vendredi 30 septembre 2016 - par hugo BOTOPO

VIOLENCE et SACRÉ : maux inhérents à l’Homme

La Violence et le Sacré sont des caractéristiques liées à la Vie pour la première et à l'Homme pour les deux. Le Monde actuel de plus en plus violent a-t-il encore besoin du Sacré pour contenir la Violence, la canaliser ou même la susciter, ou doit-il, à son stade de développement actuel, scientifique, rationaliste et spiritualiste, contenir le Sacré et le canaliser ?

La violence est l'expression d'un pouvoir, d'une volonté de puissance, d'une force destructrice, motivée par une affirmation de son ego ou justifiée par un devoir de protection ou d'obéissance à des coutumes, à des impératifs sociétaux ou divins (religieux).

Dans le monde animal, en particulier chez un grand nombre d'espèces de mammifères, la violence résulte du besoin de se nourrir pour les carnassiers, de protéger ses petits, son troupeau (harem pour le mâle dominant) et parfois le troupeau en auto-défense. La violence sert des intérêts collectifs et/ou individuels : dans ce dernier cas c'est la volonté de puissance et de domination qui est le moteur. Il n'y a pas à proprement parler de Sacré, au sens religieux, dans le monde animal. Toutefois, il y a des hiérarchies pour cantonner les individus et les plier à une organisation, et parfois comme chez les bonobos et certaines espèces de singes, il y a un rituel d'apaisement des conflits, toute hiérarchie confondue, par des relations sexuelles d'apaisement et de détente, indépendantes des relations sexuelles de procréation réservées au mâle dominant. La Vie dans ces sociétés animales n'est pas réduite à une juxtaposition de vies individuelles, elle est enrichie par un ensemble de coutumes et de comportements sociaux partagés dont on ne connaît pas la part d'inné héréditaire et la part d'acquis culturel. Dans les sociétés animales il arrive parfois qu'un ou plusieurs individus ont un comportement déstabilisateur et maléfique perturbant le groupe : on ignore l'origine ou la cause de cette volonté d'imposer le Mal. Alors, le groupe va exploser ou réagir en expulsant ou détruisant les fauteurs.

 

Pour les humains, leurs sociétés ont beaucoup évolué depuis les premiers groupes d'humains : Claude Lévi-Strauss, ethnologue réputé, a étudié des groupes dits primitifs d'Amazonie et autres lieux ; il a dégagé des comportements types de ces populations primitives, en particulier sur les phénomènes de violences intra-communautaires et sur les divers procédés pour retrouver la sérénité du groupe. Le sociologue René Girard a repris ces études sous l'angle sociologique et les a étendues aux sociétés organisées en civilisations. Il serait trop long de résumer l'ensemble de son oeuvre, mais on peut utiliser quelques-unes de ses constatations générales :

- La Violence considérée comme positive et bonne dans son utilisation pour la chasse, l'éloignement des bêtes féroces et le rejet de groupes voisins mal intentionnés, tend, dans certaines circonstances, à s'instiller et à diffuser à l'intérieur du groupe au point de craindre des accrochages et de faire éclater le groupe et même le détruire. Cette violence, inhérente à la physiologie et psychologie comportementales de l'homme, est néfaste et doit être combattue ou résorbée. C'est là qu'intervient le Sacré ! Parfois la Violence manifestée est considérée comme l'expression du Mal possédant un ou plusieurs individus.

- Le groupe primitif ressent des "forces" surnaturelles, des liens psychiques unissant le groupe dans l'Harmonie. D'une part, certains esprits plus évolués tentent de fixer ces forces dans un "totem", une représentation d'une "divinité" bien avant que cette notion effleure l'esprit des premiers hommes. La montée en puissance de comportements violents peut être due à un membre bien défini du groupe qui pète les plombs, se révolte contre des injustices apparentes et gonfle son ego : alors le groupe sous l'impulsion du mâle dominant ou du chef, avec la "mise en accusation" par l'ancêtre du gourou ou du chamane : selon le degré de violences déclenchées par le destructeur d'harmonie, ce dernier est au mieux exclu du groupe et chassé, au pire, mis à mort et parfois brûlé. Cette exclusion et surtout ce meurtre collectif supposé détruire les tensions, est généralement efficace (effet psychosomatique ?) et il arrive que la victime, le "bouc émissaire" chargé des tensions et des violences partagées, soit vénéré car son sacrifice est fondateur du renouveau du groupe dans une sérénité retrouvée. Il arrive que la victime soit un ou plusieurs membres du groupe qui pourraient remettre en cause le bien-fondé de l'autorité du gourou et/ou du chef en pleines manigances : alors ces derniers vont susciter un climat de violence contre les potentiels contestataires pour les sacrifier. Parfois la victime sacrifiée est un étranger qui n'avait pas d'atomes crochus avec le groupe et destructurait son harmonie : rarement cette victime est totémisée et vénérée.

- Il existe un exemple fondamental (et fondateur), c'est celui de Jésus-Christ : c'est un juif qui prêchait parmi les juifs et son succès allait faire s'écrouler l'organisation en place du judaïsme avec probablement des soubresauts violents. Les autorités religieuses juives ont demandé aux autorités administratives, les colons romains, de faire cesser ce scandale religieux et d'y mettre fin par la mise à mort de cet homme se prétendant Fils de Dieu ou Messie : cet exemple est fondateur, car en prenant sur Lui tous les péchés des hommes et du monde, en s'assimilant à un bouc émissaire, il est devenu un référend, une divinité pour les premiers chrétiens (des juifs) puis pour les suivants. Par contre, les juifs accusateurs n'ont retrouvé que l'harmonie antérieure et n'ont pas intégré ni sacralisé ce juif sacrifié comme un liquidateur des tensions. Au contraire, en prêchant l'Amour Universel, l'Égalité entre tous les hommes devant Dieu, Jésus mettait à bas la domination des religieux : ces derniers l'ont considéré comme un intrus, un renégat, un apostat, et donc lui et son sacrifice ne pouvaient donner lieu à vénération.

 

La Violence dans les sociétés organisées en civilisations, en liaison avec le Sacré

Pour ces sociétés il existe toujours une bonne violence, celle de leurs soldats, de leur armée pour combattre des ennemis extérieurs : cette violence est même bénie et sanctifiée par les "prêtres" du Sacré et les soldats tueurs et/ou tués sont des héros de la communauté, du peuple, de l'empire ou du royaume. Les tueurs exercent une violence voulue par l'ordre établi et à son profit.

Dans les difficultés internes de la société (famines et sécheresses à répétition, invasions destructrices, épidémies), le Sacré chargé du bon équilibre interne, de l'harmonie sous la protection de divinités, va promouvoir les sacrifices humains d'ennemis capturés ou de membres de la communauté, souvent des enfants, rarement ou jamais des "prêtres" ni des chefs indignes, (sauf révolution de palais). En dehors de l'effet psychosomatique sur les membres du groupe pour apaiser leurs tensions, il est rare qu'un sacrifice humain ait fait pleuvoir en période de sécheresse. Mais pour un temps le groupe retrouve une paix relative.

Plus récemment, lorsque le clergé et les religieux, en charge de la promotion et de la gestion du Sacré, disposent du pouvoir temporel ou de son contrôle, la chasse violente aux contestataires de l'autorité religieuse, aux apostats et renégats, aux infidèles donc, se fait uniquement sur la base de la contestation potentielle ou virtuelle de leur pouvoir sur les âmes et les corps, de leur puissance intrinsèque : il en est ainsi de l'inquisition chrétienne. Les torturés n'étaient pas de mauvais chrétiens, tout juste des déviationnistes allant tout droit dans leur Foi lorsque que le clergé prenait un virage de pouvoir temporel bien loin du message d'Amour du Christ : ces torturés et brûlés sur les bûchers auraient bien mérité le titre de martyrs ! Il en est de même encore de nos jours pour les apostats de l'Islam et les mécréants ou infidèles qui ne font pas le lit de l'Islam : leur mise à mort va de soi. Cette violence est une émanation du sacré, du religieux. Dans les deux cas de l'inquisition et de la condamnation des apostats en Islam, les membres du groupe sont invités à participer à la chasse aux infidèles et à leur mise à mort : cela les purifierait et les inciterait au respect des prescriptions des préceptes divins émis et codifiés par les autorités religieuses. La Violence devient alors un moyen de gouvernement, de maintien d'un certain ordre établi au profit de quelques-uns.

Parfois comme pour les croisades, le clergé pour atténuer les luttes dévastatrices entre nobliaux et pour satisfaire leur désir de guerroyer, les ont envoyés libérer les lieux saints, manu militari, leurs crimes commis au nom de Dieu ne pouvant qu'être pardonnés et même sanctifiés, et à certaines périodes ils pouvaient toucher des primes ou dividendes sous la forme d'indulgences !

Le Sacré hors des religions confirmées

Le Sacré dans les sociétés primitives n'était pas une émanation d'une organisation religieuse en charge de la spiritualité et de la transcendance des hommes : il correspondait à des idées qui enveloppaient le groupe. On retrouve une version déformée du Sacré dans les idéologies, une puissance ou injonction spirituelle capable d'assurer le bonheur du groupe et son harmonie, de supprimer les tensions internes et de devenir plus fort, plus puissant vis-à-vis du monde extérieur, grâce à la force de l'idéologie : à la condition que les membres du groupe se plient docilement aux injonctions du "clergé" (idéologues et chefs auto-proclamés) du groupe. Ceux qui étaient considérés comme potentiellement réfractaires (tels des infidèles ou des impies) étaient éliminés physiquement (voir Khmers rouges ; stalinisme...nazisme), avec ou sans procès type inquisition chrétienne. Cette violence est alors une émanation du sacré porté par l'idéologie. Comme pour les croisades, les chefs du sacré, de l'idéologie, envoient le peuple "pieux et obéissant" dans tout le pays pour traquer et éliminer tout individu ne clamant pas sa soumission à l'idéologie et à son chef : voir les gardes rouges dans la révolution culturelle en Chine. Encore pire et monstrueux, de nos jours l'élimination des nord-coréens qui ne pleurent pas assez lors de la disparition du vénéré chef, (analogue à un dieu), ou qui s'assoupissent lors d'un interminable discours du chef !

On ne doit pas se limiter au nazisme, aux régimes dits communistes, et aux dictatures avec un fonds d'idéologie. Notre système occidental, prétendu démocratique, donc gouverné par le peuple ou par ses "fidèles" représentants pour le mieux-être de tous, est dévoyé en un système (non démocratique) de pouvoirs issus d'idéologies assimilables à une religion : celle du Dieu-Argent, de la Divine finance, avec un dogme intangible, irréfutable et sacralisé (issu des cerveaux des grands prêtres et des puissances dominantes) à savoir "la bienveillante et intangible loi du marché" qui permet aux plus forts, aux plus roublards et pervers (et aussi les invitent à en profiter) de dominer les marchés et d'écraser les plus faibles : ceci est valable aussi bien pour le commerce des biens et des services que pour leur production en écrasant les revenus des salariés et en licenciant une partie. Ce système qui perdure avec plus ou moins de bonheur depuis les révolutions industrielles a généré des révoltes populaires à un point tel que les maîtres du systèmes ou leurs lieutenants dans les usines et entreprises ont dû accepter quelques mesures sociales : les laissés sur le carreau, sans le moindre revenu, condamnés à une mort lente n'auraient eu d'autres choix, pour la survie de leurs enfants et de leur famille, que de déclencher des révolutions violentes, dites terroristes par les suppôts du système, alors que la violence du système (actuellement dit néo-libéral capitaliste mondialisé) ne serait que bénédictions pour les exclus !

Une autre forme de violence particulièrement virulente, sauvage et maléfique est celle pratiquée et imposée par les différentes maffias, déshumanisant l'être humain au nom de la recherche de profits. Les domaines d'intervention sont nombreux et changeants : proxénétisme sexuel, enlèvements/kidnappings, drogues diverses (tabacs, alcools, drogues douces et dures, médicaments spéciaux), immobilier, implantations commerciales, rakets divers, achat de politiciens, trafic de déchets et ordures, passeurs de migrants....

En outre, le fallacieux système prétendu démocratique, s'appuie sur la valeur de LIBERTÉ  : la liberté de chacun, donc aussi celle du pauvre et de l'exclu, s'arrête dès qu'elle peut porter atteinte à la liberté d'autrui et en particulier à celle du dominant : il doit donc le laisser le dominant libre de dominer. Dans l'autre sens ça ne marche pas, ou si peu ! Le dominant ne s'inquiète pas du dominé, de l'exclu, sauf lorsqu'il le considère comme un consommateur à exploiter : alors il le cajole par la propagande, le marketing et la publicité. La liberté, prétexte de domination des plus forts, explique aussi les migrations économiques de populations affamées, souvent agraires, ne pouvant plus vivre de leur travail dans leurs campagnes ou pays car les manipulations des marchés de matières agricoles, les excluent de la production locale devenue non rentable, suite à des baisses de prix souvent artificielles. C'est alors un devoir et une nécessité pour les plus valides des populations ainsi condamnées par le système de jouir de la Liberté de s'exiler, d'émigrer vers des pays susceptibles de leur fournir un travail ou à défaut une allocation de survie. Lorsque les immigrés dits de l'intérieur s'implantent dans les bidonvilles de leur propre pays, vivotant dans la misère, les risques de violences, de révoltes contre le système abject, gonflent chaque jour : des idéologues, des prédicateurs de diverses religions ou sectes, tentent de canaliser (et de justifier) cette violence intrinsèque, en la sacralisant, à leur profit ou à celui des religions ou des idéologies.

Vouloir supprimer ou atténuer cette violence créée par les dominants du système néo-libéral mondialisé, adorateurs du Dieu-Argent, vénérant le saint profit et courbant l'échine devant la loi sacralisée du marché, est une grande UTOPIE du moins pour l'instant sauf écroulement violent et cataclysmique du système. On peut tout juste espérer une petite dose de sagesse devant la croissance des aléas et catastrophes climatiques et environnementales (destruction et empoisonnement des biotopes terrestres et marins).

 

VIOLENCE et DÉMOGRAPHIE

De nombreuses causes de violences dans des groupes humains sont dus à la croissance démographique excessive ! En effet, des expériences montrent que si l'on augmente le nombre de rats pacifiques de laboratoire, dans une cage, il apparait systématiquement du stress puis de l'agressivité. Dans des zones urbaines surpeuplées (banlieues dites sensibles, favellas, bidonvilles) la croissance de la population, sans croissance suffisante des emplois, conduit naturellement à des situations violentes, parfois explosives et criminogènes. Des prédicateurs habiles et enjôleurs canalysent, au profit de leurs idéologies ou religions, la violence (surtout chez des jeunes sans avenir, sans but de vie) vers des révoltes, des révolutions, des pillages ou du terrorisme libérateur. C'est malheureusement le seul exutoire à certaines retombées néfastes du système néo-libéral mondialisé, pour qui le profit doit être maximalisé par l'augmentation continue de la productivité, par l'automatisation (vers des usines de robots) et par la réduction des charges, les principales étant celles de la main-d'oeuvre. Avoir une population mondiale qui croît, donc apparemment plus de consommateurs (avec quelles ressources ?) mais aussi plus de destructions de ressources naturelles et fossiles et plus de pollutions, ne peut que conduire la planète à sa destruction ou à l'explosion de l'humanité.

La lutte pour la maîtrise de la démographie par du planning familial et la mise en oeuvre de moyens contraceptifs de pilotage de la procréation est un impératif local, régional et mondial : toutes les mesurettes des prétendus responsables politiques, religieux, économiques et financiers ne changeront rien à la marche inéluctable vers un désastre humanitaire mondialisé !

La croissance démographique, à ses niveaux actuels, est un facteur de destruction de l'humanité tant pour la disparition des ressources fossiles et biologiques et par la croissance des pollutions que pour ses effets induits de génération de violences, au sein de chaque groupe ou communauté qu'entre les groupes et communautés allant jusqu'aux guerres civiles, révoltes, révolutions et massacres de masse !

 

Violences, Sacré, Surnaturel et Transcendance

L'homme n'est pas qu'un être rationnel : il est aussi animé et guidé par de l'irrationnel dont l'origine le dépasse et qui le manipule avec son acquiescement sous forme de croyances. Il en est ainsi du Bien et du Mal, (inhérent à l'homme selon des philosophies grecques ou chinoises (le Yin et le Yang)) ou insufflé par des entités surnaturelles : d'un côté les forces du Bien, de l'Amour, de la Compassion, de la Fraternité, de l'autre les forces du Mal, bien réelles, à la source de nos comportements déviants et maléfiques. Ce sont, pour certaines croyances largement répandues sur la Planète Terre, des forces à l'origine des violences des hommes : ce sont les forces du Mal, bien réelles, qui nous gouverneraient actuellement et qui justifieraient la montée générale de la Violence dans l'humanité. Que l'origine soit dans l'ADN (inné, consubstantiel à l'homme) ou dans l'acquis des cultures et des religions, la Violence s'exprime de plus en plus dans notre monde. En particulier, les divers harcèlements, par un individu en position de force ou dominante, ou par un groupe (de lâches le plus souvent), se développent dans les écoles, les campus universitaires, les rues et quartiers, les bureaux et entreprises, les associations, les "églises", les religions, les sectes et idéologies.... Les champs d'application des violences actuelles en pleine recrudescence sont principalement les relations sexuelles imposées (complexe du mâle dominant), le patriarcat dominant la cellule familiale et sociale, la domination des petits chefs et des grands chefs (pour la soumission dégradante), la soumission à l'Argent, au pouvoir de ceux qui la détiennent et la répartissent (plus ou moins chichement). En outre, dans la sphère médiatique et la sphère politique, le harcèlement et la domination des dirigeants réduisent les pouvoirs d'analyse et de libre expression des journalistes, des militants et des professionnels concernés : il faut se soumettre à la ligne directrice imposée, s'écraser ou disparaître. Enfin, la violence et l'expression du Mal sous différentes formes sont magnifiées, exaltées, glorifiées dans les différents réseaux dits sociaux, dans les jeux vidéo et dans la télévision, le cinéma et les certaines bandes dessinées (mangas) : cette banalisation de la violence et du mal (souvent gratuit et sans cause) est déstabilisante pour les jeunes cerveaux et ceux des adultes fragiles.

Comment résister à la diffusion de la Violence ?

Si dans les groupes primitifs d'humains et dans les premières civilisations, l'émergence du Sacré a pu atténuer et corriger la Violence des humains, ses nombreuses déviations en tant que fauteur de violences font que les idéologies économico-financières et religions dominantes actuelles devraient se remettre en question. Et du fait que le caractère trop irrationnel des religions et l'injustice criantes du néo-libéralisme mondialisé, les font rejeter par un grand nombre d'humains rationnels, il est indispensable de faire accepter un minimum de règles pour assurer le vivre ensemble pacifique. Pour cela, les fondements de la Laïcité (différents de l'athéisme militant) devraient servir de tronc commun pour ce qui est du respect de chaque homme, de l'égalité formelle entre les hommes, de Liberté de pensée, d'expression, de croire, de ne pas croire, de changer de croyances ou de religions, et de Règles (et réglementations) morales de vie en société et de préservation de la planète. Que de révolutions coperniciennes à assumer, que de Djihads intérieurs à exalter sans relâche avec l'abandon du Djihad extérieur guerrier et criminel. Le Sacré glorifié dans l'Amour Christique et dans l'Amour envers son prochain, hors des innombrables dérives des religions établies, ne peut être qu'un facteur essentiel de réduction de la Violence. Par contre, le Sacré à travers des religions établies, organisatrices de la vie matérielle, rejetant et condamnant les pécheurs, les infidèles, les mécréants, et générant des violences, ne peut se prétendre une voie, une solution d'éradication de la Violence !



68 réactions


    • andromerde95 2 octobre 2016 22:48

      @epicure
      « Oui la raison permet d’élaborer, une pensée, des attitudes qui s’opposent complètement à la violence, notamment celle du sacré. »

      non, la raison pousse à tuer car la rationalité, c’est le contraire des sentiments et des émotions. ceux qui tuent avec sang froid sont rationnels.

      « C’est à dire une pensée qui refuse notamment la soumission, fut ce t elle envers le sacré religieux. Avec la soumission va de pair la manipulation de la peur par les autorités, les manipulations en rapport avec le groupe, l’obéissance aveugle vis à vis de détenteurs d’autorités agressifs qui poussent leurs subordonnés à la violence, etc... »

      la soumission à ses désirs et pulsions, tu oublies de l’évoquer.


      « C’est là que la raison se pose comme barrière vis à vis de toutes ces dérives, puisqu’il y a rejet du premier pas qui permet la dérive. »

      la raison mène à d’autres dérives.


    • epicure 3 octobre 2016 00:55

      @andromerde95

      toujours à parler de choses que tu ne comprends pas comme d’habitude.
      Retourne à l’école primaire plutôt.


    • andromerde95 3 octobre 2016 17:04

      @epicure
      quel niveau d’argumentation waouh !


    • epicure 3 octobre 2016 23:03

      @andromerde95

      C’est sûr que par rapport à toi qui a un niveau zéro d’argument, du genre, en résumé « défendre la démocratie c’est être contre la démocratie » pour nier la définition de la démocratie, n’importe qui a un niveau d’argument très haut, moi compris donc.


    • andromerde95 3 octobre 2016 23:20

      @epicure
      le gros con est tellement en panne d’arguments qu’il me fait dire des trucs que j’ai jamais dis, bravo gros con !


    • epicure 4 octobre 2016 04:43

      @andromerde95

      Tu es tellement stupide que tu ne reconnais pas tes propos.
      Tu es tellement stupide que tu ne comprends jamais ce dont tu parles.

      Moi
      "
      Vu que la démocratie est un pouvoir collectiviste. Et Qu’une société de liberté ne peut se faire que dans un cadre démocratique. La liberté et le collectivisme sont compatible.
      « 
      Moi qui rappelle LA définition de la démocratie, et qu’en bon crétin tu ne comprends pas puisque tu me réponds ce dégueulis verbal.

        »
      bref tu dis qu’un pouvoir collectiviste = liberté, tu l’as bien dis cet oxymore !sinon la démocratie ce n’est pas imposer le collectivisme contre l’opinion de la majorité et la démocratie c’est la dictature de la majorité, ce n’est pas la liberté.

      "

      Déjà dans ta réponse tu dis un mensonge puisque collectiviste et liberté ne sont pas opposé puisque compatible , ce n’est pas un oxymore.

      En fait c’est toi qui en fait un d’oxymore pour le coup.

      Vu que la démocratie c’est le pouvoir collectif, la défense de la démocratie c’est la défense du pouvoir collectif.
      Donc ce qui est anti démocratique c’est s’opposer au pouvoir collectif démocratique.

      C’est toi qui anti démocratique, en refusant le pouvoir collectif.

      La démocratie c’est le cadre de la liberté, c’est à dire quand tout le monde a le même pouvoir, et que personne n’est au dessus des autres pour imposer son pouvoir.

      Et donc tu dis bien que défendre la démocratie (le pouvoir collectif ), c’est être antidémocratique parce que cela serait d’après toi rejeté par la majorité.

      Mais la majorité ne peut donner son avis que dans un système démocratique, bouffon.

      Bref tu as zéro argument, tu es incapable d’argumenter puisque tu es incapable de penser ,la preuve c’est que tu rejette le fait de penser par soi même.


    • andromerde95 4 octobre 2016 20:26

      @epicure hey tu n’as pas compris que les gros pavés que tu prends tant de temps à écrire seront systématiquement démolis... tu n’as qu’une seule solution avec moi : dégage d’av.


      « Tu es tellement stupide que tu ne reconnais pas tes propos.

      Tu es tellement stupide que tu ne comprends jamais ce dont tu parles.

      Moi
       »
      Vu que la démocratie est un pouvoir collectiviste. Et Qu’une société de liberté ne peut se faire que dans un cadre démocratique. La liberté et le collectivisme sont compatible.
      « 
      Moi qui rappelle LA définition de la démocratie, et qu’en bon crétin tu ne comprends pas puisque tu me réponds ce dégueulis verbal.« 

      sauf que crétin des alpes tu donnes une fausse définition du pouvoir collectif en l’associant à la liberté... et le pouvoir collectif=/=collectivisme socialiste.

        » »
      bref tu dis qu’un pouvoir collectiviste = liberté, tu l’as bien dis cet oxymore !sinon la démocratie ce n’est pas imposer le collectivisme contre l’opinion de la majorité et la démocratie c’est la dictature de la majorité, ce n’est pas la liberté.

      « 

      Déjà dans ta réponse tu dis un mensonge puisque collectiviste et liberté ne sont pas opposé puisque compatible , ce n’est pas un oxymore. »

      hey si collectivisme=/=liberté car toi comprendre collectivisme = destruction de la liberté individuelle pour servir intérêt général... toi cervelle comprendre ?


      « En fait c’est toi qui en fait un d’oxymore pour le coup.

      Vu que la démocratie c’est le pouvoir collectif, la défense de la démocratie c’est la défense du pouvoir collectif.
      Donc ce qui est anti démocratique c’est s’opposer au pouvoir collectif démocratique. »

      hey non tu fais toi oxymore en disant que imposer collectivisme contre opinion majoritaire = démocratie. dictature communiste imposant collectivisme contre opinion peuple = dictature, pas démocratie.


      « C’est toi qui anti démocratique, en refusant le pouvoir collectif. »

      c’es toi qui est anti-démocratique en voulant bafouer volonté majoritaire... toi comprendre ?


      « La démocratie c’est le cadre de la liberté, c’est à dire quand tout le monde a le même pouvoir, et que personne n’est au dessus des autres pour imposer son pouvoir. »

      bah si démocratie = 51 % décide destinée individuelle de chacun, donc démocratie = dictature majorité sur le destin de minorité.


      « Et donc tu dis bien que défendre la démocratie (le pouvoir collectif ), c’est être antidémocratique parce que cela serait d’après toi rejeté par la majorité.

      Mais la majorité ne peut donner son avis que dans un système démocratique, bouffon. »

      non gros bouffon collectivisme socialiste=/=collectivité démocratique. collectivisme socialiste = dictature du prolétariat.


      « Bref tu as zéro argument, tu es incapable d’argumenter puisque tu es incapable de penser ,la preuve c’est que tu rejette le fait de penser par soi même. »

      hey non crétin des alpes, je reviens de démontre que tu portes les tares que tu m’attribues.


    • pemile pemile 4 octobre 2016 20:39

      @andromerde95 « @epicure hey tu n’as pas compris que les gros pavés que tu prends tant de temps à écrire seront systématiquement démolis... tu n’as qu’une seule solution avec moi : dégage d’av. »

      Démolis t’es bien prétentieux, t’as plutôt tout du troll qui essaye de fatiguer son contradicteur avec du « bruit » sans aucune consistance !


    • epicure 6 octobre 2016 04:29

      @andromerde95
      ller encore une grosse andromerde écrite pour rien.

      Le seul point intéressant dans ton message c’est que tu montre ta connerie au grand jour.

      Le crétin ignare malhonnête crois que je vais me laisser impressionner par un débile qui n’est pas capable d’écrire une phrase cohérente ?

      Tu es tellement crétin que tu ne comprends vraiment pas ce que c’est un individualiste.
      Un individualiste ne reçoit pas d’ordre du premier crétin venu.

      va te faire suivre au lieu de me suivre.

      dégage d’av parasite pathologique.


    • andromerde95 6 octobre 2016 19:23

      @epicure
      la grosse merde qui dégagera un jour ou l’autre d’av avec moi (je vais m’en assurer) ne répond par aucun argument et que par des insultes : « connerie », « crétin ignare », « débile », « parasite pathologique »...


      de toutes façons si tu dégage pas d’av, tu te feras systématiquement humilié, donc c’est pas grave. 

    • epicure 7 octobre 2016 01:06

      @andromerde95

      ah le petit caniche qui suis son maitre abois et pose ses crottes malodorantes.

      houuuu j’ai peur !

      aller couché le caniche !


    • andromerde95 7 octobre 2016 13:21

      @epicure
      0 argument... très bien.


  • foufouille foufouille 30 septembre 2016 10:05

    "Vouloir supprimer ou atténuer cette violence créée par les dominants du système néo-libéral mondialisé, adorateurs du Dieu-Argent, vénérant le saint profit et courbant l’échine devant la loi sacralisée du marché, est une grande UTOPIE du moins pour l’instant sauf écroulement violent et cataclysmique du système."
    ben voyons !
    il suffirait de les mettre en prison.


  • philouie 30 septembre 2016 10:42

    Ce que René Girard nous explique, c’est que les prêtres utilisent le spectacle de la violence, et c’est Aid El Adha, Pourrim ou Euchariste, pour désamorcer la crise mimétique résultant de la concourrence à un même désir partagé par la communauté.
    Les grands spectacles planétaires que sont la destruction de tours à NY, ou le meurtre de dessinateurs à Paris, sont les nouvelles formes du crime rituel par lesquelles, le pouvoir canalise la violence interne des sociétés modernes pour la canalisé à l’encontre d’un coupable désigné.
    Les victimes des attentats, sont les victimes sacrificielles de nouveaux maîtres d’une religion toute démoniaque dont l’objectif n’est pas d’utiliser la religion pour canaliser la violence, mais d’utiliser la violence pour produire de la violence.


  • Taverne Taverne 30 septembre 2016 11:00

    Le sacré a favorisé la violence en légitimant le meurtre non justifié (sacrifices, mutilations, meurtres d’infidèles) et il a permis le massacre à grand échelle. On a toujours pu compter sur le sacré pour justifier les guerres les plus atroces. Avant l’arrivée du sacré, les hommes étaient pacifique comme en témoignent les peintures rupestres : les représentations humaines sont rarissimes (90% des dessins et sculptures sont des animaux : sans trace de blessure ni de combats sauf combats rituels liés au rut), pas de témoignages de rivalité quelconque. Dès que le prêtre est arrivé, les massacres se sont répandus.


    • philouie 30 septembre 2016 11:03

      @Taverne
      Dès que le prêtre est arrivé, les massacres se sont répandus.
       
      Vous inversez l’ordre des causes.
      Il y a une violence spécifique qui nait avec la sédentarisation et la possession de la terre.
      Les prêtres arrivent pour donner la loi et organiser la possession afin de pacifier l’homme sédentarisé.


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 11:35

      @philouie

      Bien au contraire, les prêtres ont été créés par les plus forts pour asseoir leur pouvoir sur des fondements divins et leur rôle fut de prêcher les valeurs guerrières et la haine de l’ennemi, ceci dans l’intérêt des chefs auxquels ils étaient soumis.


    • philouie 30 septembre 2016 11:54

      @Taverne
      On peux toujours trouver des cas, et sans doute sont-ils nombreux, où la religion est dévoyée dans l’intérêt des puissants. Certes.
      Mais il y a une chose qui ne doit pas être perdue de vue : Le seul remède à la violence, ça s’appelle l’éducation. La double éducation.
      L’éducation des enfants par la discipline, l’éducation des parents par l’observation du rite.
      Et c’est la religion qui offre ces moyens.


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 12:14

      @philouie

      Le prêtre a été créé pour servir les puissants. Source Wikipédia :

      Prêtre égyptien : Pharaon est le seul intermédiaire entre les divinités et les mortels. L’entretien de l’harmonie divine exigeant de nombreux cultes journaliers à travers tout le pays d’Égypte, le pharaon ne peut en assurer seul l’exécution matérielle. C’est là le rôle fondamental du prêtre : suppléer Pharaon dans l’exécution matérielle des rites quotidiens. Pharaon est le premier des prêtres. Il nomme les dirigeants des grands sanctuaires car il lui faut contrôler ce clergé puissant, véritables dynasties dans lesquelles les prêtres héritent de la charge de père en fils. Lorsqu’ils ne sont pas de service, les prêtres s’occupent des domaines que le pharaon leur a confiés.

      Le prêtre grec (ou hiereús) n’est pas un homme du clergé, à savoir qu’il exerce une fonction administrative de la société athénienne. Souvent, le prêtre n’est qu’un fonctionnaire tiré au sort ou élu pour un an, la prêtrise apparaissant comme une charge d’État, essentiellement éphémère (celle du prêtre d’Éleusis étant la plus célèbre). La prêtrise apparait comme une fonction essentiellement publique, voire politique. Le prêtre n’est pas pacifique : un lieu peut devenir sacré le temps d’une cérémonie (le lieu d’un sacrifice), de même un objet de la vie quotidienne (le couteau pour égorger la victime sacrificielle) ou encore un homme (l’officiant).

      Prêtre romain : Aussi les sacerdotes publici populi romani avaient-ils la charge de contrôler, de surveiller non seulement le culte public, mais même les cérémonies de la religion privée, domestique, gentilice. Sous l’Empire, quelles que fussent les règles théoriques et officielles, en fait la nomination des uns et des autres dépendait de la volonté impériale (par le roi du temps de la monarchie).

      On le voit, les prêtres n’ont aucune indépendance. Il sont au service du pouvoir et ils commettent des actes de violence (sacrifice notamment). De plus, ils ont pour tâche, non pas d’éduquer comme vous le dites, mais de contrôler chacun de près et de dénoncer au besoin. Pareil par la suite chez les Juifs (voir le herem dont Spinoza fut la victime),les musulmans ou les chrétiens : messe obligatoire, excommunication de ceux qui ne pensent pas comme il faut.

      Connaissez-vous le cas du chevalier Delabarre  ? : atrocement torturé et mis à mort pour blasphème (n’a pas retiré son chapeau au passage d’une procession). Et je ne parle même pas de l’Inquisition, des croisades et des évangélisations sanglantes.

      Pour éduquer les enfants, on n’a pas besoin de sacré ni de religion.


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 12:18

      Le 28 février 1766 (donc c’était hier !), le chevalier de La Barre est condamné par le présidial d’Abbeville pour « impiété, blasphèmes, sacrilèges exécrables et abominables » à faire amende honorable, à avoir la langue tranchée, à être décapité et brûlé. Gaillard d’Etallonde est jugé par contumace et condamné à la même peine, et à avoir en outre le poing tranché. Il est décidé que La Barre sera soumis à la question ordinaire et à la question extraordinaire avant son exécution (question = tortures). Les trois principaux « attendus » du jugement mentionnent qu’il a été « atteint et convaincu d’avoir passé à vingt-cinq pas d’une procession sans ôter son chapeau qu’il avait sur sa tête, sans se mettre à genoux, d’avoir chanté une chanson impie, d’avoir rendu le respect à des livres infâmes au nombre desquels se trouvait le dictionnaire philosophique du sieur Voltaire ».


    • philouie 30 septembre 2016 12:23

      @Taverne
      C’est pourquoi nous vous invitons à l’Islam, une religion sans clergé.


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 12:46

      @philouie

      Ma seule religion, c’est « connais-toi toi-même » et « pense par toi-même ! »
      Sinon, s’il avait vraiment fallu choisir, pourquoi pas le bouddhisme ? smiley


    • philouie 30 septembre 2016 13:42

      @Taverne
      Ma seule religion, c’est ... et « pense par toi-même ! »
       
      ça n’existe pas.


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 13:56

      @philouie

      Et alors ? C’est la marque des religions de vénérer ce qui n’existe pas. Vous préférez philosophie, voilà : c’est ma philosophie.

      Le sacré, c’est le respect de la vie, le respect de l’autre, le respect de soi-même. Pas besoin de prêtre pour ritualiser des meurtres ou me déverser sa morale pleine de ressentiment et de superstitions.


    • philouie 30 septembre 2016 14:22

      @Taverne
      Le sacré, c’est le respect de la vie, le respect de l’autre, le respect de soi-même.

      Nous sommes d’accord.

      Pas besoin de prêtre pour ritualiser des meurtres ou me déverser sa morale pleine de ressentiment et de superstitions.

      Je ne vais pas dire que nous avons besoin de prêtre puisque je prétends à une religion sans clergé, mais admettons qu’il s’agisse de la même chose puisqu’il faut que quelqu’un égorge le mouton.
      Pourquoi avons nous besoin des « prêtres » ?
      Il n’y a pas que le fait qu’il faille canaliser la violence, mais que nous avons besoin d’éducation, la double éducation déjà mentionnée.
      En ce qui concerne la violence, il ne faut pas croire qu’on peut faire comme si elle n’existait-pas. Vous dites « on n’a pas besoin de ritualiser des meurtres ». Bon d’accord on le fait, c’est à dire qu’on ne ritualise plus des meurtres que l’on continu à faire, toujours : on mange de la viande, on abat du bétail. Quand on voit le résultat de cette stratégie et le traitement fait aux animaux par le monde moderne....
      Et il en de même de tous nos actes et en particulier quand nos actes contiennent de la violence. Il faut pouvoir les penser, donc les inscrire dans une histoire.
      On doit, quand on tue un animal ou qu’on tue quelqu’un, savoir qu’on le fait, et savoir pourquoi on le fait. ça s’appelle la conscience.
      De plus, ritualiser, consiste à mettre en rapport l’acte à un substrat ancien, à une humanité plus ancienne qui est constituée par ceux qui nous ont précédés.
      Refuser de penser la violence en disant, « moi je veux juste la paix », conduit à libérer la violence parce qu’impensée.


    • pemile pemile 30 septembre 2016 14:23

      @philouie « « pense par toi-même ! » ça n’existe pas. »

      Pas lu penser par soi-même de Michel Tozzi ?

      http://www.philo5.com/Penser%20par%20soi-meme/Degager%20les%20presupposes%20de%20mes%20opinions.htm


    • philouie 30 septembre 2016 14:51

      @pemile
      c’est une méthode pour ajouter des croyances idiotes à des croyances idiotes ?


    • pemile pemile 30 septembre 2016 15:21

      @philouie « c’est une méthode pour ajouter des croyances idiotes à des croyances idiotes ? »

      C’est plutôt tes propres croyances idiotes qui t’enferment et ne te permettent pas de comprendre ?


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 15:23

      @philouie

      Par la confession, le prêtre peut avoir le contrôle de son paroissien et le contraindre dans ses choix. Par le contrôle des présences à l’église le dimanche, il le soumet au jugement des autres. Par ses prêches, il impose ses valeurs et ses jugements. Dans certains quartiers en France, il n’est plus besoin de prêtres, les jeunes gens contrôlent tous les comportements des filles et les jugent, les classent en « pures » ou en « putes ».

      Moi, je dis « penser par soi-même ». Si ces jeunes appliquaient ce principe, ils ficheraient la paix aux filles puisqu’ils ne se comporteraient pas en supplétifs des religieux : ils se détermineraient selon leur libre arbitre.


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 15:41

      J’oubliais (et pourtant c’est important) le contrôle de l’éducation (catéchisme, morale) : la « double éducation » nécessaire que vous évoquez et dont je dis que l’on doit se passer.


    • Alren Alren 30 septembre 2016 18:24

      @philouie

      C’est pourquoi nous vous invitons à l’Islam, une religion sans clergé.

      Ah bon ? Il n’y a pas dans chaque mosquée un homme (pas une femme bien sûr) qui conduit la prière et prêche ses opinions aux autres, lesquels doivent l’écouter en silence sinon pour l’approuver ?

      Il n’y pas d’imams, d’ayatollahs dans l’islam qui se permettent de lancer des fatwas de mort comme contre un Salsan Rushdie ?

      Le roi d’Arabie Saoudite, protecteur des lieux saints n’est-il pas au sommet d’une hiérarchie religieuse et le roi du Maroc n’est-il pas "Commandeur des croyants", donc au-dessus d’eux ?

      L’islam a beau, selon vous, être sans clergé, il n’est pas sans violence.

      La violence envers les non-croyants orthodoxes de tous ordres est même sa seule réponse quand ses militants ont le pouvoir de l’exercer.


    • Alren Alren 30 septembre 2016 18:27

      @Taverne

      Enfant, j’ai dû aller entendre les niaiseries sur Adam et Ève alors que je me passionnai pour les dinosaures !
      Quel boulet ce catéchisme qui me gâchait mon jeudi !


  • howahkan 30 septembre 2016 11:07

    Salut à partir du moment ou la racine de ce que on appelle violence n’est pas connue , on peut dire tout et son contraire à ce propos...$

    la suite est affaire de croyance ce qui veut dire en clair : je ne sais pas..

    la maître escroc lui dit , je vous vole, vous tue, détruit parce que c’est comme cela et vas y que je te mette en avant quelques histoires d’animaux comme l’araignée qui mange la mouche...

    il vole d’abord et tue, puis ensuite il essaye de se forger des excuses....toutes bidons comme quoi il n’y serait pour rien du tout...or je coopère est aussi une réelle possibilité ...dont le maître ne veut pas car des lors son rôle de maître est fini...

    si cela est le cas et que c’est la nature des choses pourquoi des lois faites par le maître contre la masse, pourquoi des interdictions faites par le maître....qui toutes ont une unité : protéger le maître escroc..

    étrange non ?? Laissons la question ouverte, un e question ouverte est + importante que des réponses bidons..

    Il y a dans ce monde des forces bien humaines démentes qui nous ont mis un voile sur les yeux et sur le cerveau ,mais aussi sur la vraie histoire des humains etc....

    l’escroc qui dirige avec violence toujours lui s’ auto pardonne de ses crimes, à la fois juge et partie c’est facile...

    Je vous parlerais bien de la racine de la violence dans mon cerveau donc dans le votre car nous avons tous le même programme de base pour organiser les moyens de survie ensemble appelé pensée..mais ceci est là pour tous...à condition de quitter la route ou le maître nous entraîne avec notre consentement...

    sur ce chemin fait de révélations qui ne sont pas issues de la pensée humaines, il sera possible de voir son propre programme de pensée sans le chercher....là ou la racine du mal et de la souffrance humaine se trouve..sur un tel chemin « je » ne cherche plus, bien que bien sur la pensée va continuer à essayer de faire cela car c’est sa programmation qui le veut, mais je vais apprendre à ne plus m’écouter moi mème là non plus sans chercher à faire cela..et je verrais alors peut être si L’Origine qui guide le « veut » que je suis violent parce que je souffre et ensuite si L’Origine et nos autres capacités perdues se remettent en route je verrais peut être la racine de la souffrance, toujours sans utiliser la pensée....je verrais peut être que je suis en train d’essayer de me fuir moi même.. chose impossible !!

    ce désir mélangé avec l’impossibilité de sa réalisation va me rendre fou de douleur, dans les zones superficielles mais aussi dans les zones dont nous ne savons plus l’existence car nous sommes devenus uniquement superficiels...ceci .mélangé avec la fuite de moi moi même qui ne marche pas et la fuite de la mort du corps inévitable, fait que je renonce à l’absolu de la vie....la mort est absolue..Mr Google le saura bientôt !! .je scinde tout en binaire même là ou il y a de L’Unité et c’est cela, la tentative de fuir cela qui va créer la violence contre moi même puis contre les autres

    le binaire c’est « moi je » qui veut ou ne veut pas....or la pensée n’a rien à faire là ou il y a inconnu et absolu ...

    la douleur de ceci a deux effets possible

    -effet d’éveil à nos autres capacités

    -effet de douleur que l’on essaye de fuir sans rien comprendre, cela me fait si mal que je m’en prends aux autres pour essayer d’oublier...ce chemin est aussi celui du suicide et de la guerre..de la violence

    qui n’a strictement rien à voir avec le pseudo ancêtre singe....rien...

    ce genre de connaissance non basées sur l’analyse et la mémoire..est là pour tous..il est libérateur de la souffrance donc de la violence..

    Pour moi il est clair que le mythe volé dieu sait où d’Adam et de Eve qui est sûrement plus vieux que 2 ou 3000 ans..genre 10 000 voir plus ..parle entre autre de ce que je dis ici....il parle de l’époque ou les humains étaient des éveillés à la vie..et pas comme aujourd’hui des endormis à la mort

    l’histoire grotesque de notre faux passé est un des éléments utilisé par le maître pour que l’on reste ignorant pour le servir, ce que l’on fait..

    etc..le sujet est là pour qui veut y aller, il n’y a aucune restriction...mais plus l’intellect est puissant plus ce sera dur...

    respect et robustesse..

    etc


  • Gabriel Gabriel 30 septembre 2016 11:58

    La violence est une composante animal de l’homme, Le sacré n’est qu’une excuse supplémentaire, parmi tant d’autres, lui permettant de l’exprimer.


    • howahkan 30 septembre 2016 12:33

      @Gabriel

      salut ça c’est ce que le maître dit.................il est très content que l’on y croit..


  • Taverne Taverne 30 septembre 2016 12:00

    Le problème des concepts est leur caractère non univoque. « Violence » dans la société n’a rien à voir avec la violence naturelle, la violence animale. On ne peut raisonner qu’à partir de mots univoques ou, à défaut, définir, strictement ce dont on parle.

    La violence est naturelle (y compris le meurtre même s’il est l’exception) et elle fait partie du vivant. L’homme en société l’a dévoyée à des fins non naturelles. Les chefs guerriers et les prêtres, qui leur étaient entièrement dévoués, ont développé le niveau de la violence en en faisant une affaire collective et en la justifiant par des raisons absurdes (ordres divins, patrie, etc.) dans le but de gouverner et d’étendre leur pouvoir.
     


    • philouie 30 septembre 2016 12:09

      @Taverne
      Et bien je ne sais pas si vous savez, vous avez éliminé les prêtres. Donc vous allez nous conduire à la paix !
      Combien de temps faudra-t-il attendre ?
      vos guerres mondiales, n’étaient que des erreurs de jeunesse ?
      La destruction de pays entiers, le colonialisme et toutes les merdes de la modernité éclairée sont sans doute de malencontreux épisodes que vous aurez tôt fait de faire disparaître maintenant que la caste maléfiques des prêtres a disparu.
      Ce n’est pas comme si vous n’aviez pas eu le temps de faire vos preuves....


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 12:19

      @philouie

      « vous », « vos »...Je n’étais pas né ! smiley


    • philouie 30 septembre 2016 12:22

      @Taverne
      Allons Taverne, vous avez bien compris que le vous dont il est question ici n’est pas personnel !


    • chantecler chantecler 30 septembre 2016 12:25

      @philouie
      Sans blague !
      Parce que le clergé n’était pas aux cotés des généraux et ne bénissaient pas ces braves « poilus » que l’on menait à l’abattoir ?
      Et les papes étaient neutres face aux guerres et avec les dirigeants qui les déclaraient ?
      « Vos guerres mondiales » ... !!!
      La première était en immense majorité déclarée et conduite par des monarchies, des empires , où tous étaient frères, soeurs , cousins ,etc , etc ...
      Mais rassurez vous !
      Il n’était pas dans leurs intentions de risquer leur peau .


    • Taverne Taverne 30 septembre 2016 12:32

      @philouie

      S’il s’agit d’un « vous » impersonnel, je répondrai que « nous » n’avons pas demandé d’aller à la boucherie de 1914 ni à celles de la Guerre de Cent Ans. Donc ne nous impliquez pas dans ces tueries ?


    • Alren Alren 30 septembre 2016 18:37

      @philouie

      La destruction de pays entiers, le colonialisme

      C’est parce qu’ils n’étaient pas musulmans mais animistes que les Arabes ont considéré les Noirs comme des bêtes qu’ils pouvaient castrer comme des bêtes, enchaîner comme des bêtes et violer leur femmes comme des bêtes.

      C’est au nom de la religion catholique que les conquistadores ont détruit les peuples d’Amérique latine.

      C’est parce qu’ils n’étaient pas chrétiens que les Amérindiens du nord étaient chassés comme des lapins.

      Les missionnaires en Afrique et en Asie ont suivi les soldats coloniaux et leur ont servi d’alibi. Ils avaient comme complices autant de sang sur les mains.

      Il vous faut acheter et potasser des livres d’histoire, philouie, où les emprunter dans une bibliothèque publique !


    • philouie 3 octobre 2016 15:40

      @Taverne
      Pensez par soi-même, ça n’existe pas pour deux raison : la première est que nous sommes le produit d’une éducation, d’une culture.
      La deuxième est que lorsque nous éduquons, il ne s’agit pas de transmettre ce qui fait notre individualité mais bien ce qui fait notre communauté, ce qui en terme de pensée signifie la pensée collégiale, ie du groupe.


  • charlie charlie 30 septembre 2016 12:29

    « VIOLENCE et SACRÉ : maux inhérents à l’Homme ». Exact. Conséquence : il faut donc à la fois lutter contre la violence et contre le sacré.

    Savoir qui est la cause de quoi n’a finalement peu d’importance : les 2 apportent le sang et les larmes, et les 2 sont à canaliser, à réguler. 

    Si l’on imagine que l’une servira à combattre l’autre, on se met le doigt dans l’oeil. 


    • Pierre Régnier (---.---.59.31) 30 septembre 2016 18:06

      @charlie

      Vous dites, charlie, "savoir qui est la cause de quoi n’a finalement pas d’importance".

       

      Je prétends que ce qui est la cause de la violence effectivement commise au nom de Dieu (ou d’un dieu, comme on voudra) c’est la théologie criminogène : l’enseignement d’une prétendue « bonne violence » prétendument commandée par Dieu.

       

      La violence commise au nom du Dieu de l’islam est très logique, très banale, puisqu’elle a sa source dans les textes sacralisés par cette religion. Mais que l’église catholique n’ait toujours pas rejeté fermement sa propre conception criminogène de sa croyance en Dieu est une horreur spirituelle, un scandale, une flagrante trahison, par elle, de Jésus de Nazareth puisque ce maître spirituel, dont elle se prétend la communauté disciple, a donné sa vie pour débarrasser la religion de son enfance de ses contenus criminogènes.


    • charlie charlie 30 septembre 2016 18:42

      @Pierre Régnier

      Oui, les religions sont criminogènes. Je ne suis pas historien des religions, mais j’imagine que toutes le sont, c’est dans leurs gènes. La religion est forcément une violence pour l’individu, puisqu’elle lui impose d’obéir à des croyances complètement irrationnelles. La foi imbécile tue l’intelligence dès l’enfance, au lieu de promouvoir la raison, la réflexion, le doute, la curiosité.

      Il y a des philosophies religieuses moins nocives que d’autres, mais elles sont toutes dangereuses et intolérantes. 


    • Samson Samson 6 octobre 2016 17:54

      @charlie
      « Savoir qui est la cause de quoi n’a finalement peu d’importance ... »
      Quelle extraordinaire profondeur d’analyse : on croirait lire du Manuel Valls dans le texte ! smiley

      « La religion est forcément une violence pour l’individu, puisqu’elle lui impose d’obéir à des croyances complètement irrationnelles. »

      « La promotion de la raison, de la réflexion, du doute et de la curiosité » pour lesquelles vous militez ne semblent suffire à vous laisser entrevoir que le choix d’une religion puisse au XXIème siècle de notre ère relever moins de ses prescrits que du libre arbitre de l’individu qui choisit librement d’y adhérer.
      Et sinon les bien étroites œillères qui bornent irrémédiablement votre imagination, pourquoi n’y aurait-il de foi qu’imbécile ? Qu’en savez-vous ???


  • Crab2 30 septembre 2016 14:24

    en ce XXIe siècle ni les athées ni les féministes assassinent des croyants ni ne posent de bombes dans les lieux de cultes -

    C’est encore la faute des juifs,
    ils sont partout, partout, partout : figurez-vous que l’un d’entre-eux Bernard Giberstein inventa les bas nylon Dimanche et les collants sans coutures, puis un autre Marcel Bleustein-Blanchet*1 publiciste de génie les fait connaître de toutes les femmes sous la marque DIM – conséquence l’apparition presque spontanée dans l’espace public de belles jambes qui ne voulaient plus se cacher après des siècles ou montrer ses chevilles était le premier des péchés capitaux, enfin la mini ou la jupe courte fut et vint couronner le grand TOUT de la féminité assumée par de jeunes femmes qui ne se prenaient pas au sérieux, elles furent et sont pour nos jeunes générations décomplexées l’expression de la vie – ô lala, ô lala, quel grosse malheur, les enfoulardées et les enburkinidées vont en faire une jaunisse – mais, mais pas seulement...

    Suites  :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/09/un-dimanche-particulier.html

    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/09/30/un-dimanche-particulier-5854398.html


  • Neymare Neymare 30 septembre 2016 15:28

    L’origine du problème est l’ignorance : celle ci engendre la peur.

    La peur engendre les moyens pour l’éviter : la domination de l’homme sur l’homme par le biais de la culpabilité (la religion), du nationalisme ou par le biais de la ressource (l’argent, le travail).

    Imaginons que vous vous couchez le soir dans votre lit et que vous vous réveillez le matin seul dans un monde inconnu : vous allez vous poser des questions, vous allez chercher à comprendre. C’est quoi ce monde, qu’est ce que je fais là etc... vous allez chercher jusqu’à avoir des réponses.

    Ici vous êtes dans un monde inconnu, vous ne savez pas ce qu’il est, d’où il vient, qui vous etes, pourquoi vous êtes là : combien se donne les moyens de comprendre ?

    On accepte tous la façon de voir de ceux qui étaient là avant nous, la façon de voir des autres, de la télé, des médias ou de la religion alors qu’on sait tous très bien que tout ceux là ne connaissent rien et ne savent pas répondre à ces questions.

    Or, la réponse à ces questions existe hors de toute idéologie ou de toute religion. On a tendance à penser que si l’homme savait tout ça, tout le monde le saurait, ça ne pourrait pas rester secret, un peu comme l’existence des extra terrestres : grossière erreur

    Si vous ne cherchez pas, si vous décidez de rester dans l’ignorance alors vous êtes la cause du problème : la seule façon de changer le monde c’est de commencer par soi même. Et comme l’a dit plus haut Taverne, ça commence par penser par soi même, et par supprimer de vos esprits toutes les croyances que l’homme y a mis, vous pouvez tout dégager, comme l’a dit Socrate la route commence comme ça : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien »


    • Pierre Régnier (---.---.59.31) 30 septembre 2016 18:35

      @Neymare

      Le "Penser par soi-même" de Socrate et de Taverne n’est en rien contraire au "penser le religieux par soi-même".

       

      Vous ne croyez pas à l’évolution possible du regard sur le religieux, vous ne croyez pas que ce regard peut être rationnel, sage, pacifique, pacifiant comme le voulait Jésus de Nazareth, dont c’était l’essentiel de la démarche. Vous voulez en rester à la religion qui culpabilise. Comme vous, les politiciens de la fausse Gauche et les journalistes superficiels - qui sacralisent en ce moment la laïcité républicaine alors même que tout le monde peut voir sa totale inefficacité face à l’islamisation de la France et de l’Europe - refusent de penser politiquement et honnêtement le religieux. Ils se rendent ainsi complices de la pérennisation de ce qui produit, depuis 14 siècles, la très concrète barbarie islamique.

       

      Je vous invite, Neymare, à vous éloigner de ces politiciens et de ces journalistes qui ne font pas leur boulot. Je vous invite à penser le religieux par vous-même.


    • Neymare Neymare 30 septembre 2016 19:35

      @Pierre Régnier
      « Le  »Penser par soi-même« de Socrate et de Tavernen’est en rien contraire au  »penser le religieux par soi-même« . »
      Vous avez tout à fait raison, ce que j’ai écris était bien sur réducteur, tout le monde ne vit pas la religion de la meme façon, et le message du christ (et surtout ce qu’il y a derrière,càd la purification de l’esprit) est tout à fait valide : d’ailleurs le christ pensait par lui meme sa religion indépendamment de la religion officielle, mais à un moment à force de la penser par vous memes vous en sortez fatalement :: il n’y a pas de religion en Dieu (ou elles y sont toutes ça dépend du point de vue), ni aucun concept de ce genre, il n’y a que la réalité à l’état pur. J’ajouterai que je ne suis ni proche des politiciens, ni des journalistes


  • phil34720 30 septembre 2016 16:15

    Un bon article de Hugo 

    mais que de bêtises dans les commentaires
    à croire que tous n’ont pas vraiment eu le courage de lire tout l’article en l’étudiant avec soin.
    c’est vraiment pitoyable le niveau des réactions.... 
    Si ça sert à ça un blog !
    J’espère que nombreux auront été les gens qui auront su apprécier l’article et qui auront préférer ne pas se mêler à cette empoignades ou c’est à désespérer.
    Je n’interviens que pour dire merci à Hugo de son analyse pertinente, intelligente et mesurée.

    • hugo BOTOPO 3 octobre 2016 12:19

      @phil34720
      Merci pour ton appréciation : j’aimerais avoir des réactions sur d’autres points soulevés, en particulier sur l’influence de la croissance démographique locale, régionale et mondiale sur l’agressivité montante au sein de groupes humains. Cette agressivité avec beaucoup d’autres n’est pas apparemment liée aux religions, parfois à la sacralisation d’idéaux ou idéologies (loi du marché, néo-libéralisme...). Cette agressivité sera renforcée par les prélèvements croissant de ressources planétaires par une population croissant en nombre, et engendrera des violences.


  • zygzornifle zygzornifle 30 septembre 2016 17:16

    sacré mène au massacré .......


  • Pierre Régnier (---.---.59.31) 30 septembre 2016 17:30

    L’auteur de ce très bon article ne semble pourtant pas croire à la possibilité de combattre rationnellement les fondements de la violence au sein des religions. C’est qu’il croit encore trop, selon moi, aux vertus de notre laïcité républicaine, aujourd’hui pratiquement sacralisée alors même qu’elle montre plus que jamais ses limites, qu’elle est devenue totalement inopérante, voire même un handicap face à la violence islamique.

     

    Combattre rationnellement la théologie criminogène, toujours cause principale de la violence effectivement commise au nom de Dieu, est l’objectif de mon petit essai édité en avril 2016 aux éditions du Panthéon : DÉSACRALISER LA VIOLENCE RELIGIEUSE.

     

    Une approche est contenue dans mon récent texte cité ici par Agoravox en première ligne de sa liste « Sur le même thème » sous le présent article.


    • hugo BOTOPO 3 octobre 2016 15:32

      @Pierre Régnier
      Combattre rationnellement les fondement de la violence au sein des religions
      est une entreprise déstabilisatrice si ce n’est destructrice des religions et surtout du pouvoir des religieux.
      Averroès, en son temps s’y était essayé, sans grand succès : mettre du rationnel, le plaquer, sur du révélé intangible sans détourner ce dernier ou détruire son essence, ne peut que concerner du marginal.
      Le Pape François, dans sa volonté de revenir au simple message d’Amour du Christ, entre tous les hommes et de chaque homme avec son Dieu, de pardonner les pécheurs (sans les condamner), condamne à terme toute la hiérarchie des cardinaux, évêques... et toute la litanie de dogmes issus des religieux des 20 siècles du Christianisme « normalisé ». Vivre en Amour, en Fraternité, en Égalité (au moins formelle), en Respect mutuel des différences d’opinions et de pensées, c’est une démarche rationnelle pour vivre ensemble. Si François réussit, il confirmera la prophétie de Malachje qui le classait comme dernier pape du Christianisme. Qu’en ressortira-t-il ?

      Certes, je crois ou je rêve de voir une véritable Laïcité républicaine rationnelle définir (et mettre en application) les droits et les devoirs des humains pour assurer le « vivre ensemble » en harmonie. Par contre, malheureusement sa version médiatisée et sacralisée actuelle, berceuse des illusions, sans volonté de construire ou reconstruire, ne sert que les intérêts des extrémistes religieux, principalement ceux de l’Islam.
      Si une religion peut se développer sans la moindre violence, donc sans relations de pouvoirs et sans autorités religieuses, j’attends de voir un seul exemple sur une longue durée ! Dans ce cas elle se limiterait à une ou des croyances diffuses et spirituelles sans interférences avec le monde réel et rationnel ! Peut-être la religion des ermites qui ne sortent jamais de leur caverne, ne prêchent pas et n’ont aucun disciple. On peut toujours rêver d’une théologie non criminogène ! Sans théologiens !

      DÉSACRALISER LA VIOLENCE RELIGIEUSE ne veut pas dire DÉTRUIRE ou SUPPRIMER LA VIOLENCE RELIGIEUSE.


    • philouie 3 octobre 2016 15:36

      @hugo BOTOPO
      Tant que l’humain sera capable de violence, il y aura de la violence religieuse. Pourquoi, simplement parce qu’il faut, à un certain moment pouvoir s’opposer à la violence et que cela passe par la violence.


    • Pierre Régnier (---.---.2.234) 3 octobre 2016 21:46

      @hugo BOTOPO

      Ce qui ne sert que les intérêts des extrémistes religieux, principalement ceux de l’Islam dans l’application de la Laïcité républicaine (la majuscule est de vous) c’est surtout que les athées qui l’appliquent quand ils sont au pouvoir sont plus obscurantistes encore que les intégristes religieux (dont le démagogique pape François qui tient à garder la théologie criminogène justifiée par son église). Ils campent sur cette stupide idée que si des sources de violence sont religieuses, l’état ne doit pas chercher à les connaître et à les combattre.

       

      Les récents massacres islamiques ont rendu évidente l’inefficacité de la laïcité pour protéger le pays de l’islamisation. Mais dans mon texte de Mars 2000 Désacraliser la violence religieuse (1) j’exprimais déjà ainsi le besoin de protection :

       

       »Il me paraît indispensable de modifier radicalement l’approche politique des problèmes religieux et d’inverser certaines démarches. Dans un article où il souhaitait que l’islam soit mieux reconnu par la République laïque Henri Tincq remarquait que les notions de citoyenneté et de laïcité, qui, plus tard, s’imposeront aux particularismes religieux étaient en germe dans l’édit de Nantes. Il faut qu’elles deviennent aujourd’hui des engagements et qu’ils soient préalables à la liberté et à la reconnaissance des pratiques cultuelles.

      Et puisque la loi de séparation, rappelait encore Henri Tincq, établit dans son article premier que La République garantit le libre exercice des cultes il faut lui faire préciser dans la Constitution présente et pour l’avenir : des cultes pacifiques, respectant intégralement les droits de la Personne Humaine. Et bien entendu des décrets d’application devraient exiger le rejet explicite et sans ambiguïté de tout ce qui est appel à la violence, au mauvais traitement des individus, femmes, hommes ou enfants, ou justification de la violence, fut-elle considérée jusque là comme oeuvre de Dieu."

       

      Je ne vois pas pourquoi la théologie, comme vous semblez vouloir le dire, serait inévitablement criminogène.


      (1) C’est le premier des trois textes reproduits dans mon petit livre édité en avril 2016 aux éditions du Panthéon, et il donne son titre à l’ensemble.


    • philouie 3 octobre 2016 21:51

      @Pierre Régnier
      Il faut qu’elles deviennent aujourd’hui des engagements et qu’ils soient préalables à la liberté et à la reconnaissance des pratiques cultuelles.
       
      Il faut être malade pour penser que c’est le rôle de l’état, criminel par nature (il vend des armes, il fait des guerres, il tue des gens), de dire aux religions ce qui faut croire et penser.
      Pour rappel, les droits de l’homme ont été fait protéger les humains de l’arbitraire de l’état et vous voudriez que ce soit l’état qui soit le garant des droits de l’homme. Autant demander à Dutroux de nous protéger de la pédophilie.


  • Krokodilo Krokodilo 1er octobre 2016 11:03

    Pourquoi tant de majuscules ? C’est une habitude qui vient de l’anglais et qui a contaminé jusqu’aux documents administratifs, mais ce n’est indiqué qu’avec les noms propres (Dieu, le Messie), ou quelques concepts généraux (l’Homme, etc.) mais pas forcément en permanence (la vie, la violence, etc.).
    OK pour la laïcité, le Sacré produit souvent de sacrés fanatiques ! Confucius a élaboré il y a longtemps une morale devenue une quasi-religion (celle des ancêtres et des dieux) respectueuse d’autrui.


  • Samson Samson 4 octobre 2016 00:56

    Mais quelle soupe !!!
    Etait-il bien utile pour en arriver aux vœux pieux d’une conclusion aussi sirupeuse que convenue de la justifier en multipliant tout au long de l’article des références (Levy-Strauss, Girard, ...) auxquelles vous n’entravez manifestement que dalle ?

    Ce n’est pas une question de conviction, mais du minimum de méthode et de rigueur intellectuelle à la maîtrise du sujet que vous prétendez traiter : la rationalité scientifique de rigueur pour une approche anthropologique de l’articulation de la violence et du sacré ne dégouline hélas ni de vos préjugés, ni de vos bons sentiments !
    Pour prétendre savoir ce dont on parle, elle nécessite par contre la connaissance et l’élémentaire compréhension de quelques très basiques rudiments de sciences humaines, comme les caractéristiques et différences temporelles et spatiales déterminant et articulant « profane » et « sacré », différenciant une société traditionnelle d’une société moderne, le discours mythique du discours idéologique, le sacré du religieux, ....

    Si les sociétés traditionnelles recourent au sacré pour la gestion et la canalisation de la violence inhérente au groupe, c’est faute de disposer de l’institution de la justice. L’institution judiciaire s’attribue le monopole de la violence - comme les religions du Livre celui du sacré - dès l’émergence du patriarcat à la fin du néolithique, lors de la création des premières cités-états mésopotamiennes, l’écriture des premiers codex, ...

    Si réellement ces questions vous interpellent, ne vous limitez ni à y voir des maux, ni à Wikipedia ! Lisez les livres : ce n’est pas le rythme du net, il faut du temps pour assimiler, mais çà aide !
    Pour l’anthropologie Claude Levy-Strauss, René Girard, Robert Graves, Roger Bastide, ... et pour élargir aux champs de l’imaginaire la méthode rationnelle, Gaston Bachelard !


    • hugo BOTOPO 4 octobre 2016 17:49

      @Samson

      Ô Grand Maître de la gastronomie aristocratique, je vous demande humblement pardon pour avoir soumis à vos narines et papilles les effluves, le fumet et les arômes de ma soupe sirupeuse et dégoulinante. Merci pour vos arguments d’autorité et de puissance.

      Dans mes maigres lectures des grands auteurs que vous citez, dans l’audition de leurs conférences et interviews je n’ai remarqué que des spécialistes en sciences humaines soumises à révisions et contestations, que du respect pour les lecteurs, spectateurs ou auditeurs, qu’une saine et sereine humilité. Votre intervention débordante de dignité révèle que là aussi mon interprétation était fausse.

      L’institution judiciaire s’attribue le monopole de la violence -comme les religions du Livre celui du sacré- une de vos affirmations pleine de bon sens et d’autorité : je me garde bien de la contester. Ainsi toutes les violences que l’on attribue -à tort ?- aux maffias, aux criminels privés et publics, aux armées, aux autorités politiques, religieuses, scientifiques, économiques, financières,... toutes les exploitations d’êtres humains (enfants, traites sexuelles...) ne seraient que des variantes de l’expression des institutions judiciaires (contraintes de faire appliquer les lois et réglementations imposées par les différents pouvoirs en place) sans qu’elles en soient déclarées responsables. Je comprends mieux la violence de votre jugement à l’égard de mon article et de ma personne : cette violence n’est pas la votre c’est celle de l’institution scientifique dotée de pouvoirs de jugements !
      La Justice est une institution sacrée ou sacralisée dont les jugements et décisions ne peuvent et ne doivent être contestés (hors recours limités admis par les institutions judiciaires).

      La violence et le sacré dans leur intime interpénétration ne sauraient être la source des maux (ou que des maux) affectant l’humanité : quel réconfort pour les victimes que votre affirmation !

      Je vous renouvelle mes excuses pour ces mots incongrus.


  • Samson Samson 4 octobre 2016 20:13

    "Dans mes maigres lectures des grands auteurs que vous citez, dans l’audition de leurs conférences et interviews je n’ai remarqué que des spécialistes en sciences humaines soumises à révisions et contestations, que du respect pour les lecteurs, spectateurs ou auditeurs, qu’une saine et sereine humilité.« 
    Vous les auriez donc lu ??? Vous aurez donc pu vous aviser qu’avant d’humblement soumettre à révision et évolution les concepts associés à leurs disciplines et spécialités, ils ont
    comme n’importe quel amateur ou étudiant commencé par en assimiler les notions.
    Tout dans votre propos indique pourtant l’économie 2.0 de cette bien »fastidieuse« étape, à moins bien sûr que la puissance de vos préjugés vous en ôte durablement l’entendement ! J’avais, par respect pour votre intelligence, opté pour la première explication !

     »Ainsi toutes les violences que l’on attribue -à tort ?- aux ... - ne seraient que des variantes de l’expression des institutions judiciaires (contraintes de faire appliquer les lois et réglementations imposées par les différents pouvoirs en place) sans qu’elles en soient déclarées responsables.« 
    Le monopole du recours à la violence interne inhérente à toute société est dans la modernité toujours attribué par l’État - qui promulgue le droit et les lois - à la seule institution judiciaire en charge de la réguler et la sanctionner. Toutes les violences auxquelles vous vous référez n’expriment que la carence relative - par manque de ressources, de moyens, d’organisation, ..., - de la Justice à effectivement et pleinement imposer ce monopole que lui attribue l’État.

     »La violence et le sacré dans leur intime interpénétration ne sauraient être la source des maux (ou que des maux) affectant l’humanité« 
    A reprendre votre terminologie, la violence est bien un »mal« qui relève d’une pulsion inhérente à notre nature humaine d’animal social et qu’il convient tant pour notre survie individuelle que sociale de réguler et de canaliser. Le sacré (je ne parle pas de religion, qui est un concept distinct, même si vous l’ignorez !) n’est jamais, au même titre dans le registre »moderne«  que la Justice, qu’un moyen de le faire.
    Que la violence instrumentalise les cadres qui lui sont assignés par le sacré ou la justice pour mieux les »déborder" ’est certes déplorable mais n’exprime jamais que la vivacité de la dynamique pulsionnelle qu l’anime !
    Faute d’en avoir compris un traître mot, êtes-vous vraiment certain d’avoir jamais lu Girard ???


  • Christian 14 octobre 2016 11:34

    cet exemple est fondateur, car en prenant sur Lui tous les péchés des hommes et du monde, en s’assimilant à un bouc émissaire, il est devenu un référent, une divinité pour les premiers chrétiens (des juifs) puis pour les suivants.

    Je me demande sur quoi on se réfère pour imaginer que le Christ aurait pris sur Lui tous les péchés des hommes ? Lorsqu’un homme commet un crime ou toute chose contraire à la Loi, il ne tient qu’à lui a agir pour se faire pardonner, mais de toute façon il y aura tj une Justice même si souvent elle n’est pas de ce monde...ce que bien sûr les athées ne croient pas.

    Si le Christ s’est laissé crucifier, c’est selon moi, uniquement pour montrer aux générations futures le danger de l’entente entre le peuple et ceux que l’on appelait les Pharisiens à cette époque. Cette entente a été la même autant chez les nazis que chez d’autres idéologies, religieuses ou non.


    • hugo BOTOPO 14 octobre 2016 17:31

      @Christian
      Je ne fais que présenter le point de vue, (le dogme ?) du Christianisme sur le sacrifice rédempteur du Christ.
      Votre point de vue sur la volonté révolutionnaire de JC de montrer ou condamner l’entente contre nature du peuple avec les dominants de la société présente un intérêt.
      Seriez-vous révolutionnaire ?


    • Christian 15 octobre 2016 06:44

      @hugo BOTOPO
      Révolutionnaire...laissons de côté une dénomination qui peut tout et ne rien dire. Une chose qu’il faut oublier en tout cas c’est l’idée de gauche ou de droite en ce qui concerne le Christ.

      Pour celui qui a pris la peine de bien lire les Évangiles, il ne peut manquer de constater la violence avec laquelle le Christ s’en prend à ce monde de fourbes et de m’as-tu vu qu’étaient les Pharisiens.

      Marc 7:5 les pharisiens et les scribes demandèrent donc à Jésus « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens et ne prennent-ils pas leur repas avec des mains qu’ils n’ont pas purifiées ? » Il leur répondit : « Esaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites,quand il a écrit : »Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est bien éloigné de moi"

      Il y aurait d’autres exemples mais l’important c’est de comprendre que le message du Christ est avant tout de montrer les dangers d’écouter et de suivre ceux qui édictent des dogmes ou qui inventent des idéologies pour obtenir le pouvoir (par exemple le nazisme mais pas seulement). Toutes ces rites, y compris d’habillement, que le Christ dénonce, ont été inventé par des hommes et non par la Loi,à laquelle d’ailleurs le Christ se réfère uniquement (les dix commandements).

      En fait pour faire simple, le Christ dénonce les abus de pouvoir édictés par les hommes.

      Pour revenir à la crucifixion on oublie un peu que ce n’est pas du tout un aveu de faiblesse mais bien au contraire de victoire face à la mort. 


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