mardi 3 mars 2015 - par Céphale

Du nouveau sur les origines de l’islam

Des historiens spécialistes du Moyen Âge oriental ont étudié le Coran pour tenter de comprendre les origines de l’islam en lien avec les luttes d’influence entre l’empire perse et l’empire byzantin.

JPEG Un chercheur de l’université de Strasbourg, Edouard-Marie Gallez, a soutenu en 2004 une thèse de doctorat en théologie et histoire des religions fondée sur ses recherches personnelles et sur des recherches précédentes ayant accompli des percées importantes sur les origines de l’islam. Il cite notamment Régis Blachère, orientaliste, membre de l’Institut, Patricia Crone, professeur à Princeton, Marie-Thérèse Urvoy, professeur à l’université catholique de Toulouse et Gerd Puin, spécialiste des manuscrits de Sanaa.

Un livre intitulé « Le grand secret de l’islam » auquel a collaboré Edouard-Marie Gallez a été mis en ligne en 2010 par Olaf (pseudonyme). 
En reliant les différents points abordés par les chercheurs cités ci-dessus, l’auteur assemble les pièces du puzzle dans le cadre d’une approche globale étayée par des faits, des témoignages et des indices convergents. Il propose une explication rationnelle à l’apparition de l’islam, fondée sur des événements historiques majeurs qui lui ont permis de se constituer comme religion.

Cet article résume brièvement la thèse d’Edouard-Marie Gallez qui est présentée par Olaf en une centaine de pages.

L’histoire commence lorsque Jésus dénonce la corruption de la pratique religieuse en Israël. Les autorités du temple organisent un complot pour l’arrêter et le condamner à mort, puis ils s’arrangent avec les Romains qui l’exécutent en le clouant sur une croix. Mais à l’aube du troisième jour le tombeau est vide et Jésus apparaît à plusieurs de ses disciples qui croient à sa résurrection et forment peu à peu la communauté chrétienne. Les événements de la vie de Jésus et ses prédications seront mis par écrit quelques années plus tard pour aboutir aux Evangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean.

Une violente révolte des Juifs de Jérusalem a lieu en 70. Les Romains répriment durement l’insurrection et le temple est détruit. Une nouvelle révolte a lieu en 132. Tous les juifs sont expulsés de Jérusalem.

Une poignée de juifs chrétiens, auxquels Gallez a donné le nom de judéonazaréens, se sépare de la communauté chrétienne dès le premier siècle pour former une secte qui va s’installer en Syrie. Contrairement à la communauté chrétienne, elle a conservé toutes les pratiques juives. Les judéonazaréens croient que Jésus n’a pas été crucifié mais qu’il a été enlevé par Dieu. Ils attendent son retour pour prendre la tête d’une armée victorieuse qui établira le royaume de Dieu sur terre. Alors, pensent-ils, Jérusalem sera libérée et le temple sera reconstruit. Malgré leur petit nombre, ils tentent de reprendre Jérusalem en 272 avec l’aide de la reine Zénobie de Palmyre, en Syrie. Mais ils sont battus par l’armée romaine, et Zénobie est emmenée à Rome comme captive. Malgré cet échec, les judéonazaréens ont compris qu’ils peuvent s’appuyer sur des supplétifs arabes pour faire réussir leur projet.

Au 6e siècle, les judéonazaréens sont toujours établis en Syrie. Les dernières découvertes archéologiques et les études historiques permettent maintenant de localiser leurs foyers d’habitat. Des fouilles archéologiques dans le Golan ont mis en évidence la cohabitation entre des groupes judéonazaréens et des groupes arabes nomades.

Pour gagner les Arabes à leur cause, les judéonazaréens leur disent : « Nous sommes descendants d’Abraham par son fils Isaac. Vous êtes descendants d’Abraham par son fils Ismaël. Nous partageons donc le même ancêtre, qui est le fondateur de la vraie religion. Nous sommes cousins. Nous devons obéir aux mêmes lois issues des textes sacrés reçus de Moïse. Nous devons obéir aux commandements du Messie-Jésus. Vous devez nous faire allégeance. Nous vous conduirons et tous ensemble nous pourrons sauver le monde. »

Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé de petits manuels, recueils de leurs principaux textes, de leurs lois et de leurs rites. Le « catéchisme » judéonazaréen présentait donc des extraits de l’ancien et du nouveau testament. Ainsi s’est constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit.

Pendant ce temps, les Perses conduits par la dynastie sassanide et les Byzantins conduits par l’empereur Héraclius se combattent pour la domination du Moyen-Orient. Les Perses envahissent la Palestine avec des mercenaires arabes. Jérusalem est prise en 614. On assiste alors à des massacres effroyables des populations chrétiennes locales. Près de 35 000 chrétiens sont déportés ou réduits en esclavage.

Les Perses confient le gouvernement de la ville aux Juifs locaux. Ils peuvent ainsi occuper l’esplanade du temple et rétablir le culte. Mais ils ne comprennent pas ce que ces autres Juifs, bien étranges avec leurs amis arabes, viennent faire sur l’esplanade. Des rixes éclatent. Les judéonazaréens et leurs amis arabes sont expulsés de Jérusalem et chassés de Palestine. Ils ne reviendront qu’en 637. Les judéonazaréens invoquent le messie et appellent son retour sur terre. Mais il ne revient pas. Le temps passe et les Arabes comprennent qu’ils se sont fait berner. En 640 les chefs arabes ont compris : le messie ne reviendra pas, il n’y a pas de royaume pour les élus, ils ont été trompés. Les judéonazaréens sont des escrocs et des traîtres qui les ont entraînés pour rien dans 40 années de fausses promesses, d’efforts, d’exil, de sacrifices et de guerres. Alors que périssent les judéonazaréens puisqu’ils n’ont ni messie ni royaume des élus à donner aux Arabes !

Il existe pourtant un royaume terrestre : celui que les Arabes viennent de conquérir au nom du projet judéonazaréen. En 640, profitant de l’épuisement de l’empire byzantin, les successeurs de Mahomet, mort en 632, ont pris le contrôle militaire de tout Moyen Orient. L’empire byzantin est réduit par la poussée arabe aux frontières de l’actuelle Turquie. En éliminant les judéonazaréens, le calife Omar fait d’une pierre deux coups : non seulement il s’approprie la conquête, mais il récupère aussi le commandement religieux. L’intuition de l’islam vient de naître. Il faudra deux siècles pour que l’islam s’impose définitivement.

Restait à justifier l’antériorité de la révélation des Arabes sur la révélation des Juifs. Muawiya, le premier calife omeyade (661-680), choisit un site dans le désert à 400 km au sud de Médine. Ce sera La Mecque. Il y fait construire un sanctuaire d’Abraham et demande qu’y soit pointée la direction de la prière, à la place de Jérusalem.

Ceci est un simple résumé de la thèse soutenue par Edouard-Marie Gallez. Elle a été publiée en deux tomes sous le titre « Le Messie et son Prophète » (Editions de Paris, 2005-2010).



121 réactions


    • Céphale Céphale 4 mars 2015 07:44

      @njama

      Vous vous trompez quand vous dites : Au simple bon sens, il me semble que ce n’est pas intellectuellement honnête d’admettre d’une main une succession de prophètes bibliques, et d’exclure de l’autre la possibilité de l’éventualité d’un prophète après Jésus

      Lisez donc http://legrandsecretdelislam.com page 12 : Selon sa tradition (la tradition biblique), un homme, Abraham, aurait répondu à l’appel de Dieu il y a environ 3 800 ans et quitté la Mésopotamie pour une terre promise.

      Olaf n’admet donc pas une succession de prophètes, il cite seulement la tradition biblique. Il se place du point de vue de l’historien, pas de la religion. De même Edouard-Marie Gallez. Ce n’est pas parce qu’il est catholique qu’il ne fait pas un travail d’historien.

      D’autre part, puisque vous connaissez l’Evangile, lisez donc Matthieu 24, 24. Jésus dit : Il surgira des faux messies et des faux prophètes, ils produiront des signes grandioses et des prodiges, au point d’égarer, si c’était possible, même les élus.

    • njama njama 4 mars 2015 10:39

      @Céphale
      concernant ce verset de Matthieu on voit mal comment l’appliquer à Mahomet, puisque la tradition ne rapporte aucun signe grandiose ou prodiges qu’il aurait accompli ... .On notera que parmi les prophètes bibliques, son cas n’est pas unique, les prophètes ne sont généralement pas thaumaturges.
      les premiers polémistes chrétiens s’étaient d’ailleurs armés de cet argument pour réfuter son messianisme.


    • Céphale Céphale 4 mars 2015 10:57

      @njama

      Menteur !

      Mahomet allant à Jérusalem sur un cheval volant, ce n’est pas un prodige ?

    • njama njama 4 mars 2015 13:05

      menteur ? pas vraiment. Car si prodige, il n’en est pas l’auteur, suivant le verset du Coran.

      «  Gloire à Celui qui, de nuit, fit voyager Son serviteur du Lieu Sacré d’adoration [mosquée al-Haram] au Lieu d’adoration le plus éloigné [mosquée al-Aqsa], dont Nous avons béni les abords, afin de lui montrer certains de Nos signes. Certes, c’est Lui qui entend et qui voit clairement. » (Coran 17:1)


  • soi même 4 mars 2015 03:39

    @ Céphale, bonsoir, bon c’est une hypothèse de plus sur certain aspect , cela est crédible sur d’autre un peut moins, du fait que la Religion Islamique est un courant synthétique et sous un certain aspect reprendre à son compte l’apport de son passé préislamique, du Manichéisme, du Nestorianisme, et la Gnose Chrétien et de l’autre un apport très important du Judaïsme peut être considérer comme une rénovation judaïsme.et qui explique pourquoi à la fois il y a une rivalité et en même temps une grande complicité car sur plus d’un point il y a similitude et convergence doctrinale !

     


    • Céphale Céphale 4 mars 2015 07:49

      @soi même


      Je préfère parler de religion musulmane car l’islam est un mouvement politique. 

      Il est vrai que le Coran emprunte de nombreux passages à l’Ancien Testament (par exemple l’histoire de Jacob) et à l’Evangile (par exemple l’histoire de la naissance de Jésus).

    • Crab2 4 mars 2015 09:41

      @Céphale

      J’ai choisi d’être athée car j’ai senti que l’islam n’était pas compatible avec la démocratie et les droits de l’Homme. On dit que l’islam est une religion de paix, mais c’est faux. Waleed Al-Husseini

      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/03/voiles-islamiques-ou-lhyper-patriarcat.html

      ou sur

      http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/03/04/voiles-islamiques-ou-l-hyper-patriarcat-5571199.html


    • Céphale Céphale 4 mars 2015 09:53

      @Crab2


      Je préfère les athées aux bigots, qu’ils soient musulmans ou chrétiens. 

      Un vieux copain m’a dit un jour avec malice : Je suis athée, Dieu merci !

    • njama njama 4 mars 2015 10:10

      @Crab2
      La démocratie et les droits de l’homme ne sont pas sortis de la religion, fût-elle chrétienne. La religion chrétienne s’accommodait très bien des princes et rois, la catholique soutenait encore la monarchie un siècle après la révolution française.
      Il ne s’agit pas de discourir sur ce que sont devenues l’une ou l’autre de ces religions au travers des siècles. De ce point de vue, les croisades et l’inquisition n’ont pas grandi la religion chrétienne.
      Le sujet, et la thèse de E-M Gallez se limitent aux origines de l’islam


    • soi même 4 mars 2015 13:56

      @Céphale ( Je préfère parler de religion musulmane car l’islam est un mouvement politique. ) justement vous avez une grande méconnaissance de cette réalité, en cela c’est identique avec l’ancienne religion Hébraïque, c’est une religion Théocratique où le commandeur des croyants et en même tant le responsable politique du pays, cette notion à certes évolue au cours du XX siècles, avec des états laïcs de culture Islamique où la séparation entre religion et pouvoir laïc c’est fait, en réalité il y a pas beaucoup de pays dans ce cas et chaque fois l’on voit qu’il y a une tentative à revenir à un fondamentalisme Islamique dans le retour à une théocratie de faite !


  • njama njama 4 mars 2015 09:53

    @ Céphale
    il faut comprendre qu’à la base, pour tous les musulmans il s’agit sans équivoque d’une révélation, que la thèse de E-M Gallez contredit pour réduire l’avènement de l’islam au succès d’une secte hérétique dont les origines judéo-nazaréennes remonteraient au II° siècle
    ce que je veux dire, c’est que l’on peut tenir le même raisonnement sur tous ceux reconnus comme prophètes dans la Bible, y compris avec Jésus prophète (Messie Messager).
    De ce point de vue, soit E-M Gallez scie la branche chrétienne sur laquelle il est assis, soit il rate sa cible.

    Les tentatives de discréditer l’islam pour le réfuter ne sont pas nouvelles, « dans la polémique islamo-chrétienne qui s’instaura au VIII° siècle, l’attention des auteurs byzantins se concentra sur quelques points essentiels, comme la christologie, la mariologie, l’éthique sexuelle et l’absence de miracles accomplis par Mahomet » (Régis Blachère, le Coran, Introduction p.8, Que sais-je ? PUF)
    .


    • njama njama 4 mars 2015 10:31

      mille ans après l’Hégire, l’attitude de l’Église était encore à la réfutation
      ibid Régis Blachère, le Coran... p. 10 -11 :

      "Par l’esprit qui anima son auteur [André du Ryer, consul de France au Caire en 1630] elle [la première traduction en françois du Coran, faite intégralement sur le texte arabe et publiée en 1647] trancha avec tout ce qu’on pouvait lire au milieu du XVII° siècle au sujet du Coran ; elle ne visait plus en effet à être un élément polémique contre l’Islam, mais se présentait comme un livre proposant d’informer honnêtement le lecteur. A cet égard elle s’opposait donc à une autre tendance, encore représentée dans la seconde moitié de ce siècle, d’abord par la traduction latine, restée inédite, du moine franciscain Germain de Silésie, écrite entre 1650 et 1665, et plus tard par la savante traduction, accompagnée du texte arabe, publiée à Padoue e, 1698 par Ludovico Marraci ; ces deux travaux se placent en effet dans la ligne même de l’École tolédane, puisqu’ils sont une réfutation de la religion islamique, vue à travers l’enseignement du Coran ; ..."
      --------------
      Est-ce que les récents événements politiques de ce début de XXI° siècle ranime cette antique polémique contre l’islam ?
      A qui cela peut-il profiter ?


    • Olaf Olaf 4 mars 2015 13:04

      @njama
      Pour préciser davantage les travaux de Gallez et les dernières découvertes d’autres chercheurs, il faut comprendre que la mouvance judéo-nazaréenne s’inscrit dans la continuité d’idées juives très anciennes :

      • La croyance en une élection divine qui mettrait le peuple hébreu au dessus des autres (qui n’est qu’une façon parmi d’autres de comprendre ce concept d’élection divine).
      • Le sentiment national juif, la volonté de refouler les envahisseurs (Babylone, les Grecs, les Romains ...).
      • L’idée que Dieu soutiendra la guerre d’indépendance juive, soutiendra son peuple élu envers et contre tout.
      • La croyance en un messie politique, un nouveau roi David, envoyé par Dieu pour chasser les méchants envahisseurs, rétablir le royaume d’Israël et la supériorité du peuple élu sur tous les autres (qui n’est là aussi qu’une façon parmi d’autres de comprendre ce concept de messie)

      Ces idées existaient bien avant Jésus dans le peuple hébreu. Ce en quoi sa prédication a galvanisé la mouvance judéo-nazaréenne, c’est le dévoiement de l’idée d’un Royaume de Dieu qu’il a prêchée, d’un monde libéré du mal par Dieu. Les judéonazaréens se sont peu à peu prétendus être eux-mêmes les instruments de Dieu pour délivrer le monde du mal, et au passage en tirer de substantiels bénéfices en termes de butin et de pouvoir.

      Vous remarquerez au passage la troublante similitude des idées judéonazaréennes que je viens d’exposer avec le discours islamique (croyance en une élection divine qui met les musulmans au dessus des autres, soutien de Dieu aux guerres musulmanes, croyance dans la venue du Mahdi/du Messie Jésus à la fin des temps pour éradiquer le mal de la terre, conviction des musulmans d’être eux mêmes les instruments de Dieu pour éradiquer le mal du monde par l’application de sa loi ...).

      Enfin, pour ce qui est de scier « la branche chrétienne sur laquelle [Gallez] est assis », c’est vous qui le dites. Il est plutôt en train de scier l’idée que vous vous faites de la branche chrétienne sur laquelle il serait assis, c’est très différent !!

  • franc 4 mars 2015 11:19

    Mahomet qui a pratiqué les razzias ,le vol ,le viol , le meurtre ne peut être considéré comme un prophète révélé ou pas par quelque religion que ce soit .

    -

     Seule une secte criminelle qui pratique les razzias ,le vol, le viol et le meurtre et le mensonge peut considérer que Mahomet est un prophète pour les besoins de leur cause.

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    et c’est la bande des tribus bédouines du désert qui vivent de razzias et de rapine qui ont pris exemple de la tribu des hébreux leurs cousins de se former en cette secte judaïque mortifère à la sauce bédouine appelé par la suite islam et constituée surtout par Omar et Othman en créant un livre religiositeux à partir de bribes de la bible ,de l’ancien testament et du nouveau testament mais réécrits et déformés à leur manière en y ajoutant leurs propres écrits et élevant artificiellement ad hoc le guerrier compagnon Mahomet au rang de prophète arabe pour se distinguer des judaïtes hébreux

    (à noter qu’il ne faut pas confondre les hébreux issus des tribus du désert qui vivent de razzias et qui ont formé la secte judaïque et les israélites habitant du royaume d’Israël et qui ont pour religion l’adoration de Baal comme les mésopotamiens en ce temps là , les hébreux judaïte et les israélites sont m^me des ennemis qui se sont fait la guerre pendant des siècles ) 

    -

    ( à noter aussi que les Pères fondateurs du chiisme ont rejeté le coran d’Omar et d’Othman comme un faux et leur ont la guerre.)

    -

    Et ce n’est pas le nombre d’adhérents ni la durée du temps qui détermine la véracité d’un système religiositeux ou la vérité tout court

    la fausseté m^me si elle est reprise et répétée par des centaines de milliards d’individus pendant des centaines de milliards d’années reste toujours une fausseté 

    -

    la connerie reste la connerie m^me s’il ya des cons ou des connards depuis l’origine de l’humanité jusqu’à la fin de l’humanité,depuis l’origne des temps jusqu’à la fin des temps

    -

    seule la vérité mathématique est éternelle

     


  • njama njama 4 mars 2015 12:54

    Si E-M Gallez était athée on pourrait comprendre sa thèse, la tentative d’expliquer l’émergence d’un nouveau courant religieux parmi d’autres sur la base d’alliances stratégiques opportunes géo-politico-religieuses, la religion faisant partie d’une composante socio-culturelle depuis la haute antiquité, et avant peut-être même.
    Mais il ne l’est pas, il est prêtre catholique, et dans la démonstration de sa thèse de doctorat en théologie, il écarte d’emblée la possibilité du « Surnaturel » qui s’inviterait sur terre au VII° siècle (car les hommes ne commandent pas Dieu), la manifestation du Verbe étant le propre d’un révélation Céleste, et ce qui est à la base des croyances, qu’elles soient juives, chrétiennes, et pourquoi pas musulmane (?). E-M Gallez ne peut l’ignorer lui qui croit que Dieu s’est incarné en J.C.
    Chacun peut bien sûr camper sur ses positions.
    Une autre « Révélation », récente, pourrait départager les avis et rassembler non seulement les sceptiques, mais également les croyants divisés en de nombreuses sectes d’importance variable.
    En 1974 et 1977 ont eu lieu des Christophanies, et des Théophanies, une épiphanie étant la manifestation d’une réalité cachée.

    « Épiphanie » est un mot d’origine grecque, Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaïnò), « se manifester, apparaître, être évident ».
    L’utilisation du terme est antérieure au christianisme3. Les « Épiphanes » sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dionysos, Apollon…
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphanie#.C3.89tymologie
    Or dans ces révélations (consultable en ligne iciMouhamad est bel et bien présenté comme un prophète de Dieu. Après à chacun d’apprécier ... et d’y croire, ou non.
    Évangile d’Arès 1974, 2/ 1 à10
    Je suis Celui Qui a parlé par Adam, Mon Premier Fils, qui a choisi d’être maître de la terre et de M’en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse,[...]

    Je suis Celui Qui a parlé par Azor, qui M’a fait connaître au-delà de l’immense mer, portant Mon Message pendant quarante jours comme à travers un désert, passant par les peines de la soif, les tourments de la solitude et du léviathan, et dont les os reposent, comme fils d’Adam, au pied des grands pics, en attendant Mon Jour.

    Je suis Celui Qui a parlé par Noé, couché en terre au Kerak, comme fils d’Adam, avant même que ses propres fils l’aient écouté, qu’il sauva de Ma Colère mais qui finirent noyés.

    Je suis Celui Qui a parlé par Abraham et par Moïse dont les os reposent, comme fils d’Adam, ayant accompli leurs exploits et laissé Ma Promesse à leur descendance, l’un dans l’antre de Makpéla (1), l’autre à Rabba (2), attendant Mon Jour.

    Je suis Celui Qui a parlé par Mouhamad, le briseur d’idoles, le plus écouté de Mes Messagers, le plus sage, qui n’a pas fait ployer son peuple sous les observances et ne l’a pas fait fléchir sous les ordonnances des princes du culte, et qui pour cela a connu une descendance vaste comme le sable des rivages où ils échouent leurs boutres pour la prière, comme le sable des déserts dont J’ai fait jaillir pour eux la richesse et la puissance, le fils d’Adam qui repose à Yatreb (3), attendant Mon Jour.

    Je suis Celui Qui a parlé par Élie, le premier échappé au vœu d’Adam, son père, de M’attendre en terre, renonçant à l’héritage de la terre, renonçant à M’en payer tribut, échappant à la fosse, et qui à être le premier par la splendeur du tombeau que lui aurait érigé son peuple préféra devenir le dernier dans Mon Lieu, un ver infime réchauffé à jamais par l’éclat de Ma Gloire, une poussière portée par Mes Anges dans Mon Séjour Que ne limite aucune étoile, Qui n’a ni levant ni couchant, dont la blancheur fait paraître les soleils plus pâles que des lunes.

    Je suis Celui Qui a parlé par Jésus, Mon Second Fils, celui qui, après Élie, déjà glorifié, a renoncé au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations pour le prix d’un tombeau glacé où M’attendre,
    (1) le Tombeau des Patriarches, dans la vieille ville d’Hébron en Palestine : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tombeau_des_Patriarches
    (2) il s’agit vraisemblablement de Rabbat Ben Hammon, aujourd’hui Amman, capitale de la Jordanie
    (3) Médine, la ville abrite son tombeau dans la Masjid An Nabawi (mosquée du Prophète) ainsi que les premiers califes Abou Bakr et Omar
    - - - - -
    (Le Livre, 13/15 - 17, Théophanie 1977)
    Mouhamad (est) la voix face à l’Aurore.
    L’œil de Mouhamad (est) plein d’Eau (Céleste).
    Le Bon * pousse la nuit ; Mouhamad tient le soleil sur la tête de Yëchou.

    * Jésus, Yëchou


    • Céphale Céphale 4 mars 2015 13:40

      @njama


      Votre commentaire est un ramassis de conneries. Vous êtes le bigot de service pour la horde de musulmans bornés qui polluent Agoravox. Les lecteurs ne sont pas dupes. 

      Olaf a raison : à ce train là, l’islam n’existera plus dans vingt ans.

    • njama njama 4 mars 2015 14:57

      @Céphale
      soit !
      Il le semble que si vous êtes athée, et que vous raisonnez d’une façon athée, vous ne pouvez comprendre.
      Les lecteurs apprécieront ... je ne cherche nullement à influencer qui que ce soit, je vous laisse dans votre désarroi si mes commentaires auraient troublé l’un ou l’autre.
      Les athées ne me posent aucun problème, question de liberté de conscience.
      Quant à l’avis de Olaf, permettez-moi d’en douter. Je ne crois pas que l’islam s’étendra davantage, il subira vraisemblablement une régression comme pour le christianisme, mais de là à le faire disparaitre en 20 ans après presque 14 siècles d’existence, ce n’est même pas du rêve, c’est de la fiction du romancier Houllebecq qui nous prédit l’inverse, une islamisation massive


    • njama njama 4 mars 2015 15:19

      dsl, lire :
      Il me semble que ...
      c’est de la fiction de la même veine que celle du romancier Houllebecq


    • Olaf Olaf 4 mars 2015 15:56

      @njama
      Le bloc communiste s’est effondré en moins de temps que ça ... 


  • franc 5 mars 2015 00:08

    tiens ,le commentaire de diblatidiblata a disparu ; il me semble que c’est un malentendu ,ce n’est nullement un commentaire raciste mais au contraire une petite provocation ironique antiraciste puisque l’auteur du commentaire est d’origine algérienne et s’appelle Mohamed .

    - T’en fais pas ,Mohamed ,je ne confond pas tous les arabes avec les bigots islamistes parasites ou terroristes ,je respecte tous les travailleurs manuels ou intellectuels ,patrons ou ouvriers , honnêtes , intègres et pacifiques ,de toutes les races et de toutes les cultures.


  • HELIOS HELIOS 8 mars 2015 19:28

    ah, l’islam.... s’il n’existait pas, ou s’il n’existe plus, nous irons tous, le 30 de chaque mois, a la banque lire le montant des dividendes versés par cette nouvelle religion : le capitalisme !


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