mardi 19 juillet 2011 - par Catherine Segurane

Abattage rituel : le gouvernement méprise la liberté de ne pas croire

Un député UMP avait demandé par lettre qu'une mention sur l'emballage avertisse le consommateur en cas d'abattage rituel. Réponse du secrétaire d'Etat au commerce Frédéric Lefèbvre : c'est niet, car un tel étiquetage serait "susceptible de stigmatiser, aux yeux du consommateur, des pratiques d'abattage ayant des fondements relatifs à la liberté religieuse."

L'affaire est révélée par Valeurs actuelles (14 juillet 2011 page 6) : le député Jacques Kossowski (UMP, Hauts de Seine), avait écrit le 26 avril à Lefèbvre une lettre demandant, en cas d'abattage rituel, de "rendre obligatoire une mention spécifique sur l'emballage" par respect pour ceux des consommateurs qui "ne souhaitent pas consommer ce type de produits pour des raisons philosophiques (laïcité, défense de la condition animale, etc ...).

Réponse du sous-ministre : "Le gouvernement français n'est pas favorable" à la résolution du Parlement européen de 2010 qui "introduit, en première lecture, un amendement visant à la mise en place d'une mention obligatoire de l'abattage sans étourdissement sur la viande issue d'animaux abattus selon les rites musulman ou israélite" ; un tel étiquetage serait "susceptiblede stigmatiser, aux yeux des consommateurs, des pratiques d'abattage ayant des fondements relatifs à la liberté religieuse."

On renverra à deux documents de la Fondation Brigitte Bardot, qui a enquêté sur le terrain en long et en large : dans sa brochure "De la souffrance animale à la tromperie des consommateurs", elle explique que l'abattage rituel, en théorie l'exception, est en passe de devenir la règle. Elle signale déjà les risques sanitaires liés à ce mode d'abattage. Dans un document plus récent intitulé : "Steacks hachés contaminés, les autorités avaient déjà été alertées", elle relaie à nouveau des mises en garde de vétérinaires signalant le risque de déversement du contenu stomacal et de ses bactéries sur la viande en cas d'abattage rituel.

De tels arguments devraient suffire, en théorie, à valider la revendication d'information du consommateur.

Mais j'en ai marre d'argumenter. J'en ai marre de me jusitifer.

Maintenant, je veux aller au fond des choses, à l'essentiel, et dire simplement au sieur Lefèvre :

Monsieur le sous-ministre, vous faites grand cas de la liberté religieuse des partisans de l'abattage rituel. 

Alors, j'aimerais savoir pourquoi ma propre liberté religieuse ne bénéficie pas des mêmes égards gouvernementaux.

La liberté religieuse, c'est la liberté de croire OU DE NE PAS CROIRE. C'est la liberté de prratique OU DE NE PAS PRATIQUER. 

Mon refus de manger de la viande sacrificielle n'est pas moins respectable que le souhait de certains religieux d'en manger.

Et je suis un peu surprise par votre souci de ne pas "stigmatiser" des "pratiques d'abattage".

Je me permets de vous faire observer que, seules, les personnes doivent être protégées de la stigmatisation.

Mais la critique des religions, de leurs dogmes et de leurs pratiques, est permise, jusqu'à nouvel ordre.

Le délit de blasphème n'a pas encore été rétabli, même si certains de votre majorité y ont travaillé et y travaillent sans doute encore sournoisement. Il est donc parfaitement permis de refuser l'abattage rituel, et même de le stigmatiser, c'est à dire de le marquer du sceau de la honte en le qualifiant de barbare, moyen-ageux, et dangereux au plan sanitaire.

Il est même permis de ne pas le stigmatiser, de ne rien lui reprocher, ou de décider de ne formaliser aucun reproche, préférant formuler une exigence qui pourrait tout simplement s'exprimer comme suit :

"Ne pas manger de viande sacrificelle fait partie de MA liberté religieuse, de MON DROIT de ne pas participer à un rite ; cette liberté et ce droit valent bien la liberté et le droit des vieux messieurs tout noirs et de leurs ouailles.

J'exige qu'il soit respecté ! "



67 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 juillet 2011 10:53

    L’abattage rituel, comme nombre d’autres rites religieux, constitue un précepte prescrit pas des textes prétendument « sacrés » révélés, à des prétendus « prophètes », par un « dieu » très hypothétique.

    Or, l’existence d’un « dieu » demeurant improuvée, quel intérêt y a-t-il à lire, comprendre, perdre son temps à étudier des textes contenant, supposément, les paroles d’une telle entité, à l’existence improuvée, qui auraient été révélées à un individu quelconque (qui pourrait même n’avoir jamais existé) ?

    Cette réflexion vaut pour tous les écrits supposément « sacrés » de toutes les religions ainsi que pour tout ce qui se réclame d’une « divinité » à l’existence improuvée.

    L’incroyance et la dérision sont des droits absolus et inviolables vis-à-vis de tout ce fatras et ce verbiage découlant, dégoulinant, d’un postulat (principe premier d’une démonstration, admis comme un fait reconnu et indiscutable, mais qui est indémontrable) irrationnel.

    Bien évidemment, cette incroyance et cette dérision ne sauraient constituer un « blasphème » ou une « hérésie » puisque provenant de personnes entièrement étrangères à ces billevesées, stupidités, inepties, et cætera ! ...


    Le IIIe millénaire sera agnostique ou ne sera pas !


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 juillet 2011 13:15

      Cette devinette m’a été posée par un Mauritanien musulman :

      « Savez-vous pourquoi certains musulmans acceptent de boire de l’alcool mais se refusent toujours à manger du porc ? »
      Réponse :
      Parce que le porc ne saoule pas ...
       smiley

    • papi 19 juillet 2011 21:37

      omar

       je n’en mange pas parce que je n’en trouve pas chez mon boucher/charcutier !! par contre du bon cochon oui .. et tu n’es pas obligé d’en manger, quoique depuis que les autorités sanitaires ont de nouveau autorisé l’utilisation des farines animales pour l’élevage en général , : ovins, bovins, et volailles, et que dans les farines animales se trouve incorporé et pour bonne part des résidus de porcs, vous pouvez vous poser la question lorsque vous mangez de la volaille, ou du bœuf si le délicieux morceau ne contient pas indirectement, par ingestion des résidus de porc, c’est une question que je soulève en égard à nos amis musulmans..Il faudra demander des viandes d’élevage hallal,..


  • ali8 19 juillet 2011 12:45

    Catherine chérie

    Là, tu touche un sujet sensible !Perso, je me fourni en viande halal dans une boucherie de quartier, mais des produits halal vendus en gdes surfaces, certifiés par la mosquée d’Yvri seraient douteux. Mais ces produits sont vendus dans un rayon spécialisé et il ne tient qu’à toi de t’approvisionner ailleurs

    la production halal suffit à peine pour la communauté musulmane ; la plupart des produits provenant d’abattages rituels sont cashers par exemple les gigots d’agneaux qui te régalent

    il est heureux pour la communauté musulmane que les juifs pratiquent un abattage rituel car nul ne s’attaquera à leurs pratiques sans être taxé d’antisémitisme, et je précise que ce qui est bon pour eux est bon pour nous 

     

    juluch, ne te prives pas de cochons élevés dans de scandaleuses conditions ce qui n’indigne personne


    • Castor 19 juillet 2011 15:10

      On peut avoir le choix de se rendre ou non dans une boucherie halal.

      Ce choix risque fort d’être supprimé en grande surface, faute d’un étiquetage net et en présence d’un mélange des viandes halal et non halal qui pourrait exister.

      Il paraît tout aussi sain de différencier ces deux produits que d’opérer la distinction entre un jus de fruits frais et un jus à base de concentré (toute utilisation de cette comparaison personnelle à des fins partisanes serait parfaitement étrangère à ma volonté).

      A une époque où l’information du consommateur gagne du terrain, je ne conçois pas que l’on puisse faire exception tandis que les différences sont aussi flagrantes, tant sur le plan de la composition, la « fabrication » du produit, voire même ses qualités gustatives, que sur le plan de sa valeur ajoutée religieuse.

      Une fois la différence d’étiquetage gommée, je ne donne pas cher des rayons séparés.

    • agent orange agent orange 19 juillet 2011 18:16

      La viande en grande surface c’est de la m....
      Mieux vaut acheter chez les artisans-bouchers. Eux connaissent bien leurs produits et leur traçabilité n’est pas opaque. Souvent la viande provient d’élevage bio. Et puis çà fait vivre les petits commerces.
      Pour ma part je mange quasiment plus de viande depuis près de 20 ans. An Asie du sud-est c’est surtout riz-poisson et dans le sous-continent c’est végétarien...


    • King Al Batar King Al Batar 19 juillet 2011 13:03

      C’est vrai que l’abattage rituel des canards pour le foie gras, tout aussi barbares a l’air de peu l’emouvoir.


    • Farniente 20 juillet 2011 01:31

      Si j,étais un animal promis à la table des humains,est ce que j’aimerais mieux mourir pendu par les pieds/électrocuté ou être abattu rituellement ?
      Après y avoir mûrement réfléchi,je penche définitivement vers l’abattage rituel..........de l’ortolan,noyé dans un bol de cognac.
      lien


  • Hadj Ahmed 19 juillet 2011 13:29

    Retour aux habitudes saines pour AV, deux (02) Christine Tasin au menu du jour...

    Bref à ceux qui étaient persuadés que rien ni personne ne pourrait un jour avoir l’idée saugrenue, de les pousser à aller sur riposte cecicelique, soyez les bienvenus dans la ... sous-annexe.

    En fait je parie qu’à la maison mère, le dosage c’est un billet/jour maxi. Autrement dit, ici c’est mieux 


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 19 juillet 2011 14:53

      @ Hadj Ahmed,

      Je ne suis pas Christine Tasin. J’ai déjà été démasquée par des copains à vous comme étant un homme et habitant Nice ; peut être Philippe Vardon de Nizza Rebella ; c’est pour mieux cacher cette appartenance à la mouvance identitaire que je fais semblant de soutenir une autre candidature, celle de Marine Le Pen.


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 20 juillet 2011 03:49

      @ Perséus


      Non, je ne soutiens pas l’extrème-droite.

      Car la seule extrème-droite qui sévisse actuellement, c’est l’islam (violence, inégalité des sexes, inégalités selon les religions) et je ne soutiens pas l’islam.


  • docdory docdory 19 juillet 2011 13:34

    @ Catherine Ségurane

    La réponse scandaleuse de Frédéric Lefebvre s’explique si l’on considère que les grandes entreprises de distribution et de l’alimentaire sont le plus souvent des soutiens financiers et alliés politiques du gouvernement actuel, dont l’action principale depuis l’élection de Sarkozy est de défendre les intérêts des plus riches et du patronat.
    Or , pour ces grandes entreprises, le hallal est avant tout un marché totalement juteux. Il est bien évident que leurs dirigeants estiment totalement ridicule et grotesque l’idée d’un abattage rituel, mais par contre ont très vite vu le profit financier gigantesque qu’ils pouvaient tirer de ces superstitions alimentaires absurdes issus du cerveau dérangé d’un chamelier du moyen-âge inventeur d’une religion dont la nocivité s’accroît de jour en jour. ( Apparemment , le chiffre d’affaires du halal se compte en milliards d’euros par an, il est proche du chiffre d’affaire engendré par d’autres superstitions aussi ridicules, telles que la voyance ).
    Le problème est que , pour diverses raisons, les consommateurs de viande hallal n’apprécient guère certaines partie de la viande ( on voit rarement, par exemple, des musulmans faire du boeuf bourguignon ni donc acheter la viande qui sert à en faire ) . Ces parties de viande sont donc revendues aux non musulmans, bien que la taxe halal ait déjà été versée au bénéfice des intérêts de l’islam au moment de l’abattage.
    Les non-musulmans ( c’est à dire, selon la dernière statistique de 2011, 97 % de la population française ) se retrouvent donc à participer contre leur gré au développement d’ une technique d’abattage d’une cruauté particulièrement « raffinée » , et au paiement d’une « taxe privée » servant principalement à édifier des mosquées.
    C’est là qu’intervient le problème de l’étiquetage : si le gouvernement acceptait d’imposer l’étiquetage des animaux abattus rituellement, (ce qui serait la moindre des choses en matière d’information du consommateur ) une grande partie des consommateurs non musulmans n’en achèteraient en aucun cas , et par conséquent, il y aurait des invendus en grande quantité. Les distributeurs seraient donc dans l’obligation de jeter des milliers de tonnes de viande chaque année, et seraient donc obligés d’augmenter fortement le prix de la viande halal, qui cesserait du coup d’être achetée par les musulmans ( elle deviendrait , dans cette hypothèse, totalement inabordable pour la plupart des consommateurs musulmans ). Dans cette hypothèse , les profits énormes engrangés par l’industrie agro-alimentaire et la distribution grâce au halal fondraient comme neige au soleil !
    Nul doute que F Lefebvre , dans sa honteuse réponse au député Kossowski, ne fasse que répéter ce que les lobbys de l’alimentaire et de la grande distribution lui ont demandé de dire ! ....

    • Hadj Ahmed 19 juillet 2011 13:39

      "si le gouvernement acceptait d’imposer l’étiquetage des animaux abattus rituellement, (ce qui serait la moindre des choses en matière d’information du consommateur ) une grande partie des consommateurs non musulmans n’en achèteraient en aucun cas , et par conséquent, il y aurait des invendus en grande quantité. Les distributeurs seraient donc dans l’obligation de jeter des milliers de tonnes de viande chaque année, et seraient donc obligés d’augmenter fortement le prix de la viande halal, qui cesserait du coup d’être achetée par les musulmans"

       smiley Promis je ne vous appelle plus doc en toc, désormais, docteur simplet s’impose


    • docdory docdory 19 juillet 2011 14:01

      @ Hadj Ahmed

      Le train de vos sarcasmes roule sur les rails de mon indifférence !

    • Castor 19 juillet 2011 14:52

      Très jolie référence à un film culte : la classe américaine.

      Ceci étant dit, je suis surpris du manque cruel d’arguments dans les petites interventions de Hadj Ahmed...

      Quant à l’intervention de Docdory, je suis parfaitement d’accord, et même si certains ici ont pu comparer avec les oies ou canards engraissés pour leur foie d’une manière très peu raffinée également, il ne s’agit pas de culte mais de culture.

      Le fond du problème n’est pas de savoir s’il existe une bonne façon de tuer un animal pour le manger mais de savoir si un rite religieux peut être imposé à des non-croyants pour de simples raisons économiques.

      La réponse est bien évidemment non, et il n’y a pas à tortiller du cul pour justifier ce qu’il convient d’appeler une agression caractérisée.

    • Catherine Segurane Catherine Segurane 19 juillet 2011 14:59

      Un grand bonjour, Docdory.

      Oui, les aspects économiques sont fondamentaux.

      A la base, il est impossible de produire de la viande sacrificielle dans grands gaspillages (gestes sacrificiels ratés par exemple). L’écoulement de ces viandes sacrificielles ratées auprès du consommateur lambda est indispensable à l’équilibre économique de la filière.

      Pareil pour le casher. Certains rabbins ont décidé que les quartiers arrières des animaux, même abattus rituellement, ne pouvaient pas être kasher. D’où nécessité de les écouler auprès des goys.


    • docdory docdory 19 juillet 2011 15:17

      @ Castor 

      Rendons à Greg ce qui est à Greg : l’expression « le train de vos injures roule sur les rails de mon indifférence » est prononcée par Achille Talon ( cerveau choc ) dans une réplique adressée à son voisin Hilarion Lefuneste ( si mes souvenirs sont exacts ) ! Il me semble qu’il ajoute « et s’arrête en gare de mon mépris » ( à vérifier ! ) .

    • Castor 19 juillet 2011 15:30

      Au temps pour moi alors.

      Achille Talon est bien plus loin de mes souvenirs que ne l’est ce flim sur le cyclimse.

    • Hadj Ahmed 19 juillet 2011 17:11

      Castor,

      Vous avez raison, il n’y a effectivement pas à tortiller du fondement alors il serait peut être temps que vous arrêtiez…

      « Casher » ou « Halal », avéré ou en attrape-ceci cela, est le seul argument de vente de la filière. Je la vois donc mal s’en passer ou le mettre en caractères minuscules. Bref, sauf à être analphabète (plutôt rare chez vous non), ou mal voyant, un non-croyant a contrairement à ce que vous dites, un vrai choix. Tous ne peuvent pas en dire autant…

      Et le Hadj Ahmed, il argumentera quand sa chéchia lui fera signe, sinon ben il continuera à en emmerder quelques uns, sans oublier quelques autres, en long en large et et et en travers smiley


    • Castor 19 juillet 2011 18:33

      Enfin un zeste d’argument.

      Pour ce qui me concerne, très cher, ce qui m’interpelle, c’est «  »Le gouvernement français n’est pas favorable«  à la résolution du Parlement européen de 2010 qui  »introduit, en première lecture, un amendement visant à la mise en place d’une mention obligatoire de l’abattage sans étourdissement sur la viande issue d’animaux abattus selon les rites musulman ou israélite«  ; un tel étiquetage serait  »susceptible de stigmatiser, aux yeux des consommateurs, des pratiques d’abattage ayant des fondements relatifs à la liberté religieuse.«  »

      En réalité, il me semble évident que sauf à aller dans une boutique halal, si un tel étiquetage n’existe pas en supermarché, ce ne peut à terme que contraindre une partie de la population française (majoritaire, si j’en crois les chiffres) à consommer sans le savoir une viande abattue selon des rites religieux qui lui sont étrangers.

      L’explication en est simple : il est résolument trop cher pour la filière d’abattage d’avoir deux chaînes, l’une respectant ces rites, l’autre non.

      La tentation est donc grande de n’en plus avoir qu’une - halal - et donc d’imposer à ceux qui n’en veulent pas de manger une viande sacrificielle.
      Quel mal, me direz-vous, si in fine la viande est identique ?

      Je vous répondrai que je ne vois pas au nom de quel principe républicain on m’imposerait de manger une viande abattue selon des rites auxquels je ne crois pas simplement parce que d’autres le font pour des raisons qui les regardent et, surtout, en raison d’intérêts économiques bien compris de la filière d’abattage.

      Il ne me viendrait pas plus à l’idée de me moquer des végétariens en n’indiquant pas que l’assaisonnement de la salade de carottes que je vends contient des huiles animales ou des lardons déguisés en croûtons de pain.

      Si cela est la conception que vous avez de ma liberté et des choix de conscience que je peux avoir, nous ne serons définitivement pas d’accord.

      Sur ce, je retourne tortiller du croupion (je suis élevé en plein-air).

    • Castor 19 juillet 2011 18:40

      M’suis égaré en cours de route (quel bavard)...

      Le risque n’est pas tant de ne pas voir la mention HALAL dans les rayons spécialisés que de ne pas voir la même mention sur les produits hors rayon spécialisé.

      Or s’il n’existe pas d’obligation de mentionner le type d’abattage, vous verrez que nos fins tacticiens nous fourguerons à tous de la viande halal, certains parce qu’ils le voudront, d’autres parce qu’ils l’ignoreront.

      Je trouve ça un poil malsain.

    • Catherine Segurane Catherine Segurane 19 juillet 2011 19:46

      @ Castor,


      S’il suffisait de s’assurer que la mention « halal » (ou « casher ») est absente, le problème serait résolu de lui-même.

      Mais il y a des viandes qui ne sont marquées ni halal ni kasher et qui pourtant ont été abattues rituellement.

      Exemples : bêtes refusées par les controleurs religieux, par exemple pour geste sacrificiel raté.
      Ou encore : quartiers arrières d’animaux tués selon le rite juif (pour certains rabbins, seules les parties avant peuvent être casher)

    • Castor 20 juillet 2011 11:15

      Bonjour, Catherine,

      il me semble que ce que je dis va dans le sens de ce que vous dites.

      Mon propos est effectivement de dénoncer le fait que, pour des raisons économiques, les chaînes d’abattage pourraient devenir (sont devenues ?) uniques, c’est-à-dire halal, et ce sans que ce fait soit indiqué sur les étiquettes.

      Ce qui me paraît aller encore beaucoup plus loin encore que la mise en circuit « normal » de viandes refusées en circuit halal.

    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 16:14

      Au docteur..

      Où l’on assiste à une graphomanie délirante..

      Je prend, au hasard de cette logorrhée, la partie consacrée au « Bourguignon »... A la fois morceau de viande à cuisson lente mais aussi dénomination d’un de ces plats sûrement emblématique d’une « identité nationale » dont on voudrait qu’elle fût la préoccupation première des Français..

      Encore une mystification.. Mais d’où donc tenez-vous que les Musulmans n’apprécieraient point cette partie du boeuf, si propice à la préparation de tajines, de ragoûts divers et du couscous ?

      De nulle part.. Sinon du fait que les morceaux à cuire lentement souffrent d’une désaffection GENERALE pour la préparation culinaire et qui affecte TOUTES les catégories de la population. Le steak, haché de surcroit, ayant la préférence du consommateur de base, pressé de s’installer devant sa dose quotidienne de TF1 ou d’Al Jazeera..


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 21 juillet 2011 06:32

      Oui, Castor, j’ai bien compris, mais je pense qu’il fallait formaliser cette précision.


  • Piotrek Piotrek 19 juillet 2011 15:38

    1) La laicité c’est justement ne pas mentionner les appartenences religieuses

    2) Vous pointez du doigt la souffrance animale, mais vous pensez que l’elevage industriel n’affecte nullement les animaux ? Et puisque vous demandez la vérité sur les étiquettes je présume que n’êtes pas végétarienne ?

    3) La liberté on peut en parler, ce est justement pas que la vôtre, c’est comme ca que ca marche

    4) Si vous ne croyez pas, en quoi un rituel religieux change-t-il la nature de la viande ? Cela devrait être uniquement de la matière sans aucun symbole

    Votre article comporte une bien grande liberté d’interprétation quant à la définition même de toutes les valeurs que vous défendez


    • tikhomir 19 juillet 2011 15:48

      Pour le point 4), cela change qu’elle n’a pas envie de payer un imam et de financer une mosquée délivrant le certificat de sacrificateur pour tuer la bête qui servira de viande dans son assiette. Et sur ce point, elle n’a pas tort et il justifie à lui seul l’étiquetage à mon avis.


    • Lefumiste Lefumiste 19 juillet 2011 15:49

      Très juste Piotrek.....

      Mais entre nous .... Pensez-vous sincèrement que le problème de l’auteur et des intervenants allant dans son sens soit simplement le fait d’étiqueter ou non la viande hallal/casher dans la grande distrib ??

      Après les arguments bien pensant genre « souffrance animale » « attitude barbare » etc ... quelle fumisterie !!! C’est vrai que nos abattoirs à nous sont connus pour accompagner au mieux les animaux dans la mort avant de les transformer en nuggets ou steak hachés.


    • Castor 19 juillet 2011 15:55

      Dire que l’état s’interdit, au nom du principe laïque, toute intervention dans la sphère religieuse ne signifie pas que l’ordre public n’aie pas à s’affirmer dans ce cas précis.

      En l’occurrence, il s’agit précisément de ne pas faire primer un principe religieux (l’abattage rituel) sur un autre principe qui veut que le consommateur a droit à une information légitime sur ce qu’il consomme, la façon dont ce qu’il consomme est produit et si les conditions de production ne heurtent pas ses propres convictions.

      Précisément, si l’information est donnée, le choix auquel chacun a droit est respecté.

      Il me semble encore que vous confondez appartenance religieuse et préceptes religieux, lesquels n’ont pas à être cachés lorsqu’ils sont proposés à la vente.
      Du reste, à ce compte-là, pourquoi indiquer « casher » ou « halal » sur l’étiquetage ne serait-il pas tout aussi contraire à la laïcité que vous invoquez ?

      Faites le parallèle non-religieux avec la consommation de viande de cheval et vous m’en direz des nouvelles. Mieux, vous pourrez pousser la réflexion avec la viande de boeuf aux hormones...

      Quant à la liberté à laquelle vous faites référence, pouvez-vous m’indiquer le sens des priorités auquel elle vous mène ?
      Parce que si je ne conçois pas que l’on puisse interdire une prescription religieuse, je ne conçois pas plus que l’on puisse m’imposer celle-ci au nom de la liberté de l’autre.

      La liberté n’est pas linéaire. Elle s’adapte sans cesse pour répondre à son contraire.

    • docdory docdory 19 juillet 2011 17:27

      @ Piotrek

      La véritable laïcité , ce serait que la réglementation sur l’étourdissement avant abattage ne comporte aucune dérogation religieuse ( c’est ce qui a été décidé dans certains pays européens )
      La véritable laïcité serait de constater que des « sacrificateurs rituels » n’ont rien à faire dans les abattoirs, lesquels ne sont pas des entreprises religieuses .
      La véritable laïcité serait également de supprimer les menus confessionnels dans les cantines scolaires : l’école de la République n’a pas à cautionner les superstitions, quand bien même celles-ci seraient religieuses, mais elle doit au contraire promouvoir la Raison. 

    • Piotrek Piotrek 19 juillet 2011 19:03

      @tikhomir

      Je pense que vous poussez la traçabilité un peu loin smiley à ce compte là je demande si le boucher est carté à l’UMP et si il a voté Sarko, si c’est le cas : je prendrai pas de sa bidoche !

      @Lefumiste

      Mais entre nous .... Pensez-vous sincèrement que le problème de l’auteur et des intervenants allant dans son sens soit simplement le fait d’étiqueter ou non la viande hallal/casher dans la grande distrib ??

      Bien évidemment que non, mais on m’a déjà fait remarquer mon discours un poil brutal, donc j’interviens avec un peu plus de tact

      @Castor

      Dire que l’état s’interdit, au nom du principe laïque, toute intervention dans la sphère religieuse ne signifie pas que l’ordre public n’aie pas à s’affirmer dans ce cas précis.

      De l’ordre public ? Fichtre vous y allez bien fort pour une simple étiquette

      En l’occurrence, il s’agit précisément de ne pas faire primer un principe religieux (l’abattage rituel) sur un autre principe qui veut que le consommateur a droit à une information légitime sur ce qu’il consomme, la façon dont ce qu’il consomme est produit et si les conditions de production ne heurtent pas ses propres convictions.

       

      Précisément, si l’information est donnée, le choix auquel chacun a droit est respecté.

      Non il ne s’agit pas d’une information innocente. Demander une loi pour "Ce produit a été conditionné par une personne de couleur« ou »Cette vache a été tuée par un communiste" pourrait être pour certaines personnes un droit à une information en fonction de ses sensibilités politiques. Mais cela s’appelle une discrimination
      Si c’est marqué Halal ou Kasher, c’est un choix privé, dans le cadre du commerce pour les consommateurs.
      Si vous voulez légiférer et forcer des inscriptions à connotations religieuses, pour éviter que des consommateurs non religieux (c’est à dire qui s’en foutent par définition) en consomment, c’est de la discrimination. Article 225 du code pénal

      Il me semble encore que vous confondez appartenance religieuse et préceptes religieux, lesquels n’ont pas à être cachés lorsqu’ils sont proposés à la vente.

      Du reste, à ce compte-là, pourquoi indiquer « casher » ou « halal » sur l’étiquetage ne serait-il pas tout aussi contraire à la laïcité que vous invoquez ?

      Non pas de laïcité en jeu, car domaine privé. En revanche si on veut en faire une loi : laïcité SVP !

      Quant à la liberté à laquelle vous faites référence, pouvez-vous m’indiquer le sens des priorités auquel elle vous mène ?

      Parce que si je ne conçois pas que l’on puisse interdire une prescription religieuse, je ne conçois pas plus que l’on puisse m’imposer celle-ci au nom de la liberté de l’autre.

       

      La liberté n’est pas linéaire. Elle s’adapte sans cesse pour répondre à son contraire.

      C’est vous le consommateur, vous avez le choix, vous êtes libres d’aller chez le boucher artisan du coin et vous saurez même le nom de la vache. Par contre aller jusqu’a dire que tout ce qui est Halal ou Kasher doit obligatoirement et légalement être étiqueté dans le but de discriminer religieusement (ou anti-religieusement), c’est pousser le bouchon de l’état « protecteur » un peu trop loin à mon gout


      @docdory

      La véritable laïcité , ce serait que la réglementation sur l’étourdissement avant abattage ne comporte aucune dérogation religieuse ( c’est ce qui a été décidé dans certains pays européens )

      Si c’est pour les abattoirs publics, je n’ai aucune objection. Par contre légiférer le privé pour forcer à ne plus faire de Halal ou de Kacher, c’est contre la liberté du marché, des religions, et des hommes (et tellement inefficace et grossier pour tenter de se débarrasser des consommateurs de Halal ou Kacher)

      La véritable laïcité serait également de supprimer les menus confessionnels dans les cantines scolaires : l’école de la République n’a pas à cautionner les superstitions, quand bien même celles-ci seraient religieuses, mais elle doit au contraire promouvoir la Raison.

      Je suis d’accord pour les menus des cantines (publiques) quoique c’est un peu tard, mais franchement, pensez vous que les musulmans de France vont quitter le pays car il n’y a pas de Halal à la cantine ? Qu’ils vont émigrer en masse car madame ne veut pas manger Halal ?

      Car je crains que l’article s’orientait dans ce sens

       

       


    • Castor 19 juillet 2011 19:14

      Je crois pour ma part que vous feignez l’incompréhension.

      La question est pourtant simple : trouvez-vous normal que l’on puisse vendre de la viande halal sans mentionner qu’elle l’est ?

      Si oui, allons plus loin : trouveriez-vous normal que l’on ne mentionne pas sur des emballages de carottes râpées que l’assaisonnement est à base de graisse animale et que l’on se foute ouvertement des végétariens ?

      Si vous avez une différence dans ces deux réponses, alors vous avez un problème.

      Et vos explications à base d’outrances sont too much pour être une réelle argumentation.
      Une viande sacrificielle n’est pas une viande abattue par un communiste.

    • Castor 19 juillet 2011 19:20

      « C’est vous le consommateur, vous avez le choix, vous êtes libres d’aller chez le boucher artisan du coin et vous saurez même le nom de la vache. Par contre aller jusqu’a dire que tout ce qui est Halal ou Kasher doit obligatoirement et légalement être étiqueté dans le but de discriminer religieusement (ou anti-religieusement), c’est pousser le bouchon de l’état »protecteur« un peu trop loin à mon gout »

      C’est précisément vous qui indiquez qu’il s’agit de discriminer.
      En réalité, ce choix que vous prétendez que j’ai, où sera-t-il lorsque les filières d’abattage auront décidé qu’au nom de leurs sacro-saints bénéfices, ils n’auront plus qu’une seule filière (halal) d’abattage et qu’il ne leur sera fait aucune obligation de mentionner ce point ?

      Car le risque est là. Il ne consiste pas à discriminer tel ou tel pour ses pratiques mais de permettre au consommateur que je suis de savoir ce que je mange et dans quelles conditions sanitaires et religieuses ce que je mange a été conditionné.
      Or quand on me vendra de la viande halal dans un rayon non-halal sans que je puisse vérifier qu’elle ne l’est pas, je considérerai que j’ai été trompé sur la marchandise aussi sûrement que lorsque l’on ne m’aura pas dit que tel composant était potentiellement allergène (et je ne suis pas allergique à la viande halal !).

    • docdory docdory 19 juillet 2011 22:03

      @ Piotrek

      Je parlais des menus musulmans sans porc dans les cantines.
      Que l’école de la République aient été jusqu’à cautionner des superstitions alimentaires moyen-âgeuses pour satisfaire les revendications passéistes d’ une minorité agissante, au dépens du principe fondamental que la République laïque ( et donc ses écoles et leurs cantines ) ne reconnaît aucun culte, est parfaitement scandaleux .

    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 15:54

      Lady Panam’ :

      Repas musulmans dans les cantines de la République ?

      Ou possibilité de choix d’un repas SANS VIANDE salutaire pour nos bambins aux régimes surcarnés, possibilité aussi de leur faire ingurgiter les 5-fruits-5-légumes-par-jour, thériaque de la surcharge pondérale.. ?


    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 15:59

      @ Piotrek :

      « De quelle patience ne faites-vous pas preuve !

      Cet article est une intox pure.. Il tend à faire passer pour »halal" (épithète honnie par l’auteure) toute viande ayant sauté l’étape de l’étourdissement avant égorgement..

      Or, ce qui est indispensable pour labeliser halal ou kasher.. c’est une formule rituelle prononcée lords de la mise à mort. L’article joue sur cette omission pour faire parler de son bouc émissaire favori..


  • Laratapinhata 19 juillet 2011 16:44

    Les bons bouddhistes sont végétariens.


  • agent orange agent orange 19 juillet 2011 16:47

    Un autre genre « d’abattage rituel » (pratiqué par les gentils rebelles qui veulent instaurer la démocratie en Libye) dont le public est ignorant...


  • Laratapinhata 19 juillet 2011 16:49

    Ceci dit je suis parfaitement d’accord pour lutter contre l’abattage rituel qui est une pratique immonde... et pour que l’étiquetage soit obligatoire, pour que l’on puisse choisir et si possible ruiner les filières qui vendent leur surplus sur le marché ordinaire... que les croyants soutiennent leur filière s’ils le peuvent...
    Et la campagne européenne contre l’abattage rituel ?


    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 15:51

      Lady Panam ’

      « Hou la ! C’est un site niçois ? Ca va pas tarder à parler Nissard ?

      Y aurait donc des surplus au marché halal ? Preuve que »l’islamisation galopante" dénoncée obsessionnellement sur ces fils.. ne serait que pur fantasme..


    • Laratapinhata 24 juillet 2011 13:49

      Il y a des surplus, parce que tous les morceaux de barbaque ne trouvent pas preneurs...cela relève autant de la culture culinaire que des possibilités financières... de la cible commerciale...

      Nice est la deuxième ville « française » la plus connue dans le monde, et la cinquième de France... Alors, s’étonner qu’il y ait des Niçois, c’est neu-neu..mais bon, on sait que le populo parigot n’en n’est pas à une niaiserie près.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 19 juillet 2011 19:29

    Il y a des bacs hallal dans la plupart des grandes surfaces. Chaque fois que j’y regarde de près pour voir si ça change la couleur de la viande si elle paraît plus humide ou moins, je remarque au mileu des morceaux hallal des barquettes de porc (saucisses, côtes...jambon). Pas étonnant que je remaque aussi de l’hallal au milieu du porc. ..mais ce n’est pas du porc.

    Il faut exiger l’étiquetage (on n’a pas le temps de le faire nous même). Je mettrai un mot dans les boites à idées et critiques des grandes surfaces.


    • docdory docdory 20 juillet 2011 12:02

      @ C Barratier 

      Les barquettes de porc que vous voyez au milieu de la viande halal sont le fait de citoyens activistes qui en ont un peu assez de voir l’invasion de cette superstition alimentaire moyen âgeuse....

    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 15:19

      Lady Panam découvre :

      « Wouahh..

      Y aurait des »Citoyens zActivistes qui mélangerait du cochon avec les viandes kasher et halal ? Y s’imagineraient donc que ça empêcherait les ceusses qui tomberaient dans l’panneau d’aller au Paradis ?

      A quand des Zactivistes qui laisseraient traîner des préservatifs et des Penthouse sur les bancs des Eglises ?

      Y a bien des toubibs qui mélangeait l’Médiator sur les ordonnances au milieu de vrais médicaments !


    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 15:30

      Lady Panam rectifie :

      Y a deux pluriels oubliés dans l’post précédent... Et personne n’a rien vu !


    • Castor 20 juillet 2011 16:54

      P’t’êt’ bien qu’on s’en tape, non ?


  • Scual 19 juillet 2011 19:53

    Personnellement je considère que si on ne croit pas, on se fiche forcément de la manière dont l’animal est tué sauf s’il y a un risque sanitaire ou qu’il souffre vraiment trop...

    En tout cas si on refuse de manger de la viande issue de sacrifices rituel, il ne s’agit pas de liberté religieuse du tout, mais bien d’un comportement anti-religieux. Personnellement j’adhère, mais faire passer de l’anti-religieux pour de la liberté religieuse ne me parait pas très honnête.

    Il s’agit d’une conviction politique ou philosophique, pas religieuse. A moins bien sur que ça soit dirigé contre des religions en particulier, dans ce cas c’est un problème d’un ordre différent, islamophobie ou antisémitisme, ou même pourquoi pas les deux.

    En tout cas la liberté religieuse et donc la laïcité s’arrête là où commence le prosélytisme. C’est à travers ça et uniquement ça qu’on doit juger cette affaire, ce qui est loin d’être simple. Personnellement je vois le religieux, et donc le prosélytisme de partout et de plus en plus, donc l’empêcher de s’afficher sur des emballages quels qu’ils soient ne me déplait pas, bien au contraire.


  • Bilou32 Bibi32 19 juillet 2011 20:46

    On peut aussi décider de boycotter le hallal par respect pour l’animal. Je suis éleveur, et je peux affirmer que toute la filière de l’élevage / transport / abattage s’est mobilisée pour le respect du bien être animal, les aides européennes en dépendent d’ailleurs du respect de ces règles. Et tout çà est bafoué et réduit à néant au nom de religions et de business... ! Les abattages rituels sont INTERDITS en France et dans toute l’Europe, justement en grande partie par respect pour l’animal ! Il n’ y a pas a déroger aux lois, point barre ! Si on refuse de suivre les lois du pays dans lequel vous vivez, vous devez vous plier a ses lois ! C’est pourtant pas compliqué ! Et l’étiquetage systématique des produits halal ou casher illégaux par nature serait la moindre des choses !!!


  • papi 19 juillet 2011 21:45

    @ catherine

     les autorités sanitaires ont de nouveau autorisé l’utilisation des farines animales pour l’élevage en général , : ovins, bovins, et volailles, et que dans les farines animales se trouve incorporé et pour bonne part des résidus de porcs, vous pouvez vous poser la question lorsque vous mangez de la volaille, ou du bœuf si le délicieux morceau ne contient pas indirectement, par ingestion des résidus de porc, c’est une question que je soulève en égard à nos amis musulmans..Il faudra demander des viandes d’élevage hallal,..et bio garanti sans farines animales, dur dur d’être croyant !!


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 19 juillet 2011 22:51

      Ou la la ! 


      La situation devient inextricable !

      Bon, au point de vue sanitaire, ça ne s’arrange pas :

      Retour des farines animales.

      Plus abattage rituel, avec les risques de contamination bactérienne qu’il comporte (voir les derniers communiqués de la Fondation Brigitte Bardot).


    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 14:42

      Lady Panam’ ricane :

      "Wouahh ! La Fondation Brigitte Bardot appelée au secours pour son expertise en matière de bactéries ! Et pourquoi pas Marine Le Pen experte en élégance vestimentaire ?

      S’cusez du peu !

      R’marquez, sont ptêt’ plus crédibles là qu’en matière de défense des animaux.

      Brigitte Bardot, ce s’rait-y pas cette dame condamnée par un tribunal pour avoir fait castrer (sans l’consentement du principal intéressé, ni d’son maitr’) l’âne de son voisin qui sautait régulièremlent la clotûre et la sienne ânesse qu’elle semblait préférer vierge et pure ?


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 21 juillet 2011 06:26

      Lady Panam,


      Votre mépris pour la fondation Brigitte Bardot témoigne de votre arrogance et de votre ignorance.

      Cette fondation, en liaison avec l’Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir, a fait de nombreuses enquêtes sur le terrain ; elle s’est déplacée dans de nombreux abattoirs, un boulot pénible, consommateur de temps, sâle et répugnant que nos distingués journalistes n’ont pas fait.

      Alors, quand cette fondation publie et commente ses données de terrain, je les respecte.

  • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 juillet 2011 21:59

    @ Jean-Pierre Llabrès (du 19 à 10 h 53)

    "Le troisième millénaire agnostique" est un objectif tout à fait respectable mais, dans l’échelle des priorités, n’y a-t-il pas à exiger avant tout - dans les sociétés démocratiques au moins - que les religions, puisqu’elles existent et sont très puissantes, se conforment aux lois édifiées pour limiter la souffrance des animaux lors de leur abattage ?

    Le grand intérêt de cet article est qu’il montre que, au-delà de ce simple problème de comportement humanitaire, il y a un problème de respect des consommateurs non-musulmans et non-juifs et, plus gravement encore, un problème de pollution de la démocratie par la religion et ses activités « rituelles » financièrement juteuses.

    Les islamistes ont fort bien compris que leur religion constitue désormais, dans la France officiellement laïque comme dans d’autres pays d’Europe, une société parallèle puissante ayant le pouvoir d’orienter les choix politiques.

    Et ce n’est pas seulement dans le soutien à la majorité présidentielle que s’exerce ce pouvoir. Les islamistes ont réussi à convaincre bien des militants et dirigeants des partis « de gauche » qu’ils devaient, eux aussi, oublier les règles de la laïcité républicaine lorsqu’elles entravent l’avancée de l’islamisation.

    Ils ont obtenu, des mouvements politiques qui avaient obligé les églises chrétiennes à diminuer leur influence politique, qu’ils augmentent désormais le pouvoir politique de l’islam.

    Ce n’est pas un problème philosophique, secondaire et concernant seulement chaque citoyen en son for intérieur. C’est une régression sociétale, politique, considérable. C’est devenu une pollution de la vie démocratique du pays qui s’ajoute à la pollution par les corruptions profanes de toutes sortes (de la presse, de la justice, des banques, des marchands d’armes…)

    Pierre Régnier (islamophobe, résolument)


    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 15:47

      Lady Panam’ s’étonne :

      « M’sieur Regnier, vous post-signez »islamophobe résolument«  ?

      Waow ! Comme à l’époque où La Croix avait comme sous-titre : le journal le plus anti-juif de France..

      C’qui m’étonne, c’est qu’vous démentez c’que certains d’vot’camp affirment »L’islamophobie n’existe pas, c’est un concept inventé par l’Ayatollah Khomeyni"

      Si, si ! J’fabule pas ! D’mandez donc au Docteur Feelgood qui va pas tarder à venir traîner dans les parages !


    • papi 20 juillet 2011 10:56

      @ commando pernod

       Justement vous en avez encore sous les ongles !! pas net le pernod !!


  • Jean Lasson 20 juillet 2011 10:47

    D’après mes renseignements, obtenus d’une très bonne source (les spécialistes du marché de l’abattage), aujourd’hui la totalité des moutons abattus en France le sont par égorgement sans étourdissement. Mais chut ! Il ne faut pas que ça se sache.

    Un étiquetage montrerait ainsi que nous consommons tous de la viande halal ou cacher, que nous le voulions ou non. En contradiction avec les règlements européens sur la souffrance animale...


  • mathe-rob 20 juillet 2011 11:09

    En tout état de cause et en dehors de toutes idéologies (religieuse, politique, etc...) il y a tromperie du consommateur et ne serait que ceci, c’est scandaleux !!!!!!!

    Je pense, que ce qui va stigmatiser l’islam et le judaïsme c’est justement de nous chercher à imposer une viande halal ou casher. Le rejet en sera, à mon avis, beaucoup plus important que s’il y avait des marchés séparés.

    De plus, selon mon vétérinaire, certains bovins égorgés mettent plus d’une heure à mourir et tant que le coeur bat les toxines circulent, ça fait réfléchir. Quant à lui, il n’achète aucune viande dont il ne connaisse l’origine.

    Pour ma part je fais comme lui et j’achète moins de viande. Tout ceci n’est pas bon pour les éleveurs français sérieux. 

    Il y a quelques musulmans sur ce fil et j’aimerai bien qu’il se posent la question suivante (en toute honnêteté) : que dirais-je si on me faisait consommer de la viande non halal et étiquetée comme étant halal ? Peut-être qu’alors, si la réponse est honnête, comprendront-ils le point de vue de ceux qui s’opposent à cette consommation forcée. 






    • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 14:52

      Lady Panam’

      "Tomberiez-vous pas vouzossi dans l’panneau ?

      D’la viande halal non déclarée telle ? Mais quel intérêt tout ça ?

      Aucun, sinon celui, pour un député UMP et une bouddhisto lepeniste, de revenir à leur sujet d’prédilection : les vilains Narabes...


  • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 14:36

    Lady Panam (comme d’habitude) a du mal à comprendre la prose d’la Jeanne d’Arc de la Place Rossetti..

    D’entrée, l’article attaque par un

     "Un député UMP avait demandé par lettre qu’une mention sur l’emballage avertisse le consommateur en cas d’abattage rituel. « 

    Ah bon ? Parce qu’un produit casher ou halal pouvait ne pas être identifié par un croyant musulman ou juif soucieux d’être en accord avec ses superstitions alimentaires ?

    Les bras m’en tombent !

    En général, ce genre de »détails« ça se clame, ça s’imprime sur les emballages, histoire de grapiller une niche marketing bien identifiée..

    Au fait, vendr’ de la socca kasher ou halal sur le cours Saleya, ce s’raitt-y-pas une idée bien juteuse ? De quoi détrôner Teresa »Il arriv’ tout d’suite !"


    • Castor 20 juillet 2011 17:03

      Lady Panam, elle est pas bien fut’ fut’.

      Il ne s’agit pas, bien entendu, de faire écrire la mention sur les emballages à destination de ceux qui recherchent ce genre de produits.

      Il s’agit en revanche de le faire préciser sur chaque paquet de viande, si l’animal a été abattu selon ce rituel, et ce parce que le consommateur a le droit de savoir si ce qu’on lui vend correspond à ses goûts, fussent-ils religieux. Vu ?

      Si vous aviez lu autrement qu’en travers l’article et les contributions des uns et des autres, vous (nous) vous (auriez) seriez épargné ces petites interventions à côté de la plaque dont vous avez émaillé le fil.

    • mathe-rob 20 juillet 2011 18:56

      @ castor


      Bien dit !

      Certains sont tellement persuadés que le fait de vouloir un étiquetage est une démarche islamophobe ou antisémite qu’ils ne comprennent pas qu’on puisse simplement demander d’avoir la liberté de choisir ce que l’on achète sans tromperie. 

      Le respect marche dans les deux sens croyant ou pas croyant.....



  • LADY75 LADY75 20 juillet 2011 15:26

    Lady Panam’ RECTIFIE :

    En fait, cet article indigent repose sur une mystification : il s’agit de faire passer tout abattage ayant sauté l’étape de l’engourdissement préalable comme un abattage rituel musulman ou israelite.

    CE QUI EST FAUX !

    Une viande n’est kasher ou halal, non seulement par la méthode de tuerie mais surtout par la grâce (pour ceux qui croient à ces sornettes) d’une prière prononcée au moment de la mort de l’animal selon la procédure bien connue.

    Sans cette prière, abattage sans étourdissement n’est pas viable pour recevoir ce label qui, intéressant commercialement, n’a aucun intérêt à se cacher..

    Bref, cet article ? Un attrape_couillon pour parler du sujet préféré des « Bas-du-Front »


  • franc 20 juillet 2011 16:05

    le casher et le hallal ,taxes religieuses obligatoire ,c’est du racket pour les cléricaux

    la taxe ou l’impôt religieux devrait être interdit ,seul le parlement dans une République laïque à le droit d’instaurer un impôt ou une taxe

    en tout encas je refuse absolument de payer cette taxes religieuse de manière directe ou indirecte et à mon insu d’autant plus que je considère ces pratiques comme blasphématoires servant à enrichir des sectes capitalistes et des êtres idolâtres malfaisants -------------------------de plus c’est contre ma religion de la raison transcendante qui au contraire m’oblige à combattre toutes les irrationalités ,les superstitions et les idolâtries

    d’autre part sur le plan strictement religieux ,c’est une honte ,une infamie et un sacrilège que cette marchandisation du religieux et du sacré ,d’introduire et de mélanger le commerce avec la religion

    de plus ces rituels concernant l’alimentaire et le vestimentaire n’ont rien d’absolu ni de sacré ni de religieux ,ce sont soit des dogmes instaurés par des sectes soit des préceptes de croyances irrationnelles moyen-âgeux et archaïques 

     pour ce qui est du dogme alimentaire Jésus l’ a condamné en disant que ce n’est pas ce qui rentre dans la bouche qui rend les hommes bons ou mauvais mais ce qui sort de la bouche des hommes ,des paroles viles et des pensées fausses et mensongères ,qui rend les hommes mauvais--------------------------------St Paul à la suite a condamné dans ses épitres aussi les querelles sur l’alimentation et demander aux fidèles de respecter les choix de chacun de manger ou de ne pas manger tel ou tel aliment 



    le capitalisme religieux est une horreur-----------------------------------------------Jésus a chassé les marchands du temples avec un fouet et les traitant de races de vipères faisant d’une maison de prière une caverne de voleurs


    pour renforcer le principe de la rationalité laïque ,l’Etat devrait instaurer une grande loi solemnelle de la séparation du commerce et du religieux --------------------------------------------le cascher et le hallal dans le commerce pour le grand public serait donc interdit




    • mathe-rob 21 juillet 2011 10:13
      @ Commando Pernod

      Vous vous êtes choisi un pseudo qui vous va comme un gant !!



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