mercredi 12 mai 2021 - par Sylvain Rakotoarison

Covid-19 : le passe sanitaire né dans la douleur en France

« Il y aura une nouvelle délibération ce soir et il y aura un "passe sanitaire" ! » (Jean Castex, le 11 mai 2021 à 20 heures sur France 2).

Rien ne va plus au sein de la majorité parlementaire. Mais auparavant, présentons le contexte de ce moment parlementaire.

L’heure est au troisième déconfinement. À ma grande surprise, les données montrent une véritable décrue de l’épidémie en France, avec un niveau proche de celui du début du mois de février 2021. Le nombre de lits occupés en réanimation a nettement chuté depuis la fin avril 2021, en passant d’un peu plus de 6 000 à nettement moins de 5 000 (on en est à 4 743 au 11 mai 2021). Le nombre des personnes hospitalisées pour covid-19 est descendu à 25 000 après être monté à plus de 31 000.

Le nombre de nouveaux cas aussi a chuté, à moins de 18 000 par jour en moyenne sur les sept derniers jours. Quant au nombre des décès chaque jour, lui aussi a chuté à 222 chaque jour en moyenne sur les sept derniers jours, et cela malgré encore un grand nombre de personnes contaminées, grâce à la politique vaccinale (ce que peut illustrer avec évidence la mortalité devenue très faible dans les EHPAD). Décès et nouveaux cas baissent actuellement d’environ 20% chaque semaine.

C’est lent mais notable. Cela ne signifie pas que l’épidémie est terminée en France (il y a quand même un malade admis en réanimation pour covid-19 toutes les cinq minutes), mais on peut espérer être optimiste : le taux d’incidence moyen est en chute libre (il est, au 8 mai 2021, à 183,9 nouveaux cas par 100 000 habitants en sept jours). Le taux de reproduction effectif est aussi en chute libre, à 0,76 au 1er mai 2021, il n’a jamais été aussi bas depuis le 3 décembre 2020. Enfin, le taux de positivité des tests PCR est de 5,4% au 8 mai 2021, en chute libre aussi, jamais aussi bas depuis le 2 janvier 2021 (ce taux permet de faire la part des choses sur les nouveaux cas, en fonction du nombre de tests réalisés).

L’enjeu pour les Français, c’est de pouvoir redescendre en dessous du palier qui s’était maintenu juste après le deuxième confinement, en décembre 2020, et de redescendre comme cela avait été le cas après le premier confinement. L’heure est au déconfinement, avec le risque de relâchement des gestes barrières et une recrudescence de l’épidémie en France soit à cause du comportement des Français, soit à cause de l’arrivée de nouveaux variants plus résistants aux vaccins (le variant indien par exemple). Mais ce déconfinement est nécessaire, le couvre-feu n’a pas cessé depuis octobre 2020 et les gens ont besoin de souffler. Il suffit d’ailleurs de voir à quel point ce week-end de l’Ascension va être l’une des premières vraies périodes de détente après la rentrée de septembre 2020, à la fin duquel, le 19 mai 2021, le report du couvre-feu à 21 heures, l’ouverture des terrasses, etc.

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Alors, dans cette logique optimiste, on reparle du "pass sanitaire". Je garderai l’expression même si je suis désolé de ne pas employer le mot français, "passeport sanitaire" qui aurait tout à fait convenu malgré ses cinq lettres supplémentaires, mais peut-être est-ce plus raisonnable de séparer les deux mots, "passeport" fait un peu trop policier, "pass", cela fait penser au "pass Navigo", une sorte de laisser-passer vers la liberté. Après réflexion, je vais plutôt adopter, lorsqu’il est collé au mot "sanitaire", l’expression des parlementaires français : "passe sanitaire". Cela fait penser à "passe-muraille".

On distinguera précisément le "passe sanitaire" du "passe vaccinal" même si, à mon sens, le principe reste le même. Le "passe vaccinal", c’est de réserver l’accès à un certain nombre d’activités ou de lieux à ceux qui ont été vaccinés contre le covid-19. Précisons que le vaccin ne suffit pas à se préserver du covid-19, il réduit la probabilité d’attraper le coronavirus sans cependant l’exclure totalement. Les trois principaux vaccins autorisés et utilisés en France ont en effet une efficacité de 95% (donc, pas de 100% : vouloir trouver et amplifier médiatiquement des cas de personnes vaccinées qui ont attrapé le covid-19 n’apprend donc rien, c’est le principe d’un vaccin, certains passent à travers les trous de la raquette, il faut dire que dans le cas de ces vaccins, les trous de la raquette sont particulièrement petits).

Le "passe sanitaire" élargit l’accès aux mêmes activités et lieux non seulement aux personnes vaccinées, mais aussi à ceux qui peuvent prouver qu’ils ne seront pas un danger pour les autres, à savoir des personnes testées négatif récemment, ou encore, des personnes qui sortent récemment de la maladie et ne peuvent plus l’attraper à court terme (en principe, là encore, il y a des cas contraires).

Concrètement, on parle d’un QR code à charger sur son smartphone, mais comme le "pass" doit être accessible même à ceux qui n’utilisent pas de smartphone, un simple certificat ou attestation d’avoir reçu le vaccin, d’avoir été testé négatif ou d’avoir eu une fin de maladie suffit pour servir de "pass".

D’un point de vue pratique (et politique), il faut donc bien définir les cas où les usagers en auront besoin des cas où il ne sera pas nécessaire, également, tenter une harmonisation au moins européenne, ne serait-ce que pour permettre le tourisme ou les voyages professionnels avec des règles à peu près identiques.

D’un point de vue juridique, il faut s’inquiéter aussi des transmissions de données. Le QR code ("quick response code") a l’avantage de n’indiquer qu’un "ok" ou "pas ok" sur le "pass", sans savoir si son propriétaire est vacciné, ou testé négatif, etc., tandis que le certificat ou attestation est un document très précis, intégrant les numéros de sécurité sociale, la date de naissance et d’autres informations médicales plus ou moins confidentielles (marque du vaccin, etc.). En revanche, cette attestation papier sera lisible physiquement et ne sera donc pas intégrée dans une base de données numérique au contraire du QR code qui serait lu par un appareil numérique.

D’un point de vue démocratique, il faut que la population soit dans l’acceptabilité d’une telle mesure, et cette acceptabilité passe d’abord par l’universalité de la possibilité de se faire vacciner. À partir du 10 mai 2021, les plus de 50 ans peuvent se faire vacciner, et à partir du 12 mai 2021, les plus de 18 ans peuvent se faire vacciner du jour au lendemain s’il reste des rendez-vous libres, sinon, ils devront encore attendre le 15 juin. On comprend qu’un tel "pass" ne pourra être mis en application que le jour où toutes les personnes qui veulent être vaccinées soient dans la capacité de l’être, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.



D’un point de vue économique, on mesure l’importance de ce "pass" : il permettra d’avoir la saison estivale en plein rendement avec une certaine garantie que le risque de se faire contaminer (par les autres) ou de contaminer (les autres) est très faible. Si on table sur l’absence d’une quatrième vague (en automne 2021) grâce à la vaccination (au 11 mai 2021, il y a eu plus de 18,1 millions de personnes qui ont reçu au moins la première dose, soit plus du quart de la population totale), alors cet été devrait être le début du rebond économique et il faut donc mettre tout en œuvre pour l’accompagner, le renforcer, l’amplifier. Ce "pass" devrait y contribuer.

Le choix du gouvernement français a toujours été de rester dans un principe d’égalité pour tous, tout en ne fermant aucune porte sur des restrictions d’accès par un tel "pass", d’une part, dans un objectif d’harmonisation européenne sinon internationale (généralement, on adopte des mesures diplomatiques réciproques avec les pays partenaires, quels qu’ils soient ; ainsi, les conditions des déplacements entre États-Unis et Union Européenne restent encore très incertaines), d’autre part, dans un objectif de soutien à la croissance économique.

Ce choix, sage, consiste à considérer que tout ce qui relève de gestes de la vie quotidienne doit être accessible à tous, y compris à ceux qui ne sont pas vaccinés ou qui n’ont pas été testés (par exemple, faire ses courses, etc.), mais ce qui n’est pas un acte quotidien, comme participer à une manifestation culturelle ou sportive rassemblant des milliers de personnes ou embarquer pour un vol aérien international, alors le "pass" paraît justifié sans mettre en danger les libertés publiques dans une certaine discrimination. Évidemment, la ligne de crête est fine et certaines situations pourront prêter à contestation, interprétation, voire confusion.

L’Union Européenne a présenté le principe d’un "passeport vert" le 17 mars 2021 avec application pour la fin du mois de juin 2021. Le comité d’urgence sur le covid-19 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), réuni le 15 avril 2021, a annoncé le 19 avril 2021 être opposé à l’obligation d’un passeport vaccinal pour les vols internationaux.

Du point de vue législatif, ce "pass" doit donc faire l’objet d’une loi qui doit donc rassembler une majorité de députés (la majorité au Sénat est moins nécessaire puisqu’à la fin, l’Assemblée Nationale aura le dernier mot). Son principe est donc intégré dans l’article 1er du projet de loi relatif à la gestion de la sortie sanitaire (n°4105), déposé le 28 avril 2021 par le gouvernement qui a engagé la procédure accélérée. Le texte est examiné en séances publiques depuis le 10 mai 2021.

Or, le "pass" proposé par les députés LREM a été …rejeté par les députés MoDem, qui font pourtant partie de la majorité parlementaire. Et depuis plusieurs mois, le groupe LREM n’a plus la majorité absolue sans l’apport de son allié exigeant, le MoDem. J’ai rangé cet article dans la rubrique Santé/Covid mais il aurait pu aussi se ranger dans la rubrique Politique. En effet, à onze mois de l’élection présidentielle, voici que le MoDem montre son importance stratégique (et arithmétique) au sein de la majorité. Le rejet a eu lieu avec 8 voix d’écart seulement, et les députés MoDem ont su fédérer les élus LR.

Selon les différents commentaires, le rejet des députés du MoDem aurait deux finalités : une finalité immédiate qui est de défendre les jeunes, et une finalité à plus long terme qui est d’être un peu mieux considérés par le gouvernement dans la construction des textes. Défendre les jeunes, pour le MoDem, cela signifierait rouvrir les discothèques, fermées depuis le samedi 14 mars 2020 et jamais rouvertes depuis ces quatorze mois. S’il doit y avoir un "passe sanitaire", alors il faut l’utiliser aussi pour permettre la réouverture des discothèques à partir du 1er juillet. Mieux considérés par le gouvernement que d’être informés des intentions du gouvernement par une interview du Premier Ministre Jean Castex par le journal "Le Parisien" du 10 mai 2021.

Jean Castex a donc dû faire le service avant-vente dans le journal de 20 heures de ce mardi 11 mai 2021 sur France 2, pour annoncer qu’il y aurait une nouvelle délibération cette nuit du 11 au 12 mai et que le "passe sanitaire" serait voté, tout en refusant d’avoir un horizon précis pour les discothèques : « Pour les boîtes de nuit, je ne suis pas en mesure de donner un horizon. ». Jean Castex aurait tort de ne pas prendre en compte l’avis du MoDem considéré souvent comme un allié "supplétif" même si, désormais, il est indispensable à la stabilité gouvernementale.

Toujours est-il que cela donne une petite ambiance de Quatrième République et de marchands de tapis qu’un scrutin à la proportionnelle ne manquerait pas de renforcer dans le cas où celui-ci serait adopté pour les élections législatives (ce qui est trop tard pour le scrutin de juin 2022).

Jean Castex en a profité pour faire le service après-vente, cette fois-ci, du vaccin AstraZeneca, dont deux millions de doses sont maintenant disponibles en France : lui-même s’est déjà fait injecter la première dose et il demande à être imité par tous les Français non encore vaccinés de plus de 55 ans.

Rendez-vous donc dans quelques heures sur le résultat de la séance de nuit, mais cela montre aussi que les sénateurs viendront avec leurs idées et amenderont nécessairement ce projet de loi qui présente une urgence, puisqu’il s’agit de savoir comment déconfiner en juin et juillet prochains.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (11 mai 2021)

http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Covid-19 : le passe sanitaire né dans la douleur en France.
Levée des brevets des vaccins anti-covid-19 : de la théorie à la pratique.
La balance bénéfices-risques du vaccin d’AstraZeneca.
Covid-19 : 100 000 décès en France, 1 million en Europe.
Le vaccin russe Sputnik V.
Le "chemin d’espoir" d’Emmanuel Macron.
Pourquoi m’as-tu abandonné ?
Témoignage : au cœur d’un centre de vaccination contre le covid-19.
Tribune de 41 médecins du 28 mars 2021.
Origine du coronavirus SARS-CoV-2 : détecté et en circulation en France depuis le 5 novembre 2019 ?
Les bons alexandrins de Santé Publique France.
Dedans avec les miens, dehors en citoyen (comportements en temps de covid-19).
Mesures renforcées, confinement et confusion.
Les nouvelles attestations de déplacement à partir du 20 mars 2021 (à télécharger).
Conférence de presse du Premier Ministre Jean Castex le 18 mars 2021 à Paris (texte intégral).
Alors, confinement ou pas confinement ?
Gilbert Deray.
Covid-19 : un an après, toujours le cauchemar ?
Covid-19 : le mot interdit.
Les jeunes, génération sacrifiée ?

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130 réactions

    • Eric F Eric F 14 mai 2021 11:11

      @cyrus
      Il semble qu’il était question, dans le communiqué du SNELAC, non pas de l’abrogation de cette loi, mais d’exclure les parcs du champs d’application. Je n’ai pas trouvé de confirmation ni de démenti.

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  • ETTORE ETTORE 13 mai 2021 14:36

    Pas certain du tout que Rakotonimportequoi, soit un seul et unique « frappeur » de touches.

    Il y a versatilité du personnage, de sa sensibilité, de son écriture, de son raisonnement, de sa mise en page.....

    Je dirais plutôt un « conglomérat » de participatifs, où chaque d’thématique, est l’apanage d’un certain profil !

    Profil, qui reste tout de même bien orienté, niveau sensible-rie LaREpubliqueMensongère, qui doit fournir son contingent de matériel de nettoyage des touches de sa bécane aux ordres pour Laval !

    Une forme de cinquième colonne, qui sait, ce qu’elle est, qui ne s’en cache pas, mais pour qui, peu importe le défouloir d’insulte, vide la coupelle tous les soirs, en étant heureux de sa fonction récipiendaire.

    Ce qui tombe là, ne vas pas dégouliner ailleurs.

    Un peu comme des toilettes.....Pas sèches....Et on y vas tous !

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  • jib_jib 13 mai 2021 18:45

    Dans le cadre du projet ID 2020 et du GAVI (global alliance for vaccination) et COVAX, il parait incontournable de vacciner 100% de la population (mondiale) dès l’age de 6 mois.

    Une mise à jour semestrielle sera implémentée par un rappel vaccinal semestriel à définir pour les variants à venir.

    A cet effet Mme Ursula van der Leyen au nom de la CE, a commandé 1,9 milliards de doses à livrer avant fin 2023 (sur 5 semestres). Les spécificité de ces rappels n’a pas été définitivement arrêté.

    le Pass sanitaire aura une validité de 6 mois prorogeable par les rappels semestriels. Cette validité sera garantie dans les frontières de l’UE, des conventions fixeront les modalités de reconnaissance réciproques hors UE.

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  • jib_jib 13 mai 2021 18:57

    Avis du cosv du 9 avril 2021

    D’après les données françaises, avec un vaccin Astra Zeneca efficace à 100% contre les décès, on peut tirer les conclusions suivantes :
    -Pour les adultes de moins de 55 ans, le rapport bénéfice-risque de la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca est quasiment nul (ratio des décès attendus : 6 pour 7).
    -Pour les adultes de moins de 60 ans en revanche, le rapport bénéfice-risque de la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca est en faveur de la vaccination(ratio des décès attendus : 4,4 pour 12).
    -Ainsi,dans la tranche d’âge des 55-59 ans, comme pour tous les adultes de plus de 55 ans, le rapport bénéfice-risque est largement en faveur de la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca.

    Si la limite d’âge pour l’administration du vaccin Astra Zeneca devait passer de 55 à 60 ans, le nombre d’événements graves évités serait marginal, tandis qu’un nombre non négligeable de décès Covid-19 seraient attendus en un mois en raison du retard d’accès à un vaccin pour les personnes âgées de 55 à 59 ans.
    Le conseil recommande donc de maintenir la limite d’âge pour l’administration du vaccin Astra Zeneca à 55 ans

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    • Eric F Eric F 13 mai 2021 19:20

      @jib_jib
      Il est intéressant de connaitre ce ratio de risque décès vaccin/risque décès covid, il devrait être communiqué pour chaque vaccin (car les données brutes de pharmacovigilance ne sont pas causalement attribuées).

      Mais de manière générale, la vaccination des moins de 55 ans, peu à risque de forme grave de covid (hors comorbidités), n’est pas justifiée à titre individuel. Il s’agit alors d’une course à l’immunité de groupe, peut-être illusoire.

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    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 13 mai 2021 19:33

      @jib_jib
       
       ’’ -Pour les adultes de moins de 60 ans en revanche, le rapport bénéfice-risque de la vaccination avec le vaccin Astra Zeneca est en faveur de la vaccination(ratio des décès attendus : 4,4 pour 12).’’
       
       A condition qu’ils ne soient pas infectés.
       

      Le Pr Montagnier disait : « si vous vaccinez un porteur du virus, vous le tuez » Et de fait, on a vu paradoxalement des gens en bonne santé décéder après vaccination. Je suppose que celles qui ne sont pas infectées s’en sortent bien.

       

      Qui sont les porteurs sains qui se font vacciner, sinon les personnes dotées d’un système immunitaire performant qui leur a permis de résister au virus, vu que les autres contaminées ont développé la maladie et, se pensant immunisés ne sont donc pas candidats au vaccin ?
       
      Le scandale monumental de cette vaccination massive, le grand danger donc, c’est de ne pas s’assurer que les personnes qu’on vaccine sont ou non, porteurs du virus.

       
      Les enfants qui ont tous un système immunitaire performant, sont tous porteurs sains potentiels sinon déjà infectés, les spots TV nous le disent et redisent en boucle. La vaccination des enfants dans les régions fortement contaminées pourrait tourner à la catastrophe.

       

      Est-ce pour éviter que ça se voit trop au débute des campagnes de vaccination que tous ces gestes barrières et ces confinements nous sont imposés ?

       

      https://www.francesoir.fr/societe-sante/deces-post-vaccination-le-droit-de-savoir

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    • JulesDu13 14 mai 2021 02:15

      @jib_jib
      Pour les 55-59 ans vous ne prenez en compte que les effets secondaires connus ou fortement suspectés. Rappelez-vous, ces effets étaient inconnus avant le début de la vaccination de masse. Les futurs effets encore non-connus peuvent se produire dans 1 an, 10 ans (et il sera presque impossible de lier à une cause).
      (Un petit cailloux dans leur chaussure, l’HCQ est censée être subitement devenue très dangereuse en 2020, après au moins 70 ans d’utilisation sans ordonnance. Pareil pour l’amiante dans un autre genre, les exemples médicaux et industriels ne manquent pas)
      Plus vous descendez dans les âges et plus il faut être sélectif sur vos cibles vaccinales : surpoids, faiblesse immunitaire, poumons abimés et autre comorbidités. Le rapport bénéfice/risque de toutes les personnes d’une tranche d’âge donnée n’est pas le même. L’obligation vaccinale généralisée est donc une monstruosité médicale.
      Et l’éradication de ce virus par les vaccins est une illusion, qui pourrait éventuellement tourner au drame.

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    • JulesDu13 14 mai 2021 02:42

      Et puis un peu de math, parce que les marchands de vaccin sont aujourd’hui comme des marchands de bagnoles d’occasion.
      « Pour les adultes de moins de 60 ans...le vaccin Astra Zeneca est en faveur de la vaccination(ratio des décès attendus : 4,4 pour 12). »

      Pour un âge donné, une personne avec des comorbidités associées au Covid a une espérance de vie, même hors décès par Covid, plus courte que celle qui n’en n’a pas.
      Si vous sauvez, pour cette année, une personne avec comorbidités vous lui accordez par exemple 10 ans de vie en plus (les personnes de -60 ans décédées du Covid ont presque toutes de fortes comorbités).
      Si vous tuez une personne sans comorbidité, vous lui faites perdre par exemple 20 ans de vie (je ne connais pas le profil des décès liés à une vaccination chez les -60 ans).

      Décès par Covid et décès par vaccins ne sont pas forcément égaux en terme de perte d’espérance de vie.
      4,4 et 12 sont bien des choux et des choux, mais ils ne font pas forcément la même taille.

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    • Eric F Eric F 14 mai 2021 11:05

      @JulesDu13
      « 4,4 et 12 sont bien des choux et des choux, mais ils ne font pas forcément la même taille »
      Dans le cas que vous citez, cela s’applique à une tranche d’âge donnée (55-60 ans), mais votre remarque est encore plus vraie entre deux tranches d’âges, comme prendre un risque à 30 ans pour le compte de personnes de 80 ans.
      C’est pourquoi, je suis favorable à la vaccination des personnes « à risque » (typiquement, plus de 65 ou à forte comorbidité), mais pas à la vaccination généralisée pour les jeunes, et surtout celle des mineurs, qui prennent un surcroit de risque individuel.
      On pourra vérifier en fin d’année les effets de surmortalité sur les différentes tranches d’âge, à condition de ne pas triturer les chiffres « pour les besoins de la cause ».

      A propos de la notion de « comorbidité », il peut y avoir des pathologies ou des caractéristiques graves (diabète, obésité...), mais il y a aussi parfois l’usure de l’âge, de multiples petits facteurs qui s’accumulent. Rien de plus déprimant, dans ce que l’on croit être la force de l’âge murissant, d’avoir à l’occasion d’un problème mineur un check up (cardio, scanner, etc...) qui détecte tout plein de dysfonctionnements. Je parle en connaissance de cause.

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    • pemile pemile 14 mai 2021 11:16

      @Eric F

      Laisser circuler ce virus encore des mois où des années c’est aussi s’exposer à de nouveaux variants ou à ce qu’il trouve un nouvel hôte dans le monde animal sauvage, d’élevage ou domestique et perdure très longtemps ?

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    • Eric F Eric F 14 mai 2021 12:12

      @pemile
      « Laisser circuler ce virus encore des mois où des années c’est aussi s’exposer à de nouveaux variants »


      C’est un mythe que penser que ce virus sera définitivement éradiqué, et s’il l’est dans un pays, il faudrait interdire tous les échanges avec le reste du monde.
      Quant aux variants, il en apparait en permanence ici ou là, qui résistent à certains vaccins, en théorie il faudrait donc revacciner tout le monde tous les six mois avec une nouvelle « release » du vaccin.

      Même en vaccinant tout le monde, l’efficacité n’est jamais à 100%, il pourra circuler « à bas bruit » et réapparaitre, ou réapparaitre depuis le « monde animal » qui n’est évidemment pas vacciné.

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    • troletbuse troletbuse 14 mai 2021 12:22

      @Philippe Huysmans, Complotologue
      Un bon mougeon qui gobe absolument tout.
      Un vaxxin pour les jeunes, les moins jeunes, les pas trop vieux, les vieux, les très vieux. Sont très forts ces labos.
      Ainsi ils pourront éliminer ceux qu’ils veulent. D’abord les retraités, puis il inventeront un vaxxin pour les chômeurs, etc ..

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    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 mai 2021 15:55

      @Francis, agnotologue
       
       c’est surréaliste !
       
       Il est envisagé de tester les candidats au vaccin, mais seulement dans le but d’économiser une dose !!!
       
       

      « Pour ceux qui ne savent pas s’ils ont été infectés (car de nombreuses formes sont asymptomatiques et de plus en plus de personnes ont été contaminées car le virus a beaucoup circulé) ne faudrait-il pas passer un test sérologique systématiquement ? On pourrait ainsi n’utiliser qu’une seule dose, ce qui permettrait de protéger plus rapidement le plus grand nombre de personnes. 

      C’est une réflexion à mener, estime le Professeur Odile Launay : "On pourrait se poser la question de faire un test sérologique rapide, ce qu’on appelle des TROD, avant la vaccination, pour éviter une deuxième dose, qui serait, chez les personnes positives, finalement inutile", propose-t-elle. »

      Répondre Lien permanent
    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 mai 2021 15:58

      @Francis, agnotologue
       
      Les États-Unis commencent à vacciner les enfants de plus de 12 ans contre la Covid-19


       « Parcs, écoles, plages, centres aérés : on va chercher les enfants là où ils se trouvent »
       

      Répondre Lien permanent
    • Eric F Eric F 14 mai 2021 17:02

      @Philippe Huysmans, Complotologue
      Ce que j’écris montre justement que je ne roule pas pour les labos, dont les actionnaires doivent au contraire me prendre en grippe (c’est le cas de le dire), puisque je suis pour la levée des brevets et contre la généralisation vaccinale aux catégories sans risque de cas grave.
      Mais si je ne me laisse pas berner par l’enfumage au bois sec de la communication institutionnelle (par exemple certains « indicateurs » biaisés, ou la « carotte » du pass sanitaire), ce n’est pas pour succomber à l’enfumage au foin mouillé des « anti-tout » Qanonien ou soraliens, dont les triples buses sont dupes.

      Répondre Lien permanent
    • Eric F Eric F 14 mai 2021 17:32

      @Philippe Huysmans, Complotologue
      J’aime bien quand tu révèles au grand jour ton caractère hargneux.
      Mais tu ne fais pas la loi sur la totalité de la blogosphère en faisant taire les intervenants qui n’adhèrent pas à ta secte. Par ailleurs, c’est toi qui m’as pris à partie dans le présent fil de discussion, non le contraire.

      Il arrive que le procureur soit tellement caricatural et excessif dans son réquisitoire, qu’il soit plus efficace contre ses thèses que ne peut l’être la plaidoirie de la partie d’en face. C’est le rôle qui te semble dévolu dans ces débats, si bien qu’on peut se demander si ce n’est pas finalement toi qui travailles pour les labos, au second degré smiley

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    • Eric F Eric F 14 mai 2021 17:56

      @Philippe Huysmans, Complotologue
      La propagande est de ton fait, elle est même relayée par des sites militants, et concernant les attaques personnelles, chacun pourra constater que tu as initié l’assaut.
      Tu appelles « troll » lorsqu’on ne cède pas à tes intimidations, c’est puéril, mais si on compte le flux de messages quotidiens (tu en as déjà émis 255 en 5 jours), on voit qui trolle ici !

      PS : Le nez rouge du smiley te sied à ravir

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    • Eric F Eric F 14 mai 2021 19:34

      @Shawford, Fufutologue
      « on notera a minima minimorum »
      Faut choisir : c’est soit « a minima », soit « minimum minimorum » smiley

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  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 14 mai 2021 16:03

     Il est envisagé de tester les candidats au vaccin, mais seulement dans le but d’économiser une dose !!!
     
     

    « Pour ceux qui ne savent pas s’ils ont été infectés (car de nombreuses formes sont asymptomatiques et de plus en plus de personnes ont été contaminées car le virus a beaucoup circulé) ne faudrait-il pas passer un test sérologique systématiquement ? On pourrait ainsi n’utiliser qu’une seule dose, ce qui permettrait de protéger plus rapidement le plus grand nombre de personnes. 


    C’est une réflexion à mener, estime le Professeur Odile Launay : "On pourrait se poser la question de faire un test sérologique rapide, ce qu’on appelle des TROD, avant la vaccination, pour éviter une deuxième dose, qui serait, chez les personnes positives, finalement inutile", propose-t-elle. »

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  • stef 14 mai 2021 19:12

    Combien de ministres vaccinés ??? très peu 

    alors à l’astra zeneca ce sont des spécimens

    d’ailleurs LES DEUX SEULS MINISTRES VACCINES L ONT ETE AVEC ASTRA

    aucun ministre vacciné avec Pfizer ou Moderna

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    • Eric F Eric F 14 mai 2021 19:51

      hel@stef
      Rien n’a été dit sur une éventuelle vaccination d’autres ministres (à part Bachelot). Pourtant, il y a des stocks d’Astra dont personne ne veut, le gouvernement, le Parlement, le Conseil d’Etat, les élus locaux ne se bousculent pas à suivre Castex et Véran qui ont voulu donner confiance à ce vaccin.

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  • véronique 15 mai 2021 08:31

    Pour ceux que ça intéresse, l’avis de la CNIL

    https://www.cnil.fr/fr/la-cnil-rend-son-avis-sur-le-projet-de-passe-sanitaire

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    • Eric F Eric F 15 mai 2021 13:50

      @véronique
      Les avis de la CNIL sur la limitation dans le temps (liée à la durée de la crise), la limitation du champ d’application (hors lieux d’activité de la vie quotidienne), et la protection des données personnelles sont des garde-fous pour restreindre les dérives du pass sanitaire, dont le Parlement a voté la création.

      Mais concernant l’opposition au principe de ce pass, un boycott des activités qui le requièrent serait la réponse la plus efficace. Je suis disposé à y participer, et je déplore qu’une majorité de Français approuvent ce dispositif.
      On se fait vacciner pour éviter d’attraper une maladie, pas pour bénéficier de droits spécifiques.
      C’est une sorte de carotte pour déployer la vaccination au delà de ses justifications, et/ou multiplier les tests de dépistage au profit des labos d’analyse médicale. Il y a bel et bien des groupes de pressions et opportunistes qui « poussent les feux » dans le cadre d’une crise qu’ils instrumentalisent. La question n’est pas de nier et rejeter en bloc, mais ne pas céder au maximalisme.

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    • véronique 15 mai 2021 19:59

      @Eric F

      Oui le boycott serait le mieux, hélas les gens qui ne voient aucune objection à ce pass sont très nombreux (peut-être pas la majorité, mais assez nombreux pour que ça compte). Ils le seront moins par la suite, quand il faudra le renouveler.

      On n’imagine pas pourtant, qu’avec une telle dépense d’énergie pour faire accepter ce pass et le mettre en place, le pass ne soit que temporaire (et pour le gouvernement il ne fait aucun doute qu’il sera en place, et d’ailleurs il s’agit en fait d’une transposition du pass européen).

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  • republicain 16 mai 2021 14:13

    https://pgibertie.com/2021/05/16/connerie-transcendantale-ou-volonte-de-camoufler-la-totale-inefficacite-des-vaccins-la-recherche-danticorps-na-aucune-valeur-pour-les-autorites/

    La recherche d’anticorps n’a aucune valeur pour les autorités ….sauf pour Macron qui en fait régulièrement…

     Un de mes amis dopé au zinc et pressé par son entourage de se faire vacciner a obtenu une ordonnance pour un test sérologique . Surprise ; une bonne dose d’anticorps, il avait attrapé la covid sans s’en rendre compte…Il ne pourra pas avoir de pass sanitaire...

    Les vaccinés ne doivent pas savoir s’ils ont des anticorps ! Avoir une sérologie négative après un vaccin serait absolument normal pour LCI TF1… Bon là ils vous prennent pour des idiots…

    La seule preuve de l’efficacité d’un vaccin  consiste à mesurer les anticorps quelques semaines après la vaccination pour savoir si oui ou non le vacciné est protége.Cela passe par un test sérologique fiable à 100% . Avec la piquouze génique il faut se contenter de la présence ou non des anticorps dits « anti-spike ». Cette recherche est appliquée aujourd’hui par tous les labos ! J’ ai vérifié.


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  • agent ananas agent ananas 16 mai 2021 20:18

    Il est curieux qu’à chaque fois un vote ne donne pas le résultat escompté, il faut revoter (jusqu’à ce que l’establishment obtient satisfaction) ...

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  • Henri de Grossouvre Henri de Grossouvre 11 août 2021 09:55

    CRISE SANITAIRE en POLYNESIE FRANCAISE et situation en FRANCE métropolitaine, un conseil de défense sanitaire sera convoqué aujourd’hui à 11h ce matin au fort de Brégançon par le E. Macron, puis aura lieu un conseil des ministres ou un point sera fait sur la situation nationale, A SUIVRE ATTENTIVEMENT !!!

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