jeudi 13 mars - par LATOUILLE

PS, RN : de la censure au consentement

crédit photo : L'interpellation Cavaignac à la Chambre des Députés - La bagarre pendant le discours de Monsieur Jaurès / Le monde Illustré 29 janvier 1898 source gallica.bnf.fr

 

 La motion de censure est un moyen mis au service des Parlementaires, qui disposent d’un droit et d’un devoir de contrôle, sur l’action du gouvernement. Depuis la dissolution de juin 2024 dans une Assemblée nationale, dont la composition ne satisfait personne, l’usage de la motion de censure a pris une coloration d’une lutte politique au sens le plus politicien qui soit : électoraliste.

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 Dans sa définition originelle la censure concernait le pouvoir (étatique, religieux ou privé) qui pouvait limiter la liberté d'expression sur des livres, médias ou diverses œuvres d'art, avant ou après leur diffusion au public[1]. C’est en se reposant sur ce principe de « limitation de la liberté d’expression » que repose, en politique, l’essence de « la motion de censure » dans le régime parlementaire reposant sur deux piliers : comment contrôler le gouvernement, comment sanctionner (et renvoyer) un gouvernement avec la politique duquel on est en désaccord ou qu’on trouve néfaste au bien commun.

 C’est bien dans ce cadre-là que se déroule la vie parlementaire, donc la vie politique en France depuis les élections législatives de juillet 2024 tenues en conséquence d’une dissolution de l’Assemblée nationale dont les répercussions avaient été plus imaginées voire fantasmées qu’anticipées et réfléchies (certains y verront le résultat d’une agitation narcissique du pouvoir).

 Le président de la République considérant qu’il n’y avait pas de parti dont les députés auraient constitué « un parti majoritaire » au sein de l’Assemblée nationale, tergiversa trop longtemps pour nommer un Premier ministre choisi parmi un groupe parlementaire croupion[2] qui avait été fortement rejeté par les électeurs aux élections précédentes. Certes, aucun des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale ne pouvait prétendre à lui seul à une majorité absolue, mais pragmatiquement il existait bien une échelle dans la représentation qui permettait de déterminer un ordre de classement des partis politiques au regard du nombre de députés élus. Toutefois, une difficulté particulière apparaissait : fallait-il considérer, au seul regard des 193 inscrits sous sa bannière, le Nouveau Front populaire comme un parti « classique » ? L’hétérogénéité du NFP pouvait faire craindre qu’à tout moment l’union éclate (la preuve en fut faite rapidement[3]), donc il pouvait être hasardeux de choisir un Premier ministre en son sein. La deuxième force était représentée elle aussi par une coalition, peut-être moins instable, autour de la force macronienne : Rassemblement pour la République, avec 166 députés ; mais là aussi, bien que cela fut moins incertain qu’avec le NFP, rien ne garantissait que la coalition n’éclate pas un jour. Il restait en troisième position le seul groupe, avec 142 députés, qui présentait une cohésion absolue. Mais, pas plus le président de la République que les autres parlementaires n’acceptèrent ou ne pouvaient accepter que le Premier ministre soit issu du Rassemblement National. Quand bien même le président de la République aurait choisi un Premier ministre dans l’un de ces trois groupes que celui-ci n’aurait pas pu prétendre à une majorité pour le soutenir à l’Assemblée nationale. L’équation était difficile, la solution était impossible ! Mais, en nommant, très tardivement, un Premier ministre issu du parti politique qui avait fait un score extrêmement bas aux élections : 39 députés, non seulement le président de la République ne résolvait rien sur le plan de la mécanique parlementaire mais en plus il envoyait un désaveu cinglant aux électeurs. Dès lors, comment être surpris que l’Assemblée nationale cherchât à sanctionner le gouvernement ? La discussion sur la loi budgétaire offrait aux oppositions un théâtre remarquable pour critiquer le gouvernement, et le recours à l’article 49-3 de la constitution par lequel le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, engage la responsabilité du Gouvernement devant l'Assemblée nationale sur le vote d'un texte, offrait aux oppositions l’opportunité de déposer et de faire voter une motion de censure. Cette motion de censure dite « provoquée », parce que provoquée par le Premier ministre par recours à l’article 49 al. 3 de la Constitution qui l’oblige à solliciter la confiance du Parlement. L’affaire était trop bonne pour les oppositions, notamment pour LFI. Ainsi, Michel Barnier fut-il renvoyé à sa réflexion sur l’avenir de la France et à celle sur son propre devenir politique.

 

 Puis vint le moment où le président de la République dut choisir un successeur à Michel Barnier. Même si elle fut moins longue que la première fois, l’attente de la nomination fit peser sur le pays et surtout sur le landerneau politique le poids de l’incertitude, ce qui est insoutenable pour les politiciens bien plus que pour les citoyens. Alors, Bayrou sortit du chapeau du magicien Macron. Nous ne conterons pas ici les péripéties de cette nomination un tantinet surprenante compte tenu de la personnalité de ce personnage amplement connu pour ses trahisons politiques mais, en tout cas selon lui, c’est lui « qui a fait Macron », et à propos duquel Jean-Michel Blanquer[4], ancien ministre de l’Éducation nationale, écrit : « Bayrou est ainsi le génial inventeur du volontarisme d’atmosphère, une fumée que l’on sent toujours mais que l’on ne voit jamais. Ami des forces de l’esprit, il reste à l’état gazeux. » « Ce qui comptait pour François Bayrou, c’était le verbe plutôt que l’acte, l’apparence plutôt que la réalité, les joies de narcisse plutôt que les travaux d’Hercule. » Bayrou en place, selon ses habitudes qu’il avait déployées avec force et conviction lorsqu’il était ministre de l’éducation nationale, le nouveau Premier ministre lança un vaste plan de concertation avec « les forces politiques ». On ne sait pas bien ce que le RN a négocié au cours de ces tea-time mais il a obtenu satisfaction puisqu’il n’a pas voté la censure après que Bayrou a eu recours à l’article 49-3 pour faire adopter le budget de l’État et celui de la Sécurité sociale. Dont acte, le RN ne renverse pas le gouvernement et évite de s’expliquer comme le titrait Médiapart le 5 février : « Le RN ne vote pas la censure contre Bayrou, en évitant d’expliquer pourquoi » ; cette posture est sans doute à rapprocher des négociations qui eurent lieu à propos de la nomination à la présidence du Conseil constitutionnel de Richard Ferrand, affidé parmi les affidés de Macron, dont Libération rend largement compte dans son édition du 10 mars : « […] Pacte ou pure manœuvre politicienne ? Quoi qu’il en soit le message a été entendu. Le Pen a donné ordre de ne pas bloquer la nomination de Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel où elle joue en partie son destin politique. » Combinazione[5] diraient nos amis italiens. Marine Le Pen, sous le coup d’un réquisitoire où une possible « inéligibilité » serait assortie d’une « exécution provisoire » ce qui la priverait d’être candidate en 2027, conteste auprès du Conseil constitutionnel préalablement au jugement cette éventuelle peine : alors bienvenu à Ferrand ! Voter contre la motion de censure c’est non seulement accepter le motif qui avait suscité cette motion : la loi budgétaire, mais c’est aussi, puisqu’on ne renverse pas le gouvernement, accepter implicitement sa politique, ainsi le RN, ici, tournait le dos à son électorat.

 A priori, on comprend moins la position du Parti Socialiste même si on le sait, depuis les années Mitterrand avec un apogée sous Hollande, qu’il est prompt à tourner le dos à ses valeurs idéologiques et à tromper ses électeurs. Il fallait sans doute, pour le Premier secrétaire, sinon éteindre du moins apaiser l’irritation provoquée par les extravagances de LFI. Comment en cette période déjà préélectorale ne pas répondre au chant des sirènes de tout océan selon lequel le PS est soumis à LFI et ne pas tenter après les désastres du post-hollandisme ne pas chercher à se refaire une santé politique ; notons au passage que sans LFI qui lui a cédé des circonscriptions où serait le PS : sans doute au niveau de LR. Alors le PS a « négocié » avec Bayrou des queues de poires contre un refus de voter la censure. Mais, comme l’a déclaré Arthur Delaporte, le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, « mieux vaut un mauvais budget que pas de budget du tout », curieuse volte de face stratégique par rapport au jour où le PS contribuait à renverser le gouvernement de Michel Barnier. En refusant de voter la motion de censure le PS donnait un blanc-seing au gouvernement et à sa politique. Plus tard le PS, fortement critiqué, y compris par ses « militants », tenta de se refaire une beauté idéologique et politique en déposant, au titre de l’article 49-2 de la Constitution, une motion de censure au prétexte que Bayrou a parlé de « vague de submersion » à propos du ressenti des Français vis-à-vis de l’immigration. Malheureusement pour Bayrou cette notion de « submersion » fut longtemps le monopole du Front National avant d’être reprise et « amplifiée » par Éric Zemmour. Les mots pèsent lourd dans les discours politiques et dans le cas de Bayrou la phrase était pour le moins inopportune ; pour autant méritait-elle une censure, non si on en croit le résultat du vote. Là aussi ne pas voter la censure c’est « approuver » la ligne politique du gouvernement. Ainsi, le PS s’est, peut-être, refait le maquillage aux yeux de ses adhérents majoritairement des « bobo-intello » très éloignés des réalités sociales notamment des ouvriers et des employés qui ont quitté depuis longtemps ce parti devenu celui de la « classe bourgeoise ». Piètre stratégie électoraliste.

 LFI se retrouva isolé avec comme seuls soutiens croupions EELV et le PC. Le NFP se dissolvait dans la glu imaginative du futur politique voulu par la PS, lequel était parti seul négocier quelques cacahuètes avec le Premier ministre pour faire bonne figure en préparation de l’élection présidentielle de 2027. Le RN, pour d’autres raisons, allié d’opportunité jouait aussi cavalier seul, et se tournait contre LFI contrairement à l’époque Barnier.

 Où est la raison dans ce capharnaüm politique ? On assiste entre deux braillements des députés LFI, à moins que ce soit à cause d’eux, à un retour de la situation où, sous la Troisième République, la motion de censure s’appelait la procédure dite d’interpellation[6]. Celle-ci, très peu encadré par les lois constitutionnelles de 1875, permettait à n’importe quel parlementaire d’interpeller n’importe quel ministre à n’importe quel moment des débats parlementaires. Cette interpellation provoquait immédiatement un débat suivi d’un vote : un vote négatif était un désaveu du gouvernement et de sa politique, ce qui entraînait l’impossibilité de faire adopter les textes portés par le gouvernement, donc ce qui l’empêchait de gouverner. Ce système a souvent provoqué un afflux considérable d’interpellations dont beaucoup étaient difficilement justifiables, certaines même vraisemblablement insensées[7], ce qui fit dire au président Deschanel[8], le 16 janvier 1902 : « Peut-être la France tirerait-elle plus de profit de tant d’efforts, si la Chambre voulait bien s’imposer à elle-même une discipline un peu plus rigoureuse et améliorer, par quelques changements très simples, ses méthodes de travail. Mais souvent aussi, il faut le dire, une partie de l’opinion publique, distraite ou frivole, prête plus d’attention à un incident subalterne, à un orage éphémère qu’aux débats les plus importants et les plus instructifs, à tel discours ou à tel rapport qui suppose des années d’études, parfois même toute une vie consacrée aux affaires publiques ». Une telle situation aurait bien convenu à la stratégie du chaos voulue par Jean-Luc Mélenchon en réinstallant l’ambiance d’instabilité gouvernementale propice à une nouvelle dissolution voire à une démission du président de la République. Dans cette hypothèse on comprend mal que le RN ne soutienne pas la stratégie de LFI, cependant on comprend bien que le PS, loin d’être en ordre de bataille pour une élection qu’elle soit présidentielle ou « seulement » législative se démarque voire se détache de LFI.

 

 Voter contre la motion de censure c’est sinon approuver le gouvernement pour le moins c’est lui donner un blanc-seing. Trop proposer de motions de censure c’est, outre l’effet de déstabilisation politique, donner une impression de vide politique, d’une politique sans autre objectif que la conquête du pouvoir. Cette stratégie est sous-jacente à la description que Jean-Michel Blanquer fait de Mélenchon[9] : « J’en déduisis plus tard que ce parti [LFI] était alors à une bifurcation, car c’est peu de temps après que Jean-Luc Mélenchon, loin de « mettre de l’ordre dans tout cela », allait suivre sa plus mauvaise pente qui le mènerait, tant par calcul électoral que par les excès de son caractère, vers une idéologie communautariste et violente, aux antipodes de ce qui avait constitué le début de son parcours. Il allait se nier et son tropisme fatal ne serait pas sans conséquences pour notre pays. […] Maintenant, il courait en tête des provocations en tous genres. J’avais en mémoire cette séquence télévisée de 2010 où il utilisait des mots très durs pour condamner le port du voile. « Ici, c’est la République », disait-il. Maintenant, il disait « La République, c’est moi », ce qui n’est pas tout à fait la même chose… Dans les deux cas, il utilisait ce ton péremptoire qui n’appartient qu’à lui et aux piliers de comptoir du temps jadis, ceux qui avaient des lettres en même temps que des humeurs et des certitudes. Son propos s’était inversé sur le fond. Mais la chose qui n’avait pas changé, c’était le ton. Là est en réalité la seule continuité de cet homme : la colère pour elle-même. Elle permet tous les revirements car elle donne le sentiment de la sincérité et d’une juste cause. Elle représente pourtant tout le contraire, le triomphe de la bile, la défaite de la pensée. »

 

 Alors : censure ou pas censure ? Trop de motions de censure c’est le bazar obligeant à reconnaître que ceux qui votent contre la motion de censure, souvent à l’opposé de leurs discours idéologiques, se mettent dans la situation de « qui ne dit mot consent ».

 

[1] D’après Wikipédia, consulté le 24-02-2025.

[2] Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRS) : « Le vrai est qu'une Chambre sans mandat et tronquée n'avait aucun droit de disposer de la couronne (...) Il est encore certain que ce croupion de la Chambre des députés, que ces 221, imbus sous Charles X des traditions de la monarchie héréditaire, n'apportaient aucune disposition propre à la monarchie élective ; ... Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,1848.

[3] Très rapidement le Parti Socialiste fit cavalier seul en allant négocier des bouts de chandelles avec le premier Ministre.

[4] Jean-Michel Blanquer, La citadelle, Albin Michel, septembre 2024.

[5] La Transalpine : L’art délicat de la « combinazione », Jeudi 21 Février 2019, « C’est le genre de petit arrangement (« combinazione » en italien) qui fait tout le sel de la vie politique dans la péninsule. Jeudi 21 février, les députés de la Ligue (favorable au Lyon-Turin) et ceux du « Mouvement 5 Etoiles » (farouchement opposés) ont réuni leurs voix pour adopter une curieuse motion enjoignant le gouvernement à « réexaminer complètement le projet de la ligne Turin-Lyon, dans le cadre de l'application de l'accord entre l'Italie et la France »Le vote de cette motion a immédiatement soulevé une vague de protestations dans la classe politique (photo), les milieux économiques et les organisations syndicales. »

[6] Il faut attendre la IVe République pour voir apparaître, en France, la motion de censure comme moyen de contrôle du gouvernement, puis la Ve République qui pose des règles précises notamment en matière de recueil et de décompte des suffrages. Sans rentrer dans le détail des modalités de la procédure d’une motion de censure et des modalités de vote, retenons que comme il n’y a pas d’abstention possible ceux qui ne censurent pas le Gouvernement le « soutiennent » implicitement (Pauline Türk, Mémentos LMD Principes fondamentaux de droit constitutionnel, Gualino éditeurs, 2017.). Il demeure que pour pallier l’absence d’un député au moment du vote il est possible de déléguer son vote à un autre député (Guy Carcassonne et Marc Guillaume, La Constitution, Éditions du Seuil, 2016.) pour l’adoption d’une motion de censure s’il est absent au moment du vote.

[7] Le ministère présidé par M. Méline (29 avril 1896-28 juin 1898) a dû répondre à plus de deux cents interpellations.

[8] Adhémar Eismen, Éléments de droit constitutionnel français et comparé, 6è édition revue par Joseph Barthélémy, Sirey, Paris, 1914.

[9] J.M Blanquer, La Citadelle, Albin Michel, 2024.



22 réactions


  • Octave Lebel Octave Lebel 13 mars 20:44

    Il y en a qui rêvent comme toute la droite (le RN est bien à droite ?) et qui croient encore qu’une perfusion de Hollande et produits dérivés va les ragaillardir et affaiblir la gauche. En pensant que nous croyons encore que le Hollande est de gauche parce que cela les arrange de le faire croire. Heureusement ces aventuriers de petits chemins ont finalement mélangé, on se demandait en fait quand cela viendrait, ce qu’il y a de moins bon chez eux, de par et d’autre, (vieille spécialité du PS) et à point nommé. En ouvrant ainsi les yeux aux derniers de nos concitoyens qui n’avaient pas encore tout à fait compris. Chacun qui pouvait encore douter a pu voir ce que valaient la parole et le courage d’un élu du PS. Vous reprendrez bien un peu de Hollande ou un de ses protégés (qui se tortillera comme il pourra pour donner le change) va-t-on demander à nos concitoyens comme en 2022 ? Bon amusement et bonne rigolade.

    Le PS pour son bien et le nôtre à tous, c’est acté maintenant, est entré en agonie parce que de façon incompréhensible ceux qui n’y avaient pas intérêt ont réussi à empêcher que le bilan d’erreurs successives soit fait et qu’une nouvelle dynamique puisse voir le jour. Ayant signifié ainsi qu’il a perdu définitivement le lien avec la population et sa diversité. La droite ,y compris l’extrême-droite qui y a très bien travaillé ces derniers temps en déroutant son électorat populaire dont elle a sous-estimé la clairvoyance, sont exactement dans la même situation ce qui explique l’alternance des connivences et vacheries entre eux. Alliés contre la gauche qui est de gauche mais concurrents pour les meilleures places au service de l’oligarchie.

    En fait, le moment décisif ce fut quand Faure n’a eu ni la lucidité ni le courage de refuser l’entrée par effraction de Hollande se réclamant du NFP. Il a préféré la préservation d’un appareil au choix clair d’une ligne politique et ses fondements, il n’a plus ni l’un ni l’autre, ni lui, ni son parti, ni les magiciens qui vont essayer de nous faire miroiter de nouvelles illusions. Les médias pourront comme en 2005 ramer tant qu’ils voudront, maintenant, cela quand on l’explique à nos concitoyens, on se rend compte qu’ils l’ont déjà parfaitement compris. Sauf ceux bien sûr que l’on fait parler dans les matinales ou sur les plateaux des chaînes d’info ou qui pointent le nez dans nos fameux sondages smiley

     

    Un clin d’œil à la vieille farandole qui va maintenant du PS jusqu’à l’extrême-droite. Rions-en pour signifier notre liberté retrouvée smiley

     

    https://www.youtube.com/watch?v=LYAvhujK4nA

     

     

     

     

     

     

     


    • L'apostilleur L’apostilleur 14 mars 09:27

      @Octave Lebel
      « ..on se demandait en fait quand cela viendrait, ce qu’il y a de moins bon chez eux, de par et d’autre, (vieille spécialité du PS).. »
      Et votre propagande autour du NFP vous l’avez oubliée ? Il y avait bien le PS, non ?
      Nous savions que ce capharnaüm n’avait aucun avenir, lfi n’en attendait qu’un chao seul avenir possible pour son tyran.
       
      Pour Manuel Bompard (LFI) : « Le vote n’est pas forcément l’alpha et l’oméga de la démocratie. L’objectif c’est d’être le plus efficace possible  »

      https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/03/642d3ba4-dacb.html


    • L'apostilleur L’apostilleur 14 mars 09:39

      @Octave Lebel
      On doit vous rappeler que personne n’était dupe dès la primaire de la gauche, lorsque Mélenchon refusait d’y participer, il savait que la gauche n’était pas favorable à son extrême-gauche violente, concentration de communautarismes disparates.
      Les ouvriers avaient déjà rejoint le RN !!
      Avec sa créolisation et son grand-remplacement qu’il a été obligé de reconnaître il a scellé sont avenir et le vôtre. 
      Changez d’horizon. Les colleurs d’affiches sont toujours les dindons de ceux qu’ils ont servi.

      https://onenpensequoi.over-blog.com/2022/01/la-primaire-populaire-n-est-pas-populaire-pour-la-gauche-extreme.html


    • Octave Lebel Octave Lebel 14 mars 11:27

      @L’apostilleur
      Je ne comprends pas la marotte qui vous fait répéter mécaniquement cette formule.
      Un collégien pourrait vous en expliquer la pertinence et un lycéen vous faire une belle dissertation smiley

      « Le vote n’est pas forcément l’alpha et l’oméga de la démocratie. L’objectif c’est d’être le plus efficace possible  »


    • L'apostilleur L’apostilleur 14 mars 11:40

      @Octave Lebel
      On comprend que vous ne compreniez pas.
      Ce rappel est une nécessité pour éclairer vos interventions, c’est un sacrifice nécessaire pour rappeler à ceux qui l’ignorerait la menace que représente votre mouvement. 
      Vous en verrez d’autres...


    • Octave Lebel Octave Lebel 14 mars 16:40

      @L’apostilleur
      On comprend surtout que vous ne vous risquez pas à une explication et un développement.C’est ce que vous nous donnez à voir en permanence smiley
      Par ailleurs parlez de menace, venant de vous et vos réflexions, c’est parole d’or.
      Cette fois-ci, je vous épargne la lecture de vos propres commentaires smiley


    • Octave Lebel Octave Lebel 14 mars 16:57

      @L’apostilleur

      Vous étes décidément un fin observateur et avez de beaux modèles de référence.Un parti qui n’arrivait plus à se mettre d’accord sur une ligne ni assumer son bilan en inventant une primaire afin de cacher la pétaudière où pour rassembler paraît-il on s’amusa à multiplier les candidatures et où les perdants dire que tout compte-fait ils ne soutiendraient pas le « gagnant ».C’est presque aussi rock and roll que vos raisonnements alambiqués où en dehors du fumet raciste insistant servant de liant on se demande si vous n’avez pas mélangé deux boîtes de puzzle en pensant que cela ferait riche et profond smiley


    • Aristide Aristide 15 mars 11:54

      @Octave Lebel

      Vous étes décidément un fin observateur et avez de beaux modèles de référence.Un parti qui n’arrivait plus à se mettre d’accord sur une ligne ni assumer son bilan en inventant une primaire afin de cacher la pétaudière 

      Ou un parti qui exclue tous les dirigeants qui pourraient devenir une vraie concurrence au chef incontesté…

      « Pas une oreille qui dépasse » : la démonstration du caractère fasciste de son dirigeant .... 


  • suispersonne 14 mars 12:34

    Les crétins qui posent des étiquettes insignifiantes sur tout ce qui concerne lfi ont bien le droit de se rassurer à bon compte.

    « extrême gôche » « violente » « communautariste » « islamogôchiste »  « antisémite » « braillards »... leur font plèz, tant mieux pour elles et eux.

    Ce n’est que la minorité des partisans de l’extrême bourgeoisie LRNREZ, dont l’omniprésence dans les merdias est le seul atout dont ils disposent, sans bien comprendre qu’il est dérisoire.

    La débilité de leurs calomnies grotesques les regarde.

    Leur ignorance, très mal cachée par leurs citations de cuistres immatures, nous indiffère.

    Nous n’avons ni vocation ni motivation à les informer, et aucune nécessité de les convaincre.

    La purge des sotssialisses en peau de lapin est un cadeau du ciel.

    Celle des communisses rousseliens (dont les saillies ineptes fatiguent leurs rescapés) est assurée.

    Les zékolos de pacotille, éberlués que le programme contienne davantage que leurs pauvres revendications, sont en voie de dissolution dans la macronie.

    Mais la vie est ailleurs, et le combat continue.


    • Aristide Aristide 15 mars 12:03

      @suispersonne

      La purge des sotssialisses en peau de lapin est un cadeau du ciel.

      Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour voir comment les insoumis vont ravaler leur morgue pour quelques places bien douillettes pour les municipales...

      L’insoumis l’est qu’entre deux élections, la soupe est bonne ....


    • suispersonne 15 mars 17:32

      @Aristide
      Votre propos démontre que vous ne connaissez rien à lfi.
      Comme tous les partisans de l’extrême bourgeoisie LRNREZ, vous n’avez que des étiquettes péjoratives à proposer, inconsistantes et infondées.
      Continuez à vous faire plaisir.
      C’est le seul mouvement (et pas un parti !!!) qui réunit des cerveaux fonctionnels, bienveillants et désintéressés (je sais, vous ne savez pas de quoi je parle), avec une organisation totalement originale, incompatible avec les intrigants.


    • L'apostilleur L’apostilleur 17 mars 08:48

      @suispersonne
      « ..Comme tous les partisans de l’extrême bourgeoisie LRNREZ.. »
      Pendant combien de temps encore faudra-t-il vous rappeler que les ouvriers votent RN ?


    • L'apostilleur L’apostilleur 17 mars 08:49

      @suispersonne
      « ..une organisation totalement originale, incompatible avec .. » 95% des français !!!


    • suispersonne 17 mars 11:16

      @L’apostilleur
      Cette fadaise vous fait plaisir.
      Dommage, c’est faux.


    • suispersonne 17 mars 11:17

      @L’apostilleur
      Rassurez vous à bon compte.
      Vous êtes un ignorant.


    • Aristide Aristide 17 mars 14:49

      @suispersonne

      C’est le seul mouvement (et pas un parti !!!) qui réunit des cerveaux fonctionnels, bienveillants et désintéressés 

      Si c’est pas du melon !!!! Ouais, on sait, la République, c’est lui et les insoumis sont plus mieux ... 

      une organisation totalement originale, incompatible avec les intrigants.

      En langage insoumistraduction « organisation despotique et compatible avec seulement les plus dociles des allumés du bulbe »... 


  • Seth 14 mars 14:25

    Tout ça pour dire quoi ?

    Que LFI « braille » en exprimant ses idées comme ça devrait se faire et donc en se faisant entendre et sans prendre de gants. Shame !

    Je ne savais que l’assemblée était un salon de thé où l’on murmure. Mais il est vrai que ce ne sont pas les godillots venus pour faire nombre, opiner au macronisme et appuyer sur le bon bouton qui font beaucoup de bruit.

    Que l’Assemblée de la troisième était un lieu infréquentable, pensez donc : les représentants du peuple y pouvaient « brailler » tout leur saoul et renverser les gouvernements, quelle honte ! C’est tout au moins ainsi que l’on a présenté les choses en cours d’Histoire.

    C’est d’ailleurs pour y remédier que les duettistes démocrates Mongénéral et l’amer Michel ont pondu une constitution où règne le présidentialisme absolu, ce qui est bien plus calme puisqu’un autocrate décide maintenant de tout.

    Et bien sûr ne trouver en fait de citations que du petit Blanquer et du Deschanels qui se contentait d’inaugurer les chrysanthèmes en tombant du train, c’est un peu juste.


  • Eric F Eric F 14 mars 18:42

    ’’ceux qui votent contre la motion de censure’’ il n’y a pas de vote ’’contre’’, soit un député la vote, soit il ne la vote pas.

    La censure contre le gouvernement Barnier était en quelque sorte un fusil à un coup, car il était possible de proroger les dispositions du budget 2024, ce qui a par exemple conduit à une revalorisation des retraites, qui n’était que partielle dans le projet de budget Barnier.

    Mais cette prorogation n’est pas viable dans la durée, il y a nécessité d’ajustements de barèmes, des nouveaux besoins non couverts, dès lors faire tomber le gouvernement et ne pas avoir de budget devient lourd de conséquences, notamment attentisme ou paralysie de certains secteurs économiques.

    Surtout que le président ne peut pas dissoudre l’assemblée avant l’été prochain, il était donc prématuré de faire tomber le gouvernement. Le plus probable est du reste qu’il aurait été maintenu pour expédier les affaires courantes fautes d’alternative, car la coalition centre+droite est celle qui comporte le plus grand nombre de sièges, devant le bloc de gauche et le bloc national (la taille du parti du 1er ministre importe moins sur cette question que la taille de la coalition qui le soutient, ainsi Edouard Philippe a été nommé en 2017 alors qu’il était juste transfuge).

    Par ailleurs, à la réflexion, une nouvelle élection législative donnera la même dispersion en trois blocs sans aucun qui soit majoritaire, surtout que la macronie escompte se refaire une santé au son du clairon.
    Macron ne démissionnera pas, il s’est repositionné sur les questions de défense européenne où il se considère leader naturel grâce à la force de dissuasion qu’il a trouvé dans sa besace, les questions économiques, sociales, de sécurité intérieure, voilà que maintenant il les délègue.


  • SEPH SEPH 14 mars 19:50

    Soyons clair :

    Le Ps a toujours trahit, c’est un parti de droite, capitaliste, colonialiste, sioniste et atlantiste (tout pour plaire)

    Le Rn a toujours été du coté du grand capital, de la répression ouvrière et du racisme (tout pour plaire)

    De plus il est devenu sioniste, européisme et atlantiste.

    Ces deux partis ont tout pour s’entendre avec Macron et sa triste clique d’arrivistes arrogants et méprisants.


    • Aristide Aristide 15 mars 11:56

      @SEPH

      Sauf que pour sauver quelques sièges bien dodus, LFI s’est allié avec le Ps !!!!


    • Dudule 16 mars 02:43

      @Aristide

      Euh, non, c’est le contraire. Pour sauver quelques sièges bien dodus, les socialputes se sont alliés avec LFI. Maintenant qu’ils ont obtenu lesdits sièges, ils se rangent bien sagement derrière les macronoïdes.

      Rappelez moi les scores de la dernière présidentielle ? Que l’on sache qui est à la remorque de qui...

      J’avais pensé à raison que LFI était naïve et laissait beaucoup, beaucoup, trop de sièges au P« S » lors des dernières législatives (dont celui d’ Hollandoulle, erreur funeste), pensant que ledit P« S » verrait la lumière et cesserait d’être de droite, devant le danger du herraine, et in fine, serait utile à quelque chose. Ben non.

      Il faut quand même avoir l’esprit sacrément tordu, ou une mauvaise foi gargantuesque, pour inverser les rôles comme vous le faites.

      Bon, au P« S », la bagarre a commencé pour savoir qui va faire 2% aux présidentielles. Je retiens mon souffle, quel suspens insoutenable !


    • Aristide Aristide 17 mars 14:55

      @Dudule

       Pour sauver quelques sièges bien dodus, les socialputes se sont alliés avec LFI.

      et inversement ....

      Rappelez moi les scores de la dernière présidentielle ? Que l’on sache qui est à la remorque de qui...

      Rappelez-moi les scores des dernières européennes ? 


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