mardi 31 janvier 2017 - par olivier cabanel

Utopie, quand tu nous tiens

Utopia, cette île qui a donné le nom à ce joli mot « Utopie » revient dans l’actualité avec le Revenu de Base, défendu par plusieurs candidats à la présidentielle.

Mais quels étaient les valeurs défendues dans cette île inventée par Thomas More ?

C’est en 1516 que Thomas More, juriste au service d’Henri VIII, imagina dans un livre une société idéale, une île nommée Utopie, république exemplaire où la propriété individuelle et l’argent sont abolis, les utopistes, citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix en sont les habitants.

L’encyclopédie définit ainsi le mot Utopie : « une des formes de l’idéal, dont elle a tous les caractères, et ce qu’on qualifie d’utopie devient une réalité sensible dans un autre temps  ».

Du grec « ou-topos » (nulle part) et « eu-topos », (lieu du bonheur), Utopia imaginée par Thomas More viendrait de sa lecture d’un récit imaginaire, écrit par un marin portugais, un certain Raphaël Hythlodée, et Utopia n’est pas sans rappeler la fameuse Atlantide de Platon. lien

Toutes les deux accumulent en effet les ressemblances : en forme de croissant, bordées de montagnes, composées de 54 villes, conçues identiques, bâties sur le même plan, toutes distantes les unes des autres d’une journée de voyage.

Les maisons en enfilades, séparées par des rues larges de 20 pieds, soit environ 6 mètres, avec à l’arrière des jardins jumelés, clos par d’autres alignements de maisons.

Chaque ville compte 6000 familles, qui par groupe de 30 élisent un phylarque, sorte de magistrat, et tous les magistrats élus élisent à leur tour, à bulletin secret, le roi de l’île, nommé Utopus, lequel en établissant la liberté de conscience inaugure la tolérance religieuse, et le respect des religions garantit la paix sociale...

Les habitants de l’île ne travaillent que 6 heures par jour, et les lettrés sont dispensés de travail manuel.

Les 35 heures ne sont donc pas une nouveauté.

 Thomas More plaide dans son livre pour la propriété collective, l’égalité sociale, le souci d’hygiène, l’autarcie économique, la démocratie politique, l’organisation de la vie quotidienne, du travail et des loisirs.

Le mot Utopie ressort des tiroirs chaque fois qu’une idée novatrice est portée par quelques acteurs de notre société, d’autant que la critique que faisait Thomas More de sa société est toujours plus d’actualité.

Utopie, c’est aussi le mot que brandissaient des politiques lorsque dans les années 50 du 20ème siècle, certains défendaient le concept de la sécurité sociale...

Cette innovation est pourtant devenue réalité, et alors qu’elle coute chaque année près de 700 milliards, bien plus qu’une nouvelle proposition sociale appelée le RdB (revenu de base).

C’est aussi le mot qu’utilise Manuel Valls, candidat malheureux à la présidentielle, au sujet du RdB défendu par son concurrent, Benoit Hamon, Valls assurant que cette mesure est « impossible à mettre en œuvre », ajoutant qu’elle est l’image d’une « société de l’assistanat et du farniente  ». lien

D’autant plus étonnant que quelques mois auparavant, il faisait l’éloge de cette solution. lien

Benoit Hamon envisage un RdB à hauteur de 750 €, ce qui couterait, étalé dans le temps, 300 milliards, mais d’autres évoquent 1000 euros voire plus. lien

Quoi qu’il en soit, le candidat présidentiel entend le réaliser progressivement, l’appliquant d’abord aux jeunes, évaluant la dépense à 45 milliards, ce qui correspond quasiment au cadeau qu’a fait Hollande aux entreprises au nom du CICE. lien

Il s’agit de mettre en place une mesure qui ne soit pas culpabilisante, comme par exemple le RSA, mesure ignorée volontairement par le tiers des intéressés, mais de s’émanciper du marché du travail et de battre en brèche les rapports de subordination.

En effet, devant la raréfaction logique du travail, due à l’informatisation des outils de travail, à la robotique, et à la fin de la croissance, ne faut-il pas répartir plus égalitairement le fruit de la production ?

Les sources de financement de ce RdB sont pourtant quasi sans limite, passant par la traque des fraudeurs fiscaux, ( 80 milliards) par la mise en place d’un salaire maximum, ou du regroupement de plusieurs aides sociales dans lesquels une chatte ne retrouve plus ses petits.

Alors qu’un Jean-Jacques Rousseau écrit dans ses « œuvres complètes  » : « je suis obligé de rendre à l’humanité les bienfaits que j’ai reçu d’elle », Baptiste Mylondo, l’un des promoteurs historiques du RdB (lien) rétorque qu’il faut revoir le sens du mot improductif, car « ne serait-ce qu’en jouant à la belote », l’homme participe à la création du lien social, même si certains que le RdB est un faux ami du progrès social. lien

Mais ne peut-on aller beaucoup plus loin qu’une simple partie de carte ?...

Les acteurs bénévoles de notre société sont de plus en plus nombreux, et ne participent-ils pas à la société de la plus belle des manières ?

En 2016 on ne dénombrait pas moins de 16 millions de bénévoles dans notre pays, et sans eux, disparaitraient des associations indispensables, comme « les resto du cœur », et tant d’autres qui rendent aux citoyens un incontestable et généreux service. lien

La mise en place de ce RdB leur permettrait d’être encore plus nombreux et qui pourrait s’en plaindre ?

470 milliards, c’est le coût annuel estimé par Mylondo pour un RdB de 750 €. lien

On pourrait aussi évoquer le Mouvement Utopia, cette coopérative citoyenne d’éducation populaire, animée aujourd’hui par Aurélien Bernier, l’auteur de « la démondialisation, ou le chaos », (édition utopia), membre d’Atac et du Mpep, qui porte un projet de rupture national comme alternative au libéralisme, et qui plaide pour la coopération, la décroissance, et la redistribution des richesses. lien

Mais revenons à notre Utopia.

Dans sa chronique du dimanche matin, sur Europe 1, le 29 janvier, Bernard Fripiat nous rappelait comment était conçue cette île. lien

Les magistrats y étaient élus, l’intolérance et le fanatisme y étaient punis, la peine de mort proscrite, pourtant le 6 juillet 1535, l’auteur d’Utopia, devenu un mot courant, sera décapité coupable de s’être opposé au mariage d’Henri VIII avec Anne Bolène, ce qui lui vaudra tout de même d’être canonisé par l’église catholique.

Laissons le mot de la fin à Lamartine qui disait : « les utopies ne sont souvent que des vérités prématurées ».

Comme dit mon vieil ami africain : « il vaut mieux avoir envie de l’avenir que regretter le passé »...

L’image illustrant l’article vient de geo.fr

Merci aux internautes pour leur aide précieuse

Olivier Cabanel

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70 réactions


  •  
     
    Utopia était une presqu’île
     
     
    Et la première chose qu’il ont fait c’est de creuser un canal pour ne pas être colonisé par les migrants du continent
     
     
    Et oui Crassanel ... moi je l’ai lu. smiley
     
    Je ne suis pas un gogocho ...
     
     


    • olivier cabanel olivier cabanel 31 janvier 2017 10:48

      @La Baudruche négrière patronale verdie
      c’est bien, villi, vous avez du vous laver la bouche, moins grossière qu’habituellement,

      par contre, va falloir vous payer une paire de lunette, et relire Utopie
      extrait :
      « L’île d’Utopie * a deux cent mille pas dans sa plus grande largeur, située à la partie moyenne. Cette largeur se rétrécit graduellement et symétriquement du centre aux deux extrémités, en sorte que l’île entière s’arrondit en un demi-cercle de cinq cents miles de tour, et présente la forme d’un croissant, dont les cornes sont éloignées de onze mille pas environ.
       smiley

    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 10:48

      Eh ouais, Totor a raison.

      « S’il faut en croire des traditions, pleinement confirmées, du reste, par la configuration du pays, cette terre ne fut pas toujours une île. Elle s’appelait autrefois Abraxa, et tenait au continent ; Utopus s’en empara et lui donna son nom.

      Ce conquérant eut assez de génie pour humaniser une population sauvage et grossière, et pour en former un peuple qui surpasse aujourd’hui tous les autres en civilisation. Dès que la victoire l’eut rendu maître de ce pays, il fit couper un isthme de quinze mille pas, qui le joignait au continent. Et la terre d’Abraxa devint ainsi l’île d’Utopie. Utopus employa à l’’achèvement de cette oeuvre les soldats de son armée aussi bien que les indigènes, [...] »

      Et en plus de cela, rien à dire sur le fait que tout commence par la guerre, la spoliation d’un pays, la violence, etc ?

      Le livre ici :

      http://classiques.uqac.ca/classiques/More_thomas/l_utopie/utopie_Ed_fr_1842 .pdf


    • olivier cabanel olivier cabanel 31 janvier 2017 10:53

      @lermontov
      oui, c’est vrai

      d’ailleurs je dois ajouter que je ne partage pas toutes les propositions de More, notamment sur sa vision de l’esclavage...
      mais ceci est une autre histoire.
      merci de votre commentaire.

    • JBL1960 JBL1960 31 janvier 2017 10:56

      @La Baudruche négrière patronale verdie Et à ce sujet, le moins que l’on puisse dire, c’est que rien ne s’est passé comme prévu hein ? Sinon Utopia, vue par John Pilger en préambule ►
      https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/26/jour-de-linvasion/ et pour que cela soit le dernier jour de la survie ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/27/dernier-australia-day/

      Parce que concernant le RU HamonBeauChâteau sert la soupe à ses maitres, Valls ayant carbonisé tout son crédit de Bien-Zélé... Et pour une fois, Marianne en parle le mieux ► http://www.marianne.net/revenu-universel-hamon-candidat-fin-allocs-chomage-familiales-100249567.html En concluant son article notamment par : Et les allocataires concernés sont priés de signer un chèque en blanc à Benoît Hamon en attendant de découvrir, après les élections, à quelle sauce ils seront mangés.
      Voilà votez d’abord, et réfléchissez ensuite ! Euh ??? Faites donc le contraire pour une fois, non ? Càd, réfléchissez d’abord et vous verrez que rien ne vous oblige à voter !
      https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/29/science-etat-et-societe-de-pierre-kropotkine/


    • @lermontov
       
       
      Comme Diogène, Crassanel cherche bobo le jour avec une lanterne et trouve le poulet déplumé .... la gogoche qui fait du copier/coller InterBEnet c’est tout son concept, la branlette vertu
       
      Pôôôvre Crassanel, comme Diogène, Utopia pas un ex bobo !
       
       
       
      « Celui qui, de son propre mouvement, se permet de franchir les limites de sa province, est traité en criminel ; pris sans le congé du prince, il est ramené comme un déserteur et sévèrement puni. En cas de récidive, il perd la liberté. » Utopia


    • @olivier cabanel
       

      On appelle ça le nationalisme Crassanel :
       
       

      Dès que la victoire l’eut rendu maître de ce pays, il fit couper un isthme de quinze mille pas, qui le joignait au continent  ; et la terre d’Abraxa devint ainsi l’île d’Utopie. Utopus employa à l’achèvement de cette oeuvre gigantesque les soldats de son armée aussi bien que les indigènes, afin que ceux-ci ne regardassent pas le travail imposé par le vainqueur comme une humiliation et un outrage.
       
       

      Pôôovre Crassanel qui cherche sur InterBEnet ses allégories ...


    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 11:23

      @ Victor

      Cabanel fait un tri dans le livre, et dans la réalité, comme cela l’arrange. En l’espèce, il ne cherche pas la vérité mais son propre confort.

      Concernant la violence préalable qui est un pur scandale* si l’on s’affiche comme humaniste peace & love, le pragmatique et lucide Nietzsche a encore raison : ’Pour qu’un sanctuaire soit bâti, il faut qu’un sanctuaire soit détruit. Telle est la Loi."

      *Les accouchements sont des moments violents pleins de sang. On ne peut vouloir Utopia sans son préalable ; comme tout système de valeurs, c’est par la coercition et le dressage qu’est imposé Utopia. Et partant de là, Utopia contient le germe de sa propre chute car ce que l’Homme hait, ce n’est pas Utopia ou quoi que ce soit d’autre, c’est la coercition et le dressage pour quelque but que ce soit. Nietzsche encore une fois voit juste : ’Ce n’est pas parce que le peuple a faim qu’il fait les révolutions ; c’est parce que l’appétit vient en mangeant’. Il n’y a qu’à voir le moment actuel, cette civilisation du loisir et du repos, où on peut même passer la journée à se branler l’intellect sur Agoravox sans risquer de crever de faim... ben non, les gens ne sont pas contents, un prurit révolutionnaire qui traverse l’Histoire de part en part les démange. Le jour où on aura vu l’existence de ce prurit, où l’on comprendra l’incapacité foncière d’y remédier, nous serons mûrs pour changer de dimension.


    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 11:27

      @ Victor

      Il y a aussi la négation de la démocratie, de la chimère que les hommes se valent tous, etc.

      Comme dans toute l’Histoire, il y a un Législateur qui pense, un Créateur qui modèle. Le reste, le peuple, en fait, n’est que la glaise.

      Il faut que je relise le bouquin. S’il le fait sans se cacher derrière une sornette comme Dieu mais en s’assumant en tant qu’Artiste suprême, c’est bien.


    • @lermontov

      http://classiques.uqac.ca/classiques/More_thomas/l_utopie/utopie_Ed_fr_1842 .pdf
       
      La branlette est imparable, biobio, Iped x+1, vegan, spécisme, nuits avachies, InterBEnet, RU, comme opium du people ...
       
      La mort de la Mort sera ce nouvel appétit carnivore, dans l’Esprit du monde narcissique.
       
      InterBEnet c’est bien quand on n’est pas Leibniz  smiley le café virtuel du Capital car le village n’est plus.
       
       
      « La mesure nous est étrangère, reconnaissons-le ; notre démangeaison, c’est justement la démangeaison de l’infini, de l’immense. »
      Nietzsche


    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 12:31

      @ Victor

      Ce serait l’avènement du Surhomme, celui qui vient après l’Homme puisque l’Homme, c’est celui qui jusqu’ici n’a jamais été que le jouet de cette force occulte. « Quant à la foudre, ce n’est pas assez qu’elle ne nuise plus ; je veux lui apprendre à travailler pour moi ». Ainsi parle Zarathoustra.

      La masse informe, larvaire n’est pas une contradiction, c’est un substrat. Que cela soit en mode Darwin - au sein d’une espèce, une part (un isolat) acquiert des caractères qui la rendent plus belle, plus apte ; peu à peu cette part s’impose au détriment de l’espèce originelle. Evolution et extinction vont de pair.
      Ou en sauce apocalyptique - les uns brûleront dans la Géhenne tandis que les autres, les quelques autres s’assiéront à la droite du seigneur.

      Qui sait, un autre utopie peut-être ?...


    • @lermontov
       
      « A-t-in déjà vu homme changer d’espèce ? » Nietzsche cafardeux
       
      Le surhomme de N c’est le très-humain, le dernier-homme c’est le bobo retourné au singe Crassanel, animalisé par le ratio (la société technicienne), tout rond émollient ds son Supermarché 68ard (qui vit très vieux car sans combat trop humain)
      On peut effectivement voir le trans-humanisme comme le monde de N, aristocrates capitalistes sans moraline, H+ brutes blondes, et leurs gueux esclaves H (l’esclavage étant nécessaire à la culture, la sortie N de la décadence démocratique et scientifique) (film Hollywoodien où le Temps devient marchandise)
       
      « Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur » Kevin Warwick cybernéticien
       
      Mais peu probable, Pépi II connut la 1ère révolution de l’Histoire pour ne pas avoir voulu distribuer le Livre des Morts au populo ... La mort de la Mort ne s’achète pas, elle sera la réincarnation de la négativité hurlant la non-fin de l’Histoire à la face de bobo le soumis grand remplacé libidineux.
       
      « Alors la Négativité ouvrit le gouffre froid nationaliste négateur du Capital égoïste. Puis Elle fit jaillir la négation de cette négation : la Déchiqueteuse de l’humain accoucha du Cyborg. L’Espace, mer désert infini, emplit alors son âme d’Immortel de la beauté du simple gigantesque. Le mouvement infini du fini fût ainsi dans son chez-soi, par sa propre infinité. » Feric Jaggar hégélien
       

       


    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 14:30

      @ Victor

      Non.

      ’Ecoutez la voix de la terre, elle est plus honnête’

      ’Il nous reste soit à détruire notre vénération de nous-même ; soit à nous détruire nous-même.’


    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 14:36

      @ Victor

      Il y a un texte sur le désir d’immortalité, dans ’Aurore’ peut-être. Qui commence, si je me souviens bien, à peu près comme ça : ’Si un seul être devenait éternel, il donnerait aux autres l’envie de se pendre...« 

      L’immortalité, ce serait la fin du devenir, la fin du recommencement, l’immobilité, la mort elle-même.

      Un fragment posthume : ’La seule chose qui soit démontrée jusqu’ici, c’est que la terre est un devenir continuel ».

      C’est bien, ’Aurore’, un beau souvenir de lecture et d’amitié. ’Nous autres, aéronautes de l’esprit, ...’


    • @lermontov
       
      Oh j’ai bien compris que vous étiez dans la régression heideggerienne, lit bel Ellul !
      N a vu Hegel comme nv penseur du devenir (depuis Héraclite).
      Qui remplacerait le moteur Néant sur l’île de Circé et Calypso des cochons bobo immortels dans leur Supermarché ? Réponse : La Volonté de Puissance de La Machine qui s’emmerderait.

       
      « La parfaite connaissance nous ferait probablement tourner autour des choses, froids et brillants comme des astres ... encore un court instant ! Et ce serait notre fin ... » Nietzsche

      « La mort, si nous voulons ainsi nommer cette irréalité, est le plus redoutable, et maintenir le mort est ce qui exige la plus grande force. La beauté sans force déteste l’entendement car il exige d’elle ce qu’elle ne peut. Mais la vie de l’esprit n’est pas celle qui s’effraie de la mort et se préserve de la dévastation, mais celle qui supporte la mort et s’y maintient. L’esprit ne gagne sa vérité qu’en se trouvant lui-même dans le déchirement absolu. Il est cette puissance non comme du positif éloignant son regard du négatif, comme quand on dit de quelque chose que ce n’est rien ou c’est faux, et qu’on est alors prêt à s’éloigner de là vers n’importe quoi d’autre ; non, l’esprit n’est cette puissance qu’en ce qu’il regarde le négatif en face, qu’il y séjourne. Ce séjournement est la force magique qui retourne le négatif en être. »  Préface PhE Hegel


    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 15:11

      @ Victor

      Je n’oublie pas - jamais - que j’ai un corps. Le corps précède l’esprit, non ?


    • @lermontov
      ya une nvlle de Borgès du romain qui devient immortel das le fleuve de l’immortalité et qui du coup cherche celui de la mortalité après avoir tt vécu.
       
      Mais c’est faux. La mort est aliénation primordiale. l’espérance de l’arrière monde un idéalisme pratique pour y survivre ... le transhumanisme un matérialisme pratique ...Le suicide ne vient que de l’impuissance d’être ce qu’on est (sf pour le barbu). Dans la Volonté de Puissance ça n’existe pas, sf qd l’animal doit sauver l’espèce (surpopulation)
       
      Aurore :
       
      Nous sommes devenus plus pauvres d’une chose intéressante : la vie « après la mort » ne nous regarde plus ! — c’est là un indicible bienfait qui est encore trop récent pour être considéré comme tel dans le monde entier. 
      (fin du « nihilisme » à la N, fausse-conscience en arrière-mondes...)
       
      Un seul homme immortel sur la terre suffirait déjà pour inspirer, à tout ce qui resterait d’autre autour de lui, un tel dégoût qu’il en résulterait une véritable épidémie de suicide. (le dégoût de ne plus être un vrai homme... d’action)
       
      Mais, en fin de compte, soyons indulgents à l’égard d’un être de soixante-dix ans ! — Il n’a pas pu exercer son imagination à dépeindre son propre « ennui éternel », — le temps lui a manqué pour cela !
       
      Le dernier homme vit longtemps... à l’état de larve .
       
      Par rapport à la connaissance, la plus utile conquête qui ait peut-être été faite, c’est d’avoir renoncé à la croyance en l’âme immortelle. Maintenant l’humanité a le droit d’attendre, maintenant elle n’a plus besoin de se précipiter et d’accepter des idées mal examinées, comme il lui fallait faire autrefois.
       
      La liberté de l’Esprit pour son devenir :
       
      des individus et des générations entières peuvent envisager des tâches si grandioses qu’elles seraient apparues au temps jadis comme de la folie et un jeu impie avec le ciel et l’enfer. Nous avons le droit de faire des expériences avec nous-mêmes ! L’humanité tout entière en a même le droit ! Les plus grands sacrifices n’ont pas encore été portés à la connaissance, — soupçonner de pareilles pensées, telles qu’elles précèdent maintenant nos actes, cela aurait déjà constitué jadis un sacrilège et l’abandon de notre salut éternel.
       
      du Hegel ...
       
      Comme a dit N, ce qui le différencie de Kant et son Cogito, c’est Cogigat (ur ?) ... « ça pense ! » pas de Je ! supposition allégation (Par delà le B et le M)
       
      « Le génie est dans l’instinct » Nietzsche généticien
       
      Faut juste éviter les bobos epislons d’Huxley dans les manips ...
       

       

       


    • @lermontov
       
      oui la LOGIQUE du gène précède le corps.
       

      de plus les « donations » la perception Espace-Temps sont génétiques (un animal ne perçoit pas forcément le Temps ni tout l’Espace) et les capacités d’entendement, de compréhension logiques sont aussi liées à l’espèce (un perroquet compte jusqu’à 12 !)
       
      L’immanence génétique peut ensuite être considéré comme transcendance, ce n’est plus que de la spéculation (ancienne métaphysique)
       
      Qd Hegel parle d’Esprit, c’est en fait « le mouvement de comprehension du monde », ce n’est ni dieu, ni les consciences humaines, ni l’espèce. C’est quasi la Mana (l’esprit préhistorique des choses) mais logique ... qui utilise les individus comme « ordinateurs ». C’est une abstraction totale, c’est la Logique Absolue qui pré-existe (comme les lois physiques). Un constat prédicat qui permet de développer sa logique d’effictivité (comment il intervient sur le monde). Comme un ensemble de nombres chez Pythagore.
       

       


    • kalachnikov lermontov 31 janvier 2017 16:15

      @ Victor

      Pour être exact et plutôt que ’le corps précède l’esprit’ : l’instinct précède l’intellect ; et l’instinct est esprit.

      Aliénation primordiale ? Originelle, peut-être...

      La mort par essence n’est pas préhensible (on n’en revient pas*) ; donc comment peut-on avoir peur, être terrorisé par quelque chose que l’on ne peut connaître ?

      Idée : en la peignant avec nécessairement le connu**, une expérience déjà vécue** que l’on ne veut pas revivre. Et une expérience universelle, semble-t’il.

      (*passons sur les nde qu’on ne peut prendre au sérieux en l’état)

      (**connu, vécu ne signifie pas nécessairement conscientisé mais nécessairement senti)

      ’Ce qui va désormais fixer la hiérarchie, c’est la capacité à supporter la douleur.’ [N.]

      Ps : dis ça à Hegel : ’La mission de l’homme n’est pas de résoudre tous les problèmes de l’univers ; elle est de comprendre où et quand commence le problème’ [Goethe généalogiste nietzschéen avant l’heure, pour éviter de partir dans l’ivresse des hauteurs]

      Re ps : le monde va bien ; ce n’est pas le singe qui se mord la queue mais l’homme qui se mord la tête.


    • @lermontov
       
      ’Ce qui va désormais fixer la hiérarchie, c’est la capacité à supporter la douleur.’
       
      Nietzsche a imaginé barbu le kamikaze face à bobo la chiure ... où la vivisection du Cyborg ... smiley
       
      Goethe oui est un romantique donc de la lignée de N, mais Goethe fait une erreur, l’homme ne définit pas sa mission. N a raison, du moins tant qu’il ne change pas d’espèce. C’est pour ça qu’il était pessimiste et voulait sauver la race des surhommes parmi les crétins derniers hommes (et Coudenhove Kalergi le métisseur de l’UE s’en est inspiré !)
       

      « Le cyborg est un produit de l’Histoire, qui est non voulue par les hommes comme disait Marx. Car les existentialistes vivaient chez leurs structuralistes. Ainsi l’essence de l’homme Liberté n’existait pas, où plutôt, elle était le travail à devenir Cyborg, une nouvelle espèce, plus puissante, plus libre, devenant un plus grand devenir. » Feric Jaggar
       

       


    • izarn izarn 31 janvier 2017 23:22

      @olivier cabanel
      Ca ressemble à la Corse ?


    • La Baudruche négrière patronale verdie 1er février 2017 01:19

      @lermontov
      Aliénation Primordiale (principale et première pour la conscience, pas l’animal), la Mort
       
      La dialectique originelle (première) celle du manque mortifère (potlatch primitif des communautés, codification du jouissif) => code, mythe (Noé avait planter de la vigne, s’est bourré la gueule a amené le déluge ... l’hybris grecque condamné etc ...)

      Le code savoir-faire dont l’origine est oublié devient mythe/religion devoir-faire idéalisé (oubli dans les tps anhistorique, pas d’écrit, Lévi-Strauss), dont bobo peut rire à loisir car injustifiable (Don Quichotte)

      Jusqu’à bobo le jouir sans contrainte moderne ... qui casse le code historique (le mépris du gaspillage, les moeurs religieuse sécularisation du code de la praxis producteur/consommateur) et amène l’effacement de la vision du producteur (qui est loin en Chine ...) . Le jouissif du corps libéral-libertaire bobo veut dire la prostitution des autres corps (Sade l’a vu). Déconstruction, décadence N.
       
      Puis vient la mort de la Mort, l’aliénation primordiale seconde devient la Vie !
       
      Avec la vie immortelle vient le saut phylogénétique et ontologique, de bobo gamin organo-bucal consomo-libéral sans code, hypostasiant alors un devoir-faire commun incontournable, (par ex limiter les naissances) et la consommation devient néant face à la production de l’Immortalité. La loi objectivation de la nécessité sociale réveille Léviathan et l’éthique première du chasseur-ceuilleur, entrainant la fin du cycle historique du Capital
       
      Le fils de bobo le narcissique du Supermarché est Cyborg le fasciste de la Cité antique. Il joue avec une monnaie de fer, qui n’a pas de valeur d’échange, et d’usage, le devenir du fini dans l’infini.
       
      Ainsi parlait le Cyborg. smiley
       

       


    • kalachnikov lermontov 1er février 2017 12:11

      @ Victor

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gnothi_seauton

      "L’homme est une corde tendue entre la bête et le Surhomme, -une corde sur l’abîme.
      Il est dangereux de passer de l’autre côté, dangereux de rester en route, dangereux de regarder en arrière- frisson et arrêt dangereux.
      Ce qu’il y a de grand dans l’homme, c’est qu’il est un pont et non un but : ce qu’on peut aimer en l’homme, c’est qu’il est un passage et un déclin."

      C’est quoi la différence entre la bête et l’homme ? Donc, entre l’homme et le Suhomme ?


    • La Baudruche négrière patronale verdie 1er février 2017 14:00

      @lermontov
       
      Pour N pas de différence « morale » mais une différence « culturelle » (pré-socratique anti-machinisme). Le Surhomme aristo-hoplite est l’artiste (l’enfant émerveillé du monde) en brute blonde (le Lion) mais « purifié » (des fausses-consciences) par sa toute puissance (plus chameau benêt travailleur car il a des esclaves) .... Plein de passage marrants ...
       
      « Une fois que l’esprit libre est arrivé au sommet, tous les mobiles et la volonté cessent d’agir sur lui ; même si sa volonté avait encore envie de mordre, elle ne le peut plus, car elle a perdu toutes ses dents » Nietzsche
       
      « L’humanité emploie chaque individu, sans ménagement, comme combustible pour chauffer ses grandes machines : mais à quoi bon ces machines si tous les individus (c.à.d. l’humanité) ne servent qu’à les entretenir ? Des machines qui n’ont d’autre fin qu’elles-mêmes, est-ce là l’umana commedia ? » ’Iped18’ Nietzsche
       
      « Dès le moment qu’ils entrent en contact avec l’étranger, les étrangers, ils ne sont guère meilleurs que des bêtes sauvages que l’on a lâchées. Ils jouissent du fait d’être libérés de toute contrainte sociale. Leur sauvagerie compense la tension qu’ils ont accumulée durant leur longue détention dans la paix de la communauté. Ils retrouvent l’innocence consciente de l’animal sauvage, ils redeviennent des monstres jubilatoires, qui, peut être, après une série horrible de meurtres, d’incendies, de viols et de tortures, s’en iront légers ; comme s’il s’était agit que d’un mauvais tour d’étudiants, et convaincus qu’ils ont fourni matière pour longtemps aux chants et aux hymnes des poètes. Au fond de toute ces races nobles, il ne faut pas méconnaître l’animal sauvage, la bête blonde magnifique, courant après le butin et la victoire ... »
       
      Nietzsche de gôôôôche (cri d’Onfray)
       
      « Le grec antique n’avait pas la foi où la science, il avait la certitude et l’émerveillement, c’est ce qui fait de lui l’enfant envié de l’Humanité. »
      Marx


  • aimable 31 janvier 2017 10:43

    malheureusement , la planète regorge d’ ogres a l’appétit sans limites


  • Fergus Fergus 31 janvier 2017 10:49

    Bonjour, Olivier

    Très bon article qui relie habilement les prétendues utopie de notre temps à l’œuvre de Thomas More.

    A toutes fins utiles, je te livre ici un commentaire adressé à un intervenant sur le fil de mon dernier article consacré à Mélenchon et Hamon :

    « Attention au maniement du mot « utopie  ». La suppression de la peine de mort, le droit à une sexualité libre, le droit à l’enseignement pour tous et le droit de vote des femmes relevèrent autrefois de l’utopie. Comme d’envoyer des bathyscaphes à 10 000 m de profondeur, de vaincre l’Everest ou de marcher sur la Lune. J’ai coutume de dire que « L’utopie d’aujourd’hui sera la réalité de demain  ». Ce que des grands écrivains ou philosophes ont formulé avant moi avec plus de talent. En fait, à la vitesse où évoluent les sociétés, nul ne peut dire ce qu’elles seront dans 100 ans, autrement dit demain. »


    • olivier cabanel olivier cabanel 31 janvier 2017 10:51

      @Fergus
      je vois que nous sommes en phase.

      merci de ton commentaire.
       smiley

    • Fergus Fergus 31 janvier 2017 13:11

      Bonjour, sarcastelle

      « Rien de ce qui n’est pas démontrable ne peut être affirmé comme étant une certitude. » 

      C’est bien pourquoi il faut croire aux utopies ! Non à la manière des bigots relativement au Messie, mais à la manière de scientifiques comme ma belle-fille, chercheuse en biologie. smiley


    • izarn izarn 31 janvier 2017 23:26

      @Fergus
      Il me semble que le présent ne ressemble pas l’utopie de hiers....
      Il doit y avoir une erreur quelque part. Un conflit dans l’espace-temps.
      Un coup de Valérian, certainement...
       smiley


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 janvier 2017 11:55

    Au
    Revenu de Base (ou Universel) financé par la Fiscalitésans Refondation du Capitalisme
    on peut préférer le
    Dividende Universel financé par l’Épargneavec Refondation du Capitalisme



    • olivier cabanel olivier cabanel 31 janvier 2017 13:35

      @Jean-Pierre Llabrés
      ce n’est pas si éloigné, 

      et si on oubliait les termes définissant les concepts ? : revenu universel, revenu de base, dividente universel... ?
      et si on essayait de mettre en place une logique citoyenne qui permettrait de rassembler ceux qui, sous des noms différents, la même volonté ?

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 janvier 2017 17:17

      @olivier cabanel

      Il est absolument fondamental de préserver des concepts bien différents qui induisent des objectifs bien précis et des méthodologies bien différentes.
      Si vous pensez pouvoir écrire : « DIVIDENDE UNIVERSEL = Revenu Universel », alors, c’est que vous êtes dans la plus totale confusion des genres ou que vous n’avez ni lu ni compris ma proposition.


    • izarn izarn 31 janvier 2017 23:39

      @Jean-Pierre Llabrés
      Le revenu de base c’est de la connerie.
      Dans les sociétés « primitives » ou on trouvait un communisme « primitif », c’était tout le monde au boulot et ensuite on partageait selon les besoins.
      Le revenu veut dire quoi ? Salaire ou intérét du capital ? Dans le système de propriété capitaliste, on prends à Pierre pour donner à Paul. Et Pierre n’est pas content...Bien sur !
      Donc ça ne peut pas fonctionner.
      Soit on accepte la réalité de l’assistanat indispensable, car le Système marche mal et est injuste, soit on refuse la réalité du Système déficient et injuste, et on refile une revenu basique « universel »...Et hop ! Plus de chomeurs ! C’est-y pas beau ça ?
      Mais rien n’est résolu, et le Système reste toujours aussi merdique.
      C’est pas de l’utopie, c’est de la foutaise.
      La vraie utopie ce serait de sortir du Système.


    • babadjinew babadjinew 1er février 2017 04:26

      @izarn

      Un jour un autre système on mettra en place cela aucun doute ne fait. Malheureusement cela prendra encore 10, 15, 20 ou 40 ans.....

      La situation sociale d’un nombre croissant de personnes depuis maintenant plus de 30 ans est aujourd’hui si dramatique que ce temps est beaucoup trop long. 


      Le rapport de la fondation de l’abbé Pierre publié ces jours dernier est de ce point de vue sans appel.

      Alors peut être faudrait il commencer la mise en place d’un RU par petites touches plutôt que de vouloir du jour au lendemain tout chambouler. 

      Ce texte pourrait répondre à l’urgence sociale tout en étant économiquement et socialement viable. De plus il laisserait du temps pour justement construire un autre paradigme.. :


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er février 2017 11:20

      @izarn
      « Le revenu de base c’est de la connerie. »


      Puisque je ne suis pas un tenant du Revenu de Base = Revenu Universel, peut-être pourriez-vous m’indiquer votre opinion sur le Projet de Refondation du Capitalisme et d’Instauration d’un Dividende Universel Fiancées par l’Épargne que je propose.

  • ZenZoe ZenZoe 31 janvier 2017 12:02

    Concernant le RU, le principal problème est qu’on y met ce qu’on veut derrière.
    Les uns y voient une idée généreuse, déstigmatisant les gens et leur permettant de vivre décemment et de choisir leur vie.
    D’autres y voient un moyen au contraire de ligoter encore plus les plus pauvres en fusionnant toutes les aides et en distribuant un revenu minuscule : « allez pauvres couillons, voilà 750 euros par mois et débrouillez-vous ».
    Alors, utopie ou plan sinistre ? Allez savoir !!!


    • olivier cabanel olivier cabanel 31 janvier 2017 13:43

      @ZenZoe
      non, 

      sur le fond, il s’agit simplement de s’affranchir des inégalités de salaire, de comprendre que l’automatisation a rendu le travail rare, et de permettre à tous les citoyens, quels que soient leur revenus, de vivre décemment.
      quand tu dis « 750 euros, débrouillez vous couillons », tu oublies que cette somme vient s’ajouter à un éventuel salaire.
      le RDA était une imposture, colorée socialisme, et qu’un tiers des bénéficiaires n’a pas réclamé.
      le RDB est versé d’office.
      je suis sur que tu comprends la différence.

    • ZenZoe ZenZoe 31 janvier 2017 14:13

      @olivier cabanel
      J’ai bien compris l’objectif, et le fait que ce revenu pourrait être cumulé avec d’autres, du travail par exemple. Et je trouve que c’est une excellente idée.

      MAIS la réussite du RU dépend du montant alloué et  s’il pourra être cumulé avec d’autres dispositifs d’’aides. Les besoins et contraintes de chacun des âges de la vie doivent être pris en compte : un adulte en pleine santé avec 750 euros pourra compléter avec un travail, tandis qu’un vieillard de 80 ans ne pourra pas se débrouiller avec le même montant. Il y a aussi les situations particulières (handicap, invalidité...). On voit bien qu’un tel revenu ne pourra au final pas être le même pour tous, et devra être modulé ou complété par des aides publiques. Ce qui revient au final à notre système actuel. Sauf si ce revenu est amplement suffisant pour vivre, et là on se heurte à un problème de financement et de démotivation générale peut-être ? Pas si simple. Ouvrons le débat en tout cas, il vaut le coup.


    • soi même 31 janvier 2017 17:06

      @olivier poussez la réflexion un peut plus loin, dans les avantages qu’impliqueraient cette réformee mesure :

       aux étudiants par ex, à quoi cela pourrait aboutir, à l’égalité de traitement de tous ses étudiants qui pendant le cycle universitaire ne sont et ne peuvent pas êtres salariés. Cela auraient comme conséquence imminence de simplifie le régine des bourses universitaires.

      Un autre exemple au sujet d’une mère de famille qui a fait le choix de plus travaillée et de ce consacrée à l’éducation de ses enfants, cela rendrait caduc les allocations familiales .

      Encore un autre exemple : pour les chômeur cela supprimerait l’allocation chômage.
      Et clarifierait les régimes.

      Et pour un handicap physique ,mental où social, cela aurait comme mesure de rehausser leurs revenues et apporterait un peut plus de transparence sur les inégalités et les injustices de leurs rémunérations.

      En même temps, tous ces avantages qui peuvent être salutaire socialement ne peuvent pas êtres imposer par un artifice comme a été les 35 heures, cela et pour que cela marche, il doit avoir une réforme d’envergure de réforme complète et total de toute la fiscalité en France et en premier lieux réimposé le prélèvement sur l’impôt comme unique rentré fiscale, ôtées tous les privilèges et avantages du parasitisme des miches sociales, des crédits d’impôt et des dérobades des grands entreprise qui font de hominisation d’impôt à grande échelle international.

      Je peu de le dire, et bien cela ne verra jamais le jour tant que que les français non pas comprit que d’un cotés les hommes politiques et les partis nous fonds du théâtre, et de l’autre les sangsues syndicalistes qui perdraient beaucoup de leurs pouvoirs si cela était véritablement mit en œuvres.


    • izarn izarn 31 janvier 2017 23:44

      @ZenZoe
      Avec le Système, ça dérive toujours vers le « plan sinistre »...
      Vous savez ceux qui disent que « leur ennemi qui n’a pas de visage c’est la finance »...


    • olivier cabanel olivier cabanel 1er février 2017 17:55

      @olivier cabanel
      oups pas RDA... mais RSA

      le lecteur aura rectifié !
       smiley

  • ddacoudre ddacoudre 31 janvier 2017 12:25

    bonjour olivier

    un excellent article.
    je te copie ce que j’en ai écrit en 1999.

    le monde Utopique.

    Le monde physique, celui de tous les instruments que nous avons réalisé, et celui de la pensée abstraite, notre imaginaire, que je qualifie volontairement d’utopique. Néanmoins, aucun des deux n’est séparé de l’autre, car tous les deux sont le produit de la pensée symbolique. Au-delà du fait d’être interdépendants, ils s’entrechoquent ou s’associent sous la baguette de notre pensée. J’y reviendrais.

    Pourquoi je qualifie notre imaginaire d’utopie ?

    Simplement pour banaliser le mot « utopie », comme d’autres ont banalisé le mot « charges », afin qu’il ne nous fasse plus peur, qu’il ne nous fasse plus peur pour le but que je poursuis, celui de vous expliquer qu’il n’y a pas d’utopie irréalisable.

    Il ne suffit pas pour autant de penser à son désir pour qu’il se réalise. Tout dépendra du niveau où il se situe, en fonction des moyens qui sont les nôtres actuellement.

    Exemple : si nous voulons seul changer le monde, quelle que soit l’idée émise, il nous faudra la sortir de notre pensée, la communiquer, pourtant ce ne sera pas suffisant ; il faudra qu’elle soit diffusée ; il faudra qu’elle représente aussi un attrait pour être partagée par d’autres sans les gêner ; il faudra qu’elle ne tombe pas dans l’oubli pour résister au temps ; de telle manière que c’est moins l’utopie en elle-même qui est irréalisable que les conditions de son développement.

    cordialement.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html.....



    • izarn izarn 31 janvier 2017 23:48

      @ddacoudre
      Le problème c’est que le RU n’est pas une utopie, c’est de l’arnaque.
      Des charlatans qui vendent leur pilule du bonheur...
      Le partage du travail serait moins stupide...A condition bien sur de gagner moins !
       smiley


  • soi même 31 janvier 2017 12:49

    Comme toujours bon début d’article qui finie dans les méandres de point de vue d’un auteur superficiel insupportable à lire tellement il ressemble aux curetons du haute de sa chaire prêche la morale de pacotille à ses paroissiennes. 

    J’orrais bien voulue qui déculotte sa pensé sur Utopia, mais c’est visible à par sa superficialité, il n’a pas grand chose à dire sur se roman et par ailleurs c’est énigmatique auteur qui influa beaucoup plus profondément notre culture que le simple fait que tous qui est une projetions vers l’avenir prenne le doux qualificatif d’utopie pour être écarté définitivement de toute réflexion salutaire.

    En définitif j’apprends rien avec cette bourrique d’auteur, si se n’est qu’il a beaucoup de bile et qui en fait commerce honteusement.
    .


  • zygzornifle zygzornifle 31 janvier 2017 14:31

    revenu de base Socialiste = 50 ouvrages de chacun 1 million de pages ....

    revenu de base Républicain une feuille avec 1 seul mot ....NON .....

  • Laulau Laulau 31 janvier 2017 14:49

    O. Cabanel embrouilleur ou embrouillé.
    That is the question.


  • LE CHAT LE CHAT 31 janvier 2017 15:25

    il vaut mieux pour Hamon qu’il ne finisse comme Thomas More !

    la sanction des urnes est quand même moins douloureuse ! smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 31 janvier 2017 15:35

      @LE CHAT
      mais son exécution n’a rien a voir avec le revenu de base.

      d’ailleurs, dans son Utopia, la mise à mort était impossible.
       smiley

  • Albert123 31 janvier 2017 16:37

    Le revenu de base de Hamon (et du PS) n’est pas une utopie mais une escroquerie comme tout ce qui vient d’un parti de gauchistes éclairés par les philosophie des lumières (d’une bougie au mieux).


    le mec à d’ailleurs tellement bien bossé son concept qu’on est passé en moins de 10 jours de 750 € mensuel pour tous à 450 € mensuel mais pas pour tous les citoyens, 

    dans 3 semaines ça risque d’être 250 € et uniquement pour les réfugiés/ terroristes, derniers réels électeurs d’un PS bien à la ramasse.

    bref si vous voulez de la vision, de l’utopie voire même de l’inconcevable il faut éviter d’écouter l’indigence intellectuelle produite par un gauchiste qui se présente comme un socialiste,

    et globalement éviter de s’arrêter aux réflexions poussives d’une caste politique aussi peu créative qu’ ultra formaté aux mieux et totalement soumise aux intérêts nauséabond des oligarchies au pire.








    • julius 1ER 31 janvier 2017 17:12

      @Albert123


      est-ce que tu as droit à des congés payés ?????

      parceque si c’est le cas... il faut les refuser mon gars parceque çà aussi il y a 80 ans c’était considéré comme une dangereuse Utopie !!!

      par contre aussi tu peux tirer à boulets rouges sur les gauchistes.....mais c’est quoi tes propositions éclairées pour une meilleure répartition Capital / Travail ?????????

      vas y on est tout ouÏe !!! 

      on est très ouvert sur Avox !!!!!!!!!!

    • Sparker Sparker 31 janvier 2017 17:26

      @julius 1ER
      Question pour un champignon vénéneux, Bébert peut pas répondre à ça, il est pas programmé pour. D’ailleurs « 123 » donne la tessiture de la programmation. Mais, il a surtout un avis et humblement ça lui suffit...


    • Albert123 31 janvier 2017 18:09

      @julius 1ER

      tiens une teigne gauchiste qui voudrait me faire croire que c’est à la gauche que je dois mes congés payés.

      « vas y on est tout ouÏe !!! »

      pour cela il faudrait savoir écouter l’autre.

      « on est très ouvert sur Avox !!!!!!!!!! »

      sur avox oui , les trolls gauchistes qui y traînent beaucoup moins.


    • Albert123 31 janvier 2017 18:11

      @Sparker

      il faut savoir cracher un peu plus haut pour m’atteindre mon petit troll

    • julius 1ER 1er février 2017 07:55
      tiens une teigne gauchiste qui voudrait me faire croire que c’est à la gauche que je dois mes congés payés.

      @Albert123

      et à qui attribues-tu la paternité des congés payés ????

  • julius 1ER 31 janvier 2017 17:03

    UTOPIE... vous dîtes ?????


    mais non Cabanel ce n’est plus une Utopie le RU !!!!

    Fillon l’ a inventé en salariant sa femme sur fonds publics et là c’est au niveau local et national mais le montant est plus élevé que ce que tu dis .... autour de 5 000 euros par mois !!!

    on me dit dans l’oreillette que Fillon est déjà débordé sur sa Droite par MLP qui a inventé le RU au niveau européen en salariant son mari ...comme quoi tout va très très vite maintenant .....

    on attend peut-être que Trump mette çà en place au niveau planétaire ??????

    • olivier cabanel olivier cabanel 31 janvier 2017 19:43

      @julius 1ER
      Fillon l’avait envisagé, c’est vrai, mais beaucoup plus modeste ! ici

      mais n’est-il pas normal que, pour son épouse, la somme soit plus conséquente ?
       smiley

  • Anatine 31 janvier 2017 17:29

    Il y a l’utopie littéraire et l’utopie réaliste. Il y a utopie réaliste quand un problème à caractère universel à une solution mais que pour être appliquée, elle requiert l’adoption pour tous (une majorité). Il y a un livre de référence sur le sujet écrit par Yona Friedman


  • Anatine 31 janvier 2017 18:00

    Il y a l’utopie littéraire et l’utopie réaliste. Il y a utopie réaliste quand un problème à caractère universel à une solution mais que pour être appliquée, elle requiert d’être adoptee PAR tous (une majorité). Il y a un livre de référence sur le sujet écrit par Yona Friedman


  • hervepasgrave hervepasgrave 1er février 2017 05:31

    Bonjour,

    Voila bien un article drôlement tourné ! Il difficile d’en voir le but final,quoique ? simplement remettre insidieusement sur le tapis le revenu de base dans un modèle de monde fermé ? Oui !oui !
    C’est plus certainement un manque de courage d’affirmer tout haut ,sans équivoque des désirs qui pourrait peut-être demain vous nuire en le proclamant haut et fort ? je ne sais pas !

    Par contre sur l’utilisation abusive des mots « utopie »et« révolution » c’est certainement bien plus évident.Deux jolis mots , qui s’avèrent foutre les pétoches,bizarrement, brr !
    Ils sont employés volontairement pour freiner toutes actions ,toutes nouveautés,tous changement. Entre l’enclume et le marteau !
    Je rappelle régulièrement en ce moment que par exemple le mot « révolution » est positif sur toutes les avancées technologiques/médicales/mathématique etc .en fin pour tout ce qui n’a pas valeur purement humaine.Car dans ce cas précis ,c’est toujours tourné dans le sens Chaos/monstruosité/guerre et j’en passe et des meilleurs.
    Alors pour cet autre mot « utopie » c’est quasiment la même chose.Cela sous entend « irréaliste » infaisable, suicidaire etc. Et pourtant tout réside dans l’usage que nous pouvons en faire en pratique.Comme quoi la parole,l’écrit,les images.. annihile les actes et les tues.Se sont les meilleurs gardes fou !
    Le seul échappatoire dans tout cela ,est pourtant simple ! dire la vérité , allez au fond des choses .Donner des idées parait être géniale , facile ,mais surtout pas contraignant.Alors utopie/révolution et quel autre joli mot sera employé demain pour mélanger les lois de la dure et inchangeable réalité et les rêves impossibles ? Ah ! les mots et dire que cela fait chier gras pas mal de monde !et use beaucoup d’encre !

    Mais oui nous l’aurons ce revenu de base, sans que l’ordre des choses change. Cela ne sera pas révolutionnaire a faire valoir. Mais j’ai bien peur que cela n’enfonce le clou de plus en plus profondément.Renforçant au passage tous les pouvoirs sur la vie et la mort de son prochain. La seule révolution sera peut-être de scinder le monde en deux au sein de la société civile.La création d’une avant garde choyée contre toute velléité. Et qui servira de bouclier humain !
    J’oublie la dedans « la démocratie participative » là aussi cela se fera,mais toujours dans la même structure qu’actuellement.
    Embrouille quand tu nous tiens. Mais sommes toutes j’espère que même si toutes ces choses qui sont vendu de manières biaisées cela donnera des nouvelles idées un jour ou l’autre aux jeunes générations et qu’ils auront compris que la boucle est refermée. En espérant qu’ils leur reste quelques ressources pour agir et penser ? Ne pas se laisser entrainer dans le chaos et qu’ils aient vraiment l’envie de faire un pas un avant et non un grand saut en arrière. Le passé est toujours vendu comme modèle.Bon ou mauvais d’ailleurs ,et la il ne faudra pas si tromper.

    Alors votre article ne m’amuse pas vraiment ! L’usage du sophisme peut-être ? cestpasgrave


  • Taverne Taverne 1er février 2017 09:28

    Je suis né dans la RU, par Johnny

    On veut me faire bosser parce qu’il y a de l’emploi
    Mais moi je n’en veux pas, je préfère rester chez moi.
    On voudrait me faire changer, mais c’est une cause perdue
    Vous perdez votre temps, car moi je touche le RU.

    Parce que je suis né dans le RU
    Oh oui je suis né dans le RU, dans le RU, dans le RU
    Dans le RU !


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 1er février 2017 12:47

    Bonjour olivier cabanel


    01) L’Atlantide n’est pas une utopie : Ce n’est pas parce que les Anciens Grecs faussaires avaient écrit l’histoire en leur faveur et laissé des mensonges que la Vérité historique soit automatiquement synonyme d’utopie. L’inconscient humain rêve d’un monde perdu dont il n’arrive pas à cerner ni les contours ni la nature. 

    02) Ce machin du revenu du truc synonyme d’un MANGEOIRE UNIVERSEL qui fait déjà saliver les populaces oisives EST SIMPLEMENT IMMORAL, ILLÉGITIME ET IMPOSSIBLE A METTRE EN OEUVRE !

    On ne partage pas les richesses publiques et nationales comme on se partage des cacahuètes ! La société est un tout et c’est le travail des gens valides qui fait vivre tous ceux qui ne le sont pas mais en même temps c’est ce travail qui développe le territoire et tous les services publics !

    La sécurité sociale, l’allocation chômage, la retraite ... ne sont pas de la SOLIDARITÉ, mais ces acquis sont devenus un DEVOIR QUE DOIT PRÉSERVER, REMPLIR ET SANS CESSE AMÉLIORER TOUT ETAT DIGNE DE CE NOM ! 

    L’ETAT ne doit pas « donner de l’argent » à ceux qui ne veulent pas, n’envisagent même pas ou n’ont même pas l’intention DE GAGNER LEUR VIE HONNÊTEMENT PAR LE TRAVAIL !

    Le programme de ce Benoit est synonyme de CORRUPTION GÉNÉRALISÉE DES ESPRITS ET DES ESTOMACS, c’est bien plus que LA DÉVALORISATION DU TRAVAIL, C’est de L’OISIVETÉ BIEN RÉMUNÉRÉE AU DÉTRIMENT DES TRAVAILLEURS !

    Le sage Africain que je connais m’a toujours dit ceci : 

    «  » Quand on regrette le passé, cela veut dire qu’on a mal pensé l’avenir «  » 



    • olivier cabanel olivier cabanel 1er février 2017 17:50

      @Mohammed MADJOUR
      vous m’avez mal lu !

      je n’ai jamais prétendu que l’Atlantide était une utopie !!!
      j’ai d’ailleurs écris plusieurs articles sur le sujet...le preuve ici
      j’ai seulement dit que des écrivains avaient fait un parallèle entre l’île d’Utopia, et l’Atlantide, par rapport à la forme des deux îles, au nombre de villes, et aux systèmes sociaux mis en place dans les deux cas...
      je suis sur que vous comprenez la différence ?

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 2 février 2017 15:49

      @olivier cabanel 


      Mal lu pour l’Atlantide ? Pas si sûr ... J’ai même lu l’Histoire universelle très sélective, celle écrite par l’Occident et pour l’Occident et ainsi celle qui a mis aujourd’hui le monde devant un mur infranchissable !

      Et pour ce qui est du revenu machin du sieur Benoit, qu’en pensez-vous très honnêtement ? 

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 2 février 2017 15:56

      @Mohammed MADJOUR

      Excusez l’erreur : Lire « UNE MANGEOIRE UNIVERSELLE »

    • olivier cabanel olivier cabanel 13 mars 2017 18:48

      @Mohammed MADJOUR
      la preuve mathématique de la possibilité du revenu de base ici


  • La Baudruche négrière patronale verdie 1er février 2017 13:48

     
     
    j’avais pas remarqué la belle masturbation en image ...
     
    le cheval de traite (négrière) ... la branlette de bobo des villes qui n’a jamais planté une patate ...
     
     
    J’imagine que Crassanel est bardé tt autour de son gras ventre de synthétiseur japonais ...
     
    Ah ... bonobobo vert HQE tu feras tjrs rire ... smiley
     
     
    « Un discours théorique justifie dans une perspective universelle des intérêts de classe [...] L’humanisme écologisant sera le véhicule de la bonne volonté (celle qui pave l’enfer), de l’idéologie [...]
    L’idéologie humaniste et libertaire va se trahir et révéler son opportunisme [c’est fait !] »

     
    ’Le capitalisme de la séduction’ 1981 Clouscard


  • Hervé Hum Hervé Hum 4 février 2017 10:12

    Olivier, ce pays ou plutôt CES pays d’Utopia ont bel et bien existés, et étaient même supérieurement plus démocratique, justes, tolérants, équitables, respectueux, etc. Mais ont été détruits, annihilés au nom de la civilisation apostasie de la foi chrétienne qu’est la civilisation occidentale. Car il n’y a pas plus anti chrétien que la civilisation européenne.

    Ces pays, connus sous le noms d’iroquois, étaient la confédération de cinq nations amérindienne de la cote Est des USA. Ils avaient rédigé une constitution d’un équilibre tel, qu’elle interdisait toute prise de pouvoir monarchique ou oligarchique. Un exemple de démocratie qu’évidemment, les colons se sont empressés de détruire et d’affubler une civilisation très supérieure en terme de conscience humaine, de « sauvages » alors que les sauvages étaient et restent cette même civilisation sans morale, ni vertu, ni honneur que celui de la cupidité, l’intérêt, la violence et la haine, qu’est celle dans laquelle nous vivons. 

    Pour vous en convaincre, il vous suffit d’aller lire cette constitution, appelé par leur rédacteur « la grande loi de la paix »

    Vous y apprendrez, entre autres, que chez eux, ce sont les femmes qui élisaient les chefs et pouvaient aussi les révoquer s’ils manquaient à l’honneur et la sagesse. Qu’un chef ne pouvait pas imposer ses caprices à quiconque sans risquer de perdre son « pouvoir » de chef.


    • Hervé Hum Hervé Hum 4 février 2017 10:29

      @Olivier

      vous y lirez aussi, que leur morale n’avait rien à envier à celle enseigné par Jésus Christ,c’était pratiquement la même. A la différence près, qu’ils la mettait en pratique et pas l’inverse comme en occident, pour qui ces valeurs morales sont uniquement destinés aux pauvres et plus généralement aux travailleurs pour mieux les asservir, pendant que les élites qui les gouvernent font tout le contraire.

      Chose que l’on peut constater aussi dans l’Islam, en fait, partout où il existe des cléricaux, c’est à dire, partout où il existe des gens de métier, la foi est un moyen de soumission et non de libération. La foi, comme la raison, est uniquement à Dieu ou à elle même si on ne veut pas de Dieu .La foi, n’a « besoin » de spécialistes que pour manipuler les esprits,les tromper, jamais pour les libérer des oppresseurs ou du malin. La ruse étant toujours de se faire passer pour une brebis pour mieux les dévorer.


    • Hervé Hum Hervé Hum 4 février 2017 10:43

      @Olivier

      dernière précision, le principe du cléricalisme, c’est de placer un objet entre ce qui est enseigné aux uns (les fidèles) et ce qui est appliqués par les autres (les cléricaux). Ce qui fonctionne de la même manière entre un gouvernement et le peuple, que ce gouvernement soit monarchique ou oligarchique comme actuellement.

      Cet objet s’appelle l’Etat. Dans la confédération iroquoise, l’Etat est placé au dessus de tous, y compris le gouvernement, de telle sorte qu’il ne peut pas soumettre le peuple, parce que l’Etat, c’est la loi et la loi ne peut s’appliquer indifféremment aux uns et aux autres, que si elle domine tout le monde et non si elle est placé dans l’objet intermédiaire entre les uns et les autres.

      Simple logique, mais voilà, la manipulation est si profondément ancrée, que même une série d’articles pour l’expliquer va être difficile à convaincre un minimum...


  • olivier cabanel olivier cabanel 13 mars 2017 18:46

    @ tous

    la preuve mathématique que le RdB est possible sans problème.

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