jeudi 21 juin 2012 - par Bernard Dugu�

Une kabbale pour le 21�me si�cle ?

La kabbale est le plus souvent mal vue, pour ne pas dire déconsidérée, même au sein de la communauté juive où elle représente le fruit d’une tradition ancestrale jugée suspecte de manière récurrente. C’est ce constat que nous a livré Scholem, le plus réputé des philosophes de la kabbale, soulignant notamment que la kabbale a été engloutie dans le tourbillon moderne après le 18^ème siècle, alors que les Juifs d’Europe occidentales se tournèrent vers la culture européenne placée sous l’empire de la raison scientifique et pratique. Cette culture moderne présomptueusement placée sous l’égide des Lumière a laissé derrière elle tout un ensemble de traditions et de connaissances qu’elle jugea obsolètes et dépassées face aux progrès de la science moderne. Tout le 19^ème siècle se placera sous cet héritage des Lumières, accentué avec le positivisme et le scientisme, laissant derrière lui la métaphysique, la théologie et la mystique qui, il faut le reconnaître, fut toujours considérée comme suspecte, y compris chez les religieux, que ce soit en terre d’islam, dans la communauté juive ou chez les autorités chrétiennes. Comme l’a noté Scholem, repris ensuite par Strauss, la kabbale médiévale était désavouée par Maimonide, défenseur de la théologie judaïque rationnelle, sorte de saint Thomas pour les coreligionnaires juifs. Le nouveau rationalisme, moderne et humaniste, a donc repris le flambeau du soupçon à l’égard de cette mystique jugée irrationnelle et adversaire de la raison et des savoirs. Alors que la kabbale, dans ses métamorphoses, suit l’histoire du regard de l’homme sur lui-même et sur l’univers. Une interprétation rapide permet de situer trois étapes fondamentales dans l’histoire de la kabbale, qu’il est possible de déceler en interprétant le récit donné par Scholem (La kabbale, Gallimard, partie I, chap. 2).

I. 3-4^ème siècle : la kabbale cosmologique. D’après Scholem, les premiers textes kabbalistiques ont été rédigés dans les milieux juifs d’Egypte et de Palestine dans un contexte de quêtes gnostiques et ésotériques parsemé d’une abondante littérature mystique et apocalyptique. De ces recherches naît un livre devenu canonique, le Sefer Yesira. Ce texte s’avère représentatif d’un contexte antique avec la période hellénistique, l’empire romain, d’un côté et la présence de communautés dont la finalité est tout autre car elle ne vise par la conquête des hommes et des territoires mais la compréhension de l’univers. Le Sefer Yesira est un texte court à visée cosmologique et cosmogonique. On y retrouve divers ingrédients spéculatifs provenant d’Orient mais aussi des doctrines grecques inspirées par les présocratiques et bien évidemment le Dieu créateur de la Genèse qui est conçu en incorporant des spéculations pythagoricienne et platoniciennes. Les maisons construites avec deux à sept pierres sont dénombrées à partir des factorielles. On retrouve le nombre magique 5040, soit 7 ! qui est aussi le nombre idéal des habitants de la cité décrite par Platon dans les Lois. La kabbale se comprend ainsi comme un texte ésotérique visant à comprendre à partir des nombres et des lettres comment le cosmos a été créé. Plus qu’un récit comme celui du Timée de Platon nous avons affaire à une sorte d’organigramme qui se place dans une orientation cosmologique adossée au monothéisme judaïque. Cette vision marque l’époque axiale qui s’achève et vit l’apogée des empires fondés sur les vérités cosmologiques alors que l’empire romain est sur la fin après avoir représenté un type d’empire fondé sur les vérités anthropologiques avec l’héritage de la philosophie grecque, surtout celle des stoïciens. La kabbale assume ainsi un autre héritage grec, celui de la gnose, de la mystique, de la spéculation métaphysique et donc, un héritage plus axé sur Platon. Les gnostiques juifs cherchaient à comprendre quelle était l’origine du monde et trouver une intelligibilité dans la création, avec l’emploi des nombres et des lettres. Bien évidemment, la science moderne a fourni un autre récit cosmogonique ainsi qu’une cosmologie mathématique efficace mais ce n’est pas une raison pour regarder cette kabbale d’un autre âge comme une sorte d’enfantillage. Les gens qui ont réfléchi à la création étaient savants et très intelligents et savaient regarder les choses autant que produire avec un imaginaire puissant des explications se voulant formelles et symbolique, à défaut d’être rationnelles au sens où nous modernes entendons ce mot. Le Sefer Yesira a pour thème fondamental la sagesse de Dieu exprimée et révélée dans la création du monde.

On trouve également, dans la littérature juive du 2^ème au 4^ème siècle, des écrits apocalyptiques et mystiques portant sur le Char céleste, les contemplations des sept palais. Ces écrits sont issus d’une méditation sur le Livre d’Hénoch. Ils illustrent bien les inquiétudes spirituelles et les attentes en cette fin de période axiale alors que Rome était déjà sur une pente déclinante. Cette littérature kabbalistique semble émerger, peut-être pas de concert, mais en parallèle avec l’avènement et la diffusion du christianisme dans l’empire.

II. 13-14^ème siècle. La kabbale sotériologique. L’univers médiéval, surtout en Europe, se démarque de beaucoup de l’univers antique. Les villes sont fortifiées et le rapport à l’espace est différent. D’ailleurs, c’est l’existence dans son ensemble qui se présente différemment, avec un contexte culturel et cultuel marqué par la chrétienté en Europe et l’islam au Sud et à l’Est. Comprendre comment l’existence était vécue à cette époque n’est pas facile. Les œuvres et les textes ne permettent que de formuler des spéculations sur la manière dont les esprits les plus ouverts pensaient l’univers, le monde et le divin. On peut néanmoins considérer que le Moyen Age européen tardif s’est dessiné, à défaut d’être un empire unifié, comme un ensemble civilisationnel basé sur des vérités sotériologiques. Et comme la kabbale semble suivre les tendances théologiques et philosophiques, on ne sera pas étonné de voir la question du salut de l’individu, sur terre et dans le monde des âmes, devenir un thème proéminent. A l’époque des croisades chrétiennes en Orient et des hérésies cathares, les kabbalistes de Provence ont développé une attention particulière au sens de l’existence. Et c’est à la fin du 13^ème siècle que Moïse de Léon combine deux courants kabbalistiques, celui de Gérone issu de Provence et celui de Castille, pour livrer une somme théologique et mythologique censée éclairer ce que signifie le judaïsme en terme de vocation, de destination et de compréhension ; à la foi de la vie divine avec les Sefirots et du destin de l’individu juif dans les deux mondes. Ecrit par Moïse de Léon, le Zohar, méditation sur le Pentateuque et trois autres livres, est devenu l’ouvrage majeur de la littérature kabbalistique et constitue l’équivalent du Compendium de saint Thomas qui résume sa Somme théologique en la rendant accessible au plus grand nombre de fidèles.

Le Zohar a donc été rédigé à une époque marquée par le souci synthétique d’incorporer différentes sources, de les combiner pour livrer un puzzle ésotérique permettant d’expliquer le divin et la condition humaine. On trouve ce souci synthétique dans la plupart des courants philosophiques médiévaux, en Europe et en Islam. Un deuxième souci est présent, celui de transmettre les savoirs. Enfin, soulignons que la rédaction du Zohar précède le déterminant 14^ème siècle avec ses innovations radicales, comme l’ars nova en musique, les écrits de Pétrarque et Dante, mais aussi la grande crise européenne, avec le schisme papal, la guerre de cent ans, la peste noire. Un âge d’or européen se dessine. La kabbale se diffuse au sein de cet univers en plein essor intellectuel. Sans doute une seconde période axiale avec des innovations techniques radicales, notamment la mesure du monde qui oblige les Européens à penser en terme d’espace et de temps quantifiés. Entre 1275 et 1325 on voit arriver les premières horloges mécaniques, les canons, les cartes et la comptabilité en partie double (Crosby, La mesure de la réalité, Allia)

III. 16-18^èmes siècle. La kabbale eschatologique et messianique. Un événement d’abord, l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492 qui incita quelques-uns à émigrer en Palestine avec parmi eux d’éminents kabbalistes. Un nouveau contexte de dessine. Les générations précédentes étaient centrées sur le retour à la source de la vie par la contemplation des mondes d’en-haut adossé à l’enseignement des pratiques ésotériques accessibles à tous indépendamment d’une structure messianique (Scholem, p. 137). La génération qui vient prend conscience d’une dimension apocalyptique de l’existence et se penche sur une préoccupation inédite, la rédemption. Le temps ésotérique est compris différemment. La kabbale devient alors une force historique et surtout, collective et non plus personnelle comme dans les temps anciens. Le salut des fils d’Israël est l’affaire de tous et le messianisme est proposé en partage. On assiste donc à un tournant eschatologique dépendant d’une compréhension inversée du temps ésotérique. Cette rupture est contemporaine de la Réforme chrétienne mais elle épouse aussi un renversement ontologique peu connu, celui permettant de passer de la métaphysique des essences (Sohravardî, 12^ème siècle) à la métaphysique de l’existence (Sadrâ Shîrâzî, 17ème siècle). Sans entrer dans les détails, on peut déduire que dans la kabbale médiévale, la voie temporelle est celle du dépouillement, alors que dans la kabbale eschatologique, la voie temporelle est celle de l’accumulation (qui se veut collective). Il y a une « oeuvre du Temps » et certainement, cette orientation anticipe les tendances modernistes qu’on trouve par exemple dans la théocidée de Leibniz, puis dans la version sécularisée, chez Hegel, chez les penseurs de l’Histoire et d’une manière générale, dans les philosophies du progrès.

Parmi ceux qu’on peut désigner comme les réformateurs de la kabbale (comme il y eu la réforme luthérienne), le plus connu, autant que mystérieux, reste Isaac Luria, personnage énigmatique qui reçu une masse d’information tellement puissante qu’il eut des difficultés à consigner des idées fulgurantes qui se prêtent pas à la systématisation. Ce fut le cas également de Jacob Böhme, mystique chrétien né un demi-siècle après Luria. Il existe des traits communs caractérisant ces visions qui dépassent la rationalité et la finitude des formes spatiotemporelles. Luria apporte deux innovations majeures. D’abord la thèse du zimzum, autrement dit, la nécessaire rétractation de Dieu pour que la création advienne. Ensuite le tikkun, concept clé signifiant une restauration d’un ordre censé être la perfection à l’origine. L’univers est imaginé avec l’image de vases brisés dont les morceaux doivent être rassemblés. Et c’est sur ce point la grande innovation apportée à la kabbale médiévale. Il n’est plus seulement question de méditation et de purification de l’âme pour un salut personnel. L’homme a sur terre la charge de certaines actions finales concourrant à l’achèvement du processus du tikkun. La finalité étant de rétablir la communion entre les créatures et Dieu, laquelle serait contrariée par la partie la plus basse du royaume physique des kelippot.

Un siècle après les innovations de Luria, le monde juif est secoué par une secousse messianique qui s’inscrit dans le vécu de la communauté juive en Europe, suite notamment aux persécutions subies en Pologne et en Russie. Sabbataï Zévi fut l’initiateur d’un mouvement intense d’espérance lié notamment au renouveau spirituel issu des kabbalistes de Safed et notamment à l’idée de rédemption imminente découlant de la kabbale lurianique et du tikkun, avec l’hypothèse d’une restauration accomplie.

La kabbale et le monde contemporain. L’époque dite contemporaine fut inaugurée par un héros de l’histoire, Napoléon, et un héros de la pensée, Hegel. Le 19^ème siècle est l’époque de l’Histoire, marquée dans des grands récits, raison dans l’Histoire pensait Hegel, évolution pour Darwin, matérialisme historique pour Marx, positivisme pour Comte et différentes options où l’individu se place au service d’un collectif, que ce soit une nation ou une idéologie. La kabbale lurianique représente une anticipation de ces doctrines marquées par l’œuvre du temps. En fait, trois options se présentent, ruse de la « technique-matière » chez Marx ou les scientistes, ruse de la raison pour Hegel et ruse de Dieu que les kabbalistes ont tenté d’élucider. Mais le sort de la kabbale fut d’épouser les tendances de l’époque avec deux traits caractéristiques. Certains kabbalistes tracent une frontière nette entre la kabbale lurianique et les nouvelles révélations jugées inaccessibles aux profanes. Cette attitude évoque d’autres cercles plus ou moins ésotériques, ainsi que le secret pratiqué par les confréries maçonniques depuis leur origine. La kabbale ne fait pas bon ménage avec la masse. Quant aux masses et autres communautés, elles épousent les aspirations de l’époque marquée par la mort de Dieu, la sécularisation et la croyance au progrès scientifique, tandis que la kabbale est combattue au sein même de la communauté juive par des groupes d’individus opposés à ces savantes méditations. Ce qui n’est pas sans rappeler l’attitude de l’Eglise face aux aventures spéculatives d’un Teilhard de Chardin.

Malgré le renouveau des études kabbalistiques grâce à l’impulsion de Scholem, la kabbale, (comme du reste les autres traditions mystiques et gnostiques) reste marginalisée dans un monde de plus en plus déterminé par les techniques et les grands ensembles militaires, politiques et économiques. Pour l’instant, on ne sait pas s’il faut parler d’un Moyen Age ayant duré plus de deux siècles, de 1800 à 2010. Un Moyen Age où le progrès matériel s’accompagne d’une misère spirituelle. Pourtant, les éclaircies n’ont pas manqué, ni les tentatives gnostiques, ni les grandes œuvres artistiques et philosophiques.

La kabbale au 21^ème siècle. Cette courte présentation des trois âges de la kabbale incline à envisager un éventuel quatrième âge de la kabbale. Mais seuls les initiés savent si cette tradition mystico-spéculative possède un avenir à une époque marquée par les découvertes de la science et la désaffection du spirituel. Quelle signification accorder aux Sefirots, aux quatre mondes de la kabbale, au tikkun, etc. dans le contexte où cosmologie relativiste et mécanique quantique des champs décrivent l’univers et sa matière ? Alors que les gènes sont désignés comme gouverneurs du vivant et que les neurosciences nous expliquent comment nous pensons avec nos neurones. Quelle place pour la vie divine, les arrières mondes et la mystique ? Le monde contemporain vit dans une atmosphère d’inquiétude. Deux options, le divertissement ou la gnose. La kabbale a toute sa place et son destin est peut-être de s’universaliser. Quelques rapprochements avec la physique quantique et la cosmologie ? Mais aussi, une réinterprétation sur la structure des mondes spirituels, avec les miroirs métaphysiques. La kabbale est une invitation à l’enrichissement spirituel en ce monde voué à l’adoration des objets technologiques et de l’argent.

Talence, le 22 juin 2012

53 r�actions

La libellule 21 juin 2012 17:00

Bonjour Monsieur Dugue. Vous m’emerveillez toujours par vos etudes et surtout par les liens qui vous reussissez a tisser entre certains livres juifs et Chretiens. La Kabbale basee sur le mystique, l’inconnu est parfois top difficile/dangereuse a manier...meme si cela nous semble tenir de l’absurde - l’absurde dans la religion juive et dans tous ses livres de la Bible au Zohar n’existe pas. Nous avons vu l’absurde dans certains rites religieux des juifs avant d’en decouvrir leurs portees authentiques, avant de comprendre que ces lois, ces rites avaient un but et ce but meme si parfois il nous echappait....se revelait a nous par la suite revetant le halo d’une decouverte scientifique. Maimonide ne disait-il pas qu’il connaissait les voies du cosmos mieux que celles de sa poche.
Pourtant, la ou il me semble que les savants, erudits, rechercheurs se trombent se trouve dans la facon d’appliquer la logique humaine dans toute approche a la Divinite. La logique humaine se limite a l’humain et a ce qui l’entoure. Elle ne peut en aucun cas etre appliquee lorsque la Divinite entre dans le jeu... D.ieu est le commencement et la fin. L’homme vivra sous la logique que D.ieu a cree pour lui et pour le cosmos... mais elle ne peut en aucun cas etre consideree lorsque nous cherchons a trouver une definition quelconque concernant la Divinite - et de la ne le sens du terme : D.ieu est le commencement et la fin...
Bonne fin de soiree,
La Libellule

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- 65beve 22 juin 2012 10:59
  
  Un kabbalier, qui surgit au bout de la nuit.....
  ....court vers l’aventure au galop....
  
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- krik� 22 juin 2012 12:53
  
  IL signe d’un Z ,qui veut dire Z�ro
  Z�ro . ! .Z�ro... !
  
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Constant danslayreur 21 juin 2012 17:40

Une pub pour la kabbale sur AV, baaahhh nul n’est parfait hein M’sieur Bergue

� Quelle signification accorder aux Sefirots � ?

A en croire un livre de Harun Yahia « la franc-ma�onnerie mondiale », ce sont des �manations (au pluriel) ou manifestations (toujours au pluriel) de Dieu… le polyth�isme quoi.

Quant aux tentatives tr�s adroites de votre billet de laisser entendre que la kabbale est loin du monde moderne et de ses centres de pouvoir, un seul extrait du m�me livre devrait suffire :

D�but de citation :
L’exp�rience kabalistique est � l’origine de plusieurs perceptions sur le Divin, dont nombre d’entre elles �manent d’un point de vue orthodoxe. Le principe le plus fondamental de la foi d’Isra�l r�side dans la proclamation que « notre Dieu est unique ».

Mais la Kabbale soutient que bien que Dieu existe dans la forme la plus �lev�e comme une entit� enti�rement ineffable (appel�e A�n Sof, l’infini), cette singularit� inconnaissable se r�pand n�cessairement en un grand nombre de formes divines : une pluralit� de Dieux. C’est ce que les kabbalistes appellent S�phiroths, les �manations ou manifestations de Dieu. La mani�re par laquelle Dieu passe d’une entit� incompr�hensible en une pluralit� est un myst�re auquel les kabbalistes ont consacr� beaucoup de m�ditations et sp�culations. Visiblement, cette image d’un Dieu aux multiples facettes �voque le polyth�isme, une accusation qui a �t� v�h�ment r�fut�e, sans jamais compl�tement r�ussir, par les kabbalistes.

Non seulement le Divin est-il pluriel dans la th�osophie kabbaliste, mais dans sa premi�re �manation subtile � partir d’une entit� inconnaissable, Dieu prit une forme double : masculine et f�minine ; un p�re et une m�re divins, Hohma et Bina, �taient les premi�res �manations de Dieu. Les kabbalistes utilisent sans d�tours des m�taphores sexuelles afin d’expliquer comment le co�t cr�atif de Hohma et Bina engendra le reste de la cr�ation...27
Cette th�ologie mystique comporte une caract�ristique int�ressante, selon laquelle, les �tres humains ne sont pas cr��s, mais sont d’une certaine fa�on divins. Owens d�crit ce mythe :
L’image complexe du Divin ... �tait �galement consid�r�e par la Kabbale comme ayant une forme unitaire et anthropomorphique. Dieu �tait, d’apr�s le texte r�vis� kabbalistique, Adam Kadmon : le premier arch�type de l’homme. L’homme et Dieu ont, en commun, � la fois une �tincelle divine intrins�que non cr��e et une forme organique complexe. Cette �trange �quation selon laquelle Adam est Dieu est appuy�e par un chiffre kabbalistique : la valeur num�rique en h�breu des noms d’Adam et J�hovah (le t�tragrammaton, YHWH, le nom de Dieu dans la Bible h�bra�que) est 45 pour les deux noms. Ainsi pour l’ex�g�se kabbalistique, J�hovah �gale Adam : Adam est Dieu. Avec cette affirmation vient l’assertion que toute l’humanit� dans sa plus grande r�alisation est semblable � Dieu.28
Cette th�ologie compos�e d’une mythologie pa�enne est � l’origine de la d�g�n�rescence du Juda�sme. Les kabbalistes juifs ont repouss� les limites du bon sens � une telle extr�mit� qu’ils essaient m�me de faire des �tres humains des dieux. Malgr� sa nature contraire � la Thora, la Kabbale fut introduite dans le Juda�sme et elle finit par souiller la Thora.

Un autre point int�ressant concernant les doctrines corrompues de la Kabbale r�side dans leurs similarit�s avec les id�es pa�ennes de l’Egypte antique. Comme nous l’avons vu dans les premi�res pages, les Egyptiens antiques croyaient que la mati�re avait toujours exist� ; autrement dit, ils rejetaient l’id�e que la mati�re avait �t� cr��e � partir du n�ant. La Kabbale affirme la m�me chose pour les �tres humains ; elle d�clare que les �tres humains n’ont pas �t� cr��s et qu’ils sont responsables de leurs propres existences.

Pour le dire d’une fa�on moderne : les Egyptiens antiques �taient des mat�rialistes, et finalement, la doctrine de la Kabbale peut �tre consid�r�e comme un humanisme la�c.
Il est int�ressant de remarquer que ces deux concepts, le mat�rialisme et l’humanisme la�c, d�crivent l’id�ologie qui a domin� le monde tout au long des deux si�cles derniers.

On est tent� de se demander s’il existe des forces ayant transmis les doctrines de l’Egypte antique et de la Kabbale du cœur de l’histoire antique � aujourd’hui.

27 Lance S. Owens, Joseph Smith and Kabbalah : The Occult Connection, Dialogue : A Journal of Mormon Thought, vol. 27, no. 3, Automnal 1994, pp. 117-194
28 Lance S. Owens, Joseph Smith and Kabbalah : The Occult Connection, Dialogue : A Journal of Mormon Thought, vol. 27, no. 3, Automnal 1994, pp. 117-194,

Fin de citation

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- Gollum 23 juin 2012 08:08
  
  Cette �trange �quation selon laquelle Adam est Dieu est appuy�e par un chiffre kabbalistique : la valeur num�rique en h�breu des noms d’Adam et J�hovah (le t�tragrammaton, YHWH, le nom de Dieu dans la Bible h�bra�que) est 45 pour les deux noms.
  
  Faux. La valeur d’Adam est bien 45 en Kabbale classique mais elle est de 26 pour YHVH comme le sait tout kabbaliste de 1�re ann�e.
  
  Quant au reste du discours il est totalement indigent. Accuser la Kabbale de polyth�isme sous pr�texte des diverses �manations faut le faire...
  
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- Gollum 23 juin 2012 08:19
  
  Un autre point int�ressant concernant les doctrines corrompues de la Kabbale r�side dans leurs similarit�s avec les id�es pa�ennes de l’Egypte antique. Comme nous l’avons vu dans les premi�res pages, les Egyptiens antiques croyaient que la mati�re avait toujours exist� ; autrement dit, ils rejetaient l’id�e que la mati�re avait �t� cr��e � partir du n�ant.
  
  Encore faux.
  
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- Constant danslayreur 23 juin 2012 10:51
  
  Salam Gollum,
  
  1.  Grace � Dieu, je suis cabaliste de z�roi�me ann�e, fier de l’�tre et j’entends bien le rester jusqu’au bout. Ce savoir � l’origine a �t� v�hicul� par deux anges Haroth et Maroth � Babylone, mais � chaque fois qu’ils l’apprenaient � un gus x de quelque esp�ce qu’il soit, ils lui disaient, attention nous sommes une �preuve, ne renie pas ton seigneur (avec la magie noir et tout ce vers quoi m�ne ledit savoir dont vous semblez si fier, mais qui vous perdra).
  
  2.  Pour en revenir au livre de Harun Yahya ou plut�t � la citation qu’il fait, la nuance vient probablement de l� : 26, il est obtenu en soustrayant ADAM (45) � EVE (19).
  M�me si en cherchant parmi les dizaines de tables possibles, je suis quasi-s�r qu’on va en trouver une qui donne l’exacte �galit�, amusez-vous bien cadeau (empoisonn�) : http://www.bibleetnombres.online.fr/extabnum.htm
  
  3.  Je vous ai d�j� lu �crire que le bouddhisme n’�tait pas un polyth�isme et je n’ai aucune envie de palabrer de �a avec vous, sachez juste que la base polyth�iste a toujours �t�, est et restera : mais � ce ne sont que diverses formes du m�me et unique Dieu �, mais bien s�r, bref vous n’avez rien invent� en affirmant cela et alors :
  
  3.1.  Ledit Dieu tranchera un jour comme promis :
  � C’est � Dieu qu’appartient la religion pure. Tandis que ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent) : « Nous ne les adorons que pour qu’ils nous rapprochent davantage de Dieu ». En v�rit�, Dieu jugera parmi eux sur ce en quoi ils divergent � Traduction qui vaut ce qu’elle vaut mais qui a le m�rite d’exister du coran, sourate les groupes 39.3
  
  3.2.  Il m’�tonnerait que nous puissions un jour nous entendre l�-dessus, puisque pour un musulman associer qui ou quoi que ce soit non pas � Dieu, mais simplement au moindre des pouvoirs dont il a l’exclusivit� (aux yeux du croyant �videmment), est d�j� du polyth�isme. Un exemple tout b�te :
  
  Le musulman a l’obligation de faire tous les efforts dont il est capable dans le profane, mais sans plus c�t� r�sultats… Il a ainsi, malade, le devoir de consulter les meilleurs sp�cialistes, le devoir de se soigner, et de tout faire pour pr�server sa sant�. Mais sa foi lui apprend qu’il ne pourra jamais que faire des efforts dans ce sens, et qu’au final, seul DIEU est capable de le GUERIR.
  
  Alors si un jour il a le malheur de confondre soin et gu�rison et de penser qu’il doit plut�t sa gu�rison � tel ou tel �minent professeur, alors il aura fait preuve d’association, alors il aura fait preuve (� son �chelle), de polyth�isme.
  
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- Gollum 23 juin 2012 14:58
  
  Salam Constamment dans l’erreur...
  
  Grace � Dieu, je suis cabaliste de z�roi�me ann�e, fier de l’�tre et j’entends bien le rester jusqu’au bout.
  
  Rassurez-vous �a se voit que vous n’y comprenez rien..
  
  Ce savoir � l’origine a �t� v�hicul� par deux anges Haroth et Maroth � Babylone
  
  Ben alors l� chapeau ! vous disposez d’infos que je n’ai pas.. Personne ne sait exactement comment celle-ci est n�e mais pour vous c’est des anges.. Bon..
  
  avec la magie noir et tout ce vers quoi m�ne ledit savoir dont vous semblez si fier, mais qui vous perdra)
  
  Il ne s’agit pas de magie mais de m�taphysique... Et je pense que la fa�on de vivre votre religion vous perdra et m�me que c’est d�j� fait.
  
  Pour en revenir au livre de Harun Yahya ou plut�t � la citation qu’il fait, la nuance vient probablement de l� : 26, il est obtenu en soustrayant ADAM (45) � EVE (19).
  
  Oui sauf que cela ne fait pas une identit� entre Adam et YHVH contrairement � votre affirmation pr�c�dente..
  
  amusez-vous bien cadeau (empoisonn�) : http://www.bibleetnombres.online.fr...
  
  Merci d’�voquer ce site que je connaissais (en t�te des requ�tes Google.. pour Gu�matrie) et qui est le parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire avec les Nombres. Ce type n’est pas loin de la folie et je doute fort qu’il ait une vie saine. Les Nombres c’est bien � condition de ne pas s’y noyer et que ceux-ci soient le support d’une r�flexion philosophique.. Je ne peux en dire plus, �a nous entra�nerait trop loin..
  
  Je vous ai d�j� lu �crire que le bouddhisme n’�tait pas un polyth�isme
  
  Non c’�tait l’Hindouisme, mais c’est aussi valable pour le Bouddhisme..
  
  mais bien s�r, bref vous n’avez rien invent� en affirmant cela et alors :
  
  Ce qui est aga�ant avec pas mal de musulmans c’est qu’ils confondent Unicit� avec absence de possibilit�s de manifestations plurielles de Dieu que ce soit par ses �manations ou autres..
  
  Cela n’est pas nouveau. C’est la rengaine et le reproche constant fait au Christianisme avec sa doctrine de la Trinit�..
  
  Il m’�tonnerait que nous puissions un jour nous entendre l�-dessus,
  
  C’est une �vidence. Mais je vous rassure tout de suite, je ne cherche � m’entendre avec personne.
  
  Alors si un jour il a le malheur de confondre soin et gu�rison et de penser qu’il doit plut�t sa gu�rison � tel ou tel �minent professeur, alors il aura fait preuve d’association, alors il aura fait preuve (� son �chelle), de polyth�isme.
  
  Eh bien l� je vais vous �tonner mais je suis enti�rement d’accord avec �a.. Jamais dans ma vie je n’ai attribu� quoiqu’il me soit arriv� � autre chose qu’� Dieu puisque celui-ci est le ma�tre absolu des mondes et des destin�es individuelles... Et comme je ne crois pas au libre-arbitre ce n’est pas moi qui agis mais Lui qui agit � travers moi. Et il en est de m�me pour vous.
  
  Bonne journ�e.
  
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- Constant danslayreur 23 juin 2012 17:09
  
  Baaahhh pas grave, l’essentiel �tant que si vous �tes vraiment un monoth�iste pur et dur, alors je vous fais confiance, vous finirez par trouver votre chemin, peu importe si moi je suis dans l’�garement.
  
  Bonne fin de journ�e � vous aussi
  
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nobody 21 juin 2012 20:39

Source Wikip�dia : La Kabbale peut ainsi se d�finir comme un ensemble de sp�culations m�taphysiques sur Dieu, l’homme et l’univers, prenant racine dans les traditions �sot�riques du juda�sme (l’�sot�risme d�signe un ensemble de mouvements et de doctrines relevant d’un enseignement cach�, souvent accessible par l’interm�diaire d’une � initiation �).

Dans Morals And Dogma, Albert Pike d�clare que la franc-ma�onnerie est un produit de la kabbale.

La Bible est la parole de Dieu, il s’agit d’un message universel adress� � la multitude devant se lire au premier degr�. Le Verbe nous enseigne clairement ce qu’est la Loi, et comment nous lib�rer du p�ch�.

Aller chercher un sens cach� au texte rel�ve de l’idol�trie = le message original n’est pas le vrai…Lucifer aurait pu y penser, n’est-ce pas ?

Il est vrai que les passages comme � tu aimeras ton prochain comme toi-m�me �, ou mieux encore � il est plus facile � un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’� un riche d’entrer au royaume des cieux �, �a fait un peu d�sordre avec la situation actuelle…

Un plan religieux alternatif pilot� par des initi�s illumin�s �a permettrait sans doute de justifier par exemple :

1) des diff�rences sociales ahurissantes (les �lus)

2) des interventions militaires humanitaires tous azimuts

La Kabbale ce serait effectivement une chouette religion pour le NWO !

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- Gollum 22 juin 2012 13:31
  
  La Bible est la parole de Dieu, il s’agit d’un message universel adress� � la multitude devant se lire au premier degr�.
  
  Ah d’accord.. Alors le monde a bien �t� cr�� en 6 jours et on descend tous d’Adam et �ve ? Super.. Quel monde intellectuel riche et passionnant..
  
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- Morpheus 22 juin 2012 14:07
  
  @ nobody
  
  Votre r�action est d�finie, par les kabbalistes eux-m�mes, comme l’attitude de « ceux qui s’�crasent, qui se plient, qui se nient, qui s’effacent, qui s’oublient, devant DIEU » (l’attitude de ceux « de l’EST »), � contrario de l’attitude de ceux qui se r�ifient devant dieu (l’attitude de ceux « de l’OUEST »).
  
  De la m�me mani�re que ces enfants victimes de « parents toxiques » (pervers narcissiques et manipulateurs), qui �touffent leurs enfants, « ceux de l’EST » s’estompent devant les parents et ils se plient � toutes leurs exigences, oubliant qui ils sont, qui ils veulent �tre, pour se conformer � ce que leurs parents toxiques veulent qu’ils soient. Vous manifestez exactement ce z�le des enfants victimes de parents toxiques.
  
  La notion de « p�ch� originel » est en effet une notion intrins�quement perverse et perfide. Elle induit que, avant m�me de na�tre, tout �tre humain est coupable. Toute sa vie doit consister � r�parer un tort qu’il aurait donc commis avant m�me d’exister ... (cherchez l’erreur). Cette notion ne vise, �videmment, qu’une seule chose : contr�ler et dominer les peuples, les soumettre, en faire des esclaves dociles et ob�issants. Cette technique est utilis�e par tous les gourous, par tous les manipulateurs, par tous les « laveurs de cerveaux », par tous les charlatans, par tous les parents toxiques afin d’obtenir la soumission (« islam ») et l’ob�issance dans le but d’asservir les « disciples » et de les dominer.
  
  Le plus fabuleux est que vous d�fendiez cette notion comme le garant de la lib�ration des peuples, en arguant que la religion du new age permettrait � l’�lite mondiale de justifier les diff�rences sociales.
  
  Je viens de d�montrer que la notion fondamentale, � la racine des trois religions monoth�istes, qu’est la notion de « p�ch� originel » a pour objectif de permettre et de justifier la hi�rarchie et l’in�galit� sociale, en cr�ant des ma�tres et des sujets, des seigneurs et des esclaves. Toutes les connaissances en psychologie, en sociologie et en comportementalisme prouvent cette d�monstration : si tu veux contr�ler (l’esprit) d’une personne et l’amener � se soumettre � toi, fais-lui croire qu’il est coupable, qu’il doit s’amender, et que s’il s’amende et montre la volont� de r�parer ses torts, tu le pardonnera, et il fera tout ce que tu veux.
  
  Mais r�fl�chissez. Si Dieu a cr�� l’Univers. S’il est la source de Tout Ce Qui Est. S’il peut tout faire et tout d�faire selon sa volont�, alors il s’ensuit logiquement que Dieu n’a besoin de rien. Il n’a pas besoin d’�tre ador�. Il n’a pas besoin d’ob�issance. Il n’a pas besoin qu’on le craigne. Il n’a pas besoin que l’on se soumette. Tout ce qui existe proc�de de Lui, et rien de ce qui existe ne peut s’extraire de la Cr�ation. Par cons�quent, Dieu n’ayant aucun besoin, Dieu ne peut en aucun cas �tre insatisfait.
  
  Par contre, un �tre humain malheureux, peureux, mentalement d�rang�, n�vrotique voir psychotique, lui, aura besoin de rechercher le pouvoir, de dominer, d’exiger l’ob�issance, par la peur si n�cessaire, et d’imposer ses lois. Un individu qui se prend pour un dieu, tel ... Pharaon ?
  
  Ho, hoooo ... Pharaon ? Mais d’o� est cens� provenir la religion monoth�iste ? D’�gypte, le pays des ... Pharaons ? Tiens, tiens, quelle curieuse co�ncidence.
  
  Alors, Mr nobody, qui est un idol�tre dans cette histoire, en d�finitive ? Celui « de l’OUEST » qui d�nie � Pharaon le statut de Dieu ? O� celui qui v�n�re Dieu � la mani�re dont les sujet �gyptiens de l’antiquit� v�n�raient Pharaon, le Dieu Vivant ?
  
  Je vous laisse m�diter cette �pineuse question.
  
  Cordialement,
  Morpheus
  
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- nobody 22 juin 2012 18:51
  
  @Morph�us
  
  A vous lire je me demande si vous avez lu la Bible dans son sens original, et si oui si vous ne l’avez pas oubli� au gr� de vos recherches �sot�riques.
  
  La parole de Dieu est donn�e � la multitude au travers d’un Livre. S’adressant au plus grand nombre le message se doit d’�tre simple : il ne peut y avoir plusieurs niveaux de lecture.
  
  Etymologie du mot p�ch� : vient du latin peccatum, qui signifie faute, erreur.
  
  Puisque vous souhaitez aborder le sujet du p�ch� originel : TOUS ont p�ch�, formule �galitaire s’il en est, il n’est pas question d’�lus ou d’initi�s qui pourraient avoir un traitement de faveur.
  
  Aujourd’hui tous savent lire, les Livres sont disponibles dans chaque langue et un manipulateur ne pourra pas nous expliquer des contrev�rit�s. Ce qui lib�re les peuples dans les religions du Livre c’est la r�f�rence au texte !
  
  Le texte lui-m�me nous met d’ailleurs en garde contre les manipulateurs : � Gardez-vous des faux proph�tes. Ils viennent � vous comme des brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaitrez � leurs fruits. Cueille-t’on des raisins sur des �pines, ou des figues sur des chardons ? � Mt 7.15
  
  Le texte SAUVE ! C’est notre ignorance qui nous perd.
  
  A contrario, si on avait affaire � des loustics � initi�s �, qui prennent le texte pour remplacer les lettres par une valeur num�rique, qu’ils diviseront par X et qu’ils multiplieront par Y, je vous parie qu’ils seront bien capables de nous trouver des valeurs X et Y pour lesquelles une invasion de la Syrie sera demand�e par Dieu…Selon le m�me principe ils pourront nous �tablir une grille sociale avec des �lus…
  
  Pour moi c’est NON merci !
  
  Dans la Bible, l’expression « Ne crains pas » figure 365 fois, c’est � dire, une fois pour chaque jour de l’ann�e. C’est comme si Dieu voulait par sa Parole adresser un message quotidien, destin� � lib�rer de l’angoisse ceux qui Lui font confiance. Il nous invite � chercher en Lui notre abri et notre s�curit�, puis � ... ne pas craindre (1). Votre r�f�rence � une culpabilit� omnipr�sente m’�tonne : � croire que l’on n’a pas lu le m�me livre. Dieu est bon (sinon � quoi bon) et nous a tous cr�es LIBRES.
  
  Interrogez-vous sur la motivation qui vous pousse � chercher ce que Dieu n’a pas jug� utile de vous r�v�ler explicitement : ne s’agit-il pas d’un d�sir d’�lection, ne souhaitez-vous pas ainsi acqu�rir un pr�cieux privil�ge ?
  
  Ainsi votre qu�te du sens cach� vous conduit � une compr�hension oppos�e � celle du texte original : sous le masque de Lucifer, pourrait bien se cacher le visage de Satan. � Satan lui-m�me ne se d�guise-t-il pas en ange de lumi�re ? � 2Co 14.
  
  Dieu n’a effectivement besoin de rien, mais il a cependant un projet : Il veut que nous ACCEPTIONS de nous lib�rer du mat�rialisme et de l’�go.
  
  � si vous ne devenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux � Mt 18.3. La cl� de la Connaissance c’est l’HUMILITE, c’est elle qui nous ouvre toutes les portes.
  
  La Bible �tant un Livre proph�tique, on connait d�j� la fin et on sait que l’humanit� triomphera (j’aime bien les happy end).
  
  Cordialement,
  
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- nobody 22 juin 2012 20:33
  
  @Gollum
  
  La kabbale en l’�tat est une pratique �sot�rique comme les autres. Cependant quand je lis : � La kabbale a toute sa place et son destin est peut-�tre de s’universaliser � je prends peur.
  
  Pour revenir sur votre commentaire qui fait suite � ma r�ponse � Morph�us, je vous prie de prendre en compte mon souci de pr�venir toute tentation de manipulation qui serait le fait d’une nouvelle religion d’initi�s distribuant une bonne parole qu’ils auraient eux-m�mes fabriqu�e.
  
  Sur l’exemple que vous avez pris, les rabbins ont le plus souvent trouv� des explications rationnelles r�conciliant science et Ancien Testament. Sur le sujet de l’�ge du monde je vous recommande une excellente intervention du Rav Ron Chaya (1).
  
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- Morpheus 22 juin 2012 21:52
  
  @ nobody
  
  Vous voudriez que nous prenions la Bible au pied de la lettre (au premier degr�), et vous pr�tendez qu’elle nous lib�re ... Je prends note, et je vous cite quelques extraits (choisis, je vous l’accorde) :
  
  � Quand tu t’approcheras d’une ville pour l’attaquer, tu lui offriras la paix. Si elle accepte la paix et t’ouvre ses portes, tout le peuple qui s’y trouvera te sera tributaire et asservi. Si elle n’accepte pas la paix avec toi et qu’elle veuille te faire la guerre, alors tu l’assi�geras. Et apr�s que l’�ternel, ton Dieu, l’aura livr�e entre tes mains, tu en feras passer tous les m�les au fil de l’�p�e. Mais tu prendras pour toi les femmes, les enfants, le b�tail, tout ce qui sera dans la ville, tout son butin, et tu mangeras les d�pouilles de tes ennemis que l’�ternel, ton Dieu, t’aura livr�s. C’est ainsi que tu agiras � l’�gard de toutes les villes qui sont tr�s �loign�es de toi, et qui ne font point partie des villes de ces nations-ci. Mais dans les villes de ces peuples dont l’�ternel, ton Dieu, te donne le pays pour h�ritage, tu ne laisseras la vie � rien de ce qui respire � (Deut�ronome 20:10–17).
  
  � Maintenant, tuez tout m�le parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui ; mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n’ont point connu la couche d’un homme � (Nombres 31:17–18).
  
  � �lis�e monta de l� � B�thel ; et comme il cheminait � la mont�e, des petits gar�ons sortirent de la ville, et se moqu�rent de lui. Ils lui disaient : ‘Monte, chauve ! monte, chauve !’ Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’�ternel. Alors deux ours sortirent de la for�t, et d�chir�rent quarante-deux de ces enfants. � (2 Rois 2:23-24).
  
  Voil�.
  
  Si nous devions prendre la Bible au premier degr�, voil� ce que nous devrions suivre comme enseignement. Vous me r�torquerez peut-�tre que nous ne devrions prendre que certains enseignements (« aimez-vous les uns les autres comme vous m’avez aim� », etc.), mais dans ce cas, cela signifierait que nous devrions consid�rer certains passages comme plus « divins » que d’autres. Dans ce cas, qui d�cide de ce qui est de l’ordre du divin (la parole de Dieu) et qu’est-ce qui ne l’est pas ?
  
  L�, je regrette mais nous sommes coinc� : soit nous acceptons TOUT, soit nous n’acceptons PAS tout ; dans ce dernier cas, si nous n’acceptons pas tout, nous ne pouvons plus dire « c’est la parole de Dieu, cette parole sauve, nous devons la prendre au premier degr� et la respecter », c’est impossible.
  
  En ce qui me concerne, mon choix est fait : je ne peux pas accepter la Bible comme une parole divine, � moins de consid�rer Dieu comme une sorte de psychopathe tyrannique de la pire esp�ce, capable de meurtre, de racisme, de viol, de massacres, de vol, de rapine, de g�nocide, y compris de g�nocide de l’esp�ce humain (cf. le D�luge), etc.
  
  Je ne vois l� QUE paroles d’hommes, enseignements d’hommes et ... folie meurtri�re humaine.
  
  Les humains se lib�rerons, oui ... lorsqu’ils lib�reront leur esprit des enseignements Bibliques. D’ailleurs, je me souviens d’une phrase que j’entendais lorsque j’�tais enfant de coeur : « Je l’agneau de Dieu qui enl�ve le p�ch� du Monde », mise dans la bouche de la figure mythique de J�sus. Permettez-moi de reformuler sa phrase (exercice pratiqu� avec z�le par tous les « traducteurs » et autres « interpr�tes » ou ex�g�ses de la Bible) :
  
  « Je suis celui qui est venu au monde pour vous �ter de l’esprit la notion du p�ch�, et ainsi l’enlever du Monde, et vous me sacrifierez sur l’autel de votre Dieu pour cela »
  
  Cordialement,
  Morpheus
  
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- nobody 23 juin 2012 02:30
  
  @ Morph�us
  
  Quand nous lisons un livre, nous en cherchons le sens, et ce sens ne se per�oit pas en lisant une ligne, un paragraphe ou un chapitre, mais bien en lisant l’ouvrage dans son ensemble. En l’occurrence la Bible est compos�e de deux ouvrages :
  
  1. Le Nouveau Testament : il nous parle des enseignements de J�sus, qui est venu accomplir la LOI en mourant sur la croix pour racheter PAR AVANCE nos p�ch�s (il a pay� � notre place) : quelques uns de ses commandements :
  
  Tu honoreras ton Dieu
  
  Tu aimeras ton prochain comme toi-m�me Jn 13.34. (http://www.amour.ro/spiritualite/amour-bible.php)
  
  Tu ne jugeras pas ton prochain Lc 6.37
  
  Que celui qui n’a jamais p�ch� lui jette la premi�re pierre Jn 8
  
  Si quelqu’un te frappe sur la joue, pr�sente lui l’autre Lc 6-29
  
  Vends tes biens et donne le produit de la vente aux pauvres Mc 10.23
  
  Vous n’avez pas pu me produire une citation violente ou contestable dans les enseignements de J�sus, parce qu’il n’y en a pas. Si nous pouvions observer ses commandements � la lettre, les probl�mes actuels du monde seraient tous instantan�ment r�solus.
  
  2. L’Ancien Testament : qui se pr�sente essentiellement comme un r�cit historique concernant le peuple juif.
  
  Il est n�cessaire de replacer les �v�nements d�crits dans leur contexte : c’est-�-dire il y a 3000 ans…� une �poque o� les sacrifices humains aux dieux sont l’usage dans cette r�gion du monde, et o� la barbarie r�gne en ma�tre. Il convient d’enlever nos lunettes d’hommes du XXI�me si�cle pour lire l’ouvrage et de nous projeter dans la psychologie de l’�poque. Les quatre exemples que vous avez cit�s s’inscrivent dans cette r�flexion.
  
  Le texte nous relate en d�tail r�le du peuple juif, qui est d’�radiquer la superstition dans le monde pour la remplacer par une LOI issue d’un LIVRE.
  
  Le r�cit nous raconte comment ce petit peuple r�ussit miraculeusement par sa FOI � pr�server son originalit� monoth�iste, coinc� entre les grandes puissances polyth�istes de son �poque (Egypte, Assyrie, Babylonie, Perse, Gr�ce, Rome).
  
  Nous avons un bel exemple de monde sans FOI ni LOI avec le communisme et le nazisme : deux productions 100% humaines o� Dieu �tait remplac� par un homme nouveau enfin lib�r� de son cr�ateur… Laiss�s � nous-m�mes, nous sommes pr�dispos�s � la violence, la LOI ne nous y pousse en rien, l’homme nouveau sera celui justement qui r�ussira � appliquer la LOI et � se lib�rer ainsi du Mal et donc de ce qui est mauvais pour lui.
  
  Le livre se lit effectivement comme un TOUT, qui se comprend comme un principe d’�volution et un SENS pr�cis et coh�rent se d�gage nous expliquant ce qu’est le projet divin.
  
  Cordialement
  
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- Gollum 23 juin 2012 08:02
  
  Vous n’avez pas pu me produire une citation violente ou contestable dans les enseignements de J�sus, parce qu’il n’y en a pas.
  
  Perdu...
  
  Quant � mes ennemis qui n’ont pas voulu de moi pour roi, amenez-les ici et �gorgez-les en ma pr�sence. (Luc 19, 27).
  
  Je ne suis pas venu apporter la paix, mais bien le glaive… (Matthieu, 10, 34)
  
  Que celui d’entre vous qui n’a pas d’�p�e vende son manteau et en ach�te une… (Luc, 22, 36).
  
  On pourrait encore citer l’exemple de la col�re noire de J�sus lors de l’�pisode des marchands du Temple, etc...
  
  Amicalement.
  
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- Morpheus 23 juin 2012 12:06
  
  @ nobody
  
  S’il est ind�niable que le capitalisme est une id�ologie mortif�re, et que le « communisme » � la sauce sovi�tique, chinoise ou khmer rouge le sont tout autant, de m�me que le nazisme, voulez-vous vraiment que nous faisions le d�compte des massacres d� aux religions du Livre ?
  
  Croisades, Inquisitions, guerres de religions, pogroms, massacres d’infid�les, ... Cela vous dit quelque chose, ou bien �tes-vous dans le d�ni de ces faits ? Ou dans leur justification ?
  
  Si l’Ancien Testament est, comme vous le dites, un « r�cit Historique » de l’ « �pop�e du peuple juif », alors il est le r�cit d’un peuple conqu�rant, qui massacre les habitants des villes qu’il assi�ge et qu’il conquiert au fil de l’�p�e. Le r�cit d’un peuple qui soumet par la force, qui asservit et met en esclavage les non juifs.
  
  Mais soyons s�rieux, je vous prie : ce livre n’est pas un livre d’Histoire, c’est un livre d’histoires, un r�cit qui tient de la propagande.
  
  Et le Nouveau Testament est un assemblage manipul� et construit par l’�glise d�s le IVe si�cle, afin d’en faire avant tout un instrument de pouvoir tr�s temporel, un instrument politique. D�s le d�but, toute contestation du « Livre Saint » est combattue par l’�glise et ses �v�ques, non seulement sur le plan du d�bat d’id�e, mais surtout au fil de l’�p�e. L’Histoire m�me (avec un grand H pour le coup) retrace une longue et interminable suite de meurtres, b�chers, massacres d’h�r�tiques et autres infid�les. Que ce soit le juda�sme, le christianisme ou l’islam, c’est du pareil au m�me : du sang, encore du sang, toujours du sang.
  
  Qu’enseignent ces « Livres Saints » ? Que tout ce qui est du ressort de la vie, de l’Eros (dieu de l’amour dans l’antiquit�) est tabou, tandis que tout ce qui rel�ve de la mort, de Thanatos (dieu de la mort dans l’antiquit�) est « le salut » : dans l’au-del� (de la vie), dans l’apr�s-vie, vous obtiendrez tous les bienfaits SSI vous vous conformez, dans la vie proprement dite, � des lois contraires � la nature m�me de la vie.
  
  Bien s�r, vous n’accepterez pas mes propos, vous les nierez, vous les condamnerez ou, au mieux, vous les ignorerez. C’est logique, je le comprend, car toute votre vie, tout ce qui constitue, aujourd’hui, votre identit�, vos rep�res, se trouve dans cette propagande religieuse. Votre CROYANCE est le socle de votre identit�. Perdre ces CROYANCES serait un s�isme dans votre vie. Soit. C’est la votre. Je vous vois, moi, encha�n� � ces croyances mortif�res, encha�n� au Dieu de la Mort, Thanatos, que Jean, dans l’Apocalypse appelle « la b�te d�guis�e en ange de lumi�re ». Et ironiquement, vous, vous me voyez, moi, encha�n� � la m�me chose.
  
  Nous sommes dans un dialogue de sourd, car si je suis � m�me de me mettre � votre place (j’y ai �t�, j’ai �t� croyant, j’ai �t� enfant de cœur), si j’ai ce recul, cette vision aujourd’hui ext�rieure, si je suis pass� par cette perte de rep�re qui r�sulte de la remise en question de mes anciennes croyances, il n’en est pas de m�me pour vous. Il ne s’agit pourtant pas de savoir qui a raison ou qui a tort, car nous sommes incurablement dans la na�vet� et l’innocence de notre aveuglement sur nous-m�mes.
  
  « Pour le fort, le p�ch� est enseignement, pour le faible damnation », �crit Gitta Mallasz dans son livre « Dialogue avec l’Ange ». Avec ces mots dispara�t l’interpr�tation traditionnelle du p�ch� et de la culpabilit�. « Je suis envahie par la joie de le sentir responsable » dit-elle ; « je comprends que chacun peut avoir la force de vaincre le p�ch�, mais que beaucoup ne veulent pas faire cet effort parce qu’ils refusent toute responsabilit� », conclut-elle sur ce point.
  
  Vous ne pouvez pas pr�tendre avoir « vaincu le p�ch� » si vous ne vous confrontez pas � l’exp�rience. En fait, il ne s’agit pas de « vaincre le p�ch� », moins encore d’�viter de « commettre » des p�ch�s : il s’agit de comprendre (prendre avec soi), par l’exp�rience (v�cue) quelles sont les cons�quences de chacun de vos actes (l’Unique Loi de la Cr�ation �tant la Loi de Causalit� R�ciproque). Vous n’aurez plus � « renoncer � la tentation », vous aurez fait le choix d’accueillir ou de rejeter telle ou telle exp�rience, non parce que l’on vous dit « c’est bien » ou « c’est mal », mais parce que ces exp�riences (oppos� � « croyances ») vous auront apport� du bienfait ou du m�fait dans votre vie. En aucun cas, renoncer � la vie n’est la voie du salut. Le renoncement est la voie royale de la frustration, la voie supr�me de la perversion, au sens �tymologique du terme : l’inversion, le sens renvers�. Peut-�tre la Vie, un jour, vous permettra de le comprendre ?
  
  Cordialement,
  Morpheus
  
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- Pierre-Marie Baty 24 juin 2012 16:40
  
  Gollum, excusez-moi d’intervenir dans votre dispute mais l�, vous �tes malhonn�te !
  
  La citation de Luc 19-27 n’est pas une parole de J�sus en tant que lui-m�me, c’est une citation d’une parabole qu’il met dans la bouche d’un riche propri�taire qui r�tribue ses serviteurs !
  
  De m�me la citation de Matthieu 10-34 est une pr�diction pessimiste, elle n’est pas l’expression d’une volont� de commettre des massacres ! De m�me que Luc 22-36 !
  
  Quant � son coup de col�re au Temple, bien connu, il a chass� les marchands mais n’a tu� personne. Oui, le Christ a �t� violent, ce qui montre qu’� certains moments de sa vie il n’a pas �t� � la hauteur de lui-m�me (comme autre exemple, � l’occasion sa supplique au Jardin des Oliviers - et il y en a d’autres).
  
  Il n’y a pas besoin d’�tre parfait pour �tre le Christ. Par contre, quand vous citez des �critures, faites-le � bon escient et honn�tement...
  
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- Gollum 24 juin 2012 19:12
  
  Gollum, excusez-moi d’intervenir dans votre dispute mais l�, vous �tes malhonn�te !
  
  Merci..
  
  La citation de Luc 19-27 n’est pas une parole de J�sus en tant que lui-m�me, c’est une citation d’une parabole qu’il met dans la bouche d’un riche propri�taire qui r�tribue ses serviteurs !
  
  Je le sais pertinemment et sans doute que nobody � qui je m’adressais aussi.
  
  Il n’emp�che. M�me dans une parabole cette parole est troublante. Elle m’a d’ailleurs indispos� pendant de nombreuses ann�es. J’ai en fait r�solu le probl�me par une sorte de coencidentia oppositorum. Qui ne me satisfait qu’� moiti� d’ailleurs. Toujours est-il que cette parole est tellement troublante que l’on ne l’entend jamais � la messe. Beaucoup se sont bas�s du reste sur celle-ci pour dire que J�sus �tait en fait un chef de guerre voulant r�ellement �tre Roi d’Isra�l.
  
  De m�me la citation de Matthieu 10-34 est une pr�diction pessimiste, elle n’est pas l’expression d’une volont� de commettre des massacres !
  
  Certainement pas non. Elle veut juste dire � mon sens qu’il est un signe de contradiction destin� � cr�er la division au sein des familles.
  
  De m�me que Luc 22-36 !
  
  L� pas d’accord.. il dit bien � ses disciples d’acheter une �p�e ce qui renforce la th�se du chef de guerre.. D’ailleurs Pierre sortira la sienne lors de l’�pisode o� les soldats viendront chercher J�sus et coupera l’oreille de l’un deux.. C’est dans le texte cherchez bien !
  
  On pourrait citer d’autres paroles qui sont perturbatrices : « Si quelqu’un vient � moi, et s’il ne hait pas son p�re, sa m�re, sa femme, ses enfants, ses fr�res, et ses sœurs, et m�me sa propre vie, il ne peut �tre mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut �tre mon disciple. » (Luc 14, 26-27)
  
  Et pour moi celle qui m�rite la palme d’or que voici, chez Marc chapitre 4 :
  
  10. Lorsqu’il fut � l’�cart, ceux qui l’entouraient avec les douze l’interrog�rent sur les paraboles.
  
  11. Il leur dit : C’est � vous qu’a �t� donn� le myst�re du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles,
  
  12. Afin qu’en voyant ils voient et n’aper�oivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu’ils ne se convertissent, et que les p�ch�s ne leur soient pardonn�s.
  
  13. Il leur dit encore : Vous ne comprenez pas cette parabole. Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ?
  
  Il est assez int�ressant de lire l’ex�g�se donn�e par un site chr�tien sur ces 4 versets et qui est d’une platitude consternante...
  
  C’est donc un peu facile de me traiter de malhonn�te d�sol�... Vous auriez du y r�fl�chir � 2 fois.
  
  Oui, le Christ a �t� violent, ce qui montre qu’� certains moments de sa vie il n’a pas �t� � la hauteur de lui-m�me (comme autre exemple, � l’occasion sa supplique au Jardin des Oliviers - et il y en a d’autres).
  
  Je crois que c’est plus compliqu� que �a.. Comme je l’ai �crit plus haut j’envisage une coencidentia oppositorum au sein du m�me homme. Christ oui. Et homme comme le dit la th�ologie catholique, mais pour moi homme p�cheur. Car l’on ne peut vraiment �tre homme qu’en �tant p�cheur.. En refusant cela au Christ le clerg� en a fait une blanche colombe que finalement il n’�tait peut-�tre pas.
  
  Il n’y a pas besoin d’�tre parfait pour �tre le Christ. Par contre, quand vous citez des �critures, faites-le � bon escient et honn�tement...
  
  Oui et vous, vous auriez du jouer la prudence et relire vos textes avant de jouer au donneur de le�ons...
  
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- Pierre-Marie Baty 24 juin 2012 20:34
  
  Je pourrais parler d’ex�g�se avec vous un long moment, mais le ton de votre r�ponse m’en dissuade. Vous �tes � l’�vidence hostile aux interpr�tations qui menacent les v�tres, ce qui est typique non pas d’une recherche personnelle honn�te, mais de la suffisance de quelqu’un qui entend se prendre pour un gourou, et qui devient mena�ant quand on le met en difficult�.
  
  Ca ne me d�range pas outre mesure, on n’enseigne rien de mieux que ce qu’on a besoin d’apprendre, mais je serai dor�navant fix� sur votre compte, jusqu’� ce que vous changiez.
  
  Oubliez mon commentaire s’il vous indispose. Je vous souhaite le plus sinc�rement du monde une bonne soir�e.
  
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- nobody 24 juin 2012 23:29
  
  @Morph�us
  
  Vous me voyez au travers d’un prisme d�formant et me pr�tez des points de vue simplistes et r�ducteurs : vous croyez que j’ai peur de Dieu. Cette vision d’un Dieu castrateur est la v�tre, ma vision est au contraire celle d’un Dieu d’amour en qui j’ai une confiance absolue.
  
  Nous sommes cependant moins �loign�s que vous ne le pensez.
  
  Sur la croyance : j’ai fait le chemin inverse au v�tre, � l’origine j’�tais ath�e. J’ai commenc� par adh�rer PHILOSOPHIQUEMENT aux enseignements de J�sus, et j’ai �galement �t� troubl� par le caract�re actuel des proph�ties de la Bible. J’ai fini par lire l’Ancien Testament pour comprendre le sens du message divin. Bref, je suis ainsi entr� progressivement dans la foi.
  
  Sur le p�ch� : nous avons re�u une LOI qui nous explique ce qui est bon pour nous. Le p�ch� est une erreur qui nous porte pr�judice dans ce monde et dans l’autre. Nous pouvons choisir d’exp�rimenter, et donc franchir certains interdits afin de savoir et comprendre pourquoi ils ont �t� �tablis. Au final, nous en arriverons invariablement � la conclusion que la LOI avait raison de nous barrer ce chemin.
  
  Si nous pouvons appliquer facilement certains commandements parce qu’ils nous semblent �vidents (ex : ne pas tuer), nous ne pourrons en appliquer d’autres qu’apr�s une p�riode de tests et d’exp�riences : ce qui est suicidaire, c’est de pers�v�rer dans l’erreur, quand on pourrait sans efforts y mettre un terme.
  
  Dialogue avec l’ange : j’ai �galement lu cet ouvrage de r�f�rence. Il faut comprendre que l’exp�rience doit nous servir � renoncer au monde et pas � nous y attacher. En ce sens il s’agit moins de vaincre le p�ch� que de parvenir � renoncer au monde (mati�re).
  
  P377 :
  
  Le diable tonne. Dans sa main la terre tourne,
  
  pomme empoisonn�e, son unique royaume.
  
  Dites en silence : � nous n’en voulons pas �.
  
  P337
  
  Mal�diction est : � je dois �
  
  D�livrance est : � je peux �
  
  L’�lu choisit, l’�lu peut agir,
  
  L’�lu est celui qui est libre de s’en aller
  
  Mais qui demeure,
  
  Qui pourrait prendre –
  
  Mais qui donne
  
  Qui est libre ;
  
  Le cadenas est tomb�
  
  Et l’espace sans espace est libre :
  
  CO-NAISSANCE.
  
  P378
  
  Soyez parfaits comme le Cr�ateur
  
  Vous a con�us parfaits
  
  Il vous a donn� un Nom, un Nom �ternel
  
  Si vous LE craignez,
  
  Et si vous vivez la Vie
  
  Au lieu d’imaginer que vous la vivez,
  
  Tout devient possible, tout est possible !
  
  Ps : craindre = respecter, comme un enfant respecte ses parents
  
  Ce livre formidable est conforme � la lecture que j’ai faite de la Bible et ne fait que la renforcer.
  
  Sur le peuple juif :
  
  2 Cho 15.1
  
  L’Eternel est avec vous quand vous �tes avec lui,
  
  Si vous le recherchez vous le trouverez,
  
  Mais quand vous l’abandonnerez, il vous abandonnera
  
  Toute l’histoire du peuple juif est ci-dessus r�sum�e. Ce petit peuple, malgr� deux d�portations et un exil de 2000 ans, a travers� l’Histoire en pr�servant sa culture et son identit� pendant que tous les empires antiques s’effondraient et disparaissaient, avec langue et culture, les uns apr�s les autres (Egypte, Babylonie, Assyrie, Gr�ce, Rome) : � quoi est selon vous d� ce miracle ? Qu’avaient les juifs que les autres n’avaient pas ?
  
  Vous avez peut-�tre perdu de vue que les d�sastres de l’ancien Testament n’�taient que la cons�quence de l’absence de protection de Dieu, et ont souvent pour origine un refus du repentir d’hommes gonfl�s d’orgueil.
  
  Sur l’Histoire : il faut comparer des choses comparables. Communisme et nazismes sont des ph�nom�nes du XX�me si�cle, il faut comparer leurs crimes � ceux des croyants de ce si�cle : il n’y a donc pas photo.
  
  Par ailleurs vous confondez religion et instrumentalisation des religions. Il est �vident que des hommes de pouvoir ont pu parfois dans le pass� interpr�ter les textes religieux de mani�re � orienter les populations dans la direction de la d�fense de leurs int�r�ts. Les populations des si�cles pass�s �taient majoritairement illettr�es et ne pouvaient juger par elles-m�mes de la pertinence des th�ories des manipulateurs par rapport au texte du Livre. C’est pourquoi je me m�fie aujourd’hui des interpr�tations de toutes natures et que je conseille de retourner au texte pour se faire sa propre id�e.
  
  Qui avait lu hier le Livre, et qui l’a lu aujourd’hui ? Le Livre lib�re, c’est notre ignorance qui nous perd !
  
  Pour finir : dans mon exp�rience, la manifestation de Dieu est quotidienne et multiforme. Selon la loi de causalit� ce serait ainsi une preuve manifeste de son existence.
  
  S’agissant de la Foi, chaque exp�rience est unique,
  
  Cordialement
  
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- Morpheus 25 juin 2012 01:13
  
  @ nobody
  
  Je ne comprends pas cette id�e : « nous devons renoncer au monde » ??? Pourquoi devrions-nous renoncer au monde ?
  
  Pourquoi, Dieu, s’il est bon, nous ferait na�tre au monde, pour ensuite nous enseigner d’y renoncer ? (je pose la question en me mettant dans l’esprit d’un croyant, m�me si je ne crois plus en Dieu : disons que je cherche une logique, d’o� la question).
  
  Au del� de ma question, je vais vous livrez un r�sum� de mon propre cheminement m�taphysique (ou spirituel, si vous pr�f�rez) : au stade o� j’en suis, je ne crois plus qu’il existe un dieu transcendant et omnipotent. Peut-�tre une sorte de « dieu » immanent (qui est � la fois en toutes choses et est toutes choses), bien que cette interpr�tation me semble encore imparfaite et pr�ter � confusion, dans la mesure o� nous avons tendance � projeter nos propres limites dans des concepts cens�s d�passer notre entendement.
  
  Disons qu’il y a une sorte de « conscience absolue », abstraite et non manifest�e. Pour pouvoir faire l’exp�rience de l’�tre et se manifester, cette Conscience se divise en multiples parties d’elles-m�mes, chacune limit�es. Ces parties sont des manifestations ayant une conscience limit�e, mais pouvant faire des exp�riences concr�tes, � diff�rents niveaux de manifestation : min�ral, organique, v�g�tal, animal, humain, ... et pourquoi pas, au del� ? : bodhisattva, « ange », etc. (pure sp�culation).
  
  La seule « loi » est une loi - ou un principe - tr�s simple : la causalit� r�ciproque. Elle recouvre de multiples aspects. D’une part, elle explique comment fonctionne le monde manifest� (celui dans lequel nous faisons l’exp�rience de l’�tre, de la vie) : nous pouvons �tre, parce que d’autres �tre sont manifest� dans notre environnement et nous renvoient une image de nous m�me ; leur « diff�rence » nous permet d’exprimer notre propre diff�rence, notre propre personnalit� (notez que, math�matiquement, une « diff�rence » est la r�sultante d’une soustraction ; quelque chose que nous aurions en moins que les autres, et non en plus > cela invite � la modestie). D’autre part, la causalit� r�ciproque est une loi qu’il n’est pas besoin de « respecter » : elle s’impose d’elle m�me sans que nous puissions y �chapper : tout dans l’univers r�pond naturellement � cette loi (action - r�action). Ensuite, elle est bien plus complexe qu’il n’y parait, car elle n’implique pas - comme on le croit souvent, UNE cause donnant UNE cons�quence, mais chaque effet proc�de d’un ensemble de causes concomitantes, dans un encha�nement qu’il nous est virtuellement impossible d’embrasser. Tout au mieux pouvons-nous appr�hender quelques causes.
  
  L’avantage de cette conception, qui ne n�cessite aucune entit� omnipotente (qu’elle soit bienveillante ou non). Cette conception me permet de consid�rer que je suis reli� � tout ce qui existe (et aux autres), � un niveau de conscience bien au del� de ma conscience ici-bas. Nous sommes interd�pendants des autres, et cela suffit � me permettre d’envisager une vie en commun, en collaboration plut�t qu’en comp�tition. Cette perspective me rend �galement bien plus responsable.
  
  Cette conception religieuse n’est, j’en suis convaincu, qu’un prolongement de la cellule familiale classique : un p�re (la rigueur, la force, la s�v�rit�, la punition le cas �ch�ant ; une m�re (la douceur, la bienveillance, le pardon, le r�confort, la nourriture), et les enfants devant ob�ir aux parents pour obtenir leur amour > Dieu le p�re (papa), la Vierge Marie (maman), et les enfants (les hommes et les femmes). Traduit par le clerg� = Dieu le p�re > l’�glise > le Pape > les cardinaux > les �v�ques > les pr�tres > les fid�les.
  
  Certains ayant du mal � concevoir une vie sans soutient se r�conforte avec cette id�e d’une divinit� paternelle accompagn�e d’une figure maternelle et d’un grand fr�re guide et protecteur. C’est rassurant, sans doute, mais t�t ou tard, l’oiseau doit voler de ses propres ailes. Voil� pourquoi je n’ai plus besoin de dieu(x).
  
  D’autre part, j’ai certaines informations qui me permettent de dire que la mythologie chr�tienne, autant que juda�que, sont seulement cela : des mythologies, c’est-�-dire des histoires qui rel�vent du mythe et de la l�gende, non fond�es sur des �v�nements historiques r�els, mais sur un canevas mythologique que l’on trouve en bien des parties du globe, et qui sont des all�gories d’�v�nements astronomique (le parcours christique est un bon exemple d’all�gorie de ph�nom�nes astronomiques). Le fond original de beaucoup de religions ressort de l’astrologie, une « science » tr�s ancienne dont on retrouve des traces au n�olithique. Je ne peux pas faire abstraction de ces connaissances, d’autant qu’elles donnent sens � bien des incoh�rences apparentes. Mais c’est trop long � d�velopper ici.
  
  Cordialement,
  Morpheus
  
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- Gollum 25 juin 2012 10:06
  
  Je pourrais parler d’ex�g�se avec vous un long moment, (faites donc )
  
  mais le ton de votre r�ponse m’en dissuade.
  
  Je sais, je suis hostile et born�.
  
  Vous �tes � l’�vidence hostile aux interpr�tations qui menacent les v�tres,
  
  retour � l’envoyeur..
  
  ce qui est typique non pas d’une recherche personnelle honn�te, mais de la suffisance de quelqu’un qui entend se prendre pour un gourou, et qui devient mena�ant quand on le met en difficult�.
  
  Si je voulais �tre gourou je ne serai pas ici � discuter.. Et puis Av n’est franchement pas le lieu id�al pour cela et vous le savez. Je suis minoritaire ici. Et j’avoue franchement �tre surpris de ne pas avoir plus de moinssage que cela sur mes posts..
  
  Ca ne me d�range pas outre mesure, on n’enseigne rien de mieux que ce qu’on a besoin d’apprendre, mais je serai dor�navant fix� sur votre compte, jusqu’� ce que vous changiez.
  
  Vous �tes imbuvable Baty. Et vous montrez l� votre vrai visage comme expliqu� plus bas et j’en suis heureux.
  
  Oubliez mon commentaire s’il vous indispose. Je vous souhaite le plus sinc�rement du monde une bonne soir�e.
  
  Mais oui...
  
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- Pierre-Marie Baty 25 juin 2012 13:18
  
  @Morpheus : j’aime beaucoup votre cosmologie. Elle rejoint assez celle d�velopp�e par Neale D. Walsch dans ses « Conversations avec Dieu » ; l’auriez-vous lu par hasard ?
  
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- Pierre-Marie Baty 25 juin 2012 13:21
  
  @Gollum : J’�tais sinc�re. M�me si je vous trouve tr�s aga�ant, je vous trouve aussi sympathique, et je suis d�sol� que vous me trouviez « imbuvable ». C’est n�anmoins int�ressant. (et d�sol� pour ce smiley : c’est bien d’autosatisfaction qu’il s’agit, mais je ne peux pas faire style d’�tre contrari� quand je ne le suis pas.)
  
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- nobody 25 juin 2012 13:38
  
  @Gollum
  
  Wiki : la violence est l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort. Elle implique des coups, des blessures, de la souffrance.
  
  Luc 19-27 Nous sommes tous d’accord que cette parabole, qui fait r�f�rence au retour de J�sus, ne peut pas �tre comprise comme un appel au meurtre.
  
  Matthieu 10-34 J�sus nous pr�vient des cons�quences de l’adh�sion � son enseignement : en l’occurrence l’�p�e en question est celle des pers�cutions dont furent victimes les premiers chr�tiens.
  
  Luc 22-36 J�sus demande d’acheter une �p�e, au final les disciples en auront deux. Ils se rendent au jardin des oliviers, J�sus r�pare l’oreille bless�e, emp�che ses fid�les d’attaquer � l’�p�e les hommes des sacrificateurs, puis se livre.
  
  Luc 14, 26-27
  
  Le passage se comprend mieux avec le verset 33 : Ainsi donc quiconque d’entre vous ne renonce pas � tout ce qu’il poss�de ne peut �tre mon disciple : il s’agit donc si n�cessaire d’accepter de perdre l’affection de sa famille.
  
  Dans les exemples cit�s je ne vois ni coups, ni blessures, ni souffrance.
  
  Nous avons ensuite l’�pisode des marchands du temple, o� effectivement il est question d’expulsion � l’aide d’un fouet : � Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa �. Le passage ne nous parle pas de coups, au pire il les a menac�s.
  
  Cet �pisode ne me g�ne pas, au contraire il m’amuse et j’applaudis J�sus des deux mains.
  
  Sur Marc 4 :10 L’explication se poursuit jusqu’au verset 20.
  
  Cette parabole nous indique que le royaume de cieux se m�rite, le JEU consiste � croire � un Dieu invisible, qui se manifeste par diff�rents signes, que seuls ceux qui seront rest�s comme des petits enfants (humbles) pourront voir ou ressentir.
  
  A contrario les orgueilleux se seront aveugl�s eux-m�mes, prisonniers qu’ils sont de leur �go : il n’y aura plus de place en eux pour recevoir l’ESPRIT.
  
  Si Dieu voulait que tous croient : il se manifesterait physiquement dans ce monde, et appara�trait comme une �vidence � tous.
  
  Toutes les visions du Christ sont le fruit de nos projections mentales, elles m�mes le fruit de nos exp�riences et de notre v�cu : elles sont toutes diff�rentes et pourtant toutes vraies, en tant que pure expression de notre sensibilit�.
  
  Amicalement,
  
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- nobody 25 juin 2012 15:22
  @Morph�us
  
  Il ne s’agit pas de diminuer les plaisirs du monde, on peut les juger � leur juste valeur, finir par s’en lasser et d�sirer tout simplement mieux. Je crois que nous serons amen�s � renoncer au monde comme un enfant rejette un jouet, certes int�ressant, mais qui a fini par lasser. Nous avons tout simplement mieux � faire : trouver la PAIX int�rieure.
  
  La Co-naissance, n’est pas le savoir,
  
  La Co-naissance, est Lumi�re qui est, qui agit - qui DONNE
  
  Dieu ne doit pas �tre repr�sent�, je ne suis donc prisonnier d’aucun st�r�otype et ne me ferme pas � vos explications.
  
  Pour autant lors d’un songe qui me semblait tr�s r�el il m’est apparu en Etre de Lumi�re de forme indistincte, baignant dans une gloire indescriptible, anim� d’un amour infini.
  
  J’ai trouv� int�ressante votre �vocation des � mythologies juives et chr�tiennes �. Il en est ainsi de tous les r�visionnismes : ils pullulent d�sormais et tentent de d�montrer le contraire de toute chose (Jeanne d’Arc �tait un homme, Attila �tait un lettr�, etc…).
  
  Vous posez en fait le probl�me de la mauvaise mani�re :
  1. Est-ce que la Bible permet la manifestation de l’ESPRIT ?
  2. Est-ce qu’une partie des proph�ties de l’Ancien Testament se sont bien r�alis�es, et les autres ne sont-elles pas en cours de r�alisation ?
  Le Livre nous parle ainsi de diff�rentes mani�res : le Livre est VIVANT. Que peuvent de pauvres arguments r�visionnistes au regard de cette r�alit� ? Nous en revenons � la loi de causalit�…
  
  Il est tout � fait possible que la Bible ne soit pas un livre qui corresponde � votre sensibilit�, et que vous ayez besoin d’un autre chemin pour gravir la montagne. Prenez garde cependant � choisir un chemin bien balis�, et � ne pas entreprendre une qu�te interminable qui ne ferait finalement que vous �loigner de vous-m�me.
  
  Cordialement,
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- Morpheus 25 juin 2012 21:34
  
  @ Pierre-Marie Baty
  
  Oui, j’ai lu Neale Donald Walsh. Cela �tant, pas plus que d’autres ouvrages, je ne prends ce qu’il �crit pour argent comptant. Consid�rant mes autres lectures tous azimuts, je dirais que Walsh a, lui aussi, de nombreuses r�f�rences, qu’il a compil�e dans ses livres. Il est assez clair que sa cosmologie se fonde sur un dieu immanent � l’oppos�e du dieu transcendant de la Bible. Personnellement, ma vision cosmogonique repose sur diff�rents �l�ments emprunt�s � de nombreuses sources, religieuses, mystiques, cosmologiques, mythologiques, et m�me scientifique (Werner Heisenberg a �crit une phrase qui r�sume assez mon approche : « Je consid�re que l’ambition de d�passer les contraires, incluant une synth�se qui embrasse la compr�hension rationnelle et l’exp�rience mystique de l’unit�, est le »mythos« , la qu�te, exprim�e ou inexprim�e, de notre �poque ». A la mani�re d’un C.G. Jung ou d’un J. Campbell, je suis syncr�tique et je cherche les �l�ments communs entre diff�rentes approches philosophiques et m�taphysiques, pourvu qu’elles fassent sens et co�ncident avec mon exp�rience.
  
  @ nobody
  
  Concernant l’Histoire, comme l’interpr�tation des ouvrages religieux, je revendique une d�marche r�visionniste (le r�visionnisme est une d�marche scientifique qui proc�de de l’�tude de l’Histoire, et permet de revoir le r�cit que l’on se fait en fonction des �l�ments nouveaux port�s � la connaissance de tout-un-chacun). N’oublions pas que la Terre tourne autour du Soleil, et pas l’inverse. Sans r�visionnisme, cette « v�rit� » cl�ricale (le g�ocentrisme) et pas mal d’autres ont valu l’excommunication et / ou le b�cher � pas mal de monde, et cela d�s le IVe si�cle. Ainsi, Hypatia fut mutil�e, tra�n�e nue dans les rues d’Alexandrie et brul�e vive par les chr�tiens. Ce sont les juifs et les chr�tiens qui br�l�rent la Grande Biblioth�que d’Alexandrie : il fallait d�truire la connaissance, la science et le savoir, car ils contredisaient les textes et la th�ologie. Il fallait aussi mettre fin au paganisme et �liminer tous les cultes pa�ens concurrents. Tout pouvoir, toute croyance, qui repose sur l’an�antissement de ses contradicteurs, sur le refus de toute divergence d’opinion, est un totalitarisme, une dictature, et jamais un totalitarisme n’a lib�r� qui que ce soit. Tous enferment, encha�nent, soumettent et exploitent. L�, je ne fais pas de r�visionnisme : ce sont des faits ! Nier les faits Historiques que je viens de mentionner (le saccage de la Biblioth�que d’Alexandrie, le meurtre d’Hypatia) serait par contre du n�gationnisme (nier des faits authentiques).
  
  Cordialement,
  Morpheus
  
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- nobody 26 juin 2012 14:47
  
  @Morpheus
  
  Il est bon de resituer les �v�nements dans leur contexte et d’�vacuer l’id�e d’un paganisme bienveillant et tol�rant :
  
  Ev�nements d’Alexandrie en 249. Un m�chant devin, mauvais po�te, excitait depuis longtemps contre nous les passions superstitieuses de la foule. Soulev�s par lui, et croyant que tous les crimes leur �taient permis, ces gens s’imaginaient faire un acte agr�able � leurs d�mons en massacrant nos fr�res. Ils saisissent d’abord un vieillard nomm� M�tra, et lui ordonnent de prof�rer des paroles impies. Comme il refuse, on le fouette, on enfonce des roseaux pointus dans son visage et dans ses yeux, et, apr�s l’avoir conduit dans le faubourg, on le lapide. On m�ne ensuite dans un temple d’idoles une femme chr�tienne nomm� Quinta, et on veut la contraindre � adorer. Comme elle refusait avec indignation, on la tra�ne par les pieds sur les pav�s aigus, � travers toutes les rues de la ville, en la fustigeant ; puis on l’am�ne aussi dans le faubourg, et on l’y tue � coups de pierres (pour la suite des meurtres se reporter au Chapitre 6 :3).
  
  Dans le cas d’Hypatia, il semblerait qu’elle ait �t� tu�e en raison du pouvoir qu’elle aurait eu sur Oreste, c’est donc en temps que femme de pouvoir qu’elle d�c�de en 415, et pas pour ses convictions (elle n’a pas �t� br�l�e vive, voir Ici ). Les pogroms antichr�tiens avaient probablement g�n�r� de forts ressentiments, et la foule devait sans doute craindre qu’ils ne se reproduisent � nouveau.
  
  Il existe quatre hypoth�ses sur la destruction de la biblioth�que d’Alexandrie :
  
  a) la guerre civile romaine entre C�sar et Pomp�e (env. -50) ;
  
  b) les conflits de primaut� politique et religieuse entre paganisme et christianisme (250 – 350) ;
  
  c) les cons�quences de la conqu�te arabe (env. 650) ;
  
  d) plusieurs destructions.
  
  La destruction de cette biblioth�que par les chr�tiens n’est pas plus qu’une hypoth�se.
  
  Je vous rappelle qu’au bon vieux temps du polyth�isme on martyrisait joyeusement le chr�tien (et donc �galement d’autres cat�gories de populations) pendant des jeux destin�es � distraire une foule sympathique d’aficionados avides de spectacles sc�narisant des mises � mort d’�tres humains …. Le sacrifice humain pour plaire aux dieux �tait �galement jug� pratique utile en ces temps �clair�s.
  
  Du point de vue de l’�chelle sociale l’empereur doit �tre honor� comme un Dieu (bonjour la gnose)…et une foule d’esclaves (dont la vie d�pend de ses ma�tres) s’affaire au milieu de la cit�. Je ne r�siste pas � �voquer un d�tail croustillant, qui va nous expliquer ce qu’est une bonne gestion du personnel : dans la Rome antique, un homme libre qui sodomisait ses esclaves manifestait sa puissance… En revanche, un homme libre sodomis� se ravalait � un rang inf�rieur, et cette passivit� �tait consid�r�e comme honteuse.
  
  Bref le polyth�isme c’est le culte de l’EGO et de la puissance exprim�e dans toute sa brutalit�,
  
  Le g�ocentrisme est initi� et d�velopp� par Nicole Oresme (�v�que), Copernic (chanoine) et Galil�e. Dans les ann�es 1620, apr�s la censure de ses th�ses, Galil�e passe un mois � Rome o� il est re�u plusieurs fois par le pape Urbain VIII. Ce dernier lui soumet l’id�e de son prochain livre Dialogue sur les deux grands syst�mes du monde, ouvrage qui pr�senterait de fa�on impartiale � la fois le syst�me aristot�licien et le syst�me copernicien. Il charge Galil�e de l’�crire. Galil�e a ensuite eu des ennuis parce qu’il n’a pas pr�sent� comme pr�vu les deux syst�mes, il a ridiculis� l’h�liocentrisme, et s’est vu condamn� (� r�sidence � domicile).
  
  Ainsi donc des religieux chr�tiens conceptualisent le g�ocentrisme gr�ce � un �v�que et un chanoine, et le pape lan�ait le d�bat au sein de la communaut� scientifique. Comme obscurantisme religieux on peut faire pire ! Les grandes d�couvertes ont eu lieu en occident chr�tien : pourquoi le g�ocentrisme n’a pas �t� d�couvert et conceptualis� en Chine ou en Inde ? Si le christianisme avait �t� aussi obscurantiste que vous le pensez, cela aurait �t� une chance inesp�r�e pour les autres cultures de parvenir � la connaissance avant lui : hors il n’en a rien �t� !
  
  J’en profite pour �voquer la l�gende qui pr�tendait que Galil�e aurait eu les yeux crev�s…figurez vous que j’�tais rest� sur cette id�e (dites du mal de quelqu’un il en restera toujours quelque chose). Quand on veut tuer son chien on dit �galement qu’il a la rage : ne pensez-vous pas que diff�rents mouvements et courants n’ont pas, sur le pr�tendu obscurantisme de l’Eglise, exag�r�ment noirci le tableau ?
  
  Je vous remercie, d’avoir port� mon attention sur les sujets en question, car ils m’ont permis de constater que j’�tais victime d’une entreprise de d�sinformation, et prisonnier de certaines id�es re�ues v�hicul�es par cette propagande antichr�tienne.
  
  Cordialement,
  
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- nobody 26 juin 2012 20:46
  
  @Morpheus
  
  Une erreur s’est gliss�e dans mon texte initial, je vous prie de trouver les paragraphes en question corrig�s (m�me si je suis s�r que vous aviez compris le sens qu’il convenait de leur donner).
  
  L’h�liocentrisme est initi� et d�velopp� par Nicole Oresme (�v�que), Copernic (chanoine) et Galil�e. Dans les ann�es 1620, apr�s la censure de ses th�ses, Galil�e passe un mois � Rome o� il est re�u plusieurs fois par le pape Urbain VIII. Ce dernier lui soumet l’id�e de son prochain livre Dialogue sur les deux grands syst�mes du monde, ouvrage qui pr�senterait de fa�on impartiale � la fois le syst�me aristot�licien et le syst�me copernicien. Il charge Galil�e de l’�crire. Galil�e a ensuite eu des ennuis parce qu’il n’a pas pr�sent� comme pr�vu les deux syst�mes, il a ridiculis� le g�ocentrisme, et s’est vu condamn� (� r�sidence � domicile).
  
  Ainsi donc des religieux chr�tiens conceptualisent l’h�liocentrisme gr�ce � un �v�que et un chanoine, et le pape lan�ait le d�bat au sein de la communaut� scientifique. Comme obscurantisme religieux on peut faire pire ! Les grandes d�couvertes ont eu lieu en occident chr�tien : pourquoi l’h�liocentrisme n’a pas �t� d�couvert et conceptualis� en Chine ou en Inde ? Si le christianisme avait �t� aussi obscurantiste que vous le pensez, cela aurait �t� une chance inesp�r�e pour les autres cultures de parvenir � la connaissance avant lui : hors il n’en a rien �t� !
  
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- Morpheus 27 juin 2012 00:04
  
  @ nobody
  
  Comme je le disais sur un autre fil, le principal handicap dans notre �change est notre manque d’objectivit� mutuel (dans un monde par nature relatif, l’objectivit� est de toute fa�on un leurre). Vous d�fendez votre vision � partir de votre croyance dans la Bible et l’�glise ; je d�fend la mienne � partir de ma propre compr�hension qui m’am�ne � condamner l’�glise et le ph�nom�ne religieux dans son ensemble, tout autant que les histoires bibliques (en tant que « paroles divines », j’entends).
  
  Ainsi, en d�pit de nos efforts mutuels pour dialoguer, nous sommes dans une impasse. Nous avons �vit� de nous emporter l’un comme l’autre et en soi, c’est d�j� une tr�s bonne chose. Nous avons tous deux une forte conviction, qui vont chacune dans une direction oppos�e : pour vous, il est �vident que la Bible est, sinon la parole de Dieu, au minimum inspir�e par Dieu ; pour moi, il est �vident que la Bible est une pure cr�ation humaine, inspir�e souvent par le pire, parfois (mais rarement) par le meilleur de l’�tre humain, et que cette compilation h�t�roclite est utilis�e par des institutions et des individus malhonn�tes et malintentionn�s. Pour moi, rien n’�loigne plus de la spiritualit� que le ph�nom�ne religieux, qui n’est en rien diff�rent du ph�nom�ne sectaire (sinon dans son �chelle).
  
  Quelques soient les efforts que j’entreprendrais pour vous en convaincre, ceux-ci seraient vains et contre-productifs. L’inverse �tant tout aussi vrai. Je ne peux pas et ne veux pas juger vos choix, car ils vous appartiennent, � vous et � vous seul. C’est votre vie. La mienne a une tout autre direction.
  
  Il y a quelque chose d’assez ironique � cette situation : votre chemin spirituel vous a entra�n� dans ce que ma propre exp�rience et ma grille de lecture personnelle m’am�nent � consid�rer comme ce qui �loigne le plus de la spiritualit�, dans la mesure ou j’ai compris que la spiritualit� est une voie unique, personnelle et solitaire. Chaque personne qui entreprend un cheminement spirituel est seule, car la spiritualit�, c’est une recherche int�rieure. C’est la raison pour laquelle les �coles des myst�res, tant dans l’antiquit� que de nos jours, sont sous le sceau du secret (le cheminement int�rieur est, au sens �tymologique, l’�sot�risme, puisque eso- signifie « � l’int�rieur »).
  
  Consid�rant ma conception d’une « divinit� » (je n’approuve pas ce terme mais n’en ai pour l’instant pas d’autre) immanente, il est logique que la qu�te de cette « divinit� » se trouve en moi (comme elle se trouve en chacun).
  
  Une ancienne l�gende hindou raconte qu’il y a tr�s longtemps, tous les humains �taient des dieux. Mais ils devinrent t�m�raires et provoqu�rent tant de bouleversements dans l’Ordre Universel que les dieux majeures se r�unirent afin de trouver une solution. Brahma demanda aux autres dieux o� cacher la divinit� de l’homme afin qu’il ne la trouve pas. Les dieux dirent « cachons la divinit� dans les profondeur de la Terre », mais Brahma r�pliqua que les hommes creuseraient la Terre et finiraient par la trouver. Les dieux dirent alors « cachons la divinit� de l’homme dans les ab�mes de l’oc�an », mais Brahma dit non, car les hommes explorerons les mers et finiront par trouver la divinit�. Les dieux firent alors une derni�re proposition et dire « cachons la divinit� de l’homme au plus profond des cieux ». Mais Brahma dit encore non, car les hommes, dit-il, finiront un jour par explorer les cieux et ils trouveront un jour la divinit�. Les dieux dirent « nous ne savons pas o� cacher la divinit� de l’homme, car il semble que l’homme, par sa t�m�rit�, parvienne toujours � la retrouver ». Brahma dit alors « Il y a un endroit o� nous pouvons sans crainte dissimuler la divinit� de l’homme, et c’est en l’homme lui-m�me, car jamais il ne sera assez t�m�raire pour explorer ce lieu en lui ». Et ainsi fut fait, et depuis, les hommes cherchent la divinit� dans la terre, la mer, le ciel, dans les livres, les pierres ou les astres, et leurs qu�tes ne les m�nent toujours qu’� la vanit�.
  
  Cette l�gende est une variante du r�cit biblique de la gen�se et plus pr�cis�ment de l’expulsion de l’�den. Je la pr�f�re � la version biblique, pour un tas de raisons que je ne d�velopperai pas ici.
  
  Namaste,
  Morpheus
  
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Loatse 22 juin 2012 11:24

Monsieur, fais moi un golem !

(j’ai pas pu m’en emp�cher.... j’suis plus l� heing.... >>>>> [ ]

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- Morpheus 22 juin 2012 14:18
  
  Le Hamas est un golem cr�� par les services secrets de l’�tat Isra�lien.
  Al Qua�da est un golem cr�� par les services secrets des USA.
  Le Front National est un golem cr�� par Mitterrand.
  
  ...
  
  Des golem, il y en a plein dans ce monde.
  
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gaijin 22 juin 2012 12:08

il en est de l’avenir de la kabbale comme de celui d’autres enseignements « �sot�riques » il traversera tranquillement le 21 �me si�cle en ne se livrant qu’a ceux qui feront les efforts n�cessaires ....
pour le reste la question me parait plut�t �tre quel sens allons nous donner a notre �volution ?
le 20�me si�cle a �t� celui de la maitrise du fer et du feu, du triomphe de la machine et de la math�matique sur l’homme
nous avons aujourd’hui tout les moyens de faire de la terre un jardin de roses mais nous ne le faisons pas ....nous pr�f�rons nous entretuer ou jouer a celui qui pisse le plus loin
le 21 �me si�cle sera celui du retour au sens ou il verra la d�cadence de notre civilisation et le chaos

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Morpheus 22 juin 2012 13:20

La kabbale est une approche �sot�rique int�ressante, c’est vrai. Certains la disent dangereuse, mais curieusement, ils ne disent pas en quoi elle le serait. Je suis toujours rest� sur ma faim lorsque j’ai pos� cette question. En fait, elle n’est pas plus dangereuse que n’importe quelle recherche m�taphysique. Elle n’est pas plus dangereuse que n’importe quelle d�couverte scientifique : ce n’est pas l’objet de la recherche qui est dangereux, mais bien ce qu’en fera le chercheur. Sur les « dangers de la kabbale », je conclurai simplement ceci, qui est contenu dans l’�nonc� m�me de cette discipline : « le danger est d’y rechercher une v�rit�, et surtout, de conclure sa recherche (nb, c’est-�-dire trouver une v�rit� dans la kabbale) ».

En effet, la kabbale est sp�culative : elle proc�de donc, par d�finition (cf. dictionnaire), de la m�ditation et de r�flexions abstraites. Elle d�veloppe donc un ensemble de th�ories abstraites.

Notons tout de m�me que, pour abstraite qu’elle soit, l’on peut observer qu’en certains domaines, ces sp�culations ont pu �tre pr�curseur de th�ories aujourd’hui scientifiques. Par exemple, on reste stup�fait de la proximit� entre la doctrine du tsimtsoum et la th�orie du big-bang.

Isaac Louria est un rabbin et kabbaliste palestinien du XVIe si�cle. Il est notamment r�put� pour avoir �nonc� (entre autre) la doctrine du tsimtsoum. Cette « doctrine » �nonce que le premier acte cr�ateur de la conscience absolue (Dieu) fut de se r�tracter du grand tout, de se concentrer en un point (yesh) infiniment petit, cr�ant par l� m�me un vide dans l’univers. Cette r�tractation, comparable au processus d’une implosion pr�c�dant une explosion, donna lieu � un « rayon » qui frappa des r�ceptacles, proc�dant ainsi � la cr�ation de l’univers, dont il d�crira le d�tail dans la formation des s�phiroth (�manations).

L’id�e est la suivante : imaginez que vous soyez cette conscience absolue (Dieu) ; vous r�sidez dans le grand tout, vous �tes le grand tout. Tout ce qui existe est vous. Vous avez conscience et connaissance de tout, rien ne vous �chappe, rien n’�chappe � votre regard, rien n’�chappe � vos sens, rien n’�chappe � votre perception. Puisque tout est vous-m�me, il n’existe rien d’autre que ... vous. Mais si tout est vous, et que rien d’autre que vous n’existe, alors ... comment pouvez-vous d�finir qui vous �tes, ce que vous �tes, et m�me : qu’est-ce qui prouve que vous existez ?

Pour pouvoir se d�finir, la conscience absolue doit donc renoncer � �tre tout. La conscience absolue doit se diviser en diff�rentes parties, en diff�rents aspects, en diff�rentes manifestations. La conscience absolue, qui est illimit�e, pour exister, doit se limiter. Car se d�finir, c’est se limiter. D�finir, c’est poser des limites.

La doctrine du tsimtsoum part de cette sp�culation, et elle d�crit, non pas la cr�ation de l’univers (impliquant, dans nos esprits conditionn�s par la manifestation, un commencement et une fin), mais un processus par lequel Tout Ce Qui Est peut se manifester et faire l’exp�rience de l’�tre : le processus de la vie. D’o� l’appellation « arbre de vie » donn�e � l’image qui illustre cet article.

Et comment Louria d�crit-il ce processus ? Le Grand Tout se r�tracte en un point infiniment petit, infiniment dense, cr�ant un vide dans Ayin (signifiant � la fois « œil » et ... « n�ant »), puis, � l’apog�e (Apex) de cette contraction, un rayon lumineux jaillit et frappe diff�rents r�ceptacles qui se brisent (image de la division du Tout en Parties divis�es et s�par�es), et c’est ainsi que le processus de manifestation se r�alise.

La th�orie du Big Bang sp�cule exactement la m�me chose : � l’origine de l’Univers, un vide immense au sein duquel un point d’�nergie infiniment dense et minuscule explose en un jaillissement d’�nergie et de lumi�re et ainsi, le processus de formation de l’Univers se r�alise.

La th�orie du Big Bang fut �nonc�e en 1927. La doctrine du Tsimtsoum fut �nonc�e au XVIe si�cle. On peut donc dire que Isaac Louria fut un pr�curseur de la th�orie du Big Bang. A moins que le chanoine catholique Georges Lema�tre n’eut lui-m�me connaissance de cette doctrine, et qu’il la transposa dans sa propre th�orie ? A voir.

Notez aussi ceci : nous ne sommes pas oblig� de consid�rer la « conscience absolue » comme �tant « Dieu » > cette conscience absolue n’est pas un �tre Absolu, c’est exactement l’inverse : un NON �TRE ABSOLU qui doit abandonner cet �tat de non-manifest� et d’absolu, pour pouvoir se manifester e fa�on limit�e, mais multiple. Dans cette acception, la sp�culation d’Isaac Louria rejoint les sp�culations des ex�g�tes du bouddhisme, qui enseignent que la sp�culation ultime montre que l’univers manifest� est une illusion (maya) servant de support � la conscience pour se manifester.

« Le sage ne demeure ni dans l’�tre ni dans le non-�tre ».

Cordialement,
Morpheus

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- flyingconcepts 29 octobre 2012 00:53
  
  Cher Morpheus,
  
  Peu de gens connaissent le Tsimtsoum. Veuillez m’envoyer un mail � (mon [email protected] c’est a dire [email protected])
  
  merci,
  
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- Gollum 22 juin 2012 14:08
  
  L’Alchimie est sans doute une voie royale vers la connaissance, mais c’est la plus difficile qui soit.
  
  Entre l’obscurit� extr�me des textes, la n�cessit� de solides connaissances de chimie et de physique, les travaux de laboratoire longs et �prouvants, les nombreuses veilles nocturnes, l’absence totale de vie normale (pas de vie de famille, vie de couple possible si l’autre est comme vous..), pas de loisirs, faut s’accrocher...
  
  Cela se comprend. L’Alchimie ouvrant les portes de l’immortalit� (si l’on croit � ce qu’elle propose) il est logique qu’il faille payer de sa personne pour cela..
  
  Mais rien n’emp�che d’�tre ce que l’on appelle un Amoureux de Science, autrement dit un simple amateur de philosophie alchimique. Et l� la moisson est d�j� cons�quente..
  
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Gollum 22 juin 2012 13:52

La kabbale au 21�me si�cle. Cette courte pr�sentation des trois �ges de la kabbale incline � envisager un �ventuel quatri�me �ge de la kabbale. Mais seuls les initi�s savent si cette tradition mystico-sp�culative poss�de un avenir

Oui pour ce qui est de cette Kabbale l� vous avez oubli� les seuls �tudes susceptibles de renouveler celle-ci et qui sont les �tudes kabbalistiques de Raymond Abellio. Personnage que vous connaissez puisque vous l’avez cit� une fois dans un de vos textes. Je suis surpris de cette absence.

Rappelons que la grande force de la Kabbale ab�llienne est d’avoir montr� que l’arbre des S�phiroth, tout comme la sph�re des S�phiroth B�limah sont structur�s selon ce qu’Abellio appelle une structure universelle � 6 p�les. 6 p�les + 1 centre. On retrouve l’importance du nombre 7 (ainsi que du 6 d’ailleurs) omnipr�sent dans le monde juif (et pas qu’en Kabbale). Cela est particuli�rement vrai de la sph�re des S�phiroth B�limah du Sepher Yetzirah.. C’est moins �vident avec l’Arbre des S�phiroth mais n�anmoins bien perceptible..

D’autre part Abellio a renouvel� la Gu�matrie en montrant que les cl�s num�riques utilis�es jusqu’ici sont fausses parce que triviales et qu’il fallait utiliser des valeurs issues du cercle. En utilisant ces valeurs tout se d�voile pour celui qui veut bien se donner la peine humblement de chercher.

Un exemple. Avec la cl� d’Abellio, Adam vaut 39 et Yahv� vaut 43. Il y a bien une distance entre Adam et Yahv� contrairement � ce que nous dit un post plus haut..
Cette distance peut-�tre mesur�e par la diff�rence des triangulaires de ces nombres.
T 43 - T 39 = 946 - 780 = 166. Hors cette valeur est celle de l’Ayin-Soph, le « Sans-limites » qui surplombe l’Arbre des S�phiroth et qui est pr�cis�ment un sch�ma symbolique de l’Adam. Je pourrai donner bien d’autres exemples. Mais d’une part je ne veux pas cr�er un sentiment de vertige et de panique chez des lecteurs non pr�par�s et d’autre part la Kabbale �a se m�rite..

Comme dit l’auteur du Sepher Yetzirah : « malheur � moi si je parle et malheur � moi si je ne parle pas »...

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PascalR 22 juin 2012 14:40

Il faudra bien qu’un jour l’esp�ce humaine comprenne que Dieu n’existe que sous la forme d’une question, la m�me question �tant �labor�e par le cerveau humain, le m�me cerveau humain �tant pilot� par les peurs les plus effrayantes, et parfaitement imparfait et infid�le vis � vis d’une quelconque reproduction de la r�alit� vraie.
Et il en est de m�me de toute forme de pens�e, purement hallucinatoire dans son sens premier.
Depuis que l’Homme est Homme, et face � ces frayeurs archa�ques, il se pose des questions et formule des r�ponses sous formes d’histoires. A titre d’exemples : les textes dits religieux ou sacr�s.
Mais ce ne sont que des histoires, rien � voir donc avec la r�alit�.
Je ne dis pas que c’est bien ou mal, mais l� o� �a m’irrite, c’est d’imposer �a en r�alit� absolue.
Alors Kabbale ou pas Kabbale, et comme le disait si bien G.BATESON, nous nous sommes entour�s d’un �cheveau d’hallucinations, et ce pour notre plus grand bien, enfin soit-disant.

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krik� 22 juin 2012 14:44

« L’Alchimie ouvrant les portes de l’immortalit� »

Ils ont du rester le nez un peu trop longtemps au dessus de leurs potion magique..

j’ exige de mourir ..... !!!!!

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arobase 22 juin 2012 15:33

�tude int�ressante sur un sujet obscur peu connu.

manifestement on pr�f�re parler de la burqa, lepen, morano, royale... c’est plus « cultivant ».

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Vip�re 23 juin 2012 15:45

Bonjour � tous

Pourquoi faire simple, quand on peut faire kabblalement compliqu� !!!

Diable, pas un, mais une pl�thore de Dieux !

et que dire des tsimtsoumeries sp�culatives � vous flanquer des migraines carabin�es ?

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- Pierre-Marie Baty 24 juin 2012 17:30
  
  Je suis assez d’accord...
  
  J’en connais qui au soir de leur vie seront pris de vertige d’avoir perdu leur temps...
  
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- Gollum 24 juin 2012 19:22
  
  R�fl�xion compl�tement idiote Baty, d�sol�.
  
  Comment pouvez-vous savoir ce qui est bon pour les uns ou pour les autres ? Il y a une infinit� de voies multiples pour arriver au sommet et celle-ci en est une. Je ne me permets pas de juger sur votre fa�on de vivre et si celle-ci est bonne ou pas. D’ailleurs je m’en fous.
  
  Mais en ce qui me concerne croyez moi ou pas, je n’ai pas perdu mon temps.
  
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- Pierre-Marie Baty 24 juin 2012 20:26
  
  Je m’attendais � votre r�ponse, mais que voulez-vous que j’y fasse ?
  
  Vous �tes p�tri d’�litisme et de suffisance ! Vous professez non seulement que votre pratique est la voie royale pour atteindre la connaissance, mais qu’en plus elle se m�rite. Si ce n’est pas de la suffisance et de l’�litisme respectivement, qu’est-ce que c’est ?
  
  Que cherchez-vous dans la vie Gollum ? Le bonheur ou la puissance ? L’un vous m�nera � l’autre, mais l’autre vous en privera.
  
  Quant � moi, de ma modeste exp�rience, je vous affirme humblement qu’il y a des voies toutes simples, ridiculement plus simples, � la port�e de tous puisqu’elles l’ont �t� de ma modeste cervelle, pour vivre sa vie en �tat de bonheur parfait et durable.
  
  Libre � vous de me croire ou pas, tout ce que je puis vous dire c’est que le jour o� la marche du monde vous sera r�v�l�e, au seuil de votre vie donc, vous vous sentirez bien con d’avoir cherch� midi � quatorze heures. Les vaches et les cochons ont plus de sagesse que nous, vous savez.
  
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- Gollum 25 juin 2012 09:51
  
  Je m’attendais � votre r�ponse, mais que voulez-vous que j’y fasse ?
  
  Mais rien ne faites rien. Encore une fois cela m’indiff�re.
  
  Vous �tes p�tri d’�litisme et de suffisance !
  
  D’�litisme incontestablement. Mais uniquement pour moi. Je n’exige et ne demande rien des autres. En particulier pas de vous.
  
  De suffisance ? Diantre ! Ce n’est pas l’avis de ceux que je fr�quente depuis longtemps et qui me connaissent bien..
  
  Mais bien entendu, ne me connaissant pas, juste � travers quelques posts, vous vous permettez un jugement p�remptoire, que remarquez-le bien, personnellement je ne me suis pas permis d’exercer � votre encontre. Jusque l�.
  
  Vous professez non seulement que votre pratique est la voie royale pour atteindre la connaissance,
  
  Je n’ai nulle part rien pr�tendu de tel. C’est votre fa�on quasi hallucinatoire de la vision que vous avez de moi qui vous pousse � cela.
  
  mais qu’en plus elle se m�rite.
  
  Oui j’ai �crit que la Kabbale �a se m�rite et alors ? Quoi d’extraordinaire l�-dedans ? C’est le cas de toute discipline quelle qu’elle soit. J’ai donn� un exemple que j’estime pertinent de pratique. A partir de l� libre au lecteur de trouver cet exemple pertinent et de creuser plus avant. Ce n’est pas mon r�le surtout sur Av de donner des cours non ?
  
  Si ce n’est pas de la suffisance et de l’�litisme respectivement, qu’est-ce que c’est ?
  
  ............. de la perception hallucinatoire d’autrui ......
  
  Que cherchez-vous dans la vie Gollum ? Le bonheur ou la puissance ? L’un vous m�nera � l’autre, mais l’autre vous en privera.
  
  Je ne cherche rien cher Pierre-Marie Baty. Absolument rien. J’ai suffisamment �prouv� dans ma chair, mon �me les insuffisances de ce que les Indiens appellent le samsara pour encore d�sirer quoi que ce soit. Paradoxalement d’ailleurs moins je cherche et plus les choses viennent � moi.
  
  Quant � moi, de ma modeste exp�rience, je vous affirme humblement qu’il y a des voies toutes simples, ridiculement plus simples, � la port�e de tous puisqu’elles l’ont �t� de ma modeste cervelle, pour vivre sa vie en �tat de bonheur parfait et durable.
  
  Vous humble et modeste ? J’ai du mal avec �a franchement. Les divers posts lus de vous ici ou l�, ponctu�s � la fin de chaque post du quasi obligatoire , comme si vous �tiez auto-satisfait, avec le tr�s fr�quent « vous changerez d’avis cher monsieur avant votre mort », etc.. montre un imp�nitent donneur de le�on qui joue au faux humble pour mieux tromper son monde... d’ailleurs vous vous �tes fait rembarrer plus d’une fois. Et quand vous voyez que votre fausse humilit� ne fonctionne pas, votre vrai visage appara�t.. o� vous accusez syst�matiquement votre interlocuteur d’�tre born�, etc..
  
  Quant � la soi-disant voie toute simple � la port�e de tous, ben qu’attendez-vous pour en informer vos contemporains ? Franchement on se demande vraiment pourquoi toutes ces conneries comme le Tao�sme, le V�danta, etc.. ont �t� mises a disposition des humains si c’est si simple ? Mais m�me s’il y a des voies simples (et je pense en effet que c’est le cas parce que je pense que toutes les voies existent) tout le monde n’est pas appel� � prendre ces vois simples pour arriver au but. Si la simplicit� avait �t� pour tout le monde, l’univers ne serait m�me pas arriv� � l’existence..
  
  Libre � vous de me croire ou pas, tout ce que je puis vous dire c’est que le jour o� la marche du monde vous sera r�v�l�e, au seuil de votre vie donc, vous vous sentirez bien con d’avoir cherch� midi � quatorze heures. Les vaches et les cochons ont plus de sagesse que nous, vous savez.
  
  Illustration totale de ce que j’ai �crit plus haut. Suffisance totale. Vous �voquez ici et l� votre exp�rience « mystique ». Au d�but j’y ai cru. Maintenant j’avoue avoir de s�rieux doutes. Ou alors vous n’�tes pas rest� suffisamment l�-haut...
  
  Car un des fruits de ce genre d’exp�riences est l’humilit� qui implique de ne pas juger ce qui est bon pour les uns ou pour les autres. Hors tous vos coms montrent l’inverse.
  
  Quant � savoir si j’aurai l’air « con » comme vous dites au seuil de ma vie ma foi �a m’est compl�tement indiff�rent car je ne suis pas attach� au fait d’�tre con ou pas con.. D’ailleurs cela m’est d�j� arriv� tellement souvent de me sentir con qu’une fois de plus ou une fois de moins...
  
  En tous cas vous avez de s�rieuses remises en cause � faire.
  
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jack mandon 25 juin 2012 06:54

A la question soulev�e par l’auteur, les �changes entre Gollum et Pierre-Marie Baty constituent il me semble une r�ponse.

Je suis convaincu que l’un et l’autre sont infiniment proche mais assez diff�rent pour marquer leur territoire.

Comme je fonctionne � la sympathie, � l’�motion, je me suis mis en recherche de l’avis d’un initi� de la gnose Samael Aun Weor. Il apporte une autre lumi�re sur l’�ternel interrogation.

Quand on comprend la Gnosis comme �tant une fonction naturelle d’une conscience �veill�e, on peut alors mieux expliquer et mieux d�finir les termes qui en sont d�riv�s comme par exemple gnostique et Gnose :

� Le gnostique authentique veut un changement d�finitif. Il sent intimement les impulsions secr�tes de l’�tre, d’o� son angoisse, son rejet et sa g�ne face aux divers �l�ments inhumains qui constituent l’ Ego �.

� Le mot Gnose renferme, dans sa structure grammaticale, l’id�e de syst�mes ou courants consacr�s � l’�tude de la Gnose �.

Mais comme j’arrive trop tard, m�me l’auteur, comme il en est coutumier ne me donnera pas son avis, son r�le � lui se bornant � lancer les d�bats.

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Gollum 25 juin 2012 09:55

Mais comme j’arrive trop tard, m�me l’auteur, comme il en est coutumier ne me donnera pas son avis, son r�le � lui se bornant � lancer les d�bats.

Oui j’ai du mal aussi � comprendre l’attitude de Dugu�.. Peut-�tre de la suffisance ? Faudrait demander son avis � Baty..

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jack mandon 25 juin 2012 10:30

Gollum,

Rendez vous compte, il n’a pas le temps d’inscrire le mot fin
au bas d’un parchemin qu’il repart pour une autre aventure.

Non, je crois que vous devez adopter le statut de commentateur critique,
lui d’�crivain t�cheron, comme Balzac jour et nuit sans rel�che,
et me laisser ma neutralit� helv�tique entre lac et montagnes
allant et venant entre le haut et bas valais.

En attendant personne ne reprochera � Bernard Dugu� d’�tre discourtois.

J’ai le souvenir qu’il me fit un jour l’honneur d’un commentaire.

Par Bernard Dugu� (xxx.xxx.xxx.41) 16 avril 2008 11:54

Bonjour,

Int�ressant billet rappelant que chez nous, une audace stylistique de m�me envergure eut lieu

Qui conna�t le palais du facteur Cheval ?

A noter quelques ressemblances �trange, ce c�t� plus baroque que gothique

A propos d’un papier que j’avais fait sur Gaudi.

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- Gollum 25 juin 2012 13:15
  
  Oui et un nouveau texte sur la Gnose ! Encore.. J’en ai marre, je fatigue.. �a me casse les pieds tous ces billets. On pourrait croire que j’aime �a et bien non !
  
  Je pr�f�re ma petite tranquillit� chez moi � la campagne au milieu du calme et des oiseaux...
  
  Y a des fois o� je me demande bien ce que je fous sur Av si je n’avais quand m�me la sensation d’�tre utile � quelques uns.. Mais j’avoue franchement avoir envie de laisser la place libre � tous ces bavards press�s de donner leurs avis sur tel ou tel domaine...
  
  Moi aussi j’ai eu droit � un commentaire de Dugu� une fois... je constate qu’au fil du temps il semble se rapprocher de mes positions. Et comme je suis un gourou selon Baty �a me fait un disciple.. Bon c’est pas assez pour assurer ma subsistance va falloir que j’en recrute d’autres... Baty c’est fichu visiblement.
  
  Sinon j’ai bien vu votre post (long) sur votre billet. J’envisage une r�ponse mais j’avoue �tre un peu las..
  
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jack mandon 25 juin 2012 19:28

Gollum,

Entre nous, la gnose c’est nasal et j’avoue que tr�s longtemps je fut priv� du son.
Ainsi le contenant m’�chappait, ignorant que le contenu me parlait.
Je veux dire qu’en qualit� de dyslexique il ne m’�tait pas donn� de prononcer
all�grement tous les mots,
Ecoutez ce qui fuit...ce qui luit, ce qui suit... enfin !

http://www.dailymotion.com/video/xayzpg_pierre-repp-les-fables-de-la-fontai_fun

Le jeu avec les mots, les sens m�l�s, les quiproquos, les formes multiples,
ce foisonnement langagier, cette explosion neuronale.

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- Gollum 26 juin 2012 08:41
  
  Merci. Ce fut jouissif.
  
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Une kabbale pour le 21�me si�cle ?

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