vendredi 22 septembre 2006 - par Francis BEAU

A propos du discours du Pape à Ratisbonne

Au-delà des polémiques déclenchées, cette réflexion du Pape sur le thème de la foi et de la raison m’a amené à soulever un enchaînement de questions propices à une « mise à plat » de mes réflexions personnelles sur le sujet. Je les livre ici dans l’ordre où elles me sont venues pour exprimer en conclusion ma conviction qu’il n’y a pas lieu de s’offenser des propos du Pape.

A propos de cette question centrale du rapport entre religion et contrainte qui a amené Benoît XVI à livrer cette citation de Manuel II Paléologue et a fait couler tant d’encre, j’ai craint en particulier de voir apparaître une contradiction entre le souci justifié d’affirmer que la foi ne peut pas s’imposer par la contrainte et le reste d’une réflexion sur le thème de la foi et de la raison.

Avant toute chose, il faut bien reconnaître que l’évocation par le chef de l’Eglise catholique d’une controverse, même ancienne, entre chrétienté et islam, dans un discours portant sur la foi, n’est pas de nature à susciter l’apaisement des controverses modernes exacerbées par une radicalisation en constante progression. Mais au-delà de ce que certains peuvent appeler une maladresse (bien que perçue par d’autres comme une provocation), n’y a-t-il pas tout de même un risque de « contrainte intellectuelle » visant à tenter « d’imposer » une « vision chrétienne » de la foi ?

La « contrainte » ne peut-elle pas en effet revêtir, au-delà de sa dimension simplement physique, une dimension morale ou intellectuelle ? Est-ce que la « controverse » (dialectique, logique de l’apparence, art sophistique aux yeux de Kant) ne peut pas apparaître en soi comme une tentative de « contrainte » intellectuelle  ? Est-ce que l’usage du logos, du verbe (parole, raison ou vérité) pour tenter de convaincre « l’autre » dans une controverse, n’est pas en soi une tentative de « contrainte » intellectuelle ou morale ?

Le pape, autorité religieuse (intellectuelle et morale), peut-il se permettre de citer en public un argument d’une « controverse » qu’il reconnaît pourtant comme "étonnamment abrupte", même s’il ne s’agit pour lui que d’une évocation destinée à montrer que cette « vision chrétienne », donnant à la raison un rôle essentiel conforme à la « nature de Dieu », n’est pas nouvelle ? Ne faut-il pas prendre en compte le fait que, malgré tous les rapprochements que l’on peut faire entre foi et raison, certains puissent attendre de la parole officielle d’une autorité religieuse, non pas le développement rationnel d’une thèse philosophique, mais bien une parole de vérité dont les fondements, reposent sur une foi acceptée comme base indiscutable, comme direction générale, comme guide incontesté ?

On rejoint là ce débat qui est au cœur de la réflexion du pape à Ratisbonne : foi et raison font-elles bon ménage ?

Une première frontière me paraît s’élever entre foi et raison. L’acte de foi repose sur une révélation : il ne peut pas s’imposer de l’extérieur par la contrainte (le dogme) ; c’est clairement une action personnelle qui relève de l’intime. La foi est donc fondamentalement le résultat d’une révélation qui ne peut appartenir qu’à la sphère privée de l’individu, même si sa pratique (en réalité la pratique religieuse) peut difficilement se priver de la constitution d’une communauté (communauté religieuse).

Ce constat m’amène à examiner avec soin le concept d’universalité. Comment en effet parler d’universalité quand, à la limite de la connaissance, on est contraint de faire appel à la foi, c’est-à-dire à une conviction qui ne peut être qu’intime ? La philosophie, dans la mesure où elle se limite à formuler des thèses qui ne sont ni vraies ni fausses, mais justes à condition de reposer sur des raisonnements inattaquables (obéissant aux conditions formelles de validité imposées par la logique) peut être considérée comme universelle. Une morale pourrait également être le produit d’un raisonnement (vérifiable) et prétendre ainsi à l’universalité. Mais comment accorder ce statut à une religion qui repose quelque part sur une « vérité » révélée qu’elle demande à ses fidèles d’adopter en faisant acte de foi ?

La réponse n’est sûrement pas simple, mais elle ne doit pas mener à remettre en cause la foi. En effet, l’acte de foi, en lui-même, sans tenir compte du terme spirituel de son objet (son résultat), demeure universel : il résulte du simple constat (constat que le raisonnement juste ne peut ignorer) qui veut que le champ de la connaissance étant limité, il existe nécessairement une vérité qui va au-delà de la réalité connue.

Quant au contenu de cette vérité, résultant d’un acte intime et personnel, il ne peut pas prétendre à l’universalité qui caractérise la raison. Il y a donc là une frontière qui se dresse, non pas entre l’acte de foi et la raison, mais bien quand même entre foi (son contenu) et raison. De cette distinction entre l’acte de foi qui est universel et sa traduction en une vérité révélée qui ne l’est pas, naît une ambiguïté qui est source d’incompréhension. L’ambiguïté est à mon avis encore plus subtile lorsqu’on observe qu’il faut en réalité distinguer l’acte de foi, de la foi en elle-même qui est la vérité que cet acte révèle, mais également distinguer cette foi qui est simple révélation, de ses multiples manifestations qui relèvent de la pratique religieuse.

Je crois, en particulier, que le fait que la réflexion du pape ait pu choquer, précisément les fidèles d’une religion dont la foi ou ses manifestations ont pu à tort ou à raison être accusées d’exclure la raison, provient en grande partie de cette double ambiguïté.

Une autre ambiguïté me paraît être une source d’incompréhension, c’est celle qui résulte de la différence qu’on peut faire entre raison et raisonnement. Si la réflexion que je développe dans les lignes qui suivent peut parfois sembler aller à l’encontre de la pensée du pape (en toute humilité et sans aucune prétention de rivaliser avec elle), cela provient à mon avis en grande partie de cette seconde ambiguïté.

Le raisonnement n’est pas la vérité en soi. Le raisonnement est un processus intellectuel qui se réalise grâce à un langage reposant sur un vocabulaire (définitions) et une syntaxe (règles d’ordonnancement permettant l’enchaînement de propositions) obéissant à des conditions formelles de validité (logique). La raison (logos) est vérité, le raisonnement peut être juste ou faux. En science (physique ou naturelle), la justesse du raisonnement (souvent guidé par une conviction ou une intuition) doit être confirmée par la réalité (l’expérience), mais elle peut être vérifiable en tant que raisonnement obéissant aux conditions formelles de validité de la logique (mathématiques). En philosophie la justesse du raisonnement n’est plus vérifiable par l’expérience puisqu’on a quitté le domaine de la physique pour aller au-delà (métaphysique), la vérité universelle n’existe plus en tant que réalité physique, mais la validité de la logique demeure parfaitement appréciable à condition que le langage soit précis (vocabulaire et syntaxe).

Le raisonnement qui est l’essence même du "jeu mathématique", est également essentiel pour l’édification de règles morales. Ce processus intellectuel qui, dans le domaine des sciences (physiques ou naturelles) doit conduire à une réalité physique vérifiable par l’expérience, dans le domaine philosophique (au sens le plus général du terme de "bien vivre" qui repose à la base sur la question de Dieu) mène à la morale en passant par la théologie et la religion, lorsque la foi propose une réponse à la question de Dieu. La religion, qu’elle se contente d’introduire le divin dans la philosophie (théologie), ou bien qu’elle se fonde directement sur la révélation, fait appel à la foi qui, seule, permet d’essayer de se convaincre d’une vérité qui, n’étant pas vérifiable, ne peut être que « révélée ».

Cette distinction entre raison et raisonnement mène ainsi à considérer une deuxième frontière entre foi et raison : le champ d’application de la foi commence en effet là où la raison atteint sa limite.

La foi, telle que je la conçois, n’a pas pour vocation d’accéder à une quelconque réalité, mais de conduire à une vérité révélée. La réalité, à l’inverse de la vérité, est une notion tangible : est réalité, ce que l’on constate, que l’on perçoit (l’expérience) ; sont réalité les objets que l’on peut voir ou toucher, mais également, de manière plus abstraite, les idées que l’on peut entendre ou plus généralement, les « notions » ou les concepts (ainsi, une illusion d’optique n’est pas une réalité en tant qu’objet, mais en est une en tant qu’entité abstraite).

La science, celle qui se fonde sur la « réalité » dans « le jeu concerté des mathématiques et de l’expérience », ne doit en aucun cas exclure la question de Dieu : elle la précède. Elle n’a de sens que si elle est prolongée par la question de Dieu qui est fondamentale. La science n’est pas une question, elle est la réponse à des questions. Dès que les questions n’ont plus de réponses vérifiables, c’est-à-dire d’explications répondant au critère de « scientificité » qui veut qu’elles soient confirmées par la « réalité » (concrète ou abstraite), elles abordent le domaine de la métaphysique, de la philosophie et de la théologie, donc la question de Dieu. La question de Dieu prolonge la science, comme la foi prolonge la raison.

La raison en tant que produit du raisonnement juste (validé par la logique) ne doit pas exclure le divin. Elle en est bien incapable, justement parce que la question de Dieu la dépasse (c’est-à-dire dépasse les capacités de raisonnement de l’humanité dans l’état actuel de ses connaissances) et qu’aucun raisonnement obéissant aux conditions formelles de validité de la logique ne permet de l’exclure. La raison n’est sourde au divin que parce que le divin reste inaccessible au raisonnement. Le divin se situe au-delà de la raison. Il ne peut en aucun cas en être une sous-culture (il en serait plutôt une « sur-culture »).

Le raisonnement, quant à lui, ne doit pas rejeter la foi, il peut en particulier s’orienter grâce à elle, mais son résultat, qui est acte de raison ne doit en aucun cas reposer en quoi que ce soit sur la foi ou toute autre conviction ou intuition non vérifiée autrement qu’en précisant l’hypothèse de départ en tant que telle.

Cette distinction entre raison et raisonnement mène donc à marquer une deuxième frontière entre raison et foi, sans pour autant exclure la religion et la philosophie du champ infini du raisonnement juste qui mène à la connaissance (bien au contraire, l’une comme l’autre ne peuvent s’en passer). Si le champ du raisonnement est potentiellement sans limites, celui de la connaissance est quant à lui bien fini : c’est là que, dans la démarche scientifique, l’intuition (la conviction intime) peut venir prendre le relais pour ouvrir au raisonnement d’autres horizons, et élargir le champ de la connaissance, mais c’est aussi à partir de cette limite que se pose de manière fondamentale la question de Dieu et que seule la foi peut ouvrir à la pensée un autre horizon. Il est important de marquer cette limite entre foi et raison : lorsque la pensée (la raison) ne suffit plus pour avancer, il paraît judicieux de l’écarter, comme Kant reconnaît avoir dû le faire pour laisser place à la foi. La foi n’a pas pour vocation d’accéder à la réalité, mais de permettre l’accès à une vérité révélée qui va bien au-delà de la réalité connue.

Foi et raison ne peuvent donc à mon avis faire bon ménage que si ces deux frontières sont respectées : le domaine de la foi (de son contenu) appartient à la sphère privée de l’individu, et il est le prolongement de la raison lorsque celle-ci atteint ses limites.

Pour conclure en évoquant les polémiques soulevées par le discours du pape, mon sentiment personnel est que, si les manifestations de la foi, qui vont au-delà de la simple révélation et relèvent de la pratique religieuse, peuvent et doivent être soumises à la rigueur du raisonnement et sont ouvertes au débat d’idées et au dialogue, le reste, résultant d’un acte intime et personnel, se joue de toute autorité morale extérieure. Ceci explique que, bien que comprenant parfaitement que les musulmans aient pu légitimement se sentir offensés par les propos de Benoît XVI, je ne sois personnellement choqué, ni par la nature, ni par le contenu de sa réflexion. Celle-ci, à mon avis, cadre en effet parfaitement (et brillamment) avec son rôle de chef de l’Eglise catholique. Indépendamment du fait qu’on puisse être d’accord ou pas d’accord avec ses arguments ou ses conclusions, j’estime donc qu’il n’y a pas lieu de s’en offenser et j’aimerais réussir à en persuader mes frères musulmans.



140 réactions


  • rufus (---.---.155.7) 1er octobre 2006 21:39

    " JE SUIS la lumière du monde ;

    celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,

    mais aura la lumière de la vie."

    Parole du Christ - Evangile selon Saint Jean 8 -12


    • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 2 octobre 2006 05:36

      @rufus (IP:xxx.x29.155.7) le 1er octobre 2006 à 21H39 « JE SUIS la lumière du monde.. » Malheureusement, ceux qui prétendent suivre le Christ, ne le font pas".


  • salima (---.---.65.17) 2 octobre 2006 10:21

    les chrétiens occidentaux qui se réclament du christ, qu’ont-ils fait en son nom ? En quoi l’ont-il suivi ? nous vénérons le christ et tous les prophètes sans exception. mais les chrétiens refusent de reconnaitre que leur livre a été falsifié et qu’il contient des aberrations, la plus monstrueuse est ce dogme de la trinité que nul raison ne peut accepter, et ne voilà-t-il pas que le pape parle de raison ? où est la raison dans le dogme de la trinité ?


  • Bulgroz (---.---.149.78) 2 octobre 2006 11:24

    Islam-Islamisme : cet insupportable regard des autres

    par Ahmed Halli

    A la différence des caricatures offensantes de l’année dernière, la réaction a été quasi immédiate. C’est que la machine de l’indignation est désormais rodée.

    Des Frères musulmans d’Egypte aux baathistes du Yémen, c’est l’unanimisme. Les musulmans d’aujourd’hui ne cherchent plus l’élévation spirituelle, ils vivent en état d’alerte permanente. Ils chassent le moindre glissement sémantique, la plus petite atteinte à leur vérité historique.

    Ils sont les Nemrod des dérapages verbaux, comme les déclarations du pape Benoît XVI. Les musulmans ont le doigt sur la détente des armes de l’indignation, de la colère et du ressentiment. Aujourd’hui, au moindre signal, la protestation s’organise et se transforme, pourquoi pas, en actes de représailles. Le pape, c’est combien de divisions ? disait Staline pour tourner en dérision la supposée puissance du Vatican.

    Avec quelques phrases bien senties, dont certaines proviennent du fond des âges de l’Islam, ce pape-là vient de démontrer la puissance du verbe. Rendez-vous compte ! Même le roi, notre voisin, incapable tout comme nous de secouer le cocotier, trouve le temps d’être choqué. Il rappelle son ambassadeur au Vatican en signe de protestation contre les déclarations du pape Benoît XVI. Après tout, il est dans son rôle de « Commandeur des croyants » même si la foi populaire vacille aussi au Maroc sous l’effet des vents d’est.

    C’est une véritable tempête qui s’est emparée de la « Oumma » arabe et islamique. Les islamistes, les baathistes, les nassériens et les « mine de rien », tous unis, brandissent l’étendard de la révolte. Nos chers petits anges, taxés hâtivement de terroristes, se proposent comme instruments de notre vengeance. Ils menacent d’attaquer Rome et le Vatican et nous sommes tout disposés à les croire. Dans ce climat de fureur et de grondements collectifs, il est difficile de faire entendre la voix de la raison. Ayant abdiqué depuis longtemps toute tentation de scruter le fond de nos problèmes, il est normal que nous ne supportions plus le regard des autres. Surtout s’il est dépourvu d’aménité. Surtout s’il provient du pape de la chrétienté dont l’opinion sur l’Islam nous tient tant à cœur.

    Bien que le Benoît XVI n’ait jamais eu la réputation d’être un fervent admirateur de l’Islam, l’universelle naïveté musulmane croyait à sa prochaine conversion. Au lieu de cela, il nous poignarde dans le dos en affirmant que nous sommes devenus musulmans avec un couteau sur la gorge. Pourtant, à y regarder de près, Benoît XVI n’apporte rien de neuf en affirmant que l’Islam s’est propagé par l’épée. En dehors de quelques exaltés friands de mythes, tous les historiens l’ont écrit et, parmi eux, des Arabes et des musulmans.

    Il ne fait que répéter aussi ce qui se dit en Islam à propos du djihad. Quant aux commentaires et citations empruntées, il en existe tout un florilège dans la culture occidentale.

    Attendre du pape qu’il dise du bien de l’Islam, c’est comme demander à Karadhaoui de chanter les louanges de l’Eglise adventiste. Encore que... C’est un peu l’idée que défend, en solitaire, l’imam de la Porte-d’Aix à Marseille, Mohand Alili.

    Certes, cet imam n’aura jamais la faveur des chaînes satellitaires arabes mais il aura au moins le mérite d’aller à contre-courant du discours dominant. « Ce sont les musulmans qui ont la tête à l’envers » en pensant que le pape va glorifier l’Islam, dit-il. Benoît XVI « défend ce qu’il est » et c’est aux musulmans de dire : « Voilà ce que nous sommes. » « Je ne vois pas pourquoi les musulmans s’en prennent au pape au lieu de s’en prendre aux leurs », à ceux « qui ont décrédibilisé l’islam », a encore noté Mohand Alili. « Je ne vois pas pourquoi je vais m’emporter contre le pape. »

    Plus incisif, l’écrivain irakien Hani Nakchabandi signe dans le magazine Elaph ce point de vue dont nous extrayons l’essentiel : " Assurément, le pape a commis une erreur mais est-il le seul à être tombé dans l’erreur avec ses déclarations contre l’Islam et les musulmans ? Je dis non ! Nous commettons tous les jours mille fois plus d’erreurs que lui. Dans chaque prêche du vendredi, nous insultons les pères des pères des chrétiens et les aïeux des aïeux des juifs. Dans chaque prêche du vendredi, nous demandons à Dieu de les détruire, de faire de leurs épouses des veuves et de leurs enfants des orphelins. Dans toutes nos écoles, nous apprenons à nos écoliers que les chrétiens sont impurs et voués à l’enfer. Dans chaque foyer nous apprenons à nos enfants qu’ils sont notre ennemi principal, que nous devons les tuer ou être tués. Nous interdisons même d’invoquer le salut pour leurs défunts même s’ils ont été des hommes de bien et utiles à l’humanité...

    Oui, le pape du Vatican s’est trompé mais comme lui nous nous sommes trompés et plus encore. Le mufti d’Al- Azhar, le mufti de Palestine, les théologiens de l’Arabie saoudite et du monde islamique, en général, où en sont-ils de la générosité de l’Islam qui prêche le bien et interdit de porter atteinte aux autres même en paroles ?

    Pourquoi ont-ils gardé le silence devant nos propos sur les chrétiens et ont-ils bougé lorsque le pape a évoqué la personne du Noble Prophète ?

    Même si les déclarations ultérieures du Vatican ne sont qu’un semblant d’excuse, elles comportent, dans le pire des cas, une reconnaissance de l’ampleur de l’erreur commise. Mais je n’ai pas entendu une seule fois de la bouche d’un mufti ou d’un cheikh musulman des mots pour dire que les injures et les anathèmes lancés contre les chrétiens n’étaient pas permis et s’opposaient à la tolérance de l’Islam.

    Je n’ai pas entendu un seul imam dire que ces comportements étaient erronés. Et prêcher avant tout à nos enfants et à nos écoliers l’amour du prochain. Oui, le pape s’est trompé, il s’est lourdement trompé. Mais nous nous sommes trompés comme lui et nous continuons à persévérer dans l’erreur tous les vendredis, et même tous les jours ."

    Dans le même esprit, la Tunisienne Raja Benslama invite les musulmans à se réformer et à offrir une autre image d’eux-mêmes. "Nous voyons, dit-elle, les musulmans pleurer sur les atteintes à l’image de l’Islam et des musulmans. Comme si cette image n’était pas conforme à l’original. Ils déplorent la montée de l’islamophobie comme si l’Islam, tel que nous le vivons aujourd’hui, était indemne de toutes phobies.

    Phobie des femmes et des faibles, phobie des gens qui prient et pensent différemment. Viennent ensuite les cris de ceux qui ont imposé leur tutelle à l’Islam, enturbannés ou non. Ils prennent les devants et répètent à l’envi que l’Islam est la religion de l’amour, de la tolérance, de l’égalité et de la raison.

    Ils exigent de quiconque veut parler de l’Islam qu’il soit musulman comme eux, qu’il appuie leurs opinions sur l’Islam. Sinon qu’il s’excuse. Sinon malheur à lui ! «  »Les plumes se sont asséchées à force de réclamer la libération de la femme musulmane, depuis plus d’un siècle, note encore l’universitaire tunisienne. Les voix se sont enrouées à demander l’ouverture des portes de l’« ijtihad », l’abandon des châtiments corporels humiliants, la renonciation à condamner l’apostasie et la reconnaissance de la citoyenneté pour les minorités religieuses.«  »Nous sommes lassés des discours sur la réforme et des replâtrages, lassés des ruses des théologiens. Sans doute est-il temps de lancer un appel à reprendre l’Islam aux théologiens de la « Charia » et à libérer l’Islam lui-même de la « Charia ».

    Libérer l’Islam des arsenaux d’une théologie ancienne et des délires des nouveaux théologiens ", conclut Raja Benslama.

    © Ahmed Halli


  • Benoit 16 sous _papes (---.---.64.135) 2 octobre 2006 11:25

    « Jo le louangeur » rates his bone and sings « Islam ,I’m Bad ! » Islam i’m bad lire islamabad comprendre islam je suis mechant rates his bone lire ratisbone comprendre évalues ses os le louangeur lire ratzinger comprendre chanteur de conseil !

    L’humour étant incompatible avec la pratique religieuse ,j’attends sereinement les trolls et autres extrémistes avec leurs arguments hirsutes et capillotractés !


  • rufus (---.---.155.7) 2 octobre 2006 14:35

    Voici un avis éclairant (sources : sites ESM et Chrétienté.info- 2 octobre 2006) :

    Dans une déclaration à l’A.F.P., le Recteur des collèges jésuites du Caire, le père Henri Boulad parle de « l’heureuse faute » de Benoît XVI sur l’islam. Pour lui, le temps venu de « la clarté, de la sortie de l’ambiguité » avec l’islam « face à la poussée de l’intégrisme musulman ».

    Catholique égyptien, né à Alexandrie en 1931, le père Boulard considère que le propos de Benoît XVI sur l’islam pour « malheureux et regrettable » qu’il soit, n’était pas « pur hasard » et pourrait inaugurer « un dialogue plus vrai et franc ».

    « Si faute il y a eu de la part du Pape Benoît XVI, elle pourrait être heureuse : c’est une felix culpa », dit le père Boulad à l’AFP, en reprenant l’expression de Saint Augustin sur le caractère salvateur du péché originel.

    Dans son modeste bureau du collège de la Sainte Famille, situé dans le quartier de Fagallah, il estime aujourd’hui que « nous ne sommes qu’au commencement de l’épreuve ».

    Pour lui, l’islamisme « reflète l’essence même d’un islam figé, comme un poussin dans un oeuf. C’est un type de totalitarisme de la pensée ».

    À Ratisbonne, le pape « n’avait pas besoin de cette référence ( Manuel II, empereur de Byzance), mais elle reflète bien sa volonté de clarifier ce qui sépare l’islam et le christianisme sur ces questions fondamentales », a-t-il dit le père Boulad.

    Benoît XVI, enchaîne-t-il, « connaît assez bien » la théologie musulmane « pour dire que l’islam est indissociable de la politique et d’un projet global de société ».

    Quant aux réactions virulentes dans les pays musulmans, le père Boulad les estime « compréhensibles bien que souvent irraisonnées et parfois violentes ». « le propos du Pape obligera chacun à sortir ce qu’il a sur le coeur, sans faux-semblants », dit-il.

    Et il ajoute : « quand on dit que l’islam est une religion de tolérance, j’en attends les preuves, et constate surtout que dans les 57 pays à majorité musulmane, il n’y a pas de liberté religieuse ».

    Un musulman ne peut pas devenir librement chrétien en Egypte, pays de 72 millions d’habitants, où la minorité chrétienne est de 10 %, (6 millions de coptes orthodoxes, 200.000 catholiques et 200.000 protestants).

    « Si c’est le cas, l’alternative est la clandestinité totale ou l’exil, alors qu’un chrétien qui épouse une musulmane est forcé de se convertir à l’islam ».

    « Benoît XVI (...) est très lucide, et sans illusions sur la réciprocité religieuse, ou plutôt son absence », affirme ce catholique égyptien, ancien vice-président de l’organisation Caritas dans le monde arabe.

    Pour le père Boulad, en Égypte, le « courant massif est celui de l’islamisation de la société ». « On voile les filles de plus en plus jeunes, et la poussée de l’intégrisme se poursuit, avec une radicalisation des esprits », dit-il, notant que la charia, la loi islamique, est considérée source de la loi dans la constitution.

    Il y a, dit-il, une « schizophrénie musulmane », à l’égard de la femme, « objet de convoitise et d’interdit ».

    En Egypte, estime ce spécialiste de Teilhard de Chardin, « on retrouve chez les musulmans, comme chez les chrétiens (coptes orthodoxes) une absence de pensée de critique, et l’attirance pour le fondamentalisme ».

    Le père Boulad ne se dit pas sans espoir. « L’Islam est-il réformable ? c’est toute la question, et je souhaite de tout coeur qu’il s’adapte à une époque pluraliste dans des Etats où le temporel et le spirituel sont séparés ».

    « Aujourd’hui », d’après lui, « le monde arabe s’est emparé du modernisme, c’est-à-dire l’écorce de la modernité, avec ses techniques et produits, mais il ne pourra indéfiniment résister à la modernité, qui passe par la pensée critique ».


  • rufus (---.---.155.7) 2 octobre 2006 15:36

    à Laïd DOUANE qui a écrit le 2 octobre 2006 à 05H36 :

    “Malheureusement, ceux qui prétendent suivre le Christ, ne le font pas".

    Avez-vous réfléchi à ce que vous avez écrit ?

    Il y a plus de deux milliards de chrétiens dans le monde : prétendez-vous connaître les actes, la vie, le comportement, la conscience de chacun d’entre eux ?

    A Mogadiscio, capitale de la Somalie, un iman a appelé à se venger sur les Chrétiens en réponse aux propos de Benoît XVI ( propos mutilés, mal compris et propagés par des médias américains et que les médias arabo-musulmans ont repris à outrance). On connaît les résultats : Soeur Léonella, religieuse hospitalière âgée de 70 ans, et travaillant avec sa communauté dans un hopital de Mogadiscio - elle s’occupait donc à soigner des musulmans somaliens- a été assassinée ainsi que son garde du corps, par un commando ( ou par un individu isolé) qui répondait ainsi à l’appel de l’iman.

    En mourant, Soeur Léonella a pardonné à son (ou ses) assassin(s).

    “ Si vous pardonnez aux hommes leurs manquements, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas au hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos manquements.” dit le Christ. (Évangile selon Saint Matthieu 6-14)

    Et agonisant sur la croix, où on venait de le crucifier, alors qu’on se moquait de lui et qu’on l’insultait, Jésus disait : “ Mon Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font.”( Évangile selon Saint Luc 23-34)

    Soeur Léonella suivait-elle ou ne suivait-elle pas le Christ ?


    • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 2 octobre 2006 20:36

      @ rufus (IP:xxx.x29.155.7) le 2 octobre 2006 à 15H36 RUFUS, « Il y a plus de deux milliards de chrétiens dans le monde.. »

      J’ai voyagé un peu partout dans le monde et je sais ce que c’est deux milliards de Chrétiens ! Je vous demanderais d’aller faire un tour à l’Eglise un dimanche dans un pays chrétien puis un autre tour à n’importe quelle mosquée un vendredi dans le même pays.. Vous voyez ce que je veux dire ? Quant à ce qui se serait passé à Magadisco, selon vous, « un iman a appelé à se venger sur les Chrétiens en réponse aux propos de Benoît XVI.. », je dirais seulement que cette imam, tout comme, ce con de Benoît, est un criminel qui doit être assigné en justice. Pour ce que tu nous racontes au sujet de Jésus, je ne crois pas un seul mot. Selon l’Islam, Jésus n’a jamais été crucifié. Il n’a même pas été attrapé car Dieu l’a enlevé. La crucifixion n’a eu lieu que dans l’imagination des Juifs ses transgresseurs. A l’occasion, il faut être vraiment un con, un vrai pour croire que Dieu a un fils, qu’il a abandonné à ses bourreaux ou que Jésus qui a vraiment existé, est un dieu ou une partie de Dieu ! Celui qui croit à ces ragots n’a pas le droit de parler de raison. Vous venez de l’écrire vous-même : « agonisant sur la croix, où on venait de le crucifier, alors qu’on se moquait de lui et qu’on l’insultait, Jésus disait : “ Mon Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font.” Vous croyez à des conneries pareilles et vous vous permettez de parler de raison !! Ouvrez un peu les yeux et débarrassez vous de l’erreur humaine. Il n’y a qu’un seul Dieu, vous le savez bien. Tout le reste, c’est de la foutaise. Les prophètes ne sont que des hommes même différents d’eux par leur piété. Pour rappel, nous les Musulmans croyons que Jésus est toujours vivant et qu’il ressuscitera avant l’apocalypse ! Cordialement !


    • Bulgroz (---.---.141.207) 2 octobre 2006 20:47

      Rappel concernant Laid Douane.

      par Laïd DOUANE (IP:xxx.x49.71.20) le 17 mai 2006 à 15H46 @ Bulgroz (IP:xxx.x00.9.20) le 17 mai 2006 à 15H23 « Dans le cadre du nécessaire dialogue Inter religieux que vous prônez, je vous pose une question, c’est quoi, la laicité ? »

      Réponse de Laid Douane :« Sachez d’abord que je ne prône pas de dialogue inter religieux mais que j’aime dialoguer avec tout le monde. Ensuite, rappelez-vous que vous me preniez pour un religieux et de ce fait, je ne pourrais répondre. Car la laïcité Monsieur le Français, n’est pas de la religion !! Maintenant si vous tenez vraiment à connaitre ma réponse qui n’a rien à avoir avec la langue, alors notez ceci : La laïcité est un terme typiquement français qui veut dire merderie et connerie. Il consiste à emmerder les peuples et les annimaliser.. Laïd DOUANE »


    • Daniel Milan (---.---.162.143) 2 octobre 2006 20:50

      Bonsoir Laïd, Bon Ramadan (même s’il est bien commencé !) à toi et à tous nos Amis et Frères Musulmans !... Je ne polémiquerai pas avec toi, à propos des « personnes bibliques » !... Et on peut regretter que certains aient été récupérés et humanisés par l’Islam... Ils sont si étrangers à ce que je puis penser !


    • Daniel Milan (---.---.162.143) 2 octobre 2006 20:54

      Bulgroz, t’as pas fini de nous faire chier avec tes conneries ! Laïd Douane a très bien dit ce qu’il y avait à dire !


    • (---.---.8.197) 2 octobre 2006 22:28

      .fin de balise


    • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 3 octobre 2006 00:49

      @ Daniel Milan (IP:xxx.x00.162.143) le 2 octobre 2006 à 20H50 Salam Daniel, Bon Ramadan à toi aussi. Merci. Pour ce qui est des Bibliques, on leur doit juste du respect les pauvres. Imagines-tu qu’il existe des gens soi disant cultivés qui croient encore que Jésus peut être Dieu ? Enfin, laissons la polémique et prions pour que les égarés retrouvent le bon chemin.. Bonne continuation !


    • Christophe (---.---.119.14) 3 octobre 2006 01:11

      Tu es vraiment injuste Bulgroz, tu parles de Laïd Douane et pas un mot sur son compère Daniel Milan. Allez je vais réparer cette injustice :

      "Procès d’un néo-nazi converti à l’islam à Nice.

      Parcours : Daniel Milan, 56 ans, agent de sécurité, est une vieille connaissance de la communauté juive niçoise. Militant du groupe néo-nazi FANE à la fin des années 70, il sera jugé par la 7e chambre correctionnelle de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence le 10 janvier 2005. Il est poursuivi pour rébellion (envers les policiers venus l’interroger) et avait été condamné à quatre mois de prison avec sursis en première instance, en décembre 2001.

      Retour sur l’affaire : en septembre 2001, Daniel Milan, resté dans l’ultra-droite, adresse par fax des lettres anonymes à diverses personnalités et associations, dont J’Accuse, dirigée par Marc Knobel, qu’il prend pour cible ainsi que Maître Richard Sebban, avocat de l’association. il profère en particulier des menaces de morts. dans ces textes, son autre obsession est la « chasse aux arabes et aux musulmans » répandue par les sionistes" suite, selon lui, aux attentats du 11 septembre 2001. très rapidement, il est identifié comme l’auteur de ces missives et est mis en examen.

      Lors de la procédure, l’intéressé s’enferre dans un délire paranoïaque complet : il injurie le procureur de Nice, Eric de Montgolfier et accuse Marc Knobel de le persécuter et même de l’avoir fait torturer par la police. Le procureur qui avait requis contre lui en première instance avait demandé un an de prison ferme. il a également fait appel.

      Ce dossier aurait pu rester anecdotique si Daniel Milan ne s’était converti à l’islam et pas sous sa forme modérée. Ni si une association de soutien à sa personne n’avait vu le jour avec son siège à Paris. Il s’agit de RDM (Réhabilitation de Daniel Milan). Le prévenu risque en appel une aggravation de sa peine"


  • rufus (---.---.62.238) 2 octobre 2006 22:01

    à Laïd Bourane qui avait écrit :

    “Malheureusement, ceux qui prétendent suivre le Christ, ne le font pas".

    J’ai demandé :

    Soeur Léonella suivait-elle ou ne suivait-elle pas le Christ, quand, en mourant, elle a pardonné aux musulmans fanatiques qui venaient de l’assassiner ?

    Vous n’avez pas répondu à cette question très simple.


    • rufus (---.---.62.238) 2 octobre 2006 22:18

      à Laïd Bourane,

      Apparemment, vos voyages de par le monde sont très sélectifs ; ou bien vous n’êtes pas allés dans les églises au bon moment : les endroits ne manquent pas où les églises sont pleines le dimanche, même en France ... par exemple dans la paroisse qui est la mienne à Paris : Saint Jean baptiste de grenelle, 15e. Allez vérifier ! je ne dis pas qu’elles le soient partout,car il y a réellement, actuellement, une crise spirituelle en Occident. Mais les lieux et pays de chrétienté fervents ne manquent pas ... Bretagne, Pologne, Amérique latine, quantité de pays d’Afrique noire où j’ai longtemps habité ... Savez-vous qu’en France, actuellement, les monastères de moines contemplatifs débordent de vocations ? Il est vrai qu’ils ne se pavanent dans les rues, et ne font pas leurs prières devant tout le monde. Au fait, place Saint Pierre, à Rome, il n’y a jamais personne pour écouter le Pape ? Et lors des JMJ, journées mondiales de la jeunesse, n’avez-vous pas remarqué que l’on compte par centaines de milliers les jeunes gens chrétiens qui s’y rendent ? Peut-être avez-vous une mauvaise vue ?

      Vous avez répondu que Benoît XVI est un con, et que je suis un con moi-même en raison de ma profession de foi catholique. Vous insultez grossièrement la foi des Chrétiens. C’est cela le dialogue ?

      Je crois en Jésus Christ, qui est Dieu, fils de Dieu, Dieu incarné, mort sur la croix pour nos péchés, les miens et les vôtres, ressuscité trois jours après. Il reviendra juger tous les hommes, vous, moi, tous les hommes, chrétiens, musulmans et autres. Et bien sûr, Mahomet sera jugé par Jésus-Christ, puisque Mahomet était un homme.

      Les Evangiles sont authentiques, ils font connaître la vie et les paroles authentiques de Jésus-Christ.

      Quand les musulmans racontent que les Evangiles ont falsifié la vie et l’enseignement de Jésus, etc., ils racontent n’importe quoi, ils n’avancent jamais un argument, ils n’apportent jamais une preuve, voire une ébauche de preuve. Ils l’affirment, c’est tout. Ils se contentent de colporter ce racontar qui n’est pris au sérieux par personne, par aucune autorité scientifique, par personne qui connaît un tant soit peu l’histoire des textes évangéliques et de l’église primitive.

      Cette tactique grossière permet à l’Islam de se dérober à des confrontations gênantes. Mais allez y, Laïd Bourane : sur quelles preuves, sur quels faits, sur quels arguments l’Islam se fonde-t-il quand il raconte que l’Evangile a été falsifié ?

      Pour que l’Evangile ait été falsifié, il aurait fallu une falsification massive, et collective, engageant, dès le milieu du premier siècle, les dizaines de milliers de gens devenus chrétiens en Palestine, et parmi lesquels des milliers avaient écouté la prédication du Christ, vu ses miracles, et des centaines d’entre eux l’avaient vu après sa résurrection.

      Une trahison collective d’une telle ampleur aurait nécessairement été éventée : si quelques complices peuvent se taire, quand il y en a des dizaines de milliers, les fuites sont inévitables. Rien de tel, pas l’ombre d’une situation de ce genre dans l’histoire de l’Eglise primitive D’autre part, ces milliers de « traîtres » se seraient trouvés dans une situation schizophrénique par rapport à leur propre message évangélique qui ne parle que de VÉRITÉ, dont les exigences d’authenticité personnelles sont radicales, et qu’ils répandaient, avec ferveur, conviction, héroïsme dans un monde juif et gréco-romain qui leur était hostile.

      Et puis, peut-être ignorez-vous qu’il y a un important témoignage sur le Christ qui vient d’un Juif pratiquant et non chrétien, et qui remonte à l’an 80. Ce témoignage est bref, quelques mots en sont discutés par les spécialistes, mais, globalement, il concorde avec ce que les Evangiles racontent par le détail. L’auteur de ce texte est Flavius Josèphe. Ce texte est très connu, on le trouve aisément.


  • salima (---.---.65.17) 3 octobre 2006 10:32

    je vous souhaite bon courage Laïd Douane et Daniel Milan. les chrétiens ont le droit d’affirmer que leur religion est la meilleure la plus vraie,pas nous, ils traitent Mohamed notre prophète d’imposteur, qu’attendre de ces personnes ? la seule chose qu’on peut leur souhaiter c’est de connaitre un jour la vérité avant qu’il ne soit trop tard pour eux, car il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, ils sont trop fiers et trop arrogants pour reconnaitre la vérité, le coran ne dit-il pas que au fond de leur âmes ils reconnaissent la vérité mais ils refusent de reconnaitre par arrogance et fièreté. en tout cas ils perdront rien pour attendre, une fois morts ils sauront la vérité, Dieu ne dit-il pas qu’au jour du jugement dernier Il arbitrera entre eux (chrétiens, musulmans, juifs, sabéens... ? alors rira bien qui rira le dernier


    • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 3 octobre 2006 16:53

      @ salima (IP:xxx.x2.65.17) le 3 octobre 2006 à 10H32 Merci Salima, Ton soutien me fait du bien. En effet, les Chrétiens sont élevés dans l’arrogance. J’ai eu à me mélanger avec dans des circonstances particulières. Ce qu’ils disent des Musulmans derrière eux est totalement différent de ce qu’ils disent publiquement. Pour être plus clair, ils nous haïssent à mourir. Par ailleurs, ils aiment bien quelques uns des nôtres qui se laissent tenter par leurs désirs. Comme tu le dis si bien : « les chrétiens ont le droit d’affirmer que leur religion est la meilleure la plus vraie, pas nous.. » Ils se sont construits un mûr pour s’empêcher de connaître la vérité. Ce n’est pas pour autant que les Musulmans les abandonnent. Nous sommes tenus de leur transmettre la vérité et dialoguer avec eux, même si comme tu le dis : « ils traitent Mohamed notre prophète d’imposteur ». Enfin, patience Salima, la vérité se saura un jour ou l’autre ! Amicalement !


  • Sikh_sikh_spoutnik (---.---.64.135) 3 octobre 2006 17:14

    « Comme tu le dis si bien : « les chrétiens ont le droit d’affirmer que leur religion est la meilleure la plus vraie, pas nous. » ,laïd cité ,je puis affirmé qu’a priori les religions prosélytes sément le chaos et les adeptes de st jean-baptiste,le jaînisme -par exemple- ne nuisent pas au développement des sociétés dont ils sont issus.


  • (---.---.155.7) 3 octobre 2006 17:53

    à A. T. ( En parlant en chemin avec Laïd Bourane, j’ai pris du retard.)

    Pour aborder plusieurs points que vous avez soulevés, il est nécessaire, me semble-t-il, d’exposer quelques données sur les pensées religieuse, et, après, d’exposer les principes sur lesquels repose, la pensée biblique ( ancien et nouveau testament), ce qu’elle dit sur Dieu, l’univers et l’être humain.

    Qui sommes-nous ? D’où venons-nous, où allons-nous ?

    Ces questions existentielles sont inhérentes à l’humanité. Quel homme ne se les pose jamais ? D’une manière ou d’une autre, les religions, les sagesses et souvent les philosophies y répondent ou essaient d’y répondre.

    Une grande ligne de pensée et de religion soutient que l’univers matériel et tout ce qu’il comporte, tous les êtres, animés ou inanimés qui le constituent, qui y évoluent, sont la seule réalité. En philosophie, ces positions sont appelées “panthéisme” - mot grec signifiant “tout est divin,” ou “le tout est divin”. Certains panthéismes tendent soit au matérialisme pur et dur : seule existe la matière ; la vie, la pensée en viennent et s’y résorbent. De façon consciente ou inconsciente, ce matérialisme fait du monde matériel un absolu. Le marxisme, par exemple, repose notamment sur ces principes ; en dernière analyse, c’est aussi la position de tous ceux qui attendent des sciences physiques, biologiques, mathématiques, etc. une explication définitive de l’univers et du vivant.

    D’autres panthéismes sont plus “spirituels” : l’univers et le vivant participent d’un grand souffle ; le souffle de vie des vivants (l’âme) en est une parcelle ; certains disent que la multiplicité des vies individuelles est une déchéance et que chaque âme ne connaîtra de repos que lorsque, perdant toute individualité, elle se réunira à la grande âme universelle qui est le grand Tout. L’hindouisme, avec ses variantes, entre particulièrement dans ce cadre. Dans une moindre mesure, les polythéismes des anciennes religions indo-européennes ( grecques, romaines, celtes, germaniques, par exemple) peuvent y être rattachés. Le bouddhisme est une réforme de l’hindouisme : il a remplacé le grand “Tout” par le néant. Mais le bouddhisme classique ne se présente pas comme un religion, c’est une sagesse. De façon plus ou moins consciente, nombre de nos contemporains se rapprochent de ce type de panthéisme ; les sensibilités écologiques actuelles les y portent : “après ma mort, qu’on disperse mes cendres en mer, en montagne, dans un fleuve ... " disent beaucoup de gens.

    Pour caractériser cette conception du tout, du divin, de l’absolu se confondant avec l’univers, la philosophie parle aussi de principe d’immanence : du latin “immaneo” : rester, demeurer à l’intérieur de. Mais tout panthéisme se heurte à quelques questions fondamentales : sur le plan philosophique, le grand « Tout » peut—il ou non rendre compte de sa propre existence ? Sur le plan existentiel, toute personne humaine, en tant que personne, éprouve un besoin d’immortalité auquel le panthéisme ne répond pas, au contraire.

    Une autre grande ligne de pensée religieuse et philosophique soutient que ni l’univers ni aucun des êtres qui le composent ne se suffisent à eux-mêmes ; qu’ils tirent leur être d’un autre principe, lequel ne se confond avec rien au monde. Aucun être de l’univers n’est donc, en substance, une parcelle de cet autre être dont il est l’ouvrage, dont il est la “créature”.

    Cette ligne de pensée s’exprime dans le premier livre de la Bible : la Genèse. Le récit de la Genèse proclame ainis que l’univers est CRÉÉ par Dieu. Création veut dire : être fait à partir de rien ( la création “ex nihilo”). Souvent, un contresens est commis sur cette formule : comment créer s’il n’y a rien ? La pensée biblique est que la création nécessite évidemment l’être et l’existence du créateur : donc, création à partir de rien hors de Dieu créateur. Oeuvre de Dieu, la création matérielle est évidemment une bonne chose, en elle-même : le récit IMAGÉ du livre de la Genèse insiste sur cette bonté de l’univers créé, et de tous les êtres inanimés et animés qui le composent. Mais alors, d’où vient le mal ? Le chapitre III de la Genèse apporte une explication, de façon toujours imagée. J’y viendrai plus tard.

    Cette pensée est celle du judaïsme, du christianisme, de l’Islam : Dieu qui est Un et transcendant a créé l’univers. Il semblerait qu’on trouve aussi ces éléments dans quelques religions traditionnelles d’Afrique noire, celle des Sénoufos notamment (Côte d’Ivoire et Burkina Faso), mais je n’en suis pas sûr.

    La philosophie parle alors de transcendance : Dieu domine la création et la gouverne depuis son au-delà. Transcendance et immanence sont donc deux principes contradictoires.

    Moins répandues sont les religions dualistes, pour lesquelles deux principes sont en compétition, en lutte : un principe du bien, un principe du mal. Par exemple, l’ancien zoroastrisme (iranien) pour lequel le principe bon, dieu bon, a créé l’esprit ; le principe du mal, dieu mauvais, a créé la matière. Les deux mènent sans fin un combat cosmique. L’homme, qui est esprit et matière, serait au centre de ce combat. En tant que religion, le manichéisme a presque disparu, me semble-t-il. Certaines déviations du christianisme antique et médiéval - des hérésies - furent imprégnées de dualisme, notamment du Manichéisme, cette variante ( ? ) du dualisme iranien apparue au IIIe siècle de notre ère. Les Albigeois ( ou Cathares) de notre moyen âge avaient transformé leur christianisme en manichéisme.

    À suivre ...


    • rufus (---.---.155.7) 3 octobre 2006 17:55

      À A.T.

      J’ai oublié de signer mon message précédent.

      Rufus


    • rufus (---.---.155.7) 3 octobre 2006 18:14

      à Laïd Bourane, Salima ...

      Je ne hais aucun être humain, aucun musulman particulièrement, parce que la Charité, l’amour de Dieu et du prochain pour l’amour de Dieu est au coeur du christianisme. Sans amour, « en acte et en vérité » ( cf. les deux épitres de Saint Jean), un chrétien trahit le Christ.

      Mais, chrétien, je crois en la divinité du Christ, et je ne vois pas comment je pourrais en quoi que ce soit adhérer à ce qu’a prêché Mahomet, hormis que Dieu est Un, créateur et qu’il invite à être honnête. Mais cela, Moïse l’avait enseigné depuis longtemps. Je ne vois pas à quoi servirait de trahir ou de déguiser la foi chrétienne sous prétexte qu’il faudrait cela pour dialoguer. Non : un dialogue franc et constructif ne peut se faire que dans une bonne connaissance des positions mutuelles. Au fait, comme beaucoup de chrétiens, je lis le Coran pour m’instruire sur l’Islam ? Et vous faites-vous la même chose ? Lisez-vousles Evangiles et le Nouveau Testament pour mieux connaître le christianisme ?


    • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 4 octobre 2006 00:02

      @ rufus (IP:xxx.x29.155.7) le 3 octobre 2006 à 18H14 RUFUS, « Je ne hais aucun être humain, aucun musulman particulièrement.. »

      Dans le fond, tout Musulman qui a de la haine est dans l’erreur. Ce n’est donc pas une question de haine qui fait réagir les uns les autres. Pour moi, haïr c’est souffrir à petit feu. La haine est une maladie qui peut tuer. Il est vrai qu’on ne s’aiment pas les uns les autres nous les Musulmans et les Chrétiens mais au fond nous ne nous haïssons pas non plus. Pour autant, je le répète, nous sommes en colère contre ces Chrétiens qui croient en la divinité d’un être qui mange du pain, qui va aux toilettes et qui est engendré par une femme. Et puis, les Chrétiens, bien que ce soit aberrant, ne tranchent pas sur la personne de Jésus, est-il Dieu, fils de Dieu ou une partie de Dieu (trinité) ? Dire : « je ne vois pas comment je pourrais en quoi que ce soit adhérer à ce qu’a prêché Mahomet, hormis que Dieu est Un, créateur et qu’il invite à être honnête.. » pour la raison que « Moïse l’avait enseigné depuis longtemps ». Mais Mohamed en tant que Messager de Dieu n’a fait que retourner à la base et l’origine de ce qu’a apporté les autres prophètes avant lui. L’Islam n’a donc rien apporté de nouveau par rapport à la religion d’Abraham. En réponse à votre question : « Lisez-vous les Evangiles et le Nouveau Testament pour mieux connaître le christianisme » ? Oui, je lis les Evangiles ainsi que le Nouveau Testament et je ris beaucoup à la fin de mes lectures. D’ailleurs grâce à ces lectures, j’ai pu consolider ma foi pour une raison simple : J’ai remarqué que les trois quarts des réponses données par les Evangiles et le Nouveau Testament sont confirmées pas le Coran. Et la où la raison réfute ce qui a été proposé par les deux livres, le Coran nous donne des réponses conformes à la raison. Assez pour aujourd’hui, Cordialement ! Laïd DOUANE


  • John (---.---.167.26) 4 octobre 2006 22:56

    On croirait entendre Amadinedjad quand il dit aux américains qu’il les aime ... tous aussi faux culs les uns que les autres ces pseudos intellectuels islamistes à 2 balles, la takkia est directement intégrée à leurs claviers. Quand on a lu les horreurs qu’a écrit pas ailleurs ce laïd dédoiné, on se demande bien comme il peut encore être aussi hypocrite.


    • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 5 octobre 2006 06:06

      @ John (IP:xxx.x2.167.26) le 4 octobre 2006 à 22H56 « On croirait entendre Amadinedjad quand il dit aux américains qu’il les aime ... Quand on a lu les horreurs qu’a écrit pas ailleurs ce laïd dédoiné, on se demande bien comme il peut encore être aussi hypocrite ».

      Et pourtant, j’ai toujours été clair dans mes propos. J’ai dit à maintes reprises que si nous n’aimons pas les uns, nous ne pouvons les haïr. Moi je suis convaincus que nous sommes tous des frères mais que nous manquons d’amour entre nous pour une raison ou pour une autre, le courant ne passe pas entre nous. C’est exactement comme ça peut arriver à deux frères germains ou à un couple d’homme et de femme.. Enfin, même si vous avez dit du mal de moi et que vous me haïssez, c’est votre problème, je ne vous garde rien de rancune et je vous pardonne. Passez bonne journée..


  • rufus (---.---.155.7) 7 octobre 2006 17:26

    Je lis dans le Coran la Sourate IX « Le repentir » (traduction de Kasimirski- Garnier-Flammarion) :

    § 5 : « Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, faîtes les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade ; s’ils se convertissent (...) laissez les tranquilles. »

    § 14 Combattez-les ( les Infidèles), afin que Dieu les châtie par vos mains (...)"

    § 29 : « Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier (...) à ceux d’entre les hommes qui ne professent pas la vraie religion. Faites leur la guerre jusqu’à ce qu’ils paient le tribut de leurs propres mains et qu’ils soient soumis. »

    J’en ai froid dans le dos.

    Je lis dans l’Evangile : « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps mais ne sauraient tuer l’âme. » Matthieu 10-26 - ( traduction de la Bible de Jérusalem- édition de 1955)

    «  »Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis, priez pour vos persécuteurs ; ainsi serez-vous fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons ( Matthieu, 5-43-45).

    ( Le Christ exclut donc de sa Parole, de son Evangile, les duretés et violences présentes dans la loi et les coutumes mosaïques ; la « loi » du Christ n’est pas celle de l’Ancien Testament).

    Chez Luc, 9 52 -55, après qu’un village de Samarie les eut mal accueillis, deux apôtres demandent à Jésus : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions au feu de descendre du ciel et de les consumer ? » Mais, se retournant, il les réprimanda. Et ils partirent pour un autre bourg."

    Quant au Christ lui-même, il a subi les pires violences et la mort sur la Croix, il les a acceptées. L’Evangile est radicalement non-violent.

    Les quatre évangiles, ceux du Nouveau Testament, rapportent les actions et les paroles AUTHENTIQUES du Christ. Ils n’ont fait l’objet d’aucune falsification. Parmi les spécialistes - chrétiens et non-chrétiens-, s’il y a des discussions, c’est sur la date exacte de leur mise par écrit : vers l’an 50 ? avant ou après l’an 60, au plus tard vers 70, pour les synoptiques.


  • rufus (---.---.155.7) 7 octobre 2006 17:49

    Parallèlement, kesed écrit dans « Liberté sans frontières » (IP:xxx.x1.227.119) le 7 octobre 2006 à 10H06, :

    " Il nous appartient d’empêcher le coran de continuer à nuire en Europe, essentiellement en appliquant les lois en vigueur relatives à l’interdiction d’incitation au meurtre. La vente, la diffusion et l’enseignement du coran, dans sa rédaction actuelle, doit être interdite sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne. Ce livre, lorsqu’il est lu par des esprits faibles, par des personnes n’ayant pas la capacité nécessaire pour en faire une analyse objective, par des personnes à qui l’on interdit d’en faire l’analyse ou pire, par des enfants que l’on contraint à l’apprendre par coeur en arabe phonétique dans de prétendues « écoles » coraniques, ce livre est de nature à nuire gravement à la santé mentale et à induire des comportements agressifs violents. Le coran est non seulement anachronique mais il est malsain sous bien des aspects, bien plus malsain que tous les autres livres prétendument dictés par un quelconque dieu.

    Nous devons revendiquer l’abrogation du coran pour des impératifs majeurs de salubrité publique et de paix sociale mais nous devons expliquer clairement les raisons qui motivent cette revendication. Nous devons citer les sourates et les versets qui constituent des atteintes graves vis-à-vis de la personne humaine et de la tranquillité des populations. Nous devons montrer du doigt les versets qui sont carrément criminogènes. Ce sera l’objet de l’étude analytique du coran qui complète la présente étude historique et géo-politique.

    Notre travail s’adresse aux hommes et aux femmes responsables et authentiquement libres. Cela exclu, hélas, les islamistes et la majorité des autorités musulmanes puisqu’ils ont, depuis fort longtemps, adopté la tactique préconisée par le coran et qui consiste à rejeter toute forme de dialogue. Discuter dans ces conditions serait entrer dans un jeu absurde de palabres stériles, ce serait perdre son temps et son énergie pour rien."


  • (---.---.155.7) 8 octobre 2006 10:27

    « le Panzer Cardinal Benoît XVI, issu des jeunesses hitlériennes »

    lit-on dans le message précédent.

    En 1943, âgé de seize ans, le jeune Joseph Ratzinger alors séminariste à Traunstein, avec tous ses camarades de séminaire, fut transféré à Münich et obligé de servir dans la DCA. Il fut libéré de la DCA en septembre 1944. Peu après, en Burgenland, il fut soumis à des pressions pour entrer dans les Waffen-SS. Il refusa en disant son intention de devenir un prêtre catholique. Il fut renvoyé sous les injures, et il fut désormais soumis au travail obligatoire, etc. Les biographies de Benoît XVI ne manquent pas. Ces faits ne sont pas discutés et sont vérifiables.

    Il faut juger tout le message précédent à la mesure du mensonge grossier qui veut salir Benoît XVI.

    L’étude, les exigences de la vérité vérifiable sont manifestement des choses étrangères à l’auteur de ce flot d’ordures.


  • rufus (---.---.62.238) 8 octobre 2006 13:32

    J’ai oublié de signer le message précédent .

    RUFUS


  • rufus (---.---.62.238) 8 octobre 2006 13:56

    Sur « Liberté sans frontière », je lis :

    Claude Lévi-Strauss (né en 1908) : « L’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables, car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. » Tristes Tropiques, 9e partie, xxxix. « J’ai dit dans « Tristes Tropiques » ce que je pensais de l’islam. Bien que dans une langue plus châtiée, ce n’était pas tellement éloigné de ce pourquoi on fait aujourd’hui un procès à [Michel] Houellebecq. Un tel procès aurait été inconcevable il y a un demi-siècle ; ça ne serait venu à l’idée de personne. On a le droit de critiquer la religion. On a le droit de dire ce qu’on pense. [...] Nous sommes contaminés par l’intolérance islamique. Il en va de même avec l’idée actuelle qu’il faudrait introduire l’enseignement de l’histoire des religions à l’école. J’ai lu que l’on avait chargé Régis Debray d’une mission sur cette question. Là encore, cela me semble être une concession faite à l’islam : à l’idée que la religion doit pénétrer en dehors de son domaine. Il me semble au contraire que la laïcité pure et dure avait très bien marché jusqu’ici. » Visite à Lévi-Strauss, Le Nouvel Observateur, 10 octobre 2002

    Oui, Claude Lévi-Strauss a mille fois raison : « On a le droit de dire ce qu’on pense. [...] Nous sommes contaminés par l’intolérance islamique. »

    Et cette « intolérance islamique » est une nouvelle venue en Occident.

    Qu’allons-nous en faire ? la dénoncer, lui résister, dire hardiment la vérité chaque fois qu’il le faudra ; dénoncer la violence et les incohérences de l’Islam, chaque fois qu’il le faudra ... même au prix des fatwas, insultes et autres intimidations qui viennent de gens qui se refusent à la confrontation sereine et rationnelle.

    Quant à dialoguer avec les musulmans qui veulent dialoguer de façon pacifique et critique, oui. Mais il ne peut y avoir de dialogue constructif sans une réelle connaissance des positions de chacun. Or, tant que le monde de l’Islam soutiendra que l’Evangile et le Nouveau Testament sont des falsifications, sans avancer la moindre preuve ni la moindre ombre d’un argument, et, bien plus, qu’il le soutiendra contre toutes les sciences et vraisemblances, aucun dialogue ne sera possible.


    • (---.---.71.20) 9 octobre 2006 16:53

      par rufus (IP:xxx.x7.62.238) le 8 octobre 2006 à 13H56 @ rufus (IP:xxx.x7.62.238) le 8 octobre 2006 à 13H56 « ..tant que le monde de l’Islam soutiendra que l’Evangile et le Nouveau Testament sont des falsifications, sans avancer la moindre preuve ni la moindre ombre d’un argument.. »

      Celui qui pense trouver des Musulmans qui un jour diront que l’Evangile et le Nouveau Testament ne sont pas falsifiés peut aussi penser qu’un jour, le sel fleurira !! Je vais être franc avec vous : Je crois sincèrement au dialogue interreligieux et je pense qu’il aboutira d’une manière ou pour une autre. Je crois au dialogue dans la différence. Mais le monde de l’Islam comme tu le dis, soutiendra éternellement que « le Nouveau Testament sont des falsifications ». C’est essentiel dans la religion islamique. Car, logiquement, si les deux livres n’étaient pas falsifiés, l’Islam n’aurait pas le droit de cité. L’Islam est justement là pour corriger les croyances el les compléter. Le Prophète Mohamed n’aurait pas la raison d’être si l’Evangile et le Nouveau Testament n’étaient pas des falsifications, du mois ce que nous croyons. Pour vous faire gagner du temps et vous épargner les désagréments d’une attente sans fruits, je vous assure que les Musulmans ne sont pas près de faire aucune concession qui va dans le sens que vous voulez. Nous pensons, preuves à l’appui, que tous les livres issus de Dieu, d’où le mot Bible, sont falsifiés, excepté le Coran.


    • salima (---.---.65.20) 10 octobre 2006 13:24

      la logique voudrait que la dernière version ou édition d’un quelconque produitou oeuvre soit la meilleure. le coran est la dernière version des livres sacrés vue et corrigée si j’ose dire. il serait aberrant de revenir aux anciennes versions, et dans les cas des évangiles il ya eu falsification, chose que ne veulent pas reconnaitre les chrétiens. Il serait déraisonnables de notre part d’attendre d’eux qu’ils reconnaissent cette vérité, autant leur demander d’embrasser l’Islam. pour ceux qui ont une infime sincérité et une bonne foi (sans jeu de mots), ils n’ont qu’à faire des recherches et confronter les livres en question et la réalité apparaitra d’elle même.


  • rufus (---.---.155.7) 10 octobre 2006 15:22

    1 - Une chose n’est pas meilleure parce qu’elle vient avant ou après une autre. La logique vous dira toujours, cher ( chère) Salima, que ce serait confondre le neuf (ou l’ancien) et le vrai.

    2 - Avez- vous oublié ce que j’écrivais plus haut :

    " Les Evangiles sont authentiques, ils font connaître la vie et les paroles authentiques de Jésus-Christ.

    Quand les musulmans racontent que les Evangiles ont falsifié la vie et l’enseignement de Jésus, etc., ils racontent n’importe quoi, ils n’avancent jamais un argument, ils n’apportent jamais une preuve, voire une ébauche de preuve. Ils l’affirment, c’est tout. Ils se contentent de colporter ce racontar qui n’est pris au sérieux par personne, par aucune autorité scientifique, par personne qui connaît un tant soit peu l’histoire des textes évangéliques et de l’église primitive.

    Cette tactique grossière permet à l’Islam de se dérober à des confrontations gênantes. Mais allez y, Laïd Bourane : sur quelles preuves, sur quels faits, sur quels arguments l’Islam se fonde-t-il quand il raconte que l’Evangile a été falsifié ?

    Pour que l’Evangile ait été falsifié, il aurait fallu une falsification massive, et collective, engageant, dès le milieu du premier siècle, les dizaines de milliers de gens devenus chrétiens en Palestine, et parmi lesquels des milliers avaient écouté la prédication du Christ, vu ses miracles, et des centaines d’entre eux l’avaient vu après sa résurrection.

    Une trahison collective d’une telle ampleur aurait nécessairement été éventée : si quelques complices peuvent se taire, quand il y en a des dizaines de milliers, les fuites sont inévitables. Rien de tel, pas l’ombre d’une situation de ce genre dans l’histoire de l’Eglise primitive D’autre part, ces milliers de « traîtres » se seraient trouvés dans une situation schizophrénique par rapport à leur propre message évangélique qui ne parle que de VÉRITÉ, dont les exigences d’authenticité personnelles sont radicales, et qu’ils répandaient, avec ferveur, conviction, héroïsme dans un monde juif et gréco-romain qui leur était hostile.

    Et puis, peut-être ignorez-vous qu’il y a un important témoignage sur le Christ qui vient d’un Juif pratiquant et non chrétien, et qui remonte à l’an 80. Ce témoignage est bref, quelques mots en sont discutés par les spécialistes, mais, globalement, il concorde avec ce que les Evangiles racontent par le détail. L’auteur de ce texte est Flavius Josèphe. Ce texte est très connu, on le trouve aisément. "

    Oui, Salima, ce qui est Historique est de l’ordre du vérifiable.

    Avec ( presque ) tout l’Islam, vous croyez que les Evangiles ont été falsifiés. Toutes les recherches historiques, archéologiques, paléographiques, papyrologiques, exégétiques qui ont été renouvelées et intensifiées depuis le début du XXe siècle disent le contraire, à savoir que les Évangiles sont authentiques. Les seules discussions portent sur la datation ( entre 50 et 70 ou 80 pour la mise par écrit des synoptiques), et sur des variantes assez nombreuses mais qui ne concernent que de petits détails des textes.

    Je comprends que ce soit embarrassant pour le monde musulman. Mais il faut regarder la vérité -ici, scientifique - en face. Ce n’est plus uniquement de la foi qu’il s’agit.

    Sans la moindre preuve ou argument, en dehors de toute vraisemblance, l’Islam soutient le contraire. Dans ce cas, aucun dialogue n’est possible.

    3 - Quant à la valeur spirituelle et morale intrinsèque du Coran et de l’Evangile, entre mille et un points, on peut prendre le cas de l’adultère :

    Dans la Sourate 24 (?), « la lumière », le Coran dit :

    « Vous infligerez à l’homme et à la femme adultères cent coups de fouet à chacun. Que la compassion ne vous entrave pas dans l’accomplissement de ce précepte de Dieu, si vous croyez en Dieu et au jour dernier. Que le supplice ait lieu en présence d’un certain nombre de croyants. » (traduction de Kasimirski)

    Au chapitre VIII de l’Évangile selon Saint Jean ( traduction de Crampon) figure l’épisode fameux de la femme adultère :  

     1. Jésus s’en alla sur la montagne des Oliviers ;  2. Mais, dès le point du jour, il retourna dans le temple, et tout le peuple vint à lui. Et s’étant assis, il les enseignait.  3. Alors les Scribes et les Pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et l’ayant fait avancer, ils dirent à Jésus :  4. « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. »  5. Or Moïse, dans la Loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Toi, donc, que dis-tu ?  6. C’était pour l’éprouver qu’ils l’interrogeaient ainsi, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait sur la terre avec le doigt.  7. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit :« Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre. »  8. Et s’étant baissé de nouveau, il écrivait sur la terre.  9. Ayant entendu cette parole, ils se retirèrent les uns après les autres, les plus âgés d’abord, puis tous les autres, de sorte que Jésus resta seul avec la femme qui était au milieu.  10. Alors Jésus s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, lui dit : "Femme, où sont ceux qui t’ accusaient ? Est-ce que personne ne t’a condamnée ?  11. Elle répondit : « Personne, Seigneur. Alors Jésus lui dit »Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne péche plus."

    Question : des deux lois, celle du Coran et celle du Christ, laquelle est la plus miséricordieuse ?


    • salima (---.---.65.25) 11 octobre 2006 13:13

      vous vous posez une question piège, lesquelles des lois est la plus miséricordieuse , celle du coran ou celle du christ ? je vous pose la question lequel des dieux est le miséricordieux (Dieu me pardonne), celui de jesus ou celui de Mohamed. Quant à nous nous croyons que le Dieu de Jesus est le même Dieu de Mohamed et il est éminemment miséricordieux.


  • rufus (---.---.155.7) 11 octobre 2006 15:09

    Ce n’est pas une question piège.

    La confrontation des deux est des plus significatives.

    Le Christ, qui a proclamé sa divinité - Un seul Dieu en Trois personnes, tel est le monothéisme que révèle sa parole tout au long de l’Evangile - n’a jamais appelé à la violence, il l’a condamnée ou neutralisée. Voilà ce que révèle l’épisode johannique de la femme adultère.

    Le Dieu de Mahomet et celui de l’Evangile sont-ils les mêmes ? Oui en tant que monothéistes. C’est tout. Le message du Christ réforme en profondeur la loi de Moïse, elle la réforme selon l’Amour. Le Dieu de l’Evangile est AMOUR miséricordieux ... l’amour ne lapide pas les adultères, il ne leur inflige pas cent coups de fouet ; mais il pardonne et demande de ne plus pécher.


  • rufus (---.---.155.7) 11 octobre 2006 15:11

    Ce n’est pas une question piège.

    La confrontation des deux est des plus significatives.

    Le Christ, qui a proclamé sa divinité - Un seul Dieu en Trois personnes, tel est le monothéisme que révèle sa parole tout au long de l’Evangile - n’a jamais appelé à la violence, il l’a condamnée ou neutralisée. Voilà ce que révèle l’épisode johannique de la femme adultère.

    Le Dieu de Mahomet et celui de l’Evangile sont-ils les mêmes ? Oui en tant que monothéistes. C’est tout. Le message du Christ réforme en profondeur la loi de Moïse, elle la réforme selon l’Amour. Le Dieu de l’Evangile est AMOUR miséricordieux ... l’amour ne lapide pas les adultères, il ne leur inflige pas cent coups de fouet ; mais il pardonne et demande de ne plus pécher.


    • salima (---.---.65.20) 14 octobre 2006 11:24

      excusez moi mais je ne pourrais jamais concevoir votre idée de la divinité du christ, quelle est cette aberration de trois personne en une seule ? quelle esprit sain pourrait croire en la trinité ? j’ai beau essayé d’imaginer cette idée j’arrive pas à la saisir, c’est du charlatanisme. pourquoi Dieu aurait-il besoin d’un fils ? c’est hautement blasphématoire tout ça. bon bref, je veux toutefois vous rappeler que nous croyone en Jesus , Moïse et tous les prophètes antérieurs, nous les vénérons et les respectons tous de la même manière, nous croyons aux évangiles et à la thora. pour ce qui est de Jesus qui est tout amour et mohamed violent eh bien, et pour votre gouverne ce n’est pas mohamed qui a rédigé le coran, c’est la parole de Dieu et tout ce qu’il contient ce sont des directives de Dieu, si tu trouve que Dieu est violent et injuste c’est ton problème. Dieu nous appelle des musulmans (soumis)nous nous soumettons à lui car nous croyons qu’il est infiniment juste.


  • rufus (---.---.155.7) 14 octobre 2006 22:34

    Quand TOUT LE CHRISTIANISME proclame sa foi en Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit - un seul Dieu en la fusion d’amour de ces trois personnes, ce que la théologie appelle la Sainte Trinité - il ne fait que prendre à la lettre les paroles mêmes du Christ, paroles que transmettent les Evangiles.

    Ce ne sont pas des élucubrations humaines. Il suffit d’ouvrir les Evangiles pour constater que ces paroles et que cette foi viennent du Christ lui-même.

    Dieu créateur de tout être et de tout l’univers est plus grand que notre raison.« Les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes ». Est-ce que je comprends, moi ce grand mystère : Un seul Dieu en trois personnes ? Non ! ce serait présomptueux, et de toute façon ce mystère est inaccessible trop à la raison humaine, infiniment plus petite que la raison divine. Mais le Dieu de l’Ancien et du Nouveau Testament n’abandonne pas ses créatures, Il se montre très proches d’elles. Et l’Evangile nous montre cette proximité de Dieu qui, pour ramener les hommes pécheurs et perdus vers son amour, s’est fait homme : il est vrai Dieu et vrai homme, assumant les deux natures dans l’unité de sa personne divine.

    J’expose ici et rapidement quelques points centraux de l’évangile et du christianisme le plus classique.

    Quant à Mahomet, malheureusement sa biographie manifeste ses violences et sa cruauté ?

    Il me sera difficile de revenir souvent ici.


  • fouadraiden fouadraiden 27 octobre 2006 16:43

    je ne pense pas que le problème soit celui là. le problème que soulève les quelques autorités musulmanes est le suivant.en quoi un pape est il autorisé à porter un jugement sur la fondation de l’islam ?

    tentait il de nous dire que sa foi est plus vraie ? que l’islam est une imposture ?

    il était inutile de se caher derrière une fausse probématique mediévale.nous y sommes plus.

    donc,l’islam n’est pas le problème, mais bien la foi chrétienne pour le chef catholique ,car démentie par la révélation coranique postérieure à elle.


  • aomi (---.---.108.81) 14 décembre 2006 01:04

    salam pour tous, vous savez c’est pas compliqué de comprendre que le pape s’est trompé,car quand on s’attaque a une nation comme la nation musulmanne qui a déclanché un veritable coup d’état a l’église, et ce en reconnaissant la crétienneté et le judaisme ,ayant conqui le coeur de beaucoup de fidels, l’islame a apporté une autre vision de la coyance et ce en estimant que l’étre humain n’a point besoin d’intérmedière pour se faire pardonné ou se faire entendre comme se fut le cas chez les pasteurs qui pardonnent contre un chec de pardon . dans ce contexte l’église en tant qu’institution a oeuvré aprés l’éléction de benois 16 a précher la crétienneté, je pense que nous tous on s’est bien rendu compte notament ici en france, a la sorties des metros et des rer on retrouve des précheurs distribuants des livres. surtous benois 16 a mi une vrais stratégie en vue d’attaindre la jeunesse du monde,de part son activité il a essayé de donner un soufle pour promouvoire l’etention de sa religion. néanmoin le pape s’est vu obligé de dépasser un opstacle majeur qui s’est enraciné depuis le 6 eme siècle et qui est l’islame. quoi de bon qu de s’attaquer au musulmans du fait qu’ils ont usé de la violance pour obliger les gens a croire ,c’est vrais qu’il y a une part de vérité dans cette phrase mais il s’aggit ici de comportements de musulmans et non des dicté de l’islame lui meme. certes que le pape s’attendais a ceque les musulmans répliquent mais ne s’attendait pas dutous a ceque les intélléctuels et les politiciens ainsi que les economistes s’impliquent pour justement critiquer le pape dans sa démarche . toute est une question d’intérrets en fait car le pape et la plus part des auxidentaux croient que le sous developement va justement faire perdre la raison au musulman d’ignorer leurs religion comme ils l’ont perdu dans leur passivité a l’exploitation du petrole et leur passivité quand au choix polique de leurs dirigents. donc le tord du pape c’est de tous simplement essayer d’attindre l’islam par le biais de ses pratiquants et sans doute il devait savoir que le croyant dans toute les religions ne reflèttent pas d’une manière exacte leur religion. il faudrait que nos chers amis les chretiens en premier lieu et ceux que ca intérésse le débat de religions, comprennent qu’ils ne reconnaitreront jamais l’islame a travers les musulmans ,rapprochez vous des textes et des publications parlants de l’islame meme de la part d’ecrivains europeens et surtous si vous pourriez faire un tour a l’institut du monde arabe, ou bien suivre le congré mondiale de la science et de l’islame qui s’est tennu en arabie saoudite. enfin en toute amitié je vous salue pour votre sens du débat, car le respect de l’autre implore certaines régles de dire et de faire ,malheureusement le pape ne l’a pas compri autrement il aurrait commencé par critiquer par ceux qui pratiquent la violance actuellement,ainsi dénoncer les assinssins d’enfants et de fammes pour tenter de changer quelque chose dans l’avenir,mais tant qu’il s’agirait des musulmans il ferme les yeux tente de refaire vivre a l’humanité le cauchemare des guerres de religions,meme sur le plan théorique. que dueu nous protège et nous guide tous salam


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