jeudi 1er février 2007 - par Emile Mourey

La conquête du pays de Canaan a-t-elle eu lieu ?

Si l’on en croit la déclaration d’un haut responsable du CNRS publiée dans la revue “La Recherche” n° 391, p. 32, de novembre 2005 et confortée depuis, il paraîtrait d’une façon générale, qu’aucun archéologue sérieux ne croit plus aujourd’hui que les événements rapportés dans le livre de Josué aient un fondement historique précis. Poursuivant dans mon raisonnement des articles précédents, je vais essayer de prouver le contraire.


Je vais essayer de prouver le contraire mais en essayant de suivre la datation que donne la Bible suivant l’interprétation traditionnelle et non pas en la corrigeant de plusieurs siècles comme on le fait aujourd’hui.

L’énigme de Pétra.

Après sa funeste défaite d’Horma qui a compromis son projet de conquérir la Shéphéla cananéenne - défaite qui a dû considérablement réduire ses effectifs combattants - Moïse s’est replié dans le désert jusqu’au golfe d’Aqaba. C’est là que Yahvé lui dit : « Assez longtemps vous avez contourné les montagnes (de Seir), tournez-vous vers le nord (Deut 2, 3). » Puis il lui dit de payer à Esaü sa nourriture et même son eau. Yahvé précise « à prix d’argent » (Deut 2,6). Il y a là une insistance particulière qui laisse entendre que Moïse a payé un loyer - un tribut - pour avoir le droit de stationner à cet endroit, un certain temps... et pourquoi pas quarante ans ? Je fais l’hypothèse qu’il s’agit de Pétra. Cet endroit est un passage important de

voies caravanières. Il existe des possibilités de pâturages ainsi que du gibier. L’eau de pluie est suffisante pour satisfaire une troupe importante. N’oublions pas non plus qu’ayant dépouillé l’Egypte (Ex 12, 36), Moïse était riche et qu’il pouvait acheter et se faire livrer son ravitaillement depuis le port d’Eilat. Capitale aux fabuleux monuments creusés dans le roc, il plane sur Pétra d’étonnantes réminiscences : réseau complexe de canalisations semblable à celui d’Alexandrie, trésor du pharaon, statue d’Isis, tombes aux obélisques, château de la fille du Pharaon, temple du Lion voué au culte d’Isis et d’Osiris, bref toute une architecture et une sculpture qui font penser à un acte de naissance égyptien qu’on ne peut attribuer, en toute logique, qu’à Moïse et à ses troupes (je n’ignore pas que ce que je viens d’écrire est contraire aux interprétations archéologiques qui ne font remonter les plus anciens vestiges qu’à quelques siècles avant J.C.).

Pour une armée au cantonnement, l’inactivité est la mère de tous les vices. Durant ces quarante années passées dans le désert, il est impensable que Moïse n’ait pas cherché à occuper ses hommes à une tâche physique, le travail de la pierre étant un excellent exercice pour se maintenir en forme. N’oublions pas que ces anciens esclaves possédaient une solide expérience de la taille de la pierre pour avoir édifié en Egypte des monuments tout aussi impressionnants. Et puis, il y a le génie de ces prêtres Osiris dont nous ne doutons pas de la foi religieuse, une foi religieuse qui les poussait à élever des temples grandioses à leurs anciens dieux, Isis et Osiris, ou à leur nouveau Dieu, Yahvé... et à construire pour eux-mêmes des tombeaux d’éternité.

L’évocation des « Shosu de Yahwo’ » aux côtés des « Shosu de Se’ir » au temps du pharaon Amenophis III - 1390/1352 - pourrait indiquer que des Edomites d’Esaü ont accompagné les Hébreux dans la conquête du pays de Canaan.

Vers l’an 1405 avant J.C., la situation était la suivante,

Après sa défaite d’Horma, Moïse est donc descendu à Petra pour remettre ses troupes en condition. Puis, quarante ans après la sortie d’Egypte, en 1405, il s’est remis en route, mais cette fois en direction des pays de l’est de la mer Morte. Les ayant conquis, il y installe ses tribus. Les rives du Jourdain sont atteintes. Le prochain objectif sera la ville de Jéricho, de l’autre côté du fleuve, puis la Shéphéla, la riche plaine du futur royaume de Juda qui lui avait précédemment échappé.

Les prêtres Moïse sont montés au sommet du mont Nébo. Une phase est terminée, une autre va commencer. La génération qui est sortie d’Egypte a conduit le peuple jusqu’au fleuve sacré. Elle a rempli la mission que Dieu lui avait fixée. A la nouvelle génération qui n’a connu que le désert, revient dorénavant la tâche d’installer Israël dans le pays de Canaan, nouvelle mission. Moïse, l’homme de la première mission, va maintenant mourir sur le mont Nébo. Cela signifie que ce conseil a décidé de se dissoudre et qu’il transmet le pouvoir à Josué, le conseil essentiellement guerrier qu’il a formé à l’exercice du commandement. Moïse meurt à l’âge de 120 ans, ce qui le fait naître vers l’an 1525. Il est né en tant que conseil de la résistance pour défendre ses frères opprimés en Egypte. Cette année 1525 est une bonne date. Elle nous fait remonter à l’époque où les Hyksos ont été vaincus par les pharaons de Thèbes. Quant à Josué, il est né en tant qu’armée de l’ombre lorsque Moïse a fait tomber sur l’Egypte les dix fléaux de Yahvé. C’est un conseil de guerre que Moïse a mis sur pied pour le seconder dans sa tâche difficile. Peut-être n’avait-il qu’un an à la sortie d’Egypte ? C’était un « jeune », ce que confirme la Bible (Ex. 33, 11). Josué va mourir à l’âge de 110 ans lorsque le pays de Canaan sera conquis et les tribus installées, même s’il existe encore des poches de résistance. Cela nous amènera à l’an 1336 (1445 moins 110 plus 1). Cette période de conquête et d’installation des tribus s’est donc faite de 1405 à 1336 avant J.C., soixante-neuf ans en tout.

De 1405 à 1336, quatre pharaons se sont succédés en Egypte,

Quatre pharaons qui, durant cette période, vont se manifester par une quasi absence diplomatique et militaire dans le pays de Canaan. Qu’on en juge par les tragiques lettres de Tell el-Amarna adressées comme un appel au secours à Akhénaton (1353 - 1335) mais qui restèrent lettres mortes.

... Le gouverneur d’Hazor a abandonné sa ville et s’est allié aux Apirou...Que le Pharaon délivre sa terre hors des mains des Apirou...Que le Pharaon, mon seigneur, soit au courant de la guerre qui sévit sur ses terres et qu’il sache que la terre du Pharaon mon seigneur, est ruinée et s’est vendue aux Apirou...Que le Pharaon, mon seigneur, délivre sa terre des mains des Apirou sinon ils ne pourront pas être détruits...Que le Pharaon entretienne sa terre. Sinon la terre du Pharaon sera perdue. Tout lui sera pris. Maintenant les Apirou s’emparent des villes du Pharaon ! Il ne reste plus un seul gouverneur au Pharaon ; tous sont perdus... mais le Pharaon n’a pas réagi.... Les esclaves ont rejoint les Apirou...Maintenant les Apirou nous dominent. Puisse le Pharaon, mon seigneur, me nommer loin de la terre des Apirou, afin que ceux-ci ne nous détruisent pas... Le gouverneur de Jérusalem écrit que la ville est menacée par Eenhamu, un Apirou. Mais le pharaon était certainement trop occupé par sa réforme religieuse. Il a tout de même averti Abi-Milki, gouverneur de Tyr, pour qu’il soit sur ses gardes face à un certain « Ia-we ». (extraits cf. site internet, faire philo-zine, connaissances, la terre promise).

Ce mot « Apirou » ou « Hapirou », d’autres que moi ont reconnu qu’on aurait pu tout aussi bien le traduire par le mot « Hébreu ».

Les vestiges archéologiques confirment-ils la campagne de Josué ?

En ce qui concerne Haçor, la capitale du nord, le livre de Josué, tel que je l’interprète, et une lettre d’el-Amarna se rejoignent pour situer sa prise et son incendie par les Hébreux au XIV ème siècle avant J.C.. Le problème se trouve dans le fait que les archéologues ne voient sa fin brutale qu’au XIII ème siècle, à l’image de tant d’autres villes du pays (La Bible dévoilée, éditions Gallimard, page 132). En revanche, les traces d’un sinistre à Lakish pourrait s’accorder au point de vue datation. Quant aux murailles de Jéricho, il semble que deux thèses s’affrontent. Enfin, si les fouilles ne révèlent aucune trace de sinistre à Megibdo, cela ne peut que confirmer le texte biblique puisqu’il y est dit que Josué ne s’empara pas de la ville. Les archéologues de la Bible dévoilée prétendent que si la conquête de Canaan avait eu lieu comme la Bible l’explique, on devrait en retrouver des traces sous forme de vestiges « israëlites ». Je me demande si leurs traces n’étaient pas plutôt de type égyptien.

Cet article est inédit. Je m’attends à ce qu’il soulève une vague de protestations tant les spécialistes sont attachés à vouloir attribuer les merveilles architecturales de Petra à une peuplade locale de caravaniers qui se seraient amusés à tailler la pierre durant leurs loisirs.

E. Mourey

Site internet : http://www.bibracte.com

En remerciant M. Jean-Pierre Dalbera d’avoir bien voulu m’autoriser à reproduire les deux photos qui figurent dans cet article. [email protected]



133 réactions


    • Emile Mourey Emile Mourey 4 février 2007 17:54

      @ Horemheb

      Je pense, en effet, qu’il faut considérer ce chiffre comme vrai même si c’est un chiffre symbolique. Je pense que cela permet de s’y retrouver sur le plan de la chronologie.

      Autre question. Ci-joint copie de mon commentaire à La mouche du coche

      @ la mouche du coche

      Merci de dire que mon hypothèse n’est pas si ridicule que ça.

      Tout d’abord je constate qu’Horemheb répond à mes deux questions :

      Premièrement, en mettant en doute le texte de Strabon ou en acceptant le fait que les Nabatéens enterraient leurs rois dans le fumier tout en vivant dans des temples à tombeaux.

      Deuxièmement : qu’il conteste mon expérience militaire mais qu’il ne propose aucun site comme lieu d’étape entre le golfe d’Akaba et le pays de Moab.

      D’autre part, je crois que c’est Nono qui dit que la Bible n’a jamais cité Petra. D’accord avec lui pour Sela. Mais que l’on revienne à mon raisonnement qui me fait placer Edom (le roi d’Edom) à Arad et Esaü à Petra, ce qui s’accorde très bien avec les textes bibliques qui parlent de ces deux (concepts si l’on veut). Que Nono se reporte aux malédictions prononcées contre Edom et Esaü par Abdias. Il n’y a aucun doute, c’est bien Petra qui est évoquée... la hauteur pour habitation (il faudrait revoir le texte origine) et les renvois à Jérémie (les fentes du roc) ou 2 Rs 14, 7... la Roche... Yoqteel ?

      Donc vers 450 avant J.C., Petra existait. C’était la capitale d’Esaü, laquelle est ensuite devenue la capitale des Nabatéens. Que les rois arabes Obedias ou Aretas du temps de Jean-Baptiste aient utilisé les palais existants pour y siéger ou pour y entreposer leurs marchandises, il n’y a là que du très normal.

      Question à Horemheb pour commencer : Dans le cas où vous accepteriez de mettre la cité d’Esaü à Petra, où sont les vestiges archéologiques de leurs temples, nécropoles, ou autres édifices ? Sinon, où situez-vous Esaü ?


  • ZEN zen 4 février 2007 08:59

    Qui peut encore prendre à le lettre le nombre hautement symbolique de 40... ?

    "Le nombre quarante est un nombre symbolique dans la Bible et dans le calendrier liturgique.

    Il désigne le temps de l’épreuve et aussi celui de la révélation divine : durant l’Exode, le peuple de Dieu a séjourné pendant 40 ans au désert ; au cœur de cet Exode, Moïse fut pendant 40 jours sur le mont Sinaï et en redescendit porteur des tables de la Loi, avec les Dix commandements.

    Auparavant, les eaux du Déluge inondèrent la Terre pendant 40 jours.

    Quand Jonas alla annoncer la destruction prochaine de Ninive, les habitants de la ville eurent un ultimatum de 40 jours - qu’ils mirent à profit pour se convertir.

    Avant de commencer sa vie publique, le Christ passa 40 jours au désert, période pendant laquelle il fut tenté par Satan et secouru par les anges. Le Mont de la Quarantaine, près de Jéricho, rappelle ce souvenir ; un monastère grec-orthodoxe y a été installé. Cette quarantaine se réfère directement aux deux quarantaines de l’Exode.

    Après sa Résurrection, le Christ apparut pendant 40 jours à ses disciples, jusqu’au moment de l’Ascension. Cette quarantaine est symétrique de la quarantaine inaugurale au désert ; elle correspond aussi, pour les Apôtres, aux 40 jours de relations spéciales que Moïse eut avec Dieu sur le Sinaï.

    La durée du Carême (en latin Quadragesima, « Quarantaine »), temps de pénitence et de conversion, se rattache au symbolisme et aux références bibliques de l’Exode et de la retraite du Christ au désert. "


  • ZEN zen 4 février 2007 09:07

    Autre approche :

    "Dans les cultures antiques Le nombre 40 symbolise la période de retour sur soi qui doit précéder tout changement profond. On sait que le pharaon n’était enterré que 40 jours après sa mort car ce temps était consacré à la préparation de son grand voyage. Le nombre 40 revient très fréquemment dans les rites concernant le culte des ancêtres. Les 40 jours qui suivent le décès sont considères comme délai nécessaire à la séparation définitive des 3 composants de l’être : corps , âme et esprit.

    Dans la Bible

    La 4ème lettre de l’alphabet hébraïque daleth dont la valeur numérique est 4 signifie « la porte » : le moment où l’on pose la main sur la clenche de la porte et l’on se retourne pour estimer le chemin accompli et à accomplir. On sait l’importance symbolique de la porte qui ouvre et ferme les espaces ! 40 jours, c’est la durée du déluge : les eaux tombent durant 40 jours et 40 nuits, nous dit le texte de la Genèse. [1] 40 ans : c’est la durée du séjour du peuple hébreu dans le désert. Au désert les israélites construisent la tente de la Rencontre (avec Dieu !) [2] : lieu où Moïse écoute Sa Parole. Durant ces 40 ans Dieu entoure les Israélites de soins [3]. 40 jours, c’est la durée du séjour de Moïse sur le mont Sinaï, là où Dieu lui fait le don de la loi [4] . Moïse intercède et fait pénitence 40 jours pour que le Seigneur épargne la vie au peuple [5] . 40 ans c’est la durée des royaume de David et de Salomon [6] . 40 jours, c’est encore la durée du voyage du prophète Elie, qui marche, après avoir été nourri miraculeusement, jusqu’au mont Carmel pour entendre la voix de Dieu dans la brise légère [7] . « 40 jours à la destruction de Ninive » prêcher Jonas pour inciter à la conversion. [8] 40 jours c’est encore la durée du séjour de Jésus au désert au lendemain de son baptême. Pendant 40 jours, nous dit l’évangile, Jésus a prié et jeûné au désert avant que le diable ne vienne le soumettre à la tentation [9] . Jésus, après sa Résurrection enseigne ses disciple pendant 40 jours jusqu’à son Ascension [10]."(Bealiban.com)

    Ce n’est qu’un exemple pour montrer que toute lecture littéraliste de la bible ne peut mener qu’à des impasses ou des naïvetés si on se dispense d’analyse symbolique, de l’étude de mythes et de l’étude comparée des civilisations


  • Nono Nono 4 février 2007 10:29

    Bonjour,

    Concernant les Nabatéens et Pétra, en complément d’information :

    Les chercheurs ont cru un certain temps que Pétra correspondait à la ville de Séla (la « Roche » en hébreu) qu’on retrouve dans la bible (2 R 14, 7 ; en 2 Ch 25, 12, la Bible en français courant traduit séla par « falaise »). Avant de devenir une cité nabatéenne, le site de Pétra aurait alors été le lieu d’une forteresse édomite.

    ****On reconnaît aujourd’hui que cette identification était erronée. La ville de Pétra n’est jamais mentionnée dans la bible.****

    Par contre les Nabatéens, eux, le sont. Dans l’Ancien Testament, ils font l’objet de quelques mentions dans les deux livres des Maccabées. En 169 avant notre ère, les Nabatéens emprisonnèrent l’« infâme » Jason (2 M 5,8), et trois ans plus tard ils accueillirent favorablement Judas « Maccabée », le héros de la révolte juive contre l’empire séleucide (1 M 5,24-25). Peu après, l’armée de Judas fut attaquée par des « Arabes » qu’il faut peut-être identifier aux Nabatéens (2 M 12,10-12), mais l’épisode se solda par un traité de paix, et les Nabatéens seront éventuellement considérés comme des « amis » (1 M 9,35).

    ****Les relations ultérieures entre les Nabatéens et les juifs, loin d’être toujours pacifiques, nous sont connues principalement par les écrits de Flavius Josèphe, historien juif ayant vécu au premier siècle de notre ère.****

    Bien qu’ils aient laissé pendant encore quelques siècles des inscriptions un peu partout dans la région - notamment dans le Sinaï - les Nabatéens, comme peuple, ont disparu au IVe siècle de notre ère suite au tremblement de terre qui détruisit leur capitale, Pétra. Les fouilles archéologiques de Pétra ont révélé à ce jour des vestiges nabatéens qui se comptent par centaines, et il se pourrait bien que Pétra renferme encore beaucoup d’autres « trésors », puisque

    ****les archéologues n’ont encore fouillé qu’à peine le dixième de sa superficie...**** (d’après Chrystian Boyer, historien et bibliste, Montréal).


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 10:36

      Donc l’hypothèse de M. Mourey n’est pas si ridicule que cela. smiley


    • Nono Nono 4 février 2007 10:48

      @ La mouche du coche,

      Et comment tu as pu conclure ainsi ? En faisant un vol en boucle sur le coche ?

      Pétra n’a jamais été citée dans la Bible. Point !

      Voir ma réponse à ton post adressé à Demian, ci-haut et arrête ton bzzzzzz stéréo...


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 10:51

      Bin non puisqu’il nous manque 90% des fouilles. On ne voit que le haut de l’Iceberg. Le reste n’est peut-être pas du tout ce qu’on pense. smiley


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 10:53

      Il n’est SUREMENT pas du tout ce qu’on pense d’ailleurs. smiley


    • ZEN zen 4 février 2007 11:14

      @ DWest

      En Bourgogne ? Je crois plutôt que c’est en Artois, entre StOmer et Béthune, enfin ce n’est qu’une croyance...J’aimerais accéder au site de MRMourey, pour vérifier cela. Quel est-il ?


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 11:15

      Heu Demian, tu ne t’es pas trompé de fil là ? smiley

      Un commentaire aussi inutilement moqueur irait très bien sous tes articles, mais pas ici. Merci de signaler à la rédaction de le retirer. smiley


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 11:20

      Demian,

      as-tu lu ce livre ? smiley


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 11:32

      Bon là, je ne réponds pas parce qu’il ne faut pas que je fide le trolle. smiley


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 11:42

      Demian,

      Tu es sûr que ça va ? smiley

      Tu n’as pas un article à nous écrire là ? Cela te fera du bien. J’ai aimé celui sur Big Brother et je l’ai dis sur le fil et j’ai d’ailleurs été le seul à le dire. Tu pourrais en faire un autre pareil.

      Calme-toi, je t’embrasse.  smiley


    • Emile Mourey Emile Mourey 4 février 2007 13:35

      @ la mouche du coche

      Merci de dire que mon hypothèse n’est pas si ridicule que ça.

      Tout d’abord je constate qu’Horemheb répond à mes deux questions :

      Premièrement, en mettant en doute le texte de Strabon ou en acceptant le fait que les Nabatéens enterraient leurs rois dans le fumier tout en vivant dans des temples à tombeaux.

      Deuxièmement : qu’il conteste mon expérience militaire mais qu’il ne propose aucun site comme lieu d’étape entre le golfe d’Akaba et le pays de Moab.

      D’autre part, je crois que c’est Nono qui dit que la Bible n’a jamais cité Petra. D’accord avec lui pour Sela. Mais que l’on revienne à mon raisonnement qui me fait placer Edom (le roi d’Edom) à Arad et Esaü à Petra, ce qui s’accorde très bien avec les textes bibliques qui parlent de ces deux (concepts si l’on veut). Que Nono se reporte aux malédictions prononcées contre Edom et Esaü par Abdias. Il n’y a aucun doute, c’est bien Petra qui est évoquée... la hauteur pour habitation (il faudrait revoir le texte origine) et les renvois à Jérémie (les fentes du roc) ou 2 Rs 14, 7... la Roche... Yoqteel ?

      Donc vers 450 avant J.C., Petra existait. C’était la capitale d’Esaü, laquelle est ensuite devenue la capitale des Nabatéens. Que les rois arabes Obedias ou Aretas du temps de Jean-Baptiste aient utilisé les palais existants pour y siéger ou pour y entreposer leurs marchandises, il n’y a là que du très normal.

      Question à Horemheb pour commencer : Dans le cas où vous accepteriez de mettre la cité d’Esaü à Petra, où sont les vestiges archéologiques de leurs temples, nécropoles, ou autres édifices ? Sinon, où situez-vous Esaü ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 4 février 2007 13:36

      Copie @ Nono

      @ la mouche du coche

      Merci de dire que mon hypothèse n’est pas si ridicule que ça.

      Tout d’abord je constate qu’Horemheb répond à mes deux questions :

      Premièrement, en mettant en doute le texte de Strabon ou en acceptant le fait que les Nabatéens enterraient leurs rois dans le fumier tout en vivant dans des temples à tombeaux.

      Deuxièmement : qu’il conteste mon expérience militaire mais qu’il ne propose aucun site comme lieu d’étape entre le golfe d’Akaba et le pays de Moab.

      D’autre part, je crois que c’est Nono qui dit que la Bible n’a jamais cité Petra. D’accord avec lui pour Sela. Mais que l’on revienne à mon raisonnement qui me fait placer Edom (le roi d’Edom) à Arad et Esaü à Petra, ce qui s’accorde très bien avec les textes bibliques qui parlent de ces deux (concepts si l’on veut). Que Nono se reporte aux malédictions prononcées contre Edom et Esaü par Abdias. Il n’y a aucun doute, c’est bien Petra qui est évoquée... la hauteur pour habitation (il faudrait revoir le texte origine) et les renvois à Jérémie (les fentes du roc) ou 2 Rs 14, 7... la Roche... Yoqteel ?

      Donc vers 450 avant J.C., Petra existait. C’était la capitale d’Esaü, laquelle est ensuite devenue la capitale des Nabatéens. Que les rois arabes Obedias ou Aretas du temps de Jean-Baptiste aient utilisé les palais existants pour y siéger ou pour y entreposer leurs marchandises, il n’y a là que du très normal.

      Question à Horemheb pour commencer : Dans le cas où vous accepteriez de mettre la cité d’Esaü à Petra, où sont les vestiges archéologiques de leurs temples, nécropoles, ou autres édifices ? Sinon, où situez-vous Esaü ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 4 février 2007 18:20

      @ Nono

      Addif à mon commentaire précédent.

      Yoqteél que le texte biblique précédent donne comme nom à Petra est de nouveau cité en Josué 15,38. Si vous remontez dans la lecture du texte jusqu’à 15, 28, vous lisez Bersabée et ses filles. La première réaction est de dire qu’il ne s’agit pas de la même localité. C’est une erreur. Yoqteel est bien fille de Bersabée, c’est-à-dire colonie de Bersabée de même qu’Esaü (à Petra) est bien fils d’Abraham (à Bersabée).

      D’où l’hypothèse que ce passage nous donnerait l’image assez extraordinaire du développement de Bersabée par essaimage de colonies et ainsi de suite.


  • ZEN zen 4 février 2007 11:50

    Extrait de Mr Mourey (son site) :

    « Villes éduennes par excellence, Autun et Chalon-sur-Saône étaient filles, non pas de Bibracte au Mont-Beuvray, mais de Bibracte au Mont-Saint-Vincent, au centre de la Bourgogne du sud. Si on veut bien accepter de se placer dans ce raisonnement, c’est toute l’interprétation de notre Histoire qui s’en trouve modifiée. Comme le cours d’un fleuve se remonte, la ville judaïque de Chalon nous conduit à la diaspora juive de Bibracte et celle-ci à Jérusalem. Jérusalem nous conduit à Moïse ; Moïse aux pyramides d’Egypte, à Joseph, à Jacob, à Isaac. Isaac nous mène jusqu’à Abraham et Abraham jusqu’à Noé et jusqu’à notre père Adam. L’histoire de notre Humanité retrouve toute sa logique. Un mystère subsiste toutefois : comment se fait-il que l’on n’ait pas compris cela plus tôt ? »

    Bon sang ! Mais c’est bien sûr !...


    • Emile Mourey Emile Mourey 4 février 2007 11:58

      @ Zen

      Merci de me faire de la publicité.


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 12:03

      @ Zen,

      Tu as dit :

      « en Israël, l’archéologie est une pratique sensible, avec des enjeux idéologiques/politiques. »

      et aussi

      « Je fais confiance à Finkelstein, car il est trés mesuré dans ses propos, ne cherche pas à démontrer une thèse (comme les fondamentalistes de son pays), et qu’il reste cependant pleinement juif tout en restant surtout soucieux de rigueur. »

      et plus loin

      «  »certains chercheurs subissent des pressions , voire des menaces."

      Je parlais bien sûr de certains archéologues israëliens, comme Finkelstein et Silberman..."

      Tu vois en quoi nous différons : Les propos « très mesurés » de ces deux chercheurs israéliens « pleinement juifs » ne « démontrant pas une thèse » sont pour toi la preuve de leur honnêteté intellectuelle.

      Mais nous lisons exactement le contraire ! smiley

      En tant qu’Isréliens recevant des menaces de mort, la position de Finkelstein et Silberman est tout sauf objective. Ils ne peuvent pas dire ce qu’ils pensent vraiment ! La preuve : Ils MODÈRENT leur propos !

      M. MOUREY est lui un soldat, un soldat de la pensée. Il ne modère pas, il tire. smiley


    • ZEN zen 4 février 2007 12:28

      C’est comme dans certains romans, il faut attendre la fin pour comprendre le début...


  • ZEN zen 4 février 2007 12:20

    @ La mouche

    Je juge d’abord le travail rigoureux d’archéologie de Finkelstein, avant toute autre considération, même si ses coclusions ne seront sans doute pas toutes retenues.Il faut lire le livre dans le détail et la bibliographie impressionnante sur laquelle il s’appuie. Le fait qu’il soit juif est tout à fait secondaire, de même qu’il n’est pas nécessaire d’être égyptien musulman pour faire avancer l’égyptologie...Ton propos sombre dans la confusion.


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 13:46

      La réponse de Zen est pertinente par rapport à mon commentaire. Mon propos n’est donc pas si confus que cela puisqu’il m’a compris. smiley


    • ZEN zen 4 février 2007 19:28

      Pour le coup, Demian a été un fin limier...


    • La mouche du coche (---.---.246.214) 4 février 2007 19:46

      Aïe ! smiley encore une fois je ne comprends plus Zen. Comment faire pour nous retrouver ? smiley

      J’ai trouvé, je vais relire ses commentaires et trouver quelque chose d’important à lui dire. smiley Il finira bien par voir que je suis une vraie fine mouche. smiley


  • (---.---.30.43) 4 février 2007 18:38

    et oui moi aussi j’ai cédé à la tentation d’aller voir votre site internet M. Mourey, eh bien que de balivernes dites moi vous n’avez pas besoin d’un grand prêtre pour votre secte car comme le disait ce cher Hubbard le meilleur moyen de devenir richissime c’est de créer une secte ! et je crois que j’ai trouvé le gourou idéal !! spécialiste de tout : de religion, d’archéologie, expert en art (et pas des moindres : retrouver un Caravage et un Rembrandt) un jargon complètement abscon, des révélations incroyables (le troisième secret de Mittérand !)

    sérieusement M. Mourey, j’espère que vous savez ce que vous faites, certains ont eu des contrôles fiscaux pour moins que ça (sacré Jean-Edern !)


    • (---.---.223.98) 4 février 2007 20:27

      Mais alors il devrait être copain avec Demian West qui est lui même expert en arts, en droit, en archéologie, en architecture, en théologie, en psychologie, en littérature, en développement et référencement de site web, en marketting et j’en passe et des meilleures. Tout ça avec un modeste DEA d’art plastique, il est trop fort ce Demian West. Allez donc voir sur son blog, c’est pas mal aussi

      Que voulez vous, le net alternatif est infesté d’experts auto-proclamés en tout genre, vous ne le saviez pas encore ? smiley


  • Emile Mourey Emile Mourey 4 février 2007 18:48

    De l’auteur au sujet de Petra :

    Reprise.

    Que l’on revienne à mon raisonnement qui me fait placer Edom (le roi d’Edom) à Arad et Esaü à Petra, ce qui s’accorde très bien avec les textes bibliques qui parlent de ces deux (concepts si l’on veut). Que Nono se reporte aux malédictions prononcées contre Edom et Esaü par Abdias. Il n’y a aucun doute, c’est bien Petra qui est évoquée... la hauteur pour habitation (il faudrait revoir le texte origine) et les renvois à Jérémie (les fentes du roc) ou 2 Rs 14, 7... la Roche... Yoqteel ?

    Donc vers 450 avant J.C., Petra existait. C’était la capitale d’Esaü, laquelle est ensuite devenue la capitale des Nabatéens.

    Yoqteél que le texte biblique précédent donne comme nom à Petra est de nouveau cité en Josué 15,38. Si vous remontez dans la lecture du texte jusqu’à 15, 28, vous lisez Bersabée et ses filles. La première réaction est de dire qu’il ne s’agit pas de la même localité. C’est une erreur. Yoqteel est bien fille de Bersabée, c’est-à-dire colonie de Bersabée de même qu’Esaü (à Petra) est bien fils d’Abraham (à Bersabée), et cela malgré la distance qui les sépare.

    D’où l’hypothèse que ce passage nous donnerait l’image assez extraordinaire du développement de Bersabée par essaimage de colonies et ainsi de suite.

    Or dans le texte de Nombres 21, 10 et 11 et Nombres 33, 43, c’est l’étape d’Obot qui, selon moi, désignerait Petra, donc un autre nom. Ceci n’a rien de contradictoire d’autant plus qu’on peut faire un rapprochement entre ce mot et le nom d’Obodias, roi nabatéen qui a régné à Petra.


    • Leonardo di Carpaccio-Vinci (---.---.222.66) 5 février 2007 03:25

      C’est bien connu, les seules hauteurs qui ont des fentes en Syro-Palestine, c’est Petra. D’ailleurs Petra, ca ressemble à Pietra, Pietro, Petrus, Pierre, et comme disent les évangiles, « tu es pierre et sur pierre je bâtirais mon église » (Matthieu 16.18-19).

      Si l’on ne retrouve pas de vestiges hébreux à Petra, c’est bien la preuve qu’ils ont été TRANSPORTES quelque part. Après tout, sortant d’Egypte où ils avaient appris l’art expert et très ancien de trainer les pierres, qui avait essaimé selon moi du plateau de Gizeh à Stonehenge, et même jusqu’au détroit de Bering pour gagner la Méso-Amérique, le peuple mené par Moïse a très bien pu emporté ses temples et ses tombeaux lorsqu’il est parti en exil à Babylone. Cela explique pourquoi l’art babylonien représente les figures de profil, TOUT COMME dans l’art égyptien. Le plus grand mystère là-dedans, c’est pourquoi personne n’y a pensé plus tôt.

      A nouveau, lorsque la diaspora a essaimé en Bourgogne, afin de fonder un nouveau Jérusalem, elle a dû apporter avec elle ces vieilles pierres, reliques du passé. Ce n’est probablement pas un hasard si le nom de Bibracte RESSEMBLE étroitement à celui de Petra, voyez le nombre de lettres commune.

      Cette nouvelle Petra éduenne a dû être détruite par Julien l’Apostat (331-363) qui a voulu remettre le paganisme sur le trône. Il n’est cependant pas hors de question que certaines pierres aient échappée au carnage et aient été réutilisées par les Templiers lors de la construction de GISORS. Pourquoi autrement la couleur de certaines de ces pierres au coucher du soleil RAPPELLE TRES EXACTEMENT la couleur des roches de Petra la cité des sables ?

      J’ai demandé solennellement depuis 10 ans au ministre de la culture et à l’UNESCO de diligenter une mission d’expert pour ANALYSER la pierre et prouver mes dires. Je n’ai reçu aucune réponse à ce jour, PREUVE que les institutions ont quelque chose à cacher, car cette REVELATION bouleverserait l’ensemble de l’histoire du monde.


    • Small Mosquito (---.---.123.26) 5 février 2007 03:59

      Cher Leonardo,

      Votre analyse est lumineuse. Je ne comprends pas pourquoi les pouvoirs publics et les historiens en place refusent de la prendre en compte, comme pour E. Mourey. Ou plutôt si, je comprends, vous devez gêner, gêner le politiquement correct, gêner la pensée unique, les mandarins et le pouvoir des médias, tous ces professeurs qui prétendent que 2 et 2 font 4 et qui me mettaient des mauvaises notes à l’école, notamment Melle Schwarzkopf qui m’avait mis au coin parce que j’avais regardé un match de foot au lieu de faire mes devoirs. smiley

      Impossible n’est pas français, et d’ailleurs donc même si c’est pas possible, c’est jamais impossible pour un bon Gaulois digne de ce nom. smiley

      D’ailleurs, qu’avons nous à perdre à vous suivre ? Au pire, on ratera un apéro, mais on pourra toujours s’en servir deux plus tard. Mais si vous avez raison, c’est tout bénef, et on pourra crâner dans les soirées tricots en ressortant vos arguments. smiley


    • La mouche du coche (---.---.19.39) 5 février 2007 07:37

      Tu te moques Léonardo, et tu entraines les rieurs avec toi, car tu cherches à rester dans le groupe, quand M. Mourey fait le contraire. smiley

      Alors rumine ceci : Quand Christophe Colomb est parti chercher les Indes, il y avait pleins de corbeaux pour ricaner qu’il se trompait et ILS AVAIENT RAISON.

      Car Colomb n’a jamais trouvé les Indes, mais lui a trouvé et les autres n’ont jamais rien trouvé.

      Alors Leonardo, qu’est-ce que tu cherches à trouver PAR TOI-MÊME ? smiley

      Tu n’en as pas marre d’avoir toujours raison Leonardo ? smiley


    • Leonardo di Carpaccio-Vinci (---.---.222.66) 5 février 2007 10:30

      La mouche du coche : dieu et tous les saints me préservent de me moquer de M. Mourey, esprit visionnaire et pionnier, qui sera certainement dans le vaisseau de tête lorsque les Descendants de Moïse embarqueront les terriens méritants dans leurs astronefs à destination de LA NOUVELLE SION D’ALDEBARAN lors de la prochaine fin du monde.

      Le plus difficile sera de se séparer de la Bourgogne, terre élue parmi les élues, mais il n’est pas exclu que les études de M. Mourey sur la miniaturisation des idées ne permettent d’en emporter quelques vestiges à l’identique. Arrivés à Aldébaran, c’est toute l’expérience militaire de M. Mourey qui sera nécessaire pour recréer SION dans un environnement hostile de scientifiques, de rationalistes et de méduses indifférentes.

      Préparez-vous et repentez-vous, et achetez mes livres aussi, et ceux d’Emile mon pote !

      Autre chose : ce message est très sérieux, la mouche, et ne t’avise pas de me manquer de respect en prétendant le contraire. J’ai toutes les preuves sur moi, et je les publierais bientôt.


    • La Mouche du coche (---.---.246.58) 5 février 2007 10:57

      merci de remplacer dans mon commentaire le corbeau ricanant par une mouette rieuse, ce sera plus en accord avec Christophe Colomb, les caravelles, les ports, les voiles, les épices. smiley

      Parsqu’on n’a jamais vu un corbeau ricanant de toute façon, c’est idiot. smiley


    • (---.---.184.186) 5 février 2007 11:09

      Obot semblerait être un terme hébraïque qui évoquerait un lien de parenté. Ceci confirmerait le passage dans lequel Yahvé demande à Moïse de traiter Esaü en parent. Ceci confirme l’hypothèse que j’ai formulée dans mon article, à savoir une alliance entre Moïse et Esaü (et ses troupes). Ceci expliquerait une influence culturelle possible, voire probable, également que Petra soit restée pour Israël une maison d’Israël comme un sultan l’a écrit vers l’an 1200, autrement dit une base arrière et une étape entre la Transjordanie et le port d’Eilat.

      E.Mourey


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