samedi 30 mai 2020 - par Décoder l’éco

Étude anti-chloroquine : science ou arnaque ?

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, on observe la formation de 2 clans : un groupe qui défend l’utilisation de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine pour traiter la maladie et un groupe dit que c’est dangereux et que ça n’a pas d’effets avérés. Dans le premier groupe, on trouve de nombreuses personnes de la communauté scientifique dont le maintenant célèbre Professeur Raoult. Ce dernier défend depuis de nombreuses années l’utilisation de ce médicament, une bonne partie de ses travaux a été consacrée à monter son efficacité. On peut donc légitimement se dire qu’il a intérêt à défendre ses propres travaux.

Le deuxième groupe, lui aussi composé de scientifiques de renommée défend l’idée que ce médicament n’a pas d’effet contre le Covid-19 et qu’il est dangereux. Ce deuxième groupe est bien évidemment soutenu par des labos qui souhaiteraient vendre leur traitement. Par exemple le redemsivir développé par l’américain Gilead contre Ebola, mais contre lequel il n’a absolument pas fonctionné. L’hydroxychloroquine ne coûte quasiment rien alors que le redemsivir pourrait rapporter gros.

Le 22 mai le prestigieux journal scientifique The Lancet vient de publier une étude portant la conclusion que l’hydroxychloroquine n’est pas efficace pour soigner le coronavirus. L’étude ajoute que ce médicament est dangereux et ajoute qu’il trouve une surmortalité des patients soignés avec ce médicament. Cette étude a été fortement controversée et de nombreux scientifiques se sont regroupés pour dénoncer ses conclusions. En France, l’hydroxychloroquine, utilisée depuis 65 ans contre le paludisme notamment vient d’être interdite pour traiter le Covid 19. Est-ce un principe de précaution ou un problème de conflits d’intérêts ?

 

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/eCusdTMw6xM

 

Qu’est-ce qu’une étude statistique ?

La première manière pour savoir si une molécule est efficace contre une maladie, c’est de faire une étude en laboratoire. On essaye de voir en laboratoire si le virus ou la bactérie en question meurt au sein d’un organisme auquel on a apporté le médicament. Cette observation est un argument scientifique et c’est ce que des scientifiques ont vu avec l’hydroxychloroquine. Une telle observation donne un argument de cause à effet, on donne le médicament, et cela tue la maladie puisqu’on l’observe.

La 2e manière de valider ou d’invalider un médicament c’est de faire une étude statistique. Comme tous les organismes sont différents, même si on a montré en laboratoire que le médicament permet de tuer la maladie, on n’est pas sûr que ça marche aussi bien si on donne le médicament à des êtres humains tous différents les uns des autres, et on est pas sûrs non plus que les humains supportent tous bien le médicament.

Pour tenter d’évaluer ça on fait une étude statistique.

La première chose qu’il faut savoir c’est qu’une étude statistique ne donne jamais la cause ou la conséquence entre les événements, mais peut uniquement montrer des probabilités de liens entre les événements.

De plus, lorsqu’on veut faire une étude statistique proprement sur les impacts d’un traitement, on doit rentrer dans un protocole très précis.

On a besoin d’un grand nombre de personnes dont on note les caractéristiques et qui sont porteuses de la maladie. Parmi ces personnes on va choisir un groupe, complètement au hasard auquel on va appliquer le traitement, tout le monde de la même manière. L’autre groupe sera appelé groupe témoin, on ne lui applique pas de traitement, ou alors un traitement déjà bien connu dont on connaît bien les résultats.

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Il faut que les deux groupes soient de grande taille, puisque si on veut être représentatif, il faut de chaque côté des dizaines de personnes de toutes les combinaisons des caractéristiques qui peuvent avoir une influence sur les résultats. Il faut donc de chaque côté, des personnes cardiaques, non cardiaques, fumeuses, non-fumeuse, hommes-femmes, de tous les âges, avec des antécédents de maladies pulmonaires, sans maladies pulmonaires, de tous groupes ethniques puisque qu’on sait qu’il existe des fragilité héréditaires etc. Il faut aussi prendre toutes ces personnes absolument au hasard. En effet, il y a de nombreux critères qui peuvent avoir un impact sur les résultats du traitement et qu’on ne connaît pas avant d’avoir fait le test, par exemple le fait d’avoir des taux d’hormones particuliers dans le corps. En prenant un grand nombre de personnes aux hasard de chaque côté, on peut se dire qu’avec la loi des grands nombres on aura les mêmes profils de chaque côtés. C’est la seule manière de faire une comparaison proprement.

Pour commencer à dire quelque chose, il faudrait donc suivre ce protocole avec des milliers de personnes infectées dont la moitié qu’on choisirait de ne pas soigner avec ce médicament. Déjà ça coûte très cher, mais en plus quand on est en période d’épidémie, on a surtout envie de soigner les gens. Faire des essais cliniques c’est pas trop le moment. Il est donc normal que des instituts comme celui du professeur Raoult, qui ont étudié en laboratoire le lien de cause à effet entre l’hydroxychloroquine et l’éradication du virus Covid-19 fassent le choix de l’administrer largement. La suite a permis au laboratoire de constater le record du plus petit nombre de décès liés au Covid-19 au monde. Ce laboratoire ne peut cependant pas en déduire une meilleure efficacité de son traitement qu’un autre puisqu’il n’a pas pris de groupe témoin.

On peut toujours rétorquer que les personnes du sud de la France résistent mieux au Covid-19 que les autres, ou que les personnes venues voir le professeur Raoult étaient moins malades, personne ne peut être complètement sûr du contraire. On peut juste conclure que ces 4000 personnes traitées à l’hydroxychloroquine sont décédées bien moins souvent qu’ailleurs. À chacun de voir ce qu’il choisirait comme une bonne stratégie pour la suite.

 

Qu’est-ce que l’étude de The Lancet ?

Dans le monde, personne n’a fait d’étude sur l’hydroxychloroquine en suivant le protocole avec un groupe témoin proprement. L’article publié par The Lancet disponible sur le site du journal, n’est pas une étude de comparaison régulière, mais une méta-étude. Un collectif, a trouvé des fonds pour acheter des données sur des malades du Covid-19 à 671 hôpitaux à travers le monde pour un total de 96 000 personnes infectées. Il serait intéressant de savoir dans quelles conditions ces transferts de données ont été obtenues.

On remarque d’emblée que plus des 3/4 des hôpitaux sont nord-américains et les 2/3 des patients sont aussi nord-américains. Dire que l’étude couvre bien tous les continents est donc largement exagéré. Il s’agit d’une étude majoritairement Nord-Américaine, complétée de quelques données d’ailleurs dans de monde. C’est intéressant de noter à ce stade que les laboratoires qui ont intérêt financièrement à décrédibiliser l’hydroxychloroquine sont Nord-américains. Ce n’est qu’un lien, en tant que statisticien je ne conclus pas de rapport de cause à effet.

Dans l’étude, on ne sait pas depuis quand les malades sont infectés. L’article n’utilise pas non plus comme donnée la quantité de chloroquine ou d’hydroxychloroquine donnée au patient. On n’a donc pas un bon groupe test, puisqu’on ne sait pas ce qu’on teste.

Un collectif de scientifiques Brésiliens a étudié en détail les données des 96000 personnes de l’étude. Moi je n’ai accès qu’à tous les tableaux résultats de l’article. Ils ont relevé de nombreux problèmes et notamment des personnes qui ont reçu des doses de cheval d’hydroxychloroquine, alors qu’à haute dose c’est toxique, ou bien des personnes qui en ont reçu alors que leur santé ne le permettait pas. Le test risque donc d’emblée d’être faussé si on a donné un traitement à des gens pour lesquels on sait que c’est contre-indiqué ou qu’on en a donné des doses aberrantes.

On peut voir ensuite que sur les 96000 malades, seulement 14 000 ont reçu un traitement avec de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine. C’est assez surprenant, on parle de données majoritairement récoltées en Amérique du Nord. Ce pays est censé avoir assez tôt passé des consignes pour soigner les gens avec de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine. Où sont tous les patients qui ont été soignés avec ces médicaments ? Ça semble n’être vraiment pas de chance de tomber sur des hôpitaux qui ont fait le choix de ne pas ou très peu s’en servir. À moins qu’il manque des données dans l’étude, ou que les hôpitaux de l’étude ont été sélectionnés.

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Plus bas dans l’article, on voit les caractéristiques des personnes qui ont reçu les traitements avec de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine. On constate avec stupeur que les personnes qui reçu les traitements sont beaucoup plus à risque que les autres. Ils sont plus vieux, plus souvent noirs (beaucoup d’études montrent qu’ils ont un risque de gravité plus élevé), ont un IMC plus haut, donc sont plus gros, avec toutes les complications qui vont avec, plus d’obèses, plus de diabétiques, plus de personnes avec de l’hypertension, aussi plus de fumeurs réguliers et j’en passe.

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Donc nos personnes traitées n’ont absolument pas été choisies aléatoirement et on constate qu’elles ne ressemblent pas du tout aux personnes non traitées. Pour pouvoir faire quand même une comparaison, l’étude utilise une méthode pour choisir le groupe témoin de façon à ce qu’il ressemble au groupe test. J’ai pu utiliser ce type de méthode, la méthode Rubin, dans une étude économique. Cependant j’avais à ma disposition des données sur non pas des milliers, mais des millions d’entreprises sur lesquelles j’avais des centaines de caractéristiques. Et même avec ça, j’ai pris beaucoup de précaution dans mes conclusions.

Le principe de la méthode, c’est que pour chaque personne ayant reçu un traitement, on lui trouve un jumeau qui n’a pas reçu le traitement. Ce jumeau est déterminé par les caractéristiques qu’on connaît, sexe, âge, poids, fumeur, diabète etc. On ne trouve jamais de jumeau parfait, mais on prend le plus proche. Quand on a à disposition des millions de données, on peut sélectionner plusieurs jumeaux, ce qui permet d’éviter un peu le hasard des résultats. Ici, avec le peu de données et le fait que le groupe témoin ne ressemble pas au groupe test, on a forcément peu de jumeaux.

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L’idée c’est donc de remplacer la loi des grands nombres. Pour mémoire, la loi des grands nombres ça nous dit que lorsqu’on prend au hasard plein de gens de chaque côté, les 2 groupes vont se ressembler. Ici, on essaye de construire un groupe témoin pour qu’il ressemble au groupe test qui n’a pas été du tout choisit aléatoirement. C’est peine perdue d’emblée puisqu’on ne connaît pas toutes les caractéristiques des gens, on n’a mesuré que quelques critères (une vingtaine ici) et ça ne garantit pas du tout que 2 personnes se ressemblent vraiment et vont réagir de la même manière au traitement.

 

La conclusion de l’article de dire que puisqu’on voit une différence de survie entre les 2 groupes, on peut en déduire que la chloroquine ou l’hydroxychloroquine ne fonctionnent pas et sont dangereux, ce n’est juste pas de la statistique, ce n’est pas de la science. C’est une utilisation malhonnête de méthodes statistiques pour appuyer un discours.

On a deux possibilités. La première, que les auteurs de cet article ne comprennent pas grand-chose aux modèles statistiques. Ils n’ont pas eu de chance dans la collecte de données, elles semblent assez loin de la réalité et ils n’ont pas pensé à enlever les valeurs bizarres, par exemple les gens qui ont reçu une surdose de traitement ou qui n’auraient pas dû en recevoir au vu de leur état de santé. Ensuite ils ont appliqué un modèle qu’on sait assez mauvais mais dont en plus les conditions pour qu’éventuellement ils puisse éclairer quelque chose ne sont pas réunies. Auquel cas, il faut se dire que cette étude est certes un effort, mais est complètement ratée.

L’autre possibilité, c’est que les auteurs ont un intérêt à décrédibiliser l’utilisation de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine et donc ils ont essayé de cacher leurs intentions avec un modèle mathématique pour faire sérieux. Auquel cas, c’est un exercice de propagande.

Pour les politiques qui ont fait le choix d’interdire la chloroquine ou l’hydroxychloroquine sur la base de cette étude, c’est la même chose, soit ils ne comprennent rien à ce qui se passe et personne ne leur a soufflé dans l’oreillette qu’elle était faisandée, soit ils ont aussi un intérêt direct à interdire ces médicaments et sont biens contents de pouvoir ce cacher derrière cette soit-disant étude.

Entre la bêtise et la malhonnêteté, on ne sait jamais ce qu’on préfère.



227 réactions


  • lilie 30 mai 2020 18:29

  • pallas 30 mai 2020 19:05
    azyx1986

    L’amour,

    C’est chose que vous puvez comprendre.

    La haine non dans ça forme violente.

    Orwell ce pose la question sur la haine, il à raison.

    La haine est l’amour.

    C’est un déchet, ne vivant pas, mort pour rien.

    Les moutons revent ils ?

    Il avait raison sur une chose, par haine, on peut détruire, tué, faire acte.

    L’amour c’est la haine

    Sa manquait ça dans son roman, dommage

    Que peut comprendre des reliquats d’humains ?

    Un monde de 1984 ne peut me satisfaire

    Salut


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 mai 2020 19:39

    Voici une longue mais très bonne analyse sur le le Covid-19 et tout ce qui tourne au tour par Laurent Mucchielli, sociologue français, directeur de recherches au CNRS

    .

    Coronavirus, science, laboratoires et conflits d’intérêts, avec Laurent Mucchielli

    .
    Retrouvez les temps forts de la vidéo :
    03:39 – Comment le chercheur en sociologie a-t-il été amené à s’intéresser aux traitements proposés pour soigner le coronavirus ?
    16:39 - Que peut-on dire sur le remdesivir du laboratoire Gilead ?
    21:36 – Gilead, quel retour sur le traitement de l’hépatite C ?
    26:57
    - Laboratoire Abbott et Lopinavir : un autre acteur dans la course ?
    35:22
    - Pour être un expert, faut-il nécessairement avoir des conflits d’intérêt ? 48:00 – Presse généraliste, presse indépendante, quelle efficacité du protocole Raoult ?
    56:24
    – Quel est l’avis du chercheur sur le protocole mis en place à l’IHU Marseille ?
    01:08:07 – Stratégies d’influence des laboratoires : quel terrain de jeu ?
    01:12:00 – Attaques sur la légitimité d’un chercheur en sociologie sur des sujets de santé publique. Que faut-il en penser ?
    01:20:40 – Quelle conclusion sur le lobbying mis en œuvre au cours de la crise du COVID-19 ?

    .

    Cette vidéo comprend l’entretien avec Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherches au CNRS.

    Laurent Mucchielli y aborde les nombreux sujets qu’il a eu l’occasion de traiter, notamment dans son blog sur le Club de Mediapart.
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-mu...

    Au menu, conflits d’intérêts, lobbying et stratégies d’influence, rivalités d’égo et haines personnelles autour des traitements proposés par certains grands laboratoires états-uniens d’une part, traitement proposé par le professeur Raoult d’autre part.

    Une plongée au cœur d’un univers trouble ou vous en saurez davantage sur Gilead, Abbott, l’OMS, le CARE. Et bien entendu les traitements : hydroxychloroquine azithromycine et zinc d’un côté, Remdesivir et Lopinavir de l’autre.


  • pallas 30 mai 2020 19:44
    azyx1986

    Un monde de « 1984 » me serait parfait.

    Car sa serait « Le bon, la brute, et le truand » ou bien « New York 1997 »

    Plus un un pouvoir est fort moins il controle

    J’aimerai vivre chez vivre « big brother », les cafards confinés chez eux, et moi libre.

    Je comprend les mecs de Grigny et de Marseille

    Salut


  • leypanou 30 mai 2020 19:57

    @tous :

    D Pujadas a interviewé D Raoult sur LCI et à un moment, Raoult l’a traité comme beaucoup auraient traité ces pseudo-journalistes qui servent de crachoir à des « scientifiques » : vous auriez vu la tête de Pujadas, jouissif smiley

    Une fois de plus, C l’hebdo a prouvé sa « valeur » sur cette affaire, avec tous les invités anti (tout en se prétendant neutres), dont une représentante de l’Express et le philosophe R Einthoven.


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine vraidrapo 1er juin 2020 09:14

      @leypanou

      Avec tous ces philosophes, Glucksmann, Eïnthoven, BHL... et l’obsession des TERRASSES où l’on débat, les gens vont devenir tellement sages. Je sens approcher l’ère du bonheur sans précédent !
       smiley


    • merthin 2 juin 2020 09:58

      @leypanou

      Le génie de Raoult, c’est de mépriser (ou de feindre de mépriser) ceux que 90% de la population française exècre. 

      Grosso-modo, l’élite journalistique parisienne qui ne traverse le périph pour ne prendre que l’avion. Moi non plus je ne les aime pas les Enthoven, Poujadas et consort.

      Pourtant, sur le sujet particulier de l’HCl, je suis bien obligé de me rallier à leur opinion....


  • Pere Plexe Pere Plexe 30 mai 2020 20:06

    Il parait maintenant clairement que l’etude de Mehra Desai est plus que mauvaise.

    Elle ressemble furieusement à un vaste bidonnage.

    On savait que les médias, peu au fait du scientifique et prompt à relayer ce qui étaye le discours officiel, ne sont d’aucun secours contre ce genre de fake news.

    Les questions qui en découlent logiquement sont :

    -comment le Lancet à t il laisser passer une telle parution ?

    -comment l’OMS a avalé la (grosse) couleuvre aussi vite ?

    -comment le ministère de la santé et sa cohorte de scientifiques n’a pas vu ?

    Au sujet des fakes news je vous conseil la lecture de libé au sujet du coût de l’etude

    « [elle] n’a pas pu coûter 50 millions d’euros puisque le Dr Mehra n’a que 2 millions de dollars pour effectuer toutes ses recherches »

    Sans rire.

    C’est vrai puisque c’est ce que les faussaires disent !

    Et si les spécialistes de ce genre d’étude annoncent qu’il faut au bas mot 50 millions on s’en fout.

    Si ça c’est pas du fact cheking de haut vol...


  • pallas 30 mai 2020 20:21
    azyx1986Le plus survie et le plus faible périE

    C’est la loi de la nature.

    Les moches, gros, sont pourrient dans leurs ames,

    Ils ont eu leurs chances les faibles.

    Ils et elles réclament le fort, mais celui ci les détruira.

    Le faible n’a pas le droit de vivre.

    Ils ne sont pas des proies.

    Je ne fait que répondre à la loi de la nature

    Orwell m’aurait été parfait patient

    Les ilusions s’écrasent

    Les plus faibles se font écrasé par les plus fort, La France est dévoré.

    Seul la loi du plus fort prévaut

    Le plus survie et le pkus faible périe

    C’est la vérité

    Salut


  • pallas 30 mai 2020 20:22

    azyx1986

    ...

    La loi de la nature

    ....

    Le plus survie et le plus faible périE

    C’est la loi de la nature.

    Les moches, gros, sont pourrient dans leurs ames,

    Ils ont eu leurs chances les faibles.

    Ils et elles réclament le fort, mais celui ci les détruira.

    Le faible n’a pas le droit de vivre.

    Ils ne sont pas des proies.

    Je ne fait que répondre à la loi de la nature

    Orwell m’aurait été parfait patient

    Les ilusions s’écrasent

    Les plus faibles se font écrasé par les plus fort, La France est dévoré.

    Seul la loi du plus fort prévaut

    Le plus survie et le pkus faible périe

    C’est la vérité

    Salut


    • pallas 30 mai 2020 20:25

      ...

      Le plus fort survie et le plus faible périe


    • Francis, agnotologue JL 30 mai 2020 20:41

      @pallas
       
       

      Le plus fort survit et le plus faible périt

      Les moches, gros, sont pourris

      Les plus faibles se font écraser par les plus fort, La France est dévorée.


    • Francis, agnotologue JL 30 mai 2020 20:42

      @JL
      les plus forts


    • DACH 30 mai 2020 20:45

      @pallas=Il va falloir mettre de l’intelligence dans vos commentaires, car vous vous dirigez vers la situation du plus faible.


  • alinea alinea 30 mai 2020 20:49

    Cet article en complément est sûrement intéressant :

    Hydroxychloroquine : The Lancet dans de sales draps… - Anthropo-logiques


    • leypanou 30 mai 2020 22:30

      @alinea
      ce qu’il faut retenir de l’article c’est çà à mon avis :
      Pour les gouvernements (et le gouvernement français en particulier), l’efficacité du traitement de Marseille ouvrirait la porte à des poursuites massives pour non-assistance à personne en danger et même homicide involontaire ou par négligence. A nouveau, rien dans l’ordre juridique et le droit de la santé ne peut justifier la privation du droit de prescrire faite aux médecins-généralistes. Si des milliers de morts en ont résulté, c’est case « Cour d’Assises » pour les ministres et directeurs de santé impliqués

      Quand vous dites aux gens, « en cas de symptômes, restez chez vous car dans beaucoup de cas, çà peut guérir tout seul », à mon avis, cela fait une responsabilité directe.


    • alinea alinea 30 mai 2020 22:49

      @leypanou
      Bien sûr. Je pense qu’il nous faudra reprendre la chronologie de manière stricte.
      Il faudra évidemment tenir compte de tous ceux qui, manifestant les premiers symptômes auront été guéris par la chloroquine, mais qui ne seraient peut-être pas morts sans elle : ceux qui n’avaient aucun facteur aggravant, genre diabète, obésité,etc.
      Mais la bêtise crasse de décréter officiellement : il vaut mieux rien, restez chez vous, plutôt que tenter quelque chose, rien que ça est insupportable. Même pas la peine de jouer le jeu des chiffres et de toutes leurs conneries d’études !!
      La phrase d’un bon sens évident, de Raoult : dans l’urgence, quand il s’agit de vie et de mort, on fait avec ce que l’on a ; on n’a pas le temps de tergiverser ; pendant ce temps là évidemment, on cherche, on teste, on prospecte, mais pas sans agir !!
      Cet épisode n’est pas croyable.


    • eau-mission eau-pression 30 mai 2020 22:55

      @alinea
      Cet épisode a commencé (au moins) quand il a été interdit de se demander si un enfant de 4 ans pouvait se rattraper sans bobo à une rambarde 1 ou 2 étages plus bas.


    • alinea alinea 30 mai 2020 23:10

      eau-pression ! contente de vous voir, de vous lire plutôt !!
      On a des images ( on sait que les images mentent) ; on a le son ( on sait que le son se coupe, se bidouille), on a les écrits ( on sait que tout ne paraît pas).
      Bon.
      En plus, il faudrait prendre tout ça pour argent comptant.
      D’un autre côté, on nous occupe toute la vie avec ces enquêtes, et pendant qu’on enquête, il se passe ce que l’on ne veut pas.
      On a dû leur apprendre, à nos élites éclairées par l’ENA, que le roman national se mitonne et est indispensable pour rassembler les foules disparates.
      Un héros black clandestin, gentil tout plein et plein de courage, ça conforte les uns, les gentils, et ça interroge les autres, les méchants.
      C’est parce qu’on aime tous les romans gnangnans.


    • Francis, agnotologue JL 31 mai 2020 07:21

      @alinea
       
       https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/05/24/hydroxychloroquine-the-lancet-dans-de-sales-draps-306637.html
       
       « Les revues médicales nagent en pleine schizophrénie : d’un côté, elles font acte de contrition depuis plusieurs années quant à la médiocre qualité des recherches qu’elles publient (souvent jusqu’à en être fausses) et reconnaissent le rôle qu’elles-mêmes jouent dans ce préoccupant état de fait. Et de l’autre, elles récidivent à la première occasion, d’une manière si grossière qu’elles en viennent à se mettre, comme The Lancet actuellement, dans de sales draps. Politics make strange bedfellows disent les Anglais avec leur sens imparable de l’observation et leur humour dévastateur… »


    • eau-mission eau-pression 31 mai 2020 09:16

      @alinea
      (aparté) Quand les mots sortent de la brume, il croit à l’heure de la muse, et elle rit de l’amuseur ... Apollinaire-Laurencin

      Le roman du techno, il est plutôt mondial que national  : Gassama-Thurnberg, même combat.
      Ce ne sont que des impressions, mais sur quoi nous baser vu le comportement de la presse et des juges ? Pour ces derniers, R.Castelnau nuance l’a priori d’un pilotage par l’exécutif. D’après lui, ils s’auto-promeuvent chevaliers du Bien, comme la presse s’auto-censure.

      Sur les conditions de l’escalade, on n’a pas enquêté du tout. La presse a fait sans sourciller des compte-rendus approximatifs du procès du père de l’enfant, dans lesquels l’enfant tombe d’un ou deux étages selon le journal. Puis Bercoff, le seul qui ait insisté pour approcher la vérité malgré ses confrères qui le traitaient de complotiste, a fini par noyer le poisson dans de laborieuses considérations de mécanique. Personne ne s’est demandé par exemple qui habitait dans l’appartement au balcon duquel se trouvait l’enfant.


    • alinea alinea 31 mai 2020 13:38

      @eau-pression
      On a dit qu’il était vide ! C’est fou comme les paroles marquent : il suffit que quelqu’un accuse un homme d’avoir violé pour que celui-ci en soit bousillé ! La dénonciation calomnieuse n’étant pas reconnue ni punie, c’est une manière simple de détruire un gêneur.
      Tout le monde croit, tout le monde le croit ! On peut s’amuser à noter les scénarios qu’ils nous proposent !


    • alinea alinea 31 mai 2020 15:11

      Emohtaryp : pressafrik : combien de lecteurs en France ?

      De toutes façons, l’accusation marque toujours plus que le dédit !


    • eau-mission eau-pression 31 mai 2020 21:49

      @alinea
      Enfin, si le sort qu’on nous impose est de suivre le joueur de flûte d’Hamelin, est-il permis d’avoir le cœur lourd avant le départ ?


  • pallas 30 mai 2020 20:58

    JL

    Imagine,

    Minas Morgul et ses troupes assiégeant la cité Blanche « Minas Tiriht ».

    Crasseux (tantouse)

    Salut


  • zygzornifle zygzornifle 31 mai 2020 08:36

    Pour Buzyn et son mari le rêve c’est de voir Raoult se faire retirer son droit d’exercer et de faire fermer sa clinique …..


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