mercredi 4 janvier 2012 - par Michel Tarrier

Apologie du panthéisme et du polythéisme

« Si un homme considère qu'un élément du monde lui ressemble par l'intériorité mais diffère par la physicalité, il est dans un système que j'ai appelé l'animisme. Si cet élément diffère de lui par l'intériorité et lui est semblable par la physicalité, c'est le naturalisme. S'il est semblable sur les deux plans, c'est le totémisme. S'il est différent sur les deux plans, c'est l'analogisme. » Philippe Descola

Après ce double millénaire d’ingratitude et de forfaits environnementaux inspirés par l’anthropocentrisme des Ecritures, Gaia, la divinité grecque personnalisant la Terre-Mère, a tout pour séduire nos esprits contemporains plongés dans la déconvenue. L’involution religieuse illustre alors la raison. « Ne dévaste pas la Terre avec la violence de tes mains » (Antigone) n’est pas un précepte de notre productivisme agricole, mais il fait bien l’affaire du marketing quotidien de nos hypermarchés. Le Vert vend, dit-on, dans ces temples vides du sous-vide.

Face aux interrogations qui les taraudaient, pour panser leurs craintes et leur frayeurs, la sphère religieuse des peuples premiers s’appuyait sur une sacralisation des éléments de la Nature, mythologie protéiforme, multitude de dieux, d’esprits et d’icônes bénéficiant de pratiques occultes qui firent rire la plupart des « explorateurs » équipés d’un vrai dieu universel et infaillible, omniprésent dans l’intolérante besace des duettistes colonisateur et missionnaire, le prosélytisme en bandoulière. L’ennui avec la morale, c’est que c’est généralement la morale des autres. Ce polythéisme des infidèles, que l’on regarde encore avec un rictus de commisération (« pauvres païens n’ayant rien compris ! »), offrait le non moindre avantage d’accrocher aux entités adorées un immense respect qui n’était rien d’autre que l’ingrédient basique d’un développement durable avant la lettre. En reportant les incantations primitives à l’astre, à l’arbre, à l’animal sur un démiurge, un dieu créateur, éternel et tout puissant, l’astre, l’arbre, l’animal, voire même ces ethnies « sauvages » et non « élues », donc sans « salut », n’étaient plus frappés d’interdit et désormais proies de conquête, d’exploitation, d’aliénation, de destruction. La porte s’ouvrait sur le racisme, les génocides et les écocides, actions impensables dans l’esprit des peuples premiers. Mais cette Eglise, à la botte de l’esclavagiste et du colon, si elle reléguait les parents sans âme, n’en baptisait pas moins leurs enfants ! Et le conquérant d’islam agissait de même quand, colonisateur impérialiste (l’impérialisme non occidental existe !), il conquit des territoires d’anciennes civilisations, les écrasant et anéantissant leurs cultures. L’aspect totalitaire des religions monothéistes éclate dans leurs guerres saintes, avec comme objectif la conquête du Monde et la soumission à la loi de Dieu, d’Allah et de Yahvé.

Les premières croyances des peuples du Paléolithique ont eu la vertu de consacrer des bosquets sacrés. Pour toutes les cultures ancestrales de l’humanité, la Nature était symbole de divinité et de patrimoine vital, forêts, rivières, plantes, animaux étaient vénérés. Bien après la période préhistorique, ces traditions totémiques se sont perpétuées, certaines jusqu’à nos jours. Chez les aborigènes australiens, entre autres, il n’est pas un territoire de chasse qui ne soit ponctué d’arbres et de rochers sacrés. Il en va de même chez les Amérindiens, maîtres quant à la légitime connivence avec les éléments et les entités du vivant. Rivières, lacs, lagunes, bois et forêts sacrés, lieux de résidence des divinités vénérées par les communautés, constituent un cas d’école du bien fondé de la spiritualité primitive dans la conservation des milieux, par le biais non pas de la science et d’une législation, mais par essence, par un respect mystique dont l’irrationnel s’avère aujourd’hui fruit de la raison puisque inspiré de la notion « scientifique » des interdépendances. Ce que nous avons cru apprendre par l’étude, les peuples natifs le pressentaient intrinsèquement et le pratiquaient empiriquement. La crainte qu’inspiraient les déités que les forêts sacrées hébergeaient en faisait des lieux de culte inaliénable, les tabous limitaient la récolte de certaines plantes et la chasse de certains animaux, les terres culturales bénéficiaient de repos périodiques et ces sites étaient aussi la source de plantes médicinales.

Les forêts sacrées existaient un peu partout, toutes n’ont pas encore été rasées par notre rationnelle entremise et offrent des exemples tangibles d’une conservation inhérente à la protection culturelle et religieuse. De tels patrimoines vitaux sont bien connus de la Guinée, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, du Bénin, du Congo, de Madagascar en Afrique, ainsi que de l’Inde. Cette vénération se pratiquait également en Perse et en Chine. L'hindouisme s'est développé à travers de nombreux cultes naturels et son essence s’inspire toujours de la diversité du vivant. Un purâna édicte : « Un fils est égal à dix profonds réservoirs d'eau, mais un arbre planté est égal à dix fils. » Certaines espèces sont identifiées à des dieux, comme le bel (cognassier du Bengale) à Shiva, le tulsi (basilic) à Vishnu, le pipal (figuier) à Krishna. Bouddha lui-même fut mis au monde dans un bosquet sacré et prononça une remarquable définition de la forêt : « Un organisme d'une bonté et d'une bienveillance illimitée qui ne réclame rien pour sa subsistance et distribue généreusement les fruits de son activité ; elle accorde protection à tous les êtres, offrant même son ombre au bûcheron venu l'abattre. » L’Inde témoigne ainsi d’une longue tradition d'utilisation prudente des ressources naturelles utiles aux hommes, et la forêt a depuis longtemps été essentielle dans la vie des tribus et autres communautés qui en sont tributaires. Dans les bois sacrés, réserves de la biosphère avant la lettre, il était exclu d’y couper un arbre, d’arracher des plantes ou d’y tuer des animaux. Ces sanctuaires furent en fait les premiers temples des dieux et il n’était pas pensable que les déités du panthéon indien fussent recluses à l’intérieur d’édifices. Encore de nos jours, dans certains villages du Sud de l'Inde, la gramadevata (déesse du village) est logée dans la niche d’un arbre vénérable qui en représente l’incarnation. Les chaînes montagneuses du Sud de l'Inde, la région himalayenne et l'Inde centrale sont connues pour abriter le plus grand nombre de bosquets sacrés. Dans l'État de Meghalaya, au nord-est de l'Inde, ces sanctuaires jaillissent au regard comme des taches verdoyantes de jungle épaisse, contrastant avec les pentes atrocement ravinées et désertifiées par les effets de la déforestation. Dans cette région, quand on coupe la forêt, l’ensemble est considéré comme déchiré, et une histoire est brisée. Cette sagesse de « peuples retardés » avait été malmenée lors de la christianisation. C’est pourtant maintenant, en la réactivant, que des programmes de reboisement sont présentement entrepris avec succès. « Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa ! » Pour les damnés de la Terre, contrition et attrition ne mangent pas de pain.

Croyances et pratiques traditionnelles étaient gardiennes de la biodiversité, des siècles avant que l’époque coloniale vienne cruellement perturber les traditions, des millénaires avant que nous inscrivions le concept dans nos programmes politico scientifiques et… touristiques. La dégradation de l'environnement dans les pays du Sud est de l’unique responsabilité des Occidentaux dont les agissements lors des diverses conquêtes colonisatrices donnent un bilan des plus misérables. Parce que nous ne sommes pas respectueux, nous avons totalement manqué l’opportunité de comprendre et de reconnaître les connaissances et les pratiques des peuples autochtones de la Planète. Les compétences développées au cours de milliers d'années d'adaptation et de manipulation de leur terre, de leur flore et de leur faune par les Africains, les Amérindiens, les Indiens, les Aborigènes australiens et tant d’autres, constituaient une ressource inestimable, la clé pour une écogestion de ces contrées, conjointement avec certaines conceptions scientifiques et technologiques du Nord. C’est un peu tard que nous y revenons aujourd’hui. Tout comme nos aïeux coloniaux, la plupart des représentants du système économique qui gouverne aujourd’hui le monde, suppose que le vocable « primitif » se superpose à ignare, du moins à l’inverse du rentable et du raisonnable, tel que nous entendons ces notions. Nous nous plaçons dans une toute autre logique, très « illogique ». C’est sûr que l’approche respectueuse de l’environnement peut difficilement contribuer, comme les techniques manipulatrices capitalistes, à la constitution de fortunes et d’appropriations inavouables. L’essor des religions dogmatiques, tels le christianisme et l'islam, conduisit tout à la fois à l'éradication des pratiques « païennes » qu’à l’abattage d’innombrables forêts sacrées. L'américain John Muir, éminent défenseur de la Nature au XIXe siècle, écrivit : « Il n'est pas étonnant que les collines et les bosquets furent les premiers temples de Dieu, et plus ils sont détruits pour être transformés en cathédrales et en églises, plus faible et plus loin en devient le Seigneur lui-même. »

Aujourd’hui que la Nature se dénature, que les paysages se décomposent, qu’il n’y a plus rien qui bouge dans nos herbes à force de safaris et de profitabilité, quoi de plus exaltant et révélateur de nos erreurs que de débarquer (il faut oser !) dans un coin de paradis amazonien ou papou, et de contempler la vie aborigène en parfaite osmose avec le milieu, ne tuant que pour survivre, n’ayant d’agressivité que pour se défendre et ne souffrant pas du tabou de leurs « parties honteuses » ; ou de rejoindre l’ancien Continent du Gondwana, antérieur à l’existence de la nuisibilité humaine, pour se fondre dans ce qui reste de l’écosystème climacique des forêts pluviales de Tasmanie ou du Gabon, peuplé d’arbres millénaires, Eucalyptus regans tasmaniens ou okoumés africains, seront tôt ou tard la proie du Timberjack, cette machine monstrueuse qui broie les arbres à une cadence infernale, mettant en pulpe toute une biomasse séculaire, avant que d’hélicoptères, les forestiers n’incendient au napalm ces gigantesques coupes rases. Remarquable progrès au service de l’agonie de la Nature et de l’apologie de la néantisation !

L’anthropocentrisme des grandes religions, avec l’humain à l’image de Dieu et donc demi-dieu et démiurge d’occasion, n’encourage ni l’intendance écologique, ni la spiritualité de la terre et de la Terre, avec leurs dimensions immanentes. L’homme à l’image de son dieu n’en possède pas le reflet de divine sagesse, apte à un œcuménisme environnemental et à un humanisme écologique susceptible de veiller au Jardin de l’Eden. À Genèse 2, 15, il est pourtant question de la garde et de la culture de ce Jardin, et non de sa domination comme à Genèse 1, 28.

Chantons en attendant la reconnaissance du génocide amérindien…



20 réactions


  • Constant danslayreur 4 janvier 2012 16:32

    Avatar, l’imagination et le talent en moins


  • jullien 4 janvier 2012 17:05

    @l’auteur
    La porte s’ouvrait sur le racisme, les génocides et les écocides, actions impensables dans l’esprit des peuples premiers.

    Est-il besoin de souligner la naïveté de ce propos ?
     Les « peuples premiers » se désignent souvent eux-mêmes dans leurs langages comme étant « les êtres humains » ou « ceux qui parlent clairement » (pensez a contrario à l’étymologie du mot Barbares).
     La guerre est un comportement universel chez les êtres humains. Ce n’est pas parce que les victimes ne se comptaient ou ne se comptent qu’en dizaines que le massacre de toute une tribu à l’exception de quelques enfants et femmes d’âge nubile n’est pas un génocide.
    Quant au néologisme « écocide », on peut faire remarquer que les indigènes de l’île de Pâques n’ont eu aucun remords à détruire leurs forêts et que l’arrivée de l’être humain sur de nouvelles terres telles que l’Amérique, Madagascar ou la Nouvelle-Zélande a été suivie par l’extinction de dizaines et de dizaines d’espèces locales.
     Regardez la vérité en face : il n’y a pas eu d’âge d’or.


  • foufouille foufouille 4 janvier 2012 18:08

    faut aller chez les cannibales


  • Marc Viot Marc Viot 4 janvier 2012 19:54

    Vive le paganisme Celte ^^



  • Eléonore Eléonore 4 janvier 2012 21:23

    Comme peut-on taxer les propos de Michel Tarrier de ramassis d’idioties ! TOUT ce qu’il dit ne sont que des vérités et nous allons tous crever faute d’en tenir compte....Il est sans doute déjà trop tard, à force de scier la branche sur laquelle nous sommes assis, nous allons tomber et disparaître....il y a plus de 35 ans j’entendais déjà ce slogan chez les écologistes : Changer ou disparaitre...et je ne vois pas beaucoup de changement hélas. Toujours plus d’humains à consommer beaucoup et stupide.

     Et je ne peux qu’applaudir à ces messages et remercier AGORAVOX de lui laisser autant de place. MERCI Michel, j’espère que tu ne cries pas dans le désert....


    • Pie 3,14 4 janvier 2012 21:36

      Vous entendiez ce message il y a 35 ans et vous êtes toujours là...

      Vous, comme Tarrier êtes dans une pensée millénariste qui annonce sans cesse une fin qui ne vient jamais.

      Vous négligez un fait basique, à savoir la capacité d’adaptation du genre humain et l’évolution extrèmement rapide historiquement de ses conditions de vie.


  • lacsapnitram 4 janvier 2012 22:58

    Les comités d’auto-défense de la Race Supérieure sortent les crocs, c’est bon signe, Michel Tarrier touche une corde sensible et sans doute essentielle à l’équilibre compromis (chose due) des philosophies issues du livre des livres.


    Que certains s’agacent à l’écornement d’une idéologie bi-millénaire prouve que ce débat est nécessaire.

    Gageons que les cris de vierge effarouchée des tenants du dogme monothéiste (et ses variantes peu ou prou pro-consommatrices) sont les ultimes soubresauts d’une société aux abois, accrochée à ses petits privilèges et pressentant une fin peu glorieuse et vidée de sa substance vitale. 

    Le sujet mérite mieux que des aboiements de chiens ventrus.


    • redredsir 4 janvier 2012 23:29

      Je ne pige pas:pourquoi Tarrier devient ici martinpascal à l’envers ?

      A moins qu’il ne s’agisse d’une manifestation divine,une preuve de polytheïté ?

      Bon,quel que soit l’avatar de service,voilà ce que professe cet écofacho dans un précédent et récent article à propos de la démocratie :
      "Ne mettons en cause ni l’industrie, ni le système productiviste : Le problème c’est les gens ordinaires.

      Ne permettront aucun débat scientifique sur la réalité du réchauffement climatique ni sur ses causes : le problème c’est les gens ordinaires.

      Ne nous questionnons pas sur la responsabilité éventuelle des gouvernements et du système financiers vorace dans la mise en coupe réglée des ressources naturelles : le problème c’est les gens ordinaires.

      Et les gens ordinaires, le clip montre clairement comment il faut les considérer.
      Il faut les endoctriner sans accepter ni contradiction ni esprit critique.

      Ceux qui feraient preuve d’esprit critique perdent tout droit à la vie sans autre avertissement.
      La destruction des dissidents est un fait anodin pour les gens au dessus des gens ordinaires.

      En d’autres termes, la démocratie est le problème de la planète.
      La gouvernance mondiale sera la solution."

      Et comme gaz dans vos chambres ordinaires, vous utiliserez du méthane ?

      D’un autre coté je sais bien qu’il ne sert à rien de tenter de convaincre les fous,surtout cultivés,ce sont les pires...

      Une piste peut-être,les enfermer juste un mois ou deux,pour qu’il trouvent le temps long,et réalisent que leur urgence égocentrique s’accorde mal avec l’éternité.


  • lacsapnitram 5 janvier 2012 00:29

    Monsieur Redredsir , lacsapnitram te parle du haut de son tabouret : tu es gentil de me comparer à Michel Tarrier, mais je n’en ai pas l’envergure stylistique. Celui-ci est à même de s’exprimer sans utiliser le subterfuge de « l’avatar » , sinon pourquoi signerait-il en son nom propre ? 


    Ton procédé n’est pas très convaincant quant à l’argumentaire ici en question , accuser ton chien de la rage ne me convainc pas de la nécessité de son élimination. La critique d’un texte que je n’ai pas sous les yeux, écrit par lui est recevable, mais à la suite du texte en question (dans son contexte, donc). 

     L’homme est provocateur, certes, et je n’adhère pas systématiquement à tous ce qu’il clame, mais, par ses prises de position il provoque une réflexion que je pense plus qu’utile, disons extrêmement urgente, sur le constat par exemple de la troisième grande extinction du vivant. 

    A moins de contester cet état de fait (et là, je sais bien qu’il y aura toujours un Allègre utile pour nous dire le contraire), il me paraît judicieux d’en tirer des éléments de réflexion utiles pour réagir plutôt que subir ! 

  • Iren-Nao 5 janvier 2012 08:22

    Il est vrai que Tarrier n’est pas forcement sympathique.

    Et en l’occurence on a que foutre de gens sympathiques

    Et croire ce qu’il croit ne peut que rendre nerveux, voire agressif. Le croire sans le dire serait inadmissible.
    Notre monde fourmille de croyances bien plus stupides.

    Son point de vue n’est surement pas sans interet et il est naturel que cela agace.

    Et sacre nom de Dieu ce n’est pas un tissu de conneries.

    Notre civilisation technologique est absolument mortifere, et bien sur elle est l’enfant d’une spiritualite qui a d’urgence besoin d’etre renouvelee, et d’abord en cessant de croire a la primaute de l’individu et a la priorite de l’Homme sur tout ce qui vit. Ce qui bel et bien un concept monotheiste.

    Sinon bientot, plus rien ne vivra.

    Iren Nao


  • tikhomir 5 janvier 2012 09:55

    Grave erreur M. Tarrier. Vous racontez vraiment n’importe quoi et vous faites nombre de contradictions (avec vous-même en plus et dans les mêmes phrases ! C’est fort !).

    Exemple : "Mais cette Eglise, à la botte de l’esclavagiste et du colon, si elle reléguait les parents sans âme, n’en baptisait pas moins leurs enfants !« 

    A quoi bon baptiser et évangéliser des personnes sans âme ? Vous voyez bien qu’il y a contradiction et que donc l’Eglise en évangélisant les reconnaissait pleinement humains avec tout ce que ça implique.

    Maintenant, le monothéisme est tout à fait raisonnable en ce sens que si »dieu« est considéré comme tout puissant, infini, etc., bref, tout autre que nous alors il ne peut y en avoir qu’un seul sinon les uns limitent les autres et ça n’a rien de divin. Le naturalisme éloigne du vrai Dieu, créateur, tout autre.

    De même vous citez la genèse pour accuser, ce n’est pas très sérieux et il y a aussi contradiction puisque vous dites que la garde de la Création est confiée à l’Homme. La domination, contrairement à ce que vous dites est normale. Dominer, c’est être maître et pour justement »garder la création« , »l’entretenir« , il faut bien en être maître mais il ne faut pas le faire de soi même, il faut le faire selon ce que Dieu a voulu et c’est bien ça qui est compliqué puisque les Hommes se sont séparés de Dieu. Votre accusation d’une partie de la genèse ne tient donc pas et c’est limite ridicule d’imaginer que le texte de la genèse se contredit, surtout dans deux passages aussi proches l’un de l’autre.

     »l’humain à l’image de Dieu et donc demi-dieu et démiurge d’occasion« 

    Mauvaise doctrine, où êtes-vous allé chercher ça ?

     »L’anthropocentrisme des grandes religions (...) n’encourage ni l’intendance écologique« 

    Justement si. Cf. le paragraphe ci-dessus sur la genèse.

     »L’homme à l’image de son dieu n’en possède pas le reflet de divine sagesse« 

    Bravo ! Vous touchez du doigt le pécher, c’est justement pour ça qu’il faut retourner vers Dieu et non s’en éloigner avec votre panthéisme et autres polythéisme qui n’ont que des divinités idolâtriques, c’est-à-dire créations et non créatrices.

    Maintenant, concernant votre doctrine contre la soit disant surpopulation, je vous invite à considérer que chaque être humain est aimé et choisi de toute éternité par Dieu, un don gratuit, pour vous, pour moi et chacun. Qui peut décider de qui est »en trop«  ?. Evidemment, vos délires conduiront à raisonner que ceux qui se reproduisent le plus sont à limiter, voire éliminer pour le bien de la »Terre« et de son écologie : autrement dit, c’est une thèse potentiellement raciste et génocidaire qui conduiront certains à vouloir de nouveau éliminer, les gens d’Amérique du sud, les Africains et certains asiatiques. Vous le savez bien en plus.

    Gaïa n’aime pas apparemment et souhaite voire disparaître une partie de ses enfants on dirait... Contrairement justement au dieu de la Bible qui a créé les Hommes dans un débordement d’amour, amour qu’il donne en partage largement.

     »Tu as du prix à mes yeux et je t’aime« (Isaïe 43:4)

     »Vois, je t’ai gravé sur la paume de mes mains«  (Isaïe 49:16)

     »« Qui d’entre vous, ayant cent brebis, s’il en perd une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ? Et quand il l’a retrouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux et, de retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. »" (Luc 15:4-6)


  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 5 janvier 2012 10:05

    M. Tarrier prône la stérilisation (les femmes doivent cesser d’enfanter), le végétarisme et le panthé/paganisme. Bientôt le nudisme, et le tableau sera complet.


  • LE CHAT LE CHAT 5 janvier 2012 11:54

    c’est certain que les croyances primitives étaient vachement plus respectueuse de notre terre nourricière que cette religion du fric et de la consommation de masse actuelle .
     Vive Rahan et les papous ! smiley


  • Nina888 5 janvier 2012 15:22

    Sans compter que le végétarisme est une forme saine de se nourrir ...
    Pour détracter l’interdit de l’alcool chez les musulmant, je le dit, seul les vins véritables on droit d’etre bue et modérément car c’est le seul alchool qui est bon pour la santée ...
    Et le corp du christ est le pain mais le sang du christ est le vin ...

    La thèse que la France sera le champ de battaille finale de l’apocalypse implique aussi que la France est la terre où sa déssendance est ... Ce serait chauviniste de dire que la france serait la nouvelle jérusalem mais c’est aussi juste de dire que la France est la Jérusalem du vrais nouveau testament . Car la France est la terre de la gnose , de la Franchise et où le pain et le vin sont monté au rang d’art ...


  • Magnon 5 janvier 2012 22:28

    Dans un article précédant, j’avait glosé su le recyclage à gauche par Mitterrand du pétainisme ruralisant, (la nature ne ment pas) en écologie politique.

    J’avais attiré l’attention sur la communauté des mêmes clichés, la nature, la pureté, la corruption des villes, l’hygiénisme etc..
    Littéralement la pollution est la profanation, la masturbation, l’infection, la contamination, la souillure, la saleté, le bruit et l’odeur.
    Bien plus que la simple salissure de l’environnement.

    Ce que l’on constate dans le caractère irrationnel, religieux et néopaganiste de l’écologie politique.
    Avec

    • Un joli panthéon, Gaïa déesse mère, les baleines, les bébés phoques, les bonobos (ceux-là me plaisent), le scarabée pique-prune, l’ours polaire (malgré le fait que celui-ci bouffe tous ce qui passe à sa portée, du bébé phoque à l’homme sans fusil)...
    • Des lieux saints but de pèlerinages : l’antarctique, le Groenland, la forêt amazonienne...
    • Des diables à queue fourchue : le nucléaire civil (tiens, personne ne manifeste contre le nucléaire iranien quid ?) le moteur diesel, l’automobiliste qui ose rentrer dans Paris, les OGM...
    • Des boucs émissaires, classes sociales réprouvés, ex les automobilistes qu’il faut dissuader de souiller la ville (littéralement détourner, dégoutter, décourager, en pratique en les emmerdant dans des encombrements inextricables qui augmentent considérablement la pollution) sauf que la majorité des automobilistes sont taxis, chauffeurs livreurs, artisans ou ouvriers, ceux qui font vivre la ville, mais dont aucun n’a les moyens de se loger à Paris et on na jamais vu de plombier prendre le métro avec 300 kg de matériel, l’ouvrier du nucléaire promis au chômage, l’industriel qui essaie de fabriquer en France plutôt que d’importer de Chine...

    Michel Trarrier confirme le caractère religieux de l’écologie en proposant la religion ad hoc avec un panthéon païen et polythéiste et même les lieux de cultes, les forêts sacrées à replanter.

    Mais il exclus Dieu, Yahvé et Allah de son Panthéon, à partir du moment ou on parle de religion, on peut être sectaire !

    Si l’auteur savait de quoi, il parlait, il saurait que c’est le nom du même Dieu dans différentes langues.


    • redredsir 5 janvier 2012 22:39

      Est-ce au lecteur de faire le tri sélectif dans votre article ? quel fatras !
      Si ça se trouve,vous étiez déjà arrivé avant d’être parti,non ?


  • exocet exocet 9 janvier 2012 10:15

    Encore un article qui vous vaut les foudres des parents de familles nombreuses, Michel Tarrier.
    Ils ne se présentent pas comme tels, mais vous accusent quasiment de nzisme voire d’eugénisme.
    C’est que l’abandon de la politique nataliste de la France, pourrait leur faire perdre leurs frasses allocations familliales...non imposables.

    J’espère donc, Michel que vous vous rendrez aux arguments, nobles idéaux, de vos contradicteurs...


Réagir