samedi 20 octobre 2012 - par CHALOT

Une Opposition ? Oui, de gauche

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Comme d'autres militants, j'ai été interpellé dans la rue par un électeur de gauche et voilà le dialogue retranscrit :

« La gauche est au pouvoir ! Tu es content maintenant et tu soutiens le gouvernement !?

  • Comme des millions et des millions de personnes je suis satisfait d'avoir chassé Sarko mais ce gouvernement n'est pas le mien, cette politique n'est pas une politique de gauche.

  • Tu n'es quand même pas dans l'opposition ?

  • Où suis je donc alors, autre part ? Eh bien oui dans l'opposition, à gauche vraiment.

  • Ne risques-tu pas de créer des confusions ? Certains peuvent te reprocher de mêler ta voix à celle de la droite !

  • Aucun risque, la droite a voté pour le traité européen, alors que comme des millions de français je suis CONTRE ! A chaque fois que nous descendrons dans la rue, la droite sera comme lors du vote du parlement en faveur du traité européen, contre notre mouvement. Aucune confusion ni mélange de genre n'est possible.

Voici à mon avis ce que devrait répondre tout militant qui combat le traité européen et qui n'accepte pas la politique de ce gouvernement :

Hollande a choisi délibérément la voie libérale, ce gouvernement n'est pas notre gouvernement.

Seule une rupture avec l'Union Européenne peut permettre au pays de changer de cap !

Au lieu d'avoir ce discours clair, les dirigeants du PG et du PCF répètent inlassablement qu'ils ne sont pas dans l'opposition !

L'éditorialiste de l'Humanité n'hésite pas à en rajouter une couche :

« ce constat implique qu'il n'y a rien à espérer d'un échec de François Hollande, mais que le chantier reste entier pour une autre politique. »

A hésiter et à tergiverser, les deux partis risquent de perdre toute crédibilité et de passer à côté de l'histoire.

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Alors que des militants socialistes se posent des questions et interpellent leur direction nationale, il est nécessaire d'ouvrir des perspectives et de créer des conditions pour un vrai changement.

Si ce travail n'a pas lieu, si le PCF et le PG ne s'inscrivent pas clairement dans les batailles de défense des services publics, de lutte contre la politique sécuritaire anti immigrés de ce gouvernement ou pour le droit à un toit pour tous et pour toutes, les travailleurs et leurs familles vont se désespérer.

Si ce travail de clarification n'a pas lieu, c'est l'extrême droite xénophobe qui tirera les marrons du feu et paraîtront comme une alternative...et quelle alternative, celle qui consiste à opposer les populations en fonction des origines entre elles.

Les organisations syndicales ouvrières, les associations d'éducation populaire quant à elles, dans le cadre de leur champ de compétence doivent refuser de devenir une courroie de transmission de l'Union européenne et de ce gouvernement.

Elles doivent se préparer dans l'unité à combattre toutes les mesures d'austérité prises par ce gouvernement.

 

Jean-François Chalot



22 réactions


  • jaja jaja 20 octobre 2012 12:21

    Chalot c’est le NPA qui est sur cette ligne de construction de l’opposition de gauche à ce gouvernement..... C’est justement parce que ce parti ne veut pas se compromettre avec les sociaux-libéraux du PS qu’il n’a pas rejoint le FdG qui lui n’hésite pas à gérer les régions ou les municipalités avec le PS....
    J’espère avec vous que cette ligne opportuniste sera battue en brèche mais....

    Voila en gros ce que dit le NPA :

    "Le gouvernement Hollande-Ayrault n’imposera pas une politique sociale tant il s’inscrit dans le cadre capitaliste libéral. Pour le changement maintenant, il ne reste que nous, les gens d’en bas, en nous faisant entendre dans la rue.

    L’objectif politique du NPA en cette rentrée est bien de contribuer à reconstruire la mobilisation la plus large possible et la plus unitaire, opposée à l’austérité de gauche défendue par ce gouvernement. Le mouvement social doit faire tomber les barrières qui le divisent, les réseaux militants doivent se reconstruire, la solidarité, les coordinations, les convergences se développer. Nous avons besoin de retrouver confiance dans notre camp social.

    C’est pourquoi nous nous adressons à l’ensemble des forces militantes syndicales, associatives et à la gauche politique. Il y a urgence notamment à lutter tous ensemble contre les licenciements et les suppressions d’emplois – avec les salariéEs de PSA, d’Arcelor, de Fralib, de Doux ou de Ford – mais aussi pour défendre les hôpitaux ou les écoles…"


    • La mouche du coche La mouche du coche 20 octobre 2012 19:41

      Les gens de gauche aiment visiblement leur laisse et le fouet. Ils en redemandent ! Comme ils aiment leurs maitres ! Il suffit que leur chefs parlent bien et ont une jolie cravate, et nos amis payeront ce qu’on leur demande. smiley


    • jaja jaja 20 octobre 2012 19:56

      La Mouche à force de se faire empapaouter en plein vol ne sait plus ce qu’elle dit.... Je me demande qui pourraient être mes maîtres en jolie cravatte de surcroit ?
      Il faudrait que la Mouche s’explique si elle le peut....


    • La mouche du coche La mouche du coche 21 octobre 2012 14:50

      En plus il ne s’en rend même pas compte. Le mal est plus profond que je ne le pensais. smiley


    • jaja jaja 21 octobre 2012 15:58

      Si tu essayais d’argumenter plutôt que laisser tes étrons sans aucun sens partout sur ce site peut-être que ça ne serait pas plus mal..... smiley


  • Ariane Walter Ariane Walter 20 octobre 2012 12:40

    Oui, c’est le grand problème actuel.
    Certains dirigeants du FDG , obsédés par des accords électoraux, oublient ce que le PS est devenu : un parti COLLABO avec la finance mafieuse.
    C’est d’une gravité immense. la France vient de perdre son indépendance.
    Et leurs chinoiseries « oui nous sommes des ayant-droits exigeants » est d’un ridicule achevé.
    Personnellement,puisque le PG est un parti qui dit « n’attendez pas les consignes », je ne les attends pas et je dis : Je suis de gauche. La vraie gauche. Je suis dans l’opposition au PS libéral de droite. Pour ne pas dire d’extrême-droite car Valls et ses conseils de dénonciation, si le Pen avait dit la même chose, j’imagine le tollé.
    Donc, ces gens-là,pour moi, non merci.


    • Ariane Walter Ariane Walter 20 octobre 2012 13:27

      « ayants-droit »,sorry !


    • anny paule 20 octobre 2012 15:48

      Oui, Ariane, c’est bien là toute l’ambiguïté du PG et du FDG !

      Certes, il importait en mai de faire barrage à Sarkozy, mais depuis lors, l’eau a coulé sous les ponts... et il serait urgent de se démarquer définitivement d’un PS qui roule pour lui, pour la «  finance mafieuse » et qui foule au pied tout le peuple de gauche qui avait refusé le TCE en 2005... tout un peuple de gauche qui n’en peut mais !

      Il serait temps que les « dirigeants du FDG » affichent des positions claires et nettes vis à vis de la politique qui se pratique en ce moment. J’ai des doutes pour un certain nombre d’’entre-eux,« issus du PS ou de PRS et qui n’ont pas encore mesuré l’écart entre ce qui se pratique et leurs aspirations.

      Je vous rejoins dans l’idée qu’il »n’y a pas de consignes« , je rejoins aussi le discours de Chalot... mais combien, au FDG sont capables de frapper sur la table et de bousculer ceux qui »dirigent«  ?

      Nous avons grand besoin d’une gauche forte et réellement de gauche. Le FDG semblait, originellement, l’incarner... Depuis plusieurs mois, j’ai déserté les réunions de mon »comité" où il n’était question que de balivernes locales et où jamais n’étaient abordées les questions de fond... réservées aux têtes pensantes du sommet, peut-être !!! 

      Ce n’est pourtant pas le travail de réflexion qui manque ! Et il était, me semble-t-il, dit que la base était le socle, le fondement de notre structure... j’ai dû mal comprendre ! 

       

       


    • colza 20 octobre 2012 17:36

      Bien dit, Ariane,
      Je suis aussi sympathisant du FdG, j’ai suivi les consignes, à contre-coeur, lorsqu’il s’est agi de voter pour Hollande (pour moi, plutôt contre Sarko, car je n’attendais rien de bon de Hollande, ce qui se confirme).
      Maintenant, je souhaiterais que le FdG se positionne à gauche (la vraie, comme vous le dites), car mis à part le discours, il n’y a plus guère de gauche dans la politique du président et du gvt actuel.
      Les reculades successives lorsqu’il aurait fallu faire payer les riches (les amis ?) me hérissent profondément.


    • Lamouet 20 octobre 2012 21:10

      Depuis plusieurs mois, j’ai déserté les réunions de mon « comité » où il n’était question que de balivernes locales et où jamais n’étaient abordées les questions de fond... réservées aux têtes pensantes du sommet, peut-être !!! 

      No comment !!! Qu’en pense Ariane ?  smiley  smiley 


    • Ouallonsnous ? 20 octobre 2012 23:35

      Anny Paule bonsoir,

      Vous avez tout à fait raison quans vous évoquez l’espoir que nous ont donné le Fron tet le Parti de Gauche, mais le flou de leurs positions et de leurs actions depuis me font pencher pour un nouveau parti de plus de « mangeurs de charettes férrées ».

      Le programme « l’humain d’abord » demande depuis sa parution à être amendé dans ce qu’il traite de relations avec l’UE, qui doivent ne plus faire partie de l’avenir du programme, et c’est là que se situe le flou et la contradiction !

       Hors nul n’en parle, ils « ergotent » et se reposent sur la notoriété acquise rapidement par Jean Luc Mélenchon, hormis cela plus rien ne bouge, c’est mal parti pour l’avenir du FdG !

      Il semble de plus en plus qu’il est été le rabatteur et récupérateur des voix de gauche pour la présidentielle !

      Il faut d’urgence « ne plus attendre les consignes » ni que le Front de Gauche sorte de sa léthargie « pro Hollande ».


  • Furax Furax 20 octobre 2012 15:57

    Etre contre, tout en soutenant...
    Tiens Chalot, j’ai trouvé une citation qui va te plaire. Elle est d’Honoré de Balzac :

    « Les gens qui, tout en désapprouvant le caractère et les mesures d’un gouvernement, lui concèdent leur obéissance et leur appui sont, par là, l’obstacle le plus sérieux aux réformes.Ils parlent de changer la société, mais ils n’ont point de refuge hors d’elle. »


  • non667 20 octobre 2012 19:14

    à chalot
    ce gouvernement n’est pas notre gouvernement.

    du négationnisme qui relève de la psychiatrie ! smiley smiley smiley


  • CHALOT CHALOT 20 octobre 2012 19:42

    La citation de Furax me plaît
    quant à non667, il devrait savoir que tout un courant de gauche et d’extrême gauche ne reconnaît pas ce gouvernement comme le sien, ce n’est ni du négationnisme ni de la psychiatrie, c’est de la cohérence !


    • Lamouet 20 octobre 2012 21:15

      Vous avez quelques possibilités de faire valoir vos droits mais curieusement, vous n’êtes en aucun cas féru en droit constitutionnel pour ignorer à ce point ce que vous pouvez entreprendre.
      Les nantis surfent sur vos ignorances qui vous rendent impuissants.


  • mouais 20 octobre 2012 21:20

    Qui ose dire que ce gouvernement est de gauche ???
    Il a été mis au pouvoir avec le soutien des banques, en échange de sarko qui devenait trop maladroit.

    Je défie quiconque de citer UN SEUL des actes politiques de ce gouvernement socialiste qui soit réellement dans l’intérêt des travailleurs et des classes populaires :
     a-t-il arrêté l’inflation ? a-t-il rétabli les services publics : santé, école, transports, énergie ? NON. A-t-il nationalisé les banques et exigé le remboursement des cadeaux dilapidés ? NON.
    Le PS faisant une politique de droite, il doit être combattu comme tel.
    Et il ne faut pas croire que des manifestations de rue y suffiront.


  • CHALOT CHALOT 20 octobre 2012 22:20

    Sampiero ! Et la ratification du traité européen c’est l’héritage de la droite, ça non ! C’est une continuité au mépris des promesses faites.
    Pas de chantage ni de faux procès nous ne demandons pas le retour de la droite nous demandons que le PS fasse une politique de gauche.


  • manusan 20 octobre 2012 22:20

    désolé mais l’opposition droite gauche ou extrême j’y crois plus. Les partis ne représentent plus personne, ils sont devenu des mafias et des parasites. Il y a clairement un problème constitutionnel dans ce pays.


  • JP94 20 octobre 2012 23:10

    Ce matin j’ai eu , à propos du TSCG passé en force et en escamotant toute processus et débat démocratiques - un échange très vite houleux avec un secrétaire parlementaire PS qui tractait afin de convaincre les récalcitrants que ce gouvernement était vraiment de gauche ... oui parce que beaucoup en doutent , à gauche , les félons .
    Au lieu de mener un cap à gauche , le PS ressasse que sa politique est à gauche .
    Gare à ceux qui contestent cette vérité !
    Ils râlent et n’agissent pas !
    ... oui parce que pour le PS , manifester , réfuter le patronat et revendiquer des Droits au travail ce n’est pas agir ...agir , c’est tracter pour le PS et soutenir contre vents et marées la politique gouvernementale . tant pis pour les salariés victimes des licenciements boursiers , ils ne comprennent pas la politique sociale du gouvernements ; les renégats !
    Et être membre d’un autre parti ne se conçoit pas car cela signifie être contre un gvt de gauche ! ... tout juste si l’affiliation au parti gouvernemental ne serait pas obligatoire ...
    Le PS , dit ce militant , s’en prend aux plus riches - dont je dois faire partie , car mon pouvoir d’achat s’effrite . M. Peugeot tremble encore de son entrevue avec A. Montebourg ... la réquisition des usines PSA pour licenciement boursier n’est pas loin ...

    Ce militant professionnel a même voulu que j’adhère au PS ... pour le changer de l’intérieur ... proposition généreuse , qui traduit un aveu de nécessité de réorientation du PS à gauche ...refuser cette adhésion , c’est refuser de faire de la politique car vous allez encore voter pour nous et râler après  . Belle conception de la liberté de pensée ou liberté tout court et belle anticipation . Un homme averti en vaut deux ...Vais-je voter encore une fois pour un parti qui me dénie le droit de penser par moi-même et m’interdit de m’opposer démocratiquement à sa politique de renoncement ? Nous en sommes là en Europe .
    Vote et tais-toi ...telle est la devise .
    Je lui ai donné rendez-vous dans 10 ans , le temps qu’il essaie candidement de changer de l’intérieur son PS , s’il ne devient pas un libéral pur jus d’ici-là , il ne serait pas le premier .

    Alors que faire ?

    Peu à peu on se dirige vers un nouveau contexte politique , semble-t-il , dans la mesure où ce gouvernement , comme tous les autres gouvernements sociaux-démocrates d’Europe , persiste dans le libéralisme , les attaques contre la souveraineté nationale ( budgétaire ) , et l’austérité .
    On voit où ça a mené en Grèce , aux Pays-Bas et en Belgique : les PS s’effondrent .

    Au bout d’un moment ce chantage odieux de « votez pour moi car à droite c’est pire mais à gauche on va avoir l’Europe contre nous » , ce chantage-là n’opère déjà plus .
    La Droite espère récupérer le mécontentement comme le PS l’a fait mais cela tournera court comme ailleurs .
    Le PS persistera néanmoins tant que cela lui permettra d’alterner au pouvoir avec la Droite .
    Si le PS voulait vraiment le changement , avec le Sénat , la Chambre des députés , les régions ; les départements , les municipalités , la présidence , où il est majoritaire et le Parlement Européen où il est massivement , alors il le ferait , d’autant que déjà il est impopulaire . Mais ne change pas de ligne .
    Sûr que ce refus d’écouter les gens - de droite ou de gauche - va mener à des clivages ;
     le FDG et le PCF , qui tablent encore sur une réorientation du PS vers la gauche en lui mettant la pression à l’Assemblée et dans la rue aux côtés des salarié(e)s , vont se trouver bientôt en porte-à-faux avec les gens de gauche de ce pays car le PS est certes un parti de gauche , mais qui mène une politique toute entière vouée au programme libéral européen.

    Finalement , PCF et FDG espèrent un changement à la latino-américaine , un basculement par les urnes . Ils pressentent aussi que le moment n’est pas encore venu , même si la nécessité de changer est urgente . Il faut aussi que dans les esprits de la majorité des gens , ce changement soit accepté... car malgré tout , ce qui domine , c’est non seulement la colère mais aussi la résignation .

    or la résignation permet au PS et à la Droite de persister dans le libéralisme .

    Qui ,en France , ne conçoit que le changement ,  ? et qui l’accepte ?

    On doit se poser la question pour agir et parvenir au changement .


  • Y.P Yvan 29 octobre 2012 15:00
    Certes, les médias ne leur donnent pas la parole, et le plus souvent, c’est pour les ridiculiser, ou ridiculiser le débat politique en tous cas, avec des questions sur la couleur de cheveux de tel député, ou les propos de tel ministre... et surtout, 30 secondes pour répondre aux questions qui peuvent (parfois) être intéressantes ! 
    Reprocher cette chape médiatique à ceux qui en sont les premières « victimes », c’est pas malin je pense... même si je comprends que certains aimeraient plus de virulence (ce qui ne plairait pas forcément à la majorité des gens, souvent modérés, même au sein du FdG). 
    On notera tout de même ces propos de début de semaine : 
     
    « Le nombrilisme de ces dirigeants 
    soi-disant de gauche [...] » 
    « Il n’y a plus de projet social-démocrate, le PS est un astre mort [...] » 
     
    Au sujet de l’Ayraultport sinon : 
     
     
    Aussi, vous écrivez : « A hésiter et à tergiverser, les deux partis risquent de perdre toute crédibilité et de passer à côté de l’histoire. » 
    Mais je ne pense pas que le FdG perde en crédibilité, simplkement car il ne rentre pas dans le jeu des journaleux et autres éditocrates de la pensée unique qui utilisent le mot « opposition » pour assimiler le FdG au FN (pour varier les plaisirs surement, puisque « populiste » ça ne marchait plus). 
     
    Le FdG est bien actif, partout, mais sur place, et pas dans les médias (qui préfèrent généralement les ignorer). Alors pour voir cela, il faut sortir un peu, car Internet et la TV ne sont pas toujours les meilleurs moyens de juger d’un combat politique et des forces qui s’exercent sur le terrain. Mais entre l’Audit citoyen de la dette « publique », le retour en régie publique de l’eau, les luttes syndicales (Fralib, Sodimédical, PSA, et j’en passe)... on ne peut pas vraiment dire que le PG (ou le FdG) soit inutile, fébrile, hésitant ou timide. C’est juste que les commentateurs de l’actualité (souvent payés trop cher pour ce qu’ils font) préfèrent relayer la propagande du Medef ou de l’Afep plutôt que de montrer les plus modestes se battre pour leur avenir et celui de leurs enfants. 
     
     
    Amicalement. 

    Yvan

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