vendredi 2 septembre 2011 - par François Asselineau

Que signifient les logos des partis politiques ?

Notre logo ayant été longuement expliqué en 1ère partie, dans toutes ses dimensions symboliques, politiques, historiques et pratiques, il nous reste maintenant à examiner la signification des logos des autres partis politiques français, afin de voir comment ils se comparent avec le nôtre.

 

QUOI DE PLUS TRAÎTREUSEMENT AMÉRICAIN QUE LE LOGO DE L'UMP ?

Le logo de l'UMP a été très travaillé par une agence de communication. Il présente des lettres blanches sur un fond bleu-rouge, partagé moitié-moitié, ce qui vise à symboliser l'amour de la patrie (par l'apparence tricolore), et l'équilibre entre la droite et la gauche.

Au milieu du logo se dresse la silhouette blanche d'un arbre au tronc épais et au feuillage touffu, reposant sur une ligne horizontale. Cet arbre massif, qui ressemble fort au goût affiché de François Mitterrand pour les arbres, est censé évoquer la stabilité, la durabilité, la solidité, la prospérité, la paix, les valeurs paysannes ancestrales et le bon sens.

Tout cela constituerait un logo de bon aloi pour un parti politique dirigeant la France si l'on ne relevait pas un détail étrange : contrairement à l'impression que l'on en a de prime abord, les couleurs du logo de l'UMP ne sont pas celles du drapeau français.

 

En effet :

  • le bleu n'est pas du tout le bleu marine foncé de notre drapeau national mais une sorte de bleu pétrole, éclairci et brouillé par une forte proportion de rouge et de vert. Dans la palette RVB (Rouge-Vert-Bleu), le bleu du drapeau français est approximativement R0-V10-B94 alors que le bleu du logo UMP est à peu près R46-V89-B151 :
  • de même, le rouge n'est pas le rouge profond du drapeau français (approximativement R214-V19-B19) mais un rouge framboise, grisé et rosi par une forte proportion de bleu (approximativement R201-V19-B67).

Ces changements de couleurs sont-ils des détails ? Pas du tout. Dans un logo, a fortiori un logo conçu par une agence de communication très professionnelle, rien n'est dû au hasard. Si le logo de l'UMP ne reprend pas nos couleurs nationales mais des couleurs sensiblement différentes, c'est qu'il y a une volonté derrière.

Quelle volonté ?

Pour la découvrir, il suffit de remarquer que ces couleurs, discrètement substituées à nos couleurs nationales, sont en fait des couleurs typiquement américaines. On les retrouve dans un très grand nombre de logos officiels, sportifs, religieux, associatifs, et même politiques, outre-Atlantique.

Pour s'en convaincre, il suffit :

a) de comparer les couleurs du drapeau français avec les couleurs officielles de l'UMP et celles utilisées par les logos et les matériels de campagne des grands partis américains. C'est ce que présente notre encadré ci-dessous, avec le Parti démocrate américain à gauche (représenté traditionnellement par un âne), le Parti Républicain américain à droite (dont le symbole est un éléphant) et le logo de l'UMP au milieu :

 

b) de comparer le logo de l'UMP à ceux de nombreux autres logos américains (nos lecteurs perspicaces remarqueront aussi que le bleu UMP est très comparable au bleu Facebook)  :

Ces comparaisons sont irréfutables : le logo de l'UMP est bel et bien un logo dont les couleurs et la tonalité sont typiquement celles d'un organisme états-unien.

Les dirigeants de l'UMP et de l'agence de communication ont-ils fait ce choix de couleurs de façon pleinement consciente, ou plus ou moins inconsciente ? Au fond, peu importe car c'est aussi grave dans une hypothèse que dans l'autre. Quelle que soit l'explication, cette décision de remplacer nos couleurs nationales, qui constituent l'identité même de la France depuis 1789, par des coloris qui plaisent aux Américains témoigne de la fascination pathologique et malsaine que les dirigeants de l'UMP éprouvent pour les États-Unis d'Amérique.

Leur servitude mentale se retrouve exactement dans la politique conduite par l'UMP depuis sa création : une politique ultra-atlantiste, donc ultra-européiste et ultra-libérale.

Pire encore, cette modification de nos couleurs nationales n'est pas franche du collier. Elle se fait en catimini. Le logo de l'UMP traduit ainsi la volonté de ses dirigeants de transformer la France en une copie des États-Unis par petites touches, sans que les Français ne comprennent bien ce qui se passe. Il s'agit d'une colonisation rampante et subliminale.

En se pliant servilement aux choix stratégiques décidés à Washington (via l'OTAN notamment), à Bruxelles (Commission européenne) et à Francfort (BCE), la politique de l'UMP est parfaitement conforme au choix de couleurs américaines pour le logo.

 

Cette politique est en revanche l'exact opposé de ce que veut faire croire le dessin du logo. Elle est tout le contraire de l'arbre massif dont elle se prévaut :

- elle ne défend pas notre souveraineté nationale, elle la viole,

- elle n'est pas patriote, elle piétine toute idée de respect de la France et des Français,

- elle n'est pas source de prospérité, sauf pour une couche infime de la population, elle paupérise le plus grand nombre,

- elle n'est pas conforme à notre histoire et à nos valeurs, elle les bafoue de façon ignoble,

- elle n'est pas pacifique, elle entraîne la France dans des agressions militaires à l'étranger et nous coupe de nos amitiés traditionnelles à travers le monde,

- elle n'est pas stable, elle est constamment agitée et brouillonne,

- elle n'est pas de bon sens, elle nous entraîne vers des désastres de toute nature et l'instinct populaire le sent.

 

Pour toutes ces raisons, l'UMP suscite un rejet massif dans l'électorat, même dans une partie de l'électorat traditionnel de la droite conservatrice.

Du coup, le logo de l'UMP apparaît aux yeux de tous comme une publicité mensongère et c'est pourquoi il suscite, comme aucun autre logo politique, de nombreux détournements et caricatures qui pullulent sur Internet :

De gauche à droite et de haut en bas :

  • le logo de l'UMP avec un cactus chandelier, symbole de doigt d'honneur fait au peuple français ;
  • avec un bananier et son régime, symbole de république bananière ;
  • avec l'arbre scié à la racine par un bûcheron, symbole de mensonge et de promesses non tenues ;
  • avec une feuille de cannabis, symbole de dérision ;
  • avec un arbre entièrement dénudé, symbole d'appauvrissement général ;
  • avec le logo du PS tenant un arbre déplumé, symbole de la confiscation conjointe de la démocratie par l'UMP et le PS. Confondus plaisamment en sigle UMPS, ces deux partis ne sont que des présentations différentes d'une même soumission à l'empire euro-atlantiste.

 

QUOI DE PLUS PÉRIMÉ ET RIDICULE QUE LE LOGO DU PS ?

Depuis que François Mitterrand en a pris le contrôle en 1971, le Parti Socialiste arbore un logo conçu par une agence de communication : il s'agit d'un poing fermé grossièrement stylisé serrant dans sa paume une rose rouge, avec le pouce péniblement contorsionné. Les traits noirs en sont épais comme le cloisonné d'un vitrail et l'aspect général fait penser à une bande dessinée.

L'idée symbolique de cette « rose au poing » était d'allier la fermeté des convictions (le poing) avec l'humanisme (la rose) et le socialisme (la couleur rouge).

À vrai dire, la position de la main ressemble davantage à un gant de boxe et se prêterait mieux à la tenue d'un bock de bière que d'une rose par la tige. Les critiques de l'époque ne s'étaient d'ailleurs pas privés de souligner l'incongruité du logo, en rappelant plaisamment le proverbe qui enseigne qu'« il n'y a pas de rose sans épines ».

Quoi qu'il en soit, ce symbole au graphisme indéniablement puissant, commença à gagner en notoriété lorsque le Programme Commun de la Gauche, adopté au Congrès de Suresnes en mars 1972, donna l'espoir d'une vie meilleure à des millions de Français. La « rose au poing » fut alors rapidement assimilée au slogan du Programme Commun : « Changer la vie ».

On oublia le côté invraisemblable du motif pour ne plus en retenir que le côté romantique et bravache. Le symbole atteignit son apogée le 21 mai 1981, lorsque François Mitterrand, prenant ses fonctions de président de la République, alla déposer au Panthéon une rose rouge sur les tombes de Jean Jaurès, de Jean Moulin et de Victor Schœlcher.

Mais aujourd'hui, 40 ans après le Congrès d'Épinay, 39 ans après le Programme Commun de la Gauche et 30 ans après l'élection de François Mitterrand à l'Élysée, c'est peu dire que ce logo de la « rose au poing » est terriblement périmé.

 

Non seulement le Parti Socialiste a entièrement fait sien le prétendu impératif de la construction européenne inventé et voulu par Washington depuis 1949, mais il en a même été le fer de lance  :

  • c'est le socialiste Jacques Delors qui a imposé l'Acte unique européen en 1986 ;
  • ce sont les socialistes François Mitterrand et Roland Dumas qui ont négocié, signé puis fait ratifier le traité de Maastricht en 1991-92 ;
  • c'est le socialiste Pierre Bérégovoy qui a décidé la déréglementation des marchés financiers et des flux de capitaux au début des années 90 ;
  • c'est le Premier ministre Lionel Jospin qui a confirmé les critères de Maastricht en 1997 après s'être fait élire pour les modifier,
  • etc.

 

Le déclin accéléré de l'agriculture et de l'industrie française, le drame de l'euro, l'appauvrissement général des Français et la captation du pouvoir par une oligarchie euro-atlantiste des affaires et de l'argent découlent donc au moins autant, et même plus, des décisions prises par les dirigeants socialistes français depuis 30 ans que des décisions prises par les dirigeants des partis RPR et UDF, désormais fusionnés dans l'UMP.

 

 

 

 

 

Et ce n'est pas fini. Les dirigeants actuels du PS en rajoutent à qui mieux-mieux dans la soumission à l'ordre établi :

  • en parfaite complicité avec les médias, les « socialistes » avaient prévu de se ranger unanimement pour soutenir la candidature de M. Strauss-Kahn à la présidence de la République française en 2012. Il s'agissait pourtant du directeur général du FMI, et donc du premier responsable des sempiternelles politiques de rigueur imposées à de nombreux pays à travers le monde, et notamment aux plus pauvres ;
  • ces mêmes « socialistes » font désormais feu de tout bois pour exiger la poursuite sans fin des restrictions budgétaires afin de ne pas aggraver, prétendent-ils, l'endettement public de la France. Totalement subjugués par la pensée unique, les responsables du PS n'exercent pas le moindre regard critique ni sur cet endettement ni sur son origine principale.

 

Cerise sur le gâteau, ce sont les dirigeants socialistes qui ont permis la forfaiture du traité de Lisbonne. Ils pouvaient fort bien l'empêcher et contraindre Nicolas Sarkozy à avoir recours à un nouveau référendum. Ils ne l'ont pas fait.

Bien au contraire, ils ont manœuvré, de façon très politicienne et à l'insu de leurs propres électeurs, pour donner discrètement à Nicolas Sarkozy les moyens de faire ratifier par le Congrès, sous cette nouvelle appellation, un texte identique dans tous ses aspects essentiels à la Constitution européenne que 55% des Français avaient rejetée par référendum trois ans auparavant.

 

 

De nos jours, ce n'est donc pas faire preuve de persiflage mais de simple réalisme que de poser deux questions :

- en quoi le Parti Socialiste est-il encore « socialiste » ?

- en quoi ce parti a-t-il encore le moindre point commun analytique et programmatique avec celui qui adopta la « rose au poing » en 1972 ?

Les actuels dirigeants du PS détestent ce genre de questions. Lorsqu'on les leur pose en public, ils prennent un air scandalisé et bottent en touche en invoquant des généralités. En fait, leur réponse est finalement très simple : il suffit de prendre sa carte au PS pour être ipso facto devenu« socialiste ». Cette simple tautologie convient parfaitement à l'UMP, aux médias, et à leurs commanditaires, car tout ce petit monde a le plus grand intérêt à faire croire que le seul débat politique se résume à la pseudo « opposition » entre l'UMP et le PS.

Cette opposition de pacotille se voit cependant de plus en plus comme le nez au milieu du visage. Elle fait rire ou met mal à l'aise beaucoup d'électeurs de droite. Elle irrite ou scandalise un nombre croissant d'électeurs de gauche. C'est pourquoi le logo de la « rose au poing » du Parti Socialiste, inchangé depuis 1972, est devenu périmé, au point d'en revêtir une signification tragi-comique.

Dans l'esprit de ses concepteurs de 1972, la rose au poing symbolisait une « stratégie de rupture avec le capitalisme ». Elle symbolise désormais, sans vergogne, une stratégie d'asservissement complet au capitalisme le plus outrancier et le moins contrôlé, aux « bombardements humanitaires » de l'OTAN et au prétendu « Choc des Civilisations  » théorisé par les stratèges de Washington.

 

Ce n'est plus la « rose au poing » mais carrément « le poing dans la figure » pour des millions d'électeurs de gauche qui croyaient encore que le PS allait « changer la vie », et dont les idéaux sont ainsi trahis au dernier degré.

 

QUOI DE PLUS EUROPÉISTE ET ANTI-RÉPUBLICAIN QUE LE LOGO DE EELV ?

 

« Europe Écologie Les Verts » (EELV) est le nouveau nom officiel du parti « Verts » depuis le 13 novembre 2010.

Ce changement a été décidé en même temps qu'un changement de statuts, qui a permis le regroupement des « Verts » avec les militants venus dans le cadre des listes « Europe Écologie » des élections européennes de 2009 et régionales de 2010. En même temps qu'il a changé de nom, le parti écologiste a aussi changé de logo. Le logo de EELV représente un fond vert prairie uniforme, sur lequel se détachent les deux tiers d'une fleur de tournesol à gauche, trois étoiles jaune d'or à droite, et l'intitulé du parti (en vert sombre et blanc) au centre.

Si l'on y réfléchit un instant, il n'est pratiquement pas possible de réaliser un logo plus contraire à toute nos traditions républicaines. En effet :

 

1°) il utilise comme à plaisir les couleurs complémentaires de celles du drapeau de la République française :

  • le jaune d'or est la couleur complémentaire du bleu marine ;
  • le vert prairie est la couleur complémentaire du rouge profond.

(Rappel : les couleurs sont dites « complémentaires » lorsque leur mélange produit une absence de couleur : blanc, gris ou noir. Sur le « cercle chromatique », ce sont les couleurs situées aux extrêmes opposés).

 

Ce choix de couleurs qui s'inscrit en contrepoint de notre tradition nationale et républicaine s'explique par le fait que le logo de EELV est la reprise du logo inventé par les Verts allemands en 1990, voici 21 ans, et copié depuis lors par un certain nombre de partis écologistes à travers le monde (cf. ci-fra).

 

2°) le logo de EELV fait figurer trois étoiles d'or, symboles de l'Europe.

Ce choix symbolique appelle 4 remarques :

  • 2.1. - ces trois étoiles jaune d'or ont un dessin légèrement enfantin pour qu'il soit bien clair dans l'esprit du public que EELV se réfèrent aux étoiles du drapeau européen et non à l'étoile d'or du communisme. On doit donc reconnaître à EELV le souci de lever cette ambiguïté symbolique, dans laquelle se complaît en revanche le Front de Gauche, comme on le verra ci-après.
  • 2.2 - ce dessin est en parfaite conformité avec le fait que EELV est le seul parti politique français dont le nom comporte le mot « Europe ».
  • 2.3. - en termes symboliques, ces étoiles d'or constituent la négation même de la souveraineté populaire. Elles symbolisent le retour de la « souveraineté céleste », c'est-à-dire d'un Idéal, prétendument supérieur, qui doit s'imposer à la volonté du peuple. Comme nous l'avons longuement analysé dans la conférence sur l'Histoire de France, ces étoiles d'or s'inscrivent dans la filiation symbolique des fleurs de lys d'or de la Royauté, des abeilles d'or de l'Empire, des étoiles d'or de la France de Pétain, et des étoiles d'or du drapeau européen.
  • 2.4. - le fait que le logo de EELV arbore des étoiles d'or est une exception parmi tous les partis écologistes d'Europe. C'est un point très important : la proclamation de foi pro-européenne de EELV est tellement mise en avant par M. Cohn-Bendit, et si généreusement relayée par les médias, que l'écrasante majorité des électeurs français ont fini par se convaincre que l'écologie allait nécessairement de pair avec une foi européiste ardente. Or cette présentation des choses mérite d'être très largement nuancée.

 

L'ULTRA-EUROPÉISME DE EELV EST UNE EXCEPTION CHEZ LES ÉCOLOGISTES

 

D'une part, les partis écologistes sont marginaux, voire inexistants, dans plusieurs États-membres de l'UE (inexistant en Lituanie, anecdotiques en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie, en Slovaquie...)

D'autre part, même si presque tous ces partis ont adhéré à une « Fédération européenne des Partis verts » qui se veut l'embryon d'un futur « Parti vert européen » (« European Greens Party »), le degré d'engagement européen et la priorité accordée à cette thématique varie très fortement selon les partis et les pays.

Dans la plupart des autres pays d'Europe, les partis écologistes ne se focalisent pas du tout sur la construction européenne mais sur l'énergie nucléaire, la qualité de vie, la sécurité alimentaire, la santé des consommateurs, les thérapies alternatives, les droits des femmes et des minorités, la liberté des politiques Internet, le commerce équitable et la paix dans le monde.

C'est en France que le parti EELV se distingue comme étant le plus farouchement européiste. Pour s'en convaincre, il suffit d'ailleurs de comparer les logos des principaux partis écologistes européens, récapitulés ci-après :

 

 

Comme on le remarque :

=> EELV est L'UN DES DEUX SEULS partis écologistes, avec le parti écologiste slovène, à avoir intégré le mot « Europe » dans sa dénomination. Dans tous les autres cas, la présentation du parti est purement nationale.

=> le parti français EELV est LE SEUL parti écologiste en Europe à avoir inclus des étoiles d'or, symboles de l'Union européenne, dans son logo. Il est intéressant de noter en particulier :

  • - que les Verts allemands (die Grünen), dont M. Cohn-Bendit fait si grand cas, n'ont nullement adopté ces étoiles d'or. La construction européenne n'est pas l'objectif essentiel des Verts allemands,
  • - que les écologistes britanniques du Green Party arborent un logo qui représente une mappemonde avec les États-Unis en surplomb. La construction européenne n'est pas non plus, loin de là, l'objectif essentiel des Verts britanniques,
  • - que les Italiens de la Federazione dei Verdi consacrent la partie inférieure de leur logo au drapeau pacifiste arc-en-ciel PACE. Cela prouve a contrario que la Paix dans le monde n'est pas le souci principal du parti français EELV. Cette absence d'intérêt réel porté par EELV au pacifisme n'est jamais soulignée par nos médias. Elle est néanmoins frappante si on la compare à l'attitude de nombreux autres partis écologistes en Europe, beaucoup plus engagés et actifs sur ce thème. Nous en avons eu récemment une nouvelle illustration, lorsque M. Cohn-Bendit et Mme Joly ont approuvé la guerre déclenchée par l'OTAN en Libye.

 

=> la désunion règne chez les écologistes dans plusieurs pays : il y a deux partis écologistes en Belgique (un francophone et un néerlandophone), deux aux Pays Bas, deux au Royaume-Uni (avec un parti spécifiquement écossais). Le cas est d'ailleurs également vrai en France avec la Confédération des Écologistes indépendants.

=> il faut enfin souligner le caractère volontiers eurosceptique des partis écologistes scandinaves, et en particulier le cas du parti écologiste danois De Grønne.

 

LE CAS TRÈS INSTRUCTIF DES ÉCOLOGISTES DANOIS DU PARTI DE GRØNNE

Ce parti a été exclu du « European Greens Party » en 2008, du fait de son alliance avec le « Mouvement Populaire contre l'UE » (Folkebevægelsen mod EU ), association politique danoise qui appelle - à l'instar de l'UPR - le peuple danois à se rassembler au-dessus du clivage droite-gauche pour faire sortir le Danemark de l'Union européenne.

Pour bien comprendre la signification de l'exclusion des Verts danois du « European Greens Party », il faut se reporter à la page programmatique de leur site Internet, et en particulier à leur programme concernant la Politique étrangère (« Udenrigspolitik »en danois), dont voici la saisie d'écran [http://www.groenne.dk/side.asp?Id=23600] :

 

La traduction du texte en danois apparaissant sur cette saisie est la suivante :

Politique étrangère

[Photo : une école vétuste au Ghana]

Les Verts [danois] sont en faveur d'une politique étrangère fondée sur la paix et le désarmement, mais nous ne sommes pas des pacifistes à tout prix. Nous condamnons la philosophie du renforcement militaire sous couvert de dissuasion, qu'elle soit conventionnelle ou nucléaire.

Nous sommes pour une cessation définitive de l'exploitation des pays en développement. La subsistance de chaque pays devrait rechercher, dans la mesure du possible, un certain équilibre écologique et indépendant.

Nous voulons promouvoir la coopération internationale à travers l'ONU, sans la domination d'une quelconque superpuissance. Les Nations Unies doivent respecter le fait que chaque pays, conformément à la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et dans les limites de l'environnement mondial, a le droit et la responsabilité de résoudre ses propres problèmes de manière indépendante. Par conséquent, les Verts se sont opposés à l'Union européenne (UE) et préconisent que le Danemark en sorte.

Ce texte révèle que le parti vert danois a un programme éminemment pacifique, hostile à toute hégémonie, et respectueux de tous les peuples du monde, et que c'est la raison pour laquelle il condamne l'Union européenne. Et c'est précisément ce programme qui lui a valu son exclusion de « European Greens Party » où M. Cohn-Bendit, par ailleurs l'un des principaux dirigeants de EELV, joue un rôle souvent décisif.

Cet épisode révèle mieux de longues analyses à quel point le parti politique Europe Écologie Les Verts (en abrégé EELV) ne s'occupe pas seulement d'écologie, tant s'en faut ! Il développe également, et même surtout, des idées très précises en matière européenne, diplomatique et géopolitique.

 

L'ATTITUDE CONSTANTE D'EUROPE-ÉCOLOGIE-LES VERTS : AFFAIBLIR LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, RENFORCER L'ALLEMAGNE ET LES ÉTATS-UNIS, À CHAQUE FOIS QUE L’OCCASION SE PRÉSENTE

Ce sont justement ces idées qu'il faut regarder de près. Or, quiconque veut bien étudier les prises de position de EELV en matière diplomatique et géopolitique sur la durée peut constater qu'elles ont toujours les mêmes points communs :

  • - affaiblir systématiquement la position de la République française,
  • - dénigrer systématiquement l'image que les Français ont de leur propre pays,
  • - favoriser tout aussi systématiquement l'Allemagne ou les États-Unis.

Parmi bien d'autres exemples, nous en citerons trois principaux :

 

1°) - EELV VEUT QUE LE DÉFILÉ DU 14 JUILLET NE SOIT PLUS UN DÉFILÉ MILITAIRE.

Mme Eva Joly a lancé cette proposition, attentatoire à deux siècles de notre histoire, à l'occasion du 14 juillet 2011. Elle l'a fait, bien entendu, en présentant le défilé militaire français comme une vieillerie ridicule et anormale, et en dressant un parallèle avilissant entre la République française et le régime nord-coréen.

Comme nous l'avons déjà souligné, la très hypocrite Mme Joly avait cependant approuvé, quelques jours auparavant, l'intervention militaire française en Libye, pour le plus grand profit de l'OTAN et des grands groupes pétroliers. En somme, elle ne supporte pas de voir des avions de chasse survoler pacifiquement les Champs Élysées le 14 juillet, mais elle applaudit à l'idée qu'ils bombardent des populations civiles 2.000 km plus au sud.

2°) - EELV VEUT QUE LA FRANCE PARTAGE SON SIÈGE DE MEMBRE PERMANENT AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU AVEC L'ALLEMAGNE.

Cette proposition a été faite par M. Cohn-Bendit, à de nombreuses reprises et depuis des années. Elle figure expressément dans la notice Wikipédia de EELV. Les dirigeants de EELV jugent donc très important et très prioritaire de permettre à l'Allemagne d'avoir accès au statut de grande puissance mondiale tout en affaiblissant le statut de la France obtenu en 1945.

Il est intéressant de noter que cette proposition n'a rien de spécialement européen : EELV veut que la France partage son siège avec l'Allemagne, mais elle ne le propose pas avec l'Italie, ni avec l'Espagne, ni avec la Pologne, ni avec le Portugal, ni avec l'UE.

=> Et pourquoi donc ?

=> Pourquoi, pendant qu'elle y est, EELV ne formule-t-elle pas de proposition de partage sur le siège permanent détenu au Conseil de Sécurité de l'ONU par le Royaume-Uni ?

 

On imagine sans peine les motifs invoqués à l'appui de cette proposition de EELV. On entend déjà ses responsables nous expliquer que la France serait « franchouillarde », que nous manquerions de « solidarité européenne », que nous « pèserions davantage » si notre siège de membre permanent représentait deux États importants, que ce serait une « avancée formidable », en attendant d'étendre ledit siège onusien de grande puissance à l'Union européenne au grand complet, etc.

Il n'en demeure pas moins que, sauf pour les esprits qui refusent de regarder les choses honnêtement et lucidement, le « tri sélectif » d'un genre très spécial auquel EELV procède entre les États de l'UE, et sa priorité donnée à une pareille préoccupation géopolitique, sont l'un et l'autre extrêmement étranges pour un parti « écologiste ».

Du reste, si l'on y réfléchit un instant, la proposition de M. Cohn-Bendit et de EELV signifie que la France ne serait plus vraiment légitime à détenir un rang de grande puissance, tandis que l'Allemagne serait parfaitement légitime à le revendiquer pour elle.

=> Comment le parti EELV peut-il justifier cette proposition d'auto-abaissement de la France consentie contre rien ?

=> Comment les dirigeants de EELV ne perçoivent-ils pas qu'un tel projet de sabordage gratuit choque d'autant plus que son inspirateur, M. Cohn-Bendit, est de nationalité allemande, et non pas française ?

Ci-dessus : le Conseil de Sécurité de l'ONU est l'instance suprême du droit international. Il a « la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales » et dispose pour cela de pouvoirs spécifiques tels que l'établissement de sanctions internationales et l'intervention militaire. Certaines de ses décisions, appelées résolutions, ont force exécutoire et les États Membres de l'ONU s'engagent théoriquement à les appliquer.

Le Conseil de sécurité est composé de 15 membres. Grâce à Charles de Gaulle, la France y détient un siège de membre permanent avec droit de veto, comme les 4 autres grandes puissances sorties victorieuses de la Deuxième Guerre mondiale : États-Unis, Royaume-Uni, Russie et Chine. Le Japon, l'Allemagne et l'Italie, qui étaient les puissances battues en 1945, n'ont pas de siège permanent. Les 10 autres États ne sont pas permanents mais élus pour une durée de 2 ans et n'ont pas de droit de veto.

C'est grâce à son siège permanent que la France de Jacques Chirac a fait obstacle à l'approbation par l'ONU de la Guerre en Irak en 2003. Cela n'a pas empêché les États-Unis et la coalition occidentale d'attaquer l'Irak mais ils l'ont fait en violant le droit international, ce qui leur a valu un opprobre planétaire et un immense - mais hélas passager - regain de sympathie mondiale pour la France.

Les États-Unis agissent depuis de nombreuses années en coulisses pour que la France perde ce siège permanent qui peut les mettre en position difficile (si le pouvoir à Paris n'est pas leur marionnette comme actuellement). L'une des idées mises en avant est que la France cède son siège à l'Union européenne. Compte tenu du poids déterminant de Washington sur l'UE, cela reviendrait à donner une sorte de deuxième siège permanent aux États-Unis.

Une chose est sûre : la proposition de M. Cohn-Bendit et d'EELV ne déplaît donc sûrement pas aux stratèges américains.

La proposition de EELV est encore plus grave si l'on cesse de l'examiner sous l'angle des boniments européistes habituels pour la replacer sous la lumière crue du contexte géopolitique impitoyable d'aujourd'hui.

Car si l'on met de côté les lendemains qui chantent de la propagande européiste, la réalité la plus tangible, c'est que l'Allemagne constitue l'allié N°1 des États-Unis en Europe. Qu'elle est l'un des piliers essentiels de l'OTAN en Europe continentale. Et qu'elle a signé avec les États-Unis une « Alliance Stratégique pour le XXIe siècle » (Cf. photo ci-dessous : le Président américain George W. Bush et le Chancelier d’Allemagne SPD Gerhard Schröder signent, le 27 février 2004 à la Maison Blanche, l'Alliance stratégique entre les deux pays : Das deutsch-amerikanische Bündnis für das 21. Jahrhundert ) :

 

Ce document essentiel, qui a été de nouveau entériné par la nouvelle Chancelière CDU, Mme Merkel, le 13 janvier 2006, précise que cette alliance germano-américaine s'inscrit dans une stratégie d'alliance transatlantique de plus en plus étroite : « Nous renforçons notre attachement à l’égard de l’OTAN comme point d’ancrage de notre défense commune et comme forum incontournable des consultations transatlantiques. Nous soutenons le processus en cours d’intégration européenne et soulignons qu’il est important que l’Europe et l’Amérique travaillent ensemble comme partenaires au sein d’une communauté de valeurs. Nous saluons l’élargissement historique aussi bien de l’OTAN que de l’Union européenne ».

Dans ces conditions, partager notre siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU avec l'Allemagne, comme nous y invite EELV, reviendrait très rapidement à saborder ce qui reste de notre influence mondiale, et cela pour le plus grand profit de qui ? Des États-Unis, de l'Allemagne et de l'Alliance atlantique. M. Cohn-Bendit est d'ailleurs le premier à le savoir puisque cette Alliance stratégique germano-américaine pour le XXIe siècle fut négociée, côté allemand, par son grand ami le ministre des affaires étrangères Joseph Fischer, ancien chef des Verts allemands.

Soyons donc précis : la proposition de EELV est exactement assimilable à un acte de haute trahison. Seule la désinformation ambiante, qui ridiculise d'un rire gras quiconque parle de haute trahison en France, empêche de la nommer pour ce qu'elle est.

DANIEL COHN-BENDIT - JOSEPH FISCHER Photos ci-dessus de gauche à droite et de haut en bas : Daniel Cohn-Bendit et Joseph Fischer dans une réunion de militants "Verts" en Allemagne (Hesse) en 1987 ; les mêmes à Butzbach (Allemagne) en 2005 ; les mêmes à Berlin en 2007 ; les mêmes au Parlement européen en 2011.

Joseph Fischer a été Vice-chancelier et ministre fédéral des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne du 27 octobre 1998 à octobre 2005. Pendant cette période, il a amené les Verts allemands « à rompre avec le pacifisme pour soutenir l'intervention militaro-humanitaire dans les Balkans et en Afghanistan. » Il a approuvé le bombardement de la Yougoslavie et a entraîné l'Allemagne dans l'opération au Kosovo, première guerre allemande depuis 1945. Cette guerre, qui a provoqué d'intenses débats en Allemagne, a reposé sur des informations qui ont convaincu l'opinion publique mais qui se sont ensuite révélées fausses ou mensongères, tel le Plan Fer-à-cheval. Le journaliste allemand Jürgen Elsässer les a notamment dénoncées dans son livre La RFA dans la guerre au Kosovo.

Depuis 2006, Joseph Fischer est professeur à l'Université de Princeton près de New York et il participe au fameux Council on Foreign Relations ou CFR, dont l'influence sur la politique américaine et mondiale n'est plus à démontrer.

 

3°) - EELV PROMEUT SANS RELÂCHE LES MOUVEMENTS AUTONOMISTES ET L'EUROPE DES RÉGIONS, DONT LA FINALITÉ ULTIME SERAIT LE DÉMEMBREMENT DE LA FRANCE

Au Parlement européen, les députés de EELV siègent avec les députés régionalistes de « l'Alliance libre européenne » (ALE). Créée en 1981, cette ALE était à l'origine une association de partis régionalistes. Elle s’est constituée en parti politique européen en mars 2004 avec la signature d’une déclaration constitutive, signée par 25 partis membres dont, pour la France, des représentants de la « Ligue savoisienne », du « Mouvement Région Savoie », du « Parti Occitan », de « l'Union démocratique bretonne » et de « l'Union du peuple alsacien ».

Comme l'a rendue publique l'universitaire Pierre Hillard, l'ALE a fait circuler au Parlement européen, et sous le timbre du Parlement, une carte d'une Europe redécoupée selon des critères ethno-linguistiques et non plus nationaux :

 

Cette carte est en harmonie de pensée avec la Charte des Droits Fondamentaux et la politique européiste consistant à promouvoir les langues régionales et l'Europe des Régions. Comme on le constate, la traduction politique de cette carte aurait pour effet de démanteler principalement la République française, le Royaume-Uni et l'Espagne... et d'agrandir considérablement l'Allemagne en lui englobant l'Autriche, la Suisse Alémanique et l'Alsace-Lorraine.

C'est avec les auteurs de cette carte explosive que le parti prétendument « écologiste » EELV fait donc groupe commun au Parlement européen.

Il importe de noter que la candidate Europe Écologie-Les Verts à l'élection présidentielle de 2012, Eva Joly, est parfaitement solidaire de cette ligne politique dont la logique ultime ne peut être, malgré les démentis cauteleux, que le démembrement de la République française.

Le 27 août 2011, Mme Joly a ainsi participé à « l'université d'été » de neuf partis régionalistes et autonomistes, en promettant notamment de défendre les langues régionales menacées. Mme Joly a confirmé qu'elle était en faveur d'une « Europe fédéraliste des régions », d'une « réunification de la Bretagne » (par le rattachement du département de la Loire-Atlantique à l'actuelle Région française), de « l'autonomie basque » ou encore d'une « collectivité territoriale unique de la Corse ».

Au moment même où la langue française est en déroute au niveau européen et mondial, Mme Joly a dénoncé « la volonté hégémonique d'imposer l'unique langue française » en France. Elle a affirmé vouloir « la reconnaissance des langues régionales », et s'est indignée des « poursuites contre des maires qui s'expriment dans une autre langue  » . Selon l'eurodéputée franco-norvégienne, « on ne peut pas imposer l'enseignement des langues régionales, mais on peut imposer l'offre  », et « il faut que, dès la maternelle, il soit possible de les parler ».

Elle a enfin proposé de supprimer les préfets en lançant que « la figure du préfet est une figure napoléonienne et il est temps de rentrer dans la modernité  ».

 

Le problème posé par ce type de déclarations et de propositions est double :

a)- d'une part, elles font de EELV un parti politique tout simplement inconstitutionnel.

L'article Premier de la Constitution française actuellement en vigueur pose en effet le principe que « la France est une République indivisible ». L'article 2 pose que « la langue de la République est le français » et que « l'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge ». Et l'article 4 pose que « les partis et groupements politiques [...] doivent respecter les principes de la souveraineté nationale ».

b)- d'autre part, elles visent une nouvelle fois à affaiblir la France et à renforcer la puissance allemande et la puissance anglo-saxonne, le tout bien entendu sous couvert de « modernité  ».

Car comme la carte de l'ALE au Parlement européen l'a montré supra, « la reconnaissance des langues régionales » que souhaite EELV reviendrait à transformer progressivement la France en Tour de Babel, à détricoter des siècles d'histoire et plus de 220 ans d'acquis républicains, tandis qu'elle donnerait des arguments politiques à l'Allemagne pour exprimer des vues expansionnistes sur l'Autriche, la Suisse et l'Alsace-Lorraine.

Plus encore, elle favoriserait l'apparition en Europe d'un bilinguisme d'un nouveau genre : on favoriserait l'apprentissage de langues régionales très peu usitées pour un usage extrêmement local et, bien sûr, l'apprentissage de l'anglo-américain pour un usage universel. On apprendrait ainsi aux jeunes générations nées en Bretagne à parler le breton et l'anglo-américain. Les jeunes nés en Alsace parleraient l'alsacien et l'anglo-américain, ceux nés en Corse parlerait le Corse et l'anglo-américain, ceux nés au Pays basque parleraient le basque et l'anglo-américain, etc.

Les photos ci-dessous, prises le 7 mars 2009 et montrant une manifestation d'indépendantistes catalans venus à Bruxelles pour réclamer, en anglo-américain, « CATALONIA THE NEXT STATE IN EUROPE » (= "Catalogne, le prochain État en Europe") ou « WE WANT A CATALAN STATE » (= "Nous voulons un État catalan"), sont là pour prouver qu'il ne s'agit nullement d'une vue de l'esprit :

Ci-dessus de gauche à droite et de haut en bas :

- les 3 premières photos sont celles d'une manifestation organisée à Bruxelles le 7 mars 2009 par des indépendantistes catalans espagnols. Comme le montrent les images, ce n'est pas en catalan ni en espagnol mais en anglo-américain que les manifestants ont exigé "WE WANT A CATALAN STATE" et ont appelé à créer "CATALONIA, THE NEXT STATE IN EUROPE". Les drapeaux de l'Union européenne étaient presque aussi nombreux que ceux du futur État catalan réclamé par les manifestants, qui inscrivent donc leur action, de façon plus ou moins consciente, dans le droit fil des objectifs finaux de la politique dite d'Europe des Régions.

- la dernière photo, en bas à droite, est celle de Mme Eva Joly, candidate de EELV à la présidence de la République, prononçant un discours à « l'université d'été » de neuf partis régionalistes et autonomistes le 27 août 2011. Comme on le remarque, Mme Joly s'est exprimée devant des drapeaux et à une tribune pavoisée aux couleurs de cet "État catalan" réclamé en anglo-américain par les Catalans espagnols à Bruxelles le 7 mars 2009. Mme Joly ne se cache donc plus de vouloir se faire élire pour favoriser le démantèlement de la République française.

 

Comme on le comprend, le résultat final du programme que propose EELV serait la mort de la langue et de la civilisation françaises, la destruction de la République française, et la soumission totale de l'ancien peuple français à l'empire euro-atlantiste des grands groupes industriels et financiers et des marchands de canon.

Des grands donneurs d'ordre que Mme Joly n'entend pas du tout supprimer comme elle envisage de le faire de nos préfets républicains....

 

Soyons donc précis :

Les agissements et les propositions de EELV, notamment vis-à-vis de l'ONU, de la construction européenne, de l'Europe des régions, et du soutien à des mouvements régionalistes sont non seulement ultra-européistes mais également anti-républicains, inconstitutionnels et constitutifs de haute trahison.

Nous avons souligné d'emblée que le logo de EELV était, du point de vue du dessin comme des couleurs, le plus contraire à toutes nos traditions républicaines que l'on puisse imaginer. L'analyse des propositions de EELV montre qu'il est donc finalement très bien choisi.

 

QUOI DE PLUS INSIPIDE ET BÊTEMENT VICTIME DE LA MODE QUE LE LOGO DU MODEM ?

Le logo du MoDem est d'une platitude totale. À vrai dire, cela correspond très bien à ce lointain avatar du MRP, le parti de Robert Schuman, prétendu « père fondateur de l'Europe ». Les analyses et les propositions du MoDem ne sont qu'une collection d'idées reçues et de soumission à l'ordre européiste établi, assortie d'un ton geignard et donneur de leçons d'une pénible hypocrisie.

M. Bayrou glose ainsi à n'en plus finir sur l'honnêteté et la sincérité qu'il convient d'avoir en politique, mais il ne dit jamais mot sur la véritable origine de la « construction européenne » et il ne s'émeut jamais des coups d'État permanents des européistes contre la démocratie.

 

Il a participé notamment à la forfaiture du traité de Lisbonne, qui a annulé de façon dictatoriale le verdict du référendum du 29 mai 2005. Lorsqu'il se plaint de la partialité des médias, c'est seulement parce que l'UMP veille à lui en barrer l'accès autant que faire se peut. Pas plus qu'aucun autre européiste, il ne se plaint en revanche que les médias ne donnent jamais la parole à ceux qui veulent sortir de l'Union européenne.

Le logo du MoDem mérite cependant un autre commentaire : il faut quand même noter que la couleur orange a été choisie par ce parti politique dans la foulée des « révolutions de couleur » fomentées par les États-Unis dans plusieurs des républiques de l'ex-URSS, et en particulier de la « Révolution Orange » orchestrée en Ukraine en 2004.

Or, comme le concède même la notice Wikipédia, la logistique de ces manifestations fut largement organisée par les associations Pora et Znayu, qui ont des liens avérés avec le mouvement Otpor qui avait réussi à faire chuter l'ex-président serbe Slobodan Milošević en juillet 2000 et s'était déjà impliqué dans la Révolution des Roses géorgienne de décembre 2002, ainsi que dans les tentatives de renversement du régime biélorusse de 2001 et 2004.

Ces organisations sont elles-mêmes alimentées par des organisations américaines, telles le Konrad Adenauer Institute, proche de la CDU allemande, l'Open Society Institute du milliardaire George Soros, le milliardaire Boris Berezovsky, le National Democratic Institute, proche du parti démocrate américain et la Freedom House, proche du gouvernement américain.

LA « RÉVOLUTION ORANGE » fut une « révolution de couleur » orchestrée par les Américains et leurs vassaux, avec l'appui de la CIA et de milliardaires comme George Soros ou Boris Berezovski. On voit ici de gauche à droite : 1) ------ le nouveau président ukrainien Viktor Iouchtchenko recevant à Kiev le sénateur républicain John Mc Cain le 11 février 2005 ; ce dernier, qui fut ensuite candidat à la Maison Blanche en 2008, avait revêtu obligeamment pour l'occasion une écharpe orange avec le slogan « TAK IOUCHTCHENKO » = « Oui Iouchthchenko » qui était celui de la "révolution" orchestrée par Washington quelques mois auparavant ; 2°)----- Iouchtchenko accueilli par le président américain George W. Bush dix jours après, le 21 février 2005, au siège de l'OTAN à Bruxelles. ; 3°) ----le président Iouchtchenko accueilli le lendemain, 22 février 2005, par Javier Solana, responsable de la politique étrangère de l'UE, avec lequel il convint bien entendu d'un rapprochement entre l'Ukraine et l'Union européenne.

 

L'origine américaine de ces fonds a été soulignée par l'ex-pouvoir ukrainien, le gouvernement russe ainsi que des observateurs occidentaux, qui ont accusé le gouvernement américain d'avoir organisé une manipulation de la population ukrainienne pour étendre leur zone d'influence.

En d'autres termes, le logo retenu par le MoDem n'est finalement pas mal choisi. D'un point de vue symbolique, la couleur orange confirme que le parti historiquement le plus européiste de France n'a pour seul objectif, comme les « révolutionnaires orange » d'Ukraine, que d'abdiquer sa souveraineté nationale et se soumettre à une Europe domestiquée par Washington.

À gauche : Viktor Iouchtchenko pendant la « Révolution orange » orchestrée par Washington pour rattacher l'Ukraine à l'OTAN et à l'UE, donc à l'empire euro-atlantiste --- À droite : François Bayrou et le « relookage » de l'UDF rebaptisée MODEM : c'est la reprise sans imagination d'une partie, a repris de quelques-unes des recettes marketing de la Révolution orange ukrainienne conçue à Washington....



79 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 2 septembre 2011 15:14

    quand même , on voit quand même où sont le bleu et le rouge adéquats !
    c’est autre chose que ces couleurs délavées des atlantistes ! smiley


  • gaspadyn gaspadyin 2 septembre 2011 15:28

    Grand merci, Monsieur Asselineau !

    Dommage que vos prestations ne passent pas à la télé.


  • Augustule Augustule 2 septembre 2011 15:35

    Intéressante analyse !

    Autant j’ai été amusé et pas tres étonné par le paragraphe sur le logo de l’UMP, autant je suis resté sur le cul à la lecture du paragraphe traitant le cas Europe Ecologie Les Verts (EELV) !

    Certains partis comme le FN, le PG, etc étant absents de ce dossier, j’en conclus qu’une suite est à venir ?


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 2 septembre 2011 16:03

    Remarquable analyse, à laquelle je mets un léger bémol pour les bleu et rouge du logo UMP. Il me semble que tout bêtement les bleu et rouge du drapeau français sont officiellement réservés aux documents et à la communication de l’Etat français (affiches, logos, etc.

    Dieu sait que je n’aime pas ce parti,mais bon, il leur fallait bien trouver un rouge et un bleu qui se rapprochent du drapeau, et il n’y a pas de tonnes de nuances qui soient à la fois proches de notre darpeau et éloignées du drapeau US ou d’autres bleu-blanc-rouge (mais aussi du drapeau luxembourgeois, néerlandais, russe, etc). D’ailleurs le FN (que bizarrement vous n’abordez pas) a le même problème chromatique.

    Sinon, votre analyse régionaliste est très pertinente.


  • Manwe 2 septembre 2011 17:21

    Je suis d’accord avec vous sauf sur une chose :

    c’est Jp Chevenement et le CERES (aile gauche du PS de l’epoque) qui a proposé le poing et la rose... pas une agence de communication.


  • maddle maddle 2 septembre 2011 18:24

    Trop fort ce Mr Asselineau ! Respect


    • Croa Croa 5 septembre 2011 09:36

      C’est probablement un copain à lui professionnel en « com » qui lui a soufflé ça.


  • côme gaudin 2 septembre 2011 18:24

    cet article presentes des informations justes, mais leur expression bien loin d’ouvrir à une reflexion juste est utilisé pour discrédité les partis qui sont ^presentés.

    Le travail de présentation de la culture inérante à chaque territoire est essentiel pour developper l’evolution de notre societe dans le sens d’un respect des identités de chacun.

    Nous devons developper les idées d’altruisme, d’economie libre, de decroissance ultraliberal ainsi que la vision d’une societé d’individus libres de jouir des richesses de leurs territoires tout en developpant l’abondance servant à assurer la prosperité de chacun.

    L’exploitation de l’homme par l’homme est interdite.

    Nous avons subit le pire du communisme par l’imposition du tout nucleaire,
    et le meilleur du communisme par l’institution de la securite sociale,

    Cet article me parait etre le travail d’une personne voulant perdurer en politique, c’est un travail de manipulation à des fins politique.

    mefions nous de l’information juste utilisé pour denigrer et mettre en valeur indirectement un groupuscule.



    • aveclotanvatoutsenva 2 septembre 2011 18:53

      "Cet article présente des informations justes, mais leur expression bien loin d’ouvrir à une réflexion juste est utilisé pour discréditer les partis qui sont présentés.« 

      Eh bien, »côme gaudin« , votre argumentation à vous est un peu »juste".
      Et entre la justesse des arguments d’Asselineau et la justesse (faiblesse) et la mauvaise foi de votre commentaire, je crois que chacun fera le juste choix…

      PS : Au fait, comment se porte le Système ? C’est pas trop dur en ce moment de ramer pour lui ?


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 19:53

      "societé d’individus libres de jouir des richesses de leurs territoires tout en developpant l’abondance servant à assurer la prosperité de chacun".

      Quel beau programme pour la France et les Français !


    • Bovinus Bovinus 3 septembre 2011 12:43

      "societé d’individus libres de jouir des richesses de leurs territoires tout en developpant l’abondance servant à assurer la prosperité de chacun".

      Ça fait penser au culte du Veau d’Or. smiley


  • jluc 2 septembre 2011 18:30

    Autre symbole qui m’a toujours interloqué est la pyramide du Louvre.

    Pourquoi Mitterrand est-il allé cherché un architecte surtout connu pour ses gratte-ciel de verre américains ?

    Regardez cette photo de la cour Napoléon :

    Cachez avec vos doigts la pyramide : le lieu paraît gigantesque, monumental, s’ouvrant sur le jardin des Tuileries et sur tout axe historique.
    Ne cachez plus la pyramide : que le lieu devient petit.

    Le phénomène est dû aux échelles des constructions. Un minuscule refuge en montagne en nous permettant d’apprécier l’échelle humaine nous fait percevoir le site encore plus gigantesque. L’abbaye du Mont-Saint-Michel, en nous donnant l’échelle humaine rend ce simple îlot complètement magique.

    Le Palais du Louvre construit sur les principes classiques triche sur l’échelle humaine perçue (par la composition de ses modénatures, l’échelle des ouvertures...) pour donner la sensation de la monumentalité de l’ensemble.

    La pyramide de Mitterrand-Pei, gros objet sans échelle humaine perçue, détruit toute la « majestuosité » du lieu.
    Soit Ieoh Ming Pei est un architecte incompétent, soit le but recherché était de faire paraître l’un des grands symboles de la culture française bien ridicule face à la pyramide symbole du NWO.

    (il n’était pas possible de placer cette pyramide dans l’axe historique, nanananère ; mais il s’en est fallu de peu)


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 19:58

      Alors là, jluc, j’attends votre analyse sur la « Très Grande Bibliothèque », qui ressemble plus à 4 petits immeubles de bureaux qui ont voulu « faire américain », qu’à une bibliothèque nationale.

      Au fond, « bibliothèque François Mitterrand » lui va très bien : on ne s’attend à rien de somptueux.
        


  • Le taulier Le taulier 2 septembre 2011 19:14

    Bonjour le délire conspirationniste !

    « le logo de l’UMP est bel et bien un logo dont les couleurs et la tonalité sont typiquement celles d’un organisme états-unien. »

    C’est pas que le bleu et le rouge du drapeau français sont peut-être trop vif alors que ceux utilisés par l’UMP sont pastel donc plus doux.


    • aveclotanvatoutsenva 2 septembre 2011 19:37

      "Bonjour le délire conspirationniste ! C’est pas que le bleu et le rouge du drapeau français sont peut-être trop vif alors que ceux utilisés par l’UMP sont pastel donc plus doux.« 

       »le taulier« arrive à faire au moins aussi fort que »côme gaudin« dans la négation des éléments factuels qu’on lui met sous le nez !!!!!
      Et il fait comme tous ceux qui n’ont rien à rétorquer, il utilise des mots censés discréditer (sans arguments, ça va de soit…), par le simple fait qu’ils soient utilisés. Là, il s’agit d’un mot, utilisé à toutes les sauces : »conspirationniste".


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 19:42

      « Conspirationniste » ?

      Et peut-on savoir où serait la conspiration que l’article est censé dénoncer ? 

       


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 19:45

      « le rouge du drapeau français sont peut-être trop vif alors que ceux utilisés par l’UMP sont pastel donc plus doux ».

      Et votre avatar il est doux ?


  • arno 2 septembre 2011 19:21

    Il semblerait que le rouleau compresseur U.P.R ait décidé d’entrer en campagne. Article remarquable, si ça n’est pas une déclaration de guerre adressée au système en tout cas ça y ressemble fort. Pour ma part je suis des vôtres ! 


  • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 20:06

    La carte de ces fous de l’Alliance libre européenne (ALE) est édifiante.

    Ils en sont à vouloir libérer Rodez ou Mont-de-Marsan de la tyrannie française !

    Libérons-les surtout de l’Union européenne.


  • Wokom 2 septembre 2011 20:19

    Article qui aurait pu être intéressant, si l’auteur ne mélangeait pas de façon aussi douteuse quelques analyses objectives à un défilé d’attaques politiques purement subjectives... Ce qui était présenté comme une étude sérieuse n’est au final qu’un tract publicitaire pour l’UPR, dont le nouveau logo ne résisterait pas plus longtemps à une « analyse » aussi biaisée (plus grande part du blanc dans le drapeau = visées monarchiques, rameau d’olivier coupé = volonté de séparer les français de leurs racines, drapeau sur un socle = visées colonialistes... paf, ça va vite). Il est déjà facile de faire dire n’importe quoi à un nom, alors à un logo... 


    • Wokom 2 septembre 2011 20:21

      En bref : l’auteur à parfaitement le droit de vanter les mérites de son parti, mais le faire en noyant sous la mauvaise foi un sujet qu’il ne maîtrise de toute évidence pas, c’est plus que limite...


    • aveclotanvatoutsenva 2 septembre 2011 20:36

      Wokom, à quel moment l’auteur est-il « de mauvaise foi » et quel est le détail (qui tue, on suppose) qui vous amène à dire qu’il « ne maîtrise de toute évidence pas » (le pauvre …) son sujet.

      Développez s’il vous plaît, nous sommes tout ouïe !


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 20:53

      Certes ces analyses de symbole sont toujours discutables. Les faits se mêlent à leur interprétation, et on sort vite du discours pleinement cartésien, où la « chaîne des raisons » est patiemment suivie, chaînon après chaînon.

      Mais il y a une grande différence entre les interprétations proposées par Asselineau, et la parodie que vous en faites concernant l’UPR : toutes les idées que Asselineau prêtent à ces partis sont bien les idées de ces partis.

      au contraire, les idées que vous prêtez à l’UPR à travers votre lecture de son logo sont le contraire des idées de l’UPR.   


    • Wokom 2 septembre 2011 23:16

      Oui, j’avais choisi mes exemples de façon à ce que les conclusions de mon « analyse » soient radicalements opposées à la ligne de parti de l’UPR : je cherchais à montrer de façon claire que lorsque l’on cherche à tordre une symbolique, il est facile de faire dire n’importe quoi à un logo. Et c’est ce que, à mon humble avis, l’auteur fait à plusieurs reprises.

      En effet, même si je ne conteste absolument pas que l’UMP est le parti le plus aveuglément atlantiste que nous n’ayons jamais eu au pouvoir, dire qu’un bleu est plus américain qu’un autre c’est juste n’importe quoi : le bleu du drapeau US aussi est foncé ! Si les graphistes ont préféré dans tous ces cas un assemblage de couleurs plus pâles et proches, c’est pour des raisons purement esthétiques (ou pour des raisons identiques à celles de l’UPR : se distinguer du front).

      Pour le PS, trois lignes d’analyse du logo et deux pages de commentaires sur les décisions du parti... je cherche encore le rapport (en dehors des caricatures faciles). Le suivant réussi à se faire critiquer parce qu’il utilise du vert (le V d’EELV, il fait de la figuration ?), puis paf, 12 pages nous démontrent que les écolos sont des brutes assoiffées de sang. Quand au logo du Modem... plus aucun argument sur sa forme, juste un jugement aussi subjectif que sans appel... qu’est-ce qui permet à l’auteur de dire qu’il est victime de la mode ? Sa typographie simple et sans empattements ? Sa monochromie (un manque de gris, peut-être) ? Sa construction trop stricte ? Le fait que ça ne soit pas marqué « UPR » dessus ?

      C’est ce qui me dérange, dans le fond : des jugements sur des bases entièrement subjectives, alors que le titre de l’article me suggérait quelque chose d’objectif. Si il avait été nommé « Que signifient pour moi les logos des partis politiques ? » et traité comme tel, j’aurais applaudi ! 


    • Bovinus Bovinus 3 septembre 2011 13:12

      @ Wokom

      Vous pourriez avoir raison, et vos arguments sont raisonnables, mais vous avez néanmoins tort. Si il est en effet clair que l’interprétation d’une symbolique fait appel à des éléments subjectifs, vous omettez le fait qu’il existe différents niveaux de subjectivité. Il y a la subjectivité personnelle, propre à chacun, mais il y a aussi la subjectivité culturelle, basée sur des archétypes culturels nationaux. L’interprétation de F. Asselineau est à mon avis à considérer comme issue d’archétypes culturels français, et s’adresse à des Français capables d’appréhender ces archétypes. Et, faut dire ce qui est, Asselineau n’est pas de l’époque de nos jours, les représentations dominantes ont probablement beaucoup évolué depuis le moment où sa personnalité et sa culture personnelle ont été forgés.

      Le coup de la partie blanche du drapeau en exergue du logo UPR, plus imposante que les parties bleue et rouge, peut en effet être interprétée comme un symbole monarchique - c’était d’ailleurs ma première impression. Dans sa conférence sur l’histoire de France, Asselineau explique toutefois que le blanc du drapeau tricolore, avant de symboliser quoi que ce soit de royal, symbolise tout simplement la souveraineté. Ce qui est parfaitement logique : le drapeau du roi, tout blanc, signifie que le roi détient la souveraineté pleine et entière, rien de plus, rien de moins. Je me rappelle encore la théorie laborieuse avancée par mon prof à l’école primaire, il y a plus de 25 ans de ça, pour nous expliquer la sens du drapeau tricolore. Il nous avait dit, en gros, que le rouge symbolisait le sang versé par les révolutionnaires, le bleu désignait la noblesse, et le blanc, le pouvoir royal, et qu’il fallait considérer que le rouge arrivant en dernier, supprimait en quelque sorte l’ordre ancien. Ça m’avait convaincu moyen et paru fort tiré par les cheveux.

      Alors que la version d’Asselineau, où le blanc au centre représente la souveraineté, objet d’une lutte entre gauche et droite respectivement rouge et bleue, me semble nettement plus cohérente. Après, chacun voit midi à sa porte, moi personnellement, les couleurs ne me « parlent » pas. Toujours est-il qu’il me paraît plus logique d’interpréter tout ceci non pas en partant d’éléments subjectifs personnels, mais d’archétypes. Ce logo n’est pas destiné à des Japonais ou des Zoulous, qui y verraient probablement tout à fait autre chose.


  • globulos nilasse 2 septembre 2011 22:44

    plutôt étrange cet article. faire un lien entre des logos et des contenus politiques..... les écolos allemands me semblent,autant,voir même plus pro-européens que les écolos français. les problèmes environnementaux ne peuvent être résolus a l’échelle national. de la,on peut comprendre leur démarche, plus pro-européenne que d’autres courants politiques,logo ou pas. l’auteur voudrait il une uniformisation des logos avec du bleu-blanc-rouge pour tous les partis politiques ? nous pourrions nous essayer au même type d’exercice avec le logo de l’UPR,j’en suis certain. de plus, être dans la dénonciation permanente des partis politiques existants et de choses passés,parfois commençant franchement a dater,n’a pas valeur de solutions pour le futur de la france. après la dénonciation tous azimuts,il serait peut être temps pour mr asselineau de parler des solutions a mettre en oeuvre pour que la france soit plus harmonieuse au lieu de discourir sempiternellement sur les défauts des autres.


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 23:15

      « les problèmes environnementaux ne peuvent être résolus a l’échelle national ».

      Mais d’où vous vient cette certitude ?

      Qui a introduit les OGM en France ?

      Qui est inquiet parce que la zone de libre-échange en voie de construction entre la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine fixe des règles environnementales et sanitaires infiniment plus strictes que l’ue, sous pression us ? 


    • globulos nilasse 2 septembre 2011 23:21

      les OGM et leurs pollens ne connaissent pas les frontières quant le vent souffle. pas plus que les radiations ne s’arrêtent aux frontières après un accident nucléaire. les problèmes environnementaux sont globaux. la déforestation a 10 000 bornes d’ici peut avoir des conséquences négatives chez nous aussi,etc..................vous voulez que je continue ?


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 23:46

      Les réponses à ces sujets doivent venir d’instances inter-nationales. Jamais d’instances pseudo-mondiales, sans aucune base démocratique !

      Regardez l’UE, l’OMC, l’OCDE... dépourvus de toute base démocratique !

      Et vous nous demandez de croire en ça ?!?


    • Maldoror Maldoror 3 septembre 2011 00:18

      C’est marrant nilasse, vous retenez le moins important : la couleur des logos etc.
      Il y a pourtant un décryptage en règle des positions politiques sournoisement pro-américaines d’Europe Ecologie sur le plan géopolitique et international.
      Vous pouvez toujours invoquer que l’écologie se règle au niveau européen ! Et c’est bien pratique comme ça on peut également régler tout ce qui intéresse les USA à ce niveau imperceptible pour le citoyen lambda.

      Il faut refuser toute naïveté à ce niveau, Cohn Bendit agit comme un agent de l’empire c’est tout.
      Paul Ariès lui a consacré un livre qu’il a intitulé « L’imposture » : tout est dit.

      Et franchement, il faut arrêter avec cette blague de l’UE seule à même de traiter d’écologie, l’UE c’est le libre échange tous azimuts, une écologie conséquente se doit au contraire de protéger contre la mondialisation néo-libérale, promouvoir le localisme etc. L’intérêt pour les commanditaires c’est surtout de faire passer sournoisement au niveau supranational des décisions stratégiques pour les USA en particulier.

      "Bruxelles est aujourd’hui, avant Washington, la ville au monde qui compte le plus de groupes de pression, de représentants d’organisations non gouvernementales et de cabinets de lobbying (...). On recense plus de 15 000 lobbyistes pour 25 000 fonctionnaires."
      http://horreureuropeenne.blogspot.com/


    • gorgonzola 3 septembre 2011 04:03

      Il faut trouver la bonne harmonie, car si on ne peut faire l’économie d’une coopération inter-états pour espérer régler certains problèmes environnementaux, il faut aussi (et déjà) avoir le pouvoir de décider chez soi (cf. les OGM justement).
       
      Le programme de l’UPR est prévu pour cet automne, donc bientôt. Étant plus un mouvement de libération national qui s’adresse à tous les français qu’un parti de clivage (qui s’adresse à son camp et drague l’électorat des autres), son programme sera du même tonneau. Quoiqu’il en soit les solutions, elles, sont déjà proposées et il suffit d’écouter ses conférences pour comprendre toute la portée de son plan d’action smiley

      Reste à espérer que le mouvement fasse une percée car ses analyses de fonds qui ont toujours été constantes et qui sont en train de se vérifier, plus son refus des compromissions de toutes natures (acté au sein même de sa charte fondatrice) en font l’outsider qui pourrait bien créer la surprise.


  • Maldoror Maldoror 2 septembre 2011 22:46

    J’ai rarement lu une analyse aussi poussée que celle sur Europe Ecologie, c’est édifiant. Tout s’éclaire, les pièces du puzzle s’emboitent redoutablement, le stratagème des chaînes.

    L’hypocrite niaiserie d’Eva Joly

    • Maldoror Maldoror 2 septembre 2011 23:45

      Ah, un oubli cependant, au sujet des langues régionales. Il me semble que le Conseil constitutionnel a longtemps fait respecté dans sa jurisprudence la primauté de la langue français, notamment par rapport à la charte des droits fondamentaux.
      Et donc en 2008, lors de la révision constitutionnelle, voici ce qui a été inséré dans la constitution française :
      modification de l’article 75-1 : « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ».

      Ce qui devrait permettre à l’avenir d’aller encore dans le sens de la régionalisation promue par les USA à l’échelle du monde d’ailleurs.


  • zakari 2 septembre 2011 22:47

    @ l’auteur
    Le logo de l’UMP est Sublime
    A mon sens Sarkozy va être réélus

    Une exception dans toute la gnose de laïlaïcité


    • Artzamendi Artzamendi 2 septembre 2011 23:27

      Dans mon pays, Sakari est une sauce légèrement pimentée qui accompagne grillades, poulets basquaises et poissons à la plancha.

      C’est pour ça qu’on l’invite souvent à notre table.

      Par contre, je ne vois pas en quoi le logo de l’ump est « Sublime ». Quelques emballements adolescents pour faire plaisir à papa sans doute.
       


    • zakari 2 septembre 2011 23:45

      Singularité de notre temps du 13eme


  • Christoff_M Christoff_M 2 septembre 2011 23:00

    Intéressant mais les grandes boites de com, comme les grands sondeurs n’ont ils pas atteint leur limite à force de vouloir cibler ou donner une image un peu trop parfaite qui fait que ces logos comme certaines pubs deviennent insipides, à force de récupération à droite et à gauche,
    et de vouloir absolument toucher le plus grand nombre...

    On finit par avoir des partis interchangeables à l’image de leurs logos insipides trop marketisés et aseptisés pour avoir un impact réels sur ceux qui les regardent...


    • gorgonzola 3 septembre 2011 04:15

      C’est de toutes façons ce qu’est devenue la politique, du marketing, et comme avec la pub on se rend compte qu’on nous mentait quand on à acheté le produit.

      Au moins, personnellement je trouve qu’avec l’UPR c’est loin d’être le cas, c’est déjà ça.


    • Christoff_M Christoff_M 3 septembre 2011 22:50

      sans idéal ambition politique réelle et un soupçon d’intellect... la politique c’est de la merde pas mieux que du marketing de grande surface...

      Et il semble bien que la merde et ce qu’il y a de plus vénal et de plus bas ait atteint les plus hautes sphères de ce pays d’ou cette crise et ce malaise qui ne sont pas que financiers !!!
      Mais crise de morale et du spirituel bafoués par ceux qui sont censés incarner l’ordre et le pouvoir !!!


    • gorgonzola 3 septembre 2011 23:08

      Crise du peuple aussi, englué et divisé, qui faute de pouvoir d’achat se reconnait de moins en moins dans le modèle du consumérisme heureux. Il nous faut commencer par nous rassembler... ensemble, nous décidons.


  • zakari 2 septembre 2011 23:01

    je viens de lire les commentaires et je n’avais vu que l’article était de ce monsieur de l’UMP qui a compris que le langage de la proximité était devenu la solution finale
    Proximité comme pôle et le reste pour la périphérie ce qui nous renvoie avec l’islam et la kaa ba et ceux qui tournent autour de lui


  • le journal de personne le journal de personne 3 septembre 2011 07:43

    Les couleuvres politiques

    On m’a demandé en haut lieu de peindre... ou de dépeindre notre paysage politique d’aujourd’hui...

    En premier, le grand Bleu, ni turquoise, ni gris ardoise... mais bleu
    l’océan qui désire tout submerger... reprendre les terres que les hommes n’ont pas su exploiter.
    C’est la vague qui voudrait nous laver de la tête aux pieds et nous débarrasser de toutes les impuretés.
    Il faut que tout change, pour qu’on redevienne les mêmes que nous-mêmes...
    pour qu’on revienne au même avec cette eau originelle...
    seule capable d’étancher notre soif du berceau jusqu’au tombeau.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/09/les-couleuvres/


  • Clojea Clojea 3 septembre 2011 09:29

    Il manque le logo communiste, marteau, faucille, encore plus repoussant, non traité par l’auteur. Oubli ou fait exprès ?


    • Bovinus Bovinus 3 septembre 2011 13:21

      Pourquoi repoussant ? La faucille représente les paysans, le marteau, les ouvriers. Vous avez quelque chose contre ces deux catégories de personnes ?


    • Artzamendi Artzamendi 3 septembre 2011 13:49

      Sur la page facebook de l’UPR, une seconde partie est annoncée :

      http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau


    • Clojea Clojea 3 septembre 2011 17:18

      @ Bovinus : Repoussant par ses couleurs. Rouge vif, et jaune. Ne venez pas me dire que c’est sympa. Aucune animosité sur les ouvriers et paysans.


    • Anaxarete Amaurea Anaxarete Amaurea 3 septembre 2011 18:20

      a vrai dire se sera la troisième, la première presentait le logo de l’UPR son origine et sa signification pour commencer.


    • Bovinus Bovinus 3 septembre 2011 21:49

      @ Bovinus : Repoussant par ses couleurs. Rouge vif, et jaune. Ne venez pas me dire que c’est sympa. Aucune animosité sur les ouvriers et paysans.

      C’est totalement subjectif, ce que vous dites smiley Moi, je le trouve très sympa ce drapeau, il est sobre et classe, beaucoup plus que le drapeau russe actuel, qui ressemble trop à celui des Pays-Bas. Faut savoir que le rouge, en Russie, est une couleur qui représente aussi :
      - le soleil
      - la beauté

      Il se trouve que le rouge était aussi la couleur du drapeau de la Commune, ce qui explique logiquement que le drapeau de l’URSS soit rouge.

      Par ailleurs, « rouge » en russe un peu ancien signifie à la fois « beau » et « rouge ». Ainsi, l’Armée Rouge, ça signifie avant tout « la belle armée ». Ça rejoint ce que je disais plus bas à Wokom - les symboles nationaux ne s’adressent pas à des « individus », avec leurs représentations individuelles, mais à des membres d’un peuple, d’une nation, d’une culture, porteurs de certains archétypes et de certaines représentations communes.


  • scripta manent scripta manent 3 septembre 2011 10:22


    L’emballage est soigné, mais le contenu est de l’ordre du superficiel. Il passionnera peut-être quelques experts en communication, de même que les souverainistes acquis d’avance aux thèses de l’UPR, mais pourquoi l’UPR ne consacre-t-elle pas la même énergie à développer concrètement ses propositions ? On aimerait qu’elle nous explique avec le même luxe de détail les modalités et les conséquences d’une sortie de la France de l’Union européenne.
    Prétendre que l’Europe a plongé la France dans le déclin est faux. L’Union européenne a profité à la France, comme à tous ses membres, jusqu’à ce qu’elle se laisse contaminer par le dogme de l’ultralibéralisme.
    Ce qui est en cause, ce n’est pas l’Europe, c’est l’abandon de leurs pouvoirs par les gouvernements au profit de la finance et de l’économie. Prétendre que la France, dont le poids sur la scène mondiale va continuer à décroître, peut renverser à elle seule cette évolution mortifère pour la politique et la démocratie, est chimérique. 
    La finance ne doit plus être une puissance extraterritoriale en mesure de dicter sa loi à des territoires politiques ouverts à tous les vents. L’Europe, si elle se réforme, dispose encore de la puissance pour contribuer à cette restauration du politique. C’est à cela que la France doit contribuer.
    Ce projet est semé d’obstacles, à commencer par la volonté des politiques nationaux de cultiver leur pré carré, mais la voie du repli national ne l’est pas moins. Difficulté pour difficulté, regardons la route qui peut s’ouvrir aux peuples européens, plutôt que le rétroviseur.


    • Bovinus Bovinus 3 septembre 2011 13:39

      scripta manent :
      mais pourquoi l’UPR ne consacre-t-elle pas la même énergie à développer concrètement ses propositions ? On aimerait qu’elle nous explique avec le même luxe de détail les modalités et les conséquences d’une sortie de la France de l’Union européenne.

      Ça, c’est de la pure mauvaise foi. Allez sur le site de l’UPR et regardez la première conférence venue sur l’Europe que vous y trouverez, et vous aurez toutes les modalités et toutes les conséquences d’une sortie de la France de l’UE expliquées en long, en large et en travers.

      L’Union européenne a profité à la France, comme à tous ses membres, jusqu’à ce qu’elle se laisse contaminer par le dogme de l’ultralibéralisme.

      Ah oui ? et en quoi donc ? Je veux bien admettre que l’UE a profité à la Pologne ou à la Slovaquie, notamment au niveau des infrastructures, ou encore à l’Allemagne, en lui fournissant un marché totalement dérégulé, mais si on demande aux Grecs ou aux Irlandais, c’est tout autre chose. Vous n’allez tout de même pas prétendre que rejoindre l’UE serait profitable à la Suisse ou à la Norvège, hmmm ? Alors pourquoi ne pas admettre que pour un pays comme la France, quitter l’UE serait une bonne chose ?

      L’Europe, si elle se réforme, dispose encore de la puissance pour contribuer à cette restauration du politique.

      Et pourquoi se réformerait-elle, l’Europe ? Depuis qu’elle progresse, l’UE n’a fait que voler la souveraineté des États-membres pour la distribuer aux lobbys, aux puissances étrangères et financières. C’est donc bien qu’il y a un principe destructeur à la base même de l’idée européenne.

      Difficulté pour difficulté, regardons la route qui peut s’ouvrir aux peuples européens, plutôt que le rétroviseur.

      Quand je vois que la route mène tout droit vers un précipice, je fais demi-tour, pas vous ?


    • Artzamendi Artzamendi 3 septembre 2011 13:56

      François Asselineau a déjà répondu à tout ça, notamment ici : http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/les-10-raisons-qui-nous-imposent-de-sortir-de-leurope


    • David Chesnel David Chesnel 3 septembre 2011 14:38

      @ scripta manent,

      le commentaire est soigné, mais le contenu est des plus indigents.

      mais pourquoi l’UPR ne consacre-t-elle pas la même énergie à développer concrètement ses propositions ?

      Pour les propositions les voici : http://www.u-p-r.fr/le-programme-de-l-upr

      "Le programme présenté ci-dessus n’est qu’un aperçu du programme précis que l’UPR présentera aux Français le moment venu, dans la perspective des échéances de 2012. Bien qu’encore incomplet, ce programme comporte les éléments phares de la stratégie de l’UPR pour la France, ceux-ci s’inscrivant en rupture avec l’ensemble de la classe politique française." Pour vous montrer que nous dépensons surtout notre énergie à celà.

      Prétendre que l’Europe a plongé la France dans le déclin est faux. L’Union européenne a profité à la France, comme à tous ses membres, jusqu’à ce qu’elle se laisse contaminer par le dogme de l’ultralibéralisme.

      Nombreuses sont les personnes qui, comme vous, sont toujours persuadées du bien fondé de la construction Européenne, voici de quoi vous éclairer quand à la véritable raison d’être de cette entreprise infernale :
      http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/de-gaulle-et-l-europe/introduction-3
      http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/victor-hugo/victor-hugo-et-l-europe
      http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/robert-schuman/la-face-cachee-de-robert-schuman

      Ce qui est en cause, ce n’est pas l’Europe, c’est l’abandon de leurs pouvoirs par les gouvernements au profit de la finance et de l’économie.
      Voila une remarque d’un europhile des plus pathétique, doit on, une fois encore, rappeler le rôle et les pouvoirs de la Comission Européenne (qui propose) et ceux du Parlement Européen (qui vote ces mêmes propositions), les prérogatives des traités de Rome (1957), Maastricht (le TUE 1991), de la constitution ou du traité de Lisbonne (2007).

      Prétendre que la France, dont le poids sur la scène mondiale va continuer à décroître, peut renverser à elle seule cette évolution mortifère pour la politique et la démocratie, est chimérique.
      Encore une fois l’occasion de regarder pourquoi la France décline, je ne saurais que trop vous conseiller les excellentes conférences Qui gouverne vraiment la france (http://www.dailymotion.com/video/xgbe81_qui-gouverne-reellement-la-france_news), qui gouverne vraiment l’Europe, faut-il avoir peur de sortir de l’Euro ? (http://www.dailymotion.com/video/xkoz3f_faut-il-avoir-peur-de-sortir-de-l-euro_news).

      L’Europe, si elle se réforme, dispose encore de la puissance pour contribuer à cette restauration du politique.
       On a pas vu depuis 50 ans le moindre embryon de début de réforme Européenne mais notre Europhile du jour prétend qu’à bientôt 28 membres la France pourrait inverser cette tendance.
      Je vous conseille de jeter un coup d’œil sur l’affiche de campagne des Socialistes aux Européennes de 1979 (Changeons l’Europe).
      Cela fait maintenant 30ans que les Euroscéptiques nous promettent une autre Europe à chaque élection.

      Et pour Finir, la cerise sur le gâteau, l’idée que la France va se replier sur elle même en quittant l’UE. C’est exactement ce que disait DeGaulle à Mitterrand quand ce dernier voulait faire rentrer la France dans l’UE. A l’époque, la politique de la France faisait l’adhésion de 80% des états du monde, je vous suggère de comparer aujourd’hui.
      La France était alors la 4éme puissance Mondiale et vous nous soutenez aujourd’hui qu’elle ne pourrait appliquer la même politique pour elle que ne l’ont 80% des états au monde. Trop faible, selon vos dires, pour faire comme le Bhoutan, l’Algérie, la Norvège... à savoir, les droits Régaliens de battre monnaie, d’édicter et de disposer de ses propres lois, de sa propre économie.


    • scripta manent scripta manent 3 septembre 2011 20:49

      Bonsoir à tous,
      J’ai bien sûr pris soin de consulter le site de l’UPR avant d’écrire ma remarque relative à ses propositions.
      Cragnant d’être passé à côté de quelque chose, j’ai suivi votre conseil (« Pour les propositions les voici : http://www.u-p-r.fr/le-programme-de...")  et j’y suis retourné.
      Résultat de cette dernière consultation : 20 lignes de programme, à comparer aux 1.500 lignes consacrées aux logos.
      Je dois dire qu’un rapport inverse m’aurait mieux convenu.
      Mais puisqu’il est question d’un programme détaillé en préparation, soyez assuré que j’en prendrai connaissance avec intérêt dès sa parution.
      Bien cordialement.


    • Augustule Augustule 3 septembre 2011 21:31

      Si vous vous attendez à trouver un programme auberge espagnol ou il y en a pour tout le monde (les gays, les agriculteurs, les médecins, les commerçants, etc...), vous allez être déçu !

      Pour l’UPR la première des mesures est la reprise de notre souveraineté nationale qui nous a été confisquée par les traités européens depuis des années, et sans laquelle aucune décision politique sérieuse ne peut être prise.


    • gorgonzola 4 septembre 2011 00:04

      Oui a force d’être habitués à la routine politique de ses dernières décennie beaucoup voient en l’UPR un autre parti politique de plus alors que l’UPR est un mouvement révolutionnaire dans tous les sens du terme.

      Les taux d’abstentions nous apprennent qu’un nombre toujours plus grand de nos compatriotes ne se déplacent même plus pour aller voter sauf dans le cas éventuel d’une présence FN au second tour. Ils savent intuitivement que quel que soit leur vote rien ne change mais ne font pas le liens avec les directives et législations imposées part l’UE, ce « truc » qui est censé être bien pour eux puisque c’est ce qu’on leur répète à longeur d’année mais qui est trop compliqué et bien trop loin de leurs considérations pour s’en préoccuper vraiment (et à juste titre... s’il n’y avait pas eu des personnes comme M. Asselineau ou M. Chouard j’en serai encore à croire les mensonges des européistes). Voter pour un parti d’opposition ne changera rien non plus, les gens s’en rendent bien compte car au final ce sera ou le leader de la droite ou le leader de la gauche qui sera élu... Il reste à leur démontrer la réelle utilité du premier parti hors clivage français qu’est l’UPR.


  • aobc 3 septembre 2011 12:12

    Bonjour,
    petite augmentation du dosage…….. ? !!

    E CFR European Council on Foreign Relations Board and Council

    http://www.ecfr.eu/content/council/ 

    Daniel Cohn-Bendit (Germany)  !?!!!!??? - Member of European Parliament
    Dominique Strauss-Kahn (France) - former Managing Director, International Monetary Fund ; former Finance Minister
    Jean-Marie Guéhenno (France) - Director of the Centre on International Conflict Resolution, Columbia University (New York) ; Senior Fellow, Brookings Institution ; former Under-Secretary-General for Peacekeeping Operations at the UN Operations at the UN
    Lionel Jospin (France) - former Prime Minister
    Sylvie Kauffmann (France) - Executive Editor of Le Monde
    Pascal Lamy (France) - Honorary President, Notre Europe and Director-General of WTO ; former EU Commissioner
    Alain Minc (France) - Head of AM Conseil ; former chairman, Le Monde
    Dominique Moisi (France) - Senior Adviser, IFRI
    Diana Pinto (France) - Historian and author
    Jean Pisani-Ferry (France) - Director, Bruegel and Professor at Universite Paris-Dauphine
    Etc…

    MOUVEMENT EUROPEEN - FRANCE 2009-2011
    COMPOSITION DES INSTANCES NATIONALES , Représentants des sections locales , Parlementaires……… :

    http://www.briardauconie.eu/communiques/composition-cncd-me-f-2009-2011.pdf 

    http://www.meam.fr/guideadherentv111010.pdf 

    ASSEMBLEE NATIONALE
    Gaëtan GORCE
    Michel HUNAULT
    Marc LAFFINEUR
    Pierre LEQUILLER
    Pierre MOSCOVICI
    Bernard POIGNANT
    Jean PRORIOL

    SENAT
    Denis BADRE
    Yves DAUGE
    Jean FRANCOIS-PONCET
    Jean-Jacques HYEST
    Colette MELOT
    Catherine MORIN-DESAILLY
    Jean-Pierre SUEUR
    Catherine TASCA

    PARLEMENT EUROPEEN
    Sophie BRIARD-AUCONIE
    Daniel COHN-BENDIT
    Janelly FOURTOU
    Jean-Paul GAUZES
    Sylvie GOULARD
    Nathalie GRIESBECK
    Alain LAMASSOURE
    Tokia SAIFI
    Etc

    Financiers du MOUVEMENT EUROPEEN - FRANCE ( ME-F ) e.a.

    http://www.mouvement-europeen.eu/-Nos-partenaires-financiers 

    Pernod Ricard
    SNCF
    Veolia

    „Vous souhaitez devenir partenaire financier du ME-F ?
    En retour, vous pourrez profiter d’un accès privilégié à nos activités :
    [ nota : booking de politiciens……… ]
     
    ……. A l’occasion de vos événements internes (séminaires de formation, universités d’été, réunions annuelles, comités stratégiques et exécutifs) interventions sur les thèmes d’actualité européenne, politique et économique par les membres du Bureau National du ME-F [ http://www.mouvement-europeen.eu/Le-bureau,4553 ] …“

    bon week-end……cordialement, aobc

     


  • BA 3 septembre 2011 13:12

    FESF = 440 milliards d’euros.
    Quote-part de la France : 21,9 % du FESF, soit 96,36 milliards d’euros.
    La France s’engage à garantir un plafond égal à 165 % de sa quote-part.
    Donc la France s’engage à garantir un plafond égal à 165 % de 96,36 milliards d’euros.
    En clair :

    La France s’engage à garantir un plafond de 158,994 milliards d’euros.

    Lisez cet article :

    « Au total, le plafond de garantie de la France au capital du FESF, dont la capacité effective de prêt a été portée à 440 milliards d’euros, s’élève désormais à 159 milliards. »

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/aide-a-la-grece-la-france-fait-ses-comptes_259789.html

    Conclusion :

    La France s’est engagée à apporter un plafond de garantie de 159 milliards d’euros au FESF. Si la Grèce ne rembourse pas ses dettes, les contribuables français l’auront dans le …

    Vendredi 2 septembre 2011 :

    Grèce : taux des obligations à un an : 72,054 %. Record historique battu.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 47,202 %. Record historique battu.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,282 %. Record historique battu.


  • Ariane Walter Ariane Walter 3 septembre 2011 13:44

    Très intéressant. Une véritable enquête policière. Bravo.


    • arobase 3 septembre 2011 18:33

      en effet logo du fn italien a la même flamme que le fn français. la différence essentielle réside dans le contour glaireux de la flamme du français, 

      peut-être y a t-il une raison profonde que nous expliquera l’auteur

  • zakari 3 septembre 2011 14:38

    L’insipidité ne m’étonne pas
    Mondialisation oblige avec la confusion des symboles et de toute façon le regard lambda change et va dans ce sens et il faudrait en tenir compte
    Celui qui souhaite un logo au top aujourd’hui doit désacraliser , voir Andres Serrano
    Toutes les icones poussiéreuses tombent une a une , comme relique
    Hors la politique s’accroche a son image
    Demain si le FN change sont logo avec un logo qui désacralise , le parti gagnera plus en voix du jour au lendemain pour 1 minimum d’investissement
    Mais je doute qu’ils lâcherons Jeanne d’Arc dans leur film , alors que Jeanne d’Arc a jouée sa singularité au point d’être reconnue comme folle

    Mais comme ils ont peur d’aller dans le vide de la folie , même s’ils sont élus ils ne font pas partie de la relève lorsque tout les cafards s’écrouleront et se sont écroulés depuis plus de 5000 ans d’histoire répertoriée
    L’eugénisme de la civilisation est dans l’air du temps , de grès ou de force

    Aussi pour compléter se que j’écris plus haut
     « le regard lambda change et va dans ce sens et il faudrait en tenir compte »

    L’affaire kadhafi nous montre bien la virtualité de l’information ou téléréalité pipo qui va de concert dans le monde entier , comme si s’était vrai et le comble est de voir les mouvements/guerre et les structures qui se posent lui donnant une réalité sans avoir eu une réelle adhésion de la masse , masse qui est pourtant bien palpable ELLE alors qu’elle a été trompée a son insu dans un double langage par le mépris d"une véritable recherche d’unité

    Ce qui nous renvoie a un déphasage avec pour conséquence , comme par exemple la séparation de deux univers quantique.


    • Petitou Petitou 5 septembre 2011 15:15

      A Zakari
      Votre constat sur l’état de la société me semble très juste. Mais est-ce que parce que les gens sont de plus en plus décérébrés qu’il faut abonder dans leur sens sans tenter de les élever ?
      Et quant bien même ils ne veulent pas faire l’effort de réfléchir au lieu de gober, devons-nous paraître aussi cons qu’eux jusqu’à le devenir ?
      Et qui fait en sorte que les gens soient aussi abrutis ? Commment ce fait-il qu’un jeune aujourd’hui avec tout les infos disponibles soit plus occupé par des futilités médiatiques et de ce fait plus con que ses aïeux ? Chacun à sa part de responsabilité mais ne sous-estimons pas la capacité des élites à manipuler. Ils aiment la désacralisation, sommes-nous donc obligés de courber la tête et de suivre aveuglément ?


    • gorgonzola 6 septembre 2011 00:02

      Ils ne sont grands que parceque nous sommes à genoux.
      Discours de la servitude volontaire - Étienne de la Boétie


  • arobase 3 septembre 2011 17:49

    les choix restent à faire pour nous électeurs dans ce premier tour, et je ne pense pas que l’auteur espère être au second tour, question de lucidité. dans ce cas il serait intéressant qu’il nous dise pour qui il votera alors. et pourquoi.


    sans ironie bien entendu.

  • arobase 3 septembre 2011 18:04

    les histoire de logos sont des attrapent gogos inventés par les communiquants. ils servent uniquement, par leur répétion à la vue, d’identificateur rapide d’une société, d’une entreprise, d’un produit.



    de même que les logos musicaux en les répétant inlassablement aident à identifier à qui il se rapporte.

    c’est tout ! le contenu, les couleurs, les symboles : du pipeau. un jour ma boite a écouté les bobards des communiquants qui se sont goinfrés en changeant le logos de l’entreprise. ça a coûté une fortune, mais ça n’a pas rapporté un client de plus.

    qu’un ange vienne m’aider à résoudre mes problèmes et je ne me masturberai pas l’esprit pour connaitre son sexe. ni la couleur de son aube.

  • Mr.K (generation-volée) Mr.K (generation-volée) 3 septembre 2011 18:51

    Une analyse très pertinente.

    Sur EELV : http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/un-meeting-des-verts-secoue-par-31515

    Je vous laisse faire les parallèles


  • Zobi Aldo Rifort 3 septembre 2011 22:23

    Intéressant article. Tout la communication est étudiée et chartée. La charte graphique qui permet d’identifier une « marque » rapidement par les couleurs, les formes, les symboles. Cela me fait penser aussi aux fabrications de blasons, la science dite héraldique, qui est, quelque part, l’ancêtre des logos d’aujourd’hui. Chaque maison possédait son blason, basé sur des représentations à la fois matérielles et spirituelles. Je ne suis pas un spécialiste de ce sujet donc je ne m’étendrai pas, mais je crois que l’on peut faire certains parallèles.


  • BA 4 septembre 2011 21:23
    Samedi 3 septembre 2011, un article très important dans le Wall Street Journal :

    Talks on Greek Bailout Are Stalled.

    The suspension pushed yields on Greek government debt to levels indicating that investors see a default by Athens soon as a near certainty : Interest rates on one-year paper blew out past 70 % and two-year yields rose close to 50 %.

    « I expect a hard default definitely before March, maybe this year, and it could come with this program review, » said a senior IMF economist who is keeping close tabs on the situation. « The chances for a second program are slim. »

    Traduction :

    Les pourparlers sur le renflouement grec sont au point mort.

    La suspension des pourparlers a poussé les rendements sur la dette grecque à des niveaux indiquant que les investisseurs voient un défaut de paiement d’Athènes comme une quasi-certitude à brève échéance : les taux d’intérêt sur ​​les obligations à un an dépassent 70 % et les taux des obligations à deux ans sont de presque 50 %.

    « Je m’attends à un dur défaut de paiement certainement avant Mars, peut-être même cette année, et il pourrait venir avec cet examen de programme d’aide », a déclaré un économiste du FMI qui garde un œil attentif sur la situation. « Les chances pour un deuxième programme d’aide sont minces. »


    Grèce : taux des obligations à un an : 72,054 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 47,202 %. Record historique battu.
    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 18,282 %. Record historique battu.

  • rhea 1481971 5 septembre 2011 09:41

    Un livre intéressant pour jauger l’influence des couleurs et des symboles : les mathématiques de l’inconscient auteur A.A. NALIMOV. Peut être cela a été mis sur ordinateur.


  • mahatma mahatma 5 septembre 2011 10:01

    Bonjour, Mr Asselineau,

    A lui seul, cet article montre pourquoi on ne vous laisse pas vous exprimer dans les médias « conventionnelles » et labelisés « conformes ».
    Il y a également toutes ses conférences, ces vidéos et ces montagnes d’arguments que vous donnez, aucun homme politique, actuel, de gauche comme de droite, n’a autant apporté aux citoyens, comme informations participant à dissoudre la multitude de rideaux de fumée, d’abus, de délits contre la république depuis .... tellement longtemps.
    Désinformer au travers des médias est devenu quasiment une culture, une science ...
    C’est tellement appréciable de tomber encore sur net, sur des « résistants » au ramolissement des opinions.
    Avec humour, je dirais que vous êtes un « serial killer d’utilité publique »
    un killer de fabriquant d’obscurité, un tueur de mirages, un destructeur de chimères,
    un cauchemar pour les manipulateurs et autres vendeurs de « potions politiques miraculeuses ».
    J’imagine que cette lutte pour informer, n’a pas du être sans turbulences pour vous tous les jours, mais vous êtes largement au dessus du lot et nombreux sont ceux qui de plus en plus, sur le net, découvrent votre action et sont interpelés par vos arguments.
    Vivement que votre place dans la gouvernance de la France et dans les médias, devienne incontournable.
    Merci.


    • Petitou Petitou 5 septembre 2011 15:19

      Bonjour Mahatma
      Quand on veut donner des leçons d’analyse on apprend déjà que le diminutif de Monsieur en français c’est M. et non Mr. qui se réfère à l’anglais Mister.
      Cordialement, et n’oublier de vous demander comment se fait-il que la plupart des Français en viennent à faire cette erreur quotidiennement alors qu’ils ne parlent en général pas un mot d’anglais !!!!


    • mahatma mahatma 5 septembre 2011 21:09

      Bonjour, petitou,
      M. plutôt à la place de Mr, bien vu, Mr petitou,

      quel rapport avec cette analyse ?

      je donne des leçons ?
      avez-vous lu votre commentaire ?

      Allez, torturez vous plus le cerveau,
      puisque vous êtes capable de faire une différence entre l’utilisation de Mr ou de M. 
      et d’en interpréter tant d’affirmations et de scénario de science fiction,
      vous êtes capable dans votre immense culture et votre intellect gigantesque
      d’argumenter réellement...

      je vous attend ...

      ps : pour Mr ou M., je l’écris comme je veux .... smiley


  • David Meyers 5 septembre 2011 11:59

    Article amusant, gros boulot, mais peu à en conclure.


    Vous parlez notamment des RVB des couleurs du drapeau. Ah la la où avez-vous été pêcher l’original (UMP par exemple ?) . Ne savez-vous pas que les couleurs sont déjà extrêmement variables en teinte fixe (où chaque nuance est dûment référencée), que l’inversion synthèse soustractive (pour l’impression des logos) et synthèse additive (affichage sur écran) relève d’une certaine pifométrie, que l’encodage des images du web (png ou jpg) altère encore les tons sans parler des fantaisies de votre nagivateur, écran, système d’exploitation etc...

    Alors aller comparer des RVB 8 bits écran pour démontrer les tendances américaines des couleurs... hum d’autant que l’asservissement aux USA, marotte du petit, se démontre déjà par les déclarations et choix de l’hyperactif.

    Quand à votre sphère des couleurs, censée représenter un choix de palette opposé aux couleurs du drapeau français, c’est encore un artefact puisque le cercle, espace ou sphère (ou cube ou surface ou...) des couleurs n’est qu’une représentation (très imparfaite) du système colorimétrique utilisé en reproduction. Cette sphère n’est pas un espace au sens mathématique et donc les lois de symétrie ou autre (couleurs opposées ???) sont bien incorrectes. Lui donner un sens philosophique est bien osé.

    Enfin, les dégoûts et les couleurs... à chacun son mauvais choix. 

  • côme gaudin 8 septembre 2011 20:24

    le systeme, que ce soit celui de la france ou bien le systeme « mondial », a plein de qualités,
    il n’y a pas que l’outil rame pour se deplacer sur l’ocean,
    il y a des forces et des outils pour évoluer avec, on pense tous à la voile, qui permet d’aller vers l’origine du vent tout en s’appyant dessus.
    En premier dans ce systeme il y a un probleme, celui de l’exploitation de l’homme par l’homme, action qui se voit justifié dans des valeurs de droite,
    en deuxieme la consideration que la politique est un metier ainsi que le fait qu’un homme peut incarner la france, chaque individus qui souhaite se retrouver president de la republique française est dangereux sauf si il preconise la fin de la cinquieme republique.
    ces commentaires sont imparfaits mais peu importent, il y en aura d’autre plus ou moins juste,
    un point qui est interessant est votre engagement dans la politique,
    j’ai rencontré un autre personnage « maudit », monsieur cheminade, interdit de presence audiovisuel,
    le connaissez vous ?


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