vendredi 19 décembre 2014 - par Bernard Dugué

La science moderne nourrit une fausse religion pour une humanité déchue

La science devait apporter le bien-être, le bonheur, la paix universelle, la connaissance, pensaient les utopistes scientiste du 19ème siècle. Faute d’avoir réussi cet exploit, la science est devenue une sorte de Janus offrant des développements techniques considérables tout en enfumant les consciences d’un autre côté, avec le culte de la technique, de la croissance et les peurs contemporaines. L’occasion d’écrire un essai devenu nécessaire en cette époque troublée. Je m’en tiendrai néanmoins à quelques pistes de réflexion sur ce sujet. En commençant par cadrer les idées en revenant sur le monde médiéval qui fut un monde très religieux.

Dans l’Occident médiéval chrétien, la vie religieuse était centrée autour de trois vertus théologales organisant le rapport à Dieu et au monde : la foi dans la révélation consignée dans les Ecritures, la charité associant l’amour de Dieu et du prochain et enfin l’espérance comme ouverture vers l’avenir et disposition à obtenir la béatitude. Ces vertus étaient censées être infusées en l’homme par Dieu. Elles étaient secondées par quatre autres vertus, plus humaines dira-t-on, les vertus cardinales, déjà connues des Grecs anciens : tempérance, prudence, force et justice. En Russie, les trois vertus théologales sont associées à trois prénoms féminins.

Dans l’Occident moderne, cet édifice théologique réglant la vie humaine va s’estomper au profit de nouvelles croyances ainsi que des dispositifs idéologiques modernes. On pourrait parler de vertus idéologales. A l’issue de la Révolution française, la foi dans la révélation fut supplantée par la foi dans la raison et l’instauration d’une religion naturelle. La charité était conçue comme fraternité tout en étant adossée aux droits naturels de l’homme. L’espérance est bien cernée, elle a pris le nom de progrès, la béatitude étant supplantée par un certain bonheur promis à terme pour les hommes de bonne volonté sur cette terre.

Dans l’Occident contemporain, l’industrie s’est développée. Mais l’espérance est contrastée. Les uns pensant que la science va résoudre beaucoup de problèmes et les autres méfiants à l’égard d’un système. Ludd s’en prenait aux machines, alors qu’après le tournant de 1900, les uns célèbrent le futurisme, les autres s’inquiètent de la vitesse et les idéologues tentent de trouver des solution bricolées pour accompagner le progrès, en le contenant, ou en le dérivant, comme dans la science prolétarienne qui croit instaurer un âge anti-capitaliste. Le résultat de cette période est calamiteux. Deux guerres. Et tout à refaire avec d’autres bases.


Le 21ème siècle s’est dessiné sous l’angle des technologies et de la globalisation offrant des possibilités sans limites avec le numérique, mais aussi suscitant des craintes et sans doute de fausses espérances. Loin d’avoir favorisé l’émergence de citoyens éclairés, cette science moderne élaborée conduit vers de nouvelles croyances, vers des idéologies irrationnelles et en quelque sorte un nouveau Moyen Age avec non plus les vertus théologales mais plutôt une fausse religion qui reprend vaguement, sous une forme contemporaine, le triplet théologal médiéval.

I Les récits fondateurs. La science contemporaine a fourni l’équivalent des cosmogonies mythiques de l’Antiquité qu’on trouve dans le cadre des doctrines polythéistes puis monothéistes. La création du cosmos et des espèces a été remplacée par la théorie du big bang ainsi que l’évolution darwinienne organisée autour du concept de sélection naturelle. La genèse de ces deux récits scientifiques ainsi que l’attitude des scientifiques et du grand public à leur égard illustre la place de la science comme pourvoyeuse de sens, de récit structurant les sociétés avec l’histoire des origines. Le big bang et la sélection naturelle jouent un rôle similaire à la légende de Romus et Romulus pour les Romains ou mieux encore, aux récits bibliques consignés dans les livres de l’Ancien Testament et les Evangiles. Mais contrairement aux anciens récits, la science fournit des explications plausibles car incorporant des théories basées sur des observations précises et tangibles.

Ces deux récits sont-ils pour autant incontestables ? Non, car il existe d’autres cosmologies, notamment le modèle stationnaire, quant à l’évolution, rien ne permet d’en rester au darwinisme et de faire de la sélection naturelle le ressort de la spéciation en la combinant aux divers mécanismes mutationnels. L’histoire des sciences retiendra que la fin du 20ème siècle a été marquée par la consolidation de ces deux récits. Les cosmologistes et les biologistes forçant pour ainsi dire les données et les interprétations pour privilégier un modèle en éliminant les autres possibilités d’explication des origines et de l’évolution. L’historien des sciences Thomas Lepeltier a raconté cette épopée cosmogonique dans laquelle les partisans du big bang l’ont emporté en effectuant des choix arbitraires. On pourrait en dire de même pour le modèle néo-darwinien assez orienté.

La science se distingue radicalement de la religion traditionnelle, mais dans une certaine mesure, les scientifiques oeuvrent en suivant leurs prédécesseurs théologiens et en bâtissant des théories qui finissent par se figer à l’instar des dogmes de l’Eglise. Et le grand public d’adhérer à ces dogmes. Les fidèles reconnaissent la trinité chrétienne sans comprendre les subtilités du mystère. Les citoyens contemporains croient au big bang sans rien comprendre à la cosmologie et croient au modèle néo-darwinien sans disposer des notions de biologie suffisante pour un examen critique. Et vous qui lisez ces lignes, y croyez-vous ? Votre opinion vous appartient.

II. La charité au service de la science. Depuis quelques décennies, les notables et les célébrités se mobilisent pour financer des programmes scientifiques. Cancer, sida, maladies génétiques, Téléthon, Sidaction, tout est bon pour inciter les gens à donner pour la recherche. Cette année 2014 aura vu aussi quelques stars de la chanson s’activer pour recueillir des fonds afin de lutter contre la propagation du virus ebola. Il y a un siècle, les bourgeoises catholiques de bonne moralité oeuvraient pour la charité et recueillaient des fonds pour l’Eglise. Cette comparaison fait-elle de la science la base d’une nouvelle croyance ? A chacun de forger son opinion.

III. Craintes et espérances. Voici le troisième volet du triplet idéologal basé sur la science et concernant l’avenir. Il fut un temps où les fidèles espéraient en Dieu mais aussi nourrissaient des craintes et autres peurs millénaristes. En ce 21ème siècle assez obscurantiste, des nouvelles craintes sont apparues et sont issues de la science. Craintes pour le climat, les pandémies virales, la disparition des espèces, les nanotechnologies, le pouvoir de l’intelligence artificielle. Ces craintes sont irrationnelles pour la plupart et savamment entretenues par les médias et quelques cercles scientifiques. A l’opposé, cette même science nourrit des espérances, fausses aussi. La transition énergétique apportant la croissance et l’emploi par exemple. Les thérapies géniques censées guérir les patients, les développements des machines censées augmenter l’homme en en faisant le prince du technocosme. La conquête spatiale pour le salut de l’humanité. Pensez-vous que cette science fonctionne comme une fausse religion ? Je vous ai livré des éléments. Vous avez la libre pensée pour vous forger une opinion.


En vérité, la science n’y est pour rien dans ces phénomènes sociétaux de croyance. La science est un Janus, elle peut ouvrir les consciences comme elle peut servir les puissances dominantes, les dogmes, les totalitarismes et le cas échéant, servir de base pour des pratiques comparables à celles issues des religions traditionnelles, des pratiques obscurantistes, irrationnelles, jouant sur la crédulité des ignorants et les émotions. Si la science aboutit à une fausse religion, ce n’est pas parce que la science est devenus une théologie, mais c’est parce que l’humain est resté pratiquement le même. Une créature oscillant entre l’honnête homme et la mauvaise foi. Un être qui souvent adapte sa rationalité à ses passions et ses émotions au lieu de s’ouvrir vers l’universel en éclairant la raison. Le 21ème siècle est pour l’instant crépusculaire. La seule issue, ce n’est pas la croissance économique mais l’accroissement de la conscience et de l’intelligence.

Bien, ces choses dites, il me reste à conclure sur cette époque crépusculaire dans laquelle les individus se crispent et dont ne sait vraiment pas comment sortir tant les obsessions sécuritaires et les fausses religions exercent leur emprise sur ces citoyens instruits de science mais presque aussi arriérés que les fidèles des religions. En vérité, les fausses religions sont des idéologies qui finissent par exercer une emprise totalitaire, comme dans l’ancienne URSS. L’absence de débats et controverses philosophiques dans les institutions du savoir crée en France une situation de pensée unique et dogmatique. La leçon étant que la science offre un savoir mais ne préserve pas du dogmatisme ni de l’obscurantisme et encore moins des émotions et passions irrationnelles. Je ne développerai pas la thèse des artistes du peuple et de l’Etat, dont on connaît les noms, ni de la radio pravda qui sévit avec les subsides publics. Il faudrait écrire un essai.

En 2014, la société française et nombre d’élites intellectuelles sont tombées plus bas que pendant les Lumières. Je ne sais pas s’il est utile de pointer les tares d’une époque. Mieux vaudrait foncer dans la gnose plutôt que de critiquer un système qui quoi qu’il arrive, restera sur ces positions car elles servent des intérêts puissants autant que singuliers. C’est Noël, l’occasion de célébrer quelques lumières à l’écart du consumérisme et avec une bonne dose de musique et d’ivresse !



33 réactions


  • Robert GIL Robert GIL 19 décembre 2014 08:21

    La problématique de la science est étroitement liée à la crise du système économique que traverse la majorité de l’humanité. Le monde du privé, et les multinationales, ont littéralement phagocyté la recherche pour leur seul profit. Pour le privé, la recherche doit obligatoirement aboutir à la production de bénéfices immédiats.
    .
    voir : SAUVONS LA RECHERCHE PUBLIC !


  • philippe913 19 décembre 2014 09:11

    vous cherchez à démontrer quoi au juste ?
    Dénigrer la science et les scientitfiques en passant par le vulgum pecus (dont je suis) ? Et dans quel, but ? Faire la promotion de votre « théorie » ( théorie pas au sens scientifique bien sûr) pour pouvoir monter votre petite Eglise de cosmonadologie quantique ?

    La science n’a pas de conscience, et ses « clercs », pour parler comme vous, sont tout sauf figés, ils cherchent dans le monde entier et dans toutes les directions. Tout évolue à vitesse grand V, malgré les difficultés. Ah oui, peut-être pas dans la direction de votre cosmonmachine quantique dont vous êtes les seul fidèle et qui ressemble bien plus à une religion que la science moderne classique.

    Les « fidèles » ne comprennent pas tout, certes, mais est-ce un argument qui atteste que la science est une religion ?


  • rhea 1481971 19 décembre 2014 09:16

    L ’homme est un animal qui à besoin de croire à des mythes,cela conditionne ses émotions,il carbure
    à l’action gratifiante, des malins, peu nombreux lui servent sur un plateau ce dont il a besoin pour ce nourrir , alors il est content jusqu’au moment ou il réalise que ce qui lui est servi est absurde, c’est la naissance d’une autre boucle.


  • Francis, agnotologue JL 19 décembre 2014 09:50

    Qui veut noyer son chien ...

    Ce n’est pas la science qui n’a pas tenu ses promesses, c’est ce que les hommes de pouvoir économique en ont fait qui a amené Monsanto dans nos assiettes, les nanotechnologies dans les grandes surfaces où de nombreux produits en contiennent sans qu’on puisse les distinguer, Fukushima et sa pollution désespérée, les gaz se schistes scélérats, et j’en passe et des pires.

    Ce n’est pas le capitalisme qui fait flèche de tous bois : c’est la bêtise et la cupidité. Mais ceci explique cela.


    • julius 1ER 19 décembre 2014 11:17

      Ce n’est pas le capitalisme qui fait flèche de tous bois : c’est la bêtise et la cupidité. Mais ceci explique cela

      @JL

      comme si la bêtise et la cupidité ne faisait pas parti du Capitalisme privé !!!!!!!!!
      il faut encore donner des exemples ?????????
      le capitalisme privé c’est l’appropriation des moyens de production ou de services au profit d’un groupe qui s’appellent des actionnaires.....
      leur but n’est pas la satisfaction d’un besoin humain prioritairement mais d’abord de rentabiliser un Capital initial si par hasard les deux actions se conjuguent, c’est tant mieux mais c’est aléatoire, ce n’est pas le but premier...........il n’y a qu’à voire le fonctionnement du système autoroutier pour être fixé sur la nature du Capitalisme.

    • Francis, agnotologue JL 19 décembre 2014 11:37

      julius 1ER,

      est-ce que j’ai dit le contraire ?


  • Le p’tit Charles 19 décembre 2014 10:23

    La science de nos jours fait régresser l’humanité et remplit pôle emploi..c’est une réalité.. !


  • Ruut Ruut 19 décembre 2014 10:43

    Confondre Dogme, Théories, Lois et Science c’est énorme.


  • howahkan Hotah 19 décembre 2014 10:55

    l’homme vit dans le refus de sa mort prochaine.,ceci se passe encore plus au niveau non conscient pour notre pensée qui est science,la science se passe à un niveau superficiel donc matériel des« choses »....
    .elle est la présente comme une possibilité à chaque instant....je n’ai pas la possibilité de refuser cela...premier faute ? non, la faute avant cela est de chercher la continuité...n’essayez pas de comprendre car ceci ne se comprends pas....ceci se « voit » comme dans vision....

    l’usage du mot superficiel à propos de science n’est pas méprisant ici ,le superficiel à son intérêt vital comme partie vitale d’un TOUT, pour que l’accès aux informations nécessaires dans l’immédiat soit ultra rapide,ceci est toujours en rapport avec la vie-survie du corps dans son environnement ..cela m’évite de tomber de la falaise , de me noyer par exemple etc etc .. ...
    pour faire court sans démonstration aucune, ce TOUT échappe à l’humain tel qu’il est devenu en ne développant QUE sa science chérie...depuis un moment..allez disons depuis les pyramides...sans trop savoir ..en faisant cela comme le riche crée la pauvreté, la primauté unique de la science dans nos vies crée ce monde génial ,en paix et généreux que nous adorons tous...mais je divague !!!

    l’homme vit dans une souffrance mentale, psychologique intense en permanence.il ne sait rien de son origine, de ce que c’est , ni de quoi faire avec...alors il essaye de la fuir par la pensée..drôle d’idée que d’essayer de fuir une inconnue X avec des mots...Quand je mange est ce que de prononcer les mots « sandouiche à la fraise » me nourrit ? et bien c’est ce que l’on fait avec la souffrance..quel génie effectivement !!

    lorsque une petite joie passagère X quelque soit sa nature est là comme une éjaculation précoce, on la croit disparue cette lourdeur de cette non vie, mais elle est juste cachée pendant quelques instants, elle a toujours été là, le petit moment de joie passé, à chaque fois je vais m’enfoncer un peu plus dans la noirceur de mon cerveau,enfin de ce qui en reste et ce qui en reste est une sorte de calculatrice,d’analyste, et de décisionnaire vital si utilisé là ou cela a un intérêt vital donc dans tout ce qui touche aux aspects pratique du fait d’être un corps et de le faire vivre...manger, s’abriter, faire des vêtements etc..pour vivre , je dois connaître ce programme pour n plus l’utiliser là ou il mène à la violence, la guerre, le vol , la destruction etc etc, or cette connaissance ne pourra jamais emprunter les chemins dit de la science...quelque chose que nous avons perdu révèle le fonctionnement de notre pensée...la pensée n’a pas accès à la connaissance profond d’elle meme est ce qu je vois par expériences totalement involontaires renouvelées ..voyez ou j’en viens ,la science est un moyen technique , point barre....comme la pensée qui est science,elle est limite a des domaines de compétences précis.... la matière , le monde physique et la survie du corps dans ce monde......et encore..regardons Hiroshima et Fukushima....,les armes , le poison que l’on mange etc que de belles réussites ...et là la pensée continue son œuvre de destruction et de mensonge sans le savoir, elle dit : « oui mais la science et l’homme sont deux chose différentes.... » ainsi elle se pardonne de ses crimes..or sans hommes pas de science, or sans mort pas de vie car pas de naissance ,la science humaine,donc la pensée et l’homme sont une seul et meme chose...il n’y a pas d’un coté la science ,de l’autre la pensée et encore plus loin l’homme...ceci est unitaire pas divisée, mais notre pensée qui est divisive par nature e croit...
    pourquoi divisive ? parce que pour analyser je dois
    me diviser entre l’observateur et ce que j’observe....l’observateur s’ auto décerne le titre de celui qui sait et pour cela il se base non pas sur L’Univers mais sur sa mémoire et sur ses désirs..sans meme le savoir...génies inclus ..car tous ne savons rien de..........nous mêmes..rien,sauf quelques superficialité pour manipuler les autres, ces gens dirigent or ce sont des bœufs ,des veaux...2 pas en avant et 3 pas en arrière comme disait mon paysan philosophe là ou j’habitais..cette division qui est vitale pour survivre physiquement ne serait qu déjà à la base pour que le corps se repère dans son environnement sans tomber, croit que TOUT est divisé....ainsi « moi » pourrait n’être que ce petit programme qui permets au corps d’évoluer dans son environnement, ce programme qui doit donc diviser le monde en deux, moi et l’environnement..ce qui est vital physiquement ,et là la faute mortelle, en l’absence d’autre capacité ,ce programme va continuer à diviser le monde partout en deux y compris mentalement ..il y a alors moi X 7milliards...tous en conflit et jamais ensemble..ce cancre manipulateur qu fut darwin a tout faux, nous sommes déments à cause de nous mêmes , a cause d’un dysfonctionnement et pas du tout a cause de pseudo singes....une parti de notre cerveau ne marche PLUS....je le sais comme d’autres par expérience direct ,involontaire et au delà des mots...et ce qui se passe dans de tels moments d’ouvertures est intégralement bien au delà de l’extra ordinaire..la science n’a pas accès à cela, ce qui n’est pas gênant du tout..or c’est un problème car la science des humains cherche son absolu....

    ah la science, enfin l’humain tenait là quelque chose de tangible pour s’ auto décerner un titre honorifique de génie, à mes yeux je suis un génie....
    déjà là je me demande quelle étrange idée de vouloir a tout prix passer pour un génie à ses propres yeux ?? la raison ne serait elle pas que je me sens......misérable etc ?

    le mot de la faim pour Bernard Dugué

    En 2014, la société française et nombre d’élites intellectuelles sont tombées plus bas que pendant les Lumières. Je ne sais pas s’il est utile de pointer les tares d’une époque. Mieux vaudrait foncer dans la gnose plutôt que de critiquer un système qui quoi qu’il arrive, restera sur ces positions car elles servent des intérêts puissants autant que singuliers. C’est Noël, l’occasion de célébrer quelques lumières à l’écart du consumérisme et avec une bonne dose de musique et d’ivresse !

    sauf que à la place de Française je mettrais la planète entière...et si le siecle des pseudo lumières ,encore une auto appellation humaine ,cachait en fait l’enfoncement des humains dans la pénombre d’une manier encore plus définitive... ???????????,

    Merci Bernard


  • julius 1ER 19 décembre 2014 11:02

    enait aux machines, alors qu’après le tournant de 1900, les uns célèbrent le futurisme, les autres s’inquiètent de la vitesse et les idéologues tentent de trouver des solution bricolées pour accompagner le progrès, en le contenant, ou en le dérivant, comme dans la science prolétarienne qui croit instaurer un âge anti-capitaliste. Le résultat de cette période est calamiteux. Deux guerres. Et tout à refaire avec d’autres bases.

    @Dugué,
    la science prolétarienne qui croît instaurer un âge anti-capitaliste ???????
    je dois dire que j’ai un peu de mal avec cette formule qui ne veut rien dire , que les hommes aient vu ce que le système capitaliste avait de nocif n’a rien de scientifique c’est juste du bon sens......
    c’est le système capitalo-impérialiste qui est responsable des 2 guerres mondiales
    pas la science ni les combats ouvriers !!!!!! là Mr Dugué vous déjaugez grave !!!

  • howahkan Hotah 19 décembre 2014 11:04

    un autre petit pour la route....merci Bernard...


  • Rmanal 19 décembre 2014 11:16

    C’est Noel, Beber ne s’arrête plus.


  • Philippe Stephan Philippe Stéphan 19 décembre 2014 11:18

    bon article

    ITR ne serait en somme qu une cathédrale ; le saint des saints de la science.


  • julius 1ER 19 décembre 2014 11:32

    @Mr Dugué,

    vous devriez déjà définir ce qu’est un scientifique, d’après mes connaissances Werner Von Braun était un scientifique, de même que Oppenheimer , pour ne citer qu’eux . ont-ils sublimé ou dévoyé la science,,, ??????????????????????????
    il convient de répondre à ces questions pour vraiment situer ce qu’est la science qui n’est pas neutre mais au contraire soumise aux intérêts économiques et idéologiques ces 2 exemples sont de parfaites illustrations de la science dans l’histoire et la société.....
    le problème n’est pas la science mais ce que les hommes en font !!!!!!!!!!!!!!!

    • Hermes Hermes 19 décembre 2014 14:51

      Bonjour,

      c’est la réalité depuis Léonard de Vinci et certainement même avant. Les ingénieurs donnent le pouvoir par leur savoir. Ils se contentent de la « supériorité » de leur pensée, quand les hommes de pouvoir ont besoin de l’assoir sur les autres. Dans une guerre, on récupère les « cerveaux » des vaincus. Déjà on s’arrachait les précurseurs de Vauban (lire les mémoires de mmelle de Montpensier, chercher le mot ingénieur), et plus récemment les « cerveaux » Allemands après la deuxième guerre mondiale.

      La science n’existe pas seule : il lui faut des moyens, et elles les obtient par le pouvoir qu’elle promet (économique, politique, financier etc.), qu’il s’agisse des sciences sociales ou des sciences fondamentales. Même si il y a une définition « puriste » du scientifique, il n’existe pas de manière isolée du reste de la société.

      De fait,la science joue donc vis-à-vis du pouvoir un rôle similaire à celui de la religion à une époque : la religion appuyait la légitimité du pouvoir par le poids qu’elle avait sur les esprits, la science appuie le pouvoir par les moyens qu’elle développe....

      Mais pas seulement comme ça : pour tout un chacun, soumis au poids énorme qui est mis sur les progrès extérieurs à l’être humain apportés par la science, on peut se laisser tenter à évacuer la question intérieure qui seule permet d’avancer dans la compréhension de soi. Il faut donc, sans l’ignorer ou la rejeter, observer toute la fascination pour la connaissance sur le monde, et voir l’orgueil qu’elle nourrit. Il suffit pour cela d’un peu d’attention, un acte très simple et presque insignifiant à nos egos tellement cela manque de sérieux, mais pourtant si profond en conséquences, car il ouvre la porte de la liberté !

      A bientôt.


    • Pascal L 19 décembre 2014 19:53

      Faut-il interdire la science parce qu’une partie de l’humanité est composée de pervers narciciques ?


  • Pascal L 19 décembre 2014 11:50

    Pourquoi opposer sciences et religions ? Il n’y a rien de commun entre science et religion, mais chacune peut éclairer l’autre dans leurs domaines respectifs. La science ne peut pas prouver l’existence ou l’inexistence de Dieu mais elle permet d’éclairer certains aspects de la religion. Entre autres, la science a permis de faire évoluer les dogmes de l’Eglise Catholique sans d’ailleurs rien enlever de leur substance. L’aspect mythique de certains textes religieux ne doit pas être compris comme des affirmations scientifiques, mais comme une manière d’exprimer certains aspects qui nous dépassent mais dont la réalité peut être sensible pour quelques uns d’entre nous.


    Depuis toujours, la science a permis de palier à la rareté des ressources et a autorisé le développement de l’humanité. Elle continue à le faire encore, même si cela devient plus difficile. D’une certaine manière, il s’agit d’un facteur de paix, car la réduction de la population liée à des ressources trop rares ne peut pas se faire sans violence.

    Nos ne devons pas voir l’humanité comme quelque chose de figé. L’histoire de l’humanité nous montre un dynamisme permanent et la rareté de certaines ressources actuelles ne veut pas dire que nous sommes arrivé à la fin de l’histoire. C’est encore un challenge pour les scientifiques, même si les forces qui voudraient que rien ne change semblent les plus fortes aujourd’hui.

    Le débat sur la validité des lois sur l’évolution de Darwin me semble être un faux débat. Les deux grandes tendances qui s’affrontent aujourd’hui chez les scientifiques (amélioration ou refondation) ne sont pas si opposées que ce que quelques dogmatiques veulent nous faire croire. 
    Quand au Big Bang, on avait calculé il y a peu qu’elle était basée sur 85% d’hypothèses, mais on n’a pas de meilleure théorie pour le moment. De toutes façon, c’est mieux que d’autres dogmes pseudo-scientifiques qui ont cours en ce moment et dont la critique est interdite. Ce sont justement les pseudo-sciences qui alimentent les peurs. Un scientifique dira toujours qu’il n’est sûr de rien. Ce sont les politiques qui transforment ces incertitudes en certitudes et alimentent les peurs pour des motifs qui n’ont pas grand chose à voir avec la raison.
    C’est peut-être parce que Dieu ne se laisse pas aussi facilement manipuler qu’auparavant que les politiques se sont tournés vers les pseudo-sciences pour assoir leur pouvoir.

  • Ronny Ronny 19 décembre 2014 11:50

    @ auteur

    Le scientifique que je suis est faché de lire ces lignes !

    "La création du cosmos et des espèces a été remplacée par la théorie du big bang ainsi que l’évolution darwinienne organisée autour du concept de sélection naturelle« . il ne sagit pas de remplacement mais de théorie (et un peu plus que cela pour ces deux là) explicative. Mais tout scientifique sérieux vous dira que le big bang n’explique pas tout (puisque nous ne pouvons remonter au delà du mur de Planck ce qui fait que la notion même d’origine de l’univers n’a peut êtr aucun sens puisque le temps n’’existait peut être pas comme dimensions de l’autre côté de ce mur ). De même l’évolution darwinienne n’est pas la seule explication à la spéciation : d’autres mécanismes ont été proposés et validés par la communauté scientifique (telles que les notions d’isolement géographique ou reproductif).

    Au delà, l’histoire des sciences nous montre que celle-ci n’est ni bonne ou mauvaise intrinsèquement. Ce sont ce que nous - humains - en faisons qui fait que les applications qui en découlent sont »bonnes« ou »mauvaises" pour faire simple, car il y a largement matière à débattre sur le bon ou le mauvais...

    En réalité la science ne sert que de révélateur de nos propres travers d’humains. En en disant cela, et en raillant la technologie, n’oubliez pas que vous la possibilité de réfléchir à tout cela car vous disposez grace à la science et à la technologie de moyens d’information tels que l’humanité n’en n’a jamais eu auparavant et qua vous avez gagné par rapport à vos grands parents 20 d’espérance de vie... Là aussi, ce que vous en faites ne dépend que de vous.


  • howahkan Hotah 19 décembre 2014 12:06

    je vois pour moi meme souvent la faute selon moi de croire que les humains et leur pensée dont on ne sait rien du tout et la science ,cette nouvelle religion qui a des succès et des crimes de masse soient deux « chose » distinctes... comme vie et mort seraient distincts etc...comme moi et ma souffrance seraient deux choses distinctes or ceci n’est pas,mais on ne le sait pas..

    ainsi cela devient un nouveau repère à la place des pseudo religions....on remplace une béquille , une fuite, par une autre....ça non plus on ne le sait pas..

    dit autrement le moyen devient le sens, le sens n’est plus ,alors on aurait du aimer les gens, la vie, la nature et se servir de moyens ,la science n’étant que un moyen , mais on fait l’inverse en l’absence d’intelligence globale , on se sert alors des humains , de la nature sans respect mais par par idée d’en profiter pour « moi » et on adore les moyens qui deviennent le sens...

    cette science et l’humain et sa pensée sont une seule entité et si on sépare ainsi cela en deux c’est d’abords sans le savoir , ni meme pourquoi on fait ça car on ne se connaît absolument pas mais en plus cela permets de dire là ou la science est criminelle : c’est pas nous, c’est elle ou encore le contraire l’humain est criminel et pas la science ce qui est pareil...et là ou elle produit des techniques qui marchent comme a Hiroshima ou Fukushima ,la science c’est nous..jamais coupable de rien et tous responsables quand ça marche..

    c’est un peu le : ils ont perdus et on a gagné...c’est drôle non ??


    • Hermes Hermes 19 décembre 2014 15:00

      Oui l’indien, tout ce qui est porté au rang de valeur absolue produit en final des catastrophes. Car c’est l’absence de vrai contact avec nous-même qui se projette dans cette « érection » d’idoles, et donc une ignorance fondamentale, qui trouve là une issue pour se déculpabiliser.

      La science est loin d’être la seule concernée, la liste est longue, mais la faire, c’est s’attirer les foudres de l’humanité entière..... (ce qui n’a pas d’utilité en soi, il me semble).... smiley

      A chacun son chemin, a chacun son temps....


    • howahkan Hotah 19 décembre 2014 15:36

      Salut messager des dieux !

      Oui la science en tant que religion substitutive et moyen de fuite de soi ,au demeurant impossible d’où le coté dément, n’est pas la seule, il y a un point commun à tous les sujets, notre cerveau, son fonctionnement et ses dysfonctionnement,ainsi que les capacités qui ne marchent plus....et notre ignoance de son fonctionnement quasi total...on marche en aléatoire sur une programme d’analyse basé sur la mémoire et l’analyse de celle ci avec des motifs X ..tout ceci, le programme + la mémoire + l’analyse de celle ci etc est le joli mot, pour moi, de conscience...

      oui les foudres ce sera pour une autre fois smiley....j’ai réussi sans le chercher à créer un vide autours de moi rien que en parlant....balaise le pouvoir des mots smiley..cela dit je rencontre pas mal d’anormaux. ..certains vivent des choses très « étranges »..mais ont décidé de ne pratiquement jamais en parler..dommage..

      mais a force d’avoir chacun son chemin qui est souvent le meme pour tous sauf exceptions,« + pour moi si possible !! » je ne suis pas sur que cela soit « le plan »,enfin le « complot » des dieux pour parler novlangue...mais je ne sais pas c’est juste une question sans que je cherche de réponse.

      il m’ a été donné de voir que il y a une limite à l’expérience humaine...il y a un compte a rebours...qui est contenu dans la souffrance elle meme,qui est un catalyseur unique mais aussi Le compte a rebours.....

      est ce une vision juste ? j’avoue ne pas savoir ....je ne sais pas souvent avant....

      il n’est pas dit ,que les humains en tant que groupe s’en sortent du tout était aussi dans la vision, le chemin est cependant encore là........de ce coté obscur ....je ne parle pas de fin de l’espece mais je parle de rester prisonnier de notre monde virtuel pseudo compétitif,maître/esclave résultat entre autre de la pseudo peur.......un autre chemin est possible pour n’importe qui a n’importe quel moment ;.....l’essentiel est donc sauf ..
      cela dit les conditions extérieures jouent aussi un role preventif d’eveil quand meme, car de s’eveiller meme un peu amene une hyper conscience de l’exterieur et de la souffrance des autres qui est la meme que la sienne....cela dit çà me semble « vivable » sur le fond !! et peut être meme un passage inevitable....je le ressens un peu comme cela...

      bon je la ferme,merci d’être passé et de tes mots ,toujours appréciés....cher messager... !


  • Facochon Facochon 19 décembre 2014 12:23

    Qu’elle est la différence entre une vraie religion et une fausse religion ?

    Vertu theologale ? vocable de croyant ? certainement, mais nous nous éloignons de la nature empirique et itératif de notre monde..

    Salauds de pauvres qui ont conduits le sabre et le goupillon aux buchers ! il faut dire que le goupillon a toujours privilégié les maitres esclavagistes pour leurs petites affaires. La trinité etait si pratique pour l’ordre etabli des aristocrates d’abord et des bourgeois et industriels ensuite. Au XIX siècle, des gamins de 10 ans travaillaient 50 heures par semaine pour nourrir leur famille qui crevait de faim !

    Relisez l’histoire de France, celle de Zola et de Hugo vous avancerez dans le sens des vertus prolétariennes et non des balivernes théologales.. Et puis sur le travail André Gorz qui a fait un boulot remarquable. Ceci vous renseignera sur le pourquoi du contrôle social ( pas contrat social) et son lien avec le religieux afin de mieux reduire les prétentions des « salauds de pauvres » en préservant de riches avantages


  • Crab2 19 décembre 2014 16:17

    Éternelles confusions entre la Science et les innovations technologiques :

    Science et morales

    Faut-il enseigner que la terre est plate pour faire plaisir aux ennemis de la science ?

    Pour les fanatiques religieux, l’enjeu c’est l’école, une ou un professeur ne répond pas par sa métaphysique personnelle à une contestation métaphysique pouvant aller jusqu’à la contestation du processus physico-chimique à l’origine de l’évolution des espèces dont l’espèce humaine émanant d’une ou d’un élève, la réponse laïque de l’enseignant-te relève de l’épistémologie

    Suites :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/12/science-et-morales.html

    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/12/15/science-et-morales-5510861.html


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 19 décembre 2014 16:23

    En plus d’accumuler les diplômes afin de gagner sa vie sans fatiguer ses muscles, finalement la science (ou le savoir) sert à quoi ?


  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 19 décembre 2014 16:25

    Article intéressant mais que l’on peut discuter.


  • Facochon Facochon 19 décembre 2014 16:28

    C’est drôle de parler de philosophie en évoquant la religion ou pour certains la spiritualité !

    A la base de la philosophie il y a d’abord le questionnement, la remise en cause. Vous souvenez vous de la méthode : thèse , antithèse , synthèse. Elle n’est pas que méthode de dissertation,elle est le principe philosophique. Le religieux est en opposition à l’esprit philosophe puisqu’il« croit », il a la foi.En bref, il est convaincu d’avance, avant d’avoir fait le travail de questionnement, avec pour toutes réponses le cadre limité par la foi et la croyance, puisque Dieu existe , comment pourrait il en être autrement ? (parole de croyant !)
    Ou est l’acte philosophique, quel est le questionnement de la raison du religieux au regard du philosophe ?


    • Pascal L 19 décembre 2014 19:43

      Beaucoup de croyants diront « Dieu existe parce que je l’ai rencontré ». La première rencontre parait inexplicable et incompréhensible au futur croyant. La foi est donc également le fruit d’un travail de questionnement avec des allers et des retours dans un cadre qui n’a rien de limité. Les Eglises proposent des solutions qui sont le fruit des réflexions des croyants précédents. Les dogmes sont un « état de l’art » de la foi qui correspondent à quelques milliers d’années de polissage. L’adhésion aux dogmes se fait par une démarche personnelle (la philosophie s’apprend bien en lisant les philosophes et vous ne dites pas qu’ils vous imposent un cadre étroit). En aucun cas cette démarche personnelle ne peut aboutir à une proposition généralisable à tous. Si vous voulez vous convertir, vous devez en faire le choix, personne ne vous l’imposera (sauf les intégristes, mais c’est un autre débat).

      De même, si la foi vous gêne, vous avez tout à fait le droit de dire que vous n’y comprenez rien où que ce n’est pas votre système de valeur, mais vous ne pouvez empêcher ce que vous ne comprenez pas.

      Les croyants et les scientifiques ont en commun qu’il n’y a pas grand monde pour les comprendre.

  • oj 19 décembre 2014 20:07

    Non, ce n’est pas la science qui rempli Pole Emploi.
    Penser cela, en France et en 2014 , est navrant.
    Ce sont les hommes , les sociétés, leur mauvaise organisation, etc... qui remplissent Pole Emploi.

    La science est un outil de connaissance, de savoir, de maitrise et de controle des elements naturels qui ressemblent a un cosmologique LEGO.
    On construit ce que l’on veut avec un Lego comme des iles artificielles en forme de palmiers ou des Yachts avec le dernier cri de l’electronique...mais ces choix ne sont pas du fait de la science.


  • dixneuf 29 janvier 2015 20:26

    > Darwin ou pas, l’évolution existe et personne n’est capable de dire à quel moment dans la lignée coduisant à l’homme l’âme est apparue, à moins que chaque cellule vivante en ai une ...

    > Big Bang ou pas, personne ne peut dire ce qu’il y avait avant et si dieu, ou dieux, il y avait aux commandes : une certirude, unique, plusieurs ou innombrables, ils n’ont rien à voir avec ceux des religions nées dans les tribus sémites il y a très peu de temps. Autre certitude, l’ère humaine est un instantané dans l’éternité, alors avec beaucoup de patience, tous nos questionnements auront été inutiles.. 

  • JC_Lavau JC_Lavau 9 mars 2015 10:33

    Et pas un mot sur le contrôle politique des carrières des scientifiques, ni sur le contrôle politique des informations, sérieuses ou bidonnées, qui sont diffusées ou pas. Pas un mot sur l’ordre donné par la scinistre de la Mience, Valérie Pécresse, à ses valets en livrée verte pour qu’ils validassent la mythologie carbocentriste aux yeux du grand public ébaubi. Pas un mot sur les ruses obligatoires aux carrières des scientifiques pour qu’ils fassent des résumés et des conclusions agréables aux bureaucrates qui peuvent leur couper les crédits, quand le corps de l’étude a démontré que la conclusion obligée est idiote et contrafactuelle. Genre : « Mais demeurons vigilants ! Car le Gulf Stream peut quand même s’éteindre d’un siècle à l’autre, (même s’il ne fait rien de semblable) ».
    J’ai donné sur Agoravox un exemple similaire :

    La fraude à « 70 % des arbres menacés par le changement climatique »

    Quatre siècles après Galileo, la militarisation des savants et enseignants est toujours la bataille d’actualité au quotidien.

    Au final pas un mot sur les maîtres réels des mythologies qui gouvernent le grand public par les media aux ordres, Rothschild News bien évidemment, mais aussi WP et en France Futura.

    Avec des paillettes, des brillants et scintillants, la nullité.


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