lundi 16 juin 2014 - par Fergus

Sarkozy, un boulet pour l’UMP

Il est clair désormais que Nicolas Sarkozy a pour objectif de reprendre, d’une manière ou d’une autre, le contrôle de l’UMP afin d’asseoir sa candidature en vue de la présidentielle de 2017. Ce serait, pour son parti, le pire des scénarios. N’en déplaise aux sympathisants de l’UMP nostalgiques du quinquennat passé, l’ex-président de la République deviendrait en effet un terrible boulet pour son camp...

Les récentes déclarations de Brice Hortefeux et Nadine Morano – porte-paroles habituels de Nicolas Sarkozy depuis le vrai-faux « retrait de la vie politique » annoncé au lendemain de la défaite de 2012 – ont exprimé sans ambiguïté le désir viscéral de l’ex-président de revenir aux affaires pour briguer un nouveau mandat élyséen en 2017. Un retour qui pourrait se faire lors du Congrès du parti qui se tiendra durant l’automne, en recourant à la technique du bulldozer. But de l’opération pour Sarkozy : imposer aux militants sa « stature présidentielle » au nez et à la barbe de tous les autres caciques de l’UMP. Principaux visés : messieurs « Ducon » et « Durien », autrement dit Alain Juppé et François Fillon en langage sarkozyste.

Cette stratégie de reconquête à la hussarde ne doit rien au hasard : il en va de la survie politique de l’homme aux 600 millions d’euros de déficit. Et pour cause : son image ne cesse de s’effriter, y compris chez les sympathisants de l’UMP, tandis que celle d’Alain Juppé prend toujours plus de hauteur. Résultat : le maire de Bordeaux vient désormais talonner Sarkozy dans les sondages. Mais il y a pire encore : quoi qu’ils en disent, la plupart des ténors de l’UMP sont en effet d’ores et déjà dans les starting-blocks pour la course au titre de candidat officiel du parti. Et tous, sans exception, sont bien décidés à faire respecter l’organisation de primaires actée par une très large majorité des militants le 30 juin 2013. Or, Sarkozy sait qu’une fois ce processus des primaires lancé, il serait définitivement hors-jeu, sauf à envisager une candidature parallèle suicidaire, tant pour lui que pour les chances de la droite de reconquérir le pouvoir, malgré la déconfiture envisageable du Parti Socialiste.

Précisément, parlons-en de cette probable déconfiture du PS. À l’évidence, elle ne sert pas les intérêts de Sarkozy. Et pour cause : sauf retournement spectaculaire de la conjoncture économique et baisse significative du nombre des chômeurs, le candidat socialiste en 2017, qu’il s’agisse de François Hollande ou de tout autre champion suffisamment téméraire pour relever le défi, devrait être largement distancé au 1er tour de la présidentielle. Distancé, mais surtout éliminé du duel de 2e tour où l’on devrait logiquement retrouver Marine Le Pen face au candidat de l’UMP. Avec une conséquence évidente : le candidat de la droite républicaine devrait être élu sans difficulté président de la République, et cela même si la victoire est acquise de manière nettement plus étriquée qu’en 2002, eu égard au profond ressentiment des électeurs populaires à l’encontre des partis dits « de gouvernement ». Énoncé d’une manière différente et quelque peu triviale, cela revient à dire que même un âne aux couleurs de l’UMP a toutes les chances de gagner la présidentielle de 2017 !

Dans de telles conditions, Sarkozy ne peut, comme il en forme le projet, se présenter comme le seul véritable espoir d’un retour de la droite au pouvoir. Et moins encore comme le seul recours pour enrayer la menace frontiste, n’importe quel clampin estampillé UMP ayant toutes les chances de ravir la mise. Comble de la difficulté pour Sarkozy, les ténors Juppé et Fillon, ainsi que l’armada des quadras aux dents longues sont fondés à croire que leur tour est venu. Avec, à la clé, de solides ambitions que le parcours de Hollande, parti de 3 % dans les sondages en 2011, et la certitude d’une victoire UMP au 2e tour de 2017 attisent comme jamais. Ceux-là feront tout pour barrer la route à Sarkozy et ne pas se laisser imposer un abandon des primaires de la droite qui pourrait ouvrir un boulevard à un retour du battu de 2012, malgré cet échec et sans que le bilan de son quinquennat ait été soldé.

Au-delà des ambitions et des postures actuelles des nombreux « présidentiables » de l’UMP, ce sont les militants de la droite (et peut-être du centre-droit si un accord peut être passé avec l’UDI) qui, par leurs votes, décideront quelle route doit être suivie en vue de l’échéance de 2017. Des militants qui, dès avant le Congrès de l’UMP, devront se poser les bonnes questions, et notamment celles-ci :

Faut-il, dans l’optique de la présidentielle de 2017, repartir avec un Nicolas Sarkozy dont le bilan politique et économique a été médiocre, et de surcroît pollué par des dérives comportementales indignes de la fonction présidentielle, au risque d’alourdir le climat par des réactions virulentes d’opposition, voire de haine d’une partie de la population française ?

Faut-il, au contraire, s’engager résolument dans la voie, décidée en 2013, de primaires à droite qui permettront de faire émerger un candidat au caractère affirmé mais nettement moins clivant, capable de réunir sur son nom une large partie de l’électorat républicain, et cela dans un contexte très favorable à une alternance politique ?

Poser ces questions, c’est y répondre. Comment croire raisonnablement que les militants de l’UMP prendront le risque de redonner les clés de leur parti à l’homme dont le quinquennat a été marqué par une suite d’échecs électoraux et par un bilan socioéconomique ayant largement contribué à la défaite de leur camp lors de la dernière présidentielle ? Comment, de surcroît, ne pas prendre en compte les multiples dossiers judiciaires qui menacent Sarkozy, à commencer par les développements de l’affaire Bygmalion et les révélations corrélatives sur le financement illégal de la campagne de 2012 dont nul ne peut croire que le principal bénéficiaire a tout ignoré comme il cherche à le faire gober aux naïfs ?

Ce n’est pas une, mais plusieurs épées de Damoclès qui tiennent à un fil sur la tête de Sarkozy et peuvent, à tout moment, hypothéquer son avenir, voire le stopper net comme Strauss-Kahn en 2011 pour d’autres raisons. Avec le risque concomitant de laisser le parti désemparé au pire moment alors qu’il a toutes les chances de rafler la mise lors de la présidentielle et des législatives de 2017. Il est clair que Sarkozy est devenu un boulet pour l’UMP.

Un boulet pour l’UMP, mais aussi un boulet pour la France, si Sarkozy est rattrapé par les affaires après avoir réussi à mener à bien son OPA sur le parti. Si tel était le cas, c’est un boulevard qui s’ouvrirait pour Marine Le Pen et le Font National !

  



224 réactions


    • jako jako 16 juin 2014 11:38

      Alinea, quelles usines ?


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 11:50

      Bonjour, Alinea.

      Tu écris « si Sarko revenait, les usines se videraient, la rue serait chaude ! » C’est possible, mais ce n’est même pas sûr. D’une part, en raison de l’anesthésie du corps social. D’autre part, parce que Sarko, suffisamment malin pour ne risquer des affrontements périlleux pour lui, lâcherait sans doute du lest ici et là comme il l’a toujours fait. On a dit de lui qu’il est un « ultralibéral », or ce n’est pas tout à fait vrai : il est avant tout un opportuniste, préoccupé par sa seule survie politique.


    • alinea alinea 16 juin 2014 11:50

      C’est une image !!


    • alinea alinea 16 juin 2014 11:55

      Ainsi Fergus, tu penses que nous allons nous laisser mourir sans relever la tête ? Car le matraquage que nous recevons ne finira que quand nous serons anéantis !! Tu ne penses pas qu’il y a eu un peu d’espoir de voir les choses changer et que cet espoir déçu, à part Marine smiley, il ne reste que nous pour le porter !!


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 12:12

      @ Alinea.

      "tu penses que nous allons nous laisser mourir sans relever la tête ?"

      Non, je pense et j’espère que nos compatriotes sortiront tôt ou tard de leur léthargie. Mais le réveil semble devoir se faire beaucoup trop lentement.

      Encore qu’il faille se méfier : dans un article de juin 2010, intitulé Climat social : l’avertissement lucide de... Tocqueville, je rappelais comment, en janvier 1848, celui-ci avertissait, d’une manière impressionnante de clairvoyance, l’Assemblée Nationale alors que la rue était calme et que rien ne laissait présager la révolution qui allait éclater 5 semaines plus tard.

      Peut-être sommes-nous dans le même contexte ? J’avoue que cela me plairait bien !


  • Garance 16 juin 2014 12:17

    Vous oubliez tous que si Sarko est en possibilité de revenir ; c’est à Hollande qu’il le doit


    Il n’a même pas besoin de faire campagne : Hollande est en train de la faire pour lui

    Oui ; je sais que c’est dur à lire mais il faudra bien que vous en conveniez : Hollande est encore plus nul que Sarko

    Avec lui nous sommes tombés de Charybde en Scylla

    Heureusement que Marine est là pour redonner espoir à C’Pays qui en a bien besoin  smiley



    • Fergus Fergus 16 juin 2014 13:15

      Bonjour, Garance.

      Non, Hollande n’est pas plus nul que Sarkozy. Disons qu’il se situe au même niveau, les dérives comportementales en moins.

      Non, Hollande ne fait pas le jeu de Sarkozy car son échec ouvrirait, comme je l’ai indiqué dans l’article, un boulevard au candidat de l’UMP en 2017. Dès lors, point n’est besoin de faire appel au « messie » Sarkozy pour sauver les meubles, n’importe qui à l’UMP étant assuré de gagner.


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 13:20

      Bonjour, Soi même.

      La différence entre les deux est que Sarkozy n’a pas osé se faire appeler « étalon ». Il est vrai qu’il n’était peut-être pas le mieux placé pour cela, à en juger par son recours en 2009 à une coach, Julie Imperiali, pour muscler son périnée.


    • cevennevive cevennevive 16 juin 2014 13:23

      Rhôôô Fergus... smiley 


    • soi même 16 juin 2014 13:25

      Comme tu le dis Fergus, il y a, le périmer qui dure !

       


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 13:41

      Bonjour, Cevennevive.

      J’ai oublié de préciser que le recours à Julie Imperiali semble s’être fait à la demande de Carla Bruni. Il est vrai que la dame était une spécialiste, ayant un fan-club composé de très nombreux « membres actifs », si j’ose dire. Bref, elle a beaucoup « rôti le balai », comme on dit dans les campagnes !


  • Garance 16 juin 2014 12:24

    Oui je sais d’avance que mon post ne va pas plaire


    J’imagine vos petits doigts secs et nerveux me moinsser avec rage

    Quel dommage que de ne pouvoir moinsser qu’une fois  !!!!

    Comme je vous comprends et comme je m’en fout

    Vite le FN .... ( provoc incitative : smiley )

  • Luc le Raz Luc le Raz 16 juin 2014 13:04

    Partant du principe que l’un « bâti sa victoire essentiellement sur le rejet » de l’autre et qu’il se croit toujours le « candidat naturel » de l’UMP, toute la stratégie du shark_ozy consistera à se retrouver au deuxième tour face à Piggy.
    Ce type est un malade mental. Espérons que des ténors de l’UMP lui barreront efficacement la route ou que les juges « petits pois » parviendront à l’embastiller d’ici 2017, ce dont je doute.
    Ce qui serait intéressant, c’est d’avoir au deuxième tour un troisième bulletin « Ni l’un(e), Ni l’autre ». Cela éviterait l’abstention plutot que d’avoir un président de tous les français élu « à la Frédéric Lefebvre ».


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 13:27

      Bonjour, Luc

      Le rêve de Sarkozy est évidemment de se retrouver face à Marine Le Pen au 2e tour de 2017. Mais il va rencontrer de sérieux obstacles sur sa route, et l’image ascendante de ses concurrents internes ne va pas lui faciliter le retour, surtout si la perspective d’un duel avec le FN, donc d’une victoire assurée, se profile.

      Une chose est sûre : si l’on doit voir en 2017 un duel Sarkozy-Le Pen, le front républicain volera en éclats. Et, à l’inverse de 2002 où les électeurs de gauche ont eu l’impression d’être cocufiés par Chirac, beaucoup voteront pour la candidate frontiste afin de barrer la route à Matamore.

      L’intérêt de l’UMP est donc de désigner un candidat moins clivant. 


  • wesson wesson 16 juin 2014 13:11

    bonjour l’auteur, 


    « même un âne aux couleurs de l’UMP a toutes les chances de gagner la présidentielle de 2017 ! »

    et c’est précisément pour cela que tous les bestiaux sortent de la ménagerie !

    J’entrevois une faiblesse dans votre papier : vous supposez que Sarkozy ne se lancerait pas dans une candidature indépendante suicidaire pour la droite. Moi je suis convaincu qu’il le ferait, dans le style « puisque je ne peux pas gagner, alors je vais faire en sorte que personne ne le puisse ». D’ailleurs, il a déjà dit que si il n’était pas désigné par l’UMP, il créerai son propre mouvement. Pour moi il ira jusqu’au bout, d’autant que si il y a bien un talent remarquable chez Sarkozy, c’est sa capacité à trouver le financement pour ses campagnes. 

    • Fergus Fergus 16 juin 2014 13:32

      Salut, Wesson.

      Je ne crois pas à cette candidature suicidaire de Sarkozy. Si tel était le cas, il se grillerait sur le plan international où son attitude serait largement relayée et commentée, en ternissant gravement son image. La conséquence en serait une mise à l’écart probable du juteux circuit des conférences.

      Pour ce qui est du financement d’une campagne dissidente, il devrait en outre compter sur lui seul, faute de disposer des fonds de l’UMP. Pas évident en étant plus que jamais sous l’œil des commissaires au comptes et de la justice.

      Bonne journée.


    • Luc le Raz Luc le Raz 16 juin 2014 14:12

      Bonjour Wesson,

      « sa capacité à trouver le financement pour ses campagnes ». C’est vrai que sa tournée mondiale des « popotes à l’oseille » a certainement créé des liens. smiley


    • wesson wesson 16 juin 2014 18:08

      « La conséquence en serait une mise à l’écart probable du juteux circuit des conférences. »


      Tand qu’il arrivera à convaincre du monde qu’il a une chance d’arriver au pouvoir, il trouvera quelqu’un pour les lui casquer, ses conférences.

    • Defrance Defrance 16 juin 2014 18:45

      Bonjour Wesson,
       
       son fournisseur est déjà là puisqu’il est grillé en Suisse ?


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 20:13

      @ Wesson.

      Oui, à condition justement qu’il ne fasse pas le combat de trop. Or, ses « amis » de l’UMP veulent lui faire la peau, et ils ont raison. Sarkozy courrait un gros risque à se lancer dans une aventure où il pourrait bien se faire étriller et compromettre la suite de sa juteuse carrière.


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 17:10

      Bonjour, Pyrathome.

      Merci pour ces liens. On comprend cette hémorragie des sympathisants de l’UMP qui se sont faits rouler dans la farine avec le Sarkothon et, chaque mois, en apprennent un peu plus sur les turpitudes de leurs dirigeants. Mais cela ne va guère mieux au PS qui vient de perdre près de 30 000 adhérents.


    • Luc le Raz Luc le Raz 20 juin 2014 13:43

      Bonjour, Pyrathome,
      Qui voudrait vraiment le retour du sarko, à part des moranos dotés(es) de QI de bécasse ? Les électeurs de l’UMP se sentent grugés par le sarkoton ? Que dire alors des cons-tribuables qui y ont aussi participé au travers de la ristourne fiscale ?
      Messieurs de l’ump, n’essayez pas de le greffer , il n’est pas compatible et vous n’obtiendrez qu’un rejet par le corps électoral.


    • Fergus Fergus 20 juin 2014 17:01

      Bonjour, Luc.

      Espérons que les militants et les sympathisants de l’UMP seront assez lucides pour comprendre que la page Sarkozy doit être définitivement tournée. Pour le parti, mais aussi pour le pays qui a assez souffert de sa gestion calamiteuse et de son comportement vulgaire.


  • ahtupic ahtupic 16 juin 2014 14:47

    Et Flamby, un boulet non seulement pour le PS mais également pour la France, ce qui est infiniment plus grave.


  • bercav bercav 16 juin 2014 15:44

    Sarkozy, un boulet pour la France...

    Que cet énergumène prenne bien la mesure du fossé qui sépare de plus en plus de français de toute cette clique de magouilleurs, carrièristes et autres trous du cul de la Vème. Quand je pense que beaucoup de petits vieux votent UMP pour honorer le gaullisme, ça donne le vertige, puis la gerbe...


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 17:14

      Bonjour, Bercav.

      Il est en effet stupéfiant de constater que des électeurs, souvent très âgés, puissent continuer à soutenir Sarkozy en l’assimilant au défunt gaullisme. Par chance, il en est aussi qui, éduqués à l’ancienne, ne supportent pas les dérives comportementales de cet aventurier cynique et vulgaire.


    • Defrance Defrance 16 juin 2014 18:49

       C’est vrai qu’il ont tellement peur d’être découvert que la presse planifie Dupont Aignan entre 22h et 7 h ! ( j’exagère juste un peu )


    • Defrance Defrance 16 juin 2014 19:42

      des électeurs, souvent très âgés !
       Pour ce qui me concerne j’ai une explication car dans mon petit village le maire et sa famille collectionnent les procurations des gens qui ne peuvent plus se déplacer , il va même faire le tour des maisons de retraites !


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:04

      @ Defrance.

      Une pratique assez répandue. Dans les grandes villes, on pratique plutôt les visites aux maisons de retraite et les cadeaux aux pensionnaires, du style boîtes de chocolats. Toubon était un spécialiste du genre à Paris 13e. 


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 juin 2014 17:45

    La lecture de tous vos commentaires me fait comprendre que vous n’avez toujours pas compris où et comment se prennent les décisions ?!

    Les Députés ne servent plus à rien, les Ministres non plus, le Président ne préside rien du tout ! Aucun parti ne se creuse plus la tête pour faire un programme...

    Ils appliquent les décisions qui se prennent à la Commission européenne.
    Le meilleur Président sera celui qui fera avaler la pilule aux Français !

    Début Juin, viennent d’être publiées les GRANDES ORIENTATIONS de POLITIQUE ÉCONOMIQUE, pour 2015, pour les 28 pays de l’ UE.

    * Privatisation de la SNCF
    * Coupes sombres dans les dépenses publiques.
    * Privatisation du système de santé, gel des retraites, dégressivité des allocations chômage, baisse des remboursements de la sécu etc
    * Augmentation du prix de l’ électricité
    * Début de la fin des CDI, fin des revalorisations du SMIC et début de sa suppression etc etc

    Les G.O.P.E sont l’application de l’article 121 du TFUE pour les 12 mois qui suivent... Elles sont mises au point par les 27 Commissaires, dont 1 seul représente la France.

    C’est Hollande qui s’y colle pour les faire appliquer, après Sarko, et avant la marionnette suivante.

    Tout cela résulte de la logique de l’ UE et de l’euro, qui a enlevé aux Gouvernements leurs prérogatives monétaires et budgétaires, pour mener une guerre contre les peuples et leurs acquis.
    Il faut se rassembler, pour sortir au plus vite de l’ UE !


    • lsga lsga 16 juin 2014 17:46

      et toi tu n’as toujours rien compris au fait que c’est la conséquence naturelle du développement du Capitalisme et que la nationalité des députés n’a rien à y voir. 


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 18:00

      Bonjour, Fifi.

      « Tout cela résulte de la logique de l’ UE et de l’euro ». Non, encore une fois, cela résulte de cette Union-là, totalement libérale. A nous, dans les différents pays, de mettre en place des pouvoirs différents pour rompre avec cette orientation.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 juin 2014 18:57

      Fergus,
      Le créateur de l’euro s’appelle Robert Mundell. Il cherchait une arme qui pourrait balayer les législations nationales et le droit du travail.
      Voici ses explications, publiées dans un article du Guardian :

      « L’euro fera son travail quand la crise aura frappé. Le retrait du contrôle des Gouvernements sur la monnaie empêchera alors l’utilisation de politiques monétaires et budgétaires keynésiennes par les vilains petits élus, pour sortir une Nation de la récession. »

      « L’euro mettra la politique monétaire (comprenons, la dévaluation) hors de portée des hommes politiques.

      Et sans politique budgétaire (comprenons, avec un budget sous tutelle et l’obligation d’appliquer l’austérité), la seule façon pour les Nations de conserver des emplois, est la surenchère dans la réduction des règles du commerce :

       les lois du travail, les règlements environnementaux, les taxes et les impôts (pour faire fonctionner les services publics), tout cela sera éliminé par l’euro.
      La démocratie ne sera pas autorisée à interférer avec le marché. »

      « Quand la crise arrivera, les Nations économiquement désarmées, n’auront plus comme solution que dérèglementer le droit du travail, privatiser les entreprises d’Etat en masse, réduire les impôts et envoyer les Etats Providence dans les égouts ! »

      Si vous ne comprenez toujours pas que l’ UE et l’euro, c’est l’équivalent de Reagan + Thatcher, c’est à dire une offensive en règle contre les salaires, le droit du travail, et les acquis sociaux, c’est à désespérer !


    • lsga lsga 16 juin 2014 18:58

      Tout à fait, c’est la continuation de la logique Capitaliste, le moyen trouver par la bourgeoisie pour sortir de la Crise.

       
      C’est un peu comme quand Louis XIV unifie les monnaies des provinces. Le Capitalisme va toujours vers des marchés de plus en plus grand. 

    • doctorix, complotiste doctorix 17 juin 2014 00:07

      Bien vu, cet article, Fifi.

      Le petit peuple que nous sommes est mort quand l’euro est arrivé, quand toute inflation salvatrice et régulatrice des inégalités a été rendue impossible.
      Morts nos droits, morts nos acquis sociaux, mortes nos espérances.
      Nous devrions être des millions à vomir l’euro (et l’Europe, et l’Otan), mais on nous fait peur avec des chimères.
      L’astuce a été de nous faire croire que nous étions riches, que nous avions à perdre, pour nous faire nous battre aux côtés des 1% qui nous mangent tout crus.

    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:09

      @ Fifi.

      Ce n’est pas l’euro qui lamine les droits - ce n’est qu’un outil monétaire - mais les décisions qui sont prises par le Conseil européen, très largement composé de libéraux, et leur application par une Commission composée de valets des chefs d’état. Avec un Conseil européen d’une autre couleur, l’euro n’empêcherait pas les progrès sociaux ! Ce n’est donc pas lui qui est en cause. Vous l’utilisez, à des fins politiques, comme bouc émissaire.

      Bonne journée.


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 20:35

      Bonjour, Gauche Normale.

      Merci pour votre commentaire.

      Vous écrivez « passer de l’euro au franc pour la France ne sera pas une catastrophe ni la fin du monde ! »  Peut-être pas, mais ce serait une régression. Personnellement, je suis favorable aux Etats-Unis d’Europe et donc à une monnaie unique pour cette fédération d’états.

      Quand je parle de « libéraux » en Europe, j’inclus évidemment les partis dits socio-démocrates, y compris, parmi ceux-là, le PS nouveau qui a émergé avec Hollande. Des partis dont les idées et la gouvernance sont très éloignés de mes propres opinions, nettement plus tournées vers le service de l’état en direction des plus défavorisés de nos compatriotes.

      Mais sortir de l’euro, et a fortiori de l’UE n’amènerait rien de plus si l’on doit continuer à être gouvernés par des exécutifs issus de l’UMP ou du PS.

      Personnellement, je continuerai donc à voter pour la gauche de progrès en espérant qu’elle puisse, au sein du FdG ou dans une autre entité à créer, surmonter ses divisions et élargir sa base à des écologistes et aux dissidents du PS qui refuseront la dérive libérale sur des positions proches de celles de l’UMP et de l’UDI. En espérant qu’un jour, ce parti puisse accéder au pouvoir et nouer des alliances intra-européennes avec des partis amis.


    • Fergus Fergus 18 juin 2014 09:20

      @ Gauche Normale.

      Sur la monnaie unique, il eût effectivement été préférable, pour mieux la légitimer, de procéder par référendum. Mais un seul référendum, pan-européen, était suffisant, sur cette seule question : ¨« Êtes-vous d’accord, OUI ou NON, pour que les pays répondant favorablement à cette question, abandonnent leur monnaie nationale au profit d’une monnaie unique, l’euro ? »

      A une ou deux possibles exceptions près dans des pays mineurs, il est probable que la réponse eût été OUI. La création de la monnaie unique n’a d’ailleurs pas soulevé d’hostilité significative dans les pays concernés. On est donc là en grande partie sur un faux problème.

      Pour le reste, concernant l’UE, je suis prêt à accepter tous les types de gouvernance qui sortiront des scrutins, même s’ils vont à l’opposé de mes convictions.

      A noter que, comme je l’ai déjà écrit, je ne vois plus trop les différences, de nos jours, entre un Breton, un Basque, un Provençal ou un Alsacien avec un Belge, un Italien, un Allemand ou un Danois. Seule la langue peut changer, mais les modes de vie se ressemblent, les enseignes commerciales sont les mêmes, le fond culturel en termes d’arts majeurs est le même, et l’habitat traditionnel n’est moins différent d’un pays à l’autre qu’il l’est chez entre nos régions les plus typées. C’est pourquoi je me sens chez moi aussi bien sur le territoire national qu’à Rome, à Amsterdam, à Berlin ou à Copenhague, et même désormais dans des villes de l’est comme Prague.

      Mais je reconnais être sans doute atypique en pensant cela.

      Excellente journée.


    • Nymeo Nymeo 18 juin 2014 10:10

      @fifi

      Certes.

      Mais n’y a-t-il personne au dessus des commissaires - ou derrière eux, chuchotant tranquillement quelques habiles dispositions ?

      @ fergus

      « Seule la langue... »

      Eh oui, c’est bien connu, une langue, ce n’est rien du tout... C’est juste le substrat de la pensée, exactement ce qui ne vous gêne pas, en somme...
      « je suis chez moi à Copenhague ! » 
      Pathétique.

    • Fergus Fergus 18 juin 2014 17:12

      Bonjour, Nymeo.

      La langue est évidemment très importante, et je suis de ceux qui défendent non seulement le français, mais aussi les langues régionales. Moi, l’Auvergnat vivant en Bretagne, j’ai même pris un temps des cours de breton !

      Mais la langue n’est pas le seul ciment d’une nation. La France s’est d’ailleurs construite au fil des siècles malgré les langues régionales. A contrario, on parle français en Belgique, au Luxembourg et en Italie, dans le Val d’Aoste. De même, on parle allemand en Autriche, évidemment, mais aussi en Suisse, et même en Italie, dans le Haut-Adige, et en Belgique, du côté d’Eupen et Malmédy. Bref, rien n’est simple.

      Ajoutons à cela que le Comté de Nice et la Savoie n’ont été rattachés au territoire national qu’en 1860, et l’on mesurera à quel point le tracé d’une nation peut évoluer au fil de l’histoire. Et que dire des cultures et des identités régionales qui perdurent alors que la nation France est réputée unie ? En quoi la naissance, à terme, d’une fédération d’Etats-Unis d’Europe serait-elle destructrice de la culture et de l’identité française, au sein de cette fédération ?

      Vous voyez dans les idées que je développe quelque chose de pathétique. Libre à vous de le penser. Je crois toutefois que l’avenir me donnera raison.


  • Defrance Defrance 16 juin 2014 17:58

     En fait il faudrait que les 60% d’abstentionnistes bénéficient de 60% des fonds, même officiels, des partis politiques et "inventent un moyen de sélectionner et promouvoir autant de candidats LIBRES (non encartés-militants) que les partis ? 
     En fait tout vient de la dégénérescence de la V eme qui avait , à l’origine été faite pour s’affranchir du régime des partis qui ne peuvent jamais gouverner ?
     La gauche c’est pas la France, la droite c’est pas la France, la France c’est un tout ! (discours de 1965)


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:12

      @ Defrance.

      Sur la question des fonds, le système français n’est pas idéal, loin de là, mais tout vaut mieux qu’une dérive à l’anglo-saxonne où ce sont des fonds privés illimités qui déterminent les candidatures en leur donnant, de ce fait, une couleur très libérale, le fric étant rarement dans les poches des ouvriers et des employés.


  • Defrance Defrance 16 juin 2014 17:59

     J’allais oublier :
     Je ne voterai PLUS jamais pour un candidats ayant des gros boutons sur le visage !
     


  • Dominique TONIN Dominique TONIN 16 juin 2014 18:05

    @ l’auteur,

    Très bonne analyse, mais qui n’est pas à mon goût. Vo us avez oublié une autre hypothèse, celle où il n’y a pas au second ni l’UMP ni le PS, mais un autre mouvement, clivant celui là ! Et atypique de surcroît !
    Et puisque vs dites « Je n’ai toutefois jamais appartenu à une quelconque chapelle politique », je vous donne l’occasion de le faire.
    A vous.

    • Fergus Fergus 16 juin 2014 19:38

      Bonjour, Dominique.

      Provocation ou méthode Coué, peu importe, il y aura bien soit le PS soit, plus probablement, l’UMP face au FN. Néanmoins, merci pour ce lien qui comporte des idées intéressantes.


  • Defrance Defrance 16 juin 2014 18:42

     
     @Fergus
    En fait la clé de nos malheurs est là ( voire la tronche de Trichet à la fin, ça veut tout dire ) .
     Et si Nabotleon veut etre élu, ils l’aiderons par tous les moyens(vu que les dépassements sont contrôlés avec 5 ans de retards  ! A ce propos que peut signifier le demi tour de de Villepin ? Aide ou peau de bananes ?


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 19:42

      @ Defrance.

      Je ne vois pas où se situe l’intérêt d’une gouvernance Sarkozy pour les puissances financières dans la mesure où elle est porteuse de troubles probables, et d’un possible chaos social. Mieux vaudrait pour les puissances occultes s’appuyer sur un Juppé ou un Fillon qui feraient le même job dans un climat moins conflictuel.


    • Defrance Defrance 16 juin 2014 19:46

       Leur intérêt n’a pas de nom, Sarko, il savent comment le manipuler, les autres, c’est un peu l’inconnu ?


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 juin 2014 19:08

    Defrance,
    Il faut croire que beaucoup n’ont toujours pas compris ce qu’explique Mundell :

    « Le but de l’euro n’est pas de faire de l’Europe une puissante unité économique unifiées. Son but était approximativement le même que celui de Reagan et Thatcher : la révolution conservatrice. »

    C’est exactement ce qu’explique inlassablement Jacques Sapir :
    « L’euro, c’est la lutte des classes sous une autre forme. »


    • Defrance Defrance 16 juin 2014 19:33

       Fifi,
       Il est ÉVIDENT que la grande majorité ne DOIT pas comprendre (sinon danger) , quoi que, on a vu à Versailles avec le félon en question que même pas d’accord, la démocratie peut aller se faire voire ?
       Même en Allemagne le citoyen lamda n’est pas d’accord .Je me suis retrouvé,en 2008 dans une banque en Allemagne ou tout le monde venait reclamer son argent devant des caissiers, pour certains en pleurs, devant les coffres VIDES !
       
       


  • Depositaire 16 juin 2014 19:08

    Vu le nombre de commentaires, pas sur que le mien soit lu, mais on verra bien.
    Concernant Sarkozy, son « procès » n’est plus à faire tellement il traine de « casserolles » derrière lui. Et si vous en voulez une autre, quand il était au pouvoir, ses émoluments en tant que président, (non sans s’être auto augmenté de 172%, excusez du peu !), ajoutés à ceux d’ancien député et d’ancien maire de Neuilly se montaient à 49000 euros/mois, sur lesquels il n’a pas payé un centime d’impôts !!! Etonnant que le fisc ne le lui réclame plus. Y aurait-il une « protection » occulte ?

    Ceci dit, à propos des prochaines présidentielles, dire que les partis politiques sont discrédités est un euphémisme. Mais sur le fond comment les français peuvent-ils encore croire les politiciens ? Quand on voit la frénésie qui les prend pour être élus et quand on voit qu’une fois élus ils tournent radicalement le dos à toutes leurs promesses, comment peut-on encore leur faire un seul instant confiance ? Il faut vraiment que le peuple soit littéralement suggestionné pour croire encore ces filous qui ne font que mentir et mentir tant et plus.

    Mais allons plus loin. Quels sont les véritables pouvoirs d’un président de la république aujourd’hui ? Plus grand chose. Ils ne sont, comme le parlement d’ailleurs, que la chambre d’enregistrement des désirs de la commission européenne. Les lois et décisions essentielles pour les pays d’Europe ayant adhéré au traité de Lisbonne, se prennent à Bruxelles ! Et la commission européenne elle-même prend ses ordres auprès des lobbies des multinationales. Alors relativisons les choses. Il nous faudrait un pouvoir fort qui fasse sortir la France de l’Union européenne et de l’Otan et qui en concertation avec d’autres pays reconstruise une autre Europe qui ne serait pas l’Europe des multinationales et des banquiers.

    Sauf que pour que cela soit, il faut une véritable révolution des consciences. attendre des individus corrompus et menteurs autant qu’hypocrites qui constituent les partis politiques qu’ils changent, autant espérer voir un truand devenir un saint simplement parce qu’on le souhaite ! La solution ne peut venir que des peuples, le jour où ils se réveilleront et prendront conscience de l’incroyable degré de manipulation et de suggestion qui est mené contre eux pour faire perdurer ce système. Le processus est en cours, mais c’est long. Pour le reste, toutes les discussions pour savoir qui sera au pouvoir en 2017, n’est que du brassage de vent et ne va pas à l’essentiel du problème.


    • Defrance Defrance 16 juin 2014 19:26

       J’ai lu et approuve totalement !
       Si seulement pour reprendre les idées nauséabonde de JLP on pouvait créer un virus qui ne tue QUE les politicards, ce serai la méthode la plus efficace car le monde de la finance, sans le politique aurait quelques soucis ?
       


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 19:51

      Bonjour, Depositaire.

      Beaucoup de constats pertinents dans votre commentaire.

      Cela dit, vous écrivez « Les lois et décisions essentielles pour les pays d’Europe ayant adhéré au traité de Lisbonne, se prennent à Bruxelles ! » Certes, mais elles sont prises par le Conseil européen, autrement dit par les 28 chefs d’état, y compris le nôtre.

      Personnellement, je suis pour le maintien au sein de l’UE, mais pour un changement radical de la gouvernance de celle-ci. Il suffirait pour cela d’une alliance de la France et de l’Italie pour que la face politique de l’UE en soit radicalement changée, à condition que les deux chefs de l’exécutif adoptent,avec quelques alliés, une position intransigeante sur des bases plus sociales et une plus grande souplesse financière pour contrer l’Allemagne.

      Cela dit, on peut compter sur le peuple, mais il faudrait pour cela qu’il sorte de sa léthargie et de l’individualisme dans lequel il s’enferme de plus en plus.


    • Defrance Defrance 16 juin 2014 20:03

       l’UE sociale ?
       Il ne faut pas compter sur Merkel qui est en train de faire la chasse aux européens non Allemand résident en Allemagne !
       

      Die EU ist keine Sozialunion"

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 juin 2014 07:15

      Fergus,
      Pour que les citoyens sortent de leur supposée léthargie, il faudrait les informer correctement, et il n’y a que l’UPR qui le fasse !

      Vous passez votre temps à défendre l’ UE et l’euro que de plus en plus de Français ne supportent plus !


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:17

      @ Fifi.

      Aucune chance que je me rallie aux idées de l’UPR, même si certaines sont bonnes. Mais on ne peut aller vers une sortie de l’UE et de l’euro. Ce serait une énorme stupidité, ni l’union ni la monnaie n’étant responsables des orientations prises par les 28 chefs d’état dans le cadre du Conseil européen, ou par les 28 ministres des Finances dans le cadre du Conseil des ministres europeéen. C’est de l’intérieur qu’il faut changer les choses en faisant basculer les majorités dans les pays de l’UE. Ou de l’extérieur, non par la sortie, mais par de grands mouvements de masses !


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 19:58

      Bonjour, Topaze.

      Merci pour votre commentaire.

      Oui, on peut s’attendre à tout avec Sarkozy, mais je crois que cette fois ses « amis » de l’UMP l’attendent de pied ferme, le couteau déjà sorti de son fourreau.

      D’accord avec vous, les notions de gauche et de droite ont de moins en moins de sens. Peut-être devrait-on parler de valeurs de progrès social versus valeurs de traditions sociétales, les aspects économiques étant eux-mêmes devenus très confus entre la politique de l’offre des uns et la politique de la demande des autres. 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 juin 2014 20:12

      La question de la souveraineté est celle qui de plus en plus marque les lignes .
      Liée à celle ci ,la question de l’immigration et surtout de l’islam sera centrale .
      Qu’un groupe islamiste touche un lieu symbolique comme une église et le feu partira .


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 20:16

      @ Aïta.

      Le fait est que la question de l’immigration et la désignation par le FN des musulmans comme des boucs émissaires commodes sont potentiellement dangereuses.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 juin 2014 20:23

      Le fait est que la volonté de plus en plus de musulmans de faire sentir leur mépris vis à vis des autres est beaucoup plus dangereuse .Pour eux .


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 22:38

      Bonsoir, Sabine.

      Qu’il y ait des musulmans qui posent problème, c’est une évidence, mais le discours tenu par les dirigeants et les militants du FN amalgame ces gens-là dans l’esprit des sympathisants avec l’écrasante majorité de ceux qui ne posent pas le moindre problème. En cela, le FN pratique une politique de boucs émissaires qui sert ses intérêts en montant la tête de gens peu informés.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 juin 2014 22:54

      La majorité est de moins en moins écrasante .
      J’ai quitté la France 14 ans ,et depuis mon retour je suis surpris de comment les choses ont changées .Même mes vieux potes aux origines turques s’en inquiètent .
      Je vous épargnerais de choses vues ou entendues dans ma petite ville .
      A force de chercher la merde ,et de plus en plus de musulmans la cherchent ,ils vont la trouver .Et moi qui suis plutôt tolérant trouve qu’ils l’auront cherchée .
      Les droits de l’homme oui ,mais pas le droit de me marcher sur les pompes .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 juin 2014 07:21

      Aita,
      Parler d’immigration a comme seule utilité d’éviter de mettre en cause les USA & l’ OTAN dans leurs guerres pétrolifères & gazières, qui provoquent des vagues migratoires.
      Le FN se garde bien de mettre en cause les USA, aussi bien dans les vagues migratoires que dans la construction européenne.

      Heureusement qu’il y a l’ UPR pour expliquer la cause des causes :
      « Réunion secrète USA et le français Margelin pour la mise en place de l’ Union monétaire ».


  • Defrance Defrance 16 juin 2014 19:20

     Fergus,
     Que pense tu des bouleversements de quasiment tous les (États-Nations) du pourtour sud est de l’Europe. Si on exclus le Maroc et l’Algérie, et on sait pourquoi, tout le reste est à feu et a sang depuis plusieurs années . Les premiers immigrés Ukrainiens ne vont plus tarder (si ce n’est déjà fait) ? 
     Tunisie, Libye, Égypte, Palestine, Liban, Syrie, Irak, Afghanistan, Ukraine


    • Defrance Defrance 16 juin 2014 19:37

       C’est bien à cela que je fais allusion !

       On nous occupe avec les CONSÉQUENCES de l’immigration, mais personne ne fait allusion aux CAUSES , or on ne peut régler les conséquence sans régler les causes ?
       C’est comme l’hémorragie, le garrot est utiles quelques temps, mais sans soigner l’artère c’est la gangrène ?


    • lsga lsga 16 juin 2014 19:41

      La cause de l’immigration :

       


      qui va avec ça :
       
       
       
      qui va avec ça :
       
       
      Et la seule manière de sortir de tout cela, c’est l’abolition de la propriété privée des moyens de production et l’instauration d’une démocratie directe mondiale.

    • Defrance Defrance 16 juin 2014 19:56

       Non, la première cause est la guerre, terreur, révolution ?

       Mes AR Grand parents, mes grands parents on fuit par trois fois devant les troupes allemandes, avec un cheval et une vache, d’autres plus fortuné ont quitté le continent ?
       On ne peut pas vivre dans une société instable, l’africain n’est JAMAIS sur de pouvoir récolter le Maïs qu’il sème, l’opposant en Libye, Syrie, Irak craint pour sa vie ...
       


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:20

      @ Defrance.

      Je n ’ai pas d’opinion générale sur les troubles ou les guerres qui agitent les zones géographiques en question. A mon avis, il n’y a pas une cause unique, la situation en Ukraine n’ayant pas grand-chose à voir avec celle de la Libye ou celle de la Syrie.


  • brieli67 16 juin 2014 19:46

    en 2017 le premier soir déjà 


    il n’y aura pas que Nantes

    ça ne concerne pas que Narkoléon Premier

    • Fergus Fergus 16 juin 2014 20:03

      Bonsoir, Brieli.

      Bah ! le pire n’est jamais sûr. Mais il est effectivement à craindre qu’il y ait des débordements en cas de retour de Sarkozy.


    • ahtupic ahtupic 16 juin 2014 21:41

      « Bah ! le pire n’est jamais sûr. Mais il est effectivement à craindre qu’il y ait des débordements en cas de retour de Sarkozy. »
      Vos propos puent la propagande. Pensez-vous que les millions de Français qui galèrent ont comme premier souci le retour de Sarlozy. Inutile, Hollande applique la même politique EN PIRE. Apparemment vos préoccupations sont celles des journaleux qui parlent déjà des présidentielles 2017 et étalent des sondages. Tout cela n’est que de la diversion. Le chomage augmente, le pouvoir d’achat baisse, voilà des problèmes concrets. Le reste n’est que foutaise.


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 22:45

      @ Ahtupic.

      On peut parler d’un sujet sans occulter les autres. Vous avez raison de souligner les vraies difficultés des Français. Et tort d’affirmer que Hollande est pire, ce qui est faux car il pratique sensiblement la même politique libérale que son prédécesseur sur le plan socioéconomique. Ce qui peut donner l’illusion qu’il est pire tient uniquement au fait qu’il est étiqueté « de gauche » et a trahi ses engagements de campagne.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 juin 2014 07:24

      Fergus,
      Le PS et l’ UMP appliquent les mêmes directives européennes, mises au point par les 28 Commissaires, dont un seul est français, autant dire qu’il représente peanuts !
      Si vous croyez que le PS fera autre chose que Sarkozy... , vous vous faites bien des illusions !


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:23

      @ Fifi.

      C’est la loi de la démocratie représentative ! Personnellement, je vote pour la gauche de progrès depuis des décennies, mais si la majorité des gens, dans mon pays comme dans l’Union européenne, veulent une gouvernance libérale (qu’elle soit UMP ou PS en France), je m’en remets à leur vote, même si cela me désole pour les classes populaires qui sont les victimes de ce choix.


  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 16 juin 2014 22:02

    @L’auteur.

    Bonjour Fergus.Très bon billet.
    Ceci, 2mn de rire.
    Cela, car il y en a pour tout le monde.


    • Fergus Fergus 16 juin 2014 22:52

      Bonsoir, Renaud.

      Merci à vous. Et merci également pour ces deux excellentes vidéos qui m’ont bien amusé, au point que je vais me faire un plaisir de les signaler autour de moi.


  • Fourmi Agile Evrard 16 juin 2014 23:07

    Merci Fergus pour cette analyse intéressante, ainsi que tous les commentaires très constructifs, pour une fois.

    La France est l’un des pays les plus corrompus. Sarkosy a derrière lui des très puissants qui sont prêts à payer qui il faudra pour étouffer ces affaires, acheter les médias. Même s’il est élu, que cela crée des troubles sociaux, ils ont le pouvoir et réprimeront tout cela facilement.
    Ses ennemis à l’Ump ne pourront pas faire grand-chose, à part de petites phrases mesquines.

    Ne tuez pas trop vite Hollande, il est intelligent et sait manœuvrer lui aussi.

     

    Mais dans tous les cas, que ce soit Sarkosy, Hollande, ou un autre, ce sera exactement la même chose pour nous.



    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:32

      Bonjour, Evrard.

      Merci à vous. Je suis globalement d’accord avec votre commentaire. Mais un peu plus confiant que vous dans la volonté des caciques de l’UMP de tourner la page Sarkozy. Ce qui ne sera pas facile, je vous le concède bien volontiers.

      Pour ce qui est de Hollande, pas question de l’enterrer trop vite. Mais le fait est qu’il ne pourra s’en sortir que s’il survient un retournement de conjoncture significatif d’ici au printemps 2016, suffisamment tôt par rapport à la présidentielle pour qu’il puisse produire des effets dans les indicateurs sociaux et économiques. 

      Je pense, moi aussi, que Hollande est un type intelligent. Pour autant, il n’en a pas moins commis une énorme faute de stratégie au début de son mandat en ne faisant pas clairement un bilan du sarkozysme sur lequel, après avoir pris solennellement les Français à témoin, il aurait pu lancer immédiatement la politique social-libérale (assortie de mesures fiscales sévères) qu’il rêvait de mener pour être fidèle à ses convictions profondes.

      Une politique que je désapprouve évidemment à titre personnel. 


  • 65beve 65beve 16 juin 2014 23:55
    Bonsoir tout le monde.
    Sarko peut aussi inventer un nouveau parti dont il serait le chef.
    1) Avantage ; aspirer les militants et le fric de l’ UMP.
    2) Rameuter les Borloo’s boys.
    3) Surtout se déclarer comme candidat pour 17 sans passer par d’inutiles primaires.
    4) ça a marché pour Chirac et son RPR autrefois , alors pourquoi pas maintenant ?
    cdlt.



    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:36

      Bonjour, 65beve.

      Sarkozy ne peut pas inventer un nouveau parti et aspirer le fric de l’UMP si celle-ci ne disparaît pas. S’il veut le fric, il lui faut donc prendre le contrôle de l’UMP et, comme l’a suggéré NKM, en changer le nom pour faire croire à un parti nouveau. Mais un tel scénario ne se fera pas sans guerre interne. Et les dégâts peuvent être terribles, tant pour la droite en général que pour Sarkozy en particulier qui pourra être tenu pour responsable d’avoir rallumé l’incendie au sein du parti.


  • xmen-classe4 xmen-classe4 17 juin 2014 02:33

    UMP c’est un nom pour faire l’union des droite en europe, ce qui veut dire que c’est un partis qui s’est installé dans un retour à une 3 eme republique pour faire comme le 3 eme reich ?

    c’est l’ump qui defend ou non l’idée que les politiciens peuvent oui ou non faire des frontieres, une centrale electrique suffisante pour payer l’armée, l’onu, le fmi, le omc.

    c’est difficile a expliquer que l’on doit changer le rapprt entre les differents métiers simplement parce que des rches on eut peur de mourir. anpe et l’éducation national sont nationalisé pour faire de l’abus de biens sociaux.


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:46

      Bonjour, Xmen.

      L’UMP, c’est à mes yeux un parti qui comporte des personnes sincèrement attachées à des valeurs sociétales et à une doctrine économique, mais aussi des élus cyniques prêts à tout pour faire carrière au service des puissants lobbies industriels et financiers. Cela dit sans compter quelques fieffés coquins prêts à tout, quant à eux, pour servir en priorité leurs intérêts personnels.

      A quelques nuances près, on peut dire globalement la même chose du PS.


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:47

      @ Fifi.

      Merci pour ces liens. Je partage notamment l’analyse qui est faite dans le premier.


  • Vipère Vipère 17 juin 2014 09:20
    SUR LES INEGALITES

    Fifi et consorts veulent s’attaquer à l’Europe, soit !

    Mais qu’ils commencent déjà à balayer les inégalités devant leur porte, en France, maintenant, avant d’aller faire le gros ménage à Bruxelles ! smiley

    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:52

      Bonjour, Vipère.

      Le fait est que les inégalités criantes qui minent le climat social dans notre pays sont loin d’être toutes dépendantes des décisions prises à Bruxelles. Une autre politique est possible en France.


  • Vipère Vipère 17 juin 2014 09:43


    Fifi ne comprend pas que le peuple a en marre de regarder les autres se gaver de brioche. 

    En 1789, lorsque le pain a manqué et qu’il a eu droit à la très cinglante et méprisante réplique : « si le peuple n’a pas de pain qu’il mange de la brioche » s’est terminé par des têtes royales qui ont roulé dans la sciure de la risposte !


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 09:58

      @ Vipère.

      Je me permets de remettre ici le lien avec un article de juin 2010 que j’ai mis plus haut en réponse à Alinea. Intitulé Climat social : l’avertissement lucide de... Tocqueville, cet article rappelait comment, en janvier 1848, Tocqueville avertissait, d’une manière impressionnante de clairvoyance, l’Assemblée Nationale d’un possible soulèvement populaire alors que pourtant la rue était calme et que rien ne laissait présager la révolution qui allait éclater 5 semaines plus tard.

      Lisez cette intervention de Tocqueville, et peut-être y trouverez-vous motif à espoir.


  • Jean-Michel Thureau 17 juin 2014 10:27

    Bonjour Fergus,


    Tous ces politiciens ont parfaitement compris qu’une élection se joue avant l’élection (les investitures et les alliances). Sarkozy s’inscrit dans cette logique en essayant une OPA, à l’intimidation, sur la candidature UMP à la présidence. 

    Évidemment, compte tenu de son bilan catastrophique, lors de sa première mandature, ce n’est pas notre intérêt. 

    Nous risquons de connaître une situation symétrique au PS où Hollande, malgré son bilan catastrophique, a visiblement très envie de se représenter. Ce n’est pas notre intérêt non plus.

    Croisons les doigts !


  • Vipère Vipère 17 juin 2014 11:18


    Fergus

    Vivez avec votre temps ! Toqueville appartient au passé de l’histoire de France.

     Les guillotines sont remisées au musée des horreurs. Les têtes des indésirables politiques tomberont d’une autre manière, par le soulèvement populaire et par les urnes. 

    Trop nombreux sont encore, ceux restés dans la caverne, au stade de l’illusion (allégorie platonienne).
     
    Tandis que d’autres en sont sortis et ne prennent plus les ombres (liberté, égalité, fraternité) qu’on agite sous leur nez pour les endormir, pour la réalité. La réalité est que les privilèges n’ont jamais été aussi criants et insupportables à ceux qui en sont privés.

     Des privilèges ou moins importants, à mesure que l’on monte dans la pyramide sociale. A commencer par Etat qui distribue à ses commis-fonctionnaires des avantages en nature, logements gratuits, gratuité des transports, gratuité énergétique, et je n’évoque pas les parlementaires... 

    Où est l’égalité entre les salariés ? 

    doivent-ils regarder passer les trains des avantages pour les autres, jamais pour eux ?
    Sans égalité, pas de fraternité, les cheminots en font la démonstration en laissant sur les quais de gare, les salariés du privé, n’agissant cela que pour leurs propres intérêts.

    La gratuité des billets pendant la grève ? vous n’y pensez pas, mon brave Monsieur, ma brave Dame, nous, cheminots étatiques, décrétons que l’argent qui ne rentre pas dans les caisses de l’Etat, ne profite à aucun aucun voyageurs. Pas de Les billets gratis. Elle est pas belle l’égalité et la fraternité des cheminots ?  



      

    • Fergus Fergus 17 juin 2014 11:39

      @ Vipère.

      Je crois que vous n’avez pas lu l’intervention de Tocqueville. Peu importe le moment où elle a été prononcée à l’Assemblée Nationale, elle pourrait être proclamée de nos jours avec exactement la même acuité ! Le message, résumé en quelques mots à ma manière se résume à ceci :

       « Ne nous voilons pas la face, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas, actuellement, d’agitation dans les rues, que le sentiment d’injustice ressenti par les classes populaires face aux privilèges d’une minorité et à l’inéquité dont souffrent ces populaires, n’alimente pas une profonde colère intérieure. Une colère qui pourrait bien, à tout moment, dégénérer en situation révolutionnaire. Nous vivons sur un volcan, et nous n’en avons pas conscience !  »

      En quoi entendre de tels propos n’est pas vivre avec son temps ?

      Un mot sur la gratuité du transport durant les grèves. Contrairement à ce que vous pensez, les cheminots de la SNCF y seraient favorables, de même que les agents de la RATP lorsqu’ils sont en conflit. Mais c’est strictement interdit par la loi et les règlements, et quiconque parmi le personnel d’exploitation s’engagerait dans cette voie s’exposerait à des poursuites judiciaires pouvant être très lourdement condamnées. La responsabilité incombe en l’occurrence à la direction de l’entreprise et aux autorités de tutelle.

      Bonne journée. 


  • Fergus Fergus 17 juin 2014 11:20

    Bonjour, Jean-Michel.

    Vous avez raison. Cela dit, concernant le PS, je ne crois pas que l’on puisse établir un parallèle entre Sarkozy et Hollande. Le premier est dévoré par l’ambition et a très mal vécu d’être chassé du pouvoir, d’où un désir viscéral de revanche. Hollande me semble nettement plus équilibré. Certes, il aimerait rester à l’Elysée, mais je le crois capable de céder la place à un autre candidat s’il estime ne pas être en mesure de l’emporter, du fait d’un bilan médiocre et plus encore d’une image dégradée.

    Quoi qu’il en soit, le mieux serait que ni l’un ni l’autre ne soit en situation de se représenter. Comme vous, je croise les doigts !


  • Vipère Vipère 17 juin 2014 11:22

    Désolée pour les nombreuses coquilles



    • Fergus Fergus 17 juin 2014 11:40

      @ Vipère.

      Pas grave. Je vous invite à lire le commentaire que je viens de vous adresser ci-dessus.


  • Fourmi Agile Evrard 17 juin 2014 12:56

    Vous avez raison Fergus, Hollande n’a pas soif de pouvoir comme Sarkosy, il sait très bien que s’il se réprésente et s’il est réélu, ce sera 5 nouvelles années difficiles pour lui. Vu les privilèges d’un président au chomage, il va sans doute préférer se la couler douce.

     

    Concernant le discours de Tocqueville : la situation n’est pas la même aujourd’hui : la différence avec 1848, c’est qu’aujourd’hui, on vit très bien en France, beaucoup mieux qu’ailleurs. Les 28 millions de français qui travaillent le savent et préfèrent largement un président postiche qu’une révolution.

    Et une révolution pour aller vers quoi ? 


    • Fergus Fergus 17 juin 2014 16:51

      Bonjour, Evrard.

      Effectivement, les Français vivent nettement mieux, mais la plupart de ceux qui ont des revenus modestes n’en ont pas conscience. D’où le climat de sinistrose ambiant et la colère qui commence à monter ici et là, même si rien n’indique qu’elle puisse cristalliser entre les différents corps de la société.

      Quant à la Révolution, nul ne peut en effet être certain qu’il puisse en sortir du bon, ce que j’ai pour habitude d’écrire en mettant en garde ceux qui ne voient que des aspects positifs dans un éventuel soulèvement populaire. Cela peut certes conduire au meilleur, une refonte des institutions sur des bases plus respectueuses des attentes du peuple, mais aussi au pire, avec une reprise en main vigoureuse par un pouvoir totalitaire.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 juin 2014 17:37

    Fergus,
    Vous vivez hors des réalités ! 8 ou 9 millions de Français en dessous du seuil de pauvreté, vous trouvez que les Français « vivent mieux » ??


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