jeudi 16 novembre 2017 - par Fergus

Tous les présidents de la Ve République ont été mal élus !

Les 8 présidents de la Ve république (montage France-Info TV) {JPEG}

Régulièrement, Macron est contesté par ses opposants au motif qu’il a été « mal élu ». Et le fait est qu’avec un score de 18 % des électeurs inscrits au 1er tour de la présidentielle, ce constat s’impose comme une évidence. Macron est-il pour autant unique en son genre ? La réponse est clairement non. L’observation des précédents scrutins est à cet égard édifiante car elle montre que l’actuel chef de l’État est en très bonne compagnie : tous les présidents de la Ve République ont de facto été « mal élus » !

Il est impossible de comparer les différents scrutins présidentiels qui ont été organisés en France depuis que le suffrage universel a été institué – en 1962 – par voie référendaire pour élire le chef de l’État, à l’initiative du général De Gaulle. L’offre politique du 1er tour comme du 2e tour a en effet beaucoup varié au fil du temps, à l’image du paysage électoral de notre pays dans un environnement en profonde mutation, tant sur la scène domestique qu’au plan international. L’observation des scores obtenus par les vainqueurs de ces élections relativement au nombre des électeurs inscrits n’en est pas moins porteuse d’enseignements :

2017 : Macron vs Le Pen 1er tour 18 % 2e tour 44 %

2012 : Hollande vs Sarkozy 1er tour 22 %  2e tour 39 %

2007 : Sarkozy vs Royal 1er tour 25 %  2e tour 43 %

2002 : Chirac vs Le Pen 1er tour 14 % 2e tour 62 % (effet 21 avril)

1995 : Chirac vs Jospin 1er tour 16 % 2e tour 39 %

1988 : Mitterrand vs Chirac 1er tour 27 % 2e tour 44 %

1981 : Mitterrand vs Giscard d’Estaing 1er tour 21 % 2e tour 43 %

1974 : Giscard d’Estaing vs Mitterrand 1er tour 27 % 2e tour 44 %

1969 : Pompidou vs Poher 1er tour 34 % 2e tour 37 %

1965 : De Gaulle vs Mitterrand 1er tour 37 % 2e tour 45 %

Contrairement à ce qui a été affirmé, dès le lendemain de la présidentielle, par des responsables politiques et de très nombreux blogueurs, Macron, s’il a effectivement été « mal élu » n’a pas été le pire de la Ve République : par deux fois, Chirac a réalisé une performance encore plus médiocre au 1er tour, le 2e tour de 2002 ne pouvant être analysé du fait que le favori de l’élection (Jospin) en était absent. À la décharge de Chirac, il faut bien reconnaître que sa tâche n’a pas été facilitée en 1995 par la présence du dissident Balladur, issu comme lui du gaullisme et auteur d’un score assez proche de celui du Corrézien.

Pour ce qui est du 2e tour, Macron se situe à peu de choses près dans les mêmes eaux que Sarkozy, Mitterrand, Giscard, et... De Gaulle lui-même ! Mais il s’agit là d’un résultat en trompe l’œil car si Macron avait été opposé en finale à un candidat labellisé « républicain » en lieu et place de Le Pen, nul doute que sa performance eût été assez nettement plus médiocre relativement au résultat acquis face à une candidate du Front National qui a montré tant de limites au printemps.

Un mot enfin sur Pompidou, si haut au 1er tour et si bas au 2e tour : cela s’explique tout simplement par la personnalité de son adversaire, le centriste Poher, de couleur politique très proche de celle du Cantalien. Les anciens se souviennent d’ailleurs certainement que c’est en cette occasion qu’a été popularisée en politique l’expression « bonnet blanc, blanc bonnet », en l’occurrence utilisée à bon escient ce qui n’est pas toujours le cas.

Cela dit, force est de constater en analysant ces données que tous les présidents de la Ve République ont effectivement été mal élus. Et cela avec un déficit de 5 à 13 points relativement à une majorité absolue qui serait calculée sur le nombre des électeurs inscrits et non sur celui des suffrages exprimés. Doit-on en conclure que le système électoral français débouche sur une légitimité contestable des présidents élus, et cela depuis le référendum de 1962 ? Nombreux sont ceux qui le pensent, y compris parmi les éditorialistes et les politologues. Nul doute que cette question, de nature constitutionnelle, ne manquera pas de revenir dans le débat tant elle devient de plus en plus prégnante, notamment sur les réseaux sociaux, les blogs et les sites citoyens du web.

Autres données non seulement intéressantes, mais essentielles car elles illustrent le rapport entre la population et ceux qui aspirent à la diriger : celles de l’évolution du cumul des abstentions et des votes blancs ou nuls. Des données qui, scrutin après scrutin, ont permis de mesurer le niveau de la défiance et du rejet ressentis par une partie de la population française à l’égard de l’offre politique du moment :

2017 : Macron vs Le Pen 1er tour 24 % 2e tour 34 %

2012 : Hollande vs Sarkozy 1er tour 22 %  2e tour 24 %

2007 : Sarkozy vs Royal 1er tour 18 %  2e tour 20 %

2002 : Chirac vs Le Pen 1er tour 31 % 2e tour 25 %

1995 : Chirac vs Jospin 1er tour 24 % 2e tour 29 %

1988 : Mitterrand vs Chirac 1er tour 20 % 2e tour 19 %

1981 : Mitterrand vs Giscard d’Estaing 1er tour 20 % 2e tour 17 %

1974 : Giscard d’Estaing vs Mitterrand 1er tour 17 % 2e tour 14 %

1969 : Pompidou vs Poher 1er tour 23 % 2e tour 36 %

1965 : De Gaulle vs Mitterrand 1er tour 16 % 2e tour 18 %

Là encore, il convient de mettre à part l’élection de 1969, le fort taux d’abstentions du 2e tour étant dû à la proximité idéologique du gaulliste Pompidou et du centriste Poher, duel qui a démobilisé un grand nombre des électeurs de gauche, orphelins d’un candidat en finale.

En réalité, ce tableau montre clairement qu’il y a eu en 2017 une nette progression du rejet des candidats opposés au 2e tour, à tel point que Mélenchon a pu, le 7 mai, souligner ce fait exceptionnel : « Madame Le Pen arrive la troisième de ce deuxième tour après monsieur Macron, l’abstention, les bulletins blancs et nuls  » ! Une progression d’autant plus significative des abstentions et votes non exprimés en 2017 qu’elle relègue à plus de 5 points le taux pourtant très élevé du scrutin de 1995, année où l’offre politique avait déjà suscité un évident manque d’enthousiasme des électeurs.

En conclusion, si tous les présidents de la Ve République ont effectivement été « mal élus », Macron est très probablement celui dont l’élection aura été la plus contestée et la moins assise sur une adhésion à sa personne. Une élection par défaut, face à une candidate du FN décrédibilisée par son pathétique débat d’entre-deux tours après que la droite républicaine se soit suicidée en maintenant au 1er tour la candidature de Fillon.

On dit souvent, et ce n’est pas un banal cliché, qu’en politique il faut avoir de la chance pour parvenir à ses fins. Et sans faire injure aux réelles qualités de stratège de Macron – le timing du lancement de son mouvement puis celui de sa démission du gouvernement ont été des coups de maître –, force est de reconnaître que cette chance lui a très largement souri avec les déboires judicaires du candidat estampillé Les Républicains et la décomposition du Parti Socialiste.

Une chance, il est vrai, très largement aidée par les grands médias. Faute de pouvoir porter une candidature crédible du PS ou une candidature morale de LR, ceux-ci ont en effet largement soutenu ce joker si bien taillé pour servir les intérêts des puissances industrielles et financières. Tout à la fois propre sur lui, cultivé, résolument moderne, porteur d’un dynamisme à l’anglo-saxonne, Macron avait de facto tout pour faire le job aux yeux des éditorialistes libéraux et des patrons de presse.

« Mal élu », Macron ? Sans aucun doute, mais peut lui chaut : il est à l’Élysée, et il n’y a que cela qui compte à ses yeux car il sait que les Français sont légitimistes. Dès lors, il estime pouvoir faire passer dans ses premiers semestres de mandat les principales contreréformes attendues par le Medef et les puissances capitalistes. Et de fait il n’y a guère de réactions dans une population nettement plus caractérisée par le fatalisme que par l’esprit de résistance. Ce serait pourtant le moment de s’opposer à la casse sociale en marche car demain il sera trop tard !



72 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 16 novembre 2017 16:20

    Demain il sera trop tard ?

    Le Medef et le capitalisme ont le vent en poupe ?

    A la fin des « Trente Glorieuses », les libéraux ont décidé d’imposer leurs idées en utilisant une arme rhétorique redoutable : TINA, le fameux acronyme thatchérien de « There is no alternative », qu’ils vont répéter et faire répéter par tous les médias jusqu’à ce qu’il soit entendu comme une vérité révélée : « il n’y a pas d’alternative au capitalisme, au marché, à la mondialisation, à la déréglementation financière, aux baisses de salaires, aux délocalisations, à la disparition des protections sociales, etc ». Cette idéologie a infesté les sociétés occidentales, provoqué le déclassement social du plus grand nombre et engendré des profits gigantesques pour quelques-uns.

    Une oligarchie a alors confisqué le pouvoir, mais quand la crise financière de la fin des années 2000 a mis en péril sa fortune et son patrimoine, elle a redécouvert les vertus de l’état. Ceux qui hier ironisaient sur l’ »état-providence » ont réclamé son intervention à grands cris : « Il n’y a pas d’alternative, il faut sauver les banques ! » Et pour renflouer les pertes abyssales de l’économie de casino, ce sont les plus démunis qui ont été rançonnés.

    Ce serait quoi l’alternative ? Le personnel politique présent depuis trente ans nne semble pas pouvoir convaincre un électorat échaudé qui dans le pire des cas vote pour ses prédateurs, mal élus, certes, mais élus, et s’abstiennent dans le meilleur des cas.

    C’est ça la situation. Si vous avez une proposition, faites-la.


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 16:39

      Bonjour, Jeussey de Sourcesûre

      Entièrement d’accord : la référence au « Tina » est devenue particulièrement prégnante dans la société française et explique assez largement la passivité de nos concitoyens ; j’ai d’ailleurs déjà mentionné cet acronyme dans différents commentaires.

      « un électorat échaudé qui dans le pire des cas vote pour ses prédateurs, mal élus, certes, mais élus, et s’abstiennent dans le meilleur des cas. »

      En effet, là se trouve le blocage de notre société, et l’on ne voit malheureusement pas les prémices d’une sortie de cet état d’apathie.


    • Laulau Laulau 17 novembre 2017 09:23

      @Jeussey de Sourcesûre
      Ceux qui hier ironisaient sur l’ »état-providence » ont réclamé son intervention à grands cris : « Il n’y a pas d’alternative, il faut sauver les banques ! »

      Comme l’a dit Mélenchon hier à l’assemblée nationale ce TINA là risque de se reproduire sous peux. La bulle financière est au même niveau qu’en 2008 et la déflagration semble très proche. Macron va nous expliquer que ses « réformes » ne donne pas de résultat à cause de cette nouvelle crise mais qu’il faut continuer les sacrifices à ce Minotaure bancaire.


    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 09:38

      Bonjour, Laulau

      Mélenchon a raison : si une nouvelle crise survient - et cela semble être une réelle possibilité -, nul doute que Macron utilisera à son tour la même argumentation.

      La question qui se pose est : les Français, échaudés et instruits par la précédente expérience, seront-ils aussi passifs ? Pas sûr !


  • zygzornifle zygzornifle 16 novembre 2017 16:26

    C’est de la faute aux mougeons qui broutent leur appétissantes fausses promesses comme de l’herbe bien grasse et finalement se font tondre jusqu’à la moelle , on les entend déjà bramer moins d’un mois après l’élection , ils gueulent comme des putois en chaleur et quand on leur demande pour qui ils ont veautés ils n’ont même pas le courage d’avouer, tout ce qu’ils font c’est écarter le cul pendant 5 ans attendant la prochaine fourrée car ils se feront une fois de plus fourrer , haaa le crétinisme de masse du aux perturbateur endocriniens fait des ravage dans leurs troupeaux ......


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 16:54

      Bonjour, zygzornifle

      Quand vous avez dit cela, vous n’avez malheureusement rien dit ! Car, de fait, ce « mougeonisme » - si je puis dire - touche bel et bien toutes les catégories de la société, des CSP+ aux classes populaires. Comment l’expliquer ? Personnellement, je n’ai pas de réponse.


    • Cateaufoncel 16 novembre 2017 17:11

      @Fergus

      « Comment l’expliquer ? Personnellement, je n’ai pas de réponse. »

      Moi, j’en ai une : la perte complète de crédibilité des idéaux enthousiasmants d’une époque très dure à la majorité des prolétaires : la seconde moitié du XIXe siècle


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 17:20


      @ Cateaufoncel

      Et peut-être aussi cela, qui rejoint votre observation : 1953 vs 2013 : paradoxe des conditions de vie.


    • Cateaufoncel 16 novembre 2017 18:30

      @Fergus

      Très intéressant, au point que j’ai copié-collé le texte pour conserver dans mes archives.

      Cela dit, il resterait à analyser les raisons pour lesquelles les Perret, tout en votant Mélenchon, ne croient plus ni au Grand Soir, ni aux lendemains qui chantent...


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 18:44

      @ Cateaufoncel

      Même relatif, c’est à mon avis un phénomène d’embourgeoisement qui est en cause.


  • kirios 16 novembre 2017 16:42

    bravo pour l’ensemble de votre commentaire !

    « haaa le crétinisme de masse du aux perturbateur endocriniens fait des ravage dans leurs troupeaux ...... »

    ... et fait de nous tous des victimes de ce pouvoir de plus en plus fasciste .

    • francois 16 novembre 2017 16:51

      @kirios
      monsieur decouvre la ploutocratie.


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 16:58

      Bonjour, kirios

      Désolé, mais je ne vois pas de « fascisme » dans l’exercice du pouvoir en France, ne serait-ce qu’en raison de l’absence de la dimension nationaliste qui le caractérise.

      En revanche, je suis d’accord avec François pour parler de « ploutocratie ».


  • Cateaufoncel 16 novembre 2017 17:03

    Ce genre d’argumentation n’est rien d’autre qu’une contestation de la démocratie par des individus qui ne peuvent s’en servir pour atteindre leurs objectifs largement minoritaires - des gauchistes pour simplifier.

    On ne l’entendrait jamais en Suisse - un pays dont je suis attentivement le fonctionnement de la démocratie directe -, où les résultats légitimes sont beaucoup moins « légitimes » qu’en France.

    La construction de minarets, par exemple, a été approuvée par 57.5 % de 53.76% des inscrits,soit par 30.9 % des inscrits, mais il ne s’est pas trouvé un seul Plenel ni même un seul barbu pour contester ce qui est considéré comme une décision du peuple suisse.

    Et on peut, sans mauvaise foi, considérer que lorsque 2,7 millions de citoyens s’expriment, leur choix est beaucoup fiable que celui d’un millier de sondés, « scientifiquement » sélectionnés.

    « Mieux », si j’ose dire : la dernière initiative contre l’immigration de masse (vote du 9.2.14) n’a été approuvée que par 50.33 % de 56.57 % des inscrits, soit 28.5 % des inscrits, et là non plus, personne n’a mis en cause la légitimité de cette majorité du peuple suisse, et en dépit d’une différence de voix minime (19’000 sur 2’900’000)

    Je rappelle aussi que le Brexit a été accepté par 51.89 % de 72.21 % des inscrits,soit par 37.5 % des inscrits.

    En démocratie, la majorité est faite par ceux qui se prononcent, et ceux qui ne le font pas ont tort. Ils n’ont aucune excuse et ne méritent aucune considération arithmétique. Ils sont censés se ranger à la décision de ceux qui se sont déplacés et qui, de ce fait, sont le peuple souverain. Ce sont ceux qui s’en mettent volontairement en marge, qui n’ont aucune légitimité.

    J’ajoute que dans le cas des présidentielles françaises, on se trouve en présence d’équivalents-sondages portant sur des dizaines de millions de personnes.

    Dans cette optique, il m’apparaît que l’article de Fergus n’a d’autre but que de provoquer l’indignation infondée de marginaux exhalant leur rancoeur de n’être que ce qu’ils sont, c’est-à-dire des marginaux condamnés à le rester.

    P.S. - Il est inutile de me taxer de macrolâtrie, je considère ce bellâtre comme une anomalie dont j’espère que la France se débarrassera avant la fin du quinquennat. Mais en attendant, je respecte le choix des urnes.


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 17:16

      Bonjour, Cateaufoncel

      En écrivant cet article, je n’avais pour objet ni d’alimenter les « rancœurs » de qui que ce soit, ni d’argumenter pour ou contre la légitimité des présidents successifs, mais tout simplement de voir qui avaient été les plus « mal élus » - mais pas forcément les moins légitimes - des chefs d’état de la Ve République.

      Pour aller dans votre sens, Pompidou n’a pas été le moins légitime des présidents français, et cela malgré des statistiques électorales calamiteuses.


    • francois 16 novembre 2017 17:17

      @Cateaufoncel
      « En démocratie, la majorité est faite par ceux qui se prononcent, et ceux qui ne le font pas ont tort. Ils n’ont aucune excuse et ne méritent aucune considération »

      Monsieur ou Madame confond démocratie et plebsicite. Les gens comme vous qui dévoyaient le mot démocratie et qui le confondent avec ploutocratie ne mérite aucune blablablabla : complice du systéme.


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 17:31

      @ francois

      Désolé, mais je rejoins Cateaufoncel sur ce point : personnellement, j’ai toujours milité pour les votes blancs contre l’abstention.

      L’abstention met en effet dans le même sac ceux qui refusent d’aller voter pour des motifs respectables de rejet de l’offre politique et ceux qui ne vont pas voter pour toutes les mauvaises raisons possibles. Cet amalgame non contestable contribue à décrédibiliser la démarche.

      Les votes blancs et nuls sont en revanche une manifestation de rejet d’autant plus pertinente qu’ils sont le fait d’électeurs qui font l’effort de se déplacer vers les bureaux de vote. En 2017, pour la première fois, l’on a entendu des politologues analyser les causes de ces votes non exprimés, eu égard à la forte progression de leur nombre. C’est pourquoi l’on doit aller plus loin encore dans le soutien au vote blanc, et si possible à une véritable reconnaissance de celui-ci pouvant possiblement influer sur le résultat du scrutin.


    • François Vesin François Vesin 16 novembre 2017 18:00

      @Cateaufoncel

      «  En démocratie, la majorité est faite par ceux qui se prononcent, et ceux qui ne le font pas ont tort. Ils n’ont aucune excuse et ne méritent aucune considération arithmétique. Ils sont censés se ranger à la décision de ceux qui se sont déplacés et qui, de ce fait, sont le peuple souverain. Ce sont ceux qui s’en mettent volontairement en marge, qui n’ont aucune légitimité. »

      Le peuple souverain s’est prononcé en 2005.
      En 2008, les ploutocrates ont annulé son vote.
      Le peuple qui participe aux pantalonnades électorales
      depuis cette date se soumet à cette caste mafieuse.

      Le peuple qui a choisi l’abstention est souverain et,
      ne vous en déplaise, il a choisi légitimement de ne
      plus venir étaler sa soumission plutôt que de prendre
      les armes et de dégager les tyrans (et leurs complices).

      Vos leçons de civisme sont indécentes et résonnent
      comme autant de bêlements dans un troupeau désorienté.
      Si le sens du mot souverain vous échappe, ayez au moins
      l’élémentaire correction de ne pas le déshonorer !




    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 18:25

      @François Vesin

      Le peuple a choisi l’abstention, serait-ce donc que ceux là même qui ne s’expriment pas porteraient tous vos fantasmes sur la soumission, les armes et tout cela ...

      Vous voilà donc auto proclamé porté parole de ceux qui refusent de la donner. Bravo, ... 





    • Cateaufoncel 16 novembre 2017 18:32

      @Fergus

      « En écrivant cet article, je n’avais pour objet ni d’alimenter les « rancœurs » de qui que ce soit, ni d’argumenter pour ou contre la légitimité des présidents successifs. »

      Peut-être, mais votre chapeau est en forme de contestation de la légitimité de Macron et je ne cautionne pas la formule « mal élu ».

      Du moment qu’il y a, en lice et a priori, cinq grands candidats qui se partageront 90 % des votants, quel pourcentage des inscrits faudrait-il rassembler pour être « bien élu » ?

      Et, question complémentaire, dans un tel contexte, et compte tenu des divisions profondes de la société française sur l’identité, sur la préférence nationale, sur l’Europe, sur l’Islam, sur les musulmans, sur l’immigration allogène, être « bien élu » - au sens où vous l’entendez – au premier tour, est-ce seulement possible ?


    • Cateaufoncel 16 novembre 2017 18:34

      @francois

      « Monsieur ou Madame confond démocratie et plebsicite. »

      Je crains que votre définition du plébiscite ne corresponde pas à la réalité, je ne vois donc pas la possibilité d’entrer en matière.


    • Cateaufoncel 16 novembre 2017 18:40

      @François Vesin


      « Le peuple souverain s’est prononcé en 2005. En 2008, les ploutocrates ont annulé son vote. »

      Il a été trahi par les défenseurs du NON, et lui-même ne s’est pas révolté pour faire respecter son vote. C’est tout ce que je peux dire.

      « Le peuple qui a choisi l’abstention est souverain et,ne vous en déplaise, il a choisi légitimemede neplus venir étaler sa soumission plutôt que de prendreles armes et de dégager les tyrans (et leurs complices). »

      Par nature, je pense que la politique du chien crevé au fil de l’eau est un non-choix, vous, vous pensez le contraire, nos points de vue sont donc inconciliables.

      Tant pis smiley


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 18:56

      Bonsoir, François Vesin

      « Le peuple souverain s’est prononcé en 2005.
      En 2008, les ploutocrates ont annulé son vote. »

      C’est vrai, indiscutablement. Mais qui est descendu dans les rues pour empêcher ce déni du vote des citoyens ? Quasiment personne ! Dès lors, les élus du Congrès ont eu les coudées franches, ce qui n’aurait pas été le cas s’ils avaient dû affronter des masses de manifestants ou des vagues de protestation dans leurs circonscriptions.

      « Le peuple (...) a choisi légitimement de ne plus venir étaler sa soumission »

      Certes, mais en amalgamant son abstention avec celle des marginaux, des dilettantes, des désinvoltes et des irresponsables. Se rendre au bureau de vote pour déposer un bulletin blanc est un acte beaucoup plus fort car il sanctionne sans ambiguïté le rejet de l’offre politique.

  • gruni gruni 16 novembre 2017 17:39

    Bonsoir Fergus


    Ce qui ne me console pas, c’est que dans moins de 5 ans nous aurons un(e) autre Président qui sera certainement « mal élu ». Le plus grave à mon avis serait que le jour de l’élection venu, le pays se retrouve dans la même situation sociale et économique qu’aujourd’hui. C’est là que nous verrions s’il n’y a pas d’autres alternative que Macron. 

  • jef88 jef88 16 novembre 2017 17:40

    Bel article mais dans les tableaux de résultats des élections il manque partout une chose primordiale : LE TAUX D’ABSTENTION !
    Il relativise des résultats qui à première vue peuvent paraitre presque semblables ....


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 17:58

      Bonjour, jef88

      J’ai voulu éviter de trop charger les tableaux. Et pour sortir des taux relativement aux inscrits, j’ai par la force des choses amalgamé les abstentions, les blancs et les nuls.


    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 18:20

      @Fergus


      La force des chose ??? Amalgamé ??? Le terme est assez juste. L’amalgame consistant à faire passer tous les électeurs qui ne veulent pas s’exprimer pour des raisons qui leur appartiennent, pour des opposants notoires est assez ... litigieux mais bon quand on est insoumis, au diable les règles ...

      .

    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 19:19

      @ Aristide

      C’est pourquoi je dis que le véritable rejet d’une offre électorale est moins dans l’abstention que dans les votes blancs et nuls.


    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 19:49

      @Fergus

      C’est pourquoi vous amalgamez les abstentionnistes et le blancs et nuls dans votre démonstration !!! Instillant donc que le votre d’abstention serait un vote en opposition ou en accord alors qu’il n’est en rien de même nature.

      Moins dans l’abstention ? Allons, toutes les études menées sur cette absence de vote démontre qu’ils voteraient peu ou prou comme les votants.

      C’est vrai que si votre tableau était alimenté avec les vrais chiffres des votes blancs et nuls, encore que pour les nuls, cela changerait du tout au tout vos conclusions hasardeuses.

    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 20:08

      @ Aristide

      Vous êtes tellement obnubilé par votre goût - immodéré ! - pour la contradiction et la polémique que vous avez perdu de vue ce qui a motivé la rédaction de cet article : les discours récurrents sur les scores réalisés par les candidats de la présidentielle relativement au nombre des inscrits. Or, la différence entre les inscrits et les scores des candidats est précisément le total des abstentions, des votes blancs et des votes nuls.


    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 20:33

      @Fergus

      Vous ne pouvez pas admettre que mêlez abstention et vote nul est un biais qui interdit toute interprétation. Vous devriez vous renseigner sur cette abstention en place de simplement l’interpréter comme un rejet des institutions. Le fait abstentionniste est très différent du vote blanc. D’ailleurs sondages et études montrent que ces abstentionnistes voteraient globalement comme les autres.

      Mais bon, je suis habitué à votre méthode consistant à attaquer la personne en place de répondre au fond.





  • Aristide Aristide 16 novembre 2017 18:13

    C’est quoi cette notion de « mal élu »(’*)


    Il me semble que la notion « élu » est assez claire : la majorité des voix exprimées pour une personne lors d’un scrutin. De même, « pas élu » est le contraire. Mais « mal élu » ??? Ce doit être une manipulation insoumise qui consiste à traficoter les chiffres pour essayer de faire passer un élu pour un qui n’en est pas un. Poussons donc cette logique et examinons le référendum de 2005. Voilà donc donc que seulement 38 % des inscrits ont rejeté le TCE. A peine plus d’un français sur trois. 

    Peut être l’insoumis de base préfère les élections à la mode soviétique avec des scores époustouflants. De vrais « bien élus » ces représentants du peuple avec des scores au delà de 90%.

    Il est notable que les insoumis ne sont pas des hommes de chiffres, on a pu constaté les difficultés d’un couple immobilier Garrido-Corbière qui pataugent dans le calcul de leur niveau de revenu. Bon, insuffisant pour justifier le maintien en HLM, il s’agissait de ne pas en parler. Chut ...

    Si Mélenchon avait été en situation et élu dans les mêmes conditions, l’insoumis aurait argué de la rhétorique inverse Une petite incidence : Mélenchon est un très « mal élu » avec moins de 20% des inscrits à Marseille. Mais voilà donc, il s’agit simplement d’une mauvaise manoeuvre consistant à délégitimer un élu en l’affublant de ce qualificatif. Interdisant donc de donner toute légitimité à ces actions. 

    (*) Garrido, l’ex porte parole de Mélenchon, chroniqueuse manipulatrice, se pavanait sur les plateaux TV avec cette méthode consistant à rapporter toute expression au nombre d’inscrit.

    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 19:09

      Bonsoir, Aristide

      Cette notion de « mal élu » n’est en aucun cas de moi, mais elle a fait florès depuis la présidentielle, et c’est pourquoi j’ai voulu me pencher sur l’ensemble des scrutins présidentiels pour voir ce qu’il en était des différents chefs d’état de la Ve.

      « Ce doit être une manipulation insoumise qui consiste à traficoter les chiffres pour essayer de faire passer un élu pour un qui n’en est pas un »

      Il n’y a pas que les Insoumis qui ont utilisés ce terme : le FN, DLF, l’UPR y sont allés également du même procès en illégitimité pour des raisons identiques.

      Sachez qu’à titre personnel, je ne cautionne pas cela, même si j’ai utilisé la formulation « mal élu » dans le texte de l’article, mais en mettant le résultat de 2017 en perspective avec ceux des scrutins précédents.

      « Si Mélenchon avait été en situation et élu dans les mêmes conditions, l’insoumis aurait argué de la rhétorique inverse Une petite incidence : Mélenchon est un très « mal élu » avec moins de 20% des inscrits à Marseille. »

      Il est probable que le discours eût été différent. A propos de JLM, sachez qu’au 1er tour de la présidentielle, il a obtenu 15 % des voix des inscrits. Comme vous pouvez le constater, je suis transparent. smiley 


    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 20:07

      @Fergus


      Il n’y a pas que les Insoumis qui ont utilisés ce terme : le FN, DLF, l’UPR y sont allés également du même procès en illégitimité pour des raisons identiques. 

      C’est assez ... comique de prendre en référence des mouvements ultra minoritaires ou extrémistes comme modèle pour pondre une analyse des plus ... litigieuse sur le vote. Si en plus vous utilisez l’amalgame entre abstention et vote blanc dans vos chiffres ...

      Comme vous pouvez le constater, je suis transparent. 

      C’est bizarre que les insoumis ne s’appliquent pas publiquement à eux-même le traitement qu’il font subir à d’autres. Tous les élus des insoumis sont élus au second tour avec moins de 20 %. Bizarre cette absence de publicité sur ce fait quand ils mettent en cause comme vous le faites la légitimité des élus mener leur politique.

      Pourriez vous analyser que le taux d’abstention dans les secteurs où les insoumis étaient au second tour, ce taux à battu des records ? 70% pour Mélenchon !!! Cela devrait peut être mériter une analyse un peu plus sérieuse que cette histoire de « mal élu ». Peut être essayer d’expliquer que les postures des insoumis ne trompent pas le peuple dont ici tous les représentants auto-proclamés désigne comme des moutons, des démobilisés, ou pire des inconscients.

      Les vieilles lunes marxistes sur l’élite prolétarienne et le peuple inapte à comprendre son intérêt ont vraiment la vie dure ....



    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 20:12

      @ Aristide

      Je ne suis pas à la FI. En conséquence, je vous invite à aller vider votre sac sur le site de la France Insoumise ou le blog de JL Mélenchon !  smiley


    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 20:20

      @Fergus


      Vous avez voté pour non ?Une sorte de peine à défendre l’indéfendable ? De plus poster une simple récusée de ce que Garrido ne cessait de répéter le soir du second tour des présidentielles ?

      Vraiment, vous votez FI, vous défendez ici comme FI une position intenable sur la représentativité des élus, et vous voilà en train de vous refugier sur une non appartenance à FI pour éviter d’assumer vos propres propos.

    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 20:36

      @ Aristide

      Voter pour un parti ne veut pas dire appartenir à ce parti. Et voter pour un candidat ne veut pas dire soutenir tous les aspects de son programme.

      Mais peut-être est-ce votre cas ? Voter les yeux fermés pour celui ou celle que vous idolâtrez ! smiley


    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 21:21

      @Fergus


      Il ne s’agit pas du programme de FI, il s’agit de VOTRE article qui défends une position qui a été largement défendu par FI pour délégitimer le pouvoir en place. Vous amalgamer abstention et vote blanc pour une démonstration très contestable de la mal élection de TOUS nos représentants ? et il y évidemment des incidences sur FI qui use et abuse de la même rhétorique. 

      Il y a une semaine, vous avez publié un article sur Garrido qui se termine par une tirade que ne désavouerait aucun des plus fervents des insoumis. Pas encarté mais engagé et electeur.

      Pour ce qui est de mes engagements et de mon vote, j’ai quelques valeurs sur lesquelles je ne fais aucune concession. Pour le reste, il s’agit souvent de choisir le moins pire donc ... votre appel à mon idolâtrie est un bien piteux argument.








    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 22:43

      @ Aristide

      « une position qui a été largement défendu par FI pour délégitimer le pouvoir en place »

      Vous avez décidément un gros problème de compréhension de ce que vous lisez : cet article vient au contraire démontrer que l’argument utilisé à l’encontre de Macron par plusieurs partis d’opposition est quasiment sans valeur, sauf à mettre tous les présidents de la Ve république dans le même sac.

      Cette démonstration n’était mon objectif, seule la curiosité m’ayant guidé dans cette démarche ; et en l’occurrence, ce serait plutôt les militants de la FI qui seraient fondés à me chercher des poux dans la tête. smiley


    • Aristide Aristide 17 novembre 2017 09:40

      @Fergus

      Dans votre introduction : « Régulièrement, Macron est contesté par ses opposants au motif qu’il a été « mal élu ». Et le fait est qu’avec un score de 18 % des électeurs inscrits au 1er tour de la présidentielle, ce constat s’impose comme une évidence. ... »


      Votre conclusion « « Mal élu », Macron ? Sans aucun doute, mais peut lui chaut : il est à l’Élysée, et il n’y a que cela qui compte à ses yeux ... »

      Serait-ce donc que j’aurait mal compris alors que vous répondez que sans aucun doute Macron est « mal élu », une « évidence » même.

      Vous voilà encore dans une accusation assez idiote sur ma compréhension. Allons assumez un peu vos écrits, comme sur le fait d’amalgamer dans un tableau abstentions et votes blanc dans le seul but de démontrer l’indémontrable.

      Affligeant fuite devant la défense de votre position sur les mal élus. 

    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 11:24

      Bonjour, Aristide

      Soyons logiques : on ne peut pas prétendre avoir été « bien élu » avec un minorité de voix par rapport aux inscrits, c’est en effet une évidence.

      Cela dit, et mon article le démontre, tous les présidents de la Ve république sont peu ou prou dans le même cas, ce qui démontre que cette notion de « mal élu » est très relative, et c’est pourquoi je l’ai utilisée dans le texte en l’assortissant des guillemets. 


  • Le421... Refuznik !! Le421 16 novembre 2017 18:40

    47 millions d’électeurs.
    30 millions exprimés
    20 pour Macron et 10 pour Le Pen.
    Perso, je trouve assez inquiétant que l’écart n’ai pas été plus grand.
    Et l’abstention ou les votes blancs/nuls atteignent des sommets.
    Je me trompe ??
    17 millions de personnes pas intéressées par le spectacle proposé...

    Tout va bien.
    Dormez, je le veux !!


    • Cateaufoncel 16 novembre 2017 18:53

      @Le421

      « Perso, je trouve assez inquiétant que l’écart n’ai pas été plus grand. »

      Si Mélenchon avait dit préférer les blonds aux yeux bleus, aux Berbères et aux Arabes du Maghreb, il était au deuxième tour, avec une bonne chance de l’emporter.

      Mais bon, du moment qu’il fait passer ses préférences ethniques avant l’amélioration du sort des Français, il se met hors jeu pour le restant de sa carrière politique.

      Comme il a 66 ans, c’est pas vraiment le mec avec qui il faut s’embarquer.


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 19:17

      Bonsoir, Le421

      « Perso, je trouve assez inquiétant que l’écart n’ai pas été plus grand »

      Rien d’étonnant : le FN s’est banalisé et a bénéficié de l’abstention ou des votes blancs et nuls de très nombreux électeurs de gauche en rejet de Macron.

      « Tout va bien.
      Dormez, je le veux !!
       »

      C’est malheureusement ce qui se passe, comme on pu le constater encore aujourd’hui avec les manifestations étiques contre la politique de régression sociale de l’exécutif.


    • Aristide Aristide 16 novembre 2017 20:14

      @Fergus

      « Tout va bien.
      Dormez, je le veux !! »

      C’est malheureusement ce qui se passe, comme on pu le constater encore aujourd’hui avec les manifestations étiques contre la politique de régression sociale de l’exécutif.


      Malheureusement comme vous dites, tous les français ne tombent pas dans le piège à gogochistes des pantalonnades mélenchoniennes. La promesse d’une rue constestant le pouvoir démocratique est remise là où elle aurait du rester, dans les réunions du cercle des aficionados pour le mentor. Quelques dizaines d’idolâtres incapables du moindre discernement ...


    • Le421... Refuznik !! Le421 17 novembre 2017 08:56

      @Cateaufoncel
      Mais bon, du moment qu’il fait passer ses préférences ethniques avant l’amélioration du sort des Français

      Excellente propagande.
      Mais hélas.
      Raconter cent fois la même connerie n’en fait pas une vérité...

      Au fait, le FN, vous en êtes où ?? Parce que franchement, on sait plus.
      Je note quand même que la SARL Le Pen & Fille engrange les soussous !
      Fifille s’est bien augmentée !!  smiley


    • Le421... Refuznik !! Le421 17 novembre 2017 08:58

      @Aristide
      Il est beaucoup plus efficace d’adopter la technique de l’escargot avec le frein à main serré.
      Si Macron a besoin de moi pour faire avancer le pays, je le plains...


    • Aristide Aristide 17 novembre 2017 09:43

      @Le421

      En fait, vous continuez ce que vous avez toujours fait, rien et se plaindre du piètre résultat de ce rien ...

  • Lugsama Lugsama 16 novembre 2017 20:03

    Pour les perdants le gagnant est toujours mal élu, mais c’est toujours le mieux élu de tous les candidats..


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 20:08

      Bonsoir, Lugsama

      « Pour les perdants le gagnant est toujours mal élu »

      C’est en effet devenu une constante dans le discours politique. Cela dit, il y a des différences significatives d’un scrutin à l’autre.


  • Attilax Attilax 16 novembre 2017 22:04

    J’ai une bombe, Fergus : le prochain sera « mal élu » aussi. Le problème, c’est l’élection, pas l’élu qui n’en est que la conséquence. Tant qu’on se choisira des maîtres, faudra pas s’étonner d’être traités en esclaves.


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 22:47

      Bonsoir, Attilax

      Ce commentaire rejoint celui de Gruni sur la prochaine élection.

      « Tant qu’on se choisira des maîtres, faudra pas s’étonner d’être traités en esclaves. »

      En effet. encore que le mot « esclaves » me semble un tantinet exagéré, la majorité de nos concitoyens vivant dans un bon niveau de confort et de liberté. Le problème est d’ailleurs que cette majorité se soucie peu de la minorité composée de ceux qui sont dans la galère.


    • Fergus Fergus 16 novembre 2017 23:31

      Bonsoir, arthes

      « une large majorite dans la galere »

      Pas si sûr ! jamais on n’a vu autant de terrasses de café bondées et de 4x4 et SUV circuler dans les villes. La réalité, c’est qu’hors de la grande bourgeoisie qui vit à part, il y a bien deux France qui s’ignorent. Et les politiques ne font rien pour gommer cette dichotomie, bien au contraire.


    • Attilax Attilax 17 novembre 2017 08:02

      @Fergus

      L’esclavage ne se situe pas forcément au niveau du confort. Certains esclaves romains vivaient dans le luxe et avaient plus de privilèges et de droits que des citoyens romains, cela ne les empêchaient pas d’être forcés d’appartenir à quelqu’un. Pire, cela devient une mentalité : l’esclave s’identifie au maître et croit que ses intérêts sont les siens. C’est un syndrome de Stockholm social, en quelque sorte...

    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 09:29

      Bonjour, arthes

      Je vis en Bretagne, mais je me déplace fréquemment à Paris et dans d’autres régions de France.

      Attention de ne pas se focaliser sur les aspects négatifs de l’économie : il y a eu en 2016 une forte augmentation des créations d’entreprises ; quant aux « faillites », elles ont, d’après l’Insee, concerné 57 800 entreprises contre 63 000 en 2015, soit les meilleurs chiffres depuis 2009, et les données de 2017 semblent devoir confirmer cette tendance.

      Pour ce qui est du Revenu Minimum Universel, j’y suis très favorable, ne serait-ce que parce cette mesure redonnerait du pouvoir aux salariés sur le patronat. J’y consacrerai sans doute un prochain article.


    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 09:32

      Bonjour, Attilax

      Vu sous cet angle, je suis assez d’accord, encore que le mot me semble excessif. Mais cela pose une question : à quelle époque de l’histoire les peuples ont été réellement indépendants ? Personnellement, je ne vois en quoi notre époque est pire que les précédentes.


    • Aristide Aristide 17 novembre 2017 09:50

      @Attilax


      C’est un syndrome de Stockholm social, en quelque sorte...

      J’ai toujours constaté le peu de respect que les défenseurs auto-proclamés du peuple ne cessent de distiller dés que ce peuple ne les soutient pas ou désavoue leurs positions. Voilà donc que ces esclaves seraient consentant et ignorant de leur état. heureusement une élite dont vous êtes un membre imminent sait ce qui serait bon pour lui.
      Vous n’avez vraiment peur de rien, insulter à ce point vos concitoyens en étalant votre suffisance. Pathétique ... 

    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 16:12


      @ Arthes

      Pour ce qui est des données détaillées sur l’évolution des créations et des défections d’entreprises, le mieux est d’aller éplucher le site de l’Insee.

      En ce qui concerne la désertification des centres-villes,  je fais évidemment le même constat que vous. J’ai d’ailleurs consacré en 2011 un article au sujet : « L’agonie commerciale des quartiers centraux dans les petites villes : l’exemple de Parthenay  »

      Depuis, la situation n’a fait globalement qu’empirer, et c’est consternant car au-delà des commerces de proximité qui disparaissent ou s’éloignent – ce qui pénalise notamment les personnes âgées –, c’est également le lien social qui est impacté.


    • Attilax Attilax 17 novembre 2017 18:17

      @Aristide

      Faut lire avant d’aboyer : je parlais de certains esclaves romains privilégiés, pas des citoyens français dans leur ensemble. C’est une comparaison de mentalités, pas une affirmation : les citoyens sont toujours libres de se barrer, eux. Et oui, je le maintiens : des tas de gens soutiennent ardemment un système qui les oppresse. En Corée du Nord, en URSS, en Arabie Saoudite, c’est pas les exemples qui manquent. On appelle ça la propagande et ça marche super bien. Et incidemment chez nous aussi, même si ça vous défrise. On a vu des serfs se battre contre la révolution, des domestiques soutenir l’aristocratie, des filles militer pour porter le voile alors qu’au Maghreb elles militent pour le retirer et des « démocrates » soutenir Hitler par peur du communisme. Donc OUI, on peut aimer ses chaînes et ses bourreaux, rien de nouveau sous le soleil.
      Je suis pour la démocratie directe, c’« est difficile d’avoir plus confiance dans le »peuple« comme vous dites. C’est pas pour autant que je ne sais pas que nous sommes manipulés pour penser »comme ils veulent« , pour acheter »ce qu’ils veulent" et fermer nos gueules.

  • troletbuse troletbuse 17 novembre 2017 00:57

    Encore un article pour rien. Ce n’est pas en regardant le passé con peut aller de l’avent et l’Avent, c’est bientôt.
    Rien con lisant le titre, on voit que l’on peut en déduire que Macaron n’est pas plus mal élu que ses prédecesseurs. Mais ça, les Français s’en foutent. Ca ne change strictement RIEN.


    • Attilax Attilax 17 novembre 2017 08:12

      @troletbuse

      Pas d’accord. C’est un très bon rappel : l’élection est un piège à con destiné à nous faire croire que nous avons un pouvoir politique en tant que citoyen. C’est un mensonge, et cette liste le prouve magnifiquement. Merci Fergus de nous prouver ainsi que le système représentatif est pourri !
       smiley

    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 09:01

      Bonjour, troletbuse

      Cet article vise simplement et sans a priori à mettre en perspective une affirmation entendue à de multiples reprises depuis la présidentielle. J’ai moi-même fait des découvertes en le rédigeant.

      Je ne doute pas qu’il y ait des sujets beaucoup plus pertinents. C’est pourquoi je vous invite à nous faire part de vos propres réflexions sur la société française.


  • Alainet Alainet 17 novembre 2017 11:31

    - J’aimerais intervenir sur 1 élément que vous n’avez pas vu (et Fergus aussi dans son exposé consensuel ici ) ; C’est l’absence de quorum 50% pou être éligible ) qui aurait annulé cette élection.
    - Dans les élections européennes  ; le quorum est imposé, sous peine d’invalidation du référendum ! Ce fut le cas pour le vote des quotas migratoires en 2014 en Hongrie : 98% de NON et 39% de votant.. la Commission UE annule  !
    https://francais.rt.com/international/27128-hongrie-votants-rejettent-quotas-refugies-ue-vote-invalide-abstention
    - En France ; pour les élections professionnelles - que ce soit pour les délégués du personnel , la reconduction des administrateurs au sein des grandes entreprises.. et même jusqu’aux membres dirigeants dans les associations loi 1901... - le quorum est toujours exigé !!!
    https://www2.editions-tissot.fr/actualite/representants-du-personnel-ce/en-l-absence-de-quorum-aux-elections-professionnelles-faut-il-depouiller-les-bulletins-du-premier-tour
    https://www.neovote.com/mementos/guide-des-elections-professionnelles/elections-professionnelles-calcul-resultats/
    ***Mais assez bizarrement dans notre constitution FR ; rien de tout cela ! C’est le 1er qui gagne le second tour, de ces élections scélérates de la 5e République, quelque soit le résultat qui l’emporte. Hollande et Jouyet avec le renfort de l’Oligarchie et de ses médias qui le savaient d’avance en ont profité pour fausser ces élections .
    https://changera.blogspot.fr/2017/04/presidentielle-2017-le-coup-detat-de.html
    https://www.youtube.com/watch?v=_M1rxYha2gk&list=PLFuGlAfjLR7oVzLIxpoAO7o29S1bKUW83&index=61


    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 11:59

      Bonjour, Alainet

      Je ne comprends pas très bien le sens de votre commentaire : en politique, lorsqu’il s’agit de désigner des représentants le quorum est toujours basé sur le nombre des suffrages exprimés, jamais sur le nombre des électeurs inscrits.

      Le quorum basé sur les inscrits ne concerne que les référendums, et c’est pourquoi le vote de 2014 en Pologne a été annulé.

      Le quorum est en effet demandé dans les élections professionnelles, mais au 1er tour seulement ; si ce quorum n’est pas atteint, il y a un 2e tour.


    • Alainet Alainet 17 novembre 2017 14:44

      @Alainet NB : pour les élections professionnelles ; et surtout au 2e tour, ça a été modifié depuis 2008 si le quorum ne peut être atteint, suite à des pressions syndicales .
      - « Le quorum basé sur les inscrits ne concerne que les référendums, et c’est pourquoi le vote de 2014 en Pologne a été annulé. »
      * Tu viens de soulever 1 lièvre sur la # entre électeurs inscrits ou exprimés,r les référendums par rapport aux élections politiques normales. Merci de ta précision ! Le forum conclura qu’il s’agit de magouille électorale, comme d’habitude !
      * Les gens commencent à être lassés par ces politicards véreux qui s’accrochent artificiellement au Pouvoir par des moyens artificieux ! Cette dérive 1 peu comme les « bourgs pourris » de l’Angleterre du 18 se confirme ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourg_pourri )


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 17 novembre 2017 13:03

    Vous savez pourquoi ?


    C’est à cause du leurre démocratique que j’ai expliqué longuement sur ce site depuis des années. 

    Vous voulez toujours appeler à plus de « démocratie au lieu d’améliorer celle-là » ?

    Voilà où peut arriver un pays qui a réussi à se construire une démocratie nauséabonde en terrorisant le peuple et en se donnant à la corruption généralisée :

    ETUDIANTS/ENSEIGNANTS : PARTAGEZ L’INFORMATION !

    La seule lutte est le REFUS L’IDE MÊME D’UN CIRQUE ÉLECTORAL !

    Oui la France n’est pas encore à ce stade, mais je sais qu’elle n’est pas très loin et vous pouvez toujours me contredire...

    • Fergus Fergus 17 novembre 2017 13:19

      Bonjour, Mohammed MADJOUR

      « en terrorisant le peuple et en se donnant à la corruption généralisée »

      D’une part, la corruption n’est pas « généralisée », ou alors nous ne donnons pas le même sens au mot. D’autre part, accoler le mot « peuple » avec celui de « terrorisé » me semble tout à fait excessif. Personnellement je ne connais aucun individu que l’on puisse qualifier ainsi !


    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 17 novembre 2017 13:27

      @Fergus


      Vous ne pouvez pas me corriger !

      Et vous pensez évidemment que la Démocratie a toujours intéressé l’ensemble d’un quelconque peuple ; NON ! vous ne savez pas ce qu’est ni la « démocratie » ni ce à quoi elle est aujourd’hui utilisée par les régime pourris !

      Contentez vous de lire ce rappel en attendant : 


  • zygzornifle zygzornifle 17 novembre 2017 16:24

    Par contre ils se sont gavés de pognon piquant dans les caisses de l’état comme un gosse pique des bonbons et cela n’est pas pas de s’arrêter , le Rothschild lui est malin comme une portée de singes et il ne se fera pas pincer n’est ce pas Mr je dépense un SMIC par jour pendant 3 ans ...... 


    • zygzornifle zygzornifle 17 novembre 2017 16:27

      @zygzornifle
       j’ai inclus De Gaulle dans ce ramassis de vautours et je m’en excuse au près de son ectoplasme , ce n’etait pas un Onc’ Picsou lui qui payait ses costard et ses billets d’avion de sa poche .....


    • Fergus Fergus 18 novembre 2017 09:19

      Bonjour, zygzornifle

      « ils se sont gavés de pognon piquant dans les caisses de l’état »

      Si vous parlez des patrons des grandes entreprises, je suis d’accord avec vous.

      Si vous parlez des présidents qui se sont succédés, je suis en revanche en désaccord, même s’il y a eu ici et là des pratiques contestables. Il est évident que les ex-président auraient amassé beaucoup plus de fric en vendant leurs services aux puissants groupes financiers et industriels.


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