lundi 20 février 2012 - par
Mais aussi, nous avions eu : le Président fan de G. W. Bush, puis le fan de l'axe Angleterre-France-Espagne, tout récemment le Président Merkozy… et v'là, depuis hier, le Président du peuple. Celui qui trime dure, tous les jours au Palais, pour mettre 1 000 personnes de plus au chômage, toutes les 24 heures.
V’là le Président caméléon !
Nous avions déjà eu le Président du Fouquet's, celui des yachts, celui de la Rolex à chaque bras, celui du pouvoir d'achat, celui de "il n'y aura plus personne au bord du chemin", celui de "avec Carla c'est du sérieux", celui de Gandrange, celui de l'EPAD, celui de "Poutine mon ami"… etc.

En fait, vous l'aurez deviné, nous avons à faire, tout simplement, à un caméléon. Le caméléon africain. Celui qui n'était pas entré dans la grande Histoire des civilisations, mais qui vient de rentrer à grands pas dans l'histoire de l'animalerie, de la démagogie. Dans celle du prêt-à-tout, pour abattre l'autre. Comme nous l'avions déjà vécu en 1995 dans la bataille qui l'avait opposé à Juppé. Une lutte à mort qui avait provoqué son éviction de la scène politique durant 3 ans.
Hier à Marseille ce n'était pas un candidat, c'était un gladiateur, un mec de la rue ne connaissant que l'insulte pour se faire applaudir par une masse de demeurés.
Est-ce que traiter Hollande de voleur, de menteur, d'homme qui n'aime pas la France, est valorisant pour lui, le caméléon ?
Se rend-il compte qu'il est en train de rentrer dans l'Histoire de la politique comme étant l'homme qui est prêt à vendre sa mère pour rester au pouvoir !
Sarkozy n'avait pas mérité en 2007 d'être Président. Nous le savons depuis 5 ans. Il ne mérite même plus aujourd'hui d'être au second tour de l'élection d'avril-mai 2012 !
Alors, bien que socialiste depuis 45 ans, au 1er tour, je voterai Le Pen afin que Sarkozy ne soit pas au second tour. Hollande ayant suffisamment de marge pour accéder de lui-même au tour final.
La France n'a décidemment pas besoin d'individu du calibre de Sarkozy ! Elle mérite mieux que cela.
Alors, faisons en sorte qu'en avril 2012, Sarkozy soit mis hors du jeu démocratique !