jeudi 3 janvier 2008 - par Chem ASSAYAG

PS : Parti suicidaire ?

Lorsque les historiens de la politique française se pencheront sur le début de ce siècle, ils ne manqueront pas de s’interroger sur les tentations suicidaires du Parti socialiste.

Pourquoi le PS est-il en si mauvais état, invisible et inaudible ? C’est une question importante pour la santé de notre démocratie, à un moment où la présidence de Nicolas Sarkozy tient plus du grand Barnum d’un côté, et d’une conception égotique du pouvoir (moi, moi, moi et par extension ce qui est bon pour moi est bon pour tous) de l’autre. Sans opposition crédible, il n’y a pas de contre-pouvoir, de garde-fous aux excès d’une présidence ivre d’elle-même.

Il nous faut sans doute retenir deux dates fondamentales dans cette lente décomposition (implosion ?) du PS : le 21 avril 2002 et le 29 mai 2005. La première est liée à un suicide individuel, la seconde à un suicide collectif.

Le 21 avril 2002 au soir de sa défaite au premier tour de l’élection présidentielle Lionel Jospin en annonçant son retrait de la vie politique a laissé le PS sans leadership. Si le geste est respectable d’un point de vue humain, il a des conséquences terribles sur le plan politique ; en effet, par sa soudaineté, il désoriente les électeurs, libère les rivalités de personnes et les ambitions internes, et enfin crée le vide programmatique. Le PS se retrouve orphelin d’un chef, et ce pour longtemps car aucune personnalité n’a réussi à s’imposer comme le vrai patron du parti depuis cet épisode.

La date du 29 mai 2005, celle du référendum sur la Constitution européenne, procède d’une logique de renoncement collectif. Tout d’abord le PS subit une défaite puisque c’est le NON qui l’emporte alors qu’il préconisait officiellement le OUI. Ensuite, et de façon plus importante et dommageable pour son fonctionnement, en laissant ouvertement des personnalités-clés du parti faire campagne pour le NON, le PS montre qu’il n’y a plus de ligne claire au sein de l’organisation et que désormais les querelles de chapelle et de courants dominent. Sur ce sujet fondamental pour notre pays qu’est l’Europe la désunion n’était pas la pluralité, la dissonance n’était pas la richesse des opinions.

Si on se réclame du parti et qu’on préconise le contraire de ce qui est décidé, où est la cohérence ? Si le PS n’est plus capable de réunir les siens sur une politique unique, quelle qu’elle soit, il devient alors définitivement le parti des dissensions et des guerres internes. La direction du PS de l’époque en ne prenant pas ses responsabilités, c’est-à-dire en faisant jouer la discipline, quitte à exclure les « dissidents » a laissé le mal des égoïsmes s’installer durablement.

Dans ce contexte il faudra aussi s’interroger un jour sur le rôle de Laurent Fabius, qui porte une lourde responsabilité dans ce suicide collectif ; en outre, que l’ancien Premier ministre ait été d’un cynisme absolu ou d’une sincérité désarmante, son choix lors du référendum ne lui aura finalement servi à rien car il a plus ou moins disparu de la scène nationale.

Le PS ne s’est pas remis de la campagne référendaire et des tensions au grand jour, gérant la préparation et l’exécution de la campagne présidentielle avec un amateurisme confondant. Sans volonté collective de gagner n’apparaît plus que la tentation de faire perdre l’autre, ou l’ambition de réussir à se caser coûte que coûte comme le montre le ralliement de certains socialistes à Nicolas Sarkozy.

Pendant ce temps en Europe, ou ailleurs, d’autres partis socialistes se portent plutôt bien : le PSOE de Zapatero en Espagne est bien placé pour remporter les prochaines élections législatives en mars prochain, l’Italie est à nouveau gouvernée à gauche depuis 2006, le Labour est toujours au pouvoir au Royaume-Uni, les démocrates sont en position de remporter l’élection présidentielle aux Etats-unis...

En effet, en ce début de siècle, la question de la régulation est devenue cruciale sur de nombreux sujets : climat, capitalisme financier, croissance des inégalités... Or, c’est un thème traditionnellement porté par les partis de gauche. Dès lors, il devrait être relativement simple d’affirmer des orientations et une vision sur ces sujets. En outre, quand on revient à la politique hexagonale, les choix et les discours de Nicolas Sarkozy incarnent un credo politique très conservateur : choix de privilégier les classes favorisées - notamment avec le paquet fiscal, mise en avant de valeurs religieuses (le discours de Latran est de ce point de vue très inquiétant), pseudo morale de l’effort... Face à une politique de droite affirmée et ostentatoire, il devrait être facile de s’opposer et de proposer. Eh bien non, c’est silence radio, querelles, préparation de congrès et petites phrases. On donnera comme exemple de ce suicide continu l’attitude d’un Arnaud Montebourg : grand pourfendeur de la Ve République, ardent promoteur d’une rénovation de nos mœurs politiques, le député de Saône-et-Loire finit par nous expliquer qu’il a renoncé au non-cumul des mandats en se présentant aux prochaines cantonales : « [car nous]... avons besoin de forger des politiques innovantes, qui servent d’exemples de résistance face à l’absolutisme sarkozyste, et à préparer à l’alternance », nous dit-il pour se justifier. C’est sûr, le cumul des mandats comme pratique innovante, on n‘y avait pas pensé... Encore une fois, pour la cohérence du discours et des actes, on repassera.

Comment arrêter cette tendance à la cacophonie et à l’autodestruction ? Faudra-t-il aller jusqu’à la mort du parti pour le voir renaître sous une nouvelle forme ? Faudra-t-il une claque électorale si forte qu’elle agisse comme un électrochoc ? De ce point de vue, les élections municipales, qui ne seront sans doute pas désastreuses, ne serait-ce qu’en raison du vote des mécontents du sarkozysme, n’accéléreront pas la prise de conscience.

Enfin, on avance souvent comme argument le besoin d’un renouveau générationnel pour faire muter le parti, mais il nous semble que le PS doit avant tout évoluer dans les têtes et les attitudes et qu’il ne s’agit pas d’une question d’âge. En effet, en observant certains quadras du PS, on n’a pas le sentiment qu’ils aient d’autre ambition que personnelle.

Le tableau est donc bien sombre et pour la vitalité du débat démocratique et d’une conception équilibrée du pouvoir personne ne devrait s’en réjouir.



116 réactions


  • tvargentine.com lerma 3 janvier 2008 09:53

    En 2002 le PS est mort.

    Mort de ses dirigeants qui se sont mis à faire du marketing et à diriger en fonction de conseillers du Marketing.

    Evidement,le résultat ne s’est pas fait attendre aux présidentielles.

    Durant 5 ans,ce parti ne s’est pas transformé ni mixisé sa base militante.

    Et le résultat d’une candidature marketing aura été encore un désastre.

    Le désastre est aussi dans les idées,quand la candidate aura substitué les idées socialistes par de la compassion sociale du catholicisme social des années 1900.

    Et pour en terminer,rappelons que la candidate marketing aura après sa défaite reconnue que son programme électoral n’était pas crédible.

    En revenant sur sa « stratégie électorale » nous pouvons conclure :

    1/ Elle aura tué le reste de la gauche au 1eme tour par le vote utile

    2/ Elle aura mélangé la confusion des idées en cherchant à s’allier avec un populiste arriviste démagogue ,F.BAYROU.

    Nous pouvons donc conclure,qu’il s’agit bien d’une faillite intellectuelle et aussi morale car cette candidate qui se prend pour une sainte,parfois pour Jeanne d’Arc est généreusement hébérgée dans un superbe appartement boulevard Saint-Germain à Paris par un milliardaire mitterandiste.

    Ce qui fait la forte de Nicolas Sarkozy c’est la faiblesse de la gauche qui n’existe plus,car + credible !


    • Cangivas 3 janvier 2008 16:25

      Le problème des socialistes est leur refus du débat.

      Tout thème qui leur déplaît est systématiquement écarté, devient ignominieux, de droite voire fasciste, et est donc occulté, mis au rancart.

      Résultat, ils marmonnent quasiment le même discours (ce qui présente l’avantage de les mettre à l’abri des critiques des autres camarades) et se complaisent dans le sociétal (pour se la jouer « progressites »).

      Le problème des socialistes est qu’ils sont devenus tout simplement conservateurs, plus exactement immobiles.

      Le progrès, l’avenir,les nouveaux enjeux, les remises en cause, ..., - et même la simple (re)lecture du passé - les effraient.

      Reste le marketing pour habiller et masquer cet immobilisme, ce refus du débat, ce vide politique.


    • Cangivas 3 janvier 2008 16:36

      Cela dit, tout n’est pas noir au PS.

      La reconversion est possible. Par exemple dans l’organisation de concerts où son expertise est réelle, reconnue et que la droite ne peut lui contester.


    • Bidibule11 (---.---.205.123) 3 janvier 2008 17:32

      « En cherchant à s’allier à un arriviste populiste démagogue »... En lisant cette phrase, j’ai cru que vous annociez le scoop que S. Royal avait cherché à s’allier à Nicolas sarkosy !!! smiley

      arriviste : qui cherche l’emploi de tout moyen pour arriver à ses fins. Sarkosy à tué le parti gaulliste et trahi tous les rpoches nécessaires pour devenir Président, donc, ça va...

      populiste :qui cherche à flatter son éléctorat populaire part des discours et des actions voyantes et faciles à appréhender par eux. Oui, toutes les gesticulation s de Sarkosy et ses couvertures de magasines (entre autres...), ça le décrit donc bien...

      démagogue : La démagogie est une attitude politique et rhétorique visant à essayer de dominer le peuple en s’assurant ses faveurs et en feignant de soutenir ses intérêts. Oui, donc ça aussi , c’est lui...

      Par contre je ne voit pas Bayrou là dedans ...


    • Asp Explorer Asp Explorer 3 janvier 2008 19:33

      Ça fait bizarre d’écrire ça, mais je suis 100% d’accord avec l’analyse de lerma. Le PS a perdu les élections le jour où les militants ont laissé de côté les anciennes lignes de débat pour se jeter dans les bras de « celle qui pouvait battre Sarkozy » dans les sondages... faits par les instituts de droite, pour les journaux de droite, un an avant les élections.

      Et pour revenir sur le TCE, quand les caciques bien-pensants du PS se sont réjouis à grands renforts de coupes de champagne des 60% de « oui » obtenus au référendum interne sur le sujet, ils auraient tout de même pu s’interroger sur le fait qu’il y avait tout de même 40% de « non » parmi des militants qui n’avaient guère eu l’opportunité de lire le texte ni d’en débattre.


    • Rage Rage 3 janvier 2008 21:58

      Ouais, moi aussi, le commentaire de Lerma (où de la facette 234 de Lerma tant il est nombreux) m’a semblé dans le coup.

      La vraie force de Sarkozy ce fut la faiblesse de la gauche et plus singulièrement du PS.

      Le problème ce n’est pas que la gauche soit morte en France, mais qu’il n’y ait plus personne pour la représenter !

      Les caciques du PS et les « nouveaux-anciens » élus sont tous soit tellement imbus d’eux-mêmes, soit tellement dans le moule d’un parti où penser différemment est mal, qu’une sorte d’immobilisme malsain s’est créé.

      Paresse intellectuelle, absence de volonté pour discuter du fond, refus de la remise en question, incapacité à regarder les choses en face et à accepter la réalité sans devoir se plier aux fourches caudines des dogmes bienséants : la gauche est défaillante.

      L’alternative intellectuelle et opérationnelle est défaillante : Sarkozy a surfé sur le vide technique en face de lui pour lancer des phrases basiques et ravageuses en construisant sur une alliance « UMP-FN » en capitalisant sur les scores de 2002.

      Bayrou a tenté, de peu, de réussir à drainer les déçus de la gauche et les modérés de droite : sans un vote « utile », Bayrou avait plus de voix que Chirac en 2002...

      Il existe un canyon politique au centre de l’échiquier électoral : les citoyens votent alors pour le moins mauvais, celui qui « passe le mieux ».

      Il suffirait juste d’avoir le fond d’un DSK, la verve oratoire d’un Besançenot, la crédibilité d’un Delanoë, la puissance écrite d’un Bayrou, l’endurance d’une Royal et surtout une dose énorme d’humilité et de percussion pour caser l’UMP là où elle se trouve réellement : dans les bas fonds démago-populistes.

      On a trop parlé au PS : aujourd’hui, il faut de nouvelles têtes et surtout des gens qui percutent sur le fond. Point.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 janvier 2008 09:49

      PS, on dira aussi Parti à Sauver....

      .... des griffes de Ségolène Royal

      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33843


    • fahd_pdlg fahd_pdlg 4 janvier 2008 12:37

      Il y en a encore qui essaient de percuter sur le fond ! www.placedelagauche.org


  • Marsupilami Marsupilami 3 janvier 2008 10:06

    @ L’auteur

    Bon constat lucide sur l’état actuel du PS qui n’a plus ni ligne idéologique ni programme authentiquement socialiste et qui refuse pourtant les propositions de Pierre Larrouturou, qui viennent de son sein et s’expriment sous la forme d’un Nouveau Contrat Social.


    • Marsupilami (---.---.178.219) 4 janvier 2008 09:58

      @ Ludo

      Tout à fait d’accord avec toi. Encore une fois, ce que propose Larrouturou n’est pas la panacée universelle. Commencer par mettre en application son Nouveau Contrat Social permettrait de sortir de l’impasse et d’enclancher une nouvelle dynamique authentiquement socialiste. C’est mieux que le néant électoraliste qui prévaut actuellement au PS, non ?


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 3 janvier 2008 10:14

    Bonjour, Le PS est mort paraît-il

    Quelles ont été les dernières paroles de son premier secrétaire ?

    « Ne tirez pas camarades ! »

    http://agoravox.fr/article.php3?id_article=20630

    Parti socialiste français : né en 1905, décédé en 2005. Le citoyen de gauche que je suis ne peut que constater la lente agonie d’un Parti socialiste français fondé en 1905, sous la figure tutélaire de Jaurès ; un parti qui s’appelait alors SFIO puis, suite à la scission des communistes, qui connut diverses vicissitudes pour renaître pendant la Cinquième République et s’affirmer comme une force politique incontestable, tenant les rênes du pouvoir pendant de nombreuses années. Le PS que nous connaissons tous a été fondé en 1969 mais c’est en 1971, suite au congrès d’Epinay mené de main de maître par Mitterrand. La suite est connue. 2002 sera l’année cruciale pour le PS, sanctionné par les Français, absent du second tour de la présidentielle. Malgré un petit chelem réalisé dans les régions en 2004, le PS est en crise, divisé, égaré autant dans les idées qu’éclaté par les ego. Arrive 2005, le référendum qui signe une sorte de coma politique pour les socialistes divisés plus que jamais, alors que quelques hussards rêvent d’un nouveau PS pour ensuite rentrer dans le giron orchestré par madame Royal. La question du moment : le PS existe-t-il encore d’un point de vue substantiel comme puissance incarnant le politique ? Le PS est-il mort ?


  • (---.---.111.81) 3 janvier 2008 10:55

    Marrant : le parti gaulliste s’est suicidé en se faisant hara-kiri devant Sarkozy, et ça n’a pas fait d’article similaire... deux poids, deux mesures... ???


  • Forest Ent Forest Ent 3 janvier 2008 11:43

    Le principal problème du PS est idéologique. Ses cadres sont à droite et son électorat à gauche. Plus précidément, en acceptant enfin l’économie de marché, le PS, sous la douce influence de quelques personnes intéressées, a gobé en même temps l’ultralibéralisme.

    Attendons un peu pour les condoléances. Le certificat de décès ne pourra être délivré que si les députés PS votent le TCE-bis. Dans ce cas, les électeurs de gauche auront la certitude absolue qu’ils doivent aller voter ailleurs.


    • Ceri Ceri 3 janvier 2008 12:28

      alors c’est Mitterrand, Delors et Fabius qui ont suicidé le PS avec leur « tournant libéral » en 1983


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 janvier 2008 17:22

      @ Forest Ent : « Ses cadres sont à droite et son électorat à gauche » VOUS AVEZ RAISON. Un parti de gauche qui cherche a prendre le pouvoir en sacrifiant une vision progressiste du monde ne prendra pas le pouvoir... et ne fait rien progresser.

      Hier, j’avais ici un article en ligne - (dont AV a tué courte la carrière en l’enlevant de la page sans le mettre en lien en bas de page !) - où je disais justement que la transparence qu’apportent les blogs rend impossible de cacher vraiment les magouilles à la population. http://agoravox.fr/article.php3?id_article=33712

      Il faut offrir une alternative à la population, pas la même chose sous une autre étiquette. Pour citer le I Jing, « la meilleure façon de lutter contre la mal est un progrès énergique dans le bien »

      http://nouvellesociete.org/5165.html

      Pierre JC Allard


    • Forest Ent Forest Ent 3 janvier 2008 23:16

      @ Ludo

      Ce n’est pas une mauvaise analyse, mais elle a perdu en 2007. Royal a été souvent plus à droite que Bayrou et Sarkozy n’a pas dragué le centre.

      « il faudrait quelqu’un de vraiment charismatique pour faire passer la pilule. Pour l’instant, on ne l’a pas. »

      Dans ce cas-là, c’est perdant de toutes façons. Attendons. Je préfère voir Sarko réélu en 2012 qu’un ersatz étiqueté PS. Au moins, ça lui laissera le temps de compléter la démonstration UMP, qui s’annonce mémorable. Si en 15 ans les français n’ont pas compris ...

      « C’est oublier un peu vite que Bayrou a obtenu 18% des votes à la dernière présidentielle. Tout seul, il a fait quasiment la moitié des voix de la gauche... »

      Ce point me semble à rapprocher du point précédent. Néanmoins, j’y ajouterai

      qu’il s’est aussi donné un look d’outsider, sympathique à une opinion désabusée

      que Royal a été la seule à donner l’impression d’en rester à la langue de bois, pendant que Sarko faisait son numéro de cake en dialecte d’en bas,

      que le bilan de l’UMP était plus que catastrophique, et que Royal n’a néanmoins trouvé aucun angle d’attaque efficace, alors que Dieu sait que ça n’en manquait pas ; ça ne viendrait pas d’une légère confusion idéologique par hasard, du genre un programme comparable à celui de l’UMP ?

      « les Français ne sont pas prêt pour un virage à gauche »

      Non bien sûr. Mais pour autant, ils constatent et ressentent la fracture sociale, les méfaits de la mondialisation, de l’UE, du libéralisme ... Et Sarkozy a très bien parlé de tout ça, en promettant aux électeurs du FN à peu près le contraire de ce qu’il fait maintenant.

      Royal n’a pas réussi à amener le débat sur l’économie, là où ça aurait été mortel pour l’UMP. Ca ne viendrait pas d’un souci idéologique ? Ne penses-tu pas que beaucoup de français écouteraient un discours qui n’est spécialement ni de gauche ni de droite constatant que nous nous sommes trompés depuis 15 ans avec l’UE et le l’ultralibéralisme ? Mais ce n’est pas ce qu’elle pense, N’EST-CE PAS ?

      D’ailleurs, comment a-t-elle été désignée ? Par vote de « militants » après six mois d’intense campagne médiatique d’où elle est sortie de nulle part, et sans jamais avoir rien dit de politique.

      J’attends de voir si les députés PS vont vraiment voter le TCE-bis. Si c’est le cas, je saurai que PS delendum est, et que la gauche doit chercher à se construire sans le PS, quel que soit le temps que ça prenne.


    • fahd_pdlg fahd_pdlg 4 janvier 2008 15:03

      Attention à ne pas confondre les « cadres » du PS et la personne de Mme Royal. Dire que les cadres du PS sont à droite et son électorat à gauche est un peu court.

      Toutes les enquêtes montrent que les mêmes personnes ont de plus en plus tendance à voter selon leur intérêt personnel, et non plus en fonction de leur affiliation politique. Le vote est de plus en plus volatil, notamment d’ailleurs celui des personnes modestes, des employés et des ouvriers (si c’est ces personnes que vous désignez comme « électorat de gauche »).

      S’il est vrai que Mme Royal a volontairement (et malheureusement) chercher à rendre la frontière entre gauche et droite floue, on ne peut pas dire que cela soit le cas de tout le monde au PS, encore moins de tous ses cadres.

      Je suis plutôt d’avis moi aussi de considérer Bayrou et le Modem comme un grand danger pour toute la gauche institutionnelle. Quand à savoir si cela est une bonne chose ou pas, l’avenir nous le dira..

      En attendant, la solution pour sortir de l’impasse, c’est de travailler à reconstruire le corpus idéologique de la gauche. Pour cela, nous essayons à Place de la Gauche (cf. www.placedelagauche.org pour voir nos propositions) de définir une nouvelle ligne idéologique, progressiste, et de gauche !


  • moebius 3 janvier 2008 12:22

    le principal proléme du PS et de la gauche en général ne tient pas au fonctionnement interne de ses composantes partisanes, ces structures ne sont que des structures mais a la lente érosion de son influence culturelle. La gauche et l’ensemble de la société humaine au dela des clivages nationaux et partisans, en renonçant au projet d’une société égalitaire a choisi d’autres options. En plaçant le curseur sur un plus ou moins de libéralisme nous entérinons le fait que désormais il n’y a plus d’alternative sociétal au capitalisme. Nous avons quitté le reve (ou le cauchemard) d’une communauté totale pour celui d’un marché global. La libre expansion de ce marché ne connait désormais plus de limites humaines et existentielles. Ces limites sont naturelles et les transgresser est maintenant le défis peut etre ultime qu’a à relever l’économie.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 janvier 2008 20:43

      @Moebius : je me retrouve totalement d’accord avec vous...

      PJCA


    • fahd_pdlg fahd_pdlg 4 janvier 2008 15:29

      @Moebius : d’accord avec vous, la lente déconfiture culturelle de la gauche est incontestable...et insupportable. Mais gardons le rêve qu’une alternative est possible, et commençons par la construire idéologiquement. Voir nos propositions pour cela sur Place de la Gauche !

      www.placedelagauche.org


  • Ceri Ceri 3 janvier 2008 12:26

    c’est à se demander s’ils ne le font pas exprès...


  • poetiste (---.---.224.168) 3 janvier 2008 12:46

    Loups et moutons (ou : tout le monde est suicidaire) • Sur un tapis de boutons d’or Un mouton dort, il fait le mort Le loup le laisse à son sommeil Remet à plus tard le réveil. • Il se gausse de sa torpeur Car il fait profit de sa peur La prudence, n’en parlons pas Qui vers elle fera un pas ? • Loups et moutons sont de Panurge Tous deux occultent le déluge Voici venir la fin des temps Pas un des deux n’en est conscient. • Ne pouvant être solidaires Loups et moutons sont suicidaires. Ils ne sont pas faits pour s’entendre Allez donc le leur faire comprendre ! • Moralité : • L’humain n’est pas son propre ami Il a en lui deux ennemis Un mouton pour l’acceptation Et un loup pour la prédation. • Dans le for intérieur de l’homme L’un fait la guerre et l’autre un somme. Voilà pourquoi, dans la débâcle Notre survie serait miracle. • A.C


  • donino30 donino30 3 janvier 2008 12:53

    Le problème est que la droite actuelle est beaucoup moins « dure » que certains lecteurs semblent vouloir le penser. Le PS et l’UMP se marchent en fait sur les pieds. Avec une dépense publique supérieure à 54% du PIB, il n’est à priori plus possible d’envoyer le cap encore plus à gauche, ça au moins le PS l’a bien compris. Et comme NS a clairement affirmé qu’il n’avait pas l’intention de réduire cette dépense, et bien les deux partis se trouvent pratiquement sur le même créneau, à quelques chouillas près (comme le paquet fiscal d’un coté, et l’ISF de l’autre). Qui a vu une réelle différence dans la vie française entre 1995 et 2007, au fil des alternances ? Ah si c’est vrai Martine et ses 35h, qui sont plutôt une ribambelle de casseroles pour le PS. Ce qui fait la différence entre les deux partis aujourd’hui, c’est à mon avis uniquement la figure de proue. Seul Strauss Kahn ferait à peu près l’affaire, mais il a tellement peu de charisme... Il est amusant de constater qu’une des premières actions de DSK au FMI a été de proposer une réduction drastique des coûts et des effectifs !! Comme quoi, droite-gauche, gauche-droite... Plus personne ne sait trop où il en est ni où il va. Sans une vraie figure de proue, même en cas d’échec total de la politique de NS, je ne vois pas le PS revenir aux affaires.


    • bernard29 candidat 007 3 janvier 2008 14:58

      Oui et en plus sans se poser la question de son propre salaire personnel faramineux en tant que Directeur du FMI.


    • Ceri Ceri 3 janvier 2008 15:58

      c’est surtout que le PS devient aussi grave que les libéraux. Quelqu’un de gauche ne peut décemment plus voter PS. Et depuis 1995 j’ai bien vu une dégradation des choses : perte des services publics, dérives fascisantes, libéralisme à tout crin et chomage endémique. Fracture sociale, chute du pouvoir d’achat, délocalisations, augmentation exponentielle des inégalités et de la rémunération des actionnaires, augmentation des cadeaux fiscaux (qui eux aussi deviennent endémiques)...

      etc.

      Et DSK c’est vraiment le pire. C’est un libéral qui ne l’avoue pas. Il aurait aussi bien pu faire carrière à droite. C’est exactement ce gens de gugusse qu’il faut dégager du PS si on veut stopper la dérive droitière. d’ailleurs il ne remet absolument pas en cause les politiques débiles et iniques du FMI (pour un « socialiste » ce serait la moindre des choses)


    • Francis, agnotologue JL 3 janvier 2008 19:43

      @ Calmos : vous pouvez nous en dire plus sur Bové ? Ou bien vous n’assumez pas, comme d’hab ?


  • Stephane Klein (---.---.133.55) 3 janvier 2008 13:27

    Je suis desole mais l’analyse est tres superficielle et tout-a-fait en relation avec l’attitude du PS et les innombrables article parus sur AVox depuis plusieurs annees :

    On dit que ca va mal, on designe un ou plusieurs responsables et on s’embarque dans des remedes fumeux dans une sur-enchere ideologique comme si on pouvait ignorer qu’un ’grand virage a gauche’ de plus et c’est la fin definitive de cette meme gauche.

    Le PS paie son peche capital : l’ideologie. L’ideologie qui est la reflexion des cancres et on n’a jamais dirige un pays avec flemmardise mais avec courage, travail et pragmatisme.

    Or pour etre pragmatique a gauche, il en faut du courage :
    - reconnaitre le probleme securitaire des banlieue qu’il a bien fallu reconnaitre de force en 2002.
    - reconnaitre que la France en mal gouvernee economiquement, que son administration publique mamouthesque plombe notre competitivite dans un monde ouvert comme a pu le faire Bockel.
    - reconnaitre que le tout-prevention ne marche pas (processus en cours a gauche).

    Seulement par psycho-rigidite, ces constats evidents sont faits a rebourd et avec retard, sans que des solutions assimilees de droite ne soient adoptees, enfermant ainsi le PS dans un ni-ni perpetuel et suicidaire car les Francais ne sont en definitive pas aveugle et finissent par se rendre de certaines realites comme l’indispensable abandon des 35h


    • Forest Ent Forest Ent 3 janvier 2008 15:00

      Cette opinion est respectable et est le point de vue moyen de la droite. Permettez aux électeurs de gauche d’avoir un point de vue opposé. smiley


    • Rage Rage 3 janvier 2008 22:19

      Le PS souffre d’avoir à sa tête et dans ses rangs des personnes qui n’acceptent pas d’avoir tord et plus encore d’accepter la réalité telle qu’elle est, bonne ou mauvaise.

      Le PS n’a jamais voulu embrasser le socle électoral qui ferait sa force : la grande classe moyenne, celle dont on ne parle jamais.

      C’est certain, le monde d’en haut, les richesses, le pouvoir, c’est plus attractif... Rester avec le commun des mortels, partager les emmerdes et les galères de la vie... surtout quand le camp d’en face s’en met plein les poches...

      Quand Jaurès a fondé la SFIO, il avait une autre philosophie de la politique : il voulait servir le destin des hommes et non être un homme de destin.

      Quand un homme ou une femme du PS - ou d’ailleurs- émergera avec une conception profonde de notre société, avec une philosophie de progrès et d’avenir pour le long terme, alors, et seulement alors, il sera possible d’espérer. Son équipe sera son passe partout, ses idées son énergie.

      Qu’est ce qu’on nous propose actuellement ? Aucune vision à long terme, aucune vision de notre destinée, aucune ambition.

      La politique de « l’urgence », du court- termisme, de l’amalgame et du tous contre tous est un contre-sens de l’histoire : ce n’est pas en proposant une vision à minima que l’on fait vibrer les foules et que l’on envoit le pays dans la voie du progrès.

      J’en ai ras le cul d’entendre des français minés, déresponsabilisés, résignés et pire encore, pronant la politique du moins disant, de l’individualisme béat et de l’auto congratulation dans la médiocrité.

      Nous vallons collectivement mieux : mais pour cela il faut avoir une autre idée de la société, une idée selon laquelle nous sommes les seuls maîtres de notre destin et que nous pouvons changer les choses pour du nettement mieux.

      Un peu d’ambition BORDEL !


  • Bulgroz (---.---.77.142) 3 janvier 2008 14:30

    Excellent commentaire de Stephane Klein, rien à rajouter.


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 janvier 2008 15:23

    « [car nous]... avons besoin de forger des politiques innovantes, qui servent d’exemples de résistance face à l’absolutisme sarkozyste, et à préparer à l’alternance », nous dit-il pour se justifier. C’est sûr, le cumul des mandats comme pratique innovante, on n‘y avait pas pensé... Encore une fois, pour la cohérence du discours et des actes, on repassera."

    Cette apparente contradiction n’en est pas une car le non-cumul des mandats ne peut être qu’une décision collective valant pour tous également ; car pratiquer une règle qui n’existe pas encore pour un individu alors que les autres n’y sont pas soumis et n’ont pas à la respecter serait comme pour un joueur de ballon s’interdire de prendre la balle avec les mains alors que l’équipe adverse applique cette règle et y donc tire avantage évident. On ne pout jouer au rugby sans être assuerer de predre en s’imposant de jouer sans les mains !

    Il ne faut pas confondre changer la règle du jeu et décider soi-même de jouer selon une autre règle que celle des autres (ce qu’a fait du reste SR, peut-être à tort), ce qui risque de vous mettre en position d’infériorité dans le jeu. En cela la morale métaphysique (absolue ou inconditionnelle) n’est pas la politique (relative au droit)

    Je vous rappelle, en outre, qu’il n’y a de contradiction logique que lorsque une proposition (ne pas confondre contradiction et contrariété : ex le jour contrarie la nuit mais il n’y a là aucune contradiction ; pour preuve : il ne peut y avoir de jour sans nuit) est affirmée vraie et fausse dans le même temps et sous le même rapport ; ce qui n’est pas le cas ici.

    Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, c’est Aristote qui a raison contre Platon...


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 janvier 2008 15:30

      « car pratiquer une règle qui n’existe pas encore pour un individu alors que les autres n’y sont pas soumis et n’ont pas à la respecter serait, comme pour un joueur de ballon, s’interdire de prendre la balle avec les mains alors que l’équipe adverse applique cette règle et en tire un avantage évident. On ne pout jouer au rugby en s’imposant de jouer sans les mains , sans être assurer de perdre, ! » L’éternelle histoire de « la belle âme » (Hegel) qui s’interdit d’agir efficacement au nom de grands principes métaphysiques inapplicables en l’état.

      Avec mes excuses !


    • bernard29 candidat 007 3 janvier 2008 16:19

      Il y a deux objections à votre remarque

      - la première est que nos « élites politiques » nous expliquent en permanence, (pour retarder ad vitam éternam ces évolutions démocratiques), que c’est plus le comportement des élus qu’il faut changer plutôt que les règles. Montebourg vient donc de démentir cette « maxime ».

      - la seconde est que le moment est mal choisi pour retrourner sa veste sur cette question puisque nous sommes justement dans une période de réforme de nos institutions, alors même que l’UMP fait des pieds et des mains pour éviter l’interdiction du cumul des mandats et également l’introduction d’une dose de proportionnelle. Le combat de Montebourg en ce moment, aurait donc du être évidemment bien plus dans une attitude mobilisatrice vis a vis de ces collègues que dans la démonstration de la misère de sa conviction.

      Et enfin pour terminer je ne résiste pas à l’envie de mentionner sa dernière contradicttion flagrante. Il a expliqué le besoin de se présenter aux élections du Conseil Général pour se rapprocher de la réalité du travail de terrain et de quitter un peu la fonction « tribunicienne » c’est son mot, du mandat parlementaire. Outre le fait que c’est lui qui donne cette fonction au travail du député, au détriment donc de celles de faire la loi et de contrôler les pouvoirs, c’est ce même Monsieur Montebourg qui depuis deux jours (lettre à son ami Koutchner et communiqué sur le sarkosisme) assaille les médias de ces écrits de people show.

      Donc, à mon avis il est déconsidéré, et c’est dommage.

      Par ailleurs, il se présente au Conseil Général alors même que le projet de VI éme république prévoyait la disparition du Département. Il aurait pu choisir une autre élection ou une autre institution pour cumuler, si tel est « son bon plaisir ».


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 janvier 2008 18:01

      Votre argument est moral ou métaphysique qui prétend que la valeur d’une pratique politique ne dépend pas du contexte des règles du jeu politique mais de convictions personnelles à qui est conférée une valeur absolue , et non pas politique qui pose qu’un jeu social a des règles qui s’imposent à tous et que tant que ces règles ne sont pas changées, il est absurde de jouer avec d’autres règles que les autres.

      Cela vaut pour n’importe quel jeu : il n’y a pas de raison que le jeu politique fasse exception. Même si vous n’êtes pas d’accord avec les règles du rugby, vous ne pouvez vous dispenser de jouer selon ces règles quitte à les faire changer pour tous et à condition que tous soit d’accord pour cela, mais hors du jeu. Ce qui veut dire que le jeu pour faire changer les règles est un tout autre jeu que celui qui vous oblige à les suivre lorsque vous jouez.

      Petite leçon de logique pragmatique...


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 janvier 2008 22:34

      Je considère donc que mon argumentation sur le jeu politique (ou autre) et ses règles, laquelle n’a été discutée par personne, bien qu’elle ait suscité des désapprobations inarticulées, est, de ce fait même, particulièrement robuste.


    • (---.---.53.9) 3 janvier 2008 22:53

      Monsieur Reboul,

      Votre raisonnement assez pompeux est totalement débile. En quoi le fait de cumuler des mandats fait gagner ? Gagner quoi au fait ? Des voix ? Non. Mais plus d’argent oui ça c’est certain. C’est d’ailleurs à mon avis la seule motivation de cette pratique.

      Si l’on suit votre logique à la lettre, le parti qui aurra le plus de cumulards est aussi sûr de rafler toutes les élections qu’une équipe de rugby jouant face à des joueurs s’interdisant de prendre le ballon avec les mains... c’est une évidence ! Inutile d’expliquer pourquoi et comment. Mais ne vous gênez quand même surtout pas pour le faire smiley

      Bref, à coup de citations philosophiques vous nous avez débité une grosse ânerie, dont vous semblez convaincu, que je résume :

      en politique, celui qui s’astreind, par une sorte de morale démocratique, au non cumul des mandats est condamné à la défaite du moment que ces adversaires ne suivent pas cette conduite.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 4 janvier 2008 09:23

      Le cumul des mandats fait gagner des voix dans la mesure où il accroît la notoriété et donc le pouvoir d’influence et le pouvoir politique, vis-à-vis de l’administration et des ministères (subventions et autres interventions ) de qui en bénéficie. Tous les élus vous le diront : plus un élu a de pouvoir, plus il a de l’entregent et plus sa clientèle électorale lui est attachée.

      Faut-il vous rappeler que je suis contre le cumul des mandats pour cette raison politique précisément, mais je veux que ce non-cumul soit imposé à tous, sinon le combat politique n’est plus à armes égales.

      Vous pourriez vous dispenser de traiter mon raisonnement de débile ; ce qui n’honore pas vos propos et ne permet pas un discussion sereine ou raisonnable sur le fond !


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 4 janvier 2008 09:33

      Vous devriez étudier la théorie des jeux...Et mettre en cause deux croyances naïves

      1) celle que la crédibilité n’a rien à voir avec la puissance

      2) et celle que la politique n’a rien à voir avec les rapports de forces.

      En cela la politique n’est pas la pure application personnelle de principes moraux « absolus ». Désolé, mais la politique ne peut être qu’un jeu réaliste. Elle peut viser des fins morales mais les moyens ne sont jamais purement moraux : il faut gagner dans les règles du jeu existantes quitte à s’efforcer à les changer pour tous si l’on gagne et si on les juge source d’injustices ou peu démocratiques.


    • (---.---.106.109) 4 janvier 2008 13:04

      Vous continuez d’identifier la politique à un jeu. Soit.

      Si je vous comprends bien, plus un parti politique, à travers ses membres, a de mandats éléctorales, et plus il est influent et donc disposé à gagner des éléctions à venir. Comment expliquez-vous alors l’alternance fréquente entre gauche et droite ?

      Et puis quand bien même cette affirmation serait plus ou moins vérifiée, qu’est-ce que cela change contrètement que l’ensemble des mandats détenus pas un parti le soit par X personnes ou Y personnes, Y étant inférieur à X ? Dans les 2 cas l’influence n’est-elle pas la même à l’échelle de la formation politique ?

      Si les choses vont mal et qu’une opposition dans son ensemble se montre agressive et pertinente (niveau local et autre) alors être au manettes conduit plutôt à ne pas être réélu, qu’on soit responsable ou pas de la situation d’ailleurs, et qu’on ai un ou plusieurs mandats...

      En fait il serait plus exact de dire que détenir un mandat lorsqu’on se présente à une élection à un échelon inférieur, est un atout. Si untel est ministre et se présente à une municipale, aux yeux des électeurs de la commune ce candidat est plus sexy. Ainsi je vois le cumul de mandats plutôt comme un effet que comme une cause (de vicoire).

      Finalement, les mêmes qui se plaignent quasi unanimement de cette pratique, c’est-à-dire les français, en sont les uniques responsables.

      On a les politiciens qu’on mérite.

      Vous n’avez pas tort pour le « débile ».


    • (---.---.106.109) 4 janvier 2008 13:26

      La problématique du cumul de mandat est assez évidente : on est d’autant plus investi dans la mission qu’un mandat nous attribue, qu’on exerce pas d’autres fonctions à côté.

      Contrairement à ce que vous avancez, je pense qu’un grand parti politique qui imposera à ses représentans de ne pas cumuler de mandats alors que les autres ne se gêneront pas, gagnera beaucoup en crédibilité. A condition de bien communiquer sur sa vertu démocratique.

      Dans un premier temps, cette contrainte fera perdre quelques élections : celles ou des candidats du camp adverse, déjà élus à un échelon supérieur, se présenteront. Mais à moyen terme cette stratégie s’avérera payante car les français sentent que leur démocratie est un peu malade.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 4 janvier 2008 15:50

      Le court terme détermine, en politique, d’une manière ambivalente le long terme ; être éliminé à court terme, c’est être mis en difficulté pour un combat à plus long terme, mais si celui qui a provisoirement gagné échoue d’une manière flagrante (et cela est décisif) dans la mise en œuvre de son programme (ex : la chômage ou le pouvoir d’achat), le bénéfice qu’il a obtenu à court terme se retourne alors contre lui à plus long terme et cela d’autant plus qu’il a plus de pouvoir ou qu’il en donne l’impression ; d’où l’alternance que génère la déception des électeurs ; celle-ci est d’autant plus grande qu’était grande le pouvoir apparent de celui qui les a déçu dans leurs attentes et qu’il a failli quant aux promesses qu’il leur avait faites. Cela va être la Pb de NS, n’en doutons pas.

      D’autre part, si tous les les députés dans leur ensemble ont ou mieux auraient intérêt à long terme à refuser le cumul des mandats pour assoir leur crédibilité « disons morale », cela ne vaut que si tous sont soumis à la règle du non-cumul, car un député pense d’abord à sa réélection immédiate, à accroître ses propres chances d’être élu à la prochaine élection et à son propre pouvoir (dont celui de son parti n’est qu’un moyen) et non aux chances à long terme de son parti qui pourrait exiger qu’il se sacrifie à court terme en sa faveur. En effet, contrairement à ce que vous dites, ce n’est pas l’argent ou le pouvoir d’achat qui motive l’homme politique, mais le pouvoir immédiat sur les autres comme marqueur narcissique objectif de sa supériorité. Ce pouvoir est une jouissance largement suffisante pour faire accepter le sacrifice de tout autre motivation et cette jouissance, parce que narcissique, exige d’être à court terme. De plus on fait plus d’argent en tant que décideur et/ou investisseur dans le privé avec moins de contraintes ou de risque (ex jetons de présence dans les CA, parachutes en or etc..) que dans la politique où on peut être mis hors jeu par les électeurs, voire pas son propre parti à la moindre « gaffe ».

      Donc le désir du pouvoir s’impose toujours comme tributaire d’une compétition à court terme qui interdit à chacun d’accepter de voir compromises ses chances de prendre, de conserver et d’accroître son pouvoir immédiat.

      Seule la loi peut réguler l’appétit du pouvoir. La morale sans la loi est quasi sans effet sur les motivations politiques et autres (économiques..).


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 4 janvier 2008 15:54

      Le pouvoir est le drogue sociale la plus dure qui soit !


    • Forest Ent Forest Ent 6 janvier 2008 01:55

      Tiens ! Il y a Calmos qui drague ! smiley

      On a les soutiens que l’on peut. Le chef est à l’image de la troupe. Je dois dire que jusque ici sur AV je n’ai pas croisé beaucoup de supporters de Pinocchio qui soient alphabètes. smiley

      (Je sais, c’est un peu injurieux, mais comme ils n’arriveront pas à le lire ... smiley )


  • samedi 3 janvier 2008 15:33

    Dès qu’il s’agit de dégueuler sur le PS, on peut être assurés que Yahoo Actualités reprendra l’article. Bien joué Yahoo dont on connait l’impartialité, encore une fois.


  • jeanclaude (---.---.232.72) 3 janvier 2008 16:43

    Le volte-face avant le referendum sur le traité européen en 2005, sous le « complotage » de Fabius a été pour moi une date de rupture vis à vis de ce parti. Non pas que je votais systématiquement à gauche, mais cela arriva.

    Les remous de la campagne présidentielle - à côté, ailleurs ou contre SR - a été un second acte (incroyable mais vrai), confirmant ma perte de confiance. Quel comportement donnerait aujourd’hui le PS s’il était au pouvoir ?

    Votre article a le mérite de faire - après d’autress - le point sur un géant en voie de décomposition. Je conçois que c’est douloureux pour les militants authentiques et une partie de ses cadres (je pense à Martine Aubry, tellement discrète).

    Il manque effectivement un leader. La question de fond reste ouverte : un leader condition nécessaire, mais suffisante ? C’est la doctrine qui est essouflée, et qui aurait besoin de plus que d’un lifting. Comme vous le suggérez en voyant la trajectoire de nos voisins socialistes européens.

    Une hypothèse : c’est un cycle long qui s’achève - celui de la pensée socialiste du premier âge, dont l’éphémère concrétisation a brillé dans les nationalisations de 1981. Et le reflux a commencé dès 1983. Les 35 heures furent une lame de fond tardive, en train de s’épuiser sur la grève de la réalité.

    Par ailleurs le lien absolu du socialisme avec les luttes pour l’émancipation de la république vis à vis du catholicisme et de son monopole sur la société sous l’ancien régime est aujourd’hui un facteur d’immobilisme doctrinal. Comme l’importance doctrinale excessive du rôle de l’état dans la nation.

    Bref un leader pourquoi pas ? Un renouveau des idées, de la hiérarchisation des fondamentaux, certainement. Voilà qui ne préocupe pas beaucoup nos maires et conseillers en passe de renouvellement de mandat. Donc grand pessimisme. Notre système politique national est tel qu’un leader ne peut surgir rapidement - disons à quarante ans au plus tard. Il faut partir de tellement loin et pendant tellement longtemps, que les intuitions de jeunesse sont émoussées quand arrive la consécration au sommet du parti.

    (Montebourg n’a pas la puissance de synthèse doctrinale suffisante, il aime trop les paillettes oratoires tactiques. Delanoë ? Je ne connais pas assez.)

    Donc l’opposition peut dormir tranquille.


  • moebius 3 janvier 2008 16:54

    une question qui me semble cruciale dans « ce suicide » du PS et le suicide toujours entre guillemet du PC. Si le PS s’est construit à gauche sur le refus de la radicalité communiste. La perte de ce voisin semble maintenant cruellement lui manquer au point de priver la gauche de sens et ce qui se passe a l’intérieur et les conflits non résolue du PS sont le symptome de la perte irrémédiable de la transcendance du projet en meme temps que de la perte de socialité que ce projet induisait. Le PS est a la recherche de cette socialité qui n’a jamais était réellement de son fait mais était là disponible mais comme en négatif et n’est plus là. C’est dans ce sens que l’on peut comprendre le « retours aux valeurs » ou le « retours aux fondamentaux ». retour qui n’a jamais lieu et qui ne peut avoir lieu puisque ces fondamentaux dans ce jeux sont toujours ceux des autres mais que l’on veut exclure pourtant dans un meme mouvement. Ces retours servent au fond a gerer les conflits de pouvoir internes au parti, c’est ce qu’un Homme comme Fabius nous a appris, et ont le remerciera jamais assez pour cela. Et c’est sans plus et cela nous laisse pantois tant ce type de gestion de la violence interne dans la lutte pour la répartition des mandats semble maintenant épuisée ,inefficace a construire un projet qui puisse se comparer au projet defunt d’une société communiste. Le PS ne se suicide pas, mais nous nous voulons continuer a vivre avec nos illusions communautaires


  • Internaute (---.---.3.24) 3 janvier 2008 16:55

    Le PS est mort, c’est bien naturel et il n’y a pas lieu d’en faire un article.

    L’article auait pu être fait sur la nébuleuse caméléonesque MRP-UNR-RPR-UMP qui au fil du temps s’est transformée en un trou noir gigantesque qui aspire tous ceux qui s’en approchent.

    L’UDF et le PS ont disparu parceque Chirac les a vidé de leur programme en le faisant sien. Les écolos ont disparu parceque Sarkozy les a vidé de leur programme. Le FN a disparu pour les mêmes raisons.

    Avec le moratoire sur les OGM c’est maintenant Bové qui se fait aspirer. Les beurs sont à l’Elysée, les patrons aussi, les fachos aussi, les pro-sémites les sionistes les évangélistes et les syndicalistes. C’est le mât de cocagne politique. Tout le monde y trouve de quoi se satisfaire.


  • Le péripate Le péripate 3 janvier 2008 17:02

    Il n’y a pas besoin de plusieurs partis pour remettre les clés du pouvoir aux ploutocrates.


  • (---.---.167.28) 3 janvier 2008 17:04

    Vision extérieure : Je ne suis pas socialiste, et donc forcément disqualifié pour critiquer.

    Je regrette néanmoins qu’il n’existe plus aucune réelle opposition de gouvernement face à la majorité en place. Il serait pourtant nécessaire qu’une équipe alternative puisse prétendre saisir les manettes le moment venu sans entraîner pour autant le pays dans une aventure improbable.

    Tant que le PS ne se sera pas scindé officiellement et définitivement je ne lui vois aucun avenir. Ce grand écart permanent et ridicule du PS décourage tous les électeurs du centre dont je suis, qui seuls pourtant pourraient faire basculer l’équilibre dans l’autre sens en jouant l’alternance, pour peu qu’on leur présente enfin une option claire et pragmatique.

    Malheureusement en France les hommes politiques de gauche, les intellectuels, les syndicalistes ont majoritairement toujours préfèré le combat des idées, fussent-elles dogmatiques, dépassées ou irréalistes, à la compromission (à leurs yeux) d’une politique plus réaliste faite d’inflexions, de petits pas et de résultats. Mais qu’ils ne s’étonnent pas de ne pas rencontrer une majorité d’électeurs pour les suivre dans leurs élucubrations.

    Et tous ceux qui souhaiteraient avoir un vrai choix au moment du vote, peuvent toujours aller se faire voir. Leurs voix ne sont ni assez de droite ni suffisament à gauche.

    Il manque vraiment un pilote dans l’avion du PS ! Ou plutôt un commandant de bord car il y a plétore d’aspirants pilotes qui veulent tous aller dans une direction différente. Ce n’est sans doute pas aux passagers (électeurs) de choisir leur destination : Montez dans l’avion et vous verrez bien où vous atterrirez.. Si nous arrivons à décoler !


  • HIHIHIHIHI (---.---.148.65) 3 janvier 2008 17:23

    Le ps est inaudible ? pourtant ils sortent tous des livres pour se critiquer les uns les autres la seule chose ou ils sont en phase c est pour dire du mal de nicolas sarkozy Phillipe le bel disait : le peuple jamais unanime sauf dans l in gratitude je dis heu le ps jamais unanime sauf dans la deblateration sur sarkozy hahaha c est fou ce qu ils sont amusants nos socialistes gardons les d ailleurs je vais ecrire un livre les elucubrations du ps ca va faire un tabac au moins 53 pourcents de clients potentiels un peu comme moore sur bush bref j espere etre recu a l academie francaise puisque j aurrai ecrit des propos socialistes hohoho c est dur je me retiens pffff aie aie je fais dans ma culotte a plus tard


  • Bidibule11 (---.---.205.123) 3 janvier 2008 17:24

    Très bon article en lui-même, mais qui n’apporte cependant rien de nouveau. La chose est entendu que le PS est aux abois de son double orphelinat : pas de chef désigné et/ou respecté, et plus d’idées novatrices qui pourraient contribuer à faire progresser notre société.

    L’élément significatif est apparu lors de la pseudo campagne présidentielle, où, doublé dès la première ligne droite par l’UMP, le PS a décidé de se la jouer démocratique et de préparer un programme électoral concerté. Comme personne n’était d’accord sur rien, ils n’ont eu d’autre choix que de préparer un texte consensus, démagogique, et qui, finalement, n’a plus à personne, et surtout pas aux électeurs sympatisants, qui n’y ont rien trouvé d’une vraie vision pour la France. Une fois ce programme anarchique et imbuvable établi, ils se sont attablés à trouver un candidat qui pourrait l’emporter face à Sarkosy tout en défendant ce programme !... Autrement dit, c’était plutôt Jim Phelps qu’il fallait appeler pour cette mission impossible ! smiley

    Concrètement, ils ont fait les choses à l’envers :au lieu de se trouver un chef qui apporterait des idées neuves et rassemblantes, ils ont compilées toutes leurs idées en stock et ont demandé à quelqu’un de les supporter ! Comment voulez-vous après faire encore confiance à de gens qui ont ce niveau de lucidité !

    Et un deuxième point qui rend le combat du PS très difficile pour sa rénovation : Quand on y regarde de plus près, touts les grandes idées de la gauche, les congés payés, le vote des femmes, le contrôle des naissances par les femmes, les libertés individuelles et collectives, ... Toutes ces choses qui soulevaient les masses laborieuses au début du 20ème siècle ont peu ou prou été gagnées et ne sont même plus remises en cause par les partis de droite « conservateurs ». Ce qui ne laisse plus beaucoup de marge de manoeuvre pour la gauche socialiste. Sauf à s’enfonser dans la radicalité comme le font les mouvements trotskiste...


    • Internaute (---.---.139.86) 4 janvier 2008 08:56

      Ne mettez pas à gauche ce qui est à droite.

      Pour mémoire, le vote des femmes a été donné par le Général de Gaulle, les lois sur le contrôle des naissances sous le gouvernement Giscard.

      Par contre, les socialistes sont l’auteur de nombreuses lois pour restreindre les libertés individuelles comme par exemple la loi sur les délits d’opinion (loi Gayssot) ou encore les lois sur la délation (obligation aux sociétés de rendre publics les 10 plus hauts salaires) ou encore les lois sur la liberté syndicale (interdiction de créer de nouveaux syndicats). Presque toutes les entraves à la liverté individuelle et à la vie privée sont d’origine socialiste. Il faudrait arrêtrer de dire n’importe quoi.


    • bidibule11 (---.---.205.123) 4 janvier 2008 11:56

      En fait vous donnez de l’eau à mon moulin.

      quand je parle des grands combats de la gauche, je ne dit pas que se sont les gouvernements « de gauche » qui les ont appliqués : je dit au contraire que ces grandes idées « progressistes » sont passées dans les moeurs et ont été appliquées par des gouvernements qui, tout en étant de droite ( bien que cela ne veuille pas forcément dire grand chose...) avaient une sensibilité « de gauche ». Le mouvement d’idées de De Gaulle était le gaullisme social, et VGE était teinté de populisme. D’ailleurs, quand la loi Veil est passée, ce sont les députés de droite concervateurs qui l’ont vouée au Gémonies. Le vote des femmes et le contrôle des naissances sont bel et bien des lois « de gauche » qui ont pourtant été appliquées par la volonté de gouvernement « de droite ». Vous concluez donc bien ce que je dis, à savoir que les grandes idées de gauches sont devenues comme « normal » et ne sont plus sujettes à « combat » entre conservateurs et progressistes.


  • Bob (---.---.57.19) 3 janvier 2008 17:26

    A propos de L. Fabius pas d’accord ! Indépendamment de ses objectifs ou de ses intentions, on est « pour » ou « contre » le traité, il était contre « moi aussi » un point c’est tout ! tout le reste est de la politique politicienne. Mais ce qui me déprime le plus c’est que maintenant le PS est pour le traité et qu’ils ne demandent même plus un référendum.


  • eric 3 janvier 2008 17:29

    Le PS est moribond et ses élites médiocres parce que la gauche croyait ne plus avoir besoin d’un parti pour dominer et exploiter notre société. D’ailleurs, comme le remarquait Plenel, les meilleurs d’entre elle évitaient ce métier qui rapporte peu et qui est difficile (par exemple il faut serrer les mains des électeurs et les écouter comme un vulgaire sarkozy....)

    Dés qu’elle se rendra compte que la droite à rééllement l’intention de procéder à une rupture et que à droite, les mots ont un sens et ne sont pas uniquement le produit d’un marketing politique visant à calmer les électeurs sans leur demander leur avis, il n’y a pas de doute qu’elle saura produire un nouveau parti dynamique et efficace.

    Pour le moment, la gauche « arrivée » PS vit dans l’illusion qu’elle échapperra au sort de « l’arrière garde du prolétaria » avec laquelle elle a, mal, partagée les dépouilles des fonds publics ’intermittents du spectacle, animateurs socio cul, journalistes de province RMIstes professionnels, Cols bleus CGTIstes de l’EDF etc...) Mais quand on va demander aussi aux directeurs de DRAC, aux responsables d’IUFM, aux chercheurs du CNRS etc... ce qu’il font avec notre argent, la gauche retrouvera son unité profonde qui réside dans la défense d’un niveau de prélèvement obligatoire suffisant pour la nourir.

    Peu importe alors comment se nommera le parti et ce qu’il dira, en prêtant l’oreille aux mécontents de toute politique, et compte tenu qu’il faut bien de l’alternance pour éviter l’usure du pouvoir il aura de bonne chance de gagner des élections

    Donc, ne changez rien, soyez patient et laisser nous faire ce qu’il faut pour essayer de limiter, un peu, les dégats sociaux que vos politiques ont provoqué.

    Continuez gentiment à montrer du doigt un Lagardère et deu x Bouyges pour qu’on ne remarque pas que la carte scolaire a exclu les enfants du peuple et les 35 h leurs parents au bénéfice de vos postes et de vos loisirs

    Soyez patients ....


    • eric 3 janvier 2008 18:08

      erratum La patience ne suffira peut être pas !

      Je découvre à l’instant sur le nouvel obs que le gouvernement se décide enfin à faire appel à des professionnels indépendants pour évaluer les politiques publiques. Certes il ne s’agit encore que des ministre, mais si le plis est prit

      On risque de poursuivre. De découvrir, que les retraites des fonctionnaires français coutent trois fois plus de points de PIB que le moyenne des pays scandinaves (pourtant pas des jungles sociales) que les salaires du public sont à travail égal toujours supèrieur de 20 % à ceux du privé là ou cela est mesurable, que nous cumulons les caractèristiques d’être le pays ou il y a le plus d’aides à la création et le moins de création, parmis les plus forts prélèvments et les plus faibles contrôle démocratique de leur utilisation, que le déficit du régime des intermittents du spectacle est deux fois supèrieur aux crédits dela politique de la ville etc...

      La patiente ne suffira peut être pas, il va falloir changer voir partager.....


    • De Mésy 3 janvier 2008 19:58

      Il est certain que l’augmentation pharamineuse du salaire de Nicolas S. et l’occupation à bas prix d’un appartement somptueux par un zélote du pouvoir ne font pas partie de l’exploitation de notre société. Retire tes oeillères, tu penseras mieux....


    • eric 3 janvier 2008 20:28

      De mézy Vous parlez de quoi là ?

      Sarko à officialisé l’ensemble des éléments occultes de la rémunération des président conformément au rapport d’une commission parlementaire dirigée par un socialiste. En affirmant le contraire vous faites son jeu car c’est aisément vérifiable et crier au loup quand il n’y en a pas fait que l’appel est inneficace quand il se présente. C’est votre affairre si vous voulez aider Sarko.

      Une grande partie de nos responsables publics ont des comportements dignes de républiques bananières. Par exemple, l’intègre Chevènement a deux HLM à Belfort, un grand appart de fonction à bas prix à polytechnique refait à grand frais quand il était à la Défense et paye l’ISF.

      Notre Etat trop lourd induit en tentation sans tenir compte des couleurs politiques. D’aprés les études internes du ministère, il y aurait deux millions de logés « politiques » en HLM Mais comme il y a à gauche plus de fontionnaires, plus de régie municipale HLM etc.. elle est plus souvent frappée. Essayez d’avoir une place en mairie communiste sans la carte.

      A Paris, Chirac, maire, avec beaucoup de malice à offert des appartement ville de Paris à la plus part des grandes consciences de gauche et notamment ses journalistes. Delanoe dit avoir pris le contrôle des entrant, mais il se garde bien de touhcer aux stocks. A Clichy, quand j’ai participé à un audit de l’office, le Maire,socialiste de l’époque, mois subtil s’était réservé le meilleur immeuble pour lui et ses amis.

      Vous en restez au degré zero, les méchants de droite, la ou il faudrait avoir une pensée politique, faut il ou non mieux controler les attributions de logements aidé pour tous et partout ?


  • (---.---.111.81) 3 janvier 2008 18:03

    Ça va mal au PS, et ça va pas mieux au gouvernement... lex derniers ralliés passent leur temps à ne pas trouver leurs marques, et quitteront le radeau dès le mois de mars. C’est « Sarkozy après moi le déluge » : qui va s’engager pour se voir obtenir le rôle de carpettes pour s’essuyer les pieds ? Ceux que ne tentent que le maroquin, et non la fonction. Ceux de gauche comme Kouchner ou Besson n’ont déjà plus AUCUN avenir : pour Kouchner, c’est sa retraite assurée, pour Besson il est lort politquement, Bockel pareil. Morin lui c’est autre chose : à vendre des canassons à des émirs, en pleine crise moyen-orientale, il fait comme son idôle, il rabaisse sa fonction.

    On a un président qui vide de sens la fonction présidentielle, à mettre la main au derrière de sa belle devant les journalistes (source : le Canard d’hier), et des ministres tranqslucides ou diaphanes. Le gars aura fait un mal fou à la république en général, en se comportant pire que le Pen au pouvoir. Et on a encore rien vu à mon avis, car les bourdes de politique extérieure vont commencer à fair mal... très mal. De Sarkozy, on mettra 10 ans à se relever, de doite comme de gauche. Il a fait perdre à la présidence sa crédibilité, c’est tout. A partir de là, doite comme gauche faudra remonter la pente, et refaire de sa fonction ce qu’elle était avant. A savoir un poste respecté, pas un poste moqué.


  • adeline 3 janvier 2008 19:21

    Excuses à l’auteur (merci pour votre article) A L’équipe AgoraVox (bonne année)il y a un gros problème sur le vote des articles j’ai partout la réponse « vous avez déja voté » et vu le nombre de votes sur les articles il y a surement un petit soucis, merci à vous.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 3 janvier 2008 22:51

      Il n’y a pas de retournement de veste dans la position de A. Montebourg ; il y a le simple fait que l’on ne peut changer les règles du jeu en cour de partie (lire mes interventions précédentes) ; une règle du jeu politique n’est pas une règle inconditionnelle ; elle vaut en droit pour tous ou pour personne, elle n’est pas et ne peut être personnelle, pas plus que les règles du jeu de la belote par exemple. Il faut changer la règle avant la partie pour jouer un nouveau jeu qui en tienne compte. Or la règle du non-cumul des mandats n’a pas été validée, en particulier par les adversaires de jeu de A. Montebourg ; il serait donc absurde qu’il se l’applique à lui-même de telle sorte qu’il se mette délibérément en position de faiblesse.

      Toute autre position est morale et religieuse en cela qu’elle fait d’une règle un impératif absolu valant non seulement pour tous, mais d’abord pour chacun en particulier. Il est heureux que la politique ne soit pas la religion ; on sait ce que cela donne quand elle prétend l’être. Il n’y a pas pire terrorisme qu’une politique élevée en absolu.


    • Jocrisse Jacques 4 janvier 2008 11:07

      Monsieur Reboul,

      Le comportement de Montebourg est simple et pragmatique :

      - sa réélection à la députation a été obtenue extrêmement difficilement (une petite centaine de voix) face à un inconnu Arnaud Danjean contre lequel il a appliqué sa technique habituelle d’insinuations à la limite de la diffamation comme il l’avait pratiqué pour battre son prédécesseur René Beaumont .Malgré cela, le boulet lui ayant frôlé les oreilles, il doit certainement conclure que la prochaine échéance n’est pas gagnée et qu’il lui faut un mandat de « repli ».

      - Le jeune président du conseil général de Saône et Loire Christophe Sirugue vient d’être élu député et comme il brigue la mairie de Chalon s/S, il abandonnera opportunément son mandat de conseiller général.

      Quelle aubaine !!

      Par conséquent, Montebourg envisage :

      1-de prendre la tête du conseil général (il devient notable local)

      2-de se faire élire sénateur s’il perd son poste de député.

      Mais le scénario sera-t-il celui-ci ? Pas sûr, il y a quand même des électeurs qui commencent à mieux percevoir le comportement du personnage.


  • De Mésy 3 janvier 2008 19:37

    Il semble me souvenir que Montesquieu écrivait : « Comment peut-on être Persan ? » J’ai envie de dire : « Comment peut-on être socialiste ? » Ce grand écart constant que représente la politique choisie par le PS produira inéluctablement une déchirure profonde, durable que personnellement, je souhaite de tout mon coeur....


  • adeline 3 janvier 2008 20:18

    Excuses à l’auteur (merci pour votre article) A L’équipe AgoraVox (bonne année)il y a un gros problème sur le vote des articles j’ai partout la réponse « vous avez déja voté » et vu le nombre de votes sur les articles il y a surement un petit soucis, merci à vous.


  • Bébert (---.---.101.171) 3 janvier 2008 20:29

    punaise, on s’emmerde pas au ps :

    http://www.youtube.com/watch?v=HQK811UUxMA


  • Laurence Bonzani, Serge Guérin, Safia Lebdi et Jean-Marc Pasquet Jean-marc PASQUET 3 janvier 2008 21:52

    Aprés la défaite « historique » des législatives 1993, il y avait une fenêtre de tir pour les socialistes français pour se remettre à produire de l’idéologie, des idées. Que de temps perdu et combien il en faudra encore pour que le parti progressiste devienne celui de la classe moyenne, sa famille naturelle, celle qu’il n’a finalement jamais épousé.http://agoravox.fr/smileys/triste.png


  • (---.---.40.102) 3 janvier 2008 22:01

    cela a déjà été relevé plus haut dans un commentaire. Je me permet de le développer un peu.

    Le PS n’est pas moribond depuis 1997 ou 2002.

    Il a tout simplement cessé d’exister en 1983 en tant que force de gauche à part entière.

    Et c’est cela qui le mine et le ronge depuis cette date.

    Le PS actuellement ne PEUT rien dire, et ne peut réellement s’opposer (son rôle normal) au sarkozysme. Tout simplement parce que s’il était poussé dans ses retranchements, en allant au fond des choses, il n’a RIEN de réellement concret à proposer en tant que VRAI programme de gauche.

    Parce qu’en 1983, la gauche au pouvoir a fait l’apprentissage de la punition, et que celui-ci l’a marqué de manière indélébile.

    En dehors du Mitterandisme, souvenons-nous quand même de Jospin déclarant, en parlant de son programme présidentiel : « celui-ci ne sera pas socialiste » !

    Dans les faits et en pratique, une très grande majorité du PS ne remet pas en cause la doctrine libérale, celle que sarkozy est en train de mettre en oeuvre à un point encore jamais atteint.

    Ils ne peuvent que contester des points de détail, ou critiquer telle ou telle attitude. Mais de remise en question fondamentale il n’y aura pas.

    Aussi est-ce pour cela qu’on les entend si peu.

    Les alternances politiques de ces dernières décennies n’ont été en fait que des ravalements de façade sans changements profonds dans les fondations. C’était le même chien avec un autre collier.

    Comment d’ailleurs s’en étonner, quand on sait que les élites dominantes, loin d’être les adversaires que l’on peut imaginer, ont des contacts très fréquents (qui se ressemble s’assemble) et des positions sur le fond qui doivent beaucoup se rapprocher.

    Pour s’en convaincre, il suffit de lire l’article de Wikipédia sur le club « Le Siècle »,

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle

    La liste de ses membres, allant de Fabius ou Joffrin à R. Dati ou... Sarkozy permet de comprendre pas mal de choses...


    • spartacus (---.---.40.102) 3 janvier 2008 22:29

      sarkozy a dit qu’il fallait travailler plus pour gagner plus.

      Seulement il n’a pas précisé qui ALLAIT GAGNER PLUS !

      alors juste un passage du livre d’un socialiste qui n’a pas vraiment envie de se suicider, Pierre Larrouturou (source : journal "Ouest-France de ce jour) :

      "Si le pouvoir d’achat baisse, ce n’est pas à cause des 35 heures, ni de la mondialisation qui rapporte plus qu’elle ne coûte.

      Le phénomène est antérieur et observable dans tous le pays. La part de la rémunération dans la richesse produite baisse partout, beaucoup et depuis longtemps, au profit des dividendes distribuées aux actionnaires.

      On assiste donc à un enrichissement d’une infime minorité et à une paupérisation générale des salariés, des précaires et des chômeurs..."


  • Bof 3 janvier 2008 22:12

    Je ne peux continuer cette lecture car le Parti s’est Suicidé soit PS , Parti Suicidé par ses propres membres . Les nationalisations qui devaient nous faire enfin profiter de notre travail et de celui de nos parents nous ont ruinés. Nous avons perdu , égarés toutes les entreprises qui faisaient la fortune de la France.De ELF, à Sanofi premier laboratoire pharmaceutique du monde en 1980 en invention et en fabrication, la première banque européenne le Crédit Lyonnais nous disait-on à l’époque , et « mon » usinor qui est parti en Inde , je ne peux même plus avoir une tôle en zinc pour ma couverture en 2007 !Monsieur Jospin n’a fait que prendre acte de son incompétence, incompétence certainement pas personnelle mais incompétence, un point c’est tout . Ensuite, les défaites pour l’Europe sont dues à Monsieur D’Estain qui a commencé avec les dettes et ses résultats ont entrainés un vote d’espoir ! Mais les dettes ont explosées avec Monsieur Mittérand , ce qui n’allait pas dans le sens promis de nous faire profiter des revenus de la France promis. Nous avons perdu, égaré à dit un tribunal, nos industries . Pour le reste, il s’agit d’une « cuisine » interne car les bons et vrais socialistes sont très malheureux et souffrent en silence de ce qui s’est passé pendant la gouvernance de ses propres chefs. Ils n’oublient pas eux les vingt à vingt cinq pour cent de Français « enfermés » dans les zup,illétrés selon le résultat de l’Education Nationale, plus ou moins bien logés et nourris et leur sort a honteusement empiré d’année en année et cela a commencé sous le régime du PS . C’est pour cela que c’est un parti suicidé. La seule solution est de tous se remettre au travail pour essayer de reconstruire un pays digne pour nos petits enfants . C’est pour nous un ultime espoir . Nous avons chassé nos riches avec ces conneries de taxes et d’impôts , ils forment de véritables rues en Belgique à « SDF » , Sans Difficultés Financières . Les faits sont les faits, nous devons nous reprendre.


  • Chem ASSAYAG Chem ASSAYAG 3 janvier 2008 22:23

    Quelques remarques :
    - sur l’impossibilité pour le PS de s’opposer car il serait devenu un parti de gouvernement trop proche de la droite : on peut en effet considérer que le PS ou la droite c’est pareil (discours classique à l’extrême gauche). Non seulement je pense que c’est faux mais en plus avec ce type de discours c’est la droite qui a le plus de chances d’arriver au pouvoir,
    - comme je l’indique les sujets phares de ce début de siècle sont typiquement des thèmes de gauche. C’est le silence du PS qui en est d’autant plus assourdissant,
    - les classes moyennes telles qu’elles étaient structurées ont disparu, la difficulté est bien de pouvoir agréger des électorats de plus en disparates. Les discours monolithiques ne marcheront plus, il faut donc imaginer des politiques combinant liberté ET solidarité, individualisme ET responsabilité, pragmatisme ET vision,
    - sur Arnaud Montebourg : il y’a une valeur d’exemplarité à faire ce qu’on préconise. On ne peut simplement se réfugier derrière l’argument « personne ne le fait donc je ne le fais pas »,

    Cordialement,


    • spartacus (---.---.40.102) 3 janvier 2008 22:41

      @ l’auteur :

      << Non seulement je pense que c’est faux mais en plus avec ce type de discours c’est la droite qui a le plus de chances d’arriver au pouvoir >>

      pourquoi pensez-vous que ce constat soit faux d’une part, et qu’il s’agit spécialement d’un discours d’extrème-gauche de l’autre ?

      Ce n’est quand même pas bien sorcier de s’apercevoir que ces dernières années, mais bien évidemment spécialement depuis l’an dernier, tout l’échiquier politique a donné de la bande vers la droite.

      Ainsi donc la droite « classique » tend avec sarkozy vers la droite extrème, la gauche « classique » part vers le centre (droit, gauche... bref, mou), l’extrème-gauche quittant de plus en plus son extrèmisme pour devenir la gauche « normale ».


    • spartacus (---.---.40.102) 3 janvier 2008 22:46

      @ l’auteur, encore...

      les phrases que je cite dans mon post plus haut auraient pû être prononçées par O. Besançenot.

      Jusqu’à preuve du contraire, P. Larrouturou n’est pas d’extrème-gauche.

      Faut-il donc être de suite catalogué ainsi quand on énonce des évidences qui dérangent certains ?

      étrange pays, où un bon socialiste devrait être un socialiste...DE DROITE !


  • frabri (---.---.200.27) 3 janvier 2008 23:30

    Le PS a été créé pour résoudre la question sociale au siécle dernier qui était lié a la condition ouvrière. Il s’appelait Section Française de l’Internationale Ouvrière. SFIO S’il reste des ouvriers au PS il ne doit pas y en rester beaucoup.

    La question sociale n’est plus liée a la condition ouvrière, mais a la condition précaire, a la condition chomeuse. Comme il n’a pas de solution pour résoudre ces questions sociales il y a de fortes chances pour qu’aprés le déclin de PC, il y ait le déclin du PS.


    • Chem ASSAYAG Chem ASSAYAG 3 janvier 2008 23:45

      Pour une partie de l’extrême gauche « gouverner c’est mal » et de toutes façons ce n’est pas l’objectif ; un parti comme le PS, qui a vocation à gouverner, est donc définitivement compromis. Par ailleurs où ai-je dit que Pierre Larrouturou était d’extrême gauche ?

      Globalement la société française s’est droitisée car elle a peur (pour de bonnes et de mauvaises raisons) ; tous les discours politiques actuels sont anxiogènes et aucun ne porte une vision. Dès lors les thèmes de l’ordre, de la sécurité, de la soumission dominent. Nicolas Sarkozy les as très bien exploités.

      Cordialement,


    • spartacus (---.---.40.102) 4 janvier 2008 00:27

      magistrale démonstration !

      << La question sociale n’est plus liée a la condition ouvrière >>

      il n’y a plus d’ouvriers en France, c’est bien connu, donc plus de question sociale.

      il n’y a plus que de gentils patrons, de braves actionnaires, et des consommateurs. Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

      d’où disparition du PC, puis du PS... Ben voyons !


  • maxim maxim 3 janvier 2008 23:54

    le déclin du PS ,est aussi dû en partie à ce que certains de ses membres n’ont toujours pas assimilé que le mur était tombé ,que les esprits avaient évolués vers la sociale démocratie qui incluait l’économie de marché ,la concurrence,et que beaucoup de ses membres même les plus influents ne voyaient encore que le côté idéaliste ,qui rejettait tout ce qui pouvait être matériel ,bref,ils en étaient restés au socialisme de papa ,refusant tout dialogue ,toute critique ,s’enfermant dans le dogmatisme ,bref,il ne pouvait pas y avoir d’autres formes de société que le socialisme ......

    un Blair ,un Zappatero ,ont sut adapter le socialisme aux exigences modernes ,chez nous non !

    il y a eu aussi ce dédain des classes populaires mises au rebut parce que pas assez intellectuelle ,ce parti s’est voulu élitiste ....

    les communistes étant moribons depuis longtemps ,ces classes populaires ont préféré se tourner vers la droite républicaine ,comme certains socialistes qui ne reconnaissaient plus leur parti ....

    certains sont même allés plus loin ....

    les déchirements internes suite aux élections pour la constitution Européenne ont accentués la déchirure ,et le coup final a été la candidature de S.Royal ,l’incompétence et le manque d’autorité de Hollande ,le silence et la fuite des « éléphants » .....

    pour que ce parti retrouve sa place dans l’opposition ,il lui faudra se débarrasser des Fabius,Mélanchon ,Emmanuelli ,Guigou et consorts ,ne pas être tenté d’alliance avec Besancenot .

    je pense que des gens comme Manuel Vals sont plus à mème de réformer le PS ,et de lui faire prendre le chemin d’une vraie sociale démocratie .....


    • spartacus (---.---.40.102) 4 janvier 2008 00:10

      votre commentaire est l’exemple-type de la phrase que je citais plus haut dans mon post, et très représentatif du mode de « pensée unique » actuelle, celle de la droite « décomplexée » :

      le socialisme de gauche, c’est totalement ringard, archaïque et dépassé.

      le « bon » socialiste ne peut évidemment être... QUE DE DROITE !

      D’ailleurs, finalement, le socialisme, pour quoi faire ??


  • vinvin 4 janvier 2008 00:16

    Bonjour .

    Le PS suicidaire ? ......

    Je ne pense pas qu’ ils nous feront le plaisir de se suicidés ! ......

    De toutes façons, et je ne parle pas uniquement du PS, mais de TOUS les partis politiques en général, Ils ne sont pas suicidaires, mais HOMICIDAIRE, car ils tuent le peuple peu a peu.

    Tous les hommes politiques du monde sont des HOMICIDAIRES de leurs peuples.

    J’ ACCUSE tous les hommes politiques de la planètes quels qu’ ils soient, ( droite, gauche, extreme droite ou extreme gauche, du centre, cons-ervateurs etc,....) d’ HOMICIDE VOLONTAIRE AVEC PREMEDITATION envers les citoyens.

    Je les ACCUSENT également de financer des GUERRES et GENOCIDES contre certains peuples.

    Tous ses politiques qui s’ auto critiquent ne valent pas plus les uns que les autres.

    J’ ai pris la décision en 2007 de ne jamais plus aller voter, car pour qui que je puisse voter, a doite ou a gauche c’ est pareil.

    (Les politiques ne devraient pas critiquer NERON ou CALIGULA lorsqu’ ils font pire).

    Je souhaite de tous coeur, ( et je pense que cela se produira plus vite que ce que pense les gens,) qu’ une guerre civile inter-hetnique se produise en France et en Europe, ( comme il c’ est passé au KOSOVO,) qu’ il y est un renversement du gouvernement, et que ce soit la fin de la cinquième république.

    Je souhaite de tout mon coeur assister a la mort de la république française ;...... (Cette s*lope !).

    Moi-meme en tant que français « de souche » il y a présentement tellement de lois a la con dictaturiale en france, que je fini par détester mon pays, la répubique, et la (soit-disant,) démocratie.

    Cordialement.

    VINVIN.


    • Philippe_D (---.---.167.28) 4 janvier 2008 10:10

      « Je souhaite de tous coeur, ( et je pense que cela se produira plus vite que ce que pense les gens,) qu’ une guerre civile inter-hetnique se produise en France et en Europe, ( comme il c’ est passé au KOSOVO,) qu’ il y est un renversement du gouvernement, et que ce soit la fin de la cinquième république. »

      Vinvin, Sombre crétin !


    • haddock (---.---.105.19) 4 janvier 2008 10:17

      vinvin , tu devrais boire du lolo


  • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2008 02:15

    J’ai de plus en plus de doute sur l’attitude de Bayrou et de Mme ROYAL, présidente de région quand mème, elle n’affiche pas son salaire et ses augmentations avec les nouvelles lois de finance sur les budgets des régions !!

    Mais franchement avez vous vu depuis longtemps des opposants aussi mauvais et aussi légerss à la fin dans les débats approchant l’election... des gens de la meme génération !! j’avais déja des doutes mais la, ils le font exprès !! sinon c’est encore plus grave !! il y a plein de petits hystèriques qui critiquent betement Sarkozy ici mais quand on entend Mr Hollande parler meme Le Pen passerait pour un intellectuel...

    Pourquoi cet écrasement de l’opposition inerte, du PC moribond, le front national muet, Besancenot aux abonnés absents, Bové obligé de faire une grève de la faim pour qu’on parle de lui et les syndicats plutot palots et inexistants !! ne parlons pas de l’info qui ressemble à un ramassis de faits divers et ou les Ruquier, Drucker et cie, ont tous tourné leur vestes pour garder leur place...

    Au lieu de parler de censure et d’une presse orientée, alors que la plupart des journalistes sont de gauche... je me demanderais plutot par quel chantage SARKOZY tient tous le monde, et pourquoi de nombreux ex PS viennet lui cirrer les pompes !! a t il récupéré les carnets noirs de Pasqua, lui meme jamais inquiété depuis plus de soixante dix ans et mis en examen alors que son fils est condamné... le fils Mitterrand condamné, Villepin et Chirac en examen, des juges mutés, Van Ruymbeck neutralisé comme Halphen à une certaine période Schuller...

    A c’est fort, c’est tres fort, silence du PS... alors carnets volés à Pasqua, ou tout simplement vu le nombre d’avocats d’affaires déguisés dans ce gouvernement est ce qu’ils tiennent leurs adversaires et les syndicats par le fisc ou par les ouilles... d’ou ce silence suspect, cette politesse feinte dans les débats, et cette collaboration tacite au sujet de l’Europe par exemple ou seul Fabius s’est manifesté en tant qu’opposant... alors que Hollande et Royal en bon enarques sont d’accord...


  • saint_sebastien saint_sebastien 4 janvier 2008 09:23

    la droite tiendrait elle le ps par les couilles ? bonne problématique à creuser.

    Je pense surtout que les cadres de ses 2 partis s’entendent comme cul et chemise une fois les caméras coupées (ils sont membres des mêmes organisations + ou - obscures...)

    C’est d’ailleurs des médias de droite qui ont insufflés la vie à la candidate Royal.

    Qui avait entendu parlé d’elle il y a 3/4 ans ?


  • Philippe_D (---.---.167.28) 4 janvier 2008 09:32

    Forest Ent a écrit :

    « Le principal problème du PS est idéologique. Ses cadres sont à droite et son électorat à gauche. Plus précidément, en acceptant enfin l’économie de marché, le PS, sous la douce influence de quelques personnes intéressées, a gobé en même temps l’ultralibéralisme. »

    Pas d’accord, l’électorat du PS n’est plus à l’extrême gauche, ou alors c’est que le PS ne veut plus jamais revenir au pouvoir. C’est le choix cornélien du PS : Abandonner définitivement l’idéologie pour espérer regouverner 1 jour et admettre enfin qu’il n’y aura qu’une voie sociale-libérale (pas ultra-libérale) qui pourra le sauver, ou, continuer à semer le trouble faute de ne pouvoir trancher.

    En fait on s’en fout complètement du PS en tant que PS. On a bien compris comme eux qu’il n’y avait finalement qu’une seule politique possible à mettre en apllication, et que cette politique est d’essence libérale. Vouloir continuer à croire le contraire c’est se couper de pratiquement 80% de l’électorat. Difficile dans ces conditions d’arriver au pouvoir en démocratie.

    Les dirigeants socialistes le savent depuis longtemps, il n’est qu’à voir les politiques qu’ils ont le plus généralement appliquées quand ils furent au pouvoir, mais ils ont encore des pudeurs de vierges effarouchées quand il s’agit de le dire tout haut. Alors pour donner un peu le change (mais finalement pour quelles raisons persister ?) assez pitoyablement, ils laissent s’exprimer en leur sein l’opinion divergente, les vieilles lunes marxistes réformistes. Et chaque fois que ces vieux gauchos parlent le PS perd un peu plus de poids électoral. Tout cela au nom de l’Histoire du parti, de sa légitimité historique.

    Sans scission claire entre les 2 courants du PS il n’y aura aucun salut pour lui, et le PS se sera suicidé « à l’insu de son plein gré »

    Qu’il repose en paix !


    • Forest Ent Forest Ent 4 janvier 2008 12:09

      A nouveau, ceci est l’opinion moyenne de la droite. Je la respecte. Mais elle ne concerne pas le PS ni les électeurs de gauche. Vous me permettrez, je le suppose de ne pas être d’accord et même d’en débattre.

      Il y a une certaine exagération à dire comme vous le faites : « il n’y a qu’une politique possible et c’est celle que je préconise ». Vous opposez « idéologie » à « raison » comme s’il existait une forme évidente de gestion des affaires publiques qui s’imposait. Celle à laquelle vous pensez implicitement, laisser tout au marché, via l’UE essentiellement, est en train de faire faillite complète.

      Et cela supposerait que la droite ait et suive une politique. Or bien que je lise les infos régulièrement, je ne vois absolument pas que l’UMP ait une politique et veuille aller quelque part. C’était vrai avec Chirac, et encore plus avec Pinocchio. C’est spécialement frappant dans le domaine économique, où il est impossible de discerner la moindre ligne directrice, en dehors de la cosmétique.

      Bien sûr, si vous vous référiez au communisme, vous avez raison : il n’est plus d’actualité. Il est par contre des sujets d’actualité sur lesquels il faut des positions claires, en particulier la mondialisation.

      Le comportement de l’UMP laisserait penser que pour elle la mondialisation telle qu’elle est pratiquée est une bonne chose, qu’il faut laisser les frontières grandes ouvertes, taxer moins les revenus du patrimoine, plus les revenus du travail, diminuer les dépenses de l’état et les systèmes sociaux, abaisser les salaires et pouvoir d’achat, supprimer le droit du travail, etc ... L’ultralibéralisme, quoi. Si c’est ça, qu’elle l’assume et arrête ses palinodies sur le pouvoir d’achat, qu’elle a pour but d’abaisser.

      La gauche pourrait prendre le contre-pied de cette position si elle le voulait. Malheureusement, je pense que le PS ne le veut pas, et qu’il en est tout aussi convaincu que vous, ayant lui aussi sacrifié à la « seule politique possible ».

      Laissons du temps à l’UMP pour parachever le naufrage économique du pays. Je suppose que quand il faudra expliquer pourquoi, on trouvera bien quelques boucs émissaires comme les immigrés, les arabes, les noirs, les musulmans, les juifs, les communistes, etc..., comme d’habitude. Ca changera le scénario. On a eu Pinocchio-karcher, Pinocchio-people. Attendons Pinocchio-conducator. Et voyons à ce moment si la « seule politique possible » conduit à ce moment le PS à des strapontins au Ministère de la Juste Pensée.


    • Philippe_D (---.---.167.28) 4 janvier 2008 12:38

      Forest,

      Merci pour votre réponse, Nous ne sommes pas d’accord et j’oublie vos caricatures qui ne font rien avancer sur le fond.

      Je fais seulement le constat, qui n’est pas nouveau et je n’invente rien, que le PS cumulant 2 voix politiques diamétralement opposées en son sein ne pourra jamais réunir de majorité.

      Sur ce point j’aimerais que vous m’apportiez des arguments du contraire, si vous en avez.

      Sarkozy a fait 52%

      Royal 48% dont 10% de voix de Bayrou, électeurs qui doivent être à peu près tous pour l’économie de marché.

      Reste 38% d’électeurs dits de gauche, dont une partie disons 15% à minima, est proche des idées sociales démocrates et donc également pro-économie de marché.

      52+10+15 = 77% à la louche du corps électoral qui ne veut pas d’une politique anti-libérale.

      Je me considère de centre gauche mais je ne vôterai jamais pour le PS tant qu’il ne clarifiera pas ses positions. Je veux bien voter pour DSK mais je n’ai nulle intention de porter Mélenchon et d’autres au pouvoir. Mon cas n’a aucun intérêt sauf que je pense être représentatif d’une partie du corps électoral qui pourrait voter PS, ou PSD, Si...

      Vous pouvez le tordre comme vous voulez mais je pense pour ma part qu’il est totalement stérile de vouloir infléchir le PS sur sa gauche, encore une fois à moins que le PS ne veuille plus jamais gouverner.


    • Forest Ent Forest Ent 4 janvier 2008 17:36

      Nous ne parlons visiblement pas de la même chose en parlant de gauche et de droite. Vous parlez « d’économie de marché » ? Presque tout le monde est d’accord là-dessus ! Mais LAQUELLE ?

      (Comme disait Hollande, « notre problème, ce n’est pas le marché, c’est la mondialisation »)

      Il y a une grande hypocrisie à insinuer qu’il existe une seule économie de marché possible. Si c’est le cas, je ne vois pas la différence entre Sarko, Bayrou et Royal, ni entre gauche et droite.

      Une majorité de français est favorable à l’économie de marché, et défavorable à la mondialisation telle qu’elle est faite, et le PS ne leur a rien dit, alors que Sarko n’a pas hésité à draguer les non-istes, tout en servant aujourd’hui les oui-istes.

      Pour qu’on y voit un peu clair sur ces sujets, j’aimerais que vous et le PS répondiez très clairement aux deux questions suivantes :

      êtes-vous favorable à la libéralisation du marché de l’énergie ?

      si une entreprise bénéficiaire délocalise en Chine parce que la main d’oeuvre y coûte moins cher, pensez-vous que l’état devrait faire quelque chose contre ou bien cela est son problème ?

      (Je précise refuser les leçons d’économie faites d’autorité par des gens comme Jouyet et Besson. Et encore plus par un type comme DSK qui a offert Aérospatiale à Lagardère.)


    • Christoff_M Christoff_M 6 janvier 2008 02:49

      c’est marrant monsieur Ernst le sujet c’est le PS et vous parlez dans votre réponse à 80% de l’UMP qui n’est pas le sujet de l’article ici bas...

      Rassurez vous le Mr Copé et sa langue de bois auront vite fait de provoquer une crise à l’UMP... mais bon ici on parle du PS et je répète ce que j’ai dit plus haut et si je suis mal noté, c’est que ça ne plait pas donc c’est que je tape au bon endroit les militants purs et durs...

      Il y a un remarquable aveuglement et entetement chez les purs du PS à ne pas voir le trucage de ces elections avec des arrangements pour se repartir des postes de consolation !! Mme Poitou n’est pas malheureuse à la tete de sa région, Mr Stauss nous joue la valse des capitaux au RMI, mr Hollande garde sa place à vie, alors que le PS est malade soi disant, bizarrre inertie et manque de réaction évident !!

      Jamais constaté à ce point là dans un parti d’opposition, est ce que finlement il ne fallait pas etre tres con et prétentieux pour prendre le pouvoir au moment ou une grosse crise inetrnationale se pointait !! la barril donnait des signes avant coureur, l’IRAK ne pouvait qu’empierer et il y avait cette fameuse réforme des institutions et des régimes de rtraites retardée depuis vingt ans...

      Finalement il fait meilleur etre président de région, avec un bon gros budget bien confortable, pas trop de controle et des recettes réorientées... et la comme par hasrd on retrouve plein de gens qui se disent socialistes !! comme c’est étrange... est ce que nos transports de banlieue changent pour autant, non les tarifs augmentent... je ne vais pas faire des fleurs au pouvoir en place, mais je constate qu’à la tete des régions il y a des barons donneurs de leçons avec l’argent des français qui ne transfigurent pas notre paysage de tous les jours !!


    • Forest Ent Forest Ent 6 janvier 2008 03:49

      « le sujet c’est le PS et vous parlez dans votre réponse à 80% de l’UMP »

      Je répondais à Philippe_D, qui est visiblement membre de l’UMP.

      Pour le PS, j’ai déjà donné mon opinion : il ne faut pas le tuer tant qu’il ne vote pas le TCE-bis. Il a encore une chance de rédemption. Si, par contre, il se trompe une troisième fois, alors pas de pitié !


    • Gilles Gilles 6 janvier 2008 08:27

      Forest

      "êtes-vous favorable à la libéralisation du marché de l’énergie ?

      si une entreprise bénéficiaire délocalise en Chine parce que la main d’oeuvre y coûte moins cher, pensez-vous que l’état devrait faire quelque chose contre ou bien cela est son problème ?"

      La réponse a été donné déjà. Le PS est non seulement pour mais il y a travaillé ! Ce ne sont pas les quelques beaux discours de certains qui empêche les caciques du PS de suivre la « seule politique possible ».... toujours plus de marché !


    • Philippe_D (---.---.167.28) 6 janvier 2008 11:22

      Forest,

      Vous faites erreur, sans doute pour me provoquer, je ne suis évidemment pas UMP mais cela n’a pas beaucoup d’importance.

      J’ai lu beaucoup de vos articles et de vos interventions, j’aime bien vos mise en garde très étayées contre les dérives du capitalisme et les excès de l’ultra-libéralisme. A certains points je me sens très proche de vous, sauf que j’ai quand même l’impression que votre analyse à tendance à virer à la paranoïa.

      Je ne crois pas à la corruption généralisée, à la main mise totale des ultras-libéraux sur la presse nationale, à la toute puissance de quelques grosses fortunes industrielles, etc.. Je suis par contre d’accord sur la vigilence qu’il convient de garder sur tous ces points.

      Pour revenir au PS, sujet de l’article, je persiste à penser et à dire que ces braves gens du PS n’ont toujours pas le courage de (se) parler franchement sur leurs rapports à l’économie, au capitalisme et à l’économie de marché. Et qu’une partie des socialistes aimerait bien continuer à croire qu’il sera possible de faire encore un changement de société, tout seul, dans son coin contre la terre entière.

      Ce sont de mon point de vue ces gens qui n’ont plus de raison d’être au PS version 2008 et qui devraient au plus vite s’allier clairement avec l’extrême gauche, les alters, les Sud, les trotskistes, les verts rouges... dont ils nous donnent l’impression d’être vraiment plus proches que de ceux qui, acceptant le capitalisme comme système le moins mauvais (ce que j’ai lu sous votre plume) chercheront à le tempérer par une vraie alliance d’idées avec leurs homologues européens.

      Cela permettrait de mon point de vue, une bien plus grande efficacité dans les instances européennes et mondiales qui dirigent effectivement actuellement l’économie dans une voie beaucoup plus libérale (voir ultra-libérale) que je ne le souhaiterais.


    • Forest Ent Forest Ent 6 janvier 2008 20:42

      « Vous faites erreur, sans doute pour me provoquer, je ne suis évidemment pas UMP »

      Oui et non. C’était effectivement clair avec le deuxième post, mais je l’avais sincèrement cru à la lecture du premier.

      « j’aime bien vos mise en garde très étayées contre les dérives du capitalisme et les excès de l’ultra-libéralisme. »

      Je vous remercie infiniment.

      « Je ne crois pas à la corruption généralisée, à la main mise totale des ultras-libéraux sur la presse nationale, à la toute puissance de quelques grosses fortunes industrielles, »

      Je ne crois pas non plus à la corruption généralisée. Je n’ai pas non plus de fantasme sur 400 familles en particulier. Je pense plutôt que nous vivons une dérive teintée d’oligarchisme, la dérive d’un pays dans lequel l’intérêt objectif des classes dirigeantes n’est objectivement plus celui d’une nation solidaire. C’est plus pernicieux.

      « Je suis par contre d’accord sur la vigilance qu’il convient de garder sur tous ces points. »

      Oui, mais vous en faites quoi, politiquement ? Je me suis fatigué à objectiver ces éléments sur mon site perso, mais à 200 visites/jour, il faudra du temps avant d’avoir alerté l’ensemble de l’opinion.

      « Pour revenir au PS, sujet de l’article, je persiste à penser et à dire que ces braves gens du PS n’ont toujours pas le courage de (se) parler franchement sur leurs rapports à l’économie, au capitalisme et à l’économie de marché. »

      Tout à fait d’accord. C’est pour aider à ce débat que je vous ai posé deux questions précises, qui doivent permettre de discuter de diverses économies de marché.

      Il y a un espace idéologique entre marxisme et ultra-libéralisme, et il est bizarre que le PS ait tant de mal à trouver. C’est plus facile à comprendre quand on suit les trajectoires personnelles de Besson, Jouyet, Kouchner, Fabius, DSK, etc ...

      Oligarchie, oligarchies, ...


    • Philippe D Philippe D 7 janvier 2008 10:04

      Forest,

      Vous me posiez deux questions sans prendre vraiment la peine de répondre aux miennes, mais bon !

      « Etes-vous favorable à la libéralisation du marché de l’énergie ? Si une entreprise bénéficiaire délocalise en Chine parce que la main d’œuvre y coûte moins cher, pensez-vous que l’état devrait faire quelque chose contre ou bien cela est son problème ? »

      Honnêtement, vous vous voyez répondre Oui ou Non à des questions pareilles ? Les économistes (ce que je ne suis pas) se prennent les pieds dans le tapis sur ces sujets alors vous voulez que je vous dise quoi ? Sur l’énergie je sais simplement que cette libéralisation parait compliquée, qu’elle ne plait pas plus aux entreprises qu’aux particuliers, mais je vous avoue que j’ai du mal à avoir un avis sur la question sinon quelques inquiétudes. A priori je n’y vois pas vraiment d’intérêt sinon pour l’état de revendre une partie du capital des entreprises concernées et de dégager quelques nouvelles marges de manœuvres (désendettement par exemple).

      Concernant les délocalisations par contre je ne crois pas qu’il soit souhaitable de mettre trop d’entraves au libre développement des entreprises et à leur analyse du marché quelles connaissent et dans lequel elles évoluent. (Je suis d’ailleurs tout autant opposé aux aides de l’état, sauf certaines exceptions qu’il serait trop long de détailler) Par principe je suis assez opposé à l’ingérence de l’état dans les domaines qui ne sont pas les siens. Comment voulez-vous que l’état, donc des fonctionnaires (sans connotation péjorative du terme) puissent apprécier des situations complexes, sur des marchés et dans des situations de concurrence, de développement de marché qu’ils ne peuvent ni connaître ni maitriser.

      Même si les entreprises sont bénéficiaires ( Et d’ailleurs qu’est-ce que cela veut dire ? Parlez-vous du bénéfice de l’unité de production en question ? Ou du bénéfice de la société mère qui peut avoir de multiples unités dans des pays différents ? Elles peuvent être bénéficiaires ici et déficitaires là. Elles peuvent même avoir intérêt à garder un site déficitaire dans tel pays et à fermer un site bénéficiaire dans un autre...) Donc, même si ces entreprises sont bénéficiaires elles peuvent avoir un intérêt VITAL à délocaliser avant qu’il ne soit trop tard pour elles. Autant d’entreprises, autant de cas différents, il est donc impossible d’avoir une règle rigide sur ce point.

      Je suis bien plus outré par les malversations et malhonnêtetés de certains individus ou sociétés, qui, se posant en potentiels repreneurs d’entreprises en difficultés, découpent, dilapident ou captent pour leur seul profit les derniers actifs rentables et font disparaître définitivement des productions (et donc des emplois) qui avaient encore une chance de pouvoir s’en sortir. Exemple l’entreprise Charles Jourdan, à Romans, très récemment. Ou Air Lib il y a quelque temps et malheureusement plein d’autres exemples. Il s’agit là de vautours qui ne sont pas dignes de gérer des entreprises et qui suppriment peut-être autant sinon plus d’emplois que les délocalisations. Là est pour moi le plus grand scandale !

      Vous ayant répondu rapidement sur ces points je suis curieux de savoir ce que vous pouvez en tirer comme enseignement sur l’avenir du PS, puisqu’il s’agissait de cela initialement. Ou était-ce pour juger de mon positionnement gauche-droite et de la qualification que j’aurais à débattre de l’avenir du PS et de son orientation ? Et alors, ça donne quoi Docteur ? Que je ne suis pas de gauche, merci je le savais. Je suis donc disqualifié pour réfléchir sur le PS ?

      Je vous rappelle ma position : Je ne suis pas socialiste, j’étais et je suis anti Union-de-la-gauche. Je souhaiterais avoir la possibilité de voter pour une alliance constituée d’un centre et du PS, si, et seulement si, il est définitivement débarrassé de sa frange ‘’marxiste-lutte des classes’’. Et il me semble que la seule solution, le seul avenir pour le PS est de se recentrer. Que c’est notre seul espoir d’avoir enfin une alternance régulière qui ne chamboulera pas tout pour le seul plaisir d’une idéologie, et qui pourra apporter plus de social tout en gardant la maîtrise des dépenses (important) et en tenant compte des contraintes internationales.

      Le PS ne pourra de toute façon pas arriver à gouverner sans alliance, il a le choix sur sa gauche ou sur sa droite. Je considère que l’alliance à gauche serait un drame pour le pays et que dans ce cas le PS ne parviendrait de toute façon pas au pouvoir. Il ne ferait donc que retarder une fois de plus une alternance souhaitable.

      Je trouve par ailleurs très injuste le procès qui est fait aux dirigeants socialistes qui semblent basculer un peu vers la droite. (Je ne parle pas ici de ceux qui ont pratiqué l’alternance, encore que la démarche de Martin Hirsch par exemple me semble juste...). Plutôt que du reniement, ne serait-ce pas, au moins pour certains, tout simplement du réalisme, dicté par une certaine expérience de la marche des affaires, qui les amènerait à considérer les choses un peu différemment avec le temps. Ces gens sont-ils pour autant devenus malhonnêtes ? N’ont-ils pas seulement l’envie de parvenir à infléchir le système en ayant compris quelles seraient leurs limites d’action une fois au pouvoir ? Ils ont de mon point de vue le seul tort de ne pas arriver à se faire comprendre de leurs sympathisants car ils ne leurs livrent pas un discours CLAIR ET NET sur ce qu’il est possible de faire ou de ne pas faire. Par peur évidemment de perdre du terrain (des voix) sur leur gauche.

      Forest, nous ne sommes sans doute pas d’accord ce qui ne m’empêche pas de juger vos analyses intéressantes et nécessaires car elles mettent clairement l’accent sur les dérives dangereuses de l’ultralibéralisme.


    • Philippe D Philippe D 7 janvier 2008 10:33

      Forest, encore,

      Je relis le fil, et plus haut en réponse à Ludo vous dites :

      « Dans ce cas-là, c’est perdant de toutes façons. Attendons. Je préfère voir Sarko réélu en 2012 qu’un ersatz étiqueté PS. Au moins, ça lui laissera le temps de compléter la démonstration UMP, qui s’annonce mémorable. Si en 15 ans les français n’ont pas compris ... »

      C’est assez précisément contre ce type de réaction que je m’élève, mais vous l’aurez compris.


    • Forest Ent Forest Ent 7 janvier 2008 15:22

      « nous ne sommes sans doute pas d’accord ce qui ne m’empêche pas de juger vos analyses intéressantes »

      J’ai plaisir également à cette discussion courtoise et constructive.

      « Vous me posiez deux questions sans prendre vraiment la peine de répondre aux miennes »

      Il me semblait avoir répondu à vos questions. S’il s’agissait du calcul électoral, vous avez dit que la grande majorité des français était pour l’économie de marché, et je vous ai répondu que la grande majorité des français était pour l’économie de marché et contre l’ultralibéralisme. Vous dites que la gauche doit conquérir le centre. Je suis d’accord, mais pas avec les idées de la droite. Vous dites qu’elle doit se débarrasser de l’extrême-gauche. Elle se retrouverait alors dans la situation de l’UMP étouffé pendant longtemps par le FN (que Mitterrand avait sans doute aidé). Avant de conquérir le centre, il faut fidéliser sa base. Par ailleurs, il me semble que nous les partisans du capitalisme pouvons nous entendre sur un ensemble de points avec l’extrême gauche en souhaitant une forme de capitalisme plus humaine.

      Il y a une contradiction dans votre discours entre vouloir des « pourcentages électoraux » forts et refuser l’union des gauches. Parlez-vous de calcul politique ou d’idéologie ?

      « Honnêtement, vous vous voyez répondre Oui ou Non à des questions pareilles ? Les économistes (ce que je ne suis pas) se prennent les pieds dans le tapis sur ces sujets alors vous voulez que je vous dise quoi ? »

      Ben c’est un souci. Comment pourrait-on discuter des diverses formes d’économie de marché si vous n’avez pas d’opinion sur deux points majeurs de notre époque ? Je ne vous le reproche pas, car vous ne prétendez pas l’avoir étudié. Je le reproche au PS, qui en a les moyens. Soit il est inefficace, soit il est à droite.

      « je n’y vois pas vraiment d’intérêt sinon pour l’état de revendre une partie du capital des entreprises concernées »

      Point intéressant. La vente de capital par l’état à une entreprise qui attend une rentabilité en gros double ne lui permet pas d’en tirer la valeur que cela représente pour lui. Par ailleurs, la création de monopoles fait que le contribuable payera ensuite beaucoup plus que ce qu’il a cru gagner. La privatisation n’est pas un sujet simple, et elle ne peut pas être faite n’importe comment sur n’importe quoi.

      « Concernant les délocalisations par contre je ne crois pas qu’il soit souhaitable de mettre trop d’entraves au libre développement des entreprises et à leur analyse du marché quelles connaissent et dans lequel elles évoluent. etc ... »

      Malgré son côté un peu alambiqué, votre réponse est très claire par ce qu’elle ne cite pas : la gestion des conditions d’échanges extérieures. Vous êtes au fond convaincu du fait que les douanes n’existent plus, que les états n’ont aucun rôle économique, etc ... Vous avez « intégré » toute la propagande neocon. Désolé, non, la mondialisation n’est pas une fatalité, c’est un choix.

      « Vous ayant répondu rapidement sur ces points je suis curieux de savoir ce que vous pouvez en tirer comme enseignement sur l’avenir du PS, puisqu’il s’agissait de cela initialement. Ou était-ce pour juger de mon positionnement gauche-droite et de la qualification que j’aurais à débattre de l’avenir du PS et de son orientation ? Et alors, ça donne quoi Docteur ? Que je ne suis pas de gauche, merci je le savais. Je suis donc disqualifié pour réfléchir sur le PS ? »

      Ou bien sûr vous êtes de droite. Aucun doute. Mais, semble-t-il, pas par sensibilité poujadiste, seulement parce que vous n’avez pas assez creusé les réalités macro au delà de la facade que construisent nos médias dont vous ne pensez pas qu’ils puissent représenter une catégorie particulière d’intérêts économiques. Je sais, je pontifie, là. Mais la différence entre opinions politiques se résume aujourd’hui à ces questions, sur lesquelles il ne vous est pas possible ici de vous déclarer incompétent tout en ayant une opinion sur le résultat. Ca ne vous « disqualifie » pas. Nous sommes tous électeurs et avons tous le droit d’exprimer notre opinion. Vous avez le droit de dire en tant que personne de droite que vous souhaitez que le PS aille vers la droite. Ce serait plus simple si l’on n’avait que deux partis de droite, comme aux US.


    • Philippe D Philippe D 7 janvier 2008 15:53

      Pouvez-vous me donner l’exemple des pays qui suivent à l’heure actuelle le chemin politique que vous préconisez ?

      Quels sont les pays qui disent ‘’Non, la mondialisation n’est pas une fatalité, c’est un choix’’. Et qui l’appliquent avec succès ?


    • Forest Ent Forest Ent 7 janvier 2008 21:14

      Il y a les pays européens qui ont fait le choix de ne pas entrer dans l’UE et ne s’en portent pas plus mal : la Suisse et la Norvège. La Norvège gère tranquillement sa rente pétrolière en « bon père de famille », et n’a pas eu l’idée saugrenue de la « libéraliser ».

      En Amérique, on cite souvent le Chili comme exemple de réussite ultralibérale, mais il a été en fait beaucoup plus pragmatique, et n’a pas hésité à instaurer un contrôle des changes quand ça lui plaisait.

      Il y a un pays qui est en plein développement et ne joue absolument pas le jeu de la mondialisation. Mais à mon avis son « succès » affiché est à double tranchant, et il reste un colosse au pied d’argile, dont le système politique est insuffisant pour assurer son développement. C’est la Chine. Voila un pays qui bafoue toutes les règles du droit et du droit international, qui se livre au protectionnisme le plus large, au piratage, etc ..., et qui ne s’en porte pas plus mal.

      Il sera intéressant aussi de suivre à moyen terme le destin de l’Iran, qui devrait se porter à la longue beaucoup mieux sans protecteurs, s’il arrive à les tenir à l’écart.

      Je suppose qu’il y en aurait pas mal d’autres à citer.


    • Philippe D Philippe D 8 janvier 2008 17:36

      Forest,

      Je viens de tomber sur cet intéressant débat entre Denis Olivennes et Henri Weber.

      Pour faire simple je partage complètement l’analyse de Denis Olivennes qui exprime mieux que moi ce que j’ai cherché à démontrer sur l’avenir électoral du PS. Je pense que Olivennes n’est pas votre maître à penser (vous vous sentirez plus proche de Weber certainement), mais je trouve son analyse imparable.

      Vous pouvez trouver le débat en entier (13 pages) ici :

      http://www.2007lagauche.net/files/LedebatOlivennesWeber.pdf

      Je vous livre 2 courts extraits de l’intervention de Denis Olivennes.

      ‘’Le PS doit devenir le parti de toute la gauche. Mais je voudrais ajouter un complément stratégique à ce sujet. Quand on regarde le rapport droite/gauche sur une longue période, sous la Ve République, il est en gros de 55 %-45 %. L’exception, ce sont les moments où la gauche l’emporte.

      Globalement, la droite est plutôt majoritaire. Par conséquent, le parti socialiste comme parti de toute la gauche ne sera efficace qu’en fonction de l’endroit où il place son centre de gravité. S’il le place du côté de l’extrême gauche, la probabilité qu’il revienne au pouvoir de manière durable et efficace est faible. Pour obtenir ce résultat, à l’instar des autres social-démocraties européennes, il doit situer son centre de gravité plutôt au centre gauche. La question posée aujourd’hui est celle-là : comment fabriquer une force de toute la gauche dont le centre de gravité se situerait au centre gauche, en supposant que ce soit possible ? C’est la condition pour que le PS soit capable de conquérir le pouvoir et surtout de l’exercer avec des chances d’être réélu, parce qu’il aura remporté des succès.’’

      Et cet autre passage :

      ‘’Sarkozy a répété plusieurs fois : ce que Tony Blair a fait en Grande-Bretagne, pourquoi ne serais-je pas capable de le faire en France ? Cela veut dire qu’il a décidé de préempter ce terrain de la modernisation socialement négociée. Cela pourrait lui permettre de grappiller les 3 % ou 4 % qui lui garantiront une certaine pérennité au pouvoir, à lui et à ses successeurs. Si le PS n’est pas capable de tirer les leçons de sa défaite et de changer de positionnement programmatique et sociologique, en termes d’arithmétique électorale, je ne vois pas quelles pourraient être ses chances à l’avenir.

      Jusqu’à une date récente, il arrivait au pouvoir avec les voix de l’extrême gauche et donc sur un programme anticapitaliste, pour aller vite. Cette configuration s’est probablement modifiée, son réservoir de voix est désormais de l’autre côté. Soit il le comprend et il combinera succès électoral et efficacité programmatique. Soit il n’est pas capable de le comprendre, et la gauche modernisatrice n’aura d’autre issue que celle choisie par Bernard Kouchner et Martin Hirsch ! La seule manière de faire bouger les choses sera d’être à la gauche de la droite et non plus à la droite de la gauche.’’


    • Forest Ent Forest Ent 8 janvier 2008 20:02

      J’ai un peu la flemme de lire l’ensemble, vu l’extrait, qui n’ajoute rien à notre débat.

      La question reste posée : « c’est quoi une idée de gauche », même si on l’appelle de « centre gauche » ?

      Il est certain que Denis Olivennes n’est pas mon inspiration là-dessus, surtout après son célèbre « rapport FNAC » et la manière dont il y est arrivé (cf à ce propos UFC, StopDRM, EUCD et Odebi). En revanche, c’est un excellent contre-exemple, membre des « Gracques » qui ont appellé à l’union PS-UDF, salarié de Pinault, et co-instigateur de la DADVSI, dont vous n’avez pas été sans remarquer que c’est cette loi qui me fait penser à une vaste dérive oligarchique de notre société. Ce qu’Olivennes appelle des « idées du centre » est pour moi parfaitement de droite.

      Que la gauche puisse jouer aussi aux spin doctors, certes, mais et le vide idéologique dans tout ça ? L’économie de marché, oui mais laquelle ?

      Nous vivons une époque intéressante, un retour, grâce à la mondialisation et l’UE, au capitalisme sauvage du 19ème siècle. M Olivennes fait partie de l’oligarchie qui en profite. Il n’a pas de sentiment de solidarité avec les défavorisés de son pays. Ils le lui rendront. Ces braves gens nous préparent une nouvelle révolution avec bonne conscience.

      Je maintiens mon propos : le rejet de la mondialisation TELLE QU’ELLE EST PRATIQUEE est ultra-majoritaire en France. L’UMP a réussi à s’en démarquer. Le PS n’a pas voulu s’en saisir.


  • Laurent (---.---.206.118) 4 janvier 2008 11:15

    Le cumul des mandats est un simple moyen, pour les dirigeants politique, de s’offrir une bouée de sauvetage. C’est une arnaque qu’ils laissent penser qu’ils le font pour une cause, pour les citoyens qu’ils représentent ou pour « une avenir pour leurs enfants ».

    C’est la garantie simple que s’ils perdent une élection, ils ont une « assurance » pour continuer à payer les traites de leurs maisons, de leurs voitures et les études du petit dernier.

    Signez la pétition contre le cumul des mandats : http://oeuvrer.org

    Contre la professionnalisation de la politique, pour le renouvellement des élus et une réelle diversité de nos représentants.


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