lundi 18 novembre 2013 - par Michel DROUET

Tout et son contraire

Les manifestations se multiplient, les destructions de portiques écotaxe et de radars aussi. 25 % des français se déclarent prêt à frauder le fisc en omettant de déclarer des revenus. Les Préfets alertent le gouvernement sur les risques d’explosion sociale, et la presse se charge, parfois complaisamment de relayer ces informations sans traiter le fond.

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Les bonnets rouges rentrent dans la sous-préfecture de Morlaix (CC BY-NC 2.0)
par malkovitch http://www.flickr.com/photos/bretagne-balades/

Qu’y a-t-il de commun entre un salarié de Doux ou de Marine Harvest et leurs patrons, avec la FNSEA, les commerçants ou artisans ou avec ceux qui détruisent des portiques ou des radars ?

Rien a priori, sauf qu’ils se sont peut-être retrouvés ensemble, à un moment ou à un autre, coiffés d’un bonnet de couleur pour manifester pacifiquement pour les uns, ou en cassant pour les autres les symboles de l’Etat « taxeur », et pour demander à cet Etat honni qu’il trouve des solutions à leurs problèmes individuels alors que sa vocation est l’intérêt général.

Sont-ils exempts de critiques ces manifestants et ces casseurs et doit-on tout leur pardonner au nom d’une détresse réelle pour certains ou fantasmée pour d’autres ?

L’exemple de la mauvaise foi peut-être symbolisée en Bretagne par la FDSEA qui tient avant tout à préserver le modèle productiviste en faisant payer aux autres la pollution générée par ce modèle, en gueulant contre les technocrates et les fonctionnaires tout en tendant la main pour le maintien des aides européennes et autres subventions nationales ou régionales déguisées.

Pour le volailler Doux et le transformateur piscicole Marine Harvest, les raisons de la faillite sont à rechercher dans l’erreur de gestion ou bien dans le modèle économique qui privilégie l’actionnaire au salarié.

S’agissant des commerçants et des artisans, il est indéniable que la concurrence conduit à la dilution du chiffre d’affaires et que le travail au noir plombe le secteur. Allez faire un tour du côté des caisses des grandes enseignes de bricolage : le paiement en espèces pour des sommes rondelettes est monnaie courante…Pas de traces, ni vu ni connu et même des artisans déclarés se livrent à ce sport. On aimerait entendre les responsables syndicaux de la profession d’abord sur ce sujet avant de manifester contre la hausse de la TVA.

La palme de la mauvaise foi revient sans doute aux restaurateurs qui se sont bien goinfrés lors de la baisse de la TVA de 19,6 à 7 % et qui n’hésitent pas aujourd’hui à se lamenter sur le relèvement à 10 % qui va les obliger à licencier, bien évidemment...

Et tous d’aligner des chiffres : tant de perte de chiffre d’affaire, tant de licenciements, tant de fermetures d’entreprises, augmentation de la courbe du chômage et chute de l’investissement.

Et une constante, dans les discours : la protection des consommateurs et des salariés dont on ignorait jusqu’à présent la sollicitude que leur portaient ces corporations, rarement en pointe sur le social.

 Il y a sans doute de la manipulation dans tout cela, de l’opportunisme, de la récupération aussi (cf Le Pen coiffé d’un bonnet rouge ou les manifestants du « printemps français ») et une volonté de revanche pour les partis exclus du pouvoir pour les mêmes motifs que ceux reprochés aujourd’hui au pouvoir en place, à savoir son incapacité à gérer « la crise », celle dont on nous parle depuis des années et dont la solution ne viendra pas de mesures catégorielles.

Tout et son contraire aussi dans les discours politiques : il y a la période des promesses lorsqu’on est dans l’opposition et celle de la réalité quand on est au pouvoir. Ceux qui hier, se réjouissaient de la mise en place de l’écotaxe, rasent aujourd’hui les murs au mieux ou critiquent au pire le manque d’écoute du gouvernement qui a récupéré la patate chaude : tout est bon quand on est dans l’opposition.

Où est le pouvoir ?

..Le vrai, celui qui n’officie pas dans les couloirs ministériels ou au plus près du citoyen, mais celui qui d’un seul clic sur un ordinateur fera gagner des millions à des spéculateurs et à des rentiers ou qui décidera la fermeture d’une usine en mettant à la rue des salariés concurrencés par des Bengladais permettant ainsi aux actionnaires de se goinfrer un peu plus, le pouvoir qui spécule sur les matières premières étranglant le paysan ou l’artisan, le pouvoir de ceux qui ayant bénéficié des systèmes sociaux français décident une fois fortune faite de fuir honteusement vers des pays qui mettront bien à l’abri leurs billets auprès desquels ils pourront mourir tranquilles.

N’oubliez jamais qui est votre maître, vous qui manifestez aujourd’hui et au lieu de vous mobiliser contre un Etat qui n’est jamais que l’exécuteur des basses œuvres libérales et financières, interrogez vous sur les raisons de la crise réelle ou parfois supposée qui vous fait descendre dans la rue.

Lorsque salariés, ouvriers, commerçants et artisans se retrouveront ensemble pour combattre cette hydre financière qui nous détruit, au lieu de demander au pouvoir de régler leurs problèmes catégoriels, on pourra alors parler de convergence des luttes, mais le moment n’est pas encore venu et actuellement, on ne risque qu’une déstabilisation supplémentaire du Pays, qui n’en a pas besoin.

A qui faire confiance ?

Pas aux médias qui ont tendance à privilégier l’image sur le commentaire : un portique qui brule et qu’on passe en boucle sur les chaînes info en incrustation d’un commentaire factuel d’un journaliste formaté sera meilleur pour l’audience qu’un commentaire détaillé sur les tenants et les aboutissants de l’évènement.

Pas aux élus non plus qui nous ont montré, droite et gauche confondues que la politique était avant tout un métier avant d’être un mandat. Ils sont nombreux, ces élus qu’on n’a jamais vu exercer une activité professionnelle, qui cumulent les mandats et les indemnités, se piquent à la drogue du pouvoir et qui ont compris que pour durer il ne fallait pas indisposer les lobbies et remettre leur ordre mondial en cause.

La crise actuelle montre le discrédit du personnel politique national et de celui qui gouverne les grandes collectivités territoriales et pas seulement ceux issus des partis d’alternance, mais aussi ceux qui prétendent arriver « aux affaires » et nous promettent monts et merveilles. Ils oublient tous le citoyen et se contentent de vivre du prestige conféré par leurs titres ou leurs mandats.

Reste le citoyen… mais en a-t-il encore envie ou les capacités ?

L’explosion sociale ne se décrète pas. Ce qu’on observe actuellement n’est que le début du délitement de la nation, du chacun pour soi et il y aura toujours un « sauveur » qui saura profiter des opportunités pour administrer une potion encore plus amère que l’actuelle. On comprendra alors ce qui s’est passé, mais il sera trop tard. L’exemple de la Grèce doit être présent dans les esprits.

 



81 réactions


  • eric 18 novembre 2013 10:27

    Comme tous cela est complique...
    La réalité est plus simple. Quand l’État voit passer par ses mains 60% du PIB, endettement compris, les revenus de l’essentiel de la population sont lies a leur rapport a l’État. Pas aux banques ou entreprises. Après il y a deux catégories de citoyens : les payeurs nets et les bénéficiaires nets.
    Quand les seconds sont les plus défavorisés, tout baigne. L’État est fait notamment pour cela.
    Emmanuel Todd a bien montre qu’en pratique, le « système social » français est un vaste brassage d’argent au sein de la classe moyenne, en très gros, en provenance de ceux qui bossent plus et a destination de ceux qui bossent moins. Les pauvres reçoivent des miettes. Surtout, le système est très couteux : un euro de frais de fonctionnement pour un euro redistribue.

    Les principaux bénéficiaires sont ceux qui bossent pour le système (fonctionnaires et apparentes du secteur sanitaire et social). En trente ans, avec un part croissante d’un PIB croissant, et de l’ordre de 2 millions d’agent en plus, ils ont réussi a faire apparaitre les « nouvelles pauvretés » mais aussi a devenir propriétaires de leurs logements...
    Cela ne les dissuade nullement d’exiger des crédits, des postes et plus de service public.
    Ils sont soutenu en cela par la classe moyenne sup des centres des grandes villes qui paye finalement peu d’impôt pour des service publics de très haute qualité.
    A Paris, par exemple, tu as des impots locaux bas, et l’hôpital du coin c’est la Salpêtrière, le lycée du secteur Henry IV et la ratp et l’Opéra sont payés par le contribuable national. Un paradis fiscal et de service public....
    Ils sont contestes par tous les autres.


    • eric 18 novembre 2013 11:28

      Bien au contraire, mon message est celui de la reconstruction de l’État et de sa réappropriation par les citoyens. Notre probleme n’est pas trop ou pas assez d’etat, mais un etat aux mains de ses bénéficiaires en tant que classe et indifférent aux citoyens et en particulier aux plus défavorises. Les suédois ont des prélèvements presque aussi important que les notres, mais moins de pauvres et plus d’ecole. C’est dans cette difference que se situe notre problème majeur.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 18 novembre 2013 13:34

      Donc finalement, c’est ce que dit l’article, les manifestants se comportent en « vulgaires fonctionnaires ».


    • Bulgroz 18 novembre 2013 14:20

      Eric a raison, ceux qui manifestent sont des travailleurs, des vrais travailleurs qui n’ont pas de parachute et qui jusqu’ici n’ont jamais rien demandé à personne.

      Ce ne sont pas les fonctionnaires, pas des syndicats non représentatifs type FO ou CGT qui d’habitude travaillent pour les seuls salariés protégés.

      Ceux qui manifestent ne sont jamais représentés dans les media officiels, ils ont l’habitude de travailler en silence et de payer un max de taxes et contributions et qui observent qu’on les a tondus jusqu’à la moelle pour assister une masse de plus en plus importante d’ assistés ou de protégés à statut.

      Quand il n’y aura plus personne pour créer des emplois et payer des impôts, nous serons morts, les assistés avec.

      Alors, c’est vrai, contrairement aux manifestations précédentes, ceux qui manifestent sont ceux qui travaillent. C’est la nouvelle révolution.


    • eric 18 novembre 2013 20:02

      A pierriet, ben ..non, eux ils veulent garder plus de LEUR argent et savoir ce que l’on fait avec ce qu’on leur prend les autres veulent leur en prendre plus et ne surtout pas rendre de compte sur ce qu’ils font avec. C’est assez différent....


    • Robert GIL ROBERT GIL 18 novembre 2013 20:28

      et oui un des gros problemes c’est que chacun pense qu’il travaille, qu’il merite et que l’autre est un feneant, un assisté...c’est reculer pour mieux sauter, le vrai probléme c’est ce petit article la dessous :

      voir : http://2ccr.wordpress.com/2010/12/22/le-syndrome-du-larbin/


    • eric 18 novembre 2013 20:35

      Non, certains produisent plus avec moins de consommations de moyens, et c’est la croissance et la hausse du PIB marchand, d’autres prélèvent une part croissante d’un PIB croissant avec un personnel croissant et parviennent par eux même au constat d’une dégradation continue du service public... Il n’y a pas photo...


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 19 novembre 2013 09:28

      à eric :
      vos analyses sont bonnes mais un peu limitées. rien ne compte que l’économique pour vous !

      J’espère que vous n’oublierez pas de nous faire part de votre analyse lorsque la crise se dénouera avec de bonnes subventions !


  • devphil30 devphil30 18 novembre 2013 10:47

    Un ras le bol général commence à monter , un ras le bol car droite ou pseudo gauche n’ont pas de solution.


    La solution n’est pas dans le parti de la marine mais peu ont compris que le remède sera pire que le mal de notre dette actuelle. 

    Payer 50 milliards d’intérêts pour une dette qui montent constamment , payer 50 milliards l’équivalent des recettes fiscales de l’impôt sur le revenu n’est pas tenable.

    Les gens commencent à voir les méfaits des politiques menées depuis 1973 nous menant vers une faillite étatique.

    Ce ras le bol peut conduire à une explosion à tout moment pour n’importe quelle raison.

    L’écotaxe est une bonne raison , une bonne raison de la mauvaise gestion de l’état ( contrat signé sous sarkozy en 2010 ) qui multiplie les partenariats public-privé conduisant l’état à devenir locataire de son propre territoire , déléguant ses recettes fiscales , les constructions de ses bâtiments ( ministère de la défense à Paris construction par Bouygues )


    Philippe 



    • Fergus Fergus 18 novembre 2013 16:18

      Bonjour, Devphil.

      A mon avis, les conditions de l’explosion ne sont pas réunies. A quoi assiste-ton ? Mis à part quelques mouvements de détresse d’ouvriers confrontés à des liquidations, on assiste surtout à des manifestations sporadiques orchestrées par le patronat et les Fdsea locales auxquels s’associent des indépendantistes clairement marqués à l’extrême-droite. Comble d’ironie, des manifestations dont le symbole des bonnets rouges est maintenant récupéré par la frange poujadiste des commerçants niçois.

      Bref, tout cela n’augure nullement un soulèvement populaire. Une majorité de Français condamne d’ailleurs la manif de Quimper. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos compatriotes craignent que s’installe un désordre porteur de risques ; les Français ne veulent surtout pas courir le risque de perdre dans une aventure aux conséquences aléatoires le peu qu’ils possèdent, aussi modestes soient ces biens ou ces acquis sociaux.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 19 novembre 2013 09:31

      Fergus, arrêtez avec l’extrême droite :
      le maire de Carhaix s’intitule lui-même « divers gauche » !


    • Fergus Fergus 19 novembre 2013 10:23

      Bonjour, Olivier.

      Je n’ai jamais prétendu qu’il n’y avait que des manifestants d’extrême-droite, et je sais parfaitement quelle est l’étiquette de Troadec, mais le fait est que les indépendantistes présents appartiennent majoritairement à des mouvances qui ont toujours été d’extrême-droite ; c’est à eux je collais cette étiquette.


    • devphil30 devphil30 19 novembre 2013 11:19

      ça peut être un catalyseur qui déclenche d’autres manifestations.


      Ayrault a annoncé une réforme de la fiscalité , c’est bien la moindre des choses puisque ça fait partie du programme de Hollande et surtout ca calme le jeu car l’écotaxe est mis en attente.

      Tentative d’éteindre un feu qui couve , aussi attisé en partie par une frange de la droite qui se désespère de la montée de la marine et n’a pas supporté de perdre toutes les élections depuis 2007 , bien entendu sans se remettre en question , c’est la signature du politique.

      Philippe 

    • Fergus Fergus 19 novembre 2013 12:01

      Bonjour Devphil.

      J’ai déjà évoqué cette réforme fiscale comme l’un des moyens pour l’exécutif de reprendre la main en cette période de tourmente. Mais cette annonce ne calmera le jeu que si elle est réellement suivie d’effet dans les mois à venir dans le sens d’une plus grande justice socale, autrement dit si la nouvelle fiscalité intègre la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, et si le barème est revu en portant de 46 à 50 % le taux marginal supérieur afin de compenser une baisse, même modeste, des tranches inférieures.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 20 novembre 2013 15:31

      @Fergus


      Il est bien possible que vous ayez raison et que les 85% de mécontents ne s’insurgent pas, mais rendent les armes sans combat.  Cette « drôle de protestation » se terminera alors par une blitzkrieg. Les Sans Scrupules, banquiers hussards et dragons Atlantistes, pourront défiler sur les Chamos-Elysées. Et on ne reparlera plus de la France pour longtemps. 

      PJCA

    • devphil30 devphil30 20 novembre 2013 17:00

      Je suis d’accord que 2017 va être compliqué 


      Il est certain que l’action de Hollande est bien en dessous des attentes des Français et du contenu annoncé de son programme.

      Nous avons sorti un mauvais président en 2012 qui mentait et divisait pour mieux régner , un président qui a su avantager ses sujets les plus fidèle au détriment de l’intérêt général.

      Un grand espoir en Hollande qui a disparu malgré le fait qu’il est pourfendu la finance dans son discours de Villepinte sans appliquer dans les faits ce qu’il a dit. 

      Ces mensonges des politiques font le jeu du FN qui n’a jamais gouverné mais a tenu des mairie avec les conséquences sur les finances que l’on évoque peu hélas.

      J’espère un sursaut des forces de gauche car il faut le rappeler à tous ceux qui profitent aujourd’hui des acquis sociaux , ces acquis sociaux n’ont d’acquis que le nom et c’est surement pas la droite qui les a initié mais ce c’est des Front Populaire , des socialistes ( les vrais ) , des CNR issus de la résistance communistes en 1945 qui nous permettent d’avoir des retraites, une sécurité sociale , des assurances maladies , chômage.

      Quand a votre commentaire sur le nombre de + , ce n’est pas moi qui en décide , je donne mon avis c’est tout en essayant de faire passer un message 

      Philippe 








    • Fergus Fergus 20 novembre 2013 19:37

      Bonsoir, Pierre.

      Je ne pense pas que l’on en viendra là. Les oligarques et les politiques qui les servent sont en train de prendre conscience que les peuples renâclent un peu partout en Europe, au profit des populistes. Cela débouchera plutôt, à mon avis, sur des assouplissements cosmétiques pour faire taire les mécontents. Je ne vous cache pas que je préfèrerais, moi aussi, une réaction plus radicale des peuples, mais nous n’y pouvons rien individuellement.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 21 novembre 2013 00:57

      @ Fergus


       Vous êtes de ceux dont je respecte le plus l’opinion. Votre diagnostic, que je joins a mon analyse des grandes, mais surtout des petites choses qui révèlent un climat politique - je pense a la sortie sur la paternité de Marion Marechal Lepen, sur lequel Avox m’a refusé un commentaires -  http://nouvellesociete.wordpress.com/2013/11/18/ps-et-express-unis-dans-la-lachete-et-la-bassesse/ me convainquent que c’est bien une fin d’époque et qu’on ne verra plus en France que l’effet d’actions entreprises ailleurs. Inutile de tourner le fer dans la plaie. ...

      Bien possible que Hollande reste la pendant des années... Amusons-nous donc des faits divers. Comme cette histoire du tueur fou que je vois comme une supercherie, une petit diversion... un « attentat de Boston » de films série B, pour les petits pays a petits budgets qui veulent jouer a de faire peur comme les grands.... 

      Rigolons in petto, en passant, de la France qui bât l’Ukraine avec l’aide des Ukrainiens, ... comme s’Il eut été admissible qu’on sacrifie des centaines de millions en n’ayant PAS la France au Mondial... ! Ne voit-on pas qu’au besoin, St-Michel en personne serait venu marquer ce goal ?

       PJCA


  • kéké02360 18 novembre 2013 11:15

    sans se soucier de l’opinion des citoyen(ne)s les vieux crabes nuisibles vont encore décider ......... normal après que çà pette !!!!!!

    http://www.politis.fr/Quand-les-Academies-se-reunissent,24548.html 

     


  • claude-michel claude-michel 18 novembre 2013 11:22

    Bon article...sur la mauvaise foi des gens dans leur ensemble... !

    Sommes nous tous des Astérix.. ?
    C’est notre nature de râler contre tout..mais jamais contre nous mêmes qui sommes source de bien des maux...Regardez notre façon de voter...nous mettons toujours les mêmes pingouins dans les urnes..alors comment voulez vous que ça change.. ?
    En voitures c’est pire..nous en venons aux mains avec au passage quelques mots doux..
    Notre ras le bol est perpétuel.. !

    • gogoRat gogoRat 18 novembre 2013 16:03

      Regardez notre façon de voter...nous mettons toujours les mêmes pingouins dans les urnes..alors comment voulez vous que ça change.. ?
       
       Pour que ça change, il faut en tirer les bonnes conclusions, et arrêter d’attendre que La solution nous vienne toute cuite d’un « pigouins » d’exception qui, par le fait même de sa candidature, aura prouvé qu’il n’a surtout pas envie d’envisager la remise en cause qui s’impose : celle du système actuel de délégation du pouvoir citoyen et de sa légitimation.

       Mais, contrairement aux apparences, il se peut bien qu’en fait la majorité des Français ne veuille pas plus que ses « pingouins » d’un véritable pouvoir du peuple, par le peuple, et pour le peuple ...
       
       Sans quoi, au vu des moyens techniques dont nous disposons et au vu du potentiel d’inventivité auquel nous prétendons ... , il y a belle lurette que cela se saurait !

       Attendons alors sagement que chacun ait été amené à constater encore combien est néfaste l’échec de chacun de nos je-sais-tout-j’ai-la-solution-universelle ...


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 18 novembre 2013 16:07

      gogoRat, quelqu’un a déjà dit à peu près la même chose :
      Qu’est-ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement (pouvoir de penser) sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable (faute) puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui. Sapere aude ! (Ose penser) Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
      Excusez du peu, c’était Kant.


    • gogoRat gogoRat 18 novembre 2013 18:45

       Pepe de Bienvenida
       
       
       Enchanté de voir votre référence à ce fameux « sapere aude » !
       Je peux malheureusement témoigner du fait que des promos entières de lycéens ont pu arriver jusqu’en Terminale sans avoir jamais avoir eu vent cette maxime ...
      A bien y réfléchir c’est sans doute un signe des temps ... ( Nous approchons à Lyon du 8 décembre où la fête des lampions se voit transformer (récupérée ?) en « fête des lumières » où les foules, devenues passives, vont bader des lumières artificielles participant d’une construction politico- médiatique vidée de toute âme ...  )
       En fait de lumières, à l’instar des pires scénari de « Meilleur des mondes’, nos »élites’ nous invitent à une infantilisation de plus en plus flagrante pour nous éblouir par des feux follets vides de sens.
       A l’opposé de cette exhortation des Lumières communément traduite par « Ose te servir de ton propre entendement » ; nos pédagos et gourous actuels cherchent avant tout à nous dissuader de la « prétention » de nous préoccuper de politique, d’imaginer des remues-méninges collectifs, des rédactions collaboratives de cahiers des charges, ou d’une constitution, de cahiers de doléance modernisés ... 
       Seul le plus grand génie des mathématiques (dont l’immense mérite n’est pas terni par le fait qu’il ait du être
      coaché au plus haut niveau, dès le plus jeune âge, dans un environnement élitiste) sera bientôt autorisé à penser ! Seulement son apparente humilité semble aboutir à une déclaration bien paradoxale : « Je sais comment diriger l’Univers. »  ?? !!



    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 18 novembre 2013 20:55

      Bonsoir gogoRat,
      Et si, au lieu de nous dissuader d’élaborer des cahiers de doléances collectifs, ils n’étaient pas plutôt en train de nous encourager à élaborer des cahiers de doléances catégoriels, voire individuels ? Pour moi, c’est à ça que ressemble l’actualité. Le travail de sape des liens sociaux engendre un retour sur investissement supérieur à la méthode frontale.


    • gogoRat gogoRat 18 novembre 2013 22:42


       Avec des cahiers de doléances collectifs démocratiquement gérés (avec une même capacité d’intervention pour chaque citoyen) les demandes catégorielles voire individuelles ne seraient pas à craindre ; elles constitueraient au contraire une source d’information constructive. (Chacun pouvant alors relativiser ses propres attentes au vu des réalités dont témoigneraient d’autres demandes ou propositions). Cela pourrait inverser l’effet de sape en un bénéfice de meilleure cohésion sociale par l’effet d’une meilleure prise de conscience des réalités vécues
      ... mais les adeptes des guerres de chapelles préféreront effectivement toujours investir dans les affrontement stériles qui sapent si sûrement les efforts et les motivations du plus grand nombre de ceux qui se laissent aller à leur déléguer le pouvoir par une confiance coupable.


    • claude-michel claude-michel 24 novembre 2013 10:26

      Par gogoRat....

      Le problème est tout simplement le manque d’éducation des peuples..incapables de comprendre le début de leur existence...encore moins de trouver le bon numéro pour gouverner...Alors les lumières et Kant..restent pour eux un vide qu’ils sont incapable de remplir.. !
      « La bêtise »

  • ETTORE ETTORE 18 novembre 2013 13:55

     ) conduisant l’état à devenir locataire de son propre territoire , déléguant ses recettes fiscales , les constructions de ses bâtiments ( ministère de la défense à Paris construction par Bouygues )


    il vend aussi son peuple à qui le veut bien .


    Que penser alors de ce gouvernement qui pense à légiférer sur le racolage 
    et qui se comporte comme le plus obscène des proxénètes ???





  • bakerstreet bakerstreet 18 novembre 2013 14:22

    Bravo pour votre article 


    Une vrai ménagerie en effet, des poneys au pigeons, aux poussins, en passant pas je ne sais combien de volatilles, avec un bonnet rouge sur la tête, alors que dans le temps, dans le paysage politique il n’y avait guère qu’un troupeau d’éléphants !
    Ah, oui, c’est vrai aussi un mamouth..

    Pendant ce temps là les pinguoins marchent sur la banquise, qui font, tout en s’en prenant aux thermomètres !
    Le bon sens perd la boussole !
    Ne pas parler du bon sens, refuser surtout de regarder les choses avec une solide paire de jumelles. 

    Si si regardez je vous en prie, je vous prête les miennes....
    Là, sur la droite.......Vous voyez ce truc.....

    • bakerstreet bakerstreet 18 novembre 2013 14:28
      Ah oui, j’oubliais :

      « 25 % des français se déclarent prêt à frauder le fisc en omettant de déclarer des revenus »

      Etrange non, quand on sait que 50% des français ne paient pas d’impots...
      S’agit-il donc de 25% des 50%, logiquement, ce qui ne ferait plus que 12,5% des français. 
      Je m’y perd, c’est comme les 45% de MG du camembert !
      C’est le fromage sec, ou avec son eau ?
      Et que nous reste t’il pour acheter du rouge, quand on a tout payé ?

    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 18 novembre 2013 16:26

      Bonjour bakerstreet,
      le pourcentage de matière grasse est donné par rapport au produit fini, ceci dans un souci d’uniformisation européenne. Pour le degré d’alcool du vin s’il te reste de quoi en acheter, tu pourras vérifier que que c’est la proportion d’alcool à 20° C. Alors la question est de savoir si, qualités gustatives mises à part, il vaut mieux le boire chaud ou froid (je ne connais pas le coefficient de dilatation de l’alcool) ?


    • eric 19 novembre 2013 07:59

      Parkway, ce n’est pas moi qui le dit, ce sont eux...

      - Rapport CdC : 2/3 de la baisse des ressources de l’etat sous sarko= cout des 35 heures et des exonérations fiscales de la « cagnotte » Jospin fabius aux classes moyennes sup. ( les fameux 600 milliards...)
      - Principal facteur de dérive de la dette les sur retraites de la fonction publique http://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/statistiques/jaunes/Jaune2012_pensions.pd f
      - Dégradation profonde et continue de la qualite des services publics : tous les syndicats...


    • Pere Plexe Pere Plexe 24 novembre 2013 15:32

      50% des français ne paient pas d’impots

      Non !
      Ne payent pas l’impôt sur le revenu ; c’est bien différent. 
      Ni voyez pas mon coté tatillon c’est simplement que ce mensonge est l’oeuvre d’une propagande bien orchestrée qu’il convient de dénoncer.

  • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 15:13

    L’administration française a pris ce malin plaisir à ne laisser qu’aux PME et artisans que la possibilité de frauder pour survivre, et encore.


    N’est ce pas la fonction publique le seul refuge payé 20% de plus que le privé qui permet de mettre à l’abri de la mondialisation tout en la vantant ?
    Pascal Salin l’a bien compris, il faudrait le virer. Vendons l’idéologie qui ne marche pas aux autres, à coups de mensonges, de violence de l’état, et de chien de garde dévoués aux lobbies, et relativement, nous nous en sortirons mieux. Voilà ce que vous avez pensez et fait.
    En créant un maquis de mesures tout aussi vicieuses, que correctives des effets pervers que vous engendrez.

    Inutile de sortir de votre bois pour crier au loup. Nous connaissons très bien votre petit jeu.

    L’administration récolte ce qu’elle sème, à savoir capituler devant les grands groupes et les idéocrates.

    • Croa Croa 18 novembre 2013 16:30

      « le seul refuge payé 20% de plus que le privé »

      Non, il y a aussi les grosses boites ! Mais « refuge » est le bon mot puisque les grosses boites et surtout le secteur public n’embauchent plus : Ils sous-traitent à des négriers !

      Par ailleurs cela n’a pas toujours été puisque durant les 30 glorieuses et environ jusqu’au milieu des années 80 le public était, à l’inverse d’aujourd’hui moins bien payé que le privé !

      Notons qu’il n’y a aujourd’hui par endroits presque plus aucun syndiqué : Ceux qui se plaignent (au bar du coin ) le méritent un peu par leur passivité, non ? 


    • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 16:59

      Les syndicalistes sont facilement achetés par l’état tout comme les politiques par les financiers.


      Pour ma part, je suis syndiqué, ma cotisation faisant partie des 3% de revenus des syndicats, mais ça s’arrête là. 

    • bourrico6 19 novembre 2013 16:04

      N’est ce pas la fonction publique le seul refuge payé 20% de plus que le privé qui permet de mettre à l’abri de la mondialisation tout en la vantant ?

      A poste égal ?
      Vous êtes sur de ce que vous avancez ?
      De ce que je vois, autour de moi, ça marche pas trop dans ce sens la.

      Ou vous parlez des « hauts fonctionnaires » en les assimilant à la masse des « bas fonctionnaires » ?

      Mais je me marre d’entendre parler de « l’administration » comme d’une entité pensante qui complote et passe son temps à faire uniquement n’importe quoi.
      J’imagine la « main invisible » de l’administration, ce genre de connerie quoi.... smiley


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 18 novembre 2013 15:15

    Bonjour Michel DROUET,

    ’’ Qu’y a-t-il de commun entre un salarié de Doux ou de Marine Harvest et leurs patrons, avec la FNSEA, les commerçants ou artisans ou avec ceux qui détruisent des portiques ou des radars ? ’’

    Les manifestants comme nous tous sont soumise à la politique européenne, ou autrement dit à celle des 15.000 lobbyistes à Bruxelles qui décident désormais de leur voire notre avenir.

    Les manifestants ont aussi en commun d’avoir rejeté la constitution européenne en 2005 avec 55% de votants ...pourtant le gouvernement na pas osé de faire un deuxième référendum (comme cella aurait du être) mais à opté pour un passage en force de la constitution européenne par voire parlementaire française en 2008.

    Casser des portes ou quoi que ce soit d’autres ce retourne contre nous ... Les factures de la casse sont toujours retourne vers les contribuables.

    La France est un pays emprisonné par une bureaucratie Européenne sans parler de la sienne... . La France à perdu sa souveraineté ! La France c’est laissé imposer le mondialisme à l’américaine donc elle entretien une relation de soumission. Nos hommes politiques, de droite comme de gauche sont impuissantes contres les les licenciements en masses car les lois Européennes priment sur les lois françaises. Les hommes politiques français n’osent pas d’avouer leur impuissance face à l’Europe voire face à la tache que leur été lège par les électeurs ! 

    D’ailleurs ses lois européennes (les traitées de Maastricht et de Lisbonne) ont été faite par l’oligarchie et pour l’oligarchie. Les preuves manquent pas : Les riches sont toujours plus riches est le nombre des gens vivant en dessous du seuil de pauvreté augmente inexorablement, avec + de 14% de la population. En même temps les boutiques de luxes enregistrent un forte augmentation de leur chiffre d’affaires ...

    Donc tant que nous restons sous le dictat européen toutes ses manifestions et toute la casse na servie à rien encore moins quand c’est secteur par secteur qui manifeste seul de son coté !

    Programme de Libération Nationale - UPR

    Sortons de l’Europe et vite !


  • Ruut Ruut 18 novembre 2013 15:22

    Payer un maximum d’impôts pour un minimum de service c’est le suicide de la nation garantis.
    C’est le retour de l’effet privatisation.


  • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 15:28

    « L’exemple de la mauvaise foi peut-être symbolisée en Bretagne par la FDSEA qui tient avant tout à préserver le modèle productiviste en faisant payer aux autres la pollution générée par ce modèle, en gueulant contre les technocrates et les fonctionnaires tout en tendant la main pour le maintien des aides européennes et autres subventions nationales ou régionales déguisées. »


    L’agriculture est productiviste car c’est la seule marge de manoeuvre que lui laisse le ponctionnaire qui a vendu la France aux financiers.
    Il n’a plus les moyens de payer des normes anti-pollution qui sont souvent très mal conçues , contre-productives pour l’environnement ou le bien-être animal.

    L’environnement et le bien-être animal sont un coût de production, qu’il est impossible à reporter sur le consommateur via la grande distribution, l’Allemagne, l’Espagne ou le Maroc détruisant l’agriculture française, et sans doute bientôt l’Amérique du Nord, merci Bruxelles.

    Oh, le bobo se réjouira de la perte de production d’un million de porcs élevés en élevage concentrationnaire en France, il n’en a cure, son politiquement correct socialisé prime.

    Continuons le combat contre l’agriculture bretonne, avant que celui contre la FDA ne devienne impossible.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 novembre 2013 19:50

      Claude Simon,

      Ce sont les Traités européens qui imposent une agriculture « intensive, avec le moins de salariés possible, et le plus d’intrants possible », d’où l’endettement de nombreux agriculteurs et leur suicide quand les prix proposés sont en dessous du prix de revient.

      Les Centrales d’achat mettent les agriculteurs français en concurrence directe avec des pays comme l’Allemagne qui n’a pas de SMIC agricole, emploie des salariés Bolkeistein, et pour qui l’euro est 30% moins cher que s’ils avaient gardé le mark.

      Et ils sont en plus en concurrence mondiale, avec les producteurs du monde entier. Les subventions à l’export ont caché ce fait, en compensant la différence pendant 10 ans.

      Cette concurrence « libre et non faussée » a déjà supprimé des écrans radars français le textile, les chantiers navals, la sidérurgie, les charbonnages, l’habillement, l’ameublement et j’en oublie.

      C’est L’UE qui nous a mis de plein pied dans la mondialisation, en supprimant toutes les régulations antérieures, ce que la plupart des pays du monde ont conservé.

      Et en enlevant aux Etats des domaines de compétence pour les transférer à Bruxelles.

      L ’Etat français n’a plus le droit de s’occuper de l’ agriculture, de la pêche et des ports ni de la défense du consommateur, qui sont des « compétences transférées » à la Commission européenne ?

      Mais qui sait que les principaux domaines de décision sont désormais à Bruxelles ?

      Tout le spectacle du pouvoir continue comme avant, mais c’est désormais un village Potemkine.

      Hollande prétend lutter contre cet état de fait, créer des emplois, en augmentant les impôts pour les redistribuer aux entreprises...

      On a vu dans la restauration les brillants résultats en matière d’emplois : ils ont acheté des four à micro-ondes et des produits surgelés..., plus besoin de cuisiniers.

      La seule solution pour se protéger de la mondialisation, remettre en place les régulations, c’est de sortir de l’ UE.


    • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 21:27

      « Ce sont les Traités européens qui imposent une agriculture « intensive, avec le moins de salariés possible, et le plus d’intrants possible », d’où l’endettement de nombreux agriculteurs et leur suicide quand les prix proposés sont en dessous du prix de revient. »


      Non, on ne peut pas tout mettre sur le dos de l’Europe, sauf à apporter des preuves.
      Il fut un temps où la JAC, la jeunesse agricole catholique, formait les futurs jeunes paysans à l’usage des engrais (NPK, pour nitrates, phosphore, potassium, ).

      Les contraintes des écologistes et de Bruxelles ont limité les intrants en nitrates à 170 unités d’azote par hectare, puis à 140, faisant baisser les rendements qui ont atteint leur maximum juste avant ces mesures, soit le tout début des années 90 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_Nitrates)

      Auparavant, les doses en intrants était du bon vouloir du paysan, ou de son ignorance face au commercial en produits phytosanitaires.

      Mais la pression écologiste étant très vivace en France (virulence de l’association eaux et rivières), cela aurait très bien pu se faire sans la « gouvernance » bruxelloise, nous sommes d’accord.

      Rappelez-vous que Bruxelles a tout de même tiré les oreilles à Sarkozy lorsqu’il stigmatisait les roms.
      Le gouvernement Hollande veut interdire les communes françaises de faire procès contre les banques qui leur ont fait des crédits douteux, car il est actionnaire de la bad bank Dexia. Bruxelles le lui reproche, mais il est possible que notre conseil constitutionnel suffise largement.

      Tout n’est pas tout blanc ou tout noir, cher monsieur.

      Dans son programme politique, Asselineau ne propose que la sortie de l’euro et rien d’autre. Doit-on lui faire crédit pour le reste aveuglément, puisqu’il s’agit d’une page blanche ?

    • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 21:54

      « Cette concurrence « libre et non faussée » a déjà supprimé des écrans radars français le textile, les chantiers navals, la sidérurgie, les charbonnages, l’habillement, l’ameublement et j’en oublie. »


      J’en suis conscient. Mais nous y avons survécu, très mal certes.

      Mais l’agriculture ne se ferme pas, et cela, les agriculteurs sont parfois capables de le rappeler aux bien-pensants, moralistes, technocrates, financiers, fonctionnaires, etc.



    • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 22:14

      Par ailleurs, fifi, je me félicité qu’il y ait des partis souverainistes non FN en France. Dommage qu’ils n’affichent pas de scores suffisants à l’heure actuelle.

      L’Espagne par exemple, a une avance certaine sur nous à ce sujet.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 novembre 2013 06:42

      Claude Simon,

      Personne ne sait exactement ce qu’il ya dans les Traités, ce qui permet tous les égarements...

      « Ces Traités qu’aucun Français ne lit... »

      Vous trouverez dans ce document les articles qui imposent la libre circulation des marchandises et l’agriculture intensive.

      Le programme de l’ UPR ne se résume pas à la sortie de l’ UE, qui est l’article 1 du programme qui conditionne tous les autres.

      Dans le chapitre 7 : « Prendre des mesures douanières immédiates dans les secteurs clés »

      C’est le chapitre 14 : Élévation du niveau de vie des agriculteurs et souci de la qualité des aliments.

      * Calcul d’un prix minimum de viabilité des agriculteurs en dessous duquel la grande distribution ne pourra pas descendre.

      * Régulation des spéculations sur les produits à destination de l’homme et des animaux.

      * Stabiliser le marché et l’orienter vers des productions locales, maintien des quotas laitiers.
      Création d’une plateforme Internet de distribution locale.

      * Interdiction des OGM, techniques plus respectueuses de l’environnement.

      * Négociations avec l’ OMS sur les règles de la FAO liées au Codex Alimentarius
      etc etc

      Voici le programme complet :

       « Programme de Libération Nationale »


    • ffi ffi 19 novembre 2013 11:26

      L’agriculture, ça ne se ferme pas ?
      Quand un agriculteur fait faillite, il ferme comme les autres.
      Alors la terre retourne à la jachère.
       
      Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les excédents commerciaux font grimper le taux de change de la monnaie d’un pays. La France, au temps du Franc, a exporté de grosses infrastructures (TGV, Aéroport, port, métro, Avions, centrale nucléaire, Pylônes, Ouvrages d’Art) et en a dégagé de substantiels excédents commerciaux. Cela a fait que le Franc fut une monnaie forte.
       
      Dans un contexte de libre-échange, l’industrie manufacturière de basse valeur ajoutée (mobilier, confection, extraction de matière première) et l’agriculture se sont retrouvés face à des produits issus de pays dont la monnaie avait un taux de change beaucoup plus réduit que le nôtre. Par conséquent, il leur a fallu grimper en productivité pour pouvoir tenir la concurrence et compenser la valeur excessive du taux de change à l’internationale.
       
      On accordera sans peine que, par exemple, l’Agriculture Française est une des plus productives du monde. Pourtant, face aux produits importés de pays à bas taux de change, elle n’est pas concurrentielle.
       
      La productivité doit donc pouvoir suivre l’augmentation du taux de change pour rester compétitive en système de libre-échange.
       
      Si une filière ne le peut, elle fait faillite.
       
      Actuellement, avec les excédents commerciaux considérables de l’industrie Allemande (300 milliard d’Euros), le taux de change de l’Euro tend à la hausse. En même temps, la PAC est revue à la baisse.
       
      La filière agricole doit encore augmenter sa productivité.
      Je crains qu’elle soit comme un élastique hyper-tendu, au seuil de la rupture.
       
      Donc il ne faut pas croire que la filière agricole soit indestructible. Elle l’est et c’est la raison pour laquelle elle est soutenue par des politiques publiques.


    • Tzecoatl Claude Simon 19 novembre 2013 16:32

      @ffi,


      Un champ ne se délocalise pas, si tu veux.

      @fifi,

      Merci pour avoir partagé le programme de Mr Asselineau.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 novembre 2013 18:50

      Claude Simon,
      L’UPR est totalement ignoré des médias importants, aussi bien privés que publics.

      Mais au rythme des adhésions, il arrivera forcément un moment où il ne sera plus possible de faire comme s’il n’existait pas... Et plus nous serons nombreux, plus ce moment arrivera vite.


    • Tzecoatl Claude Simon 19 novembre 2013 19:09

      Bon, ce que je reproche au programme de l’upr, est de réaffirmer une morale très honnête qui risque de se déliter rapidement car seul un surhomme peut tenir ce genre de promesses.


      Asselineau parle très simplement de la banque centrale, sous les termes de mine d’or, qui a été éclaté de la banque centrale au service du trésor public aux banques privées.

      Personnellement, je ne crois qu’en partie à la renationalisation de la monnaie, car l’allocation de ressources est extrêmement compliqué à centraliser.

      Je crois plutôt que, le droit de propriété ayant été accordé au citoyen après 1789, il va falloir un jour lui reconnaitre le droit de monétiser :



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 novembre 2013 05:51

      Claude Simon,

      De nombreux pays ont changé de monnaie au cours des siècles précédents, sans aucun problème.

      En attendant que la Banque de France imprime de nouveaux billets, on met un tampon sur les billets en circulation, et ça fonctionne très bien.

       Asselineau montre ces exemples dans sa conférence : « La Tragédie de l’euro »

      Comme les défenseurs de l’euro ont de moins en moins d’arguments pour défendre cette usine à gaz, ils essayent de faire peur en annonçant l’apocalypse..., ou bien en disant que la France est trop petite, qu’elle ne peut rien faire seule, ou qu’il s’agit de transformer la France en Corée du nord autarcique, bref, que des conneries.


    • ffi ffi 20 novembre 2013 14:29

      Claude Simon :
      C’est sûr qu’un champ ne se délocalise pas.
      Mais si le cultiver ne nourrit pas son homme, personne ne le cultivera.
       
      Or notre agriculture est hyper-productive.
      Pourquoi nourrit-elle à peine l’agriculteur ?
      Parce que, étant donné le taux de change considérable de notre monnaie à l’internationale, des agricultures beaucoup moins productives qu’ici vendent leurs produits à des prix largement inférieurs...
       
      Conclusion : nos agriculteurs doivent intensifier leur productivité au maximum.
      Conséquences : pollution des sols, élevages concentrationnaires, conditions de travail très dures pour les saisonniers (quand il ne faut pas en faire venir de pays à bas coûts de salaire).
       
      Par exemple, près de chez moi, il y a des producteurs de melons.
      Pour être concurrentiels, ils font venir des bulgares en les payant au salaire bulgare.
      C’est moins cher. Ayant des contacts là-bas, ils commencent à envisagent d’aller produire du melon en Bulgarie. Si la situation continue d’empirer, l’entreprise peut finir par se résoudre à délocaliser là-bas sa production. Alors, les champs ici resteront en friche.
       
      Donc, si en effet on ne peut pas délocaliser un champ, on peut très bien délocaliser une production agricole, c’est-à-dire changer de champ.


    • Tzecoatl Claude Simon 20 novembre 2013 17:32

      Je suis pleinement conscient que l’euro est trop fort.
      L’hyperinflation de la république de Weimar n’a jamais amené au pouvoir Hitler, mais une crise bancaire suivie de déflation et de fort taux de chômage. L’Allemagne ment, à elle-même d’abord.

      Cependant, le fait que tout le système bancaire soit renationalisé (avec réserve fractionnaire, ce qui est une fraude titanesque et nous mène droit à la prochaine crise, celle des produits dérivés, qui va être fatale d’après Morin), y compris la banque centrale (guichet aux grands groupes et intérêts les plus visibles), va ressusciter un fort clientélisme dont Asselineau se défend (mais des élus, nous en avons 36000), et une centralisation qui n’est pas la mieux indiquée dans la complexification actuelle.

      Bref, vous allez faire perdurer l’iniquité entre monde financier et monde productif, en exportant les problèmes que l’euro fort cher à Trichet a importé.





  • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 15:34

    Une petite illustration de la façon dont un porc américain peut être élevé :



  • sam turlupine sam turlupine 18 novembre 2013 15:57

    Excellent article qui présente une parfaite analyse de la véritable « cour des miracles » qui se regroupe en benêts rouges.. uniquement dans leur propre intérêt (catégoriel), et sans aucune analyse des VRAIS responsables de la situation, avec la large complicité des médias, aux ordres des mafias qui mettent les pays et le monde à sac, sans jamais être inquiétés, ni même dénoncés. 


    Aujourd’hui, la politique (concept de moyen et de long terme s’il en est) qui est MONTRÉE , se fait au rythme des médias : heure par heure, sondage bidon sur sondage bidon ; faut du scoop, du buzz,des images-chocs, coco ! Comme de toutes façons, elle n’est que le cache-nez des vrais maîtres du monde, derrière leurs ordis, dans les salons feutrés des banques, ou planqués dans leurs paradis fiscaux, de ce côté là, rien à montrer : circulez...

    Big brother se régale en voyant les benêts rouges !
    C’est encore plus facile que ce qu’il espérait... 



  • Furax Furax 18 novembre 2013 16:03

    Où est le pouvoir ?
    Pas chez ceux que vous dénoncez à juste titre, banquier, politiciens et journalistes « solidaires » comme ils le proclament si bien face à « la montée de la violence », protégés par cette honteuse police de « robocops » sévissant à travers toute l’Europe, contre les peuples.
    N’oubliez pas les autres chiens de garde de cette mafia., les syndicats.
    En Bretagne, ils vous auraient organisé 24 heures de procession en chantant :
    « Ayrault, si tu savais, l’écotaxe, ta réforme, Ayrault, si tu savais, ta réforme où on se la met !!! »
    et ils vous auraient demandé de rentrer chez vous... Heu-reux ! smiley


  • gegemalaga 18 novembre 2013 16:05

    oui il y a ras le bol ; tres certainement ; mais il y a aussi ce que l’on peut appeller :


    « la revanche du cocu » ? non ?

    et soyons honnete : il y en a un paquet ...de cocus ? non ? depuis Mai 2012 ;

    à part c’a , qq precisions , mr Drouet 
    1 . il y a , aussi , des cooperatives ...qui plongent ;
    2 . on a finalement vu qu’un portique ( plusieurs fois ) , et peu de radars ...au vu du nombre detruits.
    3 .«  l’explosion sociale ne se decrete pas » ...ah bon ! alors , en plus ,c’est par erreur alors !

    • sam turlupine sam turlupine 18 novembre 2013 16:10
      Par gegemalaga (---.---.143.226) 18 novembre 16:05

      oui il y a ras le bol ; tres certainement ; mais il y a aussi ce que l’on peut appeller :


      « la revanche du cocu » ? non ?

      et soyons honnete : il y en a un paquet ...de cocus ? non ? depuis Mai 2012 ; 

      Ah bon !Parce que jusqu’à Mai 2012, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Pas de « cocus » jusque là ? smiley smiley

  • Cassiopée R 18 novembre 2013 16:43

    C’est pour casser la fiscalité écologique, et que la lutte contre le réchauffement climatique et les problèmes liés à l’environnement se limitent à des publicités que les grands patrons contrôlent.

    Ils sont influents dans les médias, donc il devient plus facile d’avoir des relais pour anéantir la fiscalité écologique. Ils n’en veulent pas parce que si elle devient influente, les prix seront en fonction de la qualité environnementale et climatique.

    Ce projet d’écotaxe date de 2007, et ce projet a été mainte fois reporté et est de nouveau suspendu. C’est une bonne affaire pour eux, comme ça pas de fiscalité écologique, donc le transport ou la conception du produit peut se réaliser par l’importation, et c’est ce que les patrons veulent, continuer dans ce cercle vicieux qui détruit peu à peu la biosphère, et qui cause de lourds dégâts parfois irréversible aux écosystèmes et au vivant.


  • bernard29 bernard29 18 novembre 2013 16:57

    Vous croyez que parce que vous critiquez avec raison le productivisme agricole ( mais qui n’est pas productiviste dans notre société ??), les corporatismes ( mais ...c’est pas nouveau, même De Gaulle le faisait lorsqu’il voulait la fusion du Sénat et du CES), vous avez compris quelque chose à la manifestation des bonnets rouges ???

    première phrase ;

    « Qu’y a-t-il de commun entre un salarié de Doux ou de Marine Harvest et leurs patrons, avec la FNSEA, les commerçants ou artisans ou avec ceux qui détruisent des portiques ou des radars ? »

    - je passe sur l’amalgame mesquin entre « Portiques et radars » a la fin de la phrase , pour vous dire que oui il y a quelque chose de commun entre ces gens ;

    Un péage routier, mal conçu et irréfléchi , l’écotaxe qui a rencontré sur le territoire de l’extrême ouest, 

    • a) une question récurrente sur l’aménagement du territoire de l’extrême-ouest de plus en plus critique, et donc une demande de décentralisation décisionnelle et démocratique,
    • b) des difficultés économiques et sociales dramatiques... dont on peut discuter des raisons et causes, mais dont les conséquences sont bien réelles.
    • c) un ras le bol fiscal qui semble quoi que vous le pensiez bien partagé même au niveau national.

    Tout ceci se retrouve un peu dans le leitmotiv, sans doute suranné, de « vivre et travailler au pays ».

    C’est peut être un intérêt général cela non ??

     


    • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 18:04

      Malmenés par l’européisation, parangon local de la mondialisation, ils ont dit stop aux contraintes écologiques, aux dumpings sociaux, et à la pression fiscale qui les tuent.


      Certes, on souhaite tuer leur modèle. Mais ils savent trop bien que les socialistes se racontent des histoires, et perdent leur temps et le font perdre aux autres.
      Ils auraient pu nationaliser les abattoirs Gad, le temps que l’Allemagne décide de minimas sociaux corrects. Mais non, la bobo Lebranchu préfère brasser de l’air avec la reconversion bretonne. 
      Des abattoirs, que la viande soit agro-industrielle ou bio, ceux sont les même.

      Les pays d’Europe de l’Est ne souhaitent pas équilibrer les salaires minimum dans l’UE, il est légitime que l’extrême ouest de l’Europe ne s’aligne pas sur une fiscalité européenne.

    • Tzecoatl Claude Simon 18 novembre 2013 19:12

      Un exemple de la concurrence libre et non faussée en Europe :



    • ffi ffi 19 novembre 2013 13:06

      Rien que l’idée que ce serait un bien de mettre tout le monde en compétition est absurde !
       
      C’est évidemment la foi en l’axiome libéral qui affirme que « la concurrence de tous contre tous est le moyen de la prospérité », qui pousse à considérer que ce serait un Bien.
       
      Mais c’est un très mauvais moyen.
      On ne peut pas parvenir à un vrai Bien par de mauvais Moyens.
      C’est la faillite du Machiavélisme, sa réfutation définitive.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 novembre 2013 05:56

      Avec des salaires en Pologne qui vont de 50 centimes de l’heure à 4 euros, vous imaginez que l’ Allemagne va cesser d’y envoyer des sous- traitants, même si elle impose le SMIC chez elle ?
      C’est le Bangladesh à portée de main.... .
      Et pas seulement pour les Allemands, nombre d’entreprises de main d’oeuvre en France font pareil.


  • Tipol 18 novembre 2013 17:04

    Les préfets qui dirigent la France, sans être élus, ont leur bonne solution à la crise.
    Interdire la vente de bonnets rouges, bientôt, interdire le geste de la quenelle, et tous les autres moyens distinctifs d’un peuple qui refuse le totalitarisme, l’esclavagisme moderne, la soumission aux entreprises privée....etc.
    Quand les tribunaux du peuple fonctionneront, il ne faudra pas oublier non plus tous ces préfets qui ont fait lancé des grenades qui ont déchiqueté les mains du peuple.


    • Mowgli 19 novembre 2013 05:45

      En casquette à galons dorés
      En jaquette à boutons dorés
      Voyez se rengorger
      Monsieur l’préfet


    • Fergus Fergus 19 novembre 2013 15:32

      Bonjour, Tipol.

      « ces préfets qui ont fait lancé des grenades qui ont déchiqueté les mains du peuple. » Sans vouloir défendre les défendre les préfets qui se placent toujours du côté du manche, carriérisme oblige, ils ne peuvent être tenus pour responsables de comportements d’une telle imprudence. Mis à part les jeunes enfants, tout le monde sait qu’il y a danger à s’emparer d’une grenade, fût-elle lacrymogène. On ne sert aucune cause en déformant ainsi la réalité des responsabilités dans un accident regrettable.


  • ETTORE ETTORE 18 novembre 2013 17:07

    de ce fait ; le plus gros du trafic routier PL Europe du Nord /Europe du sud passe par l’Alsace

    pour la simple et bonne raison qu’en Allemagne ils sont taxés
    Je ne parle même pas de la Suisse.
    Pas entendu les patrons routiers et autres sociétés Allemandes se plaindre ! WARUM , ???

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 novembre 2013 19:55

    ETTORE

    Tour d’Europe de l’écotaxe, qui est une décision européenne.

    « Ecotaxe : les bons élèves de l’ Europe »


  • smilodon smilodon 18 novembre 2013 20:24

    @ l’auteur : Comment reprocher à tous ces manifestants, dont la colère part en tous sens, de vouloir faire « le buz » !.... Quand la première arme de nos dirigeants, de nos artistes, de nos sportifs, brefs de tous nos « communicants officiels », ceux qui nous commandent et remplissent nos télés, c’est justement la communication !.. La « com » !... La « forme » au lieu du « fond » !... Si le « peuple » ne sait plus où il va, peut-être n’est-il pas seul responsable de tout çà !....Il prend l’exemple qu’on lui montre, le peuple !... Sûrement comme une enfant brandissant une peau de banane devant Mme Taubira, aura pris exemple sur ses parents !... Quand tout part en sucette dans la tête, il est bien facile de reprocher aux bras de faire la girouette, ou aux jambes de courir en tous sens !... Tellement facile !... Tant que nos « cerveaux » ne penseront pas « en ligne », nos bras, nos jambes ne trouveront pas le droit chemin !....Faut pas en vouloir à nos pieds de puer la m....... !... Il aurait suffit à notre cerveau de leur commander d’éviter la crotte !...... C’est pas plus compliqué !... Les gouvernants ont le peuple qu’ils méritent !... Et pas le contraire !!.... Adishatz !...


  • viva 18 novembre 2013 22:38

    Le productivisme est imposé par Bruxelle, l’heure est à la concentration. 


    Depuis des décennies c’est marche ou crève pour les agriculteurs, il n’en restera plus qu’un à la longue si l’on persiste ainsi.

  • spartacus spartacus 19 novembre 2013 09:10

    Vous voulez vivres protégés par l’interventionnisme étatique. 

    Récoltez le chômage de masse, les dettes et la destruction du futur des générations suivantes.

    Alors l’état a protégé les uns sur le compte des autres, intervenus par 300 impôts sur les uns pour les autres, toujours en fonction de ceux qui criaient le plus fort.
    L’état a créé une croissance incessante de demande de « protection » et « d’intervention ». 

    Les salariés du privé de Mittral réclamaient le droit d’être « fonctionnaires ». Les interventions ne sont qu’impôts. On les appelle, solidaire, social ou écolo, pour mieux satisfaire les lobbys. La dette pour satisfaire toutes les demandes croissante est de 1900 milliards. La dette cachée a payée est de 3500 milliards. Les interventions étatistes cumulées sur 70 ans on fait de l’état le principal vecteur de toutes les factures du pays avec 57% d’entres elles. 

    Et maintenant...25% des gens sont fonctionnaires payables par la société civile, intouchables, invirables privilégiés en droits sociaux. 
    L’absence du risque politique de l’élection avec la sûreté de l’emploi phagocyte à 70% les élus. 
    L’absence du risque économique personnel et du challenge leur fait confondre les revenus du challenge au même niveau que le leur, le revenu protégé.

    La première de toutes les choses a faire est de « défonctionnariser » les élus. Ramener à la parité avec la société civile les décideurs de l’état et des corps intermédiaires. 

    Interdire le conflit d’intérêt de 80% des élus de continuer a être fonctionnaire ou élus. Comment des « protégés » ignorants de la notion de challenge ou du risque pourraient être a même de se confronter aux réalités de la compétition mondiale ?
    Leurs réactions sont identiques, la peur, la stigmatisation des autres, le courage d’affronter leur est inconnu. Hollande en est un énorme échantillon.

    Quel journaliste a posé la question a Hollande s’il a démissionné de la fonction publique pour prendre le poste de président ? 

  • Dominique TONIN Dominique TONIN 19 novembre 2013 09:39

    @ l’auteur,

    Vs avez parfaitement situé la situation politico/ financière de la France, financière surtout.
    Car c’est elle précisément qui contribue à ce chaos généralisé. Les politiques étant des marionnettes, godillots et serviles et caudataires de la finance !
    Alors que nous reste-t-il ? Qui nous reste-t-il devrais-je dire ?
    De toute évidence, les politiques étant définitivement discrédités, vous l’avez démontré, reste le peuple.
    Peut être ceci ; www.democratie-demos.eu

  • Jason Jason 19 novembre 2013 09:40

    Il est devenu courant, sinon obligatoire de comparer notre pays aux autres. La gestion (j’allais dire le management) européenne, ses apothicaires et ses Diafoirus se livrent à cet exercice ô combien enrichissant.

    Concernant la France, nous devons nous placer parmi les bons élèves avec nos 25% de sondés (mais jusqu’où les a-t-on sondé ?) qui se disent prêts à frauder le fisc. Car en Grèce, c’est 95%, et depuis si longtemps qu’on en pâlit d’envie.

    Tout et son contraire, dites vous ? Mais bien sûr, le droit à la contradiction n’est-il pas l’apanage de tous ceux qui parlent pour les autres, y compris les politiques ?


  • dominique 20 novembre 2013 08:52

    Je crois que nos élus ne savent vraiment plus quoi ou comment faire.

    Dernier exemple en date le nouveau découpage électoral du Haut-Rhin. Aujouord’hui 31 cantons et 31 élus, demain 17 cantaons et 34 élus ! Et hop 10% en plus. Ces élus voudrons etre payés aurons besoin de personnel et qui va règler l’ardoise ? Le contribuable. Dans CONtribuable il y a ce mot là et franchement tout augmente sauf les salaires. Les taxes, l’életricité, le gaz, les impots etc.. Il n’y a plus qu’une chose à dire : IL Y EN MARRE !!


  • lloreen 24 novembre 2013 11:18

    Le problème, ce n’ est pas l’ état mais le galvaudage des valeurs.

    Le rôle d’ un état est d’ offrir un territoire et un cadre à une nation souveraine.Une constitution d’abord, qui doit être votée et même élaborée par le peuple (au sens de l’ ensemble de personnes qui adhèrent à la nation et à ses valeurs et non pas au sens galvaudé actuel, qui sous-entend que le peuple est une sous-caste).

    Ceci n’ a encore jamais existé jusqu’ à présent en France et le but de ceux qui gouvernent actuellement est à des années-lumières de cette idée.
    Les seuls à avoir une constitution qu’ ils ont eux-mêmes votée sont les allemands et c ’est donc celle ci qui est la seule légitime, même si elle n’ est plus d ’application actuellement:c ’est la constitution de Paulskirchen.

    En France, les gouvernements successifs ont non seulement totalement dénaturé la constitution mais en plus il sont ratifié des traités et des accords en totale opposition à celle-ci.
    Une des plus grandes arnaques étant la loi de 1973 qui donne pouvoir de contrôler la monnaie à la banque Rothschild, Pompidou en ayant été directeur avant d’ être propulsé dans le fauteuil présidentiel.

    Depuis 1973, on peut donc dire que le président et les gouvernements successifs suivent point par point le plan établi par la finance mondiale par l’ intermédiaire de ses nombreuses
    institutions, toutes privées.

    Par conséquent, il suffit de déloger les représentants de la finance mondiale de toutes les instances chargées d’ administrer l’ état et de lui rendre les prérogatives qu’ il n’ aurait pu dû perdre.

    Demandez-vous juste si depuis que les fonctionnaires sont réduits à la portion congrue,l’ état de la France s ’est amélioré....
    Ceux qui diront que les fonctionnaires ont la belle vie je répondrais qu ’ikl ne tient qu’ à eux d’exiger la même chose pour eux.


  • lloreen 24 novembre 2013 11:52

    Cet article de Wikistrike, évidemment occulté par les médias, insiste sur la gravité de la situation que nous vivons actuellement, c ’est à dire la lente restriction des libertés et l’ aboutissement du totalitarisme,c ’est à dire la dictature de la finance mondiale par l’ intermédiaire de son bras armé : l’ union européenne.

    http://www.wikistrike.com/article-ue-l-incroyable-article-63-un-article-qui-merite-l-attention-121228491.html

    Faites circuler ce lien autour de vous.

    Pour faire le parallèle inquiétant, voici un lien illustrant la politique totalitariste appliquée par Obama aux Etats-Unis à coup d’ accords secrets.

    http://www.youtube.com/watch?v=7SGWH3kirzg

    Depuis le vote des pleins pouvoirs à Obama (NDAA), un président américain peut faire assassiner par ses drones télécommandés à des milliers de kilomètres de distance, n’ importe qui ,n’ importe où sur cette planète, sans autre forme de procès.
    Si par malheur, vous vous trouvez a proximité d ’une personae non grata ou « terroriste », vous serez une victime « co-latérale ».

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ndaa-obama-elargit-la-loi-d-107670

    Obama est donc un homme d’ honneur aux yeux de ses souteneurs puisqu’ il a tenu sa promesse de campagne :« Yes, we can ».
    Le tout étant, bien sûr, de comprendre que par « we » il ne s’ adresse pas aux américains, mais à ses complices dans l’ abomination.


  • lloreen 24 novembre 2013 11:55

    La solution existe : c ’est le contributionisme.
    Voici le lien expliquant en quoi cela consiste.

    http://www.youtube.com/watch?v=qIo2etWlnDM


  • Taverne Taverne 24 novembre 2013 16:43

    « Reste le citoyen… mais en a-t-il encore envie ou les capacités ? », écrivez-vous en conclusion sans apporter de début de réponse.

    Le Pouvoir ne veut pas du Citoyen. Il n’en veut qu’au moment de voter faire un choix entre différentes promesses et plusieurs mensonges. Le reste du temps, il a l’opinion publique. L’opinion publique, c’est quoi ? C’est tout sauf la voix du Citoyen.

    Notre condition humaine fait que notre réflexion nous porte soit à regarder devant nous (le réel visible et tangible), soit à lever les yeux vers le ciel (le rêve, la création), soit à regarder plus profond ce qu’il y a sous les apparences. Quand on fait un sondage, on ne s’adresse pas aux citoyens mais à Monsieur tout le monde dans son occupation limitée de type « débat du prix de la baguette avec madame Michu ».

    Si l’on faisait participer réellement le Citoyen au lieu de juste le sonder dans son aspect le plus matérialiste, terre-à-terre et mesquin, nous aurions enfin un espoir de produire des résultats.

    Pour tenter de répondre à votre question, je dirai que cela n’arrivera jamais.
    C’est pour cela qu’en ce qui me concerne, je garde mes réflexions pour moi la plupart du temps.

    Bien à vous.


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