Pris en otage depuis 1955
Contrairement au nationalisme extrémiste et condamnable, le sentiment national collectivement consenti, qui a vu le jour par l’adhésion historique de l’opinion publique avec le drapeau français, n’a rien à envier de l’imposition idéologique de la bannière oligarque européiste, arrivée comme par enchantement. Lors de son "adoption" définitive le 9 décembre 1955, par des ministres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe siégeant à Strasbourg, le drapeau européen est devenu le symbole cinglant d’une prise d’otage morale et inéluctable, afin que les peuples n’aient plus leur mot à dire. Depuis le 1er janvier 1986, toutes les institutions européennes se sont octroyées le droit de se l’approprier, mais seuls 16 des 27 États de l’Union Européenne se déclarent être attachés au fanion infligé par les européistes. Cet étendard détient la particularité de prendre en otage deux éléments qui peuvent, pour bon nombre d’entre nous, demeurer fondamentaux au cours de notre existence : le cosmos, et la religion (chrétienne, notamment).
- Le premier drapeau américain
- Le premier drapeau américain, présenté par Betsy Ross, à Georges Washington.
Les étoiles d’or sur fond bleu, sont inspirées d’une représentation héraldique - quoique légendaire à ce qu’en disent les diplomates américains - conçue par Mme Betsy Ross, née Élisabeth Griscom et mariée au XVIIIe s. à un artisan tapissier aisé de confession anglicane, John Ross. "Betsy", à la demande d’un certain M. Georges Washington, présenta en 1777 à celui qui allait devenir président des États-Unis d’Amérique quelques années plus tard, un drapeau sur lequel furent représentées en cercle 13 étoiles blanches sur fond bleu, comme pour faire allusion à un prétentieux scintillement des 13 États américains élogieusement implantés dans la conscience collective, au cœur d’un cosmos infini (comme le démontre l'illustration).
L’aspect céleste du drapeau évoluera plus tard aux États-Unis, tel que nous le connaissons de nos jours, mais en Europe, comme pour annoncer l’aube d’une construction géopolitique, la quasi-identique disposition de 12 étoiles couleur jaune or - cette fois-ci - sera reprise sur un fond bleu dont l’infinité est à l’image de l’intimidation que connaissent désormais les populations européennes.
Car l’Union Européenne (U.E.), n’est pas près de décerner des étoiles d’or à la France au regard de ses innombrables sanctions judiciaires et financières répétitives, que le contribuable paie. Notre pays se trouve donc sous la bannière de mauvaises étoiles, dont la constellation, loin d’être légitime, a été imaginairement brodée du berceau à la tombe, dans la conscience des Français. Il n’y a d’ailleurs pas de hasard, de constater que, ceux qui ont osé reprendre une telle iconographie héraldique, ont divinement voulu conjuguer les origines américaines de la construction européenne, l’aspect céleste profondément ancré dans une représentation abstraitement cosmique à des fins politiques, et l’utilisation d’une morale religieuse à l’image des 12 étoiles mariales.
L’Europe et la France sont plongées dans une nuit, où les ténèbres des traités européens accentuent la pénombre du chaos économique envoûtant dans nos foyers les conséquences sociales enchaînées dans une propagande intimidante et mensongère, au service de la pérennité d’une élite européiste qui se veut bien-pensante. Exposer sciemment une représentation du ciel, à la connaissance du désastre que les populations du vieux continent subissent, revient à communiquer l’irrationnel, alors que le fait de s’occuper de la chose publique doit demeurer de bon sens, rationnellement positif, et non rationnellement négatif envers les peuples. Si le drapeau européiste ondoie dans le vent des institutions, ce n’est nullement par souci constitutionnel, (l’article 2 de la Constitution de la Ve République ne le reconnaît pas en aucun cas), mais c'est surtout pour défendre les intérêts des multinationales, qui, depuis les années 1920, ont mis en application un processus mettant à leur avantage une zone de marché que reste inlassablement l’Union Européenne, afin de multiplier l’excès de profits spéculatifs. Se ranger sous un tel fanion revient à passer sous les fourches caudines des exigences de ces mêmes multinationales anglo-saxonnes pour la plupart, possédant bon nombre du capital privé de nos médias, influençant l’État par des groupes de pression, et soufflant les ordres à la Commission Européenne.
Les 12 étoiles d’or ont également une connotation religieuse ; plus précisément, chrétienne. Dans le Nouveau Testament, l’Apocalypse écrite par Saint Jean (12,1) cite la Vierge Marie, avec "sur sa tête, une couronne de 12 étoiles". En 1955, en prenant le ciel en otage, l’Assemblée parlementaire s’approprie au même moment les 12 étoiles mariales citées dans l’Apocalypse de Saint Jean, et souvent représentées dans l’iconographie chrétienne. Douze étant aussi un chiffre utilisé dans la Bible du Nouveau Testament, comme les 12 apôtres de Jésus, ou dans l’Ancien Testament, comme les 12 fils de Jacob. Or, si le drapeau européen n’en est pas moins « marialement » lié, il se retrouve, par son engagement, hélas, bien ensanglanté. Cet étendard sanglant est levé au-dessus des millions de vies innocentes au Moyen-Orient, en Afrique, et en Asie, meurtris par les guerres condamnées par l’ONU, qui, par l’article 42 du traité sur l’Union Européenne, engagent la France et les États de l’U.E. en faveur des intérêts de l’O.T.A.N., commandés par son siège à Washington. Comme l’était par ailleurs l’étendard sanglant des armées européennes coalisées du XVIIIe siècle, rougi du sang du peuple français à Valmy en 1792, ainsi que l'expose l'hymne de "La Marseillaise".
Alors que faire, devant cette horreur consternante ?
L’unique solution demeure juridique, mais néanmoins pacifique : il s’agit d’appliquer pour la France l’article 50 du traité sur l’Union Européenne, qui prévoit les clauses nécessaires afin de se retirer des traités européens, tout en gardant les 6 653 autres traités internationaux. Seul un chef d’État peut imposer l’application de ce texte à l’Union Européenne. Et pour se faire, il faut qu’il soit à même de rassembler sans clivage tous les Français, quelles que soient leurs origines, leurs cultures, leurs convictions, et leurs aspirations. Seul un mouvement de libération de la France, propose ce dessein, accompagné d’un programme émancipateur : il s’agit de l’Union Populaire Républicaine (U.P.R.), fondée par M. François Asselineau ; comptant plus de 7 370 adhérents sans le soutien des médias pourtant massif envers des partis comme EELV ou le NPA qui détiennent bien moins d’adhésions, l’U.P.R. propose un programme libérateur inspiré du Conseil National de la Résistance afin de rétablir la démocratie, et de délivrer la France de cet otage idéologique et politique nocturne, où les Droits de l’Homme et du Citoyen n’ont de fait, déplorablement plus leur place en Europe de nos jours.