mercredi 6 juillet 2011 - par Albert Ricchi

Présidentielle 2012 : la gauche aurait tout intérêt à partir unie dès le premier tour...

Comme le disent les Chinois, il est des coups de massue qui rendent lucides : si la gauche veut remporter la prochaine élection présidentielle, il est préférable qu’elle parte unie au combat dès le premier tour.

En effet, croire qu’un candidat de gauche sera présent automatiquement au second tour avec une dispersion importante des voix au premier entre les différents partis, PS, Verts, FdG, MRC, sans compter trois candidats trotskystes comme à l’accoutumée, est un pari dangereux.

Mais c'est d’abord une illusion entretenue par des sondages dont on connaît la fiabilité…

Enterrer Nicolas Sarkozy trop vite est tout aussi illusoire car c’est un redoutable adversaire en campagne électorale. Mais surtout, Marine Le Pen a de fortes chances d’être présente au second tour, nul besoin de sondages pour le craindre.

L’élection présidentielle de 2012 se gagnera donc au premier tour. Autrement dit, celui des deux candidats, de gauche ou de droite, qui aura le plus rassemblé son camp avant le scrutin aura de fortes chances de l’emporter, soit parce qu’il sera face à Marine Le Pen, soit parce qu’il aura obtenu un score élevé au premier tour et aura donc créé une dynamique suffisante pour gagner le second.

C’est le bête et implacable raisonnement arithmétique qu’impose le scrutin majoritaire à deux tours depuis la création de la 5ème république en 1958, institutions à caractère monarchique voulues à l’époque par les gaullistes, la droite, la SFIO et le MRP et jamais remises en cause ensuite par la gauche au pouvoir. On peut regretter qu’il en soit ainsi mais c’est comme ça.

Cette réalité institutionnelle et électorale devrait conduire les partis politiques de gauche à agir en conséquence, c’est à dire à désigner un candidat commun qui rassemble le plus efficacement son camp dès le premier tour contre le candidat de droite sortant, Nicolas Sarkozy.

Inutile d’attendre le dernier moment pour bâcler un marchandage de circonstance, purement politicien, où le programme et les idées passeront à la trappe. Inutile encore de compter sur un accord entre les deux tours, vite fait bien fait, entre le PS, les Verts et les composantes du Front de Gauche.

Dans le premier cas, face à Le Pen, pourquoi le candidat du PS s’embarrasserait-il d’une négociation avec d’autres partis alors qu’il est pratiquement certain d’être élu ?

Dans le second cas, face à Sarkozy, le spectacle de chefs de partis de gauche se rabibochant opportunément après une campagne qui les aura opposés sera d’un effet déplorable et ne peut que favoriser le candidat de la droite. On a déjà eu un petit aperçu de ce dernier scénario au lendemain du premier tour des élections cantonales quand Pierre Laurent, secrétaire national du PC, s’est empressé de monter sur la péniche de l’ex-gauche plurielle en vue du second tour…

Si c’est pour se rallier au candidat de gauche présent au second tour sans conditions précises, alors pourquoi prendre le risque d’un second tour en 2012 opposant Marine Le Pen à Nicolas Sarkozy ? sauf si c'est pour mieux négocier ensuite quelques maroquins ministériels…

A-t-on le droit de prendre à nouveau ce risque face à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy caractérisée par une baisse de l'IRPP pour les plus riches et une forte augmentation des impôts indirects pour tous ? Il est peut-être encore temps de ne plus avancer en ordre dispersé, avec des candidatures tactiques, providentielles ou fantaisistes. Bref, il est encore temps de prendre la mesure de cette nouvelle donne électorale et d’en tirer les conséquences.

Travailler ensemble à une plateforme commune et à la désignation d’un candidat unique pour toute la gauche ? En tout cas essayer d’aller dans ce sens dès maintenant sachant que ce sont surtout les élections législatives suivantes qui seront les plus importantes et où chaque parti pourra aller à la bataille du premier tour sans grand risque.

Mais le principe de réalité oblige à considérer qu’un programme minimum qui rassemblerait tous les partis de gauche est un défi quasi-irréalisable tant les positions néo-libérales du PS et de la majorité des Verts, restent largement incompatibles avec celles du Front de Gauche ou du MRC. Dans ce contexte, les candidatures de Jean-Luc Mélenchon, co-dirigeant du Front de Gauche avec Pierre Laurent, ou de Jean-Pierre Chevènement sont certes légitimes mais risquent de créer objectivement une situation comparable à celle du 21 avril 2002 avec un second tour opposant cette fois Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen…

Car malgré les apparences savamment entretenues par l’UMP et les médias, Nicolas Sarkozy travaille étroitement avec Jean-Louis Borloo et Dominique de Villepin (reçus tous deux à de nombreuses reprises à l’Elysée ces dernières mois…), flirte aussi avec Nicolas Hulot, pour trouver la meilleure combinaison possible pour que le candidat de gauche arrive troisième au soir du premier tour de l’élection présidentielle, prévue début mai 2012.

De plus, avec les débats récents sur l’identité nationale, les Roms, l’insécurité, la montée des intégrismes et surtout le marasme économique dans lequel se trouve la France, il faut être complétement aveugle pour ne pas redouter que le Front national tire les marrons du feu et que Marine Le Pen soit très haute au soir du premier tour.

La gauche aurait tout intérêt à s’en apercevoir le plus tôt possible et sortir des logiques partisanes. Avec un socle de valeurs communes : écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, etc., un programme unitaire pour ceux qui font de la politique à gauche et veulent changer les choses, ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité…

 


28 réactions


  • jpm jpm 6 juillet 2011 09:32

    Un emploi pour tous... ou un revenu decent pour tous... car ce n´est pas le tout d´avoir un emploi...il faut qu´il soit suffisamment paye... et surtout tout le monde n´est pas apte a travailler.

    Alors meme si je me reconnais dans l´ensemble de vos propositions finales, je remplacerais emploi pour tous par revenus pour tous.. et j´ajouterais l´introduction d´un Revenu Universel (RU) distribue a tous sans conditions et refinance par un augmentation de l´imposition appliquee a tous les revenus... y compris les revenus du patrimoine et la suppression des niches fiscales. Ca serait encore la meilleure maniere de lutter efficacement contre la misere et l´exclusion... et cela redonnerait de la confiance aux gens qui seraient assures d´avoir de quoi vivre quoiqu´il arrive.


  • Gavroche Gavroche 6 juillet 2011 09:33

    assez d’accord avec votre article, mais de grâce n’incluez pas le PS dans la gauche, il s’est déjà dissous dans l’UMP, dont il n’est que le recto de la même pièce.




  • QUELLE GAUCHE....IL YEN A UNE SEULE......SANS LES SOCIALISTES...PARTI DU POGNON....UM...........PS

    UMP PARTI DU FRIC ROI INTERNATIONAL

    TOUSENSEMBLE


  • Robert GIL ROBERT GIL 6 juillet 2011 10:13

    Quand les salariés auront compris que le PS n’est pas a gauche se sera une avancée :

    http://2ccr.unblog.fr/2011/06/10/rigolo-socialo-ecolo-bobo/


  • pingveno 6 juillet 2011 11:23

    Bon sang, mais combien de temps encore va-t-on répéter que le 21 avril est dû au trop plein de candidats à gauche ?
    Que je sache il y avait autant de candidats à droite cette année-là et pourtant un candidat de droite est arrivé au second tour, non ?

    Rappelons quand même que si Jospin n’a pas été qualifié, c’est parce qu’il n’a quasiment pas fait campagne, ne cessant de répéter que c’était inutile avant le second tour, au point que quand Karl Zéro évoque devant lui, une semaine avant, le scénario Chirac/LePen il répond « mon imagination a des limites »...

    A part ça je passe rapidement sur le fait de compter le PS parmi les partis de gauche...


    • Brath-z Brath-z 7 juillet 2011 04:59

      Comment Jospin aurait-il pu atteindre le second tour avec un « programme [qui] n’est pas socialiste », lui qui disait sans convaincre : « naturellement, je serais plus à gauche, mais je me retiens » ?
      Avant 2002, le PS était sur le mode « il est impossible que nous ne soyons pas au second tour ». Aujourd’hui, ils sont sur le mode « il est probable que nous ne soyons pas au second tour ». Une excuse pour dire à la gauche de se réunir autour de lui. Pourquoi faire ? En quoi serait-ce mal que le PS ne soit pas au second tour ?


  • JeannotT 6 juillet 2011 11:49

    Bonjour,

    JPM, vous avez dit : " et j´ajouterais l´introduction d´un Revenu Universel (RU) distribue a tous sans conditions et refinance par un augmentation de l´imposition appliquee a tous les revenus...« 

    Quand j’en parle autour de moi au travail vous savez ce que la plupart me répondent ? Voici :
     »Hors de question que je finance des gens qui refusent de travailler...« . Voilà la mentalité d’encore beaucoup de personnes concernant le revenu universel, les gens ne se rendent même pas compte que de toute manière ils payent des cotisations finançant le R.S.A et les diverses aides... Avec une telle réflexion nous sommes encore loin de voir le jour où pourra être mis en place ce revenu. Les gens qui disent cela ne réalisent pas qu’eux aussi auraient à y gagner. Le »chacun pour soi et un peu plus pour ma gueule" a encore de beaux jour devant lui. En même temps comment en vouloir aux gens quand même nos dirigeants ne montrent plus aucun exemple...

    Désolé à l’auteur pour cet hors-sujet. Mais je pense que le jour où un parti inclura cette proposition à son programme nous aurons déjà fait une belle avancée, certes il faudrait changer tant de choses avant celle-ci, déjà faire comprendre que le PS n’a rien d’un parti de gauche... Mais tant que la voix de Laurence Ferrari fera office de parole d’évangile pour la plupart, rien ne pourra changer.


    • jpm jpm 6 juillet 2011 12:01

      Bonjour JeannotT,

      c´est vrai que l´idee a encore un peu du mal a faire son chemin dans les esprits... mais ca viendra. Ce que la plupart des gens oublient de dire a propos du RU, c´est qu´ils en seront eux meme beneficiaires, ainsi que leurs proches. Qui n´a pas trouve que les bourses distribuees a ses enfants etaient trop justes ou encore le minimum vieillesse de ses grand parents trop faibles. Aors oui il faut continuer d´expliquer cette idee... et esperer qu´un jour la gauche (peu importe laquelle) s´en empare. La risque veritable serait de laisser cette idee genereuse a la droite... qui en profiterait pour reduir le montant global de l´aide sociale... afin de rendre les gens encore plus corveables. Au contraire, un RU genereux devrait permettre aux gens de ne plus dependre uniquement de leur employeur pour vivre. La donne sociale s´en trouverait immediatement changee.


  • Scual 6 juillet 2011 11:51

    Désolé mais il y a une réalité politique dans notre système d’élection présidentielle : Il est totalement impossible pour un groupe isolé de remporter cette élection. C’est mathématique, IMPOSSIBLE.

    Par conséquent cet article se trompe.

    Pour remporter cette élection en étant uni, c’est à dire utilisons le mot exact : isolé, il faudrait remporter plus de 50% des voix au premier tour. Sinon quoi qu’il arrive il devra recevoir les voix des autres au second tour pour dépasser les 50%... bref il est primordial d’être divisé au premier tour afin de dépasser 50% au deuxième tour en s’unissant avec les autres éléments idéologiquement les plus proches.

    Sinon comment expliquer qu’un parti comme le FN qui a réussi à se qualifier pour le second tour s’est autant fait laminé au second ? Comment Sarkozy aurait été élu sans les voix LePen et Bayrou ?

    Bien sur, il ne faut pas confondre union et dispersion : trop, c’est trop. Mais il faut au moins deux composantes importantes et capables de s’unir au second tour pour remporter cette élection. Prétendre le contraire, c’est mentir.

    D’ailleurs la principale composante de la gauche n’est certainement pas un de ses multiples partis mais bien l’abstention. Il vaudrait mieux chercher à motiver ce principal « parti » de gauche en France pour le faire choisir le parti qui lui correspond le plus, plutôt que de chercher à le démotiver encore plus en l’appelant à voter pour une union molle ne le représentant quasiment pas et ne proposant quasiment rien, histoire de surtout ne gêner personne.

    Pour motiver et mobiliser l’abstention il n’y a pas 50 méthodes, il faut proposer des trucs réalistes et cohérent. Pas fédérateurs : cohérent et réalistes. Bref ils ne doivent pas paraitre électoralistes et surtout pas inutiles ou bien impossibles. Pour ça il faut des débats, des mots forts, des fortes tètes et toujours garder le cap... tout l’inverse de ce que demanderait une stratégie de l’union ou il faudrait faire attention a surtout ne rien dire qui pourrait peut-être nuire au voisin.

    Franchement, si je devais essayer de nuire à la gauche pour cette élection, j’appellerais à l’union dès le premier tour...


  • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 12:21

    Présidentielle 2012 : la gauche aurait tout intérêt à partir unie dès le premier tour...

    Oui, mais unie derrière qui ?

    Dès qu’on parle d’union à gauche, les fouteurs de m. qui veillent au grain interviennent pour semer la zizanie avec cette absurdité de RU !

     smiley


    • jpm jpm 6 juillet 2011 12:33

      Bonjour JL,

      vous y coyez vous a l´union a gauche... il n´y a qu´a lire les reactions pour voir que c´est mal barre. Chacun veut bien faire l´union, mais uniquement sous sa banniere... on se croirait au centre smiley

      Apres pour le Revenu Universel, vous pouvez trouver cela absurbe... mais c´est une idee qui gagne du terrain... et je ne despere de voir le sujet discute pendant la campagne. J´aurrais prefere que cela vienne de la gauche... qui est censee se preoccupper du sort des plus demunis et des travailleurs pauvres.


    • Francis, agnotologue JL 6 juillet 2011 13:25

      jpm,

      le RU est un repoussoir pour tous les gens normaux qui veulent gagner leur vie avec leur travail. On peut discuter à perte de vue sur le RU , puisqu’en politique, une absurdité n’est pas un obstacle. Mais un parti qui proposera le RU sera ridiculisé à tout jamais, et vous le savez bien !


    • jpm jpm 6 juillet 2011 14:01

      Et que fait on pour les gens qui veulent gagner leur vie avec leur travail et qui n´y arrivent pas, et pour les etudiants, ceux qui s´occuppent de leur proche, les petites retraites... enfin tout ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas travailler ?

      Je rappelle que le RU se cumule avec les revenus du travail... et que donc contrairement a certaines aides actuelles qui sont de veritables a inactivite, il encourage donc la reprise d´une activite.


  • ZEN ZEN 6 juillet 2011 12:33

    Oui, mais quelle gauche ?... smiley


  • Traroth Traroth 6 juillet 2011 12:39

    Vous ne dites pas franchement le fond de votre pensée. Vu le rapport de force à gauche (pour simplifier le propos, je donnerais ici à ce mot le même sens que vous), une gauche qui part unie au premier tour, c’est tout simplement le renoncement des autres candidats de gauche au profit de celui du PS.

    La logique du PS, c’est d’attendre tranquillement que les électeurs en aient marre d’en prendre la gueule avec la droite et qu’ils reviennent voter pour eux, en mouvement de balancier confortablement automatique, ce qui leur éviter de changer quoi que ce soit.

    Avoir de multiples candidats de gauche au premier tour, c’est introduire un risque dans cette logique : le PS pourrait très bien se faire doubler à gauche par un autre candidat, et terminer alors aux oubliettes. Ce risque est le meilleur (peut-être le seul) levier de changement au PS. Personnellement, je refuse d’y renoncer, et je voterais donc Mélenchon au premier tour.


    • LE CHAT LE CHAT 6 juillet 2011 12:54

      @TRAROTH

      pour une fois je suis d’accord avec toi , il faut voter d’abord selon son coeur et ses convictions ! jamais bien l’attitude d’Arlette qui refusait de donner des consignes au second tour entre la peste et le choléra , c’est plus digne !


    • Albert Ricchi Albert Ricchi 8 juillet 2011 21:03

      Voter FdG au premier tour, c’est bien et séduisant mais il y a un gros MAIS...

      - JLM peut-il arriver en tête de la gauche au premier tour ?Je ne le pense pas

      - JLM et Pierre Laurent accepteront-ils (ou d’autres de leur parti respectif) d’être ministres dans un gouvernement dirigé par le PS ? Je le pense

      - Si c’est pour se rallier au candidat de gauche présent au second tour sans conditions précises, alors pourquoi prendre le risque d’un second tour en 2012 opposant Marine Le Pen à Nicolas Sarkozy ?

      CQFD


  • LE CHAT LE CHAT 6 juillet 2011 12:51

    encore un appel au vote utile ??? mais voter PS est complétement inutile , c’est continuer à entretenir les mêmes éléphants embourgeoisés ne défendant que leur caste d’élus gôche caviar ! que vous importe qu’il ne soit pas au second tour , c’est pour vous faire subir une politique d’austérité comme les autres socialistes européeens aux ordres du NWO .
    si vous voulez garder un peu de dignité , arrêtez de vous coucher devant le PS.........


  • Robert GIL ROBERT GIL 6 juillet 2011 13:26
    Il y aura peut-etre trois candidats trotskistes, si ils trouvent les 500 signatures , mais avant tout cela pose la question : qu’est-ce que la gauche ! Et quelle est la difference entre des partis revolutionnaires et des partis reformistes ?

    Par exemple au sujet des retraites, au depart,les socialistes n’etaient pas opposé a la reforme , c’est lorsqu’ils ont vu la mobilisation qu’ils ont fait volte face.

    Ensuite, alors que les raffineurs occupaient les dépôts, qu’il était sans doute possible de passer la vitesse supérieure, seul le NPA et SUD demandaient la grève générale. Mélenchon demandait un référendum , et le PC, la CGT et les autres faisaient la sourde oreille.

    Savoir si une grève générale était possible est une question à étudier. Mais là, il s’agissait pour Mélenchon et son front de gauche d’éviter par tous les moyens que le mouvement aille plus haut. Car plus haut posait une question politique de légitimité entre le mouvement populaire et les institutions de l’appareil d’état.

    En fait les partis institutionnels n’ont pas envie de grands mouvements populaires qui s’emanciperait de leur tutelles, et il faut se souvenir que les grandes avancé sociales, notament en 36 ont été arrachés par la lutte, et non par la volonté d’un gouvernement fut-il de gauche.
     
    En 2012, chacun devra prendre ses responsabilités..........

  • Gavroche Gavroche 6 juillet 2011 13:48

    Quel serait le candidat de cette union ?

    C’est pas difficile :

    Il suffirait de lancer quelques grands sondages, des vrais, pas sur un « échantillon » de population, sur les réseaux sociaux et sur quelques grands médias : on pourrait alors voir la tendance et quels sont ceux qui « joueraient » le jeu.

    Car en fin de compte le but est d’élire quelqu’un dans l’intérêt du peuple, pour le peuple.

    Si machin truc chose n’est pas choisi, qu’il l’accepte.

    Cela est il réalisable ?


  • njama njama 6 juillet 2011 13:48

    Unie dès le premier tour ...
    Et pourquoi pas un grand boycott de la Présidentielle, aucun candidat PS ... ou une gréve des urnes
    dans l’alternative d’une issue favorable à la Droite, cela nous éviterait le discours, « vous m’avez élu Président, donnez-moi maintenant la majorité à l’Assemblée ».

    La présidentialisation du Régime semble avoir obéi à une volonté politique ourdie en coulisses :
    La dissolution de l’Assemblée par Décret le 21 avril 1997, sans « nécessité » nationale (économique, sociale, politique ...) dont l’imprévisibilité a désarçonné tant d’observateurs de la vie politique, a eu pour conséquence de faire coïncider le calendrier des législatives et de la Présidentielle (préméditation ? hasard ? ... qui ne se souvient pas des explications aussi confuses que fumeuses de Chirac pour tenter de se justifier). Le quinquennat a ensuite entériné (institutionnalisé) cette modification. Ajoutons l’inversion du calendrier législatives / présidentielle par Jospin ... jamais remise en cause par l’UMP !

    On aimerait bien avoir quelques explications claires sur ces points où RPR et PS semblent s’être entendus comme larrons en foire !

    Jospin se tira (et nous tira) une balle dans le pied en inversant le calendrier des législatives et de la présidentielle. Quoi qu’on pense, le système politique français qui découle de la constitution de la Cinquième république n’est pas présidentiel mais législatif. Faire voter les électeurs pour la présidentielle en premier revenait à personnaliser davantage le pouvoir, à voter de moins en moins pour un programme mais pour une personne, à marginaliser toujours plus le Parlement.
    http://www.legrandsoir.info/Lionel-Jospin-a-t-il-existe.html


    • Gavroche Gavroche 6 juillet 2011 13:55

      Salut njama, content de te lire à nouveau.

      Grève de la présidentielle : pas au premier tour, laissons nous une chance de saquer sarko.

      Par contre si on a le choix entre 2 membres de notre trilatérale UMPSFN alors cent fois OUI.


  • hacheii 6 juillet 2011 16:05

    Il n’est pas évident que la gauche soit présente au deuxième tour, comme vous le faites remarquer, ce n’est pas moi qui m’en soucierait.
    .
    Après maître Collard, puis le procureur Bilger, c’est maintenant Xavier Raufer qui poste sur le site du Front National, enfin un site associé au FN, c’est le premier article que je vois signé de Raufer.
    .
    http://www.nationspresse.info/?p=138084
    .
    Tout le monde lâche le système, même ceux que ce système a promu, y compris à gauche.


  • hacheii 6 juillet 2011 16:44

    Donc la gauche avoue qu’elle n’a pas de programme, son seul programme c’est d’être au pouvoir ?


    • njama njama 6 juillet 2011 17:59

      @ hacheii

      le seul programme est celui de l’Europe ... à transposer en directives nationales, par lois, par décrets si besoin est !.
      Sur cette question européenne en quoi diverge celui de l’UMP de celui du PS  ?
      chou vert, vert chou !


  • Gavroche Gavroche 6 juillet 2011 19:33

    django :

    si au 2ème tour on a la peste ou le choléra, je préfère que l’un ou l’autre soit élu à 10% plutôt qu’a 60%

    C’est aussi simple que ça.

    Et je serai content de ne pas avoir participé à cette mascarade


  • hacheii 7 juillet 2011 05:42

    A quoi ça servirait de lire un programme alors qu’on sait que les socialistes disent une chose et font le contraire une fois au pouvoir  ?
    Le programme socialiste, on le connait c’est la même loghorée verbale qu’ils nous servent depuis 40 et dont personne ne sait exactement en quoi ça consiste, les socialistes faisant systématiquement le contraire de ce qu’ils disent.


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