lundi 16 juillet 2007 - par maxime vivas

Venezuela : plus je lis les menteurs, plus j’aime Bolivar

Un sujet d’étonnement, quand on lit la presse opposée à la montée des résistances en Amérique latine, est l’évacuation de toute pensée élaborée qui pourrait convaincre de leur nocivité. Seul le mensonge est attelé à ce labeur.

Après tout, des discussions philosophiques, éthiques pourraient opposer les partisans de Chavez et ses adversaires. La place existe pour confronter des approches différentes, des conceptions politiques antagonistes, sur la gestion des affaires publiques, sur les choix économiques, sociaux, culturels, sur la vision du rôle des Etats-Unis dans la région, sur ce que doit être la démocratie, sur ce que devrait être, ou ne pas être, le socialisme, sur les vertus ou les tares du néolibéralisme dans ce pays.

Hélas !, les penseurs qui situeraient le débat à ce niveau, qui le tireraient vers le haut, ont laissé la place à des falsificateurs de faits, à des truqueurs de vérité, à des faussaires ou, dans le meilleur des cas, à des paresseux qui ressassent sans vérifier.

A quoi assistons-nous depuis des années ?

A la répétition quasi machinale d’informations provenant d’une source unique dont il faudrait se méfier comme de la peste. Quelle est cette source ? La presse vénézuélienne. Qui sont ses patrons ? Pour l’essentiel, des oligarques immensément riches qui vivent une partie de l’année aux Etats-Unis et dont la vocation pour l’information est aussi forte que celle de Serge Dassault, Arnaud Lagardère ou de Patrick Lelay. Parfois, le décervelage s’appuie sur des instituts de sondage vénézuéliens. Nombre de ces derniers appartiennent aux patrons de presse.

La quasi totalité des chaînes de télévision vénézuéliennes sont privées. Elles sont hostiles à un gouvernement choisi par le peuple avec une grande constance (onze élections consécutives remportées par les tenants de la révolution bolivarienne). Neuf grands quotidiens nationaux sur dix sont dans l’opposition. Ces télés et ces journaux se sont substitués pour la plupart aux partis politiques de droite en complète déconfiture. Ce sont pourtant leurs « informations » et uniquement celles-là, que nos médias reprennent à l’envi.

Ce panurgisme est suicidaire pour notre presse déjà (et pour cela ?) assez discréditée et, par suite, en mauvaise santé.

Dans leur grande masse, les médias vénézuéliens ont participé au coup d’Etat d’avril 2002. Quelques-uns, au premier rang desquels la chaîne RCTV, ont joué un rôle moteur dans son déclenchement. Ces faits (et non cette « opinion ») n’ont plus à être démontrés. Jusqu’aux Etats-Unis, on trouve des journaux qui ont honnêtement écrit là-dessus. Voir le Los Angeles Times du 30 mai 2007. « Hugo Chavez contre RCTV » par Bart Jones. http://www.latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-jones30may30,1,5553603.story

Les médias putschistes ont menti, menti, menti tout au long du putsch. Ils n’ont pas cessé ensuite. Au contraire.

Avant, pendant, après le putsch, et sans désemparer jusqu’à aujourd’hui, une chaîne comme RCTV s’est mise dans une situation où elle n’aurait pas tenu une heure en France. La liste de ses manquements à la loi est telle que son patron serait en prison, accompagné par une partie de son équipe. Manquements ? Oui, par centaines ! Des manquements qu’aucun média ne se permettrait en France, et couvrant des domaines divers : loi sur la publicité pour le tabac et l’alcool dans les stades, protection de l’enfance, images subliminales, appels à la désobéissance civile... Ajoutons-y le refus arrogant, réitéré, de tout dialogue de RCTV avec la Conatel, l’équivalent de notre CSA. Plus de vingt fois convoquée en 2006, RCTV n’a jamais répondu.

Or, que lisons-nous en France ? Des articles de journalistes informés auprès des différents protagonistes ? Pas du tout. Seules les versions des ex-putschistes nous parviennent, c’est-à-dire celles des adversaires de la légalité démocratique, celles des ennemis du suffrage universel, celles des félons. Même sur des sites internet attachés à la vérité, le bourrage de crâne se taille une place.

L’avalanche des mensonges déversés partout est telle que la fatigue nous vient à l’idée de démonter toutes ces fumisteries. Il faudrait n’avoir que ça à faire.

D’autant plus que, pour chacune, on doit développer, tant le lecteur est a priori incrédule devant une autre information qui dément celle qu’il a reçue cent fois déjà et qui lui a appris le contraire.

Si un explorateur revient d’Amazonie et réussit à publier dans nos journaux que, là-bas, dans la forêt profonde, l’eau boue à 80°, que les mygales s’accouplent avec les serpents et que les Indiens mangent un de leur bébé sur deux, si ces bobards sont ensuite repris mille fois dans les médias, ils convaincront une partie des lecteurs, non parce qu’ils sont crédibles, mais parce qu’ils sont répétés.

Mais ils resteront des mensonges.

S’agissant du Venezuela, nous en sommes là.

Chavez a instauré un parti unique ? Mensonge !

Il modifie la Constitution pour être président à vie ? Mensonge !

Il a fermé la dernière chaîne de télévision d’opposition ? Mensonge !

Il empêche RCTV d’émettre par d’autres voies ? Mensonge !

Son incurie provoque des pénuries alimentaires ? Mensonge !

Il n’a pas été invité à la Douma lors de sa visite à Moscou ? Mensonge !

Poutine lui a fait un affront ? Mensonge !

On en citerait mille encore, on s’égosillerait à répéter : Mensonge ! Mensonge ! Mensonge !

En voici un nouveau, pourtant, sur lequel je m’arrête un peu : « RCTV n’a pas repris ses émissions parce que son matériel lui a été volé par l’Etat ». Sous-entendu : « Nous n’avons pas affaire à un Etat de droit, mais à une mafia dictatoriale ».

La vérité est la suivante : la concession pour émettre par voie hertzienne a été accordée à RCTV par un précédent gouvernement, il y a vingt ans. Le contrat stipule que les installations nécessaires seront construites par Radio Caracas C.A. à ses seuls frais. Tant le terrain, comme les tours et constructions qui s’y installent resteront propriété exclusive de la République.

Pourquoi cette disposition ? Pour que, en cas d’attribution de la fréquence à une autre chaîne, il n’y ait pas rupture dans les émissions. Chavez n’a rien volé, il a rendu à la nation deux biens qui lui appartenaient : la fréquence hertzienne et les moyens d’en user. En conformité avec la loi et les termes d’un contrat signé par ses prédécesseurs.

RCTV n’a pu émettre entre le 28 mai et juillet ? Mais elle a délibérément refusé de se tourner vers les canaux par satellites et par câble, d’abord pour bien marquer qu’elle ne respecterait pas la décision souveraine de l’Etat, qu’elle le ferait plier, et ensuite parce que sa victimisation nécessitait une fermeture volontaire. Dès qu’il est apparu qu’elle avait perdu la partie, RCTV a pris ses dispositions pour émettre (par câble, à ce jour). Elle aurait pu le faire avant, ayant été avertie dès décembre 2006.

RCTV n’est pas une chaîne de télé comme les nôtres, c’est un fer de lance de la droite la plus radicale du Venezuela. Son patron, Marcel Garnier, peut supporter des mois d’interruption sans que ses finances en soient plus affectées que les vôtres quand vous achetez une baguette de pain. Il possède, en totalité ou en partie, quarante radios et chaînes télévisées, en plus de RCTV.

Sur Agoravox, Daniel Duquenal, qui s’est spécialisé dans la critique du gouvernement vénézuélien, parle de « vengeance politique », de «  haine politique de Chavez », de « projet totalitaire » tendant vers la « répression pure et simple ». Nous sommes là dans le domaine de l’opinion. Acceptons-là comme élément d’un débat.

Hélas, il étaie cette opinion par des faits mensongers, souvent basés sur l’émotionnel. En vrac : Chavez a fermé RCTV (faux). RCTV n’a pas été capable depuis plus d’un mois de retrouver un espace de diffusion (un mois ? Mais elle a bénéficié de près de six mois) ni de recevoir les revenus nécessaires pour pouvoir maintenir son personnel (Des subventions, peut-être ? Malgré l’immense fortune du patron de RCTV). Chavez veut faire payer des impôts supplémentaires à RCTV (il s’agit d’arriérés, RCTV ayant coutume de se soustraire impunément à l’impôt. RCTV doit au fisc 1,5 milliard de dollars de bolivares, soit 700 000 dollars).

Et puis ceci que j’ai déjà évoqué : « Tous les équipements de transmissions de RCTV ont été séquestrés par le gouvernement... simple confiscation de la part du gouvernement de Chavez qui établit le dangereux précèdent juridique de donner à l’état le « droit » de saisir tout bien privé dont l’Etat a simplement besoin, quelle que soit la raison de ce besoin. Bref, le vol légalisé en faveur de l’Etat. » Nous avons là un beau mensonge pour amener un jugement abrupt.

Et encore : «  Il y a les déficiences maintenant chroniques de certaines denrées alimentaires » (Les services officiels chargés de l’approvisionnement n’en finissent pas de découvrir des stocks cachés, la pénurie étant organisée : une grève patronale d’un type nouveau et cruel).

Enfin, pour le même polémiste, ceux qui n’adhèrent pas au « parti unique du chavismo » (faux, ce parti se veut « uni », pas « unique ») « seront désormais des citoyens de seconde classe, voire des ennemis de la nation, des suppôts de l’impérialisme » (belle invention qui ne se base sur rien de rien !).

Chavez honni du monde entier ? « Même le parlement russe, la Douma n’a pas voulu le recevoir la semaine dernière, alors que Poutine ne le recevait que d’une façon « privée » pour ne pas avoir à lui donner les honneurs d’une visite officielle ».

La vérité est que Chavez a été invité à la Douma. Il y a fait un discours (pas à la tribune mais dans une salle annexe). Pourquoi ? Parce que le règlement de la Douma, sauf rarissimes exceptions, interdit que des chefs d’Etat s’y expriment en tribune. Y déroger pour Chavez, c’était irriter inutilement Washington à la veille d’un sommet avec le président George W. Bush.

Voici ce que dit RFI (Stefanie Schüler 29/6/207 ) : « Il a été accueilli par Vladimir Poutine dans sa résidence de campagne à Novo-Ogarevo, près de Moscou. Lequel Poutine « sera reçu, le 1er et 2 juillet, par George W. Bush dans sa résidence familiale à Kennebunkport, dans le Maine. Un honneur qu’aucun autre dirigeant ne s’est encore jamais vu accorder ». Affront ici, honneur là-bas ?

On pourrait faire ainsi cent pages qui démontreraient que les adversaires de la révolution bolivarienne ont besoin de l’à-peu-près, de l’insinuation, du mensonge pour la combattre.

Et ça, c’est finalement réjouissant (Cette remarque finale est une « opinion ». Optimiste).

Maxime Vivas



65 réactions


  • patroc 16 juillet 2007 15:14

    Merci de ce contrepoids à la propagande anti-Chavez qui circule depuis l’arrêt d’RCTV... Les journalistes officiels en france devraient prendre exemple sur la libre expression du président vénézuelien plutôt que de lécher les bottes d’une direction à la pensée unique, et pondre des articles sans se soucier de la véracité de leurs sources...


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 16 juillet 2007 16:35

      Je ne connais pas les détails de l’attribution des concessions des canaux hertziens au Vénézuéla.

      Toutefois, en vertu de l’adage : dis moi quels sont tes amis je te direz qui tu es ; quand Hugo Chavez « partage les valeurs » de Mahmoud Ahmadinejad et l’appel « compagnon de lutte », ou entretien des contacts étroit avec l’autocrate biélorusse Alexandre Loukachenko, on peut légitimement se poser des questions. (informations issues d’un site ami du gouvernement vénézuélien : http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=2302)

      Hélas, à cause des petro-dollars, des « années de plombs » risquent d’étouffer longtemps le peuple vénézuélien, à l’image de l’Algérie.


    • zets zets 16 juillet 2007 23:36

      moi aussi j’y vais de mon adage : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. En effet, comment se situer face à la dictature de USA ? En amérique latine, ce mot a une véritable résonnance dans la mémoire collective. Alors, point de jugements à l’emporte-pièce.


  • Dalziel 16 juillet 2007 16:31

    Très franchement, qui, en France, se soucie sérieusement des chavezeries et autres cucuteries vénézueliennes ?

    Chavez est en train de brader la richesse nationale pour se livrer à un clientélisme frénétique, et après ?

    Peut-être ruinera-t-il son pays, et après ?

    Je ne suis pas Vénézuelien, je n’ai pas de famille au Vénézuela, je n’irai jamais là-bas, et le seul Vénézuelien que je connaisse un peu, s’appelle Unai Etxebrria.

    Il est coureur cycliste, en Europe, ce qui le met à l’abri des espiègleries du Caudillo de Caracas...

    Si bien que ce Chavez qui m’aurait inquiété au temps de la Guerre froide - comme m’inquiétait Allende - me fait, aujourd’hui, franchement rigoler, avec ses faux airs de trisomique 21...


    • zets zets 16 juillet 2007 23:47

      Très franchement, qui, sur Agoravox, se soucie de tes commentaires ?

      « Moi je dis, quand on a rien à dire, on n’a qu’à fermer sa gueule ! » comme disait le plus grand homme d’esprit français, Michel Colucci.

      Personne ne t’oblige à t’intéresser au monde ni à lire les articles qui ne t’intéressent pas, et si tous les lecteurs laissaient un commentaire comme le tien aux articles dont ils se foutent... on ne s’entendrait pas brailler en rond.


  • chiktaba 16 juillet 2007 19:32

    On peut faire exactement le meme commentaire a Chavez et consort... 1 partout la balle au centre. Tout n est pas rose, les medias prives font et ont fait certainement un paquet de trucs reprehensible, Chavez semble faire la meme chose de l autre cote, et donc regarder des deux cotes et essayer de croiser les infos....


  • ExSam 16 juillet 2007 21:10

    Excellent article, clair et détaillé.

    Ca suffit la désinformation !

    Dire que l’UE a voté une motion condamnant Chavez pour « fermeture de RCTV », montre à l’évidence que cette UE est au service des puissances financières dont la source est aux USA.

    Je n’ai pas trouvé trace de cette volonté manipulatrice, élitiste et anti-démocratique dans le traité de Maastricht. Quoique le volet social y était déjà indigent...


  • karg se 16 juillet 2007 21:11

    Bravo pour cet article, un peu de rigueur et d’honnêteté dans un torrent d’articles indigents, qu’ils soit d’avox ou du Monde.


  • Ben Ouar y Villón Brisefer 16 juillet 2007 23:34

    Bel article et commentaire indigent.

    Un « homme libre » s’exprime plus haut, et s’inquiète pour le peuple venezuelien.

    Il doit être en effet drôlement « libre » pour penser que l’accession à la lecture de millions d’hommes et de femmes, de 7 à 77 ans (des anciens se précipitent dans les cours d’éducation populaire), que les soins gratuits dispensés à tous les mineurs évitent enfin à certains enfants -par exemple- de mourir de l’appendicite ou de bronchite, comme au temps regretté de notre ami « libre », le temps d’avant-Chavez où le peuple venezuelien « respirait » ; drôlement « libre » en effet pour penser que ces choses-là soient le fait d’un affreux dictateur qui redistribue les richesses du sous-sol à sa Nation (concept d’homme vraiment libre).

    Que voulez-vous répondre à des « humanistes » pareils, pétris de « vigilance » ?

    « Homme libre », allez éprouver votre liberté aux USA ou au Canada par exemple.

    Viva Chavèz ! Les incrédules d’aujourd’hui seront tes défenseurs de demain. Il suffirait qu’ils en bavent un peu pour comprendre.


  • 3barre 17 juillet 2007 00:28

    je suis en amérique latine et je viens de passer10 mois au Vénézuéla. J’approuve à 100% ce qui est avancé dans cet article. Bien sur je soutiens l’expérience bolivarienne, même si je suis très critique.Les mèdias en France sont tombés très bas dans la désinformation.....


  • Boileau419 Boileau419 17 juillet 2007 03:55

    Enfin un commentaire qui rétablit les faits face aux torchons éditoriaux de Mister Duquenal, dont le silence sur ce fil est particulièrement révélateur. Encore un peu et je le croyais, que Chavez avait « séquestré » les équipements de RCTV !

    Eh oui, RCTV a repris ses émissions sur câble et satellite. C’était écrit hier sur venezuelanalysis.com, le média « financé » par Chavez (dixit Duquenal). De toute évidence, le Vénézuéla est un Etat stalinien, hehe.

    Marx avait drôlement raison, la lutte des classes, c’est la vérité première de la société actuelle.

    La guerre des riches contre les autres. Les gouvernements nous font la guerre. Voilà la vérité.

    Sauf...au Vénézuéla. Viva Chavez !!!!!!!!!!!!!!


    • Daniel Duquenal Daniel Duquenal 18 juillet 2007 20:02

      Je suis desolé, je ne vous avez pas encore lu. Il faut dire que vos commentaires sur mes textes ne vous ont pas fait devenir une priorité dans mes lectures. Maintenat voila, vous pouvez lire mes commentaires ici aussi. Vous voyez, je ne me cache pas.

      Je voudrais egalement profiter de l’occasion pour vous rappeler qu’entre le Venezuela et la France il y a un decalage horaire important. De plus je suis fort occupé avec mon blog. Donc je ne peux pas être à votre disposition pour repondre au pied levé. Avant de supposer que je me defile, soyez un peu plus patient. Tout vient a point a qui sait attendre.

      PS : merci pour le compliment ironique


  • Jacques Saint-Pierre 17 juillet 2007 04:50

    À voir la hargne avec laquelle l’auteur défend Chavez ici, on est en droit de se demander à quoi riment ses intentions.

    Duquenal défend une liberté qui disparaît rapidement. Vous défendez quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui détrousse un pays que vous ne semblez pas connaître.

    Je connais personnellement des exilés du Venezuela, qui savent ce que Chavez prépare. Et ils sont tristes, et inquiets. Ils parlent à leur famille là-bas et savent, eux, que la liberté est en voie d’extinction. Sans compter que la sécurité, qui n’a jamais été grande, est maintenant incertaine, corruption et pauvreté obligent.

    Votre diatribe sert quelle cause, au juste ? Le marxisme ? Le communisme ? Le Castrisme ?

    Monsieur Duquenal, vous n’êtes pas seul.


    • maxime vivas maxime vivas 17 juillet 2007 08:43

      A mon article documenté qui expose des faits, vous répondez en regrettant « la hargne avec laquelle l’auteur défend Chavez » Je ne suis pas hargneux mais véhément. Et si exposer des faits avérés c’est défendre Chavez, faut-il comprendre que le mensonge a contrario est nécessaire pour l’attaquer ? je crois que oui.

      « Duquenal défend une liberté qui disparaît rapidement. » ? De quelle liberté parlez-vous. De celle des riches de continuer à confiner les pauvres dans une situation dont vous ne voudriez pas en France ? Chavez rend le pétrole à son pays et vous dites qu’il le « détroussse ».

      Vous connaissez des Vénézuéliens ? Moi aussi, et des Français qui vivent là-bas et avec qui je suis en contact quasi quotidien. J’étais à Caracas en mai.Je parle de ce que j’ai vu.

      Enfin vous vous demandez quelle cause je défends : « Le marxisme ? Le communisme ? Le Castrisme ? » Aucune de Mais vous avez oublié la plus importante : la vérité.

      MV


  • Azür 17 juillet 2007 08:36

    « A propos du Venezuela »

    par Manuel Colinas [email protected]

    J’étais au Venezuela pendant l’affaire RCTV. J’ai pu mesurer l’écart entre ce que disent les médias internationaux et la réalité... Imaginez, en France, une chaine de télévision qui participe activement à un coup d’état militaire contre le gouvernement élu, qui se rend ensuite complice du sabotage économiqyue du pays par les Etats-Unis, qui appelle chaque jour à la violence et au rencversement des institutions démocratiques, qui enfreint à 652 reprises en 6 mois les règlements audiovisuels sur la pub, la violence, les images subliminales, etc. Qui refuse tout entretien de conciliation, cette chaîne ne serait elle pas interdite ?

    Rappelons par ailleurs que RCTV n’est pas fermée. En fait elle continue d’émettre ur le cable et le satellite. Elle n’est pas « la dernière chaîne d’opposition » (il en reste beaucoup). Et les monopoles privés (liés aux Etats-Unis) continuent à dominer de façon écrasante l’audiovisuel et la presse écrite au Venezuela (...).

    Demandons nous ce que cache la présentation de cette actualité par les grands médias internationaux et français. Le Venezuela n’est-il pas en train de se libérer de la Banque Mondiale ?

    Source : Forum des Lecteurs de l’Humanité Dimanche n°69 pg 6


    • Azür 17 juillet 2007 09:06

      Merci Maxime pour cet article ne craignant pas de nager à contre-courant !

      J’ai lu avec beaucoup d’intérêt lundi 09.07.07 dans Métro « Mais qu’est-ce qui fait courir Chavez ? ». Vous serait il possible de mettre ce texte en ligne sur Agoravox ?

      Par ailleurs, vos contributions à « Cuba Si France Info » mériteraient également d’être reprises ici, comme par exemple :

      - La Leçon Cubaine n°28 05/2007
      - Fidel malade, Miss Monde acnéique, presse métastasée n°27 12/2006
      - Nelson Mandela a choisit La Havane n°27 12/2006
      - Parlez donc de Cuba à vos amis écolos n°26 08/2006
      - L’UE sur la piste des 1,3 millions d’euros versés à RSF n°26 08/2006
      - Rap cubain, rap français et tolérance n°25 04/2006
      - Reporteres Sans Frontières, la CIA et l’omerta n°23 08/2005
      - « Sois sage, ô mon dollar, et tiens-toi plus tranquille. » n°21 11/2004

      Qu’en pensez-vous ?


    • maxime vivas maxime vivas 17 juillet 2007 23:14

      Vous dites : « J’ai lu avec beaucoup d’intérêt lundi 09.07.07 dans Métro »Mais qu’est-ce qui fait courir Chavez ?« . Vous serait-il possible de mettre ce texte en ligne sur Agoravox ? » ainsi que d’autres articles ?"

      Pourquoi pas ? A Agoravox de voir si c’est pertinent. Quoi qu’il en soit, mes articles sont libres de droit et les diffuse qui veut.

      Un mot sur METRO : c’est un quotidien gratuit, mais ne le sont-ils pas (presque) tous, payés d’abord par la pub, même s’il faut les acheter ?

      METRO est le SEUL quotidien français qui a accepté de publier un article où je signalais que Reporters sans frontières est financé en partie par des dollars d’officines écrans de la CIA.

      Partout sur Internet, souvent dans des journaux étrangers (y compris aux USA), cette vérité est révélée. JAMAIS dans les médias français.

      Je me réjouis de pouvoir toucher d’un coup 700 000 lecteurs, non pas pour dire ce que me soufflerait le patron de METRO, mais ce que je crois utile pour les peuples qui se dressent contre l’Empire.


    • Daniel Duquenal Daniel Duquenal 18 juillet 2007 17:42

      Le Venezuela de Chavez n’a jamais été otage de la banque mondiale. Avec tout le pognon qui rentre dans les caisses, il y a longtemps que les représentants de la banque mondiale ne sont pas reçus à Miraflores. Sont « départ », toujours pas final d’ailleurs, n’est qu’un esbroufe pour appâter la galerie.


  • NPM 17 juillet 2007 10:48

    La liberté de critique est TOTALE au Vénézuéla !


  • stephanemot stephanemot 17 juillet 2007 11:20

    Nier les derives antidemocratiques de ce regime releve de l’aveuglement ou d’une candeur confondante.

    Le Venezuela etait controle par les puissants et les corrupteurs, il est desormais sous l’emprise d’un regime encore plus corrompu et incompetent. Dans un cas comme dans l’autre il est delicat de parler de democratie modele, et le coup de 2002 a d’ailleurs montre les limites d’une opposition a peine plus credible que l’emule de Castro et Bolivar, et le comportement de Bush ne peut que renforcer Chavez et ses propres clones.

    Chavez n’est pas un democrate mais un revolutionnaire de carnaval au fond theorique pour le moins leger. Ses diarrees verbales populistes masquent difficilement la confiscation du pouvoir et de tous les pouvoirs.


    • maxime vivas maxime vivas 17 juillet 2007 23:26

      Vous dites à propos de Chavez : « dérives antidemocratiques de ce régime corrompu et incompétent. Chavez n’est pas un démocrate mais un révolutionnaire de carnaval », etc.

      Sur ceux qui ne sont pas de votre avis : « aveuglement, candeur confondante... », etc.

      C’est un point de vue. Vous avez des faits concrets pour l’étayer ?

      Maxime Vivas.


    • stephanemot stephanemot 20 juillet 2007 12:24

      En octobre 2004, Tranparency International publiait un rapport accablant sur la corruption au Venezuela, 114e sur 146 pays. Le lendemain, Hugo annonçait une « bataille à mort contre la corruption » (dont il avait d’ailleurs déjà dénoncé l’ampleur l’été précédent).

      Résultat des courses : le Venezuela a reculé au 130e rang sur 159 en 2005 et au 138e sur 163 en 2006. En réalité, c’est la liste qui s’allonge et le pays stagne aux alentours de 2.3 d’indice, plus près des 1.8 d’Haiti que des 9.6 de la Finlande et même des 7.4 de la Chiraquie... de toute façon en-dessous des 2.5 de la Russie et du Rwanda.

      Les articles sur le sujet de la corruption au Venezuela ne manquent pas. Par exemple chez Newsweek, plutôt proche des Dems que des Reps : « A Question of Graft - As gushing petrodollars stick to the wrong hands, corruption threatens the regime of Hugo Chávez » (Newsweek 20060731)

      http://www.msnbc.msn.com/id/13989898/site/newsweek/

      L’ampleur du phénomène est à la mesure de l’incompétence de dirigeants choisis en fonction de leur seule proximité à Chavez. A leur décharge, la corruption ne date pas de leur arrivée au pouvoir, et eux n’ont reçu ni l’éducation ni la préparation nécessaires à la gestion d’un pays.

      Une fois de plus, je n’encense pas pour autant les régimes qui ont précédé. Je me contente de noter que tout n’est pas rose dans le monde merveilleux de ce Lider Minimo, et je vous invite à plus de circonspection et de patience avant de vous enflammer pour une révolution, où qu’elle se produise.

      — -


    • Emile Red Emile Red 20 juillet 2007 14:00

      J’espère M. Stephanemot que vous n’êtes pas sérieux en utilisant les chiffres de cette ONG digne de RSF qu’est Transparency International.

      ONG qui décline le « faites ce que je dit.... », dirigée par des sbires de la pensée belliqueuse Américaine, certainement proche de la CIA, non vraiment TI est tout sauf une référence.

      Lire descriptif exogène

      Les donnateurs publics et surtout privés

      A remarquer : ExxonMobil, Shell International, entre autres, sociétés pleines de condescendance pour le Vénézuéla et son pétrole nationalisé...


    • stephanemot stephanemot 26 juillet 2007 16:54

      @Emile Red,

      1) Quoi qu’il en soit, la corruption est bien là et reconnue par l’ensemble des parties comme perdurant à un niveau inacceptable.

      2) Si vous aviez correctement lu mes posts précédents, vous auriez compris que je n’épargnais personne : ni Chavez, ni ses prédécesseurs, ni ses opposants, et certainement pas l’ami Dubya (http://e-blogules.blogspot.com/search/label/george%20w.%20bush).

      3) Vous vous doutez bien qu’avant de citer TI j’ai fait un minimum de rebouclage, d’autant qu’il s’agit de la seule source à proposer un comparatif sur la durée. J’ai entre autres consulté cette liste de donateurs où je n’ai rien trouvé d’anormal - un bon mix entre institutions onusiennes, nationales et privées. Je ne me fais aucune illusion sur la moralité de certains de ces donateurs, mais j’ai ma petite expérience des écrans bidons financés par USA Inc et croyez-moi, c’est autrement plus subtil que ça.


    • Harald 5 août 2007 17:40

      « Ses diarrees verbales populistes(...) » « diarrees » avec un « H » comme dans « honnête » par exemple... quand on rend compte avec sincérité des faits.

      Ou comme dans « Haine » comme il transparait dans vos propos.

      Là où il n’a pas tort toutefois, c’est de dire que Chavez est mal entouré et que la corruption règne au sein de l’État.

      Merci à l’auteur pour l’article. Et vive Chavez !


  • Daniel Duquenal Daniel Duquenal 18 juillet 2007 17:37

    Je suis ravi de voir que mes trois articles sur le Venezuela on suscite suffisamment d’émoi pour avoir droit à un article de réponse. Je suis flatté.

    Je ne vais pas rentrer dans une diatribe avec Maxime, ses mots et les miens sont là, les lecteurs jugeront. Je vais quand même me permettre d’apporter quelques précisions qui me semblent nécessaires. Maxime écrit :

    Chavez a instauré un parti unique ? Mensonge !

    Chavez a institué un parti unique pour son gouvernement, le PSUV. Tous ses anciens alliés, en incluant le PCV, sont sommés de se joindre ou d’être expulsés du gouvernement. Certains ont abandonné leurs partis, d’autres se refusent de le faire. Ceux qui préfèrent rester dans leur parti, tels que les gouverneurs des états de Aragua et Sucre sont vilipendés par Chavez. Chavez à même demandé de referendums révocatoires contre eux alors que pas si loin que novembre dernier ils étaient à ses cotés pour sa campagne de réélection.

    Il modifie la Constitution pour être président à vie ? Mensonge !

    Effectivement, LA CONSTITUION N’EST PAS ENCORE MODIFIEE mais il y a déjà depuis le mois de janvier un comité qui débat en secret, sans participation du pays et encore moins de dirigeants de l’opposition, des « réformes » constitutionnelles dont la principale est d’autoriser la réélection constante du président de la république. Les autres réformes proposées, je ne vous raconte pas...

    Il a fermé la dernière chaîne de télévision d’opposition ? Mensonge !

    Je n’ai jamais dit cela. Je le note juste au cas ou.

    Je profite de l’occasion pour rappeler quelques chiffres que votre camp oublie sciemment. Au Venezuela dans le cadre des émissions a transmission libres, VHF et UHF, les chaînes d’état à propagande plus ou moins constante en faveur de Chavez sont maintenant majoritaires, et de loin. Dans certaines régions il n’est pas possible d’avoir un message différent de celui de gouvernement à moins que vous ne payez le système satellite de Direct TV.

    Je précise : au niveau national (au moins 50% des foyers) Chavez dispose de VTV, ViVe et TVes. Ceci est largement supplémenté par Telesur, ANTV et par de nombreuses tele régionales et « communautaires ». L’opposition ne dispose d’aucune chaîne qui en signal ouvert, libre, non payant, VHF ou UHF couvre 50% du pays. Venevision et Televen sont, dans le meilleur des cas, considérées comme neutres.

    Il empêche RCTV d’émettre par d’autres voies ? Mensonge !

    RCTV est revenue par câble seulement et ne couvre que 25% des foyers vénézuéliens. Le gouvernement refuse les fréquences UHF pour émissions locales de courte portée. De plus, ils est probable que le gouvernement ait accepté le retour de RCTV par câble au vu du scandale international de la fermeture de RCTV. Tout n’est pas encore dit, je vous donne rendez vous dans 6 mois.

    Son incurie provoque des pénuries alimentaires ? Mensonge !

    Là, vous je vous invite à visiter mon blog où vous pourrez trouver pleins de photos sur les denrées qui manquent régulièrement chez mon supermarché local. Si vous ne me faites pas confiance lisez la presse Vénézuélienne. Seul VEA, un canard même pas digne de l’Humanité dans ses beaux jours de propagande, ne rapporte jamais de pénurie. Bien sur, vous croyez qui vous voulez.

    Il n’a pas été invité à la Douma lors de sa visite à Moscou ? Mensonge ! Poutine lui a fait un affront ? Mensonge !

    La, j’arrête. Il n’y a pas eu de visite d’état alors que Chavez prétendait que cela en était une. Donc, tout un chacun peut interpréter cette visite a sa façon, ce qui ne prouve qu’une chose : la diplomatie Russe est plus efficace que nous ne le croyions étant donné qu’adversaires de Chavez et supporters y trouvent tous gain de compte. De toute façons, je me fous bien de Poutine et de la Douma quand dans mon supermarché local je ne peux pas trouver de lait frais.

    Il y a un tas d’autres choses auxquelles je pourrais répondre tout aussi bien mais cette liste était trop tentante et suffira.


    • maxime vivas maxime vivas 18 juillet 2007 20:02

      Daniel Duquenal manœuvre en recul.

      Dans son article du 10 juillet, auquel je réponds par mon article, il parlait bien de « fermeture » de RCTV (c’était dans son titre). Il parle aujourd’hui de diffusion réduite.

      Il parlait de « vol légalisé en faveur de l’Etat » des équipements de RCTV. Il se garde bien de le redire.

      Il disait que Chavez avait créé le « parti unique du chavismo ». Il reconnaît à présent (sans préciser que tous les partis de droite continuent à exister) que les partis de gauche qui ne veulent pas s’intégrer dans ce parti peuvent le faire. Nous avons vécu en France la création d’un parti du président, l’UMP, regroupant le RPR, Démocratie libérale, et une partie de l’Union pour la démocratie française (UDF). C’est normal chez nous et monstrueux au Venezuela ?

      La vérité est donc qu’on peut soutenir le gouvernement bolivarien, en qualité de parti ou de citoyen, sans adhérer au PSUV (parti socialiste UNI du Venezuela).

      Il prétendait que « tous ceux qui ne rejoignent pas le PSUV seront désormais des citoyens de seconde classe, voire, des ennemis de la nation, des suppôts de l’impérialisme. ». Incapable de prouver cette fable, il nous informe que DEUX gouverneurs réticents « sont vilipendés par Chavez ».

      Il n’a effectivement jamais dit (qu’on me relise, je ne le mettais pas en cause nommément sur ce point) que Chavez a fermé la dernière chaîne d’opposition. D’autres ont mené là-dessus une campagne dans laquelle il s’intègre. Il le sait bien. Il ne les dément pas alors qu’il sait qu’ils mentent. Pis, il nous chante que « L’opposition ne dispose d’aucune chaîne qui en signal ouvert, libre, non payant, VHF ou UHF couvre 50% du pays. Venevision et Televen sont, dans le meilleur des cas, considérées comme neutres ».

      C’est un mensonge. Venevision a renoncé à jouer un rôle insurrectionnel, mais elle reste une chaîne d’opposition couvrant tout le territoire. A Caracas, voici ce que disent (j’ai pris des photos) des affiches où figurent les photos de Gustavo Cisnero (patron de Venevision), Marcel Granier de RCTV et les patron des journaux El Universal et El Nacional

      « RECONOCELOS PUEBLO ! Enemigos de la patria ! » (RECONNAIS-LES, PEUPLE ! Ennemis de la patrie). Et en dessous : MERCADERES DEL TERROR FABRICANTES DE MENTIRAS (MARCHANDS DE TERREUR FABRICANTS DE MENSONGES).

      L’affiche se termine par un bandeau qui enfonce bien le clou : « PROHIBIDO OLVIDAR » (INTERDIT D’OUBLIER !)

      On dirait bien que Venevision qui participa activement au putsch de 2002 (et qui stocka ensuite des armes dans ses locaux, au cas où) n’est pas vue comme une télé neutre, sauf par ceux qui considèrent que l’opposition cesse de l’être si elle respecte la loi.

      Duquenal écrivait : « Même le parlement russe, la Douma, n’a pas voulu le recevoir... ». Incapable de le répéter, il s’énerve : « De toute façons, je me fous bien de Poutine et de la Douma... ».

      Bref, dans l’impossibilité de démontrer ses contrevérités passées, il ergote, lâche du lest et attaque sur d’autres points. On n’en finirait pas d’infirmer ses dires à mesure qu’il les distille.

      Le débat serait plus clair si nous savions qui parle. Agoravox dispose de mon CV. On peut le lire. j’ajoute que je ne suis adhérent à aucune organisation autre qu’Attac et des associations françaises de soutien à Cuba (Cuba Si, France Cuba). Je vis à Toulouse.

      Daniel Duquenal peut-il se présenter pareillement et nous dire combien de mois par an il vit à au Venezuela ? Cette dernière question n’est pas anodine car je m’inquiète, en le lisant, de la famine qui le guette à Caracas.

      Un ami français qui vit là-bas (et qui arrive à se nourrir) me dit que Duquenal vit surtout au pays de l’Oncle Sam et des hamburgers pleins de calories.


    • Daniel Duquenal Daniel Duquenal 19 juillet 2007 02:41

      Maxime

      Vous savez, vous pouvez vous adresser à moi directement, je mord pas.

      Le 10 juillet RCTV était fermé. Il est ouvert aujourd’hui, seulement sur cable, 25% des foyers, mais le 10 il était fermé.

      Tous les équipements de transmissions qui ont été payés par RCTV ont été saisi par l’état et a cette date n’ont été ni dédommagés ni loués. J’appelle cela du vol ; vous appelez ça comme vous voulez.

      Le parti unique, j’ai déjà répondu. Respirez un grand coup et relisez. Savez vous, puisqu’on parle de ségrégation politique, ce que sont les listes de Tascon ? Le programme de Maisanta ? Maintenant si vous n’appartenez pas au PUVS c’est pas la peine de chercher du boulot dans l’administration publique (a moins d’avoir un ‘contact’). Renseignez vous mieux, je vous en prie.

      Venevision était dans l’opposition jusqu’en 2004. Vous avez pas l’air d’être au courant mais son patron, Gustavo Cisneros, a eu un meeting privé sponsorisé par Carter, avec Chavez. Depuis, bisoux-bisoux. Venevision n’a même pas annoncé la cessation des émissions de RCTV dans son news du soir. Votre affiche, elle est un peu datée, il faut se mettre à jour.

      Le reste j’arrête car cela devient une attaque insensée. Il est évident que si vous appuyez Attac (ce qui pourrait être OK selon ce que vous en faites) mais qu’en plus vous trouvez que le camp de concentration cubain c’est chouette, alors là nous n’avons plus rien à nous dire.

      Je vous laisse avec des informations à mon sujet pour que vous les passiez à votre pote afin qu’il sache que je sais de qui je cause. Vous pouvez m’écouter dans plusieurs sites Internet (en anglais, sorry !), donc j’existe et des tas de medias ont mon numéro de téléphone. J’habite 8 mois par ans dans une petite ville du Venezuela, San Felipe ; vous le sauriez si vous vous étiez donné la peine de lire mon blog. J’en ai présenté suffisamment de photos pour en attester. 3,5 mois par an je suis à Caracas où ailleurs au Venezuela. Et 15 jours par an à l’étranger. Il faut bien que je me ravitaille.

      Ah ! J’oubliais ! Je visite un macdo ou équivalent 3-4 fois par an. Cela fait de moi, bien sur, un suppôt de Satan.


    • maxime vivas maxime vivas 19 juillet 2007 15:05

      Une fois de plus, Duquenal répond à côté ou ne répond pas, abandonnant dans le caniveau ses affirmations initiales éclopées. Puis, il renfloue sa troupe par des bobards tous frais.

      Un exemple ? D’après lui, Gustavo Cisneros, et Chavez, c’est « bisoux-bisoux » et l’affiche qui dénonce le patron de Venevision comme un ennemi « est un peu datée ». Je l’ai vue fleurir sur les murs en juin 2007. Attendons que Duquenal nous sorte que Venevision est une chaîne pro-chaviste et Cisnero un rouge.

      RCTV a été moteur du coup d’Etat de 2002. Mais l’obsession de Duquenal est que l’Etat, en appliquant le contrat passé il y a 20 ans, « vole » RCTV.

      « Le parti unique, j’ai déjà répondu » jure-t-il. Il n’a rien répondu du tout et j’affirme que son scoop selon lequel il faut être membre du parti UNI pour être fonctionnaire est sa dernière invention.

      Après quoi, il m’attaque, non pas sur ce que je dis (il ne peut), mais sur ce que je suis, à la manière de ses joueurs de foot dépassés qui « jouent le bonhomme », ne pouvant toucher la balle.

      Et on ne sait toujours rien de ses appartenances politiques, sauf qu’il a des contacts avec plein de médias.

      Aussi prestigieux que ceux du Venezuela qu’il défend ?


    • Daniel Duquenal Daniel Duquenal 20 juillet 2007 00:22

      Maxime Vivas

      Repondez : savez vous ce que c’est que la liste de Tascon ?


    • maxime vivas maxime vivas 28 juillet 2007 19:30

      Je rentre de quelques jours de vacances et je prends le temps de répondre à la question réitérée de Duquenal à propos de la « liste Tascon ».

      La liste dite « Tascon" du nom du député qui l’a rendue publique est la liste des personnes ayant signé pour convoquer un referendum révocatoire contre Chavez. Bien loin d’être un travail d’espion de Luis Tascon, cette liste était publique sur le site Internet de Sumate (organisme financé par la NED, officine écran de la CIA). Tascon, à fait un copié-collé du site de Sumate.

      La liste Maisanta (sur laquelle il m’interroge aussi) qui a suivi est la liste des gens qui on voté pour ou Contre Chavez aux élections d’août 2004 (le referendum révocatoire).

      Dans un pays où une partie de l’Administration obéit à l’opposition et non au pouvoir légal, il n’est pas aberrant de vérifier si une personne est de confiance avant de lui donner un poste à responsabilité. En France, le procédé serait incongru, d’autant plus que les fonctionnaires, quel que soit leur grade, obéissent au pouvoir, quelle que soit sa couleur.

      Duquenal fait référence aux listes Tascon et Maisanta dans l’espoir de prouver l’esprit inquisitorial du gouvernement bolivarien. Mais il faut savoir que cette liste a nui a beaucoup d’ouvriers, à des travailleurs en général, qui se sont vus remercier du jour au lendemain par leur employeur parce qu’ils n’y figuraient pas. Un ami journaliste français en poste à Caracas me dit avoir entendu une enseignante lui dire que si elle est prof aujourd’hui à la UCV, c’est parce qu’elle avait fait savoir qu’elle vote contre Chavez.

      Et cet ami d’ajouter : « Duquenal est un militant actif de l’opposition vénézuélienne aux Etats Unis. En anglais, la langue de son blog, il utilise le langage de l’opposition radicale. Il parle de prisonniers politiques... C’est un opinologue d’extrême droite. »

      Les Internautes auront remarqué comment il jette des accusations mensongères, des insinuations et, dès qu’elles sont démontées (ce qui demande malgré tout du temps qu’on pourrait mieux utiliser ailleurs), il les oublie et en invente d’autres. C’est sans fin. Il se sert d’AgoraVox, comme tribune. C’est un infiltré qui a peu à voir avec l’esprit de ce site.

      Personnellement, je cesse de lui répondre.

      MV.


    • Daniel Duquenal Daniel Duquenal 31 juillet 2007 19:22

      Maxime

      ah ! Vous ne me répondez plus !? Vous étiez en vacances ? Evidemment cela aide pas mal lorsqu’on veut éviter les questions délicates. Je vais donc m’adresser aux autres lecteurs.

      Lecteurs d’Agoravox

      La liste de Tascon n’est pas du tout ce que Maxime tente de faire passer comme un petit outil de gestion de personnel. Cette liste a été utilisée pour faire des purges massives dans l’administration publique, purges qui continuent a ce jour, par exemple dans les filières de Total qui ont été reprises par le gouvernement Vénézuélien. A moins bien sur que Maxime prétende nous faire croire que Total n’embauchait que des opposants reconnus au régime de Chavez.

      Mais cette liste a été utilisée pour bien d’autre motifs, comme par exemple le refus d’octroi de passeport. Non seulement j’ai été victime moi-même de telle discrimination, mais pour pouvoir renouveler mon passeport vénézuélien j’ai du payer un « intermédiaire » Apres 1 an d’essais infructueux, a travers cet intermédiaire j’ai eu mon nouveau passeport en à peine un mois. Je connais plusieurs personnes qui ont du subir une telle humiliation.

      Maxime également nous dit, pince sans rire, que le secteur privé utilise cette liste. Et bien j’invite les lecteurs a vérifier le nombre de procès en contre du secteur prive et ceux contre le gouvernement. Considérant que le système judiciaire et biaisé profondément en faveur du gouvernement nous pourrions croire que les procès aux patrons privés salauds qui discriminent devraient être très nombreux, non ?

      Malheureusement balayer sous le tapis la liste Tascon/Maisanta ne sers a rien : petit a petit ces procès sans réponses au Venezuela font leurs chemins vers les tribunaux internationaux. Ce nouvel apartheid politique imposé par Chavez et ses mercenaires sera un jour puni. Ce qui est malheureux c’est que de nombreux gauchistes ne voient aucun inconvénient dans de tels procèdés d’exclusion, car bien sur ils aident le héros du jour. « Bilan globalement positif » comme disait l’autre.


    • maxime vivas maxime vivas 31 juillet 2007 19:53

      « Purges contre les opposants de la filière Total » devenue propriété de la nation ? Développez, monsieur. Et dites-nous un mot sur cette fonction publique qui n’obéit pas à un gouvernement élu.

      Les horreurs » chavistes » contre les opposants se résument à présent aux petits problèmes persos et invérifiables de Duquenal qui affirme devoir magouiller pour avoir son passeport.

      Il invite les lecteurs « à vérifier le nombre de procès en contre du secteur prive et ceux contre le gouvernement » S’il connaît la réponse, que ne la donne-t-il pas au lieu de procéder par insinuation.

      « Le système judiciaire et biaisé profondément en faveur du gouvernement » ? Preuves ? Preuves surtout qu’il en va autrement chez ses amis US.

      « Ce nouvel apartheid politique imposé par Chavez et ses mercenaires sera un jour puni. » Un procès contre Chavez, faute de ne pouvoir en venir à bout par la voie des urnes. Pas mal les donneurs de leçons démocratiques.

      Un dernier mot (le der des ders) à Duquenal : cessez d’enfreindre la loi et de vous en vanter en payant des fonctionnaires corrompus quand ça vous arrange et cessez aussi de m’appeler « Maxime ». Nous n’avons pas gardé ces cochons de putschistes ensemble.

      PS. Au fait, RCTV a été fermée comme le disent vos amis ? Ses équipements ont été « volés », comme vous le déploriez ? Poutine n’a pas été reçu à la Douma, comme vous nous l’apprîtes ? Caracas meurt toujours de faim par incurie chaviste ?

      Si vous pouvez répondre oui à toutes ces questions, il est temps en effet de mettre Chavez sous les verrous, ce qui va obliger les hordes des bidonvilles à en rabattre un peu.

      Au fait, Bush, comment il va ?


  • Jacques Saint-Pierre 19 juillet 2007 00:11

    L’auteur, outre le fait de noter de fausses inexactitudes dans tout ce qu’il lit, ne prouve pas grand chose lui-même. Il s’égosille, crie mensonge, mais ne sait, au fond, vraiment rien.

    Il réfute même l’irréfutable : les denrées se font sporadiquement rares au Venezuela. Crier mensonge ne remplit pas un estomac. Alors ce billet n’a certainement pas d’autres vertus que de prouver un point : il y a toujours des gens pour défendre les dictateurs, qu’ils soient confirmés ou en gestation.

    Beaucoup de gens, de la même espèce que l’auteur au fond, défendent encore Bush, malgré les faits accablants. Alors, avec la feuille de route de Chavez, comment peut-on encore ne pas s’inquiéter, au moins ?

    L’auteur fait partie d’une association française de soutien à Cuba, Cuba Si France. Organisme paradoxal s’il en est un. Cet organisme fait l’apologie de Cuba et du régime Castriste, mais, en même temps, se présente comme un organisme humanitaire ??? Un exemple (extrait de leur site) :

    « Cette réalisation permettra à l’école de bénéficier d’un outil pédagogique essentiel à l’éducation, à son développement et améliorera la qualité nutritive des repas dans les écoles de toute la région de Sancti Spiritus »

    Me permettez-vous de rire (même si c’est triste à mourir) ? Fidel ne sait pas nourrir les enfants au pays de la magie communiste ? Comme c’est atroce !

    Je suis allé à Cuba, j’ai visité des « écoles » (bâtiments sans pupitres, sans planchers et sans eau). J’ai visité des « agriculteurs » (trois bananiers et un cocotier).

    Ce « paradis », que Chavez leur prépare à l’aide des « blueprints » de son ami Fidel, je suis certain que les Venezueliens n’en veulent pas.


    • Jacques Saint-Pierre 2 août 2007 05:43

      @Michel Maugis,

      Tout d’abord, pardonnez le délai de ma réponse, vacances obligent.

      Ensuite, merci pour vos bons mots. Votre savoir-vivre, votre retenue et votre bon sens démontrent de façon éclatante les tactiques habituelles de l’extrême-gauche lorsqu’il s’agit de débattre.

      En terminant, je vais sans doute vous décevoir en ne répondant même pas à votre diatribe incohérente et teintée d’une agressivité maladive. Je me contentais de donner mon opinion sur le billet en question. Vous tentez, maladroitement, de « déconstruire » chacune de mes phrases.

      Je n’écrivais pas une thèse, je critiquais le billet. Vous y voyez un procès, une attaque. Et moi, je donnais mon avis, c’est tout.

      Ce qui vous a profondément choqué, je crois, c’est que j’ose affirmer que vos modèles sont, eux, des ordures. Difficile à avaler, j’en conviens. Accepter qu’un Castro ait pu faire fusiller plus de 15 000 personnes durant son régime, qu’il soit un admirateur invétéré d’Hitler, et qu’il soit l’idole de Chavez, donne une certaine odeur de poubelle à vos convictions profondes.

      Je comprends donc votre frustration. Vous pouvez encore changer d’avis.


    • maxime vivas maxime vivas 2 août 2007 08:56

      Usant de l’anti-phrase, J. Saint-Pierre ironise sur le « savoir-vivre, [la] retenue et [le] bon sens » de Michel Maugis. Il y découvre « de façon éclatante les tactiques habituelles de l’extrême gauche lorsqu’il s’agit de débattre. »

      Puis, il use illico des procédés qu’il critique en parlant de « diatribe incohérente et teintée d’une agressivité maladive ».

      Bref, si l’on décrypte, son contradicteur est un fou et un malade dangereux.

      Quant à Chavez et Castro, se sont des « ordures » (tandis que les idées de Maugis sentent « la poubelle ».

      On apprécie dans ces affirmations l’élégance de style de St-Pierre, son goût du dialogue argumenté et... la tolérance du modérateur d’Agoravox.

      Castro a fait « fusiller plus de 15 000 personnes durant son régime (sic) » et il est « un admirateur invétéré d’Hitler. » ?

      15 000 ? Je croyais que c’était cent cinquante mille (par an) et que la lecture de Mein Kampf était obligatoire dans les écoles maternelles (au sol de terre battue, sans chaises, sans tables, sans repas).

      A ce niveau d’injures et de mensonges, pourquoi continuer à « dialoguer » ? Pour que le contradicteur descende encore plus bas ? Mais faut-il vraiment le pousser à lâcher son argument suprême : « Bandes d’enculés ! ».

      MV


    • Jacques Saint-Pierre 3 août 2007 18:52

      Bizarre...

      Je m’adresse à Maugis, et c’est Vivas qui répond. Seriez-vous la même personne ? Ou bien est-ce que vous vous défendez mutuellement ?

      Vous décryptez un peu beaucoup, et je me demande bien avec quel genre d’instrument. Ce que vous décryptez est à cent lieux de ce que je disais. Pour ce qui est de la tolérance du modérateur, ne trouvez-vous pas, tout de même, qu’elle est beaucoup plus coulante à l’égard d’un Maugis, qui me qualifie d’ordure ?

      Vous semblez vraiment voir des mensonges partout ! En fait, partout où l’on est pas de votre avis. Ces 15 000 fusillés ne sont pas une légende urbaine (Le livre noir du communisme, Robert Laffont, 1997), voyons. Informez-vous un peu sinon même vos supporters vont bientôt voir à qui ils ont affaire en fait de propagandiste.

      Et pour son admiration d’Hitler, ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’une de ses épouses dans son livre (Marita Lorenz, Cher Fidel, Paris, L’Archipel, 2001, p.118).

      Ne vous inquiétez pas, je ne vous traiterez jamais d’enculés. Mon language, contrairement au vôtre et à celui de Maugis, est respectueux, car aucune frustration ne m’anime.

      Je persiste et signe : ma position est sensée, la vôtre, insoutenable. Voilà pourquoi il m’est facile de rester calme, pouvez-vous en dire autant ?


    • maxime vivas maxime vivas 3 août 2007 22:20

      Sur deux informations de Saint-Pierre :

      1 - Il donne en référence irréfutable « Le livre noir du communisme » piloté par l’historien droitier Stéphane Courtois.

      Voici un extrait de ce qu’en a dit Gilles Perrault (stalinien ?) dans le Monde Diplomatique (gauchiste ?) : « Qu’importe que les chiffres cités soient manipulés, voire faux, que plusieurs coauteurs se soient dissociés de Stéphane Courtois, nombre de journalistes, sans avoir pris la peine de lire le livre, en ont fait un éloge dithyrambique ».

      2- Sur Marita Lorentz : Saint-Pierre dit que « c’est l’une de ses épouses » (de Fidel Castro).

      La vérité est qu’elle fut sa maîtresse, jetée dans ses bras par la CIA avec mission de l’assassiner. C’est d’ailleurs ce qu’elle révèle dans son livre que Saint-Pierre a l’imprudence de citer.

      A part ça, toutes les informations que nous livre Saint-Pierre ( émule de Duquenal dans le mensonge) depuis le début de cette polémique sont vraies ! Et le lecteur remarquera dans quelles sphères il va puiser ses bobards.

      Il n’a jamais honte, Saint-Pierre ?


    • Jacques Saint-Pierre 3 août 2007 23:27

      @Vivas, qui ne semble jamais capable de s’adresser directement aux gens, mais semble préférer se parler à lui-même, ou à la troisième personne, tel un certain roi de France...

      Monsieur Vivas,

      Pour ce qui est de la fiabilité de mes sources, je n’en souffre point. Les miennes valent bien les vôtres. Je pourrais tout aussi bien vous expliquer ce que je pense du Monde diplo, mais n’allons pas jusque là...

      Je ne « livre » pas d’informations. J’explique mon point de vue. Libre à vous d’inventer des complots.

      Le fait est que nous pourrions vous plonger le nez dans un charnier, vous y verriez de l’engrais pour les pauvres cultivateurs cubains. Il vous semble impossible que Castro soit considéré dictateur. Dites-moi, qui de vous ou de moi voit la réalité en face ?

      Votre attachement aux faits, mais surtout aux faits que vous approuvez, n’est que factice. Vous ne voulez, au fond, que vous exprimer librement au nom de ceux qui ne le peuvent plus en espérant que nos pays acceptent enfin d’appliquer la même politique de l’expression sans liberté que ceux que vous idéalisez.


    • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 00:13

      Que je sois pendu avec les tripes de Chavez (celles de Castro sont faiblardes, paraît-il) si Saint-Pierre m’a répondu dans son billet fumeux autant qu’abscons.

      Que Bush me fusille (avec l’arme de Duquenal) si j’ai compris la moitié de ce que Saint-Pierre me chante-là.

      Que nous brûlions tous en enfer si un scrupule mâtiné d’amour de la vérité venait à étouffer ces deux farceurs.


    • Jacques Saint-Pierre 4 août 2007 00:21

      Et voilà, quand on a plus rien à dire, on se donne en spectacle. Votre poésie est assez navrante, en passant.

      J’espère sincèrement que c’était votre dernier article ici, j’y reviendrais alors peut-être...


    • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 00:35

      Je vais donc m’empresser d’en écrire un autre, ravi de faire fuir le mensonge et ceux qui le portent avec une telle impudence.


    • Jacques Saint-Pierre 4 août 2007 05:56

      @monsieur Maugis,

      Je suis bien heureux de constater que nous puissions enfin dialoguer et nous comprendre. Lorsque vous écrivez :

      « Vous lancez sournoisement la prémisse que Fidel est une personne vile, et que puisque je le soutiens dans sa révolution cubaine je serais donc aussi vil, et que par conséquent mes propos seraient aussi vils. »

      Je voudrais simplement spécifier qu’il n’y avait rien de sournois là-dedans. Plus qu’une prémisse, il s’agissait bien là de l’essentiel de mon propos. Vous êtes, je l’avoue, meilleur que moi pour résumer.

      Vous, et monsieur Vivas, me faites beaucoup penser à l’enfant qui criait constamment « Au loup ! », sauf que vous criez toujours « menteur ! ». Vous vous souvenez sans doute de la fin de l’histoire.

      C’est tellement dommage qu’aux articles de qualité de monsieur Duquenal, seuls vos inutiles petits textes trouvent un écho ici. Il faut bien qu’un peu de sens commun vienne alimenter ce forum bien ... triste ... il me semble.

      Si vous le voulez bien, arrêtons-nous là. D’une part, parce que j’adore avoir le dernier mot, et, d’autre part, parce que je crois sincèrement que rien de nouveau n’est dit depuis les deux ou trois derniers commentaires.

      Bien heureux d’avoir pu agrémenter vos ennuyeuses soirées.


    • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 06:53

      Fin du match. Duquenal a disparu et Saint-Pierre déguerpit.

      L’échange que nous avons eu est né d’un article où j’écrivais :

      « Un sujet d’étonnement, quand on lit la presse opposée à la montée des résistances en Amérique latine, est l’évacuation de toute pensée élaborée qui pourrait convaincre de leur nocivité. Seul le mensonge est attelé à ce labeur.

      Après tout, des discussions philosophiques, éthiques pourraient opposer les partisans de Chavez et ses adversaires. La place existe pour confronter des approches différentes, des conceptions politiques antagonistes, sur la gestion des affaires publiques, sur les choix économiques, sociaux, culturels, sur la vision du rôle des Etats-Unis dans la région, sur ce que doit être la démocratie, sur ce que devrait être, ou ne pas être, le socialisme, sur les vertus ou les tares du néolibéralisme dans ce pays.

      Hélas !, les penseurs qui situeraient le débat à ce niveau, qui le tireraient vers le haut, ont laissé la place à des falsificateurs de faits, à des truqueurs de vérité, à des faussaires ou, dans le meilleur des cas, à des paresseux qui ressassent sans vérifier. »

      Duquenal et Saint-Pierre se sont acharnés à me donner raison en ajoutant les mensonges aux mensonges que je dénonçais, assaisonnés à l’injure et aux attaques ad hominem.

      Une question que je me suis posée quand j’ai commencé à m’intéresser à l’Amérique latine et aux montées des résistances face à l’Empire est : « Pourquoi les soutiens de Bush ont-ils besoin du mensonge ? ». Je me suis rendu compte que les amis des pays en lutte pour leur indépendance et pour la reconquête de leurs richesses pouvaient parfois avoir des opinions abruptes, mais qu’ils répugnaient à mentir. Il leur arrive de se tromper, pas d’inventer. Plus que les mérites (qui peuvent faire l’objet de discussions) de ces pays-là, c’est cela qui m’a persuadé de ne pas observer les débats du haut de l’Avantin, en comptant les points, en jouant au neutre (« Un par tout la balle au centre »).

      J’ai vu que des pays comme Cuba et le Venezuela avaient des ennemis suant la haine et se vautrant dans la bassesse et des amis au « cœur innombrable », portés par une éthique.

      J’ai eu envie d’y regarder de plus près, puis de rejoindre les seconds. Ma conscience ne m’en fait jamais reproche.


    • Jacques Saint-Pierre 4 août 2007 15:53

      Mais non, je n’ai pas déguerpi. Je voulais simplement cesser les hostilités car, sur ce, je suis en accord avec vous, de véritables échanges n’ont pas lieu.

      Et des échanges, philosophiques ou éthiques, ne semblent pas possibles avec vous et vos ouailles. L’étiquette « menteur » est irrémédiablement collée à nos fronts. Les injures, cher auteur, dois-je le rappeler, sont plutôt venues de votre camp.

      Le modèle révolutionnaire est un échec. Pas à cause du modèle lui-même, mais à cause des hommes qui sont aux commandes de ce modèle. Castro, ne vous en déplaise, est un dictateur. Ceci est un fait. Et, trêve de « débats ». Vous voulez me prouver qu’il n’en est pas un ? Petit défi : baladez-vous dans les rues de La Havane avec une affiche qui conteste le régime de Fidel. Nous verrons alors qui a raison. Pour ce qui est de Chavez, nous verrons dans quelques années. L’Empire dont vous parlez n’est pas aux USA, mais dans les seules mains des dictateurs.

      Mais voilà que vous jouez la carte de l’offusqué, de l’auteur tristounet de n’avoir pu « échanger ». Comme c’est triste.

      Vous nous accusez allègrement de mensonge et haine. Je n’entretiens aucune haine envers le peuple réel, pas le peuple imaginaire qui semble peupler vos textes. Je souhaite justement à ce peuple autre chose qu’un dictateur pour regagner ses droits.


    • Jacques Saint-Pierre 4 août 2007 16:42

      Et permettez moi d’ajouter une chose, surtout à l’intention de ceux qui ont le goût de croire en vos inepties.

      Qu’était votre article, au fond ? Un simple commentaire sur les textes de Duquenal. Un simple appel au mensonge. Un simple commentaire, qui aurait du figurer comme tel, un commentaire en marge des véritables articles, et non un article en bonne et due forme.

      Non, vous n’avez pas eu envie « d’y regarder de plus près ». Non. Vous n’avez eu envie que de réfuter des points de vue qui ne sont pas les vôtres.

      Alors, vous repasserez avec l’élévation du débat.


    • Jacques Saint-Pierre 4 août 2007 19:19

      Monsieur Vivas,

      J’aimerais vous laisser sur une note un peu plus sympathique. Vous êtes, comme moi, signataire d’un appui sans réserve à Redeker il y a quelques temps.

      La liberté d’expression semble donc être, pour vous comme pour moi, d’une importance capitale.

      Je souhaite que si nous constations qu’une situation analogue se présentait au Venezuela (i.e., un dissident soit réprimé), vous fassiez preuve du même discernement.


    • maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 22:24

      Vous n’aimez pas l’accusation de mensonge. Mais les faits sont là. Relisez mes échanges avec vous et Duquenal, vos accumulations de contrevérités que je démonte. A chaque fois, vous oubliez vos affirmations fausses pour en avancer d’autres du même tonneau. C’est une fuite sans fin, un tonneau des Danaïdes de bobards.

      Vous dites : « Qu’était votre article, au fond ? Un simple commentaire sur les textes de Duquenal ». Non, relisez. C’était un article sur le Venezuela dans lequel j’épinglais accessoirement Duquenal.

      Vous signalez que j’ai signé pour Redeker. J’ai même écrit un article en sa faveur et j’étais en contact avec lui quand il se cachait. Tout nous sépare sur ses opinions relatives au Moyen-Orient. Mais les menaces de mort à son encontre, de même que les centaines d’attentats ou de tentatives d’attentats contre Castro, les appels à l’assassinat de Chavez depuis le territoire US (appels tous impunis et dont je n’ai pas lu que vous les condamnez) me paraissent intolérables.

      Je signerais pour vous, monsieur, si votre vie était pareillement en danger à cause de nos échanges. Et plutôt deux fois qu’une !

      Vous souhaitez que j’agisse de même, le cas échéant, au Venezuela.

      D’accord, mais pourquoi au Venezuela puisque le cas ne se pose pas ? Pas de journaliste en prison ou assassiné depuis que Chavez est là.

      Commençons par ce qui existe.

      Par Mumia Abu-Jamal, par exemple, journaliste qui croupit dans les prisons US alors que le monde entier connaît son innocence. Des comités de soutien se sont multipliés sur la planète entière. La ville de Paris l’a fait citoyen d’honneur. Vous signez pour lui ?

      Continuons avec Sami Al Haj, journaliste enlevé par la CIA au Pakistan en 2001 et qui croupit à Guantanamo. Aucune charge contre lui. Aucun procès. The Gardian a révélé qu’il est maintenu dans le goulag tropical parce qu’il a refusé les offres des USA : travailler pour eux, espionner Al Jazira. S’il marche, ils l’aideront à publier un livre et ils soigneront son cancer. Vous signez ?

      Puis, passons à ce pays ami des USA et limitrophe du Venezuela, la Colombie, où les journalistes sont tirés comme des lapins, les syndicalistes plus encore. Vous signez ?

      Sur quels sites avez-vous écrit des commentaires en leur faveur ?

      Qu’avez-vous dit pour les dizaines de journalistes descendus par l’armée US en Europe (Belgrade), en Afghanistan, en Irak ?

      A qui avez-vous proposé de pétitionner ?

      Le 28 mai dernier à 10 heures, j’étais dans le bureau de Eléazar Diaz Rangel, directeur de Ultimas Noticias. Ce quotidien est le plus lu du Venezuela (près de 300 000 exemplaires pour 25 millions d’habitants !). Il est réputé neutre (comme Le Monde, chez nous), même si la majorité des rédacteurs est anti-chavistes (c’est Rangel qui le dit) et si ses chroniques contre Chavez sont un peu plus nombreuse que celles qui lui sont favorables. Mais, ne chipotons pas.

      Le même jour à la même heure, le patron de RSF donnait une conférence de presse à l’hôtel Hilton de Caracas pour fustiger le non renouvellement de la licence hertzienne de RCTV.

      Le lendemain, Ultimas Noticias publiait une longue interview que je leur ai accordé et, en dessous, un article riquiqui sur la conférence de RSF. Je vous raconte ça pour vous inviter à ne pas lire que la presse de l’opposition ni celle de la majorité vénézuélienne. Vous verriez que, dès qu’on s’affranchit des passions partisanes, vos positions, celles de Duquenal et celles de RSF ne sont pas soutenables. Surtout quand elles s’appuient sur des informations bidons que vous passez en pertes et profits dès que leur fausseté est démontrée.

      Enfin, vous me proposez de me balader dans La Havane en criant mon opposition à Fidel Castro. C’est rare que je fasse des trucs comme ça dans une Capitale. Personne ne le fait, je crois, mais chiche ! Cependant, puisque cette forme d’expression vous paraît apte à mesurer le niveau de liberté, commencez par crier votre amour pour lui (Fidel) dans la plus grande démocratie du monde, et plus précisément dans les rues de Miami. Si vous en sortez vivant, je relèverai votre défi. Si vous êtes seulement emprisonné, je signerai pour vous, comme susdit. Si vous êtes blessé, foncez donc vous faire soigner gratuitement par un médecin cubain dans un bidonville de Caracas.


    • Jacques Saint-Pierre 5 août 2007 06:15

      Et pourtant, j’ai aussi l’impression de vous avoir jeté à la face certains de vos propos incohérents. Question de point de vue je suppose.

      Je suis de droite. Conservateur, dans le sens traditionnel du terme. Chaque fois que je discute avec quelqu’un de gauche (a fortiori, un altermondialiste), s’en suit une bataille de chiffres, de faits divers et d’angle historique. Inévitablement, le « mais vous ne... » ressort. Tactique éculée, s’il en est une.

      Fustiger Castro n’est pas synonyme d’un appui aux exactions de la CIA. Douter des motifs de Chavez n’équivaut pas à applaudir les agissements du gouvernement colombien. Je signerai si l’occasion se présente et si la cause est la bonne.

      Je signerais également pour vous, je vous rassure. La liberté ne devrait pas être l’apanage d’un parti ou d’une idéologie. Et c’est exactement ce que je déplore au Venezuela. La résistance « droitiste » est vue comme étant réactionnaire. Rien n’est plus faux.

      J’aime faire court, alors je n’irai pas par quatre chemins.

      J’ai visité la Floride, et Cuba (je vois que vous y passez plus de temps que moi, je vois que vous avez sans doute une vision plus périphérique que la mienne, mais mes expériences demeurent valables j’imagine). En Floride, j’ai rencontré des gens des deux camps, les pro-Castro et (la majorité, j’en conviens) les désillusionnés. Un trait commun est toutefois ressorti de ces rencontres : une inquiétude pour le peuple toujours sur place, partagée par tous.

      Même chose pour mes contacts avec des Venezueliens en exil. Ils s’inquiètent, et pas seulement en lisant les médias, mais surtout en parlant avec leurs proches demeurés là-bas. En y retournant, aussi, même si certains d’entre eux avaient vu leur entreprise « réquisitionnée » par l’État.

      Voilà, en gros, pourquoi je trouvais relativement insultant que vous puissiez qualifier de mensonges tout ce qui met en doute les motifs d’un Chavez, ou d’un Castro. Il serait bien que dans vos propos, nous puissions également trouver une infime dose d’identification de ce qui ne va pas dans ces régimes. À n’écouter que vous, l’image de ces régimes est d’un rose particulièrement écoeurant.


    • maxime vivas maxime vivas 5 août 2007 15:50

      Vous dites : « Je suis de droite. Conservateur, dans le sens traditionnel du terme. »

      Nous avons failli attendre pour l’apprendre.

      Vous écrivez : « Fustiger Castro n’est pas synonyme d’un appui aux exactions de la CIA. Douter des motifs de Chavez n’équivaut pas à applaudir les agissements du gouvernement colombien. »

      Mais vous vous enflammez contre les gouvernements cubain et vénézuélien en restant muet sur les crimes de la CIA, de l’armée US et de ses valets en Amérique latine. Vous seriez prêt à dénoncer cela aussi, mais vous ne le faites pas. Jean-Paul Sartre a expliqué que se taire est un moyen de parler. En faisant silence sur certains sujets, on indique qu’ils sont moins importants que d’autres dont on parle...

      Vous dites : « La résistance « droitiste » [du Venezuela] est vue comme étant réactionnaire. Rien n’est plus faux. » L’examen froid des faits et de ses paroles montre qu’elle est putschiste et prête pour une dictature à la Pinochet.

      Vous dites encore trouver insultant que je qualifie « de mensonges tout ce qui met en doute les motifs d’un Chavez, ou d’un Castro. ». Je qualifie de mensonges les mensonges et je l’ai prouvé. Je ne qualifie pas de mensonge des opinons anti-cubaines et anti-chavistes, ni l’exposé objectif des carences, erreurs, insuffisances, etc. dans ces pays. Mais il faut parler vrai. Ne pas dire comme Ménard (RSF) que l’état de l’économie vénézuélienne est catastrophique en 2004 alors que tous les chiffres indiquent le contraire et que Le Figaro note un bond de 12% du PIB. Ne pas empiler bobards sur bobards comme le fait Duquenal.

      Vous êtes de droite ? De Gaulle l’était aussi qui a rendu à la nation des leviers primordiaux pour l’économie.

      François Mauriac aussi et aucune de ses chroniques n’a atteint la bassesse de ce qu’on lit aujourd’hui pour démolir des projets de gauche partout dans le monde.

      La Résistance était truffée d’hommes de droite, voire de royalistes qui avaient une certaine idée de leur pays et du devoir de résister à un puissant et belliqueux voisin. Le comportement de la droite anti-chaviste est celle des Collabos. Ils ont poussé Chavez bien au-delà de ses projets initiaux (plutôt modérés et réformistes), il continuent, continueront sans doute avec des méthodes à la Duquenal. A ce petit jeu là, demain il leur en cuira.

      Je ne suis pas sûr de les plaindre alors. Si le Venezuela n’a que le choix entre fuite en avant et le retour au passé tragique de tous les pays du sous-continent, vive la fuite en avant ! Que Chavez n’oublie pas le sort d’Allende !

      Quant à émettre depuis mon bureau des critiques contre les pays debout contre l’empire, contre des pays dont les dirigeants et militants risquent leur peau, j’avoue ma réticence. Non que je croie à la perfection et à l’angélisme des pouvoirs, mais parce que j’ai scrupule à ajouter ma voix au concert médiatique.

      Que messieurs les menteurs se taisent pour que nous puissions parler d’autre chose que de leurs mensonges. Que messieurs les amoureux de la liberté le soient partout, que messieurs les amoureux de la paix demandent à l’armée de l’empire de rentrer chez elle et alors, dans un débat plus serein, nous pourrions dire à Castro, à Chavez, à Morales, à Correa, à Lulla, à Kirchner, ce que nous ferions, nous, si nous étions eux.


    • Jacques Saint-Pierre 5 août 2007 17:46

      Répétition, répétition...

      Vous nous imaginez menteurs (ce mot est si présent dans vote vocabulaire qu’on finit par ne plus le voir), je trouve que vous angélisez ces régimes. Où nos opinions pourraient-elles se rencontrer ?

      Vous refusez de critiquer ces régimes au nom d’un antiaméricanisme primaire, à peine intellectualisé. Les complots que vous rapportez ne sont « prouvés » que par la presse de gauche et les conspirationnistes de toutes sortes. Unicité des sources, simplification des faits. Vous est-il venu à l’idée qu’il est parfois important de protéger la propriété privée contre les appétits sans « faim » des dictateurs ?

      Vous êtes originaire d’un pays, la France, qui a été un véritable empire, je dirais même un empire avec des visées particulièrement colonisatrices. Les USA ne sont pas, loin de là, un empire (un empire économique, soit, mais simplement parce qu’ils sont parmi les seuls à ne pas discuter de la chose, mais bien à le faire). Les qualifier de policiers du monde serait plus exact (qui d’autre pourrait jouer ce rôle ? l’ONU n’est qu’un club de scouts naïfs). S’ils avaient des visées impériales, nous pourrions dire sans nous tromper qu’ils sont particulièrement incompétents à cette tâche, n’ayant jamais réussi une invasion.

      Enfin, vous nous enjoignez à nous taire pour laisser la place à un véritable débat. Comment serait-ce possible ? Avec un tel étalage de débordements, en particulier d’un Chavez (qui qualifie Bush de « Diable »), d’un Castro (qui écrit, chaque semaine, des insanités sur l’Occident), d’un Ahmadinejad (qui ne cesse de menacer Israël de la rayer de la carte), il faut bien un contrepoids !

      Vous voulez que ne nous nous taisions. Exactement comme vos modèles, vous voulez que nous nous taisions. Imaginez votre consternation si je vous demandais la même chose !

      Non, monsieur, je ne me vais pas me taire.


    • maxime vivas maxime vivas 5 août 2007 21:12

      Je ne vous sens pas gaulliste, dites donc ! Passons.

      Vous écrivez : « Les complots que vous rapportez ne sont » prouvés" que par la presse de gauche et les conspirationnistes de toutes sortes. Unicité des sources, simplification des faits... »

      Je vous envoie par une autre courriel un article in extenso sur le sujet de départ (Chavez/RCTV) écrit par un journal US ( Los Angeles Times).

      En échange, puisque vous vous plaignez « d’un Castro qui écrit, chaque semaine, des insanités sur l’Occident) », pourriez-vous nous en envoyer un exemple, in extenso ? Chiche ! Parce que figurez-vous que je les ai lues, ces prétendues insanités. Ce sont les « Réflexions de Fidel Castro". Il y en a plus de 30. Accepteriez-vous, puisque vous les avez lues aussi, d’horrifier une fois les Internautes en nous en montrant une, in extenso, n’importe laquelle ?

      Quant à Ahmadinejad dont vous nous dites qu’il « ne cesse de menacer Israël de la rayer de la carte... », je vous dirai ceci : je n’ai jamais écrit un mot sur lui. Mais puisque la diversion vous va, pouvez-vous me dire si vous avez lu ses propos ou ce qui en est dit ? La nuance est importante parce que, selon des versions concordantes et intégrales, je crois avoir lu qu’il se propose d’éradiquer l’Etat religieux, non le pays. Qu’un Etat religieux (Israël) disparaisse, voila qui ne me chagrinerait pas si un Etat laïque (Israël) le remplaçait. Qu’un pays (Israël) soit anéantit (villes et habitants) voilà qui serait intolérable et monstrueux.

      Vous dites enfin :

      « Vous voulez que ne nous nous taisions. » Je vous invite au contraire à parler. Allez-y.


    • maxime vivas maxime vivas 5 août 2007 21:15

      Chose promise à Saint-Pierre, chose dues à tous ...

      « Los Angeles Times. 30 mai 2007.

      HUGO CHAVEZ CONTRE RCTV, par Bart Jones.

      Le refus du président Vénézuelien, Hugo Chavez, de renouveler la licence de Radio Caracas Television pourrait justifier les craintes de voir Chavez éradiquer la liberté d’expression et éliminer les critiques. Amnesty International, Human Rights Watch, le Comité pour la Protection des Journalistes et des membres du parlement européen, le Sénat des Etats-Unis et même le Congrès du Chili ont dénoncé la fermeture de RCTV, la plus ancienne chaîne de télévision privée du Venezuela. Les détracteurs de Chavez ont reçu quelques arguments supplémentaires mardi lorsque le président a inclus une autre chaîne d’opposition, Globovision, parmi les « ennemis de la patrie ». Mais l’affaire de RCTV - comme la plupart des affaires concernant Chavez - s’est retrouvée prise dans une toile de désinformation. Tandis que les médias du monde entier titrent sur une partie de l’histoire, l’autre partie est à peine audible.

      Le sort de RCTV est un événement quelque peu regrettable pour les Vénézueliens. Fondée en 1953, elle était une institution dans le pays, ayant produit une émission politique satirique « Radio Rochela » et le feuilleton du soir étonnement réaliste « Por Estas Calles ». C’est RCTV qui diffusa au Venezuela les premières images en direct de Neil Armstrong en train de marcher sur la lune en 1969. Mais après l’élection de Chavez en 1998, RCTV s’est engagée dans une autre mission : renverser le président démocratiquement élu. Contrôlée par des membres de l’oligarchie fabuleusement riche du pays, dont le dirigeant de RCTV, Marcel Granier, elle considérait que Chavez et sa « Révolution Bolivarienne » en faveur de la majorité pauvre du pays représentait une menace. L’exemple le plus célèbre de ces efforts pour renverser Chavez eut lieu pendant la tentative de coup d’état, le 11 avril 2002. Pendant les deux jours qui ont précédé le putsch, RCTV changea sa programmation et couvrait en boucle la grève générale déclenchée pour renverser Chavez. Une armée de commentateurs déversèrent sans discontinuer des attaques au vitriol contre lui - sans accorder un droit de réponse au gouvernement.

      Puis RCTV diffusa en boucle des messages pour encourager les gens à participer à la marche du 11 avril visant à renverser Chavez et diffusa l’événement en intégralité. Lorsque la marche se dispersa dans la violence, RCTV et Globovision diffusèrent des films truqués pour accuser les partisans de Chavez d’être à l’origine des morts et des blessés.

      Après que des rebelles militaires eurent renversé Chavez et qu’il eut disparu pendant deux jours, RCTV bascula ouvertement dans le camp de la sédition. Des milliers de partisans de Chavez manifestèrent pour exiger son retour, mais aucune information ne fut diffusée par RCTV ni par aucune autre chaîne de télévision. Le Directeur de l’information de RCTV, Andres Izarra, témoigna plus tard lors d’une audition sur le coup d’état, à l’Assemblée Nationale, qu’il avait reçu des ordres de ses supérieurs. « Rien en faveur de Chavez, rien sur lui ou ses partisans... L’idée était de créer un climat de transition et de promouvoir d’une nouvelle ère pour le pays ». Tandis que les rues de Caracas s’enflammaient de rage, RCTV diffusait des dessins animés, des feuilletons et des rediffusions comme « Pretty Woman ».

      Le 13 avril 2002, Granier et d’autres barons des médias se rendirent au Palais (présidentiel) Miraflores pour jurer fidélité au tout nouveau dictateur, Pedro Carmona, qui venait d’abolir la Cour Suprême, l’Assemblée Nationale et la Constitution.

      Aux Etats-Unis, une chaîne de télévision qui aurait participé à un coup d’état contre le gouvernement serait-elle autorisée à poursuivre ses activités ? Le gouvernement US aurait probablement fait fermer la chaîne cinq minutes après l’échec du coup d’état - et aurait mis ses propriétaires en prison. Le gouvernement de Chavez a laissé la chaîne poursuivre ses activités pendant cinq ans puis refusa de renouveler sa licence d’émettre par voies hertziennes. La chaîne peut toujours émettre par câble ou satellite.

      Granier et les autres ne doivent pas être considérés comme des martyrs de la liberté d’expression. Les radios, télévisions et journaux ne sont pas censurés et ne font l’objet d’aucune pression ou menace de la part du gouvernement. La plupart des médias au Venezuela sont encore sous le contrôle de l’ancienne oligarchie qui est radicalement anti-Chavez.

      Si Granier n’avait pas pris la décision de renverser le président du pays, les Vénézueliens auraient peut-être encore la possibilité de regarder « Radio Rochela ».

      http://www.latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-jones30may30,1,5553603.story


    • Jacques Saint-Pierre 6 août 2007 00:05

      Monsieur Vivas,

      Je répondrai au reste, mais je voulais simplement indiquer, au sujet de Ahmadinejad qu’il est facile de vérifier, de visu, ses dires :

      Transcription d’un discours de février 2006 où il nie, entre autre, l’holocauste (vidéo à l’appui) : http://memri.org/bin/articles.cgi?Page=archives&Area=sd&ID=SP109106

      Vous me direz qu’il s’agit d’un site juif. Eh oui, ils sont les seuls à assurer ce genre de vigie. Pour le reste (ses propos sur l’éradication d’Israël, en clair), il sera difficile de vous satisfaire, car il s’agit de la presse officielle mondiale, allant de AFP, aux médias palestiniens, iraniens et américains. Vous réfuterez tous ces médias à la solde d’on ne sait trop quoi. Je pourrais citer Reuters : http://www.reuters.com/article/topNews/idUSN0823123120070608

      Mais à quoi bon ? Il ne s’agit, selon vous, que de racontars. Tout ce que vous n’avez pas entendu en personne vous semble un mensonge. Alors je n’en citerai aucun autre, mais il est facile de conclure qu’Ahmadinejad veut voir Israël cesser d’exister (politiquement, géographiquement, peu importe, son désir est le même, voir les juifs partir, ce qui est intolérable). Google vous sera d’une certaine utilité ici (mais j’y songe, Google, à l’envers, c’est elgoog ! Mon Dieu, une autre conspiration !).

      Que vous y voyiez un inoffensif voeu géopolitique ne m’étonne guère, c’est dans votre nature. Si vous aviez été assez vieux, je suppose que vous auriez trouvé un certain Mahomet du Tyrol assez rigolo et pas trop dangereux en son temps, car il y allait de tirades tout aussi « inoffensives ».

      Vous savez, on peut toujours voir l’illégitimité dans les frontières, pour peu qu’on remonte assez loin. L’Iran devrait, à ce titre, être scindé. La France, aussi. L’Allemagne, encore plus. Le Venezuela devrait réintégrer la Grande Colombie. Et tutti quanti...

      Défendre les propos d’un tel clown est insoutenable. J’espère que vous ne vous y abaisserai pas.


    • Jacques Saint-Pierre 6 août 2007 05:02

      Effectivement, je ne suis pas gaulliste, pourquoi le serais-je ? La raison en est simple : cet homme est venu se mêler de la politique de mon pays en déclarant : « Vive le Québec libre ! ». Il a foutu la pagaille ici, et je lui en veux encore.

      Citer le LA Times est aussi imprudent de votre part et ne saurait constituer un point final. Dois-je vous rappeler la saga Douglas Frantz ? Lire ici : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=11221

      Ce n’est qu’une des occurrences de censure de ce vénéré journal. Mais je ne jouerai plus, comme vous, à ce petit jeu puéril de discrédit des sources.

      Pour ce qui est des réflexions de Castro, je vous accorderai ceci : l’homme est réfléchi, et habile. Et je dois dire, car il faut rendre à César ce qui lui appartient, l’homme a des convictions et semble avoir un véritable amour de son peuple, ce qui est respectable. Je crois aussi que sa longue maladie l’a adouci. Mais un dictateur est un dictateur.

      Voyons maintenant quelques-unes des insanités dont je parlais :
      - BUSH NE PENSE QU’À ÇA : BADABOUM titrait-il la douzième de celles-ci. Il continue plus loin (désolé pour la longueur de l’extrait) : « Le pire du « badaboum » dans lequel Bush place maintenant ses espoirs est le précédent qu’il a créé par sa manière d’agir lors des événements du 11 septembre : alors qu’il savait qu’une attaque tragique contre le peuple étasunien était imminente et qu’il aurait pu la pressentir, voire l’éviter, il est parti en vacances avec son appareil administratif au grand complet »

      Fausseté (vacances ?), aucune preuve, menteur (vous vous reconnaissez, ici ?). « Il aurait pu la pressentir ». Impressionnant ! Et Fidel, est-ce qu’il connaît l’heure de sa mort ? Ah, mais j’oubliais, il écrivait, dans sa onzième : « Mais je resterai fidèle à ma devise : ne jamais écrire un seul mensonge »

      Sa quinzième s’intitulait :« LES MENSONGES ET LES FOURBERIES DE BUSH ». On dirait un thème récurrent ici, parmi les gauchistes de conviction.

      Je n’ai pas cité in extenso, pour éviter un texte trop long. Les intéressés savent que ces textes se trouvent à peu près tous sur un site cher à vos yeux : Bellaciao.org.

      Que dire de plus là-dessus. À tout ceci s’ajoutent les ponctuels rapports d’état de santé qui viennent de son infirmière en chef, Chavez, le seul, semble-t-il, qui a le droit de nous informer de ce feuilleton.

      À tout ceci s’ajoutent encore les inévitables crises environnementales de Fidel qui veut expliquer au monde comment gérer l’écologie (l’essence de ses premières réflexions). Il oublie toutefois qu’il est celui qui sanctionnait l’effroyable trafic de dauphins de son Île (voir : http://www.dauphinlibre.be/cuba.htm#la%20situation%20des%20dauphins%20%E0%20Cuba). Il oublie toutefois que les berges de son île vont bientôt subir une terrible érosion s’il continue à brader des parcelles de son île aux « puissances » étrangères pour qu’elles puissent venir y établir ces hôtels si populaires.

      Comment dire, tout le monde est un menteur sauf vous. Je vous ai lu sur maintes tribunes : un seul thème, un seul : le mensonge de tous ceux qui critiquent Castro, Chavez et consorts. Vous refusez même de croire ceux qui sont, ou qui disent avoir parlé à des Cubains ou des Venezueliens dissidents. En fait, je devrais dire, deux thèmes, l’autre étant simpliste : les Américains sont un Empire maléfique (sic).

      Une question : si tout le monde ment sauf vous (et les rares élus qui ont reçu votre absolution), devrait-on brûler les bibliothèques, fermer les journaux et les télés et abolir Internet ?


    • maxime vivas maxime vivas 6 août 2007 08:43

      RCTV. Sur la crédibilité de nos sources.

      Résumé : Saint-Pierre m’accuse de fonder mes dires sur une source unique (gauchiste, pardi !) et ils regrette les « insanités » proférées par Castro chaque semaine.

      J’ai alors donné à lire in extenso un article documenté sur RCTV publié par un journal des Etats-Unis et je lui demande en échange de nous horrifier du texte intégral d’un article insane de Castro.

      Résultat : Saint-Pierre botte en touche (comme toujours). Pas un mot sur le contenu de l’article du Los Angeles Times et il nous offre quelques titres ou courts extraits des textes de Castro, accompagnés de commentaires saint-pierresques.

      Déballonade !

      Mon contradicteur affirme que, pour moi, « tout le monde ment », sauf moi. Erreur ! Les versions saint-pierresques de la situation du monde sont minoritaires. Les USA, le Canada, l’Europe, ne sont pas le monde. La plupart des Etats sont sur d’autres approches. Ils représentent, et de loin, la grande majorité des humains.

      Sur l’Iran où Saint-Pierre m’entraîne parce que le terrain vénézuélien lui brûle les semelles, d’un seul coup : il est clair que Ahmadinejad est un ennemi d’Israël. Je n’ai rien à voir avec ses options religieuses et je ne suis pas pro-iranien. Je m’en trouve d’autant plus à l’aise pour vous signaler que la version des propos du dirigeant iranien, présentés par la presse mondiale (celle qui a vu Chavez « fermer » RCTV) comme : « Il faut rayer Israël de la carte » sont démentis par des traducteurs professionnels, au-delà des tendances politiques. Pour ceux-là, Ahmadinejad a parlé de « la disparition du régime Israélien » ce qui ne veut pas dire la « disparition d’Israël ». Ces précédents propos incriminés étaient : « il faut rayer le régime israélien de la carte » et pas « il faut rayer Israël de la carte ».

      Le fait qu’il ait comparé son voeu avec la chute du régime du Shah en Iran plaide en faveur de ceux qui prétendent qu’il parle de changement de régime, pas de la fin physique d’Israël.

      Saint-Pierre nous cite comme source irréfutable un site juif qui est à l’origine de la version mondiale des propos de Ahmadinejad, le MEMRI, dont les traductions ont été en d’autres occasions contestées parce que participant de la propagande d’Israël.

      Puis il nous renvoie sur REUTERS. J’y suis allé. REUTERS ne parle pas de « Rayer Israël de la carte mais de « régime » (voir plus haut).

      La question que vous soulevez, monsieur, et que je traite ici est : est-ce que la traduction médiatisée et que vous citez est bonne ou pas ? Si oui, je suis d’accord avec vous pour condamner les propos. Si non, qu’est-ce qu’on fait ? Ce faisant, je ne défends pas Ahmadinejad, je cherche la vérité.

      Hélas ! depuis le début de nos échanges, je perds mon temps à vérifier chacune de vos affirmations. Elles sont toujours fausses et quand je l’ai démontré, vous fuyez en nous en sortant d’autres du même acabit. L’anguille ! Ou le dauphin ! Tout esprit cartésien se demandera comment, à propos de mensonges sur le cas RCTV, vous concluez en accusant Castro de martyriser les dauphins. Je vous signale que vos amis de Miami on aussi démontré qu’il dresse des requins à venir dévorer les baigneurs de Floride.

      Et je vous rappelle que les bolchevicks mangeaient les petits enfants.


    • Jacques Saint-Pierre 6 août 2007 14:12

      Vous nous ramenez sans cesse dans le jeu que je vous reproche : la chasse aux sorcières et le déni. Memri, c’est de la merde. LA Times, c’est du solide (ici, pour votre gouverne, j’ai fait comme vous, par dépit, j’ai ignoré votre source après l’avoir discréditée). J’ai donné des extraits des réflexions de Castro, vous les ignorez, parce qu’elles n’étaient pas in extenso. Sur l’Iran, pas un mot, ou plutôt, si, vous chipotez sur la sémantique, ignorant ainsi ce partenaire primordial de votre idole.

      Le plus paradoxal, c’est que vous ne voyez rien de mal à ce que Ahmadinejad puisse souhaiter rayer le régime d’Israël de la carte. Mais lorsqu’une partie de la population vénézuélienne veut la même chose pour son propre régime, c’est indéfendable et tout le monde ment.

      Restez donc enfermé dans vos dogmes inébranlables. Soyez seul, avec vos ouailles, dans ce monde qui ne souffre aucune critique. Restez-y, au royaume du mensonge omniprésent.

      Pour ma part, je choisis le monde réel.


    • maxime vivas maxime vivas 6 août 2007 18:03

      « Memri, c’est de la merde. » J’ai écrit ça ?

      Vous dites à propos du LA Times : « par dépit, j’ai ignoré votre source après l’avoir discréditée) ». Vous l’ignorez d’autant plus qu’elle vous contredit. Naguère vous me soupçonniez de ne me renseigner qu’à Caracas ou à La Havane.

      Vous écrivez : « J’ai donné des extraits des réflexions de Castro, vous les ignorez, parce qu’elles n’étaient pas in extenso. » Un in extenso qui ruinerait votre accusation « d’insanité ».

      Dans ces deux cas, vous vous défilez devant le défi que je vous ai lancé.

      Sur l’Iran, je ne verrais « rien de mal à ce que Ahmadinejad puisse souhaiter rayer le régime d’Israël de la carte » ? Tiens, naguère vous écriviez : « rayer Israël de la carte » ! Vous n’avez pas entendu parler des souhaits d’Israël de rayer de la carte (politique, hein !) plusieurs régimes, dont l’iranien ?

      Vous me conseillez de rester « seul, avec [mes] ouailles, dans ce monde qui ne souffre aucune critique ». Mais vous confondez encore « critiques » et « mensonges ». Vous confondez aussi arguties et arguments, soit dit en passant.

      Et de plus, je ne suis pas trop seul : la majorité de l’humanité honni le régime bushien dont vous vous accommodez si bien et que vous ne pouvez défendre par l’exposé des faits. Lesquels vous gênent comme la lumière est douloureuse aux oiseaux de nuit.

      Et tout ça, parce que Chavez rend à la nation l’argent de son pétrole !


    • Jacques Saint-Pierre 6 août 2007 18:23

      Tout d’abord, je n’ai pas cité in extenso, mais j’ai eu la décence de référer au site affichant ces réflexions. Vous n’acceptez pas, semble-t-il, cette retenue dans le copier-coller et ignorez sciemment cette politesse de ma part. Et pour la phrase concernant Memri, voici un correctif pour vous faire plaisir : vous avez écrit, essentiellement, que Memri est biaisé, donc qu’il ne peut être considéré comme une source. Ca vous va ?

      Ensuite, je corrigeais par « régime » pour vous accommoder. Pour moi, ce n’est que sémantique. Il s’agit d’un voeu guerrier et impérialiste, quelque soit le terme utilisé. Vous vous attardez tellement aux détails que vous n’y voyez plus clair sur le fond, tel un papillon nuit se ruant sur la chandelle.

      Ensuite, « la majorité de l’humanité honni le régime bushien dont vous vous accommodez si bien ». J’ai écrit que je m’en accommodais bien ? Voilà que vous mentez ? Mais surtout, ce n’est pas parce que « la majorité de l’humanité honni le régime bushien » que « la majorité de l’humanité » endosse les lubies de Chavez. Il est possible d’avoir une opinion multidimensionnelle, ce qui semble difficile dans votre cas. Tautologie. Mensonge. Désinformation. Perversion des faits.

      Je suis bien des choses. Pas quelqu’un qui se défile.


    • maxime vivas maxime vivas 6 août 2007 20:47

      Vous écrivez : « Vous vous attardez tellement aux détails que vous n’y voyez plus clair sur le fond, tel un papillon nuit se ruant sur la chandelle. »

      Dur, l’usage des métaphores ! Le papillon ne voit pas les détails, justement : juste la chandelle (le fond).

      Là se mesure l’ampleur de nos divergences dans la recherche de la lumière. Notre discussion tourne en rond et je crois que nous sommes les deux seuls à nous lire. Sans plaisir.

      Comment mettre un terme ? Ah oui : vous avez raison à 100 % (à 200% si on ajoute Duquenal) et tout ce que vous avez révélé sur RCTV est vrai à, heu, 300 % (je peux négocier le chiffre, mais pas trop, ne m’humiliez pas).

      PS. Vous n’avez bien sur pas écrit que vous vous accommodiez du Bushisme. Pour cela il eut fallu un éclair de franchise. Mais tout ce que vous avez écrit nous éclaire (comme la chandelle du papillon, etc.).


    • Jacques Saint-Pierre 6 août 2007 20:55

      Premier sujet d’accord complet : « Notre discussion tourne en rond et je crois que nous sommes les deux seuls à nous lire. Sans plaisir. »

      Bien dit. Non, je ne prends pas votre accord à quelque pourcentage que ce soit. Ne mentez pas.

      Je serai satisfait d’une promesse de vigie de votre part. Puisque vous semblez si interessé par l’Amérique du Sud et les Antilles, gardez au moins un oeil ouvert sur vos amis.


  • Emile Red Emile Red 19 juillet 2007 10:02

    Et le grand retour du Sieur Duquenal qui nous dit sans rire :

    « Effectivement, LA CONSTITUION N’EST PAS ENCORE MODIFIEE mais il y a déjà depuis le mois de janvier un comité qui débat en secret, sans participation du pays et encore moins de dirigeants de l’opposition, des « réformes » constitutionnelles dont la principale est d’autoriser la réélection constante du président de la république. Les autres réformes proposées, je ne vous raconte pas... »

    Où l’humour se mêle au gag et rend l’écrivain tristement incrédible. M. Duquenal est un provocateur qui dans sa hargne ne voit pas les inepties qu’il se plait à répandre.

    Dans tous les cas je trouve l’article bien mieux léché et achalandé que la morve baveuse de ce M. Duquenal.

    Une question reste en suspend, pourquoi tant d’articles sur Chavez qui quoi qu’on en dise mène son pays dans une relative quiétude au bénéfice de son peuple, et aucune diatribe sur Uribe, les charniers, l’implication des USA, les meurtres pour l’exemple, les raisons d’être des FARCS, enfin rien sur la Bolivie, ultime bastion de la CIA en AmLat. M. Duquenal doit pourtant voir d’un bon oeil ce pouvoir démocratique qui respecte peuple, journalistes et TV privées...


  • Boileau419 Boileau419 19 juillet 2007 11:48

    Les denrées manquent au Vénézuéla pour diverses raisons dont l’explosion de la demande due au fait que les salaires ont augmenté et que les gens, et notamment des pauvres, ont plus d’argent.

    C’est la rançon d’un trop rapide succès économique.


    • Boileau419 Boileau419 19 juillet 2007 11:52

      Duquenal ne s’exprime qu’en anglais ! Mon Dieu, quel fat ! Et il est connu des GRANDS médias ? Voilà une bien triste référence, ma foi !

      Et il manque de lait frais ? Que la BBC et la CIA lui fassent un pont aérien !


  • Boileau419 Boileau419 20 juillet 2007 11:03

    Je m’attends à de nouveaux brûlots lorsque la réforme constitutionnelle sera engagée au Vénézuéla. On nous dira alors que Chavez cherche le pouvoir à vie et que sais-je encore.

    Ce qui est sûr, c’est qu’on assiste au Vénézuéla à la renaissance de l’eutopie socialiste, eutopie qui a toujours été une utopie puisque les régimes dits socialistes n’ont été que d’infâmes caricatures de celui-ci.


Réagir