samedi 4 avril 2009 - par ARTEMIS

Patronat vrai ou faux bouc émissaire de la crise ?

Séquestration par ci, séquestration par là... les dirigeants d’entreprise sont-ils les vrais ou faux boucs émissaires de la crise ?

Examinons l’histoire du capitalisme des ces dernières décennies.

Bref jetons un coup d’oeil sur notre passé afin de prendre du recul.

Evitons ainsi toute dramatisation des séquestrations de dirigeants qui font la une des médias et qui n’en restent pas moins illégales !

8867_14063.jpgL’effondrement de la bourse de New York en 1929 aux Etats-Unis a entrainé une crise économique mondiale

Aprés les années 20 appellées années folles viennent les années de la misère.
La France, est touchée par la crise à partir de 1931, elle connaît alors une grave déstabilisation sociale et politique.
la chute de la production, et la montée du chômage plongent dans le dénuement le plus total des millions de travailleurs. (il n’y a à cette époque aucun système collectif de protection sociale).
Des files interminables d’hommes, de femmes et d’enfants attendent la distribution de nourriture gratuite. C’est ce qu’on a appelé la soupe populaire symbole de la misère sociale.
le Front populaire gagne les élections en 1936. (élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936).
 
joie.ouvriers.jpegAvant la formation du nouveau gouvernement des grèves éclatent dans des usines d’aviation du Havre. Le 11 mai, 600 ouvriers et 250 employés des usines Bréguet (fabrication de montres) arrêtent le travail et occupent l’usine pour demander la réintégration de deux militants licenciés, les dockers se solidarisant des grévistes.
Le 13 mai, les usines Latécoère, (fabrication d’avions) sont occupées. Le mouvement de grève et d’occupation d’usines s’amplifie et s’étend sur toute la France.
A partir de juin des corporations entières sont en grève : la chimie, l’alimentation, le textile, l’ameublement, le pétrole, la métallurgie, quelques mines, etc. À partir du 5, les vendeurs de journaux, les tenanciers de kiosques, les employés des salles de spectacles, les commis, les garçons de café, les coiffeurs, des ouvriers agricoles etc. font grève, souvent pour la première fois.
les entreprises sont occupées par les grévistes, qui organisent des comités de grève et les séquestrations de "patrons" ne sont pas rares.
on compte 12 000 grèves, dont 9 000 avec occupation, avec environ 2 millions de grévistes.
Peu encadré par des organisations politiques ou syndicales, le mouvement a un côté festif. On fête la victoire électorale de la gauche, "la dignité ouvrière retrouvée après une longue période de compression".
Le patronat hésite à employer la force pour évacuer les usines et préfère la négociation.
Le gouvernement Blum formé le 4 juin cherche à faire cesser le mouvement de grève. Les accords de Matignon sont signés dans la nuit du 7 au 8 en échange de l’évacuation des usines. Mais la reprise n’est pas immédiate.
Accords Matignon (7 juin) :· augmentation des salaires ; . respect de la liberté syndicale élection de délégués du personnel.
Lois sociales de juin 1936 : durée hebdomadaire · du travail à 40 heures ; congés payés (15 jours) ; élargissement des conventions collective.
 
13mai1968.jpgCe fut ensuite la période d’après guerre et la reconstruction les trente glorieuses. on retrouve alors les mouvements sociaux avec 1968 .Sud Aviation, Lip ou au Joint Français sont des noms bien connus pour avoir été le théatre de conflits difficiles
les grèves prennent un caractère de conquête de nouveaux droits, dans un contexte de croissance .
là encore les occupations d’usine et les séquestrations sont courantes.
Près de 10 millions de grévistes en 1968.
 
On aboutit aux Accords de Grenelle (25 mai) · Hausse des salaires ; reconnaissance de la section syndicale d’entreprise ;. promesse de diminution de la durée réelle du travail et à la Loi sur les sections syndicales d’entreprises Création du SMIC en 1970
 
 
Les occupations d’usine récentes et la séquestration des employeurs et des cadres dirigeants renouent avec ces pratiques :
  • Caterpillar de Grenoble (suppression annoncée de 733 emplois sur ce site de construction d’engins de chantier).
  • le mardi 31 mars en fin d’après-midi, une centaine de salariés de la Fnac et de Conforama ont bloqué François-Henri Pinault, PDG de leur groupe, dans un taxi dans le 15ème arrondissement de Paris, à sa sortie d’un comité européen du groupe Pinault Printemps Redoute. Alors que le groupe vient d’annoncer un « plan d’économies », qui se traduirait par la suppression de 1 200 postes en France. Les conflits sont liés à la défense de l’emploi dans une conjoncture économique dégradée
 
Dans la plupart des cas, les revendications visent à améliorer les conditions des plans sociaux, en particulier sur le volet financier.

Ces actions inquiètent Jean-François Pillard, délégué général de l’UIMM, "En tant que branche, nous ne pouvons pas accepter les violences et l’atteinte à la liberté des personnes" déclare-t-il.
Jean-François Pillard est également ulcéré par la réaction des responsables politiques et de Nicolas Sarkozy. "Sur Europe 1, le président a affirmé vouloir « sauver le site de Caterpillar », s’engageant à recevoir l’intersyndicale qui l’appelait au secours."
 
Jean-François Pillard s’étonne qu’il le fasse « sans même songer à condamner des actes contraire au droit le plus élémentaire et à lancer un appel de retour au calme. »
Il estime que cette attitude « n’est pas de nature à pacifier les relations sociales. il ne faut pas que les responsables politiques jouent avec le feu »
 
On peut même lire sur le site l’agora des droites  :" Au contraire, les ministres expriment ouvertement une ligne de plus en plus hostile à l’entreprise et aux entrepreneurs. Non seulement ces personnes ont les mêmes droits que les autres, mais les premières victimes de cette indulgence pour la violence, ce sont l’emploi et la croissance de demain. Un devoir essentiel des dirigeants politiques, c’est de tout mettre en œuvre pour protéger les droits de chacun. Leur laxisme actuel est un encouragement directement adressé aux militants anticapitalistes mobilisés pour ce type d’actions."

Jean-Marie Pernot, chercheur à l’Ires interrogé par Le Monde, n’exclut pas de nouvelles actions de ce type dans les prochaines semaines.
Le sociologue Lilian Mathieu, cité dans le même article, n’y voit pas " nécessairement un acte de désespoir mais plutôt un moyen de retourner un rapport de forces défavorable ". Il fait observer que les séquestrations de patrons n’ont rien de nouveau. "Utiliser une contrainte physique instaure un rapport de force réel, susceptible de faire plier la direction, explique-t-il. Même si on arrive très rarement à faire annuler un plan social, l’enjeu est de partir dans des conditions plus favorables, d’arracher des concessions ".
Hubert Landier, expert en relations sociales, pense que ce type d’action peut d’étendre aux plus petites structures . "Ce sera peu médiatisé sauf si on en vient à des violences. Ce sont des gens qui n’ont plus rien à perdre", prévient-il.
Il dit "avoir peur" que la crise économique qui va perdurer selon les économistes, ne nourrisse des actions "coup de poing" comme celle salariés de Cellatex, qui avaient menacé en 2000 de faire exploser leur usine de Givet (Ardennes).

images1.jpgNous avons trois forces en présence pour Quels enjeux et quel devenir ?

  • le patronat qui craint une multiplication des occupations d’entreprises et des séquestrations comme moyen de pression pour éviter les licenciements ou réduire leur ampleur ou encore améliorer les conditions de départ des salariés

cette crainte est exacerbée par la position des politiques qui n’affichent pas ( de manière officielle )un soutien massif et inconditionnel au patronat mais jouent un rôle de médiation voir de recours

l’image du patronat a été considérablement ternie par certains "grands patrons" qui se sont livrés à des pratiques financières plus que douteuses et des distribributions d’avantages financiers considérables alors que leurs groupes multipliaient les plans sociaux ou affichaient des résultats déficitaires ou en régression.

images.jpgL’affaire de l’UIMM (et son trésor de guerre ) qui est entre les mains de la justice a mis en lumière des pratiques anciennes , dont beaucoup y compris des leaders syndicaux " s’ arrangeaient".

Les cris d’orfraie de Laurence Parisot qui s’indignait n’ont convaincu personne et sont venus encore renforcer la méfiance de l’opinion publique.

L’image de l’ensemble du patronat a été dégradée alors qu’il est nécessaire de faire la différence entre les multinationales d’une part et les PMI, PME ,micro entreprises dont les dirigeants se battent pour faire vivre leur structure et pâtissent grandement des errements des premières. 

  • De l’autre coté nous avons les salariés qui menacés de licenciements peuvent par un phénomène d’exemplarité être encouragés à entamer des actions radicales comme les séquestrations de dirigeants pour faire aboutir leurs revendications.
poladp_750858_1_20071116_px_501__w_presseocean_.jpgLa peur du chômage qui est la première crainte avant la délinquance des Français peut être également un facteur de radicalisation de la position des salariés.
En effet connaissant les difficultés voir dans certains bassins d’emploi l’impossibilité de retrouver un emploi pérenne les salariés pourront jouer leur va tout par ce type d’action..
le manque d’espoir et d’ouverture sur l’avenir sont trés certainement des catalyseurs d’actions violentes.
  • Au milieu nous avons notre gouvernement qui tente tant bien que mal de tenir la barre du navire en calmant le jeu pour éviter une explosion sociale qui serait fatale à l’aboutissement de la politique de relance et à terme au maintien de la majorité en place à la barre de ce navire.
Tiraillé entre le pouvoir colossal des grandes entreprises sur notre économie et l’ économie mondiale , et une grande partie des citoyens qui ne l’oublions pas sont des électeurs, doivent faire face à des difficultés grandissantes pour boucler leur fin de mois, le gouvernement affiche une volonté de moraliser l’économie et de soutenir les plus fragiles.
Position difficile du funambule qui risque à chaque pas de trébucher les dernières décisions prises sont marquées de cette volonté de concilier ce qui est peut être inconciliable dans un sysgtème libéral.
 
 
21135894.jpgEnfin il ne faut pas minimiser le rôle des médias qui traversent également une crise d’identité et de déontologie
médias qui sont également l’objet de toutes les critiques (désinformation, incompétence, auto censure , lignes éditoriales faussées par leur appartenance à des groupes financiers , course au profit etc..).
Ces médias nous baignent dans un flot permanent d’informations que beaucoup reçoivent sans les hiérarchiser.
Les images et les informations se juxtaposent et s’entrechoquent tantôt c’est le spectacle des "people "qui affichent un train de vie devenu indécent pour ceux qui vivent avec les minima sociaux
tantôt c’est le spectacle dérisoire de certains membres du gouvernement qui paraissent plus préoccupés de leur image que de leur efficacité Rachida Dati est le poisson pilote de cette mouvance.
Il y a aussi depuis de nombreuses années les scandales financiers à répétition et les magouilles politico-financières qui aboutissent rarement à de réelles condamnations par la justice.
 
Nous nous sommes tous satisfaits de cette ambiance délétère en période plus faste mais maintenant que la crise sévit et que des sacrifices sont demandés à chacun un sentiment d’injustice envahit les esprits.
Nos valeurs républicaines qui constituent le fondement de notre démocratie "liberté égalité et fraternité" apparaissent comme un leurre un miroir aux alouettes mises à mal par la puissance omnipotente de l’argent.
 
"La vertu se tient au milieu" : ce principe de sagesse n’a pas été respecté par notre système capitaliste.
Les abus de nombreux financiers et investisseurs qui sont les déclancheurs de la crise que nous connaissons ont montré les limites d’un système débridé et hors conrôle.
01summit.480.jpg
les récentes prises de position et décisions des chefs d’état pour tenter de "moraliser " le système financier mondial sont autant de preuves d’une prise de conscience salvatrice.
les orientations politiques de Barack Obama pragmatiques et porteuses d’un souffle d’espoir pour l’avenir par le rapprochement des nations peuvent redonner aux politiques la place qu’ils n’auraient jamais dû abandonner : celle d’être aux service de leur pays et de tous de leurs concitoyens, celle de la régulation et du maintien des valeurs fondamentales de toute démocratie.
 
Dans ce contexte les grands patrons sont-ils les faux ou vrais boucs émissaires la crise ?
Je répondrais de la manière suivante :
 
Dans la mesure où ils ne sont pas les seuls responsables de la situation : oui en cela ils sont des boucs émissaires.
 
Dans la mesure où les récentes dispositions prises ( concernant les stocks options, les rémunérations, les parachutes dorés notamment) ne sont pas de nature à elles seules à éradiquer les défaillances de notre système si un réel travail de fond pour contrôler les marchés financiers mondiaux n’est pas entrepris. je répondrai par la négative c’est à dire qu’ils sont de faux boucs émissaires un paravent pour donner le change.
 
Toutefois les décisons prises au G20 sont porteuses d’espoir dans ce domaine.
 
Si notre gouvernement n’a pas un réelle volonté de suivre le changement qui est en train de se dessiner au niveau mondial à savoir un changement des valeurs " sociétales" pour donner un devenir à nos enfants ,si les décisons prises ne sont qu’éphémères et n’ont pour seul but que de calmer les tensions sociales alors attention ...
 
Il n’y a rien de pire que de donner de l’espoir et de ne pas le satisfaire.
C’est le ferment des révolutions dans la violence.


38 réactions


  • Reinette Reinette 4 avril 2009 12:33


    ...dans un contexte économique difficile j’ai participé à de nombreux plans sociaux décidés par les actionnaires (l’auteure)
    ...l’image du patronat a été considérablement ternie par certains "grands patrons" qui se sont livrés à des pratiques financières plus que douteuses et des distribributions d’avantages financiers considérables alors que leurs groupes multipliaient les plans sociaux ou affichaient des résultats déficitaires ou en régression.
    L’image de l’ensemble du patronat a été dégradée alors qu’il est nécessaire de faire la différence entre les multinationales d’une part et les PMI, PME ,micro entreprises dont les dirigeants se battent pour faire vivre leur structure et pâtissent grandement des errements des premières. 
    Dans ce contexte les grands patrons sont-ils les faux ou vrais boucs émissaires la crise ?
    Je répondrais de la manière suivante :
     
    Dans la mesure où ils ne sont pas les seuls responsables de la situation : oui en cela ils sont des boucs émissaires.

    (...) je répondrai par la négative c’est à dire qu’ils sont de faux boucs émissaires un paravent pour donner le change. (l’auteure)



    MERCI Artemis de nous sensibiliser au sort de ses pôvres-patrons-boucs-émissaires.


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 13:40

      bonjour
      je pense que vous n’avez pas saisi le sens de mon article
      ou alors je me suis fais mal comprendre

      je dis que les grands patrons ont commis des abus aidés par le système financier et la mondialisatiion
      et que si le gouvernement prend des mesures de surface qui ne mettent pas un frein à ces aberrations il risque d’y avoir des réactions violentes
      si vous visitez mon site vous vous rendrez compte à quel point je ne soutiens pas le grand patronat et que je dénonce les lois qui fragilisent les plus faibles

      avant de juger lisez prener du recul je vous en remercierais que plus... smiley


    • foufouille foufouille 4 avril 2009 13:55

      ton blog est pas mal


  • foufouille foufouille 4 avril 2009 13:28

    c’est vrai certains soufre
    ils ont du rendre leurs stock options
    leurs retraites ont du mal a payer leur caviar. pensez donc ............ passer de 4M€ a un seul petit million, c’est dur comme retraite


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 13:48

      bonjour

      décidément vous ne lisez que ce vous avez envie de lire
      je dénonce au contraire dans cet article les abus du grand patronat
      les scandales financiers à répétition
      et les risques de dérapage si le gouvernenement ne prend que des mesures pour donner le change et calmer le jeu social

      je suis la première dans mon blog à dénoncer les mesures légales et réglementaires qui fragilisent les plus démunis
      sincèrement lisez avant de juger et faites des commentaires adéquats et constructifs sinon Agora va devenir un comptoir de café avec des dialogues qui volent bas ;-(


    • foufouille foufouille 4 avril 2009 13:57

      c’etait ironique

      toutefois tu as des chances de faire "incendier"


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 14:25

      ok je n’avais pas compris mais votre intervention a été utile car elle m’a donné l’idée de faire une mise au point sur mon blog
      bonne journée smiley


  • millesime 4 avril 2009 14:31

    Nous avons droit à un flot de déclarations sur le thème des paradis fiscaux, des stock-options et des bonus des patrons, du bouclier fiscal etc....
    On ne peut soutenir certes le blanchiment d’argent ou le versement de récompenses à des dirigeants qui ont mis leur société en faillite.
    mais focaliser le débat sur cela évite de parler du "vrai problème" qui est de passer d’un modèle économique "artificiel’ basé sur une croissance exponentielle du crédit, à un autre modèle économique basé sur une croissance saine où la dette ne progresse pas plus vite que la production de richesses réelles...
    Le G20 a-t-il pris des résolutions dans ce sens ? l’avenir nous le dira, mais il faudra bien du temps, de sorte que la crise est installée pour bien longtemps hélas.. ; !


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 15:30

      je suis d’accord avec vous espérons que ces mesures ne soient pas un leurre pour cacher l’essentiel

      d’où le titre de mon article

      le G 20 oui de bonnes intentions certes mais qui doivent se traduire par des décisions qui normalement devraient apporter régulation et controle des pratiques financières mondiales

      comme vous le dites si bien l’avenir nous le dira



  • millesime 4 avril 2009 14:39

    j’ajouterai ceci : l’oligarchie financière mondiale N.O.M.(dominée par l’Angleterre) a gagné la partie, d’ici 2011 nous aurons droit à une nouvelle devise imposée par cette oligarchie... !


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 15:40

      bonjour

      je viens de lire les derniers billets de votre blog
      ne pensez vous pas qu’il faut laisser du temps au temps

      je pense que l’élection d’Obama est une chance 
      il peut devenir un moteur pour l’ensemble des nations 
      la politique de relance qu’il entame me semble plus cohérente que celle des européens car il faut faire dans l’urgence pour ne pas tomber dans une récession irrémédiable

      l’aide accrue qu’il préconise aux pays en voie de développement est également une sage décision pour relancer le moteur et le faire perdurer




    • millesime 4 avril 2009 19:01

      je n’ai guère d’illusion concernant les USA, il faudrait 10 fois plus de financement , je dis bien 10 fois plus pour qu’ils s’en sortent... ! et je répète que l’oligarchie financière de Londre et Wall Street imposer sa façons de voir et la nouvelle devise... ! (Soros notamment et compagnie... : tout vient de Londres )
      voyez comment se sont déroulés les derniers emprunts du Trésor US ainsi que ceux de Londres (qui n’ont pas trouvé preneur... !)


  • alberto alberto 4 avril 2009 15:06

    Je me demande où se situe la plus grande violence : un chef d’entreprise "invité" à partager une soirée ou une nuit aves ses employés, ou un patron retenu une heure dans son taxi , (tous les médias ont relayé cette horreur ! )
    en regard de 300 employés licenciés (en moyenne un millier de personnes atteintes) "invités" à se serrer la ceinture pour certains jusqu’à la fin de leurs jours ?

    Non, en fait, je ne me pose plus la question !

    Ce qui est sûr, c’est qu’il y a des choses à faire et que plus on (on, c’est les syndicats, qui devraient se remuer un peu plus, le Patronat, pareil, et le Gouvernement, itou) donc que plus on attend plus ça va saigner, et que vu l’immobilisme ambiant, l’amplification de la fureur due aux licenciements : il va y avoir un ou des morts ! Et alors "on" parlera de violence : doit-on attendre cette extrèmité pour agir ?

    C’est justement du fait de la crise que des vraies réformes (pas des discours) sont indispensables pour présever un maximum de "paix sociale", c’est à dire que les plus fragiles aient un toit et de quoi se nourrir : vous avez dit droits de l’homme ?

    Bien à vous.


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 15:53

      oui les séquestrations de dirigeants ( qui sont sur le plan juridique illégales ) ne sont pas nouvelles
      et il ne faut pas les dramatiser pour discréditer les mouvements des salariés et victimiser les "séquestrés"
      ces mouvements restent encore raisonnables

      si le chômage continue à augmenter, si de plus en plus de gens tombent dans les minimas sociaux et la précarisation bref si aucune mesure sérieuse et non pas des mesurettes n’est prise pour éviter la paupérisation d’une grande partie de la population on risque d’avoir des mouvements violents et beaucoup plus radicaux





    • foufouille foufouille 4 avril 2009 16:37

      comme une pendaison a un lampadaire ou un incendie "involontaire"


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 18:30



      je pense que vous faîtes allusion à la lanterne

      imaginez Laurence Parisot ou Rachida Dati en Robe Dior à la lanterne !!!!
       

      Madam’ Veto avait promis (bis)
      De faire égorger tout Paris (bis)
      Mais son coup a manqué
      Grâce à nos canonniers.

      Refrain
      Dansons la Carmagnole
      Vive le son (bis)
      Dansons la Carmagnole
      Vive le son du canon !
      Dansons la Carmagnole
      Vive le son (bis)
      Dansons la Carmagnole
      Vive le son du canon !

      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s à la lanterne
      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s on les pendra

      Monsieur Veto avait promis (bis)
      D’être fidèle à son pays (bis)
      Mais il y a manqué,
      Ne faisons pas de quartier.

      Antoinette avait résolu (bis)
      De nous faire tomber sur le cul (bis)
      mais son coup a manqué,
      Ne faisons pas de quartier.

      Amis, restons unis (bis)
      Ne craignons pas nos ennemis (bis)
      S’ils viennent nous attaquer,
      Nous les ferons sauter.

      Oui, nous nous souviendrons toujours (bis)
      Des sans-culottes des faubourgs (bis)
      A leur santé buvons,
      Vivent ces francs lurons.

      (1869)
      Que faut-il au républicain ? (bis)
      Du fer, du plomb et puis du pain (bis)
      Du fer pour travailler,
      Du plomb pour se venger.


      Refrain
      Et du pain pour nos frères
      Vive le son (bis)
      Et du pain pour nos frères
      Vive le son du canon !
      Et du pain pour nos frères
      Vive le son (bis)
      Et du pain pour nos frères
      Vive le son du canon !

      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s à la lanterne
      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s on les pendra


      Que faut-il au républicain ? (bis)
      Vivre et mourir sans calotins (bis)
      Le christ à l’écurie,
      La vierge à la voirie.

      Refrain
      Et le saint père au diable !
      Vive le son (bis)
      Et le saint père au diable !
      Vive le son du canon !
      Et le saint père au diable !
      Vive le son (bis)
      Et le saint père au diable !
      Vive le son du canon !

      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s à la lanterne
      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s on les pendra

      (1871)
      Vive la Commune de Paris (bis)
      Ses barricades et ses fusils (bis)
      La Commune battue
      Ne s’avoue pas vaincue.

      Refrain
      Elle aura sa revanche
      Vive le son (bis)
      Elle aura sa revanche
      Vive le son du canon !
      Elle aura sa revanche
      Vive le son (bis)
      Elle aura sa revanche
      Vive le son du canon !

      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s à la lanterne
      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s on les pendra

      (fin du XIXème siècle)
      Que faut-il donc au plébéien (bis)
      Le bonheur de tous et le sien (bis)
      Prendre terre et machine,
      Désinfecter l’usine.

      Refrain
      Et sauver l’ouvrière
      Vive le son (bis)
      Et sauver l’ouvrière
      Vive le son du canon !
      Et sauver l’ouvrière
      Vive le son (bis)
      Et sauver l’ouvrière
      Vive le son du canon !

      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s à la lanterne
      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s on les pendra

      (1917)
      Vive la Commune de Russie (bis)
      Ses mitrailleuses et ses fusils (bis)
      Après s’être battue
      La Commune a vaincu.

      Refrain
      Elle a eu sa revanche
      Vive le son (bis)
      Elle a eu sa revanche
      Vive le son du canon !
      Elle a eu sa revanche
      Vive le son (bis)
      Elle a eu sa revanche
      Vive le son du canon !

      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s à la lanterne
      Ah ! ça ira, ça ira, ça ira
      Les aristocrat’s on les pendra

       smiley smiley smiley

    • foufouille foufouille 4 avril 2009 19:35

      non je pensait au bailli de montfaucon pendu par les tripes


    • Marianne Marianne 5 avril 2009 20:19

      "Ce qui est sûr, c’est qu’il y a des choses à faire et que plus on (on, c’est les syndicats, qui devraient se remuer un peu plus, le Patronat, pareil, et le Gouvernement, itou) donc que plus on attend plus ça va saigner, et que vu l’immobilisme ambiant, l’amplification de la fureur due aux licenciements : il va y avoir un ou des morts ! Et alors "on" parlera de violence : doit-on attendre cette extrèmité pour agir ? "

      Je comprends votre inquiétude et je la partage. Je suis d’accord avec vous sur les responsabilités du patronat et des membres du gouvernement qui depuis des années nous vantent la loi du marché comme naturelle, incontournable et génératrices de progrè. Comme quoi la croissance de l’économie n’est pas forcément synonyme de progrès, social notamment. En revanche je vous trouve un peu sévère à l’égard des syndicats quand on sait que seuls 7% des salariés sont syndiqués et que, vous le dîtes vous-même, jusqu’ici en tout cas il y avait pas mal d’immobilisme dans la population.

      Considérer que les syndicats sont immobiles alors qu’ils sont 8 (c’est historique) à appeler les salariés à se joindre aux cortèges du 1er mai sur la base revendicative (salaires, pouvoir d’achat...) des deux précédentes journées d’action et que de nombreuses actions sont menées dans les entreprises (Goodyear à Amiens, Caterpillar à Grenoble, Molex en Haute-Garonne...) , les universités, les hôpitaux, c’est y aller un peu fort je pense. 

      De plus, un sondage d’opinion réalisé par IFOP pour Sud-Ouest Dimanche révèle que près de 6 français sur 10 (57%) accordent leur confiance aux syndicats. Ce niveau de confiance marque une progression de 6 points par rapport au mois d’avril 2006, lors du mouvement social contre le contrat première embauche (CPE). Il est particulièrement marqué chez les plus jeunes, agés de moins de 30 ans, qui déclarent à 65% faire confiance aux syndicats.

      Gageons que les syndicats font confiance aux salariés pour se syndiquer et agir contre le rouleau-compresseur de la mondialisation capitaliste.


  • bob 4 avril 2009 16:33

    Madame,

    Votre article est tres interessant, la partie historique remet au gout du jour les avancees sociales dont ont beneficie les travailleurs jusqu’a maintenant. Il est neanmoins regrettable que vous n’ayez pas souligne le caractere paternaliste du patronat d’avant guerre. Naissant dans une entreprise, le personnel continuait toute sa vie dans cette entreprise, le chomage etait plus ou moins evite et les loisirs plus ou moins assures. cela vait comme contrepartie une absence d’elevation sociale.

    Ceci dit, nous en venons au sujet qui peut poser une certaine polemique : dans les annees 60, le patronat a percu comme moderne le fait d’abandonner ce paternalisme pour un mondialiste surement tres remunerateur mais totalement depourvu d’humanite. Desormais, les cadres dirigeants ( car le patronat a meme perdu la propriete de ses entreprises) doivent negocier avec leurs subalternes. Ils le font mal. Mentant effrontement, escroquant les salaries, comment ne pouvez-vous pas admettre qu’une reaction peut etre potentiellement explosive.
    Regardez les sequestrations et voyez quelles en sont les conditions initiales : De belles promesses sur les saliares et la perenite de l’entreprise en depit meme d’un contexte tres defavorable, des demandes de sacrifices salariaux et en temps de travail pour aboutir a une fermeture pure et simple du site.

    Quant a l’UIMM, cet organisme devrait balayer devant sa porte aavnt de crier au scandale. Les financements douteux et les blanchiement d’argent ne sont pas encore legaux en France.


    • foufouille foufouille 4 avril 2009 17:40

      tout a fait d’accord avec toi, bob
      en plus le patron paternaliste se goinfre beaucoup moins et essaye d’etre proche de ses ouvriers


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 18:20

      bonjour

      je reprends vos mots
      comment ne pouvez-vous pas admettre qu’une reaction peut etre potentiellement explosive. ?

      je ne suis pas sur ce terrain d’admettre ou pas mais sur celui de comprendre ou pas et je pense que la nuance est importante
      en fait mon article a pour objet de dénoncer les pratiques honteuses des grands patrons et de la finance
      et de dire que si les promesses de changement faites par nos dirigeants ne se réalisent pas il pourrait y avoir des actions violentes je dis même en fin d’article que c’est l’absence d’espoir qui crée les actions radicales et les explosions sociales

       je m’aperçois qu’en voulant ne pas être trop offensive dans mon article mon message n’a pas été bien saisi
      comme je l’ai dit à un lecteur précedant je suis la première dans mon blog à dénoncer les lois liberticides qui sont prises depuis plusieurs mois et qui fragilisent les plus pauvres
      j’ai posté plusieurs articles sur agora vox en ce sens

      regardez mon blog et vous verrez que je donne des informations juridiques en droit du travail pour aider les personnes qui n’ont pas accès facilement au droit
      car notre beau principe liberté égalité fraternité est illusoire dans un monde où l’argent est roi.


      cordialement


    • bob 4 avril 2009 18:35

      @ l’auteur,

      Desole d’avoir mal compris. Votre article sonnait comme un dedouanement des cadres dirigeants face a une situation qui, s’ils ne l’ont pas forcement declenche, l’ont amplifie.
      Nous serons alors d’accord pour dire qu’une situation peut devenir explosive lorsque l’une des deux parties contractante sur le marche du travail ne respecte pas sciemment ses propres paroles et met dans l’embarras son alter ego. Je ne ferai meme pas mention des conditions de depart des cadres dirigeants ( parachutes dores, pantouflage...) qui sont atterantes dans le cadre de la mauvaise sante d’une entreprise.


    • bob 4 avril 2009 18:38

      @ foufouille,

      Voila pourquoi il est important de faire la difference entre le patron qui cree son entreprise et le cadre qui en reprend les rennes. le premier est souvent mal paye et fait face au risque, le second est un rentier des temps modernes qui dans le pire des cas partira avec une somme phenomenale et inconvenante.


    • foufouille foufouille 4 avril 2009 19:40

      @ bob
      de nos jours, le risque est celui du credit
      le patron ne risque rien de plus que les ouvriers
       sauf les heritiers qui risque leur argent, ce qui est rare
      avant c’etait mieux, ils risquait leur heritage
      le bon pere de famille et patron devient tres rare


    • bob 4 avril 2009 22:25

      @ foufouille,

      Oui et non, le patron de son entreprise ( celle qu’il a cree) ne risque rien de plus que son entreprise dans le cadre d’un SA et d’une SARL. Dans les faits, les banques demandent enormement de garanties. Par ailleurs, les createurs d’entreprise n’ont pas le droit au chomage contrairement aux employes ( cela inclut les ouvriers).
      Les "patrons" sortis du serail touchent le jackpot a tous les coups. S’ils ne sont pas debarques pour cause d’incompetence, leurs emoluements atteint des proportions vertigineuses qui ne sont en aucune maniere justifiees ( trouvez moi un patron du CAC 40 qui a reussi a l’etranger ces 30 dernieres annees). En cas de "licenciement", ils toucheront des sommes que je ne souhaite pas evoquer. Rassurez-vous AUCUN ouvriers ne touchera ne serait-ce que 1% de cette indemnite de depart. Si l’on s’en tient a des criteres purement capitalistiques, ce type d’individu ne devrait rien toucher ( qu’apporte-il a l’entreprise ou que produit-il pour l’entreprise ?)


  • bob 4 avril 2009 16:39

    De plus, il apparait comme scandaleux que des fonctionnaires officieux de l’etat percoivent de tels montants. Il est tout aussi extravagant que ces montants percus atterrissent dans des paradis fiscaux.
    Alors oui, ne serait-ce que pour ce deux points-la, les cadres dirigeants ont une responsabilite. Neanmoins leur sequestration n’est pas directement liee aux emoluements qu’ils touchent mais aux mensonges ehontes qu’ils ont sorti aux salaries pendant une periode ou il etait possible pour eux de se retourner et de trouver un autre emploi. Ces mensonges sont tellement enormes qu’ils en ont perdu leur emploi dans des regions deja tres sinistrees. C’est a mon sens la raison de cette flambee de violence.


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 18:52

      je pense que les causes sont multiples

      avant la richesse était plus éloignée du simple citoyen il y avait comme une fatalité à la pauvreté

      maintenant nous pouvons entrer dans l’intimité pratiquement de la jet set ( avant hier je regardais une émission sur le RITZ les suites sont à 9000 euros la nuit !!!!)
      tous les jours les médias font étalage du train de vie des people.

      dans le même temps nous assistons au spectacle pitoyable :

      - des magouilles politico-financières qui rarement aboutissent à de réelles condamnations

      - à la distibution de salaires ou parachutes dorés à des grands patrons qui représentent ce qu’un salarié ne pourra pas gagner pendant toute une vie de travail alors que leurs groupes ont licencié

       et puis de l’autre coté il ya plus de 8 millions de personnes en France qui vivent avec moins de 800 euros par mois

      tout cela ne passe plus ... les abus de toutes sortes nous ont amenés dans la situation que nous connaissons 
       il y a une crise majeure de confiance





    • foufouille foufouille 4 avril 2009 19:42

      une suite peut couter 50000 la nuit voire 100 000


    • bob 4 avril 2009 22:34

      @ artemis,

      Vous noterez que l’explosion de la richesse s’est amplifiee ces 20 dernieres annees. Ce que Wendel pouvait faire au debut du 20e siecle n’a plus rien de comparable avec ce qu’un people peut acheter au 21e.
      Vous remarquerez aussi l’etrange opacite des fortunes qui se font sans que qui que se soit se pose la question de l’origine des fonds. La possession d’un capital aux origines relativement floues a remplace le standing du patron classique et ce quelque soit le pays ( On peut citer pele-mele le Canada, l’Angleterre, la Belgique,la France, la Suisse, la Chine, la Coree du sud et le Japon).
      Cette explosion de la richesse indue et concentree dans les mains d’une minorite a necessairement entraine un transfert des richesses d’une population vers une autre d’ou votre constatation de ce fosse grandissant entre riches et pauvres.

      Quant a demander aux plus pauvres de se serrer davantage la ceinture pour accelerer le mouvement, cela en devient scandaleux.


    • ARTEMIS ARTEMIS 5 avril 2009 19:38

      bonsoir bob

      oui tout ceci est plus que scandaleux
      la véritable violence c’est celle qui est faîte tous les jours à ceux qui galèrent pour avoir un toit, manger tous les jours, pouvoir avoir accès aux soinst,elever correctement leurs enfants et pouvoir jouir d"une retraite bien méritée
      je n’ai jamais cru au vertus du capitalisme et toujours redouté la mondialisation

      il ne faut pas tomber non plus dans le protectionnisme ou des idéologies " collectivistes"
       c’est une autre voie qu’il faut trouver 


  • Papybom Papybom 4 avril 2009 22:13
    Bonsoir Artemis.
     
    Très bon article, mais c’est sur Agoravox que nous vous lisons.
    Pourquoi cette pub pour les blogs ?
     
    Regardez mon blog, http://millesime.over-blog.com, votre blog, mise au point sur mon blog, http://emotions.20minutes-blogs.fr/
     
    Vous n’êtes pas bien ici ?
     
    Cordialement. 

    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 23:45

      bonsoir

      non ce n’est pas une pub car la pub elle existe déjà lorsque vous faites un clic sur le nom de l’auteur ou du commentateur ( quand la personne a un blog)
      mais je conçois que c’est maladroit de ma part smiley smiley


  • décurion 4 avril 2009 23:06

    Quelqu’un qui estime qu’il a besoin de 10, 100 ou mille fois plus que son employé, ne peut pas pas être un bon patron, et peu importe qu’il soit nommé, créateur ou héritier.
    Le patron, qui fournissait le labeur, le gîte, le couvert, voir, la chandelle et le tabac, retenait en fin de mois, et il était banal que l’ouvrier soit endetté, et doive du temps à son patron.
    Même s’il ne faut jamais généraliser, les patrons d’hier ne sont que les pères spirituels de ceux d’aujourd’hui qui n’ont que la peine d’améliorer une route déjà tracée.
    Dans des conditions normal d’affrontement, les acteurs en présence, choisiront toujours toujours la sortie honorable, encore faut il que celle ci n’ait pas été condamnée, par un quelconque abruti , persuadé de sa supériorité.
    Lorsque l’on est acculé, dos au mur, les choix sont simples : s’agenouiller et demander grâce, ou se battre pour vaincre en faisant fi des conséquences.
    Atteindre le point de non retour, est long et compliqué, mais ce point atteint, les évènements ne peuvent que s’accélérer, et les vantardises immatures sur les "grèves invisibles" (par ex :), n’arrangent rien.


    • ARTEMIS ARTEMIS 5 avril 2009 19:25

      bonjour décurion

      à mon sens nos dirigeants devraient privilégier le soutien à la consommation en relevant le niveau de vie
      non pas par des primes de 200 euros ou 500 euros mais par des mesures de fond
      il est intolérable que 8 millions de gens vivent en France avec moins de 800 euros
      qu’il y ait officellement 100 000 sdf et des millions de gens souffrant du mal logement
      La nouvelle convention d’assurance chômage négociée et signée par la seule CFDT est une honte elle va précariser encore plus rapidement certains chômeurs bref je pourrais multiplier les exemples ....

      la France et les européens qui ont peur de l’inflation ont souhaité privilégier le soutien aux banques et aux entreprises alors que des économistes de renom pensent qu’il fallait priviégier la consommation

       si la machine ne redémarre pas on va aller dan un processus de récession avec un risque d’explosion sociale majeur


  • moebius 4 avril 2009 23:21

    vrais ou faux le bouc émissaire est toujours innocents des crimes dont on l’accuse. Vous cherchez un bouc coupable ? c’est a dire qui fasse l’unanimité contre lui ? On nous a proposé patron. On a fait la différence entre grands et petits patrons qui sont comme le cholétérol. On nous propose maintenant par ailleurs agence de notation, on fera la différence entre ... et .. soyez en sur. paradis fiscaux est un autre terme.... mais cherchons le vrai de vrai bouc 


  • moebius 4 avril 2009 23:28

    pardon "cholestérol" ...le bon le mauvais le vrai le faux ect...quand vous regarderez tous dans la même direction faites moi signe pas pour que je regarde avec vous mais pour que je regarde ailleurs..nous en sommes tous un peu là non. Conscient que vrai ou faux, le bouc est innocent


    • ARTEMIS ARTEMIS 4 avril 2009 23:52

      non pour moi dans le cas présent le bouc émissaire est coupable mais il n’est pas le seul
      les politiques le sont également ( et la gauche comme la droite bien que je n’aime pas ces termes qui n’ont pour moi plus aucun sens)


  • ARTEMIS ARTEMIS 5 avril 2009 19:09

    je remercie tous ceux qui ont lu mon article

    je m’attendais à un débat plus houleux plus passionné car il est au coeur de nos valeurs actuelles

    un petit mot pour conclure

    il est urgent que que nos dirigeants se rendent compte de la nécessité impérieuse de donner de la moralisation à notre sytème par de vraies mesures et non des mesures de surface
    il est en fait intolérable que beaucoup de personnes dans notre pays soient au seuil de la pauvreté
    mangent un jour sur deux en fin de mois pour ne pas s’endetter, n’aient pas de toit etc... alors que d’autres se gavent alors même qu’elles ont crée de manière directe ou indirecte la pauvreté des premiers

    la véritable violence comme le disait l’abbé Pierre c’est celle-ci celle qui est faite en toute légalité
    celle qui plonge des millions de gens dans la désespérance



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