lundi 6 janvier 2020 - par Sylvain Rakotoarison

Philippe Séguin, gaulliste et mastodonte (1)

« Non, foin d’arguties ! Il me faut dire avec beaucoup d’autres, au nom de beaucoup d’autres, qu’il est bien temps de saisir notre peuple de la question européenne. (…) Voilà trente-cinq ans que toute une oligarchie d’experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences. (…) [L’Europe qu’on nous propose] enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution : 1992 est littéralement l’anti-1989. Beau cadeau d’anniversaire que lui font, pour ses 200 ans, les pharisiens de cette République qu’ils encensent dans leurs discours et risquent de ruiner par leurs actes ! » (Philippe Séguin, séance du 5 mai 1992 à l’Assemblée Nationale). Première partie.

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Les mots sont durs, sûrement trop durs par rapport à sa propre pensée. Mais il ne faut pas se tromper, parce qu’on aime trop citer le discours du 5 mai 1992 pour oublier la suite. La suite, c’est que justement, "on" l’a écouté, et le peuple a donc été consulté, et il a tranché, il a approuvé le Traité de Maastricht négocié le 10 décembre 1991 et signé le 7 février 1992. Si bien que plusieurs années plus tard, l’opposant à l’euro est devenu son défenseur, par un principe cohérent et simple, celui de la souveraineté nationale. Souverain, le peuple français a approuvé l’institution de l’euro, donc, légitimiste, il lui fallait désormais soutenir ce que le peuple avait approuvé. Rappelons, insistons, martelons, qu’en 1992, l’Europe s’est construite avec les peuples, que l’euro a été approuvé par le peuple français, et que l’échec du référendum du 29 mai 2005 n’a jamais remis en cause celui la victoire du 20 septembre 1992, car les questions posées étaient très différentes.

Il y a dix ans, le 7 janvier 2010, l’ensemble de la classe politique apprenait avec stupeur la nouvelle de la disparition soudaine de Philippe Séguin. La veille, il participait encore à une cérémonie des vœux, et le lendemain, à seulement 66 ans (il est né le 21 avril 1943 à Tunis), il manquait déjà à cette classe politique caractérisée plus par le trop plein que le vide. Le trop plein d’ambition.

La vague d’émotion quasi-unanime, même de la part de ses plus féroces adversaires, submergea les médias, un peu à la manière de celle observée lors de la disparition du Président Jacques Chirac dont il était l’enfant terrible. Cette émotion, insistons, n’est pas le fait des médias. D’autres personnalités éminentes de la vie politique sont parties, parfois très discrètement, par la porte de service, sans que cela n’ait ému ni médias ni peuple. Au contraire, c’est réjouissant que les Français, soutiens ou opposants, aient reconnu la valeur de l’homme et l’aient honoré de leur émotion.

J’ai ressenti moi-même cette émotion pour plusieurs raisons, au-delà de l’émotion évidente à chaque disparition quelles qu’en soient les conditions, parce qu’il était jeune pour notre société (l’espérance de vie moyenne était plutôt quinze ans de plus), parce que je l’avais rencontré plusieurs fois (notamment à "l’Excel " de Nancy, "lorranité" oblige, à une époque où il était encore peu connu du grand public) et que j’avais compris très vite qu’il était l’une des personnalités politique majeure de sa génération…

Mais voilà, cette génération qui a eu ses personnalités brillantes, elle a été quelque peu sacrifiée. Je ne reste que sur son positionnement politique, à savoir la droite et le centre (la coalition UDF-RPR), lui-même gaulliste (RPR), où sont passés, au-delà lui, les Alain Juppé, François Léotard, voire Alain Madelin… Je voulais en citer plus mais déjà trois ou quatre, c’est "énorme", quand on parle de "personnalités majeures". Car "majeures" s’entend quelques-unes par génération. C’est la génération suivante qui a pris l’ascendant avec Nicolas Sarkozy, François Fillon, François Bayrou, etc.

Or, cette génération née dans les années 1940 a été "sacrifiée" pour la simple raison que les générations précédentes se sont éternisées dans la domination de la vie politique. Pas étonnant alors que cet ancien jeune député de presque 35 ans, élu en mars 1978 après un parachutage réussi dans les Vosges (ce qui lui ouvrit les portes de la mairie d’Épinal de mars 1983 à novembre 1997), ait fait partie de cette "bande" des Rénovateurs, créée au printemps 1989 (exactement le 6 avril 1989), pour tenter, après l’échec à l’élection présidentielle de 1988, de faire une révolution de palais et de remiser les vieux diplodocus de la politique française, à savoir Valéry Giscard d’Estaing (président de l’UDF) et Jacques Chirac (président du RPR) dans une maison de retraite.

Cette opération, qui a échoué principalement à cause précisément de Philippe Séguin, était pourtant très claire. Douze Rénovateurs, six du RPR (Philippe Séguin, Michel Noir, Michel Barnier, Étienne Pinte, Alain Carignon, François Fillon) et six de l’UDF (trois du PR, Charles Millon, François d’Aubert et Philippe de Villiers, et trois du CDS, les trois B, Dominique Baudis, François Bayrou et Bernard Bosson), aucun à l’époque n’avait été aux manettes de leur parti respectif. Dans cette coalition des "quadras" (voire plus jeunes), il y avait deux têtes pensantes, Philippe Séguin au RPR et François Bayrou (à l’époque, 37 ans) à l’UDF, et aussi deux têtes d’affiche, plus médiatiques, probablement plus charismatiques (je dis probablement mais la suite a montré que ce charisme était décevant), à savoir Michel Noir au RPR (qui venait d’être élu maire de Lyon) et Dominique Baudis à l’UDF (qui venait d’être réélu maire de Toulouse).

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L’idée était audacieuse : renverser la table des potentats de l’UDF et du RPR, faire surgir une nouvelle génération, qui a surtout connu l’opposition et l’échéance européenne de juin 1989 était tout indiquée pour aboutir à un rapport de forces avec les vieux appareils : « C’est en s’unissant et en se renouvelant que [l’opposition] redeviendra une force d’alternance crédible. Seul un profond renouvellement (…) à la mesure de l’évolution et des attentes du pays permettra à l’union de se réaliser et d’apparaître porteuse d’avenir et d’espoir. » (communiqué du 9 avril 1989). Aussi : « Pour l’avenir de la France en Europe, pour l’avenir de l’opposition, nous voulons l’union et la modernisation de la vie publique, nous ne nous résignons pas à la fatalité de la division et de l’échec. ».

L’initiative avait su entraîner plus d’une vingtaine d’autres parlementaires, dont Simone Veil (députée européenne), Pierre Méhaignerie (président du CDS), Georges Chavanes, Richard Cazeneuve, Jean-Pierre Delalande, Xavier Dugoin, Jean-Michel Dubernard, Antoine Ruffenacht, Marc Laffineur, Jean-Yves Haby, Alain Mayoud, Pierre-André Wilzer, Michel Meylan, Bruno Durieux, Ambroise Guellec, Charles Descours, etc.

Dans un article de Sébastien Vaissière du magazine toulousain "Boudu" en juin 2019, Charles Millon a expliqué à propos de cette initiative : « On était des girondins face à un État trop technocratique, centralisateur. Au fond, nos revendications n’étaient pas très éloignées de celles des gilets jaunes  ! C’était passionnant à vivre. ». Alain Carignon, de son côté : « Cet élan me fait penser à ce qui s’est passé avec Macron. Cette envie de s’affranchir des organisations. Un mélange de pulsion, d’instinct et de nécessité. C’est ce qui nous a rendu forts, crédibles, qui a déclenché la sympathie de la population et l’intérêt des médias ! (…) Baudis nous donnait de la solidité. En plus de sa connaissance de la télévision, il incarnait magnifiquement le dynamisme de Toulouse, et donc l’avenir. Il était bon dans le fond comme dans la forme. (…) Sur le moment, on l’imaginait même en route pour la présidentielle. ».

Mais au dernier moment, Philippe Séguin a lâché l’affaire, pour deux raisons à mon avis, parce qu’il restait fidèle au RPR et à Jacques Chirac et parce qu’il y avait de grandes divergences au sein des Rénovateurs sur la politique européenne à mener.

Nous y reviendrons d’ailleurs puisque c’est l’élément majeur qui a fait que Philippe Séguin a été un "grand" politique au regard de l’histoire. Indiquons seulement pour le moment que c’était la même raison qui l’a fait démissionner, dix ans plus tard, de la présidence du RPR et de la tête de liste RPR-DL aux élections européennes de juin 1999. Car il n’avait pas réussi à rassembler largement (la liste de Charles Pasqua a obtenu plus de voix que la liste officielle finalement menée par Nicolas Sarkozy) et surtout, à imposer qu’aucun de ses colistiers n’adhérât au groupe PPE au Parlement Européen, à l’époque où le PPE, dans sa délégation française, était dominé par les centristes.

L’échec des Rénovateurs a amené Philippe Séguin à se recentrer sur la maison mère, le RPR, avec des initiatives qui ont souvent surpris. Lui, le soi-disant "gaulliste social" (ce qui, en réalité, est une expression qui ne signifie pas grand-chose), lui qui se considérait comme le représentant de l’aile gauche du RPR, lui, qui avait condamné publiquement, et ils étaient rares au RPR, l’alliance locale entre le RPR et le FN aux élections municipales de Dreux en septembre 1983, le voici allié… avec le représentant de l’aile droite du RPR, celui qui disait que le RPR avait les mêmes valeurs que Jean-Marie Le Pen, à savoir Charles Pasqua. Cette alliance avait une raison, le fait que Charles Pasqua ne croyait plus aux chances de Jacques Chirac de conquérir l’Élysée et à l’idée que Philippe Séguin était son remplaçant idéal comme prochain "champion" du RPR.

Techniquement, le nouveau couple infernal a bénéficié des nouvelles dispositions statutaires autorisant en juillet 1989 la création de "courants" au sein du RPR (au même titre qu’il y en avait au sein du PS). C’était justement Philippe Séguin qui présidait le comité de révision des statuts, désigné au cours des assises extraordinaires du RPR du 29 janvier 1989.


La confrontation avec la ligne tenue par Jacques Chirac (président), Alain Juppé (secrétaire général) et Édouard Balladur ("ami de trente ans") a eu lieu aux assises du Bourget le 11 février 1990 : le courant chiraquien a obtenu 68,6% et le courant Séguin-Pasqua 31,4%. C’était la première fois que Jacques Chirac était défié ! Qui faisaient partie de ce courant d’opposition ? Patrick Balkany, Isabelle Balkany, Michel Barnier, Jean-Paul Bled, Jean de Boishue, Franck Borotra, Xavier Dugoin, François Fillon, Élisabeth Hubert, Jacques Kosciusko-Morizet (le père de NKM), Étienne Pinte, etc. L’aventure ne perdura pas longtemps (le courant s’est autodissous en avril 1991) mais la complicité contre-nature entre Charles Pasqua et Philippe Séguin dura presque toute la décennie, jusqu’à cette confrontation brutale lors de la campagne des élections européennes de juin 1999, sur fond de Traité d’Amsterdam (Charles Pasqua a démissionné de ses fonctions de conseiller de Philippe Séguin, président du RPR, le 4 décembre 1998).

Philippe Séguin a choisi Jacques Chirac contre Édouard Balladur assez rapidement au début de la campagne présidentielle de 1995, alimentant les discours de son candidat sur le thème de la "fracture sociale" et de la "fiche de paie". La logique politique aurait dû conduire Jacques Chirac, une fois élu, à le nommer à Matignon. Mais considéré comme incontrôlable, trop électron libre, Philippe Séguin resta amèrement à l’Hôtel de Lassay.

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Il faut rappeler que Jacques Chirac n’avait pas eu beaucoup de soutiens pour le premier tour et qu’ils étaient souvent antagonistes : Jean-Louis Debré, Alain Juppé, Philippe Séguin, Alain Madelin, Charles Millon, Hervé de Charrette, Jean-Pierre Raffarin… et même Valéry Giscard d’Estaing et Raymond Barre (juste avant d’être élu député, Philippe Séguin a été, pendant un an, un collaborateur de Raymond Barre à Matignon).

Lors des grandes grèves de novembre et décembre 1995, les manifestants et les grévistes n’avaient généralement rien contre Jacques Chirac mais réclamaient la démission du Premier Ministre Alain Juppé, "droit dans ses bottes", et voici ce qu’écrivait la journaliste Michèle Cotta dans ses "Cahiers secrets" le 20 décembre 1995 : « Reste qu’en cette fin d’année, le fait que ce soit à Chirac de monter en première ligne souligne à l’évidence, selon Monory, que Juppé n’a plus l’autorité nécessaire. Alors, Philippe Séguin ? ».

Et le 30 décembre 1995 : « Pourquoi pas Philippe Séguin, en effet ? Je ne suis pas la seule à y penser. D‘autres aussi. Lui, notamment, qui fait ce qu’il faut pour pouvoir, au cas où Chirac penserait à lui, adopter un langage plus souple en matière européenne. Je fais évidemment allusion à son discours à Aix-la-Chapelle (…). Derrière "l’autre politique européenne", et l’acceptation inévitable de Maastricht, démarche républicaine, puisque les Français ont voté "oui", il fallait voir, en même temps, une prouesse dialectique, une volonté de rentrer dans le rang des "premiers-ministrables" possibles. Léotard ne s’y est pas trompé : il a rendu récemment hommage à Philippe Séguin en des termes qui, paraît-il, ont mis Juppé hors de lui tant ils semblaient faire du Président de l’Assemblée Nationale l’homme idéal pour lui succéder. Dès maintenant… ».

En fait, au lieu de remercier Alain Juppé, Jacques Chirac a préféré dissoudre l’Assemblée Nationale, la dernière dissolution à ce jour, qui fut tellement contreproductive qu’aucun successeur n’a osé répéter l’opération (et le quinquennat allait d’ailleurs rendre la dissolution inutile). Ce fut seulement entre les deux tours des élections législatives de mai et juin 1997 que Philippe Séguin est devenu le chef de la majorité en perdition. Mais trop tard pour espérer vraiment Matignon.

La défaite de la droite et du centre aurait pu devenir le tremplin pour un rebondissement politique de Philippe Séguin. Elle fut plutôt son fossoyeur. Élu président du RPR le 6 juillet 1997 par une alliance improbable entre séguinistes et balladuriens, Philippe Séguin nomma secrétaire général Nicolas Sarkozy. Cohérent avec sa notion de volonté populaire, il réforma les statuts du RPR pour que son président fût élu directement par les adhérents, sans intermédiaire, et il fut ainsi réélu triomphalement le 13 décembre 1998. Cependant, après sa démission de cette présidence du RPR le 16 avril 1999, deux échecs politiques en 1999 et en 2001 ont rendu les choses difficiles pour un rebondissement.

D’abord, l’élection de son successeur à la tête du RPR : son poulain, François Fillon, n’est arrivé le 20 novembre 1999 qu’en troisième position avec seulement 24,6% des voix, et ce fut finalement Michèle Alliot-Marie, à la surprise générale, qui fut élue 4 décembre 1999 avec 72,7% contre …Jean-Paul Delevoye, le candidat officiel de Jacques Chirac.

Ensuite, un échec électoral plus personnel. Philippe Séguin avait quitté la mairie d’Épinal dès sa prise de fonction à la présidence du RPR : son avenir ne se pensait plus qu’à Paris. Vainqueur d’une primaire interne au RPR face à Édouard Balladur (une petite victoire narcissique), Philippe Séguin fut le candidat officiel du RPR à la mairie de Paris mais il fut battu le 18 mars 2001 au second tour avec seulement 36,2% par Bertrand Delanoë avec 49,6% en présence de Jean Tiberi avec 12,3%, une division qui fut fatale à la droite gaulliste parisienne (qui ne s’est toujours pas relevée depuis ces temps-là).

Ces deux échecs, ainsi que la création de l’UMP, fusion du RPR, de DL et d’une partie de l’UDF, ont conduit Philippe Séguin, opposé à toute fusion avec les centristes et surtout, à toute dilution du gaullisme, à démissionner de la présidence du groupe RPR au Conseil de Paris le 11 octobre 2002 (il ne se voyait pas y présider un groupe UMP) et plus généralement, à quitter la vie politique et à reprendre son métier. Son grand rival politique, Alain Juppé, avait à l’époque semblé avoir gagné la partie, lui qui était ancien Premier Ministre, président de l’UMP et probable dauphin présidentiel de Jacques Chirac… même si Nicolas Sarkozy allait faire de sa candidature en 2007 une évidence de plus en plus grande.

Reprendre son métier d’origine ? Énarque sorti dans la botte (de la promotion Robespierre !), il avait choisi la Cour des Comptes (idéal pour faire de la politique, comme Jacques Chirac et François Hollande). Il reprit donc du service non seulement à la Cour des Comptes en juin 2002, mais aussi au Bureau international du travail (BIT) dont il a présidé le conseil d’administration en 2004 et 2005.

Philippe Séguin fut consacré comme "haut fonctionnaire" par sa nomination comme Premier Président de la Cour des Comptes le 21 juillet 2004 (il le resta jusqu’à sa mort). Poste essentiel qui lui a permis de rappeler au gouvernement et aux Français l’importance de l’indépendance nationale par l’absence de déficit public et de dette publique, afin de ne dépendre d’aucun créancier étranger, et qui a permis à son institution de se faire un peu mieux connaître. Philippe Séguin aimait tellement cette fonction (qui lui avait rendu sa liberté politique) qu’il refusa de revenir dans le jeu politique quand Nicolas Sarkozy lui proposa un grand ministère dans le gouvernement de François Fillon au printemps 2007.

Ce n’était pas le premier "politique" à avoir été nommé à ce poste, d’autres anciens ministres avaient déjà occupé la fonction, André Chandernagor (du 7 décembre 1983 au 8 octobre 1990), Pierre Arpaillange (du 8 octobre 1990 au 10 mars 1993) et Pierre Joxe (du 10 mars 1993 au 8 mars 2001). D’ailleurs, après la mort de Philippe Séguin, le Président Nicolas Sarkozy proposa la succession à l’ancien premier secrétaire du PS, François Hollande, qui refusa car il se voyait déjà élu Président de la République deux ans plus tard. Ce fut finalement le député-maire socialiste de Seyssins Didier Migaud, alors président de la commission des finances, qui fut nommé le 23 février 2010, et qui est encore aujourd’hui en fonction.

Dans le prochain article, j’évoquerai la plus importante fonction qu’a occupée Philippe Séguin, à défaut de Matignon et de l’Élysée…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (04 janvier 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La cohabitation.
Les Rénovateurs.
Philippe Séguin.
Le débat entre Philippe Séguin et François Mitterrand : l’Europe a eu raison !
Discours de Philippe Séguin le 5 mai 1992 à l’Assemblée Nationale (texte intégral).
Séguinitude.
Un républicain inachevé.
Jacques Chirac.
Michel Noir.
Jean-Paul Delevoye.
Patrick Balkany.
Nicolas Sarkozy.
Alain Juppé.
Jean-Louis Debré.
Dominique de Villepin.
François Fillon.
Gérard Larcher.
Jean-Pierre Raffarin.
Michel Barnier.
Bernard Debré.
Michèle Alliot-Marie.
Patrick Ollier.
Charles Pasqua.
Édouard Balladur.
Cinquième République.

Philippe Séguin
 



3 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 6 janvier 2020 08:35

    Cet article illustre bien les mœurs délétères, arrivistes, opportunistes, calculatrices des politicards professionnels qui n’ont jamais rien fait d’autre dans leur vie que tisser des réseaux et nouer des alliances contre nature pour arriver au sommet. Ils n’ont rien à envier aux courtisans de l’ancien régime en matière de calculs égoïstes et révolutions de palais. 


  • kalagan75 6 janvier 2020 20:36

    son successeur à la ville d’Epinal a dû serré les cordons de la bourse ...


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