mercredi 2 novembre 2022 - par Bernard Dugué

Après la mort, l’âme voyage dans un autre « monde »

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 1) Le premier novembre, les chrétiens honorent les saints puis les défunts le lendemain. Cette période se prête au recueillement, à la réflexion philosophique ou religieuse sur la mort. Auparavant, une fête païenne héritée des celtes sera célébrée. Halloween désigne la veille de tous les saints. Cette fête fut importée en Amérique pendant le XIXe siècle par des migrants Irlandais ; elle est devenue une fête païenne, sorte de défoulement ostentatoire dont on ne sait plus quelle est la finalité, d’autant plus que cette fête est maintenant récupérée par la marchandise qui l’instrumentalise pour générer un chiffre d’affaire conséquent. Toutes les civilisations et sociétés se sont souciées des défunts, organisant des rites funéraires visant à accompagner les morts vers le passage, ou alors à permettre aux vivants de se rassembler pour se rappeler chaque vie perdue et d’entamer la période du deuil. La mort sépare deux catégories d’humains, les vivants qui restent et les défunts qui ne sont plus parmi les vivants sans pour autant avoir disparu. Car dans pratiquement toutes les sociétés et civilisation anciennes ou même récentes, la mort n’est pas considérée comme le terme définitif d’une existence mais un passage.

 La Chine ancienne vouait un culte appuyé aux morts. En Inde, la réincarnation est prévue après la mort. Les Egyptiens étaient préoccupés par le passage vers un autre lieu. Les Africains invoquent les défunts pour résoudre divers problèmes liés à la communauté. Les Grecs avaient une position plus contrastée, liée à l’activité de la raison qui, si elle se base sur des réalités incomplètes, mène vers des conclusions fausses. La résurrection des morts figure dans les trois religions du Livre, judaïsme, christianisme, islam. Pratiquement l’humanité dans son intégralité croyait à un passage des défunts dans un autre monde et par conséquent, la mort n’était pas considérée comme un point final. Les anciens ne croyaient pas qu’après un décès, il n’y a plus rien, juste une dépouille corporelle livrée à la corruption. Les modernes ont une position contrastée avec deux options s’excluant mutuellement. Après la mort il n’y a rien ou il y a quelque « chose ».

 L’idée qu’il n’y ait plus rien après la mort suscite des réactions contrastées. Les uns laissent de côté cette idée, n’y pensent pas, s’investissent le plus possible dans les activités accessibles en ce monde quitte à se perdre dans le divertissement et les plaisirs répétitifs. En revanche, cette même idée en effraie d’autres et suscite un sentiment de crainte. L’homme s’attache à sa conscience, son égo et conçoit avec la raison et la science matérialiste une fin de vie s’achevant dans le néant, dans un sommeil définitif, une inconscience totale, comme si c’était un retour à l’état avant la naissance, lorsque l’égo n’était pas encore présent. La mort suscite deux craintes, celle de ne plus exister si l’on ne croit pas en un au-delà ; et pour les croyants convertis à une des religions du Livre, la crainte de ne pas aller vers la destination radieuse, le paradis, et de finir en « enfer ».

 

 2) La peur du néant est assez récente, elle s’est répandue dans les sociétés occidentales depuis deux siècles, après la philosophie des Lumières et surtout les sciences mécanistes et matérialistes avec comme fond un athéisme qui en réalité est une croyance formulée par la thèse d’une absence de Dieu. La peur du néant repose sur la thèse d’un seul monde, éclairé par les astres avec une vie générée par l’énergie manifeste, la complexité mécanique, qui prend fin lorsque les mécanismes sont usés, fatigués. La fin de vie est alors une panne définitive, les cellules vivantes ne produisent plus d’énergie, vous n’êtes plus animés. Vous n’êtes plus rien disent les matérialistes, plus rien excepté un défunt subsistant dans le souvenir des proches et une dépouille livrée à la terre ou au feu.

 La science est restée ambivalente sur la question de l’après-mort. La religion s’avère plus consensuelle, même si des divergences assez profondes séparent les théologies. Pour la science, cette question est d’ordre ontologique ; que dit la physique sur un éventuel passage, une extraction de l’âme vers un autre monde, une « trans-location » vers un autre lieu ? Pour les religions du Livre, cette question ne se pose ; l’interrogation est alors d’ordre sotériologique ; où vont les âmes, comment et pourquoi sont-elles condamnées ou sauvées ? Les considérations sotériologiques occupent des milliers d’ouvrages. Mais peu d’études sur ce qui pourrait expliquer la science afin de rendre crédible, sinon vrai, le récit d’un passage et d’un voyage dans un autre monde que l’on pressent comme étant sacré et divin.

 Pour les uns, la science penche en faveur de l’existence d’un Dieu, attestée par la théorie du big bang et le fin réglage des constantes et mécanismes moléculaires. D’autres penchent vers un athéisme appuyé, convaincu que la science est compatible avec la doctrine sur l’inexistence de Dieu. Ces controverses ne disent rien sur ce qu’il advient après la mort. La survie de l’âme spirituelle repose sur une loi surnaturelle décrivant comme une source transcendante parvient à conserver une partie de la psyché une fois le corps décomposé. Procédé connu en tant que résurrection des morts et non des corps. Si la science doit intervenir dans ces questions, c’est en fournissant des connaissances permettant d’expliquer cette résurrection après la mort ; le passage, la transition vers un état non corporel, avec un déplacement et un voyage de l’autre côté, dans des lieux cachés gouvernés par une autre cosmologie.

 La cosmologie contemporaine est maintenant en mesure de modéliser ce cosmos caché et la mécanique quantique est capable d’expliquer comment la matière vivante est plus complexe que les apparences, faite de stratifications, de champs quantique superposés, ouverts, dynamique, composés de formes et substance. La survie de l’âme incorporelle devient accessible à la science, de la même manière que la vie corporelle est maintenant expliquée avec les molécules, les génomes, les mécanismes électromécaniques, et que les actes mentaux ont comme support les neurones et les signaux électriques. La science est en mesure d’expliquer le voyage de l’âme vers un autre monde. Encore faut-il décider de faire des recherches pour en donner un récit ou un discours crédible.

 Ces propos paraîtront présomptueux. Ils sont énoncés sur la base d’investigations savantes que j’ai menées et que je n’ai pas encore décidé de publier. J’ignore si la mort a encore sa place et se prête à un dialogue dans le domaine public et médiatique ; ou si la mort est définitivement enterrée dans le monde profane et réservée à l’espace privé. Quoi qu’il en soit, je pense avoir réuni suffisamment d’indices convergeant vers la thèse d’un passage après la mort devenu crédible et plus certain que la thèse d’un point final pour l’âme humaine. 

 



48 réactions


  • ZenZoe ZenZoe 2 novembre 2022 09:17

    Toutes les civilisations et sociétés se sont souciées des défunts.

    Hum, plus exactement les vivants se soucient de leur sort à eux après leur vie. Tout part de là. Les humains, qui sont conscients d’être mortels, tiennent à tout prix à se rassurer et combattre l’angoisse de l’inconnu. Ensuite, tout est affaire de croyances. Pour le moment, rien ne permet d’en prouver ou d’en infirmer aucune, et personne ne peut affirmer que telle croyance est idiote ou pas.

    Personnellement, je pense que l’âme est une énergie qui quitte le corps après la mort et va se reloger quelque part dans l’univers (et je défens à quiconque d’éclater de rire à mes propos) smiley


    • Lynwec 2 novembre 2022 10:29

      @ZenZoe

      Ceux qui « éclatent de rire » à ces propos sont probablement atteints de matérialisme aigu (après nous le Déluge...), maladie nécessaire à la justification de leur égoïsme chronique, alors que ceux qui examinent respectueusement toutes les possibilités de la spiritualité ont peut-être une vision différente, provoquée par l’hypothèse d’une éventuelle continuité ...


    • ZenZoe ZenZoe 2 novembre 2022 11:58

      @Lynwec
      Ha, vu la maigreur de mon patrimoine financier, je ne peux pas me permettre d’être matérialiste hélas, c’est la raison pour laquelle je me rabats sur le spirituel, ça me console...
       smiley


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 3 novembre 2022 02:36

      @ZenZoe
      Nombres de grands sages furent pauvres, ou tout au moins sobres. La vie de Siddhârta Gautama, ou Bouddha, en est un exemple parfait. Mais beaucoup voyaient dans un certain dénuement une nécessité : le renoncement à une multitude de biens non nécessairement vitaux aidant à anticiper le « Passage » dans les meilleures conditions.
      Bref, la Lamborghini de mon voisin, il ne l’emportera pas au paradis cré nom de Dieu.


  • Étirév 2 novembre 2022 09:40

    L’Esprit, dit Basilide, c’est l’Âme de l’Âme, pour ainsi dire ; il s’unit à elle, il l’éclaire, il l’arrache à la terre et l’élève avec lui dans le ciel.
    « Elle monte toujours. Il faut qu’elle atteigne une région déserte que ne hantent plus les oiseaux qui pourraient troubler le mystère. Elle s’élève encore... Elle demande un dernier effort à ses ailes, et voici que l’élu des forces incompréhensibles la rejoint, la saisit, la pénètre et, qu’emportée d’un double élan, la spirale ascendante de leur vol enlacé tourbillonne une seconde dans le délire hostile de l’amour.  » (M. Maeterlinck, La vie des Abeilles, Le vol nuptial)
    Les Egyptiens figuraient l’âme humaine sous la forme d’une abeille ; une conception que l’on retrouve chez les Bantou et les Chagga pour qui « sous tous les rapports, les abeilles sont des êtres humains ».
    Platon dit que les âmes des hommes sobres se réincarnent sous forme d’abeille.
    Ainsi, l’Âme possède les moyens voulus pour procéder à sa transmutation spirituelle, pour opérer, en toutes ses parties, le miracle des « Noces de Cana », Mariage parfait et céleste.
    (...)
    Tout au fond de l’histoire se trouva un temps où la VÉRITÉ était la base même du pouvoir. Celui qui SAVAIT enseignait et cela lui conférait une puissance sociale, une autorité. C’était l’Âge d’Or, l’époque bienheureuse où régnait le Droit naturel. Cela dura pendant une longue période de temps, toute la première jeunesse de l’humanité, et c’est pour cela que l’atavisme rend à l’enfance actuelle, quand elle n’est pas pervertie par le milieu social, la spontanéité du vrai instinctif.
    L’atavisme, c’est ce que dans les religions orientales on appelle le Karma.

    « Le mot sanscrit « Karma », dérivant de la racine verbale « kri » (faire, identique au latin creare), écrit René Guénon, signifie simplement « action », et rien de plus ; les Occidentaux qui ont voulu l’employer, ajoute-t-il, l’ont donc détourné de son acception véritable, qu’ils ignoraient, et ils ont fait de même pour un grand nombre d’autres termes orientaux. »
    Parfois nommée réincarnation ou transmigration, le Karma est la somme de tous les actes du passé nerveux.
    La substance nerveuse possède la propriété de garder presque indéfiniment les traces de tout ce qui l’a impressionnée une fois. C’est ce qui explique la mémoire. La moindre de nos actions s’enregistre dans notre substance médullaire et, pour peu qu’elle se répète, s’y grave. C’est pour cela que ce qui est difficile au début devient facile, puis spontané, puis involontaire. Cette loi contient toute l’histoire de la mentalité humaine, elle explique la persistance des habitudes ancestrales.
    J. Grimault (dans L’affaire Fulcanelli) écrit que « l’hippocampe, celui que l’on voit au centre de l’écu final (anagramme de Fulcanelli), en dernière page du « Mystère des Cathédrales », est la partie du cerveau liée à la mémoire. Or les auteurs de la renaissance italienne comme Dante, Guilio Camillo, Giordano Bruno, ou Campanella et sa Cité du Soleil (à rapprocher du symbole fulcanellien d’Héliopolis), sont des italiens qui ont rédigé des traités sur l’Art de la Mémoire. ».
    NB : Tout d’abord hésitant, puis déterminé à relever le défi, un homme décide d’entreprendre une aventure qui le conduit à quitter son monde ordinaire pour un territoire extraordinaire et mystérieux. Endurant des épreuves multiples, rencontrant des ennemis, mais aussi des alliés, il parvient à atteindre l’endroit le plus périlleux de son voyage, le lieu le plus éloigné de son point de départ, celui où l’objet de sa quête est caché. Alors survient l’épreuve suprême, celle dans laquelle il devra affronter la mort, non celle qui détruit mais celle qui libère. Sorti vainqueur de ce combat, il s’empare de sa quête et prend le chemin du retour. Revenu de cette mystérieuse aventure et transformé par l’expérience, cet « Aventurier de la Vie », devenu un Héros, voire un Héraut, obtient la faculté de conférer des pouvoirs à son prochain, et ainsi d’améliorer le monde.
    ET IN ARCADIA EGO


  • Yann Esteveny 2 novembre 2022 11:36

    Message à tous,

    Les catholiques (et non les protestants) honorent les saints le 1er novembre et les défunts le 2 novembre. C’est l’occasion d’une prière.

    Halloween est la religion satanique instituée par le Régime pour renverser cet ordre : promotion de l’horreur, extorquer au lieu de donner, perte du sens de la mort, etc...

    C’est assez simple. Les savants chercheront ailleurs.


    • ZenZoe ZenZoe 2 novembre 2022 12:05

      @Yann Esteveny
      Ah en France, c’est plus le côté folklorique et falbala que religieux qui domine, je ne sais même pas si les gens savent que Halloween n’a pas été créée par l’industrie cinématographique. Mais bon, on peut se réjouir, c’est l’occasion aussi de faire manger des légumes aux gosses, du potiron en l’occurence...


    • Yann Esteveny 2 novembre 2022 12:44

      Message à avatar ZenZoe,

      La soupe à la grimace est en l’occurrence empoisonnée. Cela réjouit surtout les ennemis des enfants.

      Respectueusement


  • Astrolabe Astrolabe 2 novembre 2022 12:19

     

    "je pense avoir réuni suffisamment d’indices convergeant vers la thèse d’un passage après la mort devenu crédible et plus certain que la thèse d’un point final pour l’âme humaine.

    "

     


    La preuve scientifique ultime sera de revenir de la mort pour le démontrer par a+b.

    Y’a un certain jésus qui l’a fait il y a environ 2 millénaires et qui a monté un bon business apres...  smiley


    • pacifico 2 novembre 2022 13:13

      @Astrolabe
      CHuuuuuuuttt
      Les croyants sont (sans doute) des personnes respectables pourvu qu’il ne soit pas interdit de rigoler devant l’étalage de leurs certitudes


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 3 novembre 2022 05:25

      @Astrolabe
      Des milliers de personnes sont revenues de la mort, sauf que contrairement à Jésus, apparemment, ils n’avaient pas franchi autant d’étapes vers l’Hadès.
      Bref tout a commencé par un certain Dr Raymond MOODY (et avant bien sur, sans que je ne connaisse de documentation)
      Ce toubib a découvert que des patients sortant d’un coma, se remettant d’un grave trauma, déclarés morts cliniquement, cérébralement, et d’autres lui parlaient de ce qu’ils avaient vécu avec des récurrences et des perceptions extrêmement troublantes car concomitantes, mais scientifiquement troublantes : en quoi ces expériences pouvaient -elles être si similaires tout en ayant des caractéristiques en partie « inhumaines », c-à-d. ici introuvables par le biais d’explications psychiatriques, psychanalytiques, psychologiques simples ?
      Cet homme a écrit un livre : La Vie après la Vie, puis d’autres, et depuis des recherches ont été poursuivies, des milliers d’autres témoignages recueillis, des expérimentations, des examens, scanners, IRMs, etc.
      Il est actuellement admis que le cerveau n’est pas le siège physique de la conscience (!)
      C’est passionnant. Je pense qu’aujourd’hui les termes ont changé, se sont étoffés, précisés, mais si vous faites une recherche avec ’EMI« Expérience de Mort Imminente, soit  »NDE« au départ Near Death Expérience et que vous laissez de côté témoignages troubles, petits charlatans, vous découvrirez tout un pan de la recherche scientifique trop ignoré dans une société eugéniste.
      On commence a étudier, renseignements pris récemment, les »EMI« négatives, les expériences douloureuses car elles existent, mais sont le plus souvent censurées au réveil comme de mauvais rêves. Puis sont étudiées des »difficultés" à gérer ce qui semble être une situation d’inconnu et d’instabilité...avec des repères et références différents, avec un choix entre le départ et un retour sur le plancher des vaches.
      Mais aussi dans votre entourage, peut-être des confidences pas si rares : ce sont des sujets dont ceux qui les connaissent ne parlent qu’en confiance, de peur de passer pour des barjots.
      Certifié vécu, en grande partie, par votre serviteur.


    • Astrolabe Astrolabe 3 novembre 2022 09:11

      @Un des P’tite Goutte
       
      Je respecte vos croyances, mais factuellement, les Expériences de Mort Imminente (EMI ou NDE en anglais), bien qu’intéressantes pour la neuropsychologie, ne parlent pas de personnes mortes revenues de l’autre monde  ; mais de personnes bien vivantes qui ont frôlé la mort sans l’atteindre sinon elles ne seraient pas là pour en parler.


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 3 novembre 2022 09:29

      @Astrolabe

      Salutations,
      pour faire trop court, j’ai vécu, il y a 50 ans des « choses » disons impossibles que je ne décris pas, trop long etc. En en parlant souvent, un jours je suis tombé sur une personne qui fut dans le coma et après que j’ai raconté ce qui m’était arrivé, cette personne me pris la main et me dit : à peu de choses prêt c’est exactement ce que j’ai vécu..

      Sans donner le contenu ça fait disons minable, mais peu importe.

      Mon point sur ce post est celui-ci : il est plus que possible, voir certain, que certaines expériences dites de mort imminente soient en faite des expériences de vie, celle que nous avons perdu suite à nos mauvais choix..
      Je ne m’intéresse pas du tout au coté disons pseudo scientifique de la « chose » depuis..car elle ne contient pas cette énergie étrange qui était là..
      etc..


    • pacifico 3 novembre 2022 10:15

      @Astrolabe
      À l’inverse c’est aux croyants que va mon respect comme pour tous les êtres humains.
      Les croyances , constructions fantasmagoriques dites révélées ne méritent pas cette attitude.
      Qui pourrait faire la comparaison et la distinction entre valeur éthique et charlatanerie. Qui en aurait le droit ?
      .
      De plus, le plus souvent , les hommes ne sont pas responsables du milieu culturel archaïque dans lequel ils sont nés.....et dont ils sont victimes...
      Et ce n’est rien dire des marchands de peur qui entretiennent cet archaïsme pour un profit qui n’a rien de respectable


    • Furax Furax 3 novembre 2022 11:26

      @pacifico
      " des marchands de peur qui entretiennent cet archaïsme pour un profit qui n’a rien de respectable "
      Les EMI ou NDE ou toutes autres formes d’affirmation d’une survie de la conscience après la mort (après méditation, chamanisme etc.) ne confortent en rien les religions, bien au contraire. Sur des millions de cas, très très peu parlent d’enfer, de paradis, de visions de saints etc.
      Les MARCHANDS DE PEUR, je les vois au niveau de tous les POUVOIRS. Religieux, bien sûr, mais aussi médical, scientifique et politique.
      La PEUR EST LE MOTEUR DE TOUS LES POUVOIRS. Et, si vous supprimez la peur de la mort, vous représentez un danger colossal que l’on doit museler.
      Les USA étaient très en avance sur nous en ce domaine, chez eux se trouvent tous les pionniers, protégés qu’ils étaient par la premier amendement, la liberté de pensée et d’expression. Cette liberté est aussi menacée chez eux que chez nous par la toute puissance des Gafam


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 3 novembre 2022 13:10

      @Furax

      Mes salutations,

      je cite : Et, si vous supprimez la peur de la mort, vous représentez un danger colossal que l’on doit museler.


      pour moi, tout à fait.
      En fait mon expérience qui ne peut bien sur être unique, du genre qui me fut « ordonnée » par disons un songe-vision, bien sur involontaire, a intégré la mort, la fin de « je » à la pensée..
      cette conscience reste alors...
      l’impact est considérable, il est impossible de prévoir où va ce chemin, je crois que justement c’est le principe derrière..
      Ceci est radical...long et intéressant sujet..

      respect... smiley


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 3 novembre 2022 15:50

      @Astrolabe
      Tout à fait. Mais un chemin intéressant, il y a tout de même eu des morts cliniques constatées. Ceci dit, je ne parle pas de croyance, mais, sauf erreur, oubli, du résultat de recherches menées scientifiquement ; même si au début, il y a plusieurs décennies, ce fut un recueil de témoignages. Rien ne dit, pour reprendre votre doute, qu’après une persistance a minima viable du biologique, tout s’anéantisse, je le conçois.


  • Wladimir 2 novembre 2022 13:12

    Que sommes-nous ? Un animal mortel ? Un animal intelligent , plus ou moins raffiné ? Ou sommes-nous autre chose ? Est-ce que nous nous assimilons à notre corps qui est mortel ? Avons-nous une conscience qui fait la distinction entre le bien et le mal ? Notre vie est-elle matérialiste , physique , sensorielle ? Ou avons-nous des élans moins pesants ? A chacun de découvrir s’il a une âme . Bref , c’est à chacun de faire son travail d’évolution . 

    A la mort , chacun ira où il le méritera . Parler d’enfer et de paradis , c’est un peu simpliste , on peut un peu nuancer en disant que le purgatoire est intermédoaire .... Mais surtout sur un immense escalier , il n’y a pas que la première marche et la dernière ! Il y a toutes les autres marches ! Nous irons sur la marche que nous aurons méritée . C’est pourquoi il faut veiller à son karma .

    Prendre le parti d’une vie après la mort rend responsable car nous sommes individuellement celui ou celle qui chaque jour fait évoluer ce karma . Choisir entre le bien et le mal est fort important pour cela .

    Regardons vivre les autres . Comment agissent ceux qui disent que tout est fini à la mort ? et ceux qui pensent que la vie continue ? C’est souvent très instructif .

    La science est matérialiste et travaille avec la raison qui relève du cerveau donc du corps mortel . La science travaille dans ce monde . Mais l’autre monde n’est pas ce monde et par suite il faut d’autres instruments que ceux de ce monde . Par suite , c’est l’intuition qui est essentielle . Mais cette intuition doit se développer ...

    Le danger pour beaucoup est la raison qui déssèche l’âme . Tout vouloir analyser selon le prisme de la raison est une erreur colossale chez la plupart des scientifiques . Et quand ils parlent de bing bang , ils restent dans la conception de ce monde .... alors que c’est un autre monde qu’il faut découvrir ...

    Le vrai problème n’est pas de se demander si il y a une vie après la mort car cela est indépendant de nos convictions . Pour chacun , la mort du corps est inéluctable ... et qu’il y croit ou pas , il ira dans l’au-delà si celui-ci existe . La vraie question est comment s’y préparer ? Tout d’abord être optimiste , nous passerons dans l’au-delà , nous continuerons à vivre , mais sans ce corps qui mourra et sans retour physique sur cette terre (ce qui élimine les réincarnations) ... Améliorer notre harma . 


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 3 novembre 2022 06:15

      @Wladimir
      Bien dit.
      Je me rappelle avec affection d’un compagnon , grand Japonais, qui s’affairait comme moi dans cette mission humanitaire auprès de malades, blessés, mourants. Souvent, quand on l’interrogeait il répétait « I’m here to improve my karma », et repartait, inlassable, au travail.
      Les actions comptent et compteront et non pas les croyances, si diverses, innombrables dans le monde, même si bien sur elles peuvent aider.
      Agir bien implique le « aimez-vous les uns les autres » du christianisme, d’ailleurs sensé prévaloir aussi chez les musulmans, qui reconnaissent tous les prophètes.
      Il faut du cœur pour agir bien...cependant il est impossible d’aimer tout le monde sur la base du sentiment. Il est impossible que nous n’ayons pas de sentiment négatif, d’indifférence, de répulsion pour une personne ou une autre. Personnellement, j’éprouve par exemple du dégout pour un homme appelé macron. Bref, C’est la qu’intervient la raison, le devoir :
      L’amour humain ou évangélique est un amour-devoir, qui repose sur la raison. On se pousse au c*l, on se fait violence parfois mais indubitablement on tend à l’universalisme.
      Ben tien, du coup, je vous embrasse bien fort, cher Wladimir, et merci pour votre contribution.


    • Wladimir 3 novembre 2022 13:56

      @Un des P’tite Goutte
      Bien dit , les actes compteront bien plus que les croyances ...
      les croyances ont cependant de la valeur , celle de favoriser l’optimisme et surtout d’orienter vers des conceptions spirituelles ...
      Au sujet de Jésus , le « Aimez-vous les uns les autres » n’est pas du tout pour tout le monde mais dans une circonstance particulière , voir Jean 15/12 ( rien à voir avec le Sermon sur la montagne avec une « foule » ) . A qui s’adresse-t-il ? Et surtout pourquoi cet immense texte absent des autres évangiles ? Alors , ceux à qui il s’adresse ne sont pas ceux que beaucoup supposent . Voyez notamment Jean 14/5 .
      Jésus avait des paroles très dures fort souvent . Et considérez comment il a réagi avec les marchands du temple . Il parle aussi de la géhenne . Bref , il est hors de question d’aimer les individus méprisables . Il ne faut pas se mentir à soi-même .  


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 3 novembre 2022 17:16

      Concernant Jean, je déduis de lectures, d’entretiens et comparaison avec d’autres révélations (ou d’hypothèses de penseurs inspirés) qu’il s’est en quelque sorte égaré par illuminisme ou excès d’introspection, d’ascétisme peut-être. Je ne le mets donc pas au même plan que les autres évangélistes. Je n’accorde par exemple que très peu d’importance à son Apocalypse - type d’écrits prisés et typiques d’une période antique - comme l’étaient les « béatitudes » - leur forme -.

      D’ailleurs je déconseille souvent à des chrétiens de s’appuyer sur lui, non assez fiable, individualiste par rapport aux trois autres.

      J’ose même dire que des prophètes ont fait des erreurs, des fautes : Jésus s’est emporté plus que de mesure avec les marchands du temple. On en déduit trop facilement la violence légitime...froide, en pleine conscience je veux dire.

      Il est même monté à Jérusalem là aussi dans un excès de confiance ou illuminisme (?) qui lui ont fait comprendre trop tard qu’il se présentait aux bourreau sans assez de soutien d’une liesse populaire, sans doute trop tôt. Erreur fatale car écourtant énormément son temps de mission possible.

      Mouhammad n’a pas fait cette erreur d’où l’importance accordée à l’hégire, décision la plus sage peut-être de sa vie. Cependant il a du, je l’ai déjà écrit ici sur Avox, prendre une décision terrible (pour lui) : sur le point de voir son groupe de rares croyants se faire décimer face à des ennemis, connaissant le caractère sacré de la vie humaine, estimant sa mission en danger de mort, il a du prendre le « risque du péché », à savoir prendre les armes.

      J’estime que s’il n’y a aucune autre solution pour le bien (le soldat est au service de la protection du peuple, initialement, j’y vois personnellement de la noblesse ou bien une personne en situation de légitime défense, ou bien pour défendre les siens....) le meurtre est bien sûr obligatoire cependant... celui-ci est aussi une des composantes les plus basses, bestiales, de tout un chacun. Une sorte de croyance confinant à l’animalité, sans l’excuse de l’instinct (c’est pire !) qu’éliminer physiquement l’autre est la solution. Vengeance sans fin dit une Révélation d’Arès, escalade de la violence dit la politique, engrenage de tueries et/ou de haine qui peuvent durer des siècles dit le cœur des proches ou des soutiens de la victime.

      C’est pourquoi la violence, les tueries initiales du Coran ont ensuite constituée une faille, un brèche (trop) grande ouverte pour que s’y engouffrent tous musulmans mal intentionnés, au sang trop chaud peut-être aussi, en vue d’acquérir pouvoir, richesse, prédominance, etc. ; sous l’égide d’un cheikh ou autres autorités « conciliantes ».

      C’est ainsi que j’explique la cruauté, la violence religieuse que l’Islam présente au monde, le rendant repoussant à une majorité d’êtres humains sans doute, quand il a été dévoyé par les salafistes, entre autres. (Les puissances politiques, militaro-industrielles, principales responsables des pires horreurs sur terre relevant d’un autre registre, c’est clair).

      Oui, un prophète, homme au départ, peut se tromper, oui une religion, pavée de bonnes intentions, et quelle qu’elle soit peut être dévoyée, détournée, tordue. 


    • Wladimir 3 novembre 2022 19:56

      @Un des P’tite Goutte
      Etes-vous vraiment certain que l’Evangile selon Jean et l’Apocalypse de Jean sont du même auteur ? Il parait que ce ne sont pas les mêmes auteurs . Ensuite que c’est Jean lui-même qui a écrit l’évangile portant son nom ? Il parait que c’est un autre qui a écrit le texte , en raison déjà du fait qu’il a été écrit tardivement .
      Quant au dernier discours final , il est fort difficile de croire que ce texte ait été dit en paroles .... et que tous les apôtres l’aient connu ... déjà parce que ce texte n’a pas été repris même en courts passages par les autres évangiles écrits auparavant . 
      Cet Evangile selon Jean est d’un niveau largement supérieur aux autres ... Par exemple , le sermon sur la montagne de Matthieu est un ensemble de conseils pour le commun des mortels ... L’évangile selon Jean est écrit pour des disciples avancés . Et si on analyse bien , il cherche à réagir contre certaines graves erreurs des autres évangiles . Il faut faire ce travail de comparaison . Il y a de fortes incompatibilités entre cet évangile et les 3 autres . 
      En vous lisant , pour vous , Jésus est le Christ . Vous faites mention du christianisme . Quand on lit les évangiles de près , on analyse certaines choses . Qui dit que Jésus est le Christ ? Parmi ceux qui le font , Pierre le fait seulement dans Matthieu 16/16. Et vient un texte qui n’a sans doute rien d’authentique . Puis Jésus recommande de ne dire à personne qu’il est le Christ . Puis il dit à Pierre « Arrière de moi , Satan ! » Pierre est le seul à qui Jésus dit « Satan » ! C’est quand même impressionnant . Jésus a de bonnes raisons pour le faire .
      Cet évangile selon Jean est tellement au-dessus des autres qu’il est indispensable de le recommander en montrant sa valeur incomparable .
      Quand à la phrase « Aimez-vous ... » , c’est un exemple parmi tant d’autres qu’il faut tenir compte du contexte .
      Pour en revenir à Jean , le disciple que Jésus aimait n’existe que dans Jean . Il n’y a qu’un seul disciple pour cette appellation (et ce n’est pas Pierre) . Jésus aimait-il les autres ? Et il y a un grand mystère au sujet de Jean . Le nom du disciple que Jésus aimait est une énigme à résoudre , une énigme passionnante . Certains ont essayé de le faire . J’y ai passé aussi de nombreuses heures . Qui était-ce vraiment ?


  • Furax Furax 2 novembre 2022 13:13

    Vous posez là la seule question digne d’intérêt et la seule réflexion à laquelle je participerai désormais sur Agora Vox.

    J’ai hâte de connaître vos « indices ».

    J’attends avec impatience la sortie du livre de Sylvie Dethiollaz, « Convergences », qui est reculée de semaine en semaine et annoncée maintenant début janvier.

    En attendant, voici quelques uns de mes « indices » à moi.

    https://www.youtube.com/watch?v=HpsJ4o5C4Hg&t=2s

    https://odysee.com/@thanatos:9/FAUX-D%C3%89PART---Enqu%C3%AAte-sur-les-EMI-(Exp%C3%A9riences-de-Mort-Imminente):4

    https://www.youtube.com/watch?v=73JrGBn1JEw

    https://www.youtube.com/watch?v=YoCaA-o_-PQ

    https://www.youtube.com/watch?v=QLqPyCHpYLk

    https://www.youtube.com/watch?v=VBPIaVWgm5g

    https://www.youtube.com/watch?v=BmUpGloE8UU&list=UUZagvUfaROMOSDhoIzxyoZw&index=41

    https://www.youtube.com/watch?v=QQ93H-u5FGY&list=UUZagvUfaROMOSDhoIzxyoZw&index=41

    Sans oublier tous les travaux(livres, articles, vidéos) du pionnier Patrice Van Eersel !

    A bientôt pour la suite de votre article


    • Gollum Gollum 2 novembre 2022 15:08

      @Furax

      Bonjour Furax. smiley

      J’ai hâte de connaître vos « indices ».

      Je suppute qu’il s’agit de mettre la conscience et la vie au niveau quantique, niveau qui serait particulièrement actif sur le plan neuronal..

      Comme les particules quantiques sont quasi perpétuelles, et de plus en interaction quantique, donc liées entre elles, ce serait la clé de l’immortalité..

      Mais c’est à Dugué d’en dire plus.

      Ceci dit d’autres y ont pensé avant. smiley (Lupasco en particulier et ce depuis des décennies)

      Le gros problème étant que l’esprit étant radicalement différent de la matière les « preuves » à fournir ne sont pas évidentes...

      D’ailleurs j’ai une conscience mais personne n’a encore pu me prouver scientifiquement que les autres aussi... Et je m’interroge encore. smiley

      Sinon vous avez raison quant à votre première phrase. Le reste est dérisoire.


    • Gollum Gollum 2 novembre 2022 15:43

      @Furax

      Penrose s’interroge depuis des années sur la physique de la conscience. Ayant également une conception platonicienne des mathématiques, il pense qu’on les découvre et que la conscience humaine n’est pas le résultat de l’exécution d’algorithmes sur un ordinateur, inspiré en cela notamment par les travaux du mythique logicien Kurt Gödel, lui aussi tenant d’un platonisme mathématique. Il pense également que la conscience repose sur des processus quantiques mais qu’une nouvelle mécanique quantique est nécessaire pour vraiment en rendre compte.

      Source : https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/theorie-relativite-generale-roger-penrose-260/


    • Furax Furax 2 novembre 2022 18:48

      @Gollum
      Bonjour Gollum
      C’est toujours un plaisir de vous retrouver. smiley
      Je vais me mettre à étudier Penrose
      Je suis avec beaucoup d’intérêt les travaux e Sylvie Dethiollaz qui travaille beaucoup avec un jeune infirmier Suisse qui sort de son corps sans problèmes et si,vous n’avez pas beaucoup de temps, prenez connaissance du travail d’Evelyne Josse
      https://www.youtube.com/watch?v=73JrGBn1JEw
      https://www.youtube.com/watch?v=YoCaA-o_-PQ
      Il ne s’agit pas d’une médium mais d’une Psy qui soigne les gens souffrant de deuils particulièrement traumatisants en leurs faisant rencontrer leurs défunts.
      Sylvie Dethiollaz est docteur en biologie moléculaire
      Evelyne Josse est chargée de cours à l’Université de Lorraine


    • Gollum Gollum 2 novembre 2022 19:16

      @Furax

      Je connais déjà S. Dethiollaz et son sujet psy fort sympathique au demeurant.

      Je jetterai un œil sur le reste. smiley


    • Furax Furax 3 novembre 2022 08:44

      @Pangloss
      Bonjour Pangloss
      Les croyants voient le tunnel et pas forcément des « anges »mais des présences bienveillantes, mais les athées voient rigoureusement la même chose.
      Toutes les recherches sur la chimie du cerveau sont charmantes mais que valent elles devant les EMI COLLECTIVES ?
      https://www.issnoe.com/blog-interview-by-issnoe/2014/2/13/la-question-dissnoe-au-dr-jean-pierre-postel


    • eau-mission eau-mission 3 novembre 2022 10:38

      @Pangloss

      Le monde tiendrait-il dans un cerveau ? Vous donnez l’impression de penser ainsi, et je suis sûr que je trahirais votre pensée en donnant foi à cette impression.

      Un peu de complotisme, que diable ! Nous sommes victimes de la grande illusion scientiste, de je ne sais quel diable qui se croit capable de tirer tous les fils de ceux qui, se croyant rationnels se muent en marionnettes.

      Je tiens ce secret d’une veuve qui m’a dit : pas aujourd’hui, c’est son anniversaire.


  • zoreol il faudrait 2 novembre 2022 14:34

    à propos des « passages » : voir par exemple ISBN 978-2-8083-1665-1


  • charlyposte charlyposte 2 novembre 2022 14:50

    Les voyages donnent de belles idées philanthropiques à condition de revenir entier ! smiley


  • beo111 beo111 2 novembre 2022 19:24

    Ah ben ça c’est du hasard mais c’est de saison, je suis justement en train de lire le livre de Léon Denis, Après la mort. Intéressant.

    Voilà ce qu’en disait Arthur Conan Doyle :

    « Comme écrivain, il m’émeut profondément… la prose de Léon Denis, si vigoureuse et expressive, si élégante dans sa forme, quoique si lourde de pensées, est d’un style absolument parfait. Elle allie à la richesse des connaissances une philosophie très précise et définie. »


  • velosolex velosolex 2 novembre 2022 22:02

    Maintenant qu’il nous a quitté, et marche dans le grand couloir

    Cette lumière incandescente doit faire flipper Soulages un max !. 

    Comment retrouver l’outrenoir, lui qui n’aimait pas dormir les volets ouverts ? 

    A t’il pensé au moins prendre un simple entonnoir, afin de se mettre la tête dedans ?. 


  • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 3 novembre 2022 02:16

    Bonjour Bernard Dugué,

    J’ai beaucoup de considération pour vos articles. Cette fois-ci je suis resté sur ma faim, ô combien !

    « les actes mentaux ont comme support les neurones et les 

    signaux électriques ». Faux. En tout cas partiellement, et démontré.

    Je pense à toute une partie de la science que j’ai découverte à ses débuts : Cf le Pr. Raymond Moody et son livre « La Vie Après la Mort » (*). Les recherches sur la mort ont continué depuis des décennies et recèlent des merveilles peu médiatisées, car « sensibles » à plusieurs point de vue.

    Aparté : (toute idéologie tyrannique chinoise, pharaonique, Kim-Jong-unienne, Davossienne, romaine sous décadence, Stalinienne etc. réfutant l’au-delà, la transcendance... Rien au dessus du Leader Massimo, du Transhumain biologiquement prothétiqué à gain fonction IA)

    Personnellement je connais des personnes ayant vécu des EMI ou NDE et ai vécu des expériences surnaturelles s’en rapprochant d’où : bien que je sois croyant de cœur, je peux m’estimer croyant de raison...cela me fait penser qu’un Marx n’ayant manifestement pas vécu le divin en lui ne pouvait qu’élaborer une philosophie matérialiste et rationaliste contrairement à un Blaise Pascal, ou un Jiddu Krishnamurti à l’autre bout du spectre de grands penseurs, mais que peut-on déduire de leur éventuel séjour post-mortem ? Rien. Honnêtement rien...Est-on responsable de l’environnement dans lequel on naît, qui déterminera beaucoup nos orientations spirituelles ?

    Il existe des « EMI » négatives. On en parle peu, on oublie vite : que fait d’ailleurs notre cerveau d’un cauchemar ? Il l’écourte, ou le censure au réveil, du comas dans le cas que j’évoque. Je veux soutenir que des croyants non embobiné-enfumés par des intermédiaires humains (rabbinats, clergés, idéologues musulmans), ne s’enfermant pas dans leur religion comme dans une cage dorée de prêt-à-penser, ne se réconfortent pas, c’est vrai, d’un soi-disant « repos éternel ». 

    Ceci dit pour ajouter simplement quelques réflexions, je conclue :

    Un grand penseur disait que côtoyer la mort (sous entendu avec philosophie ou spi...) nous permettait de mieux vivre.

    J’ajoute : la mort nous est cachée sinon défigurée, mise en scène, et de ce fait ne nous est que peu accessible : à penser, réfléchir, méditer pour notre grandeur et dignité humaine.

    Je me permets de vous encourager à continuer, à ne pas dénier la mort comme le fait si bien l’idéologie ambiante, et n’éludez pas ce pan entier de la science qui certes a commencé par une approche quasi sociologique (*), mais qui, si je l’ai bien entrevu actuellement, commence à rejoindre pusillanimement la science « dure », chimie, biologie...

    Respectueusement.


  • riemann66 riemann66 3 novembre 2022 04:58

    Je me console de ma mort prochaine avec ce genre d’élucubrations http://lambdaway.free.fr/lambdawalks/?view=esprit_matiere qui m’ont valu un gentil mépris de la part de l’auteur de cet article et même des insultes de la part d’un autre habitué de ce site. Je me demande s’il en est ici qui pourraient y voir comme moi un début de réponse à leurs questions existentielles. Et seraient capables d’échanger sur le sujet sans tomber dans l’invective. Gentiment.


  • L'apostilleur L’apostilleur 3 novembre 2022 09:44

    @ l’auteur 

    « ...L’idée qu’il n’y ait plus rien après la mort suscite des réactions contrastées.. »

    C’est un puits sans fond de curiosités qui entretient l’espoir voire la joie de vivre pour ceux qui croient une suite possible.

    Encore que..

    Au Sri Lanka un bouddhiste Theravada me disait qu’il vivait sa dernière vie. Son détachement matérialiste était visible sur lui et sa façon de vivre guidée par le strict nécessaire. Je me suis demandé si son état neurasthénique n’etait pas la conséquence d’une fin de vie possible pour lui après sa prochaine mort.

    Il aurait été charitable de lui suggérer une autre religion pour aborder cette prochaine étape qui semblait tant l’affecter.

    Votre intéressant sujet considère plus l’âme des croyants plutôt que l’esprit des athées dont la raison « scientifique » guide la conscience, dites-vous. 

    Avec ce postulat vous résumez bien me semble-t-il tout le sujet.

    J’avais abordé ce thème en mettant en avant la conscience pour éviter de prêter le flanc aux réactions athéistes.
    https://onenpensequoi.over-blog.com/2018/11/la-conscience-pendant-la-vie-apres-la-mort-de-platon-au-cnrs.htm


  • monde indien monde indien 3 novembre 2022 09:55

    La gazelle a peur et fuit quand le jaguar la poursuit pour la manger . Les éléphants sont tristes lorsque meurt l ’ un des leurs . Ce sont des réactions naturelles auxquelles n ’ échappent pas les humains . Il ne faut pourtant pas y soumettre toute notre culture spirituelle .
    Les vivants gagneraient à écouter les poètes quand ils parlent de l ’ âme des choses . Nous ne disons pas d ’ un caillou qu ’ il est « mort » . Pourtant il existe tout autant que nous qui vivons . Lorsque nous aurons franchi le passage de la fin de notre vie nous serons alors des non-vivants mais nous existerons toujous , tout autant qu ’ un caillou , que du vent , qu ’ un bout de fer , que la lumière ...
    La peur de la gazelle est ce qu ’ on appelle aussi instinct de survie , pour préserver notre intégrité physique . Les éléphants sont tristes d ’ envisager devoir quitter un jour cette vie qui est si belle .
    Sachons voir comme les non-vivants sont beaux aussi . Peut-être y trouverons-nous un peu de sagesse et de paix . Peut-être saurons-nous mieux voir ce qui est vraiment beau dans l ’ existence .
    ( une très belle chanson , la transformation :
    https://www.youtube.com/watch?v=kBg8lO5uRvM

    amicalement ,
    http://mondeindien.centerblog.net/


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 novembre 2022 10:14

    ’’La mort suscite deux craintes, celle de ne plus exister si l’on ne croit pas en un au-delà ; et pour les croyants convertis à une des religions du Livre, la crainte de ne pas aller vers la destination radieuse, le paradis, et de finir en « enfer ».’’

      >

    En tant qu’agnostique, je n’ai pas peur de ne plus exister. Quant à ’’la crainte de ne pas aller vers la destination radieuse, le paradis, et de finir en « enfer »’’ ce n’est pas vraiment la mort qui la suscite, ce serait paradoxal, mais la religion, ou plus précisément les religieux.

     

    J’ai peur de la mort pour deux raisons, mais pas celles invoquées par BD : la première raison, par le fait que ce sera un deuil pour ma famille. En effet, je fais tout ce que je peux dans la mesure de mes modestes moyens, pour qu’elle ne souhaite pas me voir mourir avant l’heure. La seconde, parce que ce sera probablement un mauvais moment à passer pour moi. La bonne nouvelle c’est que je n’en garderai pas un mauvais souvenir. Enfin j’espère, par définition personnelle.

     

    L’espoir de vie après la mort relève selon moi, d’un narcissisme mal placé. Il parait qu’une sainte Thérèse ? disait de son vivant : « je veux passer ma mort à faire du bien sur terre  ». Le seul bien qu’on puisse faire au delà de sa mort se construit de son vivant. Le mal aussi, malheureusement.


  • suispersonne 3 novembre 2022 12:41
    Le mythe d’Osiris veut que ce « dieu » issu d’une vierge a été tué et fut ressuscité, grâce à l’aide de sa sœur Isis.
    Cela ne vous rappelle rien ?
    2400 ans avant notre ère, le mythe d’une vie éternelle, calquée ici sur celle du renouveau annuel des cultures végétales, est instauré comme fondement du contrôle social.
    Si on est sain d’esprit, on comprend que la répétition de ce mythe d’une vie éternelle démontre la propagande du pouvoir des castes dominantes sur la masse des castes inférieures.
    La base de ce pouvoir est d’imposer que les inégalités sont normales, doivent être acceptées comme inévitables, et découlent d’une prétendue culpabilité de ceux qui en souffrent.
    On croirait entendre les merdiacrates baver sur les gilets jaunes, les syndicats et les grévistes.
    Champollion, décryptant ce mythe égyptien, bien antérieur à l’apparition du système social de la chrétienté, fut horrifié du danger d’en parler à qui que ce soit, et se garda d’en faire une publication de nature à lui faire subir les foudres de tous les pouvoirs en place : royauté, église, et bourgeoisie.
    Quelques siècles plus tôt, c’était la torture et le bûcher.
    Le croyant ne manquera pas de réfuter cette évidence, avec les arguments spécieux développés sans aucun fondement dans toutes les théologies.

  • laertes laertes 3 novembre 2022 14:52

    Le « grand reporter » Bernard Dugué a lâché la guerre en Ukraine ( trop compliqué) pour les bondieuseries déguisées en....« philosophie » ! 


  • Adèle Coupechoux 3 novembre 2022 19:26

    « Je ne sais pas si Dieu existe. Mais s’il existe, j’espère qu’il a une bonne excuse. » Citation attribuée à Woody Allen.


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 4 novembre 2022 10:40

    Ecrit volontairement le jour des morts

    Qui a tué le Petit Prince ? 

    Avec Saint-Ex qui par son Petit Prince présente son ode à la vie.


  • Ecométa Ecométa 6 novembre 2022 18:08

    Là, on doit être mort car nous vivons dans un autre monde depuis deux à trois années ! 


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