vendredi 7 octobre 2011 - par Michel Tarrier

Écologie post-mortem : que faire de nos morts, nouvelle source de pollution ?

Que faire d’un corps humain pollué, une fois que la vie s’en est allée ? Le dernier défi d’une vie éco-responsable est bien celui d’une mort propre, écologique et vertueuse.

« Tout finit afin que tout recommence, tout meurt afin que tout vive. » Jean-Henri Fabre, entomologiste

« L’approche de la mort terrifie, mais si le nouveau-né avait conscience de l’approche de la vie, il serait tout aussi terrifié. » Charlie Chaplin, artiste.

« À désinfecter de la vie ce qu'elle abrite de mort, c'est la vie même qui est frappée. » Gilles Lapouge, philosophe

Pour une mort écologique : que choisir ?

Voici un petit guide de la mort écolo, pour tous ceux qui comptent mourir… Étant donné le tabou lié à la mort, cette question n’est que rarement abordée, y compris par le législateur. J’y mets donc un zest d’humour pour alléger cette « sympathique » étude, susceptible de réduire l’empreinte écologique de nos cadavres, plus encombrants qu’exquis parce que polluants.

Il n’est plus à démonter qu’en raison du chemin contre-nature qu’il a suivi, l’homme est devenu la pire des nuisances pour la planète Terre. Depuis que notre corps est infecté de médicaments, d’antibiotiques et de pièces rapportées, maintenant que nous urinons quotidiennement des pesticides, que carcasse est démesurément radioactive, notre décès est loin de mettre un terme aux effets nocifs dont nous sommes le vecteur tout au fil de notre vie indigne. Bien au contraire : notre corps pestiféré n’est plus recyclable ! Se débarrasser de la poubelle que le progrès fit de notre être au fil de notre vie de cobaye n’est pas chose facile, particulièrement quand les derniers instants conduisent à un regain de conscience testamentaire. On en profitera au passage pour se faire à l’idée simple qu’on ne peut être en bonne santé dans un monde rendu malade.

Si vous avez raté votre vie et que vous souhaitez réussir votre mort en vous réconciliant avec la Nature, ce n’est absolument pas gagné ! ! D’une vie peu éthique à un trépas qui se voudrait repentant, c’est un vrai challenge !

« Tu es poussières et tu retourneras poussières » est le leitmotiv de toute une vie, que l’Ancien Testament a ancré en nos têtes, et dont on trouve toutes les variantes dans toutes les religions qui, finalement, gardent les pieds sur terre. Pour une fois que le christianisme et l’écologie font bon ménage en nous incitant à offrir notre dépouille aux vers bienfaisants ! Hélas, c’en est fini, notre macchabée n’est plus une offrande nutritive, il est un cadeau empoisonné ! Il fallait s’y attendre quand on constate les quantités incommensurables de produits médicamenteux que nous absorbons chaque jour, la gabegie pétrochimique dont nous abreuvons les sols et les eaux, les overdoses d’antibiotiques avec lesquelles nous gavons nos pauvres animaux d’élevage, la multitude de pollutions dont nous avons désormais enrobé la planète bleue. Nos corps sont les dépositaires de toute cette infecte chimie, Homo sapiens economicus n’est plus qu’un homme clinique, une pathologie vivante. Ne nous lamentons pas, nous l’avons voulu, tout un chacun participe chaque jour et dans ses moindres gestes à cette funeste situation, même que le sombre horizon qui en résulte commence à nous faire sérieusement réfléchir avant de faire des petits.

En bon militant de la Terre, en amoureux de la biodiversité et du vivant, la tendance serait donc de ne pas se faire incinérer et de se faire enterrer naturellement, de faire don de sa chair et de ses os à l’univers. C’est ainsi que nous mourions, c’est ainsi que meurent les autres espèces. Lorsque je traverse les hautes terres des Atlas marocains, là où le malin progrès n’a pas encore dérégler les horloges biologiques, je suis toujours admiratif de ces cimetières berbères d’où jaillit une Nature spontanée, flamboyantes prairies florifères au premier printemps survolées de papillons. Ces cimetières font passer cet admirable message de la mort comme source de vie. Les corps y sont enterrés dans un simple suaire, personne ne foule du pied l’espace sacré et la Nature prend sa revanche sous la forme d’oasis de biodiversité au beau milieu d’un univers de montagnes généralement scalpées par le surpâturage. Des cimetières-potagers, des cimetières-paradis !

Mais voici qu’une nouvelle prise de conscience nous dit que notre noble décomposition ne viendra plus enrichir la terre en nutriments féconds, ne sera plus biologiquement salutaire à l’édaphon (microfaune du sous-sol) et à la végétation, mais que tout au contraire notre cadavre constitue une peste et qu’il y a grand risque de s’en débarrasser. Devra-t-on, à l’instar de certaines tribus amérindiennes, manger les cendres de nos morts, moyen non seulement d’en réintégrer l’esprit, mais d’en dispenser le sol, les eaux et l’air de ses immanentes contre-indications ?!!

Funérailles célestes

Sommes-nous bons à donner aux vautours ? Notre viande contaminée ne leur serait-elle pas contre-indiquée ? Faudrait-il encore que nous ne fassions pas « une maladie » de notre corps et que, comme dans la vision bouddhique, l'enveloppe charnelle ne fusse pas davantage considérée qu'un vêtement dérisoire pour notre bref passage sur cette Terre. Ce n’est certes pas le cas, les monothéistes croyant en l’âme, mais défendant mordicus leur corps. Sinon, selon ce beau rituel tibétain, nous accepterions d’être découpés, disséqués, tranchés, dépecés en haut d’une colline et que nos morceaux soient distribués aux nobles charognards. Quant au crâne, une fois les oreilles et le cuir chevelu prélevés de la tête, il serait placé dans une cavité, puis explosé afin de permettre l’examen des fragments pour s’assurer que le principe conscient est bien sorti. Ossements et chairs seraient enfin amalgamés en boulettes afin de faciliter le travaille des vautours, le cadavre devant disparaitre totalement si l'on veut que l'âme soit tout à fait libérée. Certains disent qu’une pratique affine existait chez nos ancêtres les Gaulois. Au Tibet, cette pratique on ne peut plus écologique est quotidienne et ne choque personne.

La mort en apnée

Un de mes amis, amoureux des mers, a opté pour une mort océanique, plongé en milieu marin avec un boulet au pied. Nourrir les créatures des abysses représente le rêve de sa fin de vie. L’initiative est louable, encore est-il que pour être éco-responsable, le candidat devra s’assurer auparavant de l’état de bonne santé de son corps. Si celui-ci s’avérait outrepasser certains indices de pollution, au lieu d’être écologique son option de mort serait tout au contraire dangereuse pour le milieu, à l’instar des pratiques de cette mafia calabraise qui balance des déchets nucléaires dans les fonds marins !

Mourir hors sol et partir en fumée

La crémation est très tendance, c’est chic de partir en fumée : plus de 25 % en France, 99,8 % au Japon.

Les avantages écologiques de la crémation sont l’économie territoriale (laisser la Terre aux vivants). L’atout est non seulement très réaliste pour des nations exigües (Monaco, Hong-Kong…), mais la pression foncière augmentant partout autour de toutes les métropoles et même des villages, elle incite les municipalités à mettre un terme aux concessions à perpétuité. Sur 10 m carrés de cimetière où l’on ne loge que 4 cercueils, on parvient à stocker 200 urnes.

Les cendres résultant de la crémation sont la partie calcaire des os, et donc et jusqu’à preuve du contraire une excellente minéralisation pour le sol.

L’incinération pourrait aussi prétendre à la limitation d’une contamination de plus en plus réelle des nappes à partir de nos pauvres corps tous pollués, tous gavés de molécules délétères, de métaux lourds et autres toxiques accumulés dans nos graisses, sources de l'abondance et de la diversité de nos cancers, et dont la guérison ou sa tentative ne fait qu’accroître notre potentiel polluant, sans omettre de citer nos pièces rapportées comme les douteux amalgames dentaires riches en mercure et en plomb, voire un taux inquiétant de radioactivité . Il n’en est rien, les fumées dégagées par la consumation de nos restes sont évidemment tout autant polluées et toxiques ! Les 500.000 cadavres annuellement incinérés au Royaume-Uni représentent, par exemple, une source non-négligeable d’émissions nocives dans l’atmosphère.

En outre, l’incinération est énergivore et consomme des quantités non négligeables de carburant. C'est la chaleur et non les flammes qui réduit en cendres le cercueil et le corps, et la consommation de fuel ou de gaz naturel est grande pour chauffer un four à 850 ºC durant une heure trente. Dans les pays du Sud où la crémation se fait encore au bois, ce n’est guère mieux en raison du déboisement induit. Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui est bien plus durable que le méthane s’échappant de la décomposition naturelle des cadavres, sans oublier les produits toxiques avec lesquels sont traités les cercueils.

Mourir comme Flocon de neige

Copito de nieve (Flocon de neige), le gorille albinos qui passa sa vie au zoo de Barcelone, est mort par euthanasie en novembre 2003. Il était âgé de 40 ans, record de longévité dû au bonheur de la captivité… Il souffrait d’un cancer de la peau, probablement dû à son albinisme. Exclus du genre Homo (mauvais genre…), les singes anthropoïdes ont cette chance de pouvoir bénéficier de la mort douce programmée, d’éviter l’agonie d’une maladie incurable et les outrances de l’acharnement thérapeutique.

Il fut, sans le savoir, le précurseur d’une mort très écologique. Incinéré, ses cendres ont été placées dans un prototype de l’urne Bios, conception porteuse de message de deux designers catalans : Gerard Moliné et Martin Azùa. Fabriquée avec des matériaux biodégradables (écorce de noix de coco et cellulose), cette urne contient de la tourbe et une graine d'arbre. On y ajoute les cendres du disparu dont les minéraux, notamment le calcium, contribueront à faire grandir l'arbre une fois l'urne enterrée. L’idée consiste à remplacer les cimetières par des forêts, à ce que chaque mort devienne un arbre de vie. L’urne contenant les restes du vieux gorille a été mise en terre en avril 2004, avec la graine d’un marronnier du Cap, essence africaine. N’est-ce pas tout autant écologique que poétique ?

Le découvreur du gorille le plus célèbre du monde, le primatologue Jordi Sabater Pi, mourut quelques années plus tard mais fut enterré traditionnellement dans un cimetière de Barcelone, sans suivre le bel exemple de son élève.

L’urne Bios est en vente chez certaines compagnies de Pompes funèbres. Si vous voulez flirter avec la métempsychose version végétale, et devenir l’arbre de votre choix après crémation, il ne vous en coûterait que 130 €, plus les frais de la crémation, 430 € en France. Pour ceux qui s’endorment mieux bercés par les vagues, une société commercialise une urne en pâte à sel qui se dissout dans l’eau. L’avantage de ce produit, c’est qu’il coule et évite que les cendres restent en suspension. Aux États-Unis, on propose même d’inhumer le défunt entier, avec la graine de l’arbre élu directement « dedans », le tout dans un éco-cercueil en carton alvéolé.

Mais en fait, toutes ces options dites écologiques ne résolvent nullement le problème de la rémanence de nos corps pollués, qu’ils soient mis en terre en l’état ou en cendres.

Survivre en diamant noir

Le diamant est symbole de pureté et de durabilité extrêmes. Certaines entreprises proposent de transformer en le purifiant le carbone résiduel des cendres humaines en diamants synthétiques. Une machine extrêmement puissante, d’une pression de plus de 50.000 kilo bars et une température atteignant 1.700 degrés permettent cette réalisation qui n’est pas à la portée de n’importe qui, mais qui esquive en grande partie le problème polluant en permettant de porter au doigt ou en sautoir le diamant bleu ou noir d’un parent ou d’un aïeul trépassé.

Revivre en mort-vivant

Reste les procédés modernes de la thanatopraxie qui consiste à redonner vie au défunt sous une apparence de sérénité. Le mode est en expansion (très prisé en Belgique, allez savoir pourquoi ?). En pratique, il s’agit pas d’un véritable embaumement pour l’éternité, façon pharaonique ou léniniste (le corps de Lénine repose embaumé dans un mausolée de la Place Rouge), mais le plus souvent de limiter provisoirement le processus de putréfaction lorsque le mort figure, par exemple, sur la liste d’attente d’un crématorium. L’écolo mort s’interdira ce raffinement, les substances formolées étant sources d'émission de dioxine dans l'atmosphère. Tous les produits destinés à être injectés en remplacement des fluides corporels pour bloquer le processus naturel de décomposition comportent la mention « tête de mort » pour indiquer leur forte toxicité ! Il faut aussi noter que les excrétas (fluides corporels) peuvent contenir des agents infectieux et induire ainsi un sérieux risque nosocomial.

Ultime solution : le repos éternel à la scandinave

Et puisque nous sommes plus dangereux morts que vivants, que nos corps sont fortement contaminant, nous ne devrions pas échapper à la promession, ou funérailles bio.

Pour pallier tout problème écologique, certains pays avancés comme ceux scandinaves, ont recours à ce nouveau procédé expérimenté pour la première fois en Suède en 1999. Le corps est refroidi dans de l’azote liquide à - 196 ºC. Devenu friable, il est passé sur une table vibrante et débarrassé des résidus métalliques provenant d’éventuelles interventions chirurgicales, ainsi que des amalgames dentaires, puis les restes dépollués sont mis en terre dans des urnes biodégradables. Outre les Pays scandinaves, la promession commence à être adoptée en Allemagne, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et en Corée du Sud.

Une suggestion pour vos achats !

L’écoconscience doit être à l’image de l’âme et survivre au défunt écologiste ! Il existe désormais des cercueils « verts » réalisés à partir de papier, carton, fibres multicouche recyclés, des couches résistant à l'eau ainsi que des couches de renforcement.

Voilà, Terriennes et Terriens, le choix est cornélien, il n’est pas plus facile de mourir que de vivre lorsque l’on est regardant sur notre empreinte écologique. Tâchez de tenir compte de ces considérations à l’heure de rédiger votre testament.

Rêverie d’outre-tombe

Je viens de méditer un peu sur mon billet mortuaire, en regardant tomber la nuit sur mes montagnes andalouses, balafrées de tant de cicatrices anthropiques, au-dessus de ces vallées et de ce littoral où prison et vacances riment avec décadence.

Vraiment, à voir ce que je vois, à savoir ce que je sais (naturaliste depuis un demi-siècle), nous ne servons strictement plus à rien, écosystémiquement nous avons perdu notre raison d’être.

Notre espèce moderne n’est plus le noble animal humain dont toutes les cellules étaient en phase avec les interdépendances de la Nature lorsque nous vivions en immersion dans le vivant. Maintenant que nous avons tout apprivoisé, tout exploité, tout dépecé, tout souillé, je cherche à trouver notre rôle élémentaire dans ce vaste et prodigieux univers, outre celui lamentable de proxénète capitaliste que nous venons de nous assigner et qui justifie le grand effondrement perçu à l’horizon 2050.

Alors, comment la mort nous rachèterait-elle, comment des corps pollués de petits démiurges arrogants pourraient-ils servir de fumure ?

Imaginez que nous avons même fait gravement reculer la biomasse des lombrics, ces nobles décomposeurs du sol ! Imaginez que les excréments d’équidés, d’ovins et de bovidés ne sont même plus consommables par l’édaphon, que les médicaments vétérinaires ont empoisonné le système digestif de nos animaux de ferme et que, quand on les sort encore dans la prairie, on ne voit plus le moindre scarabée ou géotrupe, ces fameux bousiers qui roulaient leur pilule fécale pour la descendre en terre et y pondre « leurs petits ». Notre espèce signe la merde immangeable des animaux domestiqués et esclaves ! Fallait y arriver à telle extrémité ! Alors, quand j’entends le docteur David Servan-Schreiber déplorer que nos enfants urinent les pesticides des fruits et des légumes que nos dictateurs démocrates et agroterroristes leurs imposent, comme je comprends qu’en fin de transit terrestre nous ne sachions plus où mettre nos morts sans contaminer le sol, l’eau et l’air !

Mort ou vif, l’homme-poison reste un problème

À part la promession, encore inaccessible dans la plupart des pays, ou le repos éternel en diamant noir pour les plus friqués, aucune recette ne s’avère écologique à 100 %. Compte tenu de la rémanence des substances contaminantes et des rayonnements nocifs dont sont vecteurs les corps ayant vécu à l’Occidentale, ou en ayant payé les conséquences (longue liste…), une dépollution devrait en être rendue obligatoire.

Pour l’instant, ne nous fatiguons pas, mourir ne sert même plus à débarrasser le plancher ! Pourtant, l’immortalité n’est pas démographiquement viable.



27 réactions


  • penajouir penajouir 7 octobre 2011 09:58

    Finir en méchoui pour les acariens. Comme Desproges, je piègerai mon cadavre et le premier cafard qui s’en approche pour faire du fric, il lui pètera à la gueule ! Surtout ne pas être enterré, je risque de me retrouvé à côté de Bulgroz ou de Kalki, l’horreur !


  • voxagora voxagora 7 octobre 2011 10:04

    Plus ça va, plus les auto-proclamés écologistes me dégoûtent de l’écologie.

    Plus à coté de la plaque que cet article, tu meurs !
    .

  • devphil30 devphil30 7 octobre 2011 10:18

    La réponse n’est pas évidente , je vais attendre un peu pour me décider ................


    Philippe 

  • Aldous Aldous 7 octobre 2011 10:54

    Je trouve très suspect cette permanente association entre nihilisme et écologie.

    cet article me fait penser à ce clip scandaleux du lobby écolo pro agenda21 nommé 10:10

    http://www.dailymotion.com/video/xf1c5q_ecofascist-propaganda-10-10-no-pres_webcam?start=4#from=embediframe

    On a là l’écologie utilisée comme arme de destruction de la démocratie et de négation de la vie humaine.

    Bref, l’ecofascisme.


  • tikhomir 7 octobre 2011 11:40

    L’écolo qui voudrait être écolo jusque dans sa mort devrait simplement se faire enterrer. Parce que l’écolo n’a pas un corps-poison comme vous dites, parce qu’il n’a pas mangé tous ces pesticides, ces conservateurs, ingéré ces médicaments, etc.

    Il a donc un corps « propre » et l’enterrement est ce qu’il y a de plus écolo : consommation énergétique minimale, décomposition naturelle et non polluante parce qu’il a un corps sain. C’est simple, c’est propre, c’est rien que du naturel et du point de vue écolo : il retourne à la terre. C’est du tout bon.


  • De la hauteur 7 octobre 2011 12:02

    @ Michel Tarrier, article provocateur réponse provocatrice, je propose que nous finitions en steaks hachés pour les distributeurs de fat-food, Mac Donald et compagnie cela épargnera l’élevage industrielle des bovins.



  • Ann O’Malley 7 octobre 2011 12:12

    Que diriez-vous d’être liquéfié ?

    « une maison funéraire de Floride offre une étrange alternative à l’enterrement et à la cremation, la liquéfaction du corps.

    La machine en acier inoxydable est capable de liquéfier un corps en moins de trois heures, le liquide »sirupeux marron« peut-être alors pompé dans le système des eaux municipales.

    Les os qui restent peuvent être rendus à la famille, un peu comme les cendres crématoires.

    La resomation (du grec »resoma« signifiant »renaissance du corps humain« ) est une alternative écologique à l’enterrement et la crémation, selon un reportage de la BBC. »

    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2039016/Resomation-Florida-funeral-home-brings-body-liquefaction-machine.html

    Slurp... 


    • mayla VdC 7 octobre 2011 15:56

      Le don d’organe est une aberration, basé sur une approche superficiellement heureuse qui mêle le physique et la compassion, il y a un manque de connaissances qui se situent au-delà de la composition matérielle d’un organe, c’est la mémoire des cellules dudit organe ayant appartenu à une personne unique tant physiquement que spirituellement,
      La greffe est dominante sur le corps du receveur et peut très souvent lui poser des problèmes de SOI .lorsque le donneur est trop différents dans ses aspirations et sa vie que le receveur :
      Lire les articles sur ceux qui après avoir reçu des organes tel que les bras demandent qu’on les leur retire ; mais de ceux-là on en parle très peu, c’est pas vendeur, 


  • Ariane Walter Ariane Walter 7 octobre 2011 13:12

    Aldous , catherine et les autres, je ne comprends pas pourquoi vous êtes allergiques aux articles de Michel Tarrier.
    Vous trouvez qu’il exagère ?
    mais je ne pense pas.
    Il est violent dans ce qu’il écrit mais c’est un peu la violence du désespoir.
    Bien sûr que la plupart des corps des vivants sont déjà pourris , que leur pisse ruisselle de médicaments nocifs qui se retrouvent partout. Vous le savez , non. ?
    Bien sûr, (autre sujet), que la terre de martinique a été assassinée par je ne sais quel poison et que nous mangeons des bananes empoisonnées.
    certes il se peut que nous soyons à la longue mithridatisés. Petit à petit nous respirons, nous buvons , nous mangeons des poisons . Et les cancers en augmentation partout ? Et alzheimer suite à l’aluminium dans l’eau ?

    Mais comment pouvez-vous parler d’écoterrorisme à propos de simples constations malheureusement bien réelles ?
    la dernière : ma petite-fille , Naomi, huit ans, trouve , à sa hauteur, dans une pharmacie un échantillon d’essai de mustela. Elle en passe . le lendemain boutons puis elle enfle et ressemble à une fille inuit . On analyse et on cherche les raisons. la même pharmacie qui vend de la vitamine C avec de l’aspartame et des produits pour se frotter les talons avec du paraben.
    ce sont des réalités.
    Et je ne parle même pas des folies : ces 2 israéliens jugés en Egypte pour avoir empoisonné de la nourriture. Je vous mets le lien plus bas.

    Alors ? La tragédie est-elle autour de nous ou seulement dans les articles de Michel Tarrier ?


    • Ariane Walter Ariane Walter 7 octobre 2011 14:46

      Cher Orion,

      J’ai l’impression qu’il connaît mieux ces problèmes que nous ce qui le rend plus catégorique. Il ne demande pas ensuite que l’humanité soit éliminée.
      Mais admettons que la vie soit solide, la planète et les hommes aussi, et que tout le monde s’en sorte sans trop se casser la tête....
      J’y crois de moins en moins perso...enfin...


  • Ariane Walter Ariane Walter 7 octobre 2011 13:21

    http://www.partiantisioniste.com/actualites/egypte-des-aliments-contamines-par-israel-0915.html

    Il n’y a que ce lien sur le sujet mais je suppose qu’un procès en Egypte a doit être vérifiable. On ne va pas trouver la nouvelle sur TF1.


  • kane85 kane85 7 octobre 2011 13:56

    OK OK ! Il faut réduire la population humaine de la terre d’environ 90 % si ce n’est plus !

    OK ! Il n’y a pas pire que l’homme pour polluer et il faut absolument l’empêcher de continuer !

    Créons des centres de stérilisation obligatoirs sur toute la terre et stérilisons toutes les femelle humaines le plus vite possible !

    Il faut de toute urgence euthanasier toutes les personnes ayant dépassé l’âge de 50 ans pour diminuer rapidement la population de la terre et limiter l’utilisation des médicaments.

    Brûlons toutes ces villes qui enfument l’horizon et détruisent tout.

    Faisons des autodafés de tout ce qui pourrait d’une manière ou d’une autre engendrer de la pollution. Plus d’électricité, plus de distribution d’eau, plus de pétrole, plus d’usines, plus d’agriculture, plus d’élevage, plus de voitures, plus de bois de chauffage, plus de coton...

    ....

    En fait l’idéal serait de faire comme les lemmings : tous à la baille et la terre ne s’en portera que mieux débarrassée qu’elle sera de la vermine humaine !

    je dis bien tous hein ! pas question qu’il y en ait qui ne saute pas au dernier moment ! bandes de tricheurs qui pensent toujours que c’est l’autre qui doit être éliminé !

    Si vous acceptez je vous donne rendez-vous aux falaises d’Etreta et je serais première de file ! OK ?

    Elle sera pas belle la terre après cela ?

    Ne croyez pas que je plaisante ! C’est un rêve récurent chez moi : la terre débarrassée des humains...

    La question est : êtes vous tous prêts à ce sacrifice ?


  • kane85 kane85 7 octobre 2011 14:00

    parce que si certains ne sont pas prêts pour le grand saut mais continuent à considérer qu’il faut diminuer la population et baisser drastiquement le niveau de vie des survivants qu’il m’explique sur quels critères il va choisir qui a le droit de vivre et qui n’en a pas le droit !


  • Ariane Walter Ariane Walter 7 octobre 2011 14:01

    Amusant kane,
    Moi aussi je rêve de ça. je saute et tous les autres aussi et la terre redevient le paradis des oiseaux.


    • kane85 kane85 7 octobre 2011 14:07

      Merci Ariane on partira main dans la main en sachant qu’on a fait une grande chose !

      J’attends que Michel me dise qu’il est partant !

      amicalement


    • De la hauteur 7 octobre 2011 14:11

      je ne sais si un Walter est un volatile, ce n’est pas plus tôt un pistolet, le Walther P38.


  • joletaxi 7 octobre 2011 15:20

    Ce mouvement, je devrais dire cette mouvance est très curieuse.


    l’humanité est un poison pour la terre ?
    Belle profession de foi !
    Pour d’autres croyances,tout aussi débiles, on a trucidé, cramé,fait passer dans la cheminée des millions d’humains.
    Que je sache,99,8 % des espèces ayant peuplé la terre ont disparu.pas à dire, Gaïa en connaît un bout dans la destruction.

    Mais si ce monde dégoûte à ce point l’auteur, et certains intervenants, pourquoi s’obstinent-ils à s’accrocher à cette pourriture ?
    Qu’ils rendent à leur petit niveau un grand service à Gaïa,et au passage au reste de la population qui en a ras le bol de ces diatribes imbéciles,et qu’ils se flinguent,on s’occupera de leurs dépouilles, paraît que les cochons adorent ça.

    • Ariane Walter Ariane Walter 7 octobre 2011 17:05

      Moi je m’accroche à cette pourriture de terre pour le plaisir de lire tes posts Joë ! Encore ! « débile, imbécile, petit niveau » Oh !!!! vas-y ! Fouette plus fort !
      Tu seras sur quel article demain ?
      Cabanel en fait un ?


  • Roberton 7 octobre 2011 18:44

    Vous oubliez la « Resomation » qui est la dissolution du corps dans un autoclave par une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium, à une pression légèrement supérieure à 10 bars, et portée à 180°C. Les tissus humains sont complètement dissous au cours de ce processus chimique (hydrolyse alcaline), et le liquide ainsi obtenu est évacué par… le système des égouts ! Sans pollution.


  • Marc Bruxman 7 octobre 2011 19:35

    Le mec qui défend les infanticides et la dénatalité dans un autre post de ce jour vous explique comment se débarasser des cadavres de façon « écolo ».

    C’est intéréssant. De bons fous dangereux qui trippent sur la mort. Ah surement qu’organizer un génocide de pollueurs vous ferait bander hein pauvre merde ?

    Allez vous avez un avantage c’est qu’on sait jusqu’ou l’écologie extrémiste peut aller. Réponse : Au même endroit que l’extréme droite ! ! !


  • clostra 7 octobre 2011 19:44

    Humour noir...je crois entendre la voix de mon père venue d’outre-tombe...

    Eh ! bien ! vous n’avez pas pensé à tout !

    Que dire de la momification qui fera des heureux dans quelques siècle ? plein d’heureux car ils seront encore plus nombreux à pister la momie, ses bijoux et ses amalgames dentaires (car le plomb sera très recherché).

    Comme il y aura eu une catastrophe nucléaire (?), à travers les pesticides, insecticides et les résidus médicamenteux qu’ils trouveront, ils ressusciteront nos médicaments et pourquoi pas : les morts ?


  • kane85 kane85 7 octobre 2011 23:27

    Bon ! Pas de réponse de l’auteur à ma proposition de tous sauter du haut des falaises d’Etretat pour débarrasser la terre une bonne fois pour toute de l’engeance humaine ! (voir post plus haut)

    Ce qui veut dire que pour lui c’est : Oui à la dénatalité, oui à la réduction de la population de 90% mais non pas pour lui merci !

    On ne peut tout de même pas demander à un génie de se sacrifier tout de même !


  • Croa Croa 7 octobre 2011 23:46

    Cet auteur produit beaucoup ces derniers temps.

    Cet article aurait été bien pour Toussaint ou pour le jour des morts.

    Sinon le plus écolo ce serait bien les vautours mais...

    Pas en France ni ailleurs en Europe : Avec toutes ces règlementations il n’y a rien à espérer ! smiley

    Les pauvres bête n’ont même plus droit aux vaches crevées, alors les hommes n’en parlons pas !


  • Michel Tarrier Michel Tarrier 8 octobre 2011 13:26

    Funérailles célestes : http://vimeo.com/29578906


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