samedi 8 février - par lephénix

Guérir par... le jeûne ?

Guérir par le jeûne ? Depuis le commencement de son aventure vitale, le mammifère présumé pensant demande à être guéri voire sauvé des maux qui l’accablent. Et s’il commençait par reconsidérer sa consommation quotidienne de nourriture ? La guérison ou « le salut » adviendraient-ils par la mise au repos de ses organes ? Pour les praticiens interrogés par les journalistes Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade, la pratique du jeûne opère une « augmentation de la puissance d’agir ». Elle constitue un geste d’ « auto-émancipation » pour le plus grand bien d’un corps vécu comme « l’un des derniers lieux-refuges de notre liberté critique et thérapeutique » (1). Alors, manger moins pour vivre mieux et plus longtemps ?

 

Décider de jeûner, ce serait comme prendre rendez-vous avec soi-même, une fois pour toutes ?

En juin 1965, un jeune homme de vingt-six ans, Angus Barbieri (1939-1990), se présente à l’hôpital universitaire de Dundee (Ecosse). Il pèse 207 kilos et il y a urgence : il veut maigrir pour pouvoir rencontrer une fiancée... Ses parents tiennent un Fish and Chips réputé – sa voie ou sa pente semblent tracée... Pris en charge par l’équipe médicale, il entame le régime ultime : un jeûne de 382 jours mémorable - resté un record.

Au terme de cette période de privation volontaire de nourriture solide, il pèse 82 kilos – pour se stabiliser à 89 kilos pendant un quart de siècle, jusqu’à sa mort.

Si l’animal malade refuse la nourriture, pourquoi persister à gaver un corps humain engorgé sous prétexte de le "fortifier" ? D’anciennes pratiques ont montré qu’une réduction même modérée de l’alimentation se solde par une diminution de la morbidité. Alors, une fois admis qu’ « on mange trop en général » voire que l’homme « creuse sa tombe avec ses dents », le jeûne ne serait-il pas plus bénéfique qu’une alimentation surabondante et dénaturée ?

 

Les pionniers du jeûne thérapeutique

 

Dans la canicule de l’été 1877 sur Les Grandes Plaines aux Etats-Unis, le Dr Edward Hooker Dewey (1837-1904) est confronté à la maladie de son fils de trois ans, en pleine épidémie de diphtérie : comment faire avaler à un enfant qui peine à respirer l’amère potion prescrite, à base de quinine et de fer ? Il se souvient alors du cas d’un patient qui guérit en... cessant de s’alimenter. Il décide de ne pas forcer son fils et de ne lui donner que de l’eau. Après quelques jours, l’enfant retrouve ses forces et guérit. Il « fait école » et publie de nombreux ouvrages à succès, dont The True Science of Living. The New Gospel of Health (1894) – le « nouvel Evangile de la santé »...

Cette année-là, le docteur Henry Tanner (1831-1918), accablé de maux dus notamment au surmenage et à son impuissance à guérir ses patients, décide de ne plus s’alimenter pendant quarante jours... pour en finir avec ses souffrances. Ses douleurs chroniques disparaissent, il se retrouve si regaillardi que la presse s’en mêle, faisant du praticien un « héros de reality show » avant l’heure.

Quelques décennies avant eux, le pasteur Sylvester Graham (1794-1851), inventeur du « pain Graham », prônait déjà la diète et la vie au grand air. En ce temps-là, la médecine américaine, dans sa période dite « héroïque », s’inspire des écrits de Benjamin Rush (1746-1813), signataire de la Déclaration d’indépendance : «  La médecine est conçue comme une guerre, le corps comme un champ de bataille » rappellent Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman, journalistes et réalisateurs indépendants qui livrent une nouvelle version, copieusement augmentée d’un ouvrage paru en 2012 – le film documentaire associé est diffusé sur ARTE.

Depuis Hippocrate (460-370), une lutte implacable fait rage jusque dans le champ politique entre une école « rationaliste » entendant dominer la nature et une école empirique qui tente d’activer son pouvoir guérisseur – Vis medicatrix naturae. Pythagore aurait pratiqué le jeûne de quarante jours au Vie siècle avant notre ère, à l’ère des banquets alliant les plaisirs du corps aux joies de l’esprit.

L’élimination, entre le XIVe et le XVIIe siècle, des « sorcières » et autres guérisseurs laisse « place nette à l’émergence d’une profession médicale organisée, dépendante des pouvoirs en place et méprisant toute la connaissance des traditions populaires  ».

Le milliardaire pétrolier John D. Rockfeller (1839-1937), « fils d’un bonimenteur qui vendait fort cher de faux médicaments » dont un résidu de pétrole baptisé « Rock Oil » (25 dollars le flacon au temps de la ruée vers l’or...), fait muter les Etats-Unis en « société industrielle capitaliste » et le système médical américain en machine de guerre contre la médecine populaire. Comment ? Avec sa Fondation, gérée par le pasteur Frederick Taylor Gates (1853-1929) et l’Institut Rockfeller pour la recherche médicale, dirigé par Simon Flexner (1863-1946), ancien directeur d’école. Ainsi, la pratique médicale demeure une « guerre », avec sa sémantique martiale, son corps médical sacerdotal et sa médication « héroïque », dérivée de produits pétroliers et promue par la « médecine scientifique ». Ce qui mène à la « guerre contre le cancer » déclarée par le président Richard Nixon (1913-1994) en 1971 – une « guerre » devenue une industrie prospère par l’association du capital et d’une caste obsédée de pouvoir : « Les abus deviennent la règle (...) La spécialisation découpe le corps en tranches, on s’attaque aux maladies comme un ingénieur affronte un problème mécanique. La médecine adopte la vision réductionniste amorcée par la théorie des microbes en ignorant les conditions sociales de la santé et de la maladie. En devenant « scientifique », elle perd toute notion holistique du corps et de son interaction avec son environnement. »

Mais la pratique du jeûne thérapeutique, non « validée » par la médecine « scientifique », se répand avec le soutien du magnat de la presse Bernarr Macfadden (1868-1955), fondateur du mensuel Physical Culture (1899) et l’écrivain Upton Sinclair (1878-1968), qualifié de « fanatique du jeûne ».

Les recherches du chimiste Francis Gano Benedict (1870-1957) révèlent les mécanismes du jeûne qui préservent les organes essentiels du corps et ouvrent la voie à la pratique du naturopathe Herbert Shelton (1895-1985), se posant en héritier de Dewey et Tanner.

Les expériences de Clive McCay (1898-1967) et Mary Crowell, menées en 1934 sur des rats de laboratoire démontrent que « manger moins provoquerait un allongement de la durée de la vie ».

Après une expérience de jeûne probante qui l’a délivré d’un rhumatisme articulaire aigu, le docteur Otto Buchinger (1878-1966) fonde une clinique sur les rives du lac de Constance à Überlingen, aujourd’hui dirigée par son arrière-petit-fils, devenue la référence du jeûne médical - et testée en 2013 par les auteurs de cet essai remarquablement bien documenté. Sa directrice médicale, le Dr Françoise Wilhelm de Toledo, y a mené la plus vaste étude scientifique sur le jeûne à ce jour, fondée sur le suivi de 1422 « curistes » et publiée en 2019.

En Union soviétique, les travaux du psychiatre Youri Nilolaïev (1905-1998), condensés dans Questions du jeûne thérapeutique (quatre tomes en 1969), popularisent la pratique qui « fait travailler les mécanismes d’autorégulation de l’organisme », dite « sanogénèse ». Le physicien Vladimir Leshkovtsev (1922-2015) se guérit d’une polyarthrite rhumatoïde à la suite d’un jeûne de quarante-cinq jours.

L’homme n’est-il pas programmé, comme les manchots de la Terre Adélie, pour jeûner de temps à autre ? L’évolution aurait-elle modelé le corps humain pour le rendre résistant aux privations ? Finalement, par quels mécanismes vieillissons-nous ?

 

Mécanismes de la régénération

 

La machinerie vitale est complexe : la cellule est « équipée de petites usines de transformation : les mitochondries ». Ces dernières produisent, à partir du glucose, l’énergie dont la cellule a besoin pour fonctionner. L’effort physique permet d’en créer de nouvelles. Moins elles ont de nourriture à traiter, plus le stress oxydatif, responsable du vieillissement et de la dégénérescence des cellules, est faible ainsi que la production de radicaux libres.

Avec l’âge, les déchets s’accumulent. Or, l’autophagie (du grec auto, « soi-même », et phagein, « manger »), en puisant dans les réserves de l’organisme, le nettoie, réduit l’inflammation chronique et contribue à la régénération cellulaire. Le jeûne détoxique le corps et provoque une hausse des antioxydants, efficaces contre les radicaux libres et le stress oxydatif. Non seulement il renforce les défenses immunitaires mais encore il aiguise les récepteurs gustatifs et améliore le traitement du cancer – quand il ne le prévient pas... Il suscite la formation de corps cétoniques qui réduisent l’inflammation et la croissance des cellules cancéreuses. Il constituerait même la meilleure prévention contre les maladies dégénératives du cerveau.

Les cellules cancéreuses se nourrissant de glucose, une restriction calorique semble pour le moins logique pour des populations rendues dépendantes au sucré et au mauvais gras de leur junk food... Le jeûne intermittent, consistant à avoir faim de temps en temps mais régulièrement, pourrait constituer une alternative viable au jeûne long (trente à soixante jours) et une solution adaptée à nos temps de régression par le consumérisme hébété.

Au quotidien, il serait recommandé de rester « tous les jours sans manger »... pendant 14 à 16 heures d’affilée.

En 2019, un collectif de médecins, revenu d’un congrès à la clinique d’Uberlingen, crée en France l’Académie médicale du jeûne. Présidée par le Dr Jacques Rouillier, elle forme à l’accompagnement médical du jeûne et fédère une soixantaine de médecins seulement, alors que la pratique fait partie de l’arsenal thérapeutique en Allemagne... L’humain a évolué pendant des millénaires dans un environnement où la ressource alimentaire était intermittente ou rare. L’atavique tension autour de la nourriture demeure plus que jamais d’actualité dans une société incertaine et hautement précaire, détachée des formes stables des communautés anciennes, en cas de rupture des chaînes d’approvisionnement et d’effondrement allègrement claironné par les « collapsologues », les survivalistes ou autres hérauts en résiliocratie.

L’expérience du jeûne, vécue comme celle d’un renoncement en conscience, lucidité et présence à soi, permettrait de développer une aptitude adaptée à un e-monde déséquilibré en eaux plus que troubles, aveuglé par ses mirages de confort factice et de mortifère illimitation techno-solutionniste.

Pour l’heure, cet antimonde s’acharne à attenter, dans son ultime phase d’emballement numérique hallucinatoire, à son peu d’avenir résiduel après lui avoir tant emprunté - jusqu’aux ressources d’ores et déjà dilapidées dans son interminable liquidation frauduleuse.

1) Eva Lerat et Sébastien Charbonnier, Le Jeûne, une expérience philosophique, Le Pommier, 2022

 

Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman, Le jeûne, une nouvelle voie thérapeutique, La Découverte, collection « Cahiers libres » & Arte éditions, 250 pages, 21 euros



59 réactions


  • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 8 février 09:07

     !
    À faire lire au bonimenteur dont l’appétit le pousse à publier, comme hier, deux articles par jour et à reprendre de sa soupe !
     !
    Je n’irai pas jusqu’à dire « Bravo », je le réserve à Patrice qui lui aussi parvient à publier deux fois le même jour !


    • Legestr glaz Legestr glaz 8 février 09:17

      @PaulAndréG (PàG)

      Heureusement que vous êtes là pour surveiller les différentes parutions. Sans votre contrôle attentif que deviendrait ce site ? 

      Et sur l’objet de l’article, sur le « jeûne thérapeutique », rien à dire ? Vous connaissez, j’imagine, l’adage populaire : «  Les grands esprits discutent des idées ; les esprit moyens discutent des évènements ; les petits esprits discutent des gens ». On ne vous remerciera jamais assez de parler de « Patrice Bravo » ou de « Lephénix ». 




    • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 8 février 09:26

      @Legestr glaz

       !
      Le Docteur Legestr glaz pourrait-il nous donner son sentiment sur cette publication médicale ?

      https://www.agoravox.fr/communiques/article/prostate-pourquoi-l-embolisation-259153


    • Gégène Gégène 8 février 09:45

      @PaulAndréG (PàG)

      J’ai maintenant un recul d’un peu plus d’un an sur cette opération.
      C’est juste parfait (après quelques déboires les premiers jours),
      et le seul « défaut » est que la prostate peut, avec le temps, se
      régénérer . . .
      On verra bien smiley


    • Jason Jason 8 février 10:04

      @PaulAndréG (PàG)

      Vous voulez dire Naboum-Badaboum-coucou-c’est-moi ?


    • Legestr glaz Legestr glaz 8 février 10:48

      @PaulAndréG (PàG)

      Je vous l’ai déjà écrit : je ne suis pas docteur. Vous devez confondre avec quelqu’un d’autre.

      Ceci écrit, si vous aviez lu ce que j’ai écrit, vous ne poseriez pas cette question.
      L’hypertrophie bénigne de la prostate ou le cancer de la prostate trouvent une explication bien rationnelle. Et le « communiqué » qui vous proposez ne répond en aucune façon à la problématique du développement de la prostate et au cancer de cette glande. 

      Extrait : ... « Au fil de l’accumulation de graisse viscérale, si délétère pour l’organisme, ce dernier prend ses dispositions. Il fait intervenir davantage d’aromatase qui transforme davantage d’androgènes en oestrogènes pour favoriser le développement de cellules graisseuses nécessaires au « stockage » de l’énergie sur-abondante.
      Et, très progressivement, les hommes qui produisent davantage d’aromatase, par l’intervention de la prostate et du tissu adipeux, perdent, par palier, leurs caractères masculins. Une libido diminuée et des problèmes érectiles émergent. Et la science nous prouve ceci en faisant le constat que les cellules prostatiques des hommes, souffrant de l’hypertrophie bénigne de la prostate, ou d’un cancer de la prostate, sont en lien étroit avec l’aromatase. Et même l’adipomastie ou la gynécomastie, c’est à dire l’augmentation du volume mammaire, se développent chez Monsieur. Ainsi, l’augmentation, chez les messieurs, du taux d’oestrogènes, contribue à élever les caractères « féminins » chez eux.

      Une activité accrue des « cellules prostatiques » va provoquer une augmentation de la production de l’aromatase, laquelle va transformer les androgènes en oestrogènes, ces derniers étant « responsables » de la répartition du tissu graisseux chez la femme (graisse, cellulite, hanche, fesses, seins). 

      Et si l’homme développe des « caractères plus féminins », il peut trouver des « solutions » pour entreposer, ailleurs que dans l’abdomen, la graisse qu’il produit à la suite de ses excès alimentaires. Sans compter que l’aromatase participe à la résolution de l’inflammation et à la sensibilisation à l’insuline (4). Cette situation est bien illustrée par le phénomène de « gynécomastie », l’augmentation du volume mammaire chez l’homme. »

       

      Pour produire encore davantage d’aromatase, pour « stocker » tout ce gras et rendre plus sensible à l’insuline les cellules de réserve, la prostate augmente, augmente, augmente. Comme la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Et nous avons sous les yeux le cas typique de l’homme qui accumule de la graisse abdominale et qui, au bout d’un « certain temps », se retrouve avec, au mieux, une « hyperplasie bénigne de la prostate » et, au pire, avec un « cancer  » de cette même prostate. La libido décroit au fur et à mesure que la brioche prend du volume. La dysfonction érectile apparaît de plus en plus souvent, et les réveils sur la « béquille » sont de plus en plus rares. La relation entre l’obésité et la dégradation de la fonction érectile a été clairement établie (5).

      L’article intégral à retrouver dans le lien ci-dessous. Profitez-en ! 

      https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/connaissez-vous-l-aromatase-je-252370

      Je peux donc vous proposer des solutions afin d’augmenter votre libido et votre fonction érectile. 



    • Legestr glaz Legestr glaz 8 février 11:28

      @Legestr glaz

      Et pour préciser rapidement les choses :

      L’hypertrophie bénigne de la prostate -HBP n’est pas seulement une maladie de la prostate mais est également une composante de ce que l’on appelle le « syndrome métabolique », c’est à dire des pathologies comme le surpoids, l’obésité, le diabète, l’hypertension, l’hyperinsulinémie, l’hyperlactatémie, l’insuffisance rénale. C’est à dire des pathologies se développant en réponse à une consommation d’énergie « sur-numéraire ».

      La consommation mal proportionnée de « glucides » et la production constante d’insuline sont impliquées dans le développement et la progression de l’HBP. C’est ainsi que la gestion des facteurs de risque métabolique sera bénéfique pour prévenir ou ralentir la progression de cette pathologie. Chacun verra midi à sa porte.


    • lephénix lephénix 8 février 14:37

      @PaulAndréG (PàG)
      « ça » vous laisse sur une... faim d’ogre ?


    • lephénix lephénix 8 février 14:40

      @Legestr glaz
      merci pour votre visite et votre apport. IL y a un livre grand public de Mike Fillon, « guérissez naturellement votre prostate » qui est de bon conseil.


    • Legestr glaz Legestr glaz 9 février 10:59

      @lephénix
       
      Merci pour la proposition. Je viens de regarder les grandes lignes que développent ce livre. Il y a certainement de bons conseils, mais aussi la proposition de prise de « compléments ». Je ne suis pas partisan de cette voie.

      La situation est relativement simple : les problèmes de prostate naissent en présence d’une énergie surnuméraire et de consommation de macro nutriments mal calibrés. 


    • lephénix lephénix 9 février 18:44

      @Legestr glaz
      la simplicité est de mise, sachant que « le terrain est tout » et l’équation personnelle (habitudes alimentaires, mode de vie, contrariétés, compensations, refoulements, etc) qui va avec, alors pourquoi se charger de « compléments » qui ne seraient pas métaboisables alors qu’il suffirait de davantage d’écoute de son corps et de présence à soi ?


  • GoldoBlack 8 février 09:18

    Pseudoscience.


  • Gégène Gégène 8 février 09:33

    L’excellent reportage sur le jeûne est encore visible sur Arte !

    J’ai regardé la table des matières de leur bouquin, qui semble reprendre

    pas à pas le documentaire (à moins que ce soit l’inverse).


  • Decouz 8 février 09:42

    L’idéal, pratiquement impossible est une adéquation complète entre les dépenses énergétiques et les apports de calories ainsi que des éléments nécessaires qui peuvent varier selon les activités. En plus il faut prendre en compte les rythmes, aussi bien dans les apports, que dans les dépenses, les possibilités d’accumulation de l’énergie (pour les animaux c’est variable, il y a les saisons, mais aussi la forme du tube digestif, les capacités de stockage etc)

    La tendance en général de nos jours est de manger trop, parce qu’il y a relative abondance, je ne parle même pas du fait de manger mal.

    Le jeune en « resserrant » les apports, oblige le corps à puiser dans ses réserves, déshabitue de ce qui est addictif dans la nourriture, puis au bout d’un certain temps le corps renoue avec ses besoins réels, ce que les jeûneurs de longue durée appellent la vraie faim, distincte de la sensation de faim, qui est en partie psychologique et repose aussi sur la sensation de réplétion de l’estomac, or on peut très bien avoir cette sensation sans qu’il y ait besoin de nourriture, soit parce que l’estomac est vide, alors que le corps a encore beaucoup de réserves énergétiques, soit parce qu’il y a une stimulation sensorielle (et inversement les diabétiques le savent, hypoglycémie qui passe inaperçue et qui peut avoir des graves conséquences)


    • Seth 8 février 14:50

      @Decouz

      La calorie est une quantité d’énergie et non un nutriment dont elle est la conséquence. Contrairement à l’idée répandue pendant des dizaines d’année, la « calorie » ne fait pas grossir. Et pourtant on continue à la mesurer... smiley

      Le jeûne consiste à ne rien manger et non à se limiter ou a changer la nature de la nourriture. L’arrêt brutal du jeûne provoque presque automatiquement une suralimentation immédiate.

      La sensation de faim est le résultat de l’absorption ou non de lipides et de sa quantité. Si vous buvez un verre d’huile le matin, vous n’aurez pas faim et il faudra même penser à manger à midi si vous ne voulez pas manquer de « calories ».

      La nourriture française traditionnelle comme bien d’autres était naturellement équilibrée sans sensation de privation. Mais depuis il y a eu l’envahissement des horreurs yanki et les modes parmi lesquelles la consommation excessive de glucides (de préférence « complets » ce qui ne change rien) et de fruits.


  • Jason Jason 8 février 10:05

    Il y a eu récemment une émission d’une heure à la télé. sur les bienfaits du jeûne. C’était très convaincant et simple « à faire soi-même ».


    En même temps, si c’était si efficace que ça, je me suis dit que tous les gens qui ont faim dans le monde et sont forcés de jeûner, devraient tous être en bonne santé. Je pense qu’on devrait aller leur demander...



    • Jason Jason 8 février 11:45

      @Jason

      Suite :

      Deux remarques sur le Jeûne. C’est un aveu de misère nutritionnelle que d’en arriver à demander à un nombre de plus en plus grand, de s’abstenir de manger. On a atteint un niveau de mortalité par sur-bouffe.


      Deuxièmement, il est plus rentable pour l’industrie pharma. de développer des médicaments traitant le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les cancers, et autres maladies, plutôt que de donner des conseils d’alimentation saine. Les affaires avant tout.


    • GoldoBlack 8 février 13:45

      @Jason
      Remarques absurdes et sans consistance.


    • Eric F Eric F 8 février 13:58

      @Jason
      En effet, le jeûne après l’excès est un correctif, la sous-nutrition permanente est une carence.

      Louis XIV faisait jeûne le vendredi et au carême, cela lui a assuré longue vie malgré les festins. Napoléon mangeait peu mais trop vite, ça lui a bousillé l’estomac.


    • Seth 8 février 14:57

      @Jason

      sur les bienfaits du jeûne. C’était très convaincant et simple « à faire soi-même ».

      Achment simple : le jeûne consiste à ne rien becter. Ne pas confondre avec les diètes qui sont un changement d’alimentation sans en diminuer la quantité.



  • Legestr glaz Legestr glaz 8 février 10:05

    Oui, le jeûne thérapeutique est une bonne option pour se soigner de diverses maladies. Même si ceci est « contre-intuitif ».

    Les raisons « biologiques » au succès des jeûnes thérapeutiques sont aujourd’hui bien identifiées. Mais une telle voie exclut l’utilisation de médicaments et c’est tout de suite un drame pour l’industrie du médicament. Il faudrait être totalement fou pour « financer » des études sur les apports du jeûne thérapeutique à la guérison parce que cela ne déboucherait jamais sur la mise au point de nouvelles molécules. Pas de profits à réaliser, pas de financement d’études.

    Je relève deux ou trois choses.

    Copié-collé : « La machinerie vitale est complexe : la cellule est « équipée de petites usines de transformation : les mitochondries ». Ces dernières produisent, à partir du glucose, l’énergie dont la cellule a besoin pour fonctionner ». Ce n’est pas tout à fait juste. Les mitochondries n’utilisent pas le glucose. Celui ci doit être transformé en « pyruvate », lors de la glycolyse, afin que les mitochondries puissent bénéficier de ce substrat. Et c’est lors de la glycolyse que le glucose peut commettre des méfaits extraordinaires en produisant du « méthylglyoxal » qui, s’il n’est pas éliminé, devient une molécule toxique, gravement toxique.

    Les mitochondries peuvent aussi utiliser les acides gras, c’est à dire « les graisses », lors d’un processus qui s’appelle la « Bêta oxydation ». Et ceci, contrairement à l’utilisation du glucose dans la cellule, ne produit pas de molécules toxiques comme le méthyglyoxal.

    copié-collé : « Les cellules cancéreuses se nourrissant de glucose, une restriction calorique semble pour le moins logique pour des populations rendues dépendantes au sucré et au mauvais gras de leur junk food.. ». Malheureusement ce n’est pas tout à fait juste. Les cellules cancéreuses utilisent aussi la glutamine, l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme humain, lors d’une processus appelé « glutaminolyse ». Ce qui fait que les oncologues sont particulièrement inquiets lorsque leurs patients maigrissent soudainement, faisant supposer que le cancer vient de s’attaquer aux protéines du corps pour en extraire la glutamine. (... Les cellules cancéreuses sont capables d’une grande plasticité, en s’adaptant à la nature des nutriments trouvés dans leur microenvironnement, ainsi qu’à la concentration en oxygène. Selon les tumeurs et en fonction des anomalies moléculaires présentes, elles utilisent de façon privilégiée la glycolyse, la glutaminolyse, ou l’oxydation des acides gras...).

    Le gros avantage du jeûne thérapeutique c’est qu’il peut influer sur la réduction des facteurs de croissance et de prolifération comme l’IGF-1. Tout un programme.


  • berry 8 février 10:35

    Faut se taper une petite jeune de temps en temps pour rester en forme.

    Le plus dur, c’est de la trouver.


  • charlyposte charlyposte 8 février 10:46

    Un repas tous les quinze jours en ce moment en attendant le printemps comme un volcan en ébullition smiley


  • Eric F Eric F 8 février 11:21

    A la base, ne vaut-il pas mieux adapter au fil de l’eau son alimentation pour conserver sa sveltesse, plutôt qu’être contraint à avoir recours à des jeûnes périodiques, qui sont en quelque sorte une ’’pénitence’’.

    Le principe de la pénitence : ça fait du bien si ça fait mal, ce qui est désagréable est bénéfique. La potion amère, quoi.


    • charlyposte charlyposte 8 février 11:41

      @Eric F
      Imagine un apéro gourmand avec des petits fours...du foie gras et du caviar smiley


    • Legestr glaz Legestr glaz 8 février 11:48

      @Eric F
      C’est bien de conserver sa sveltesse mais il faut se méfier de la sarcopénie.

      Le jeûne intermittent est une alternative intéressante au jeûne plus long. Parce que la vie en société est faite de moments de convivialité qu’il serait dommage de délaisser. Il y a donc un équilibre à trouver. Ce qui est relativement facile à faire.
      Encore faudrait-il tenir compte du fait que les aliments n’apportent pas les mêmes macro nutriments et ne déclenchent pas les mêmes voies métaboliques. Pour les cellules il y a une grande différence entre l’utilisation des glucides (qui va nécessiter la glycolyse) et l’utilisation des lipides (qui va nécessiter la bêta oxydation). L’une de ces voies métaboliques est « propre », l’autre ne l’est pas. Et, dans ce dernier cas, l’organisme doit faire fonctionner un système de détoxication qui, s’il est débordé, va engendrer des dysfonctionnements plus ou moins dangereux pouvant aller jusqu’aux cancers.


    • Legestr glaz Legestr glaz 8 février 11:48

      @charlyposte

      On élimine les « petits fours » et on garde tout le reste ! 


    • Seth 8 février 13:10

      @Legestr glaz

      Merci de nous préciser laquelle serait « propre » et l’autre bah caca...


    • Eric F Eric F 8 février 13:49

      @Legestr glaz
      Vous m’avez convaincu au fil des échanges précédents concernant les glucides. J’ai notablement réduit le pain, et presque banni les pâtisseries. C’est là une moindre pénitence quotidienne, sans effet yoyo ni gargouillis de famine.
      Le message que le danger du foie gras, c’est le pain sur lequel on le met est paradoxal, mais bon, faut s’y faire.
      Reste la question de faire de l’exercice pour consumer et éliminer plutôt qu’accumuler, mais sans se déglinguer les articulations. C’est une question d’équilibre : de toute chose, point trop n’en faut.


    • Seth 8 février 14:30

      @Eric F

      Les jeûnes périodiques ne font pas perdre de poids.


    • lephénix lephénix 8 février 14:35

      @Eric F
      basiquement, la pénitence est contreproductive. Un animal malade s’abstient d’ingérer toute nourriture qui consumerait de l’énergie, nous en faisons autant en ne ressentant plus aucune appétence, faux besoin voire addiction (« la faim » est souvent une question de névrose gastrique entretenue) et nous mettons nos organes au repos, le temps que « l’appétit » revienne... de l’avis des praticiens, le « jeûne intermittent » est préférable : quatorze à seize heures de mise au repos des organes digestifs constituent une pratique plus aisée par tout un chacun qu’une « cure » avec une assistance médicale spécialisée qui n’est pas à la portée de tous......


    • Seth 8 février 15:04

      @Legestr glaz

      Très juste. Le caviar c’est peanuts et le foie gras c’est lipides et protides. Pas de brioche si on ne mange que cela et même perte de poids assurée.

      A condition bien sûr que ce soit du foie gras uniquement et non du « bloc ». Et sans pain bien sûr mais les cubes de véritables foie gras, c’est super bon. Pour l’apéro c’est bon whisky et non pastis ou martini.

      Mais tout cela n’est pas donné... smiley


    • LeMerou 9 février 07:59

      @Eric F

      Bonjour ;

      Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger avait écrit un certain auteur smiley
      Quoi que parfois je me laisse volontiers aller dans le second, la chair étant faible.

      Le jeûne en voilà une bien drôle d’idée,

      L’abstention purificatrice du corps aux vertus insoupçonnées, sa capacité de régénération interne, Jetons médications et potions, apprenons nous, reprenons possession de nous, redevenons les maîtres de notre corps, Ca me fait penser à quelque chose genre « secte ».
      Moi aussi j’ai regardé ce long reportage sur le « jeûne » et ses bienfaits, confirmés par des « scientifiques », des « sachants », faisant étalage de leur connaissances macro-biologique des souris, et des hommes, j’ai quand même attentivement écouté.

      Alors phénomène de mode, wokisme, fumisterie comme disait ma Grand Mère ou autre ?

      J’ai esquissé un sourire lorsqu’une « élite » interrogée sur le fait que leur pratique est inconnue du grand public au regard des apports incroyablement positifs de la méthode et que cela est absolument anormal.
      « C’est de la faute du lobbying pharmaceutique et le monde de la santé corrompu ! »
      Théorie du complot quant tu nous tiens...

      Bref, Ite missa Est..... smiley

      Une chose est sûre cependant c’est que le délestage financier (non abordé dans le reportage, notons le, je serais curieux de connaître le ratio poids perdu/euros, mais je suis sûrement trop terre à terre pour comprendre) est sûrement plus important que le reste.
      Cerise sur le gâteau à la fin, une fois la cure terminée, pour bénéficier plus longtemps encore de ses bienfaits, il faut pratiquer le jeûne intermittent. smiley

      C’est à dire ne pas manger entre les repas ! Attendre en 10 et 12 heures......entre les deux. 
      Découverte incroyable, non ? Je ne le savais pas....

      A mon avis, si je demande cela à un travailleur « manuel », il y a de forte chance que je m’en prenne une, et comme un bon chrétien je ne tendrais pas l’autre.... Mais pour un cadre stressé par les responsabilité qu’il doit assumer au regard de son salaire......Ces jeûnes purificateurs ben, je ne saurais dire...


    • Legestr glaz Legestr glaz 9 février 10:34

      @Seth
       
      La « glycolyse » est la voie métabolique qui va utiliser le glucose. Ce faisant, inévitablement, du « méthylglyoxal » sera produit. C’est une dangereuse toxine pour l’organisme. Mais le corps humain a du répondant. Les cellules disposent d’un système de détoxification pour éliminer ce méthyglyoxal produit. Ce système est connu en biologie sous le nom de « système glyoxalase ». Tout est bien qui finit bien. Mais pas vraiment, malheureusement !

      Parce que la consommation « accrue » de glucides amène le « dépassement » de ce système. Et lorsque j’écris « accrue », c’est pas beaucoup. Pour faire bref. 
      Extrait : ... « Le système glyoxalase est un réseau enzymatique omniprésent qui joue un rôle important dans la vie biologique. Il se compose de glyoxalase 1 (GLO1), de glyoxalase 2 (GLO2) et de glutathion réduit (GSH), qui remplissent une fonction métabolique essentielle dans les cellules en détoxifiant le méthylglyoxal (MG) et d’autres métabolites endogènes nocifs en d-lactate non toxique. Le MG et les produits finaux de glycation avancée (AGE) dérivés du MG sont associés à diverses maladies, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les troubles neurodégénératifs et le cancer, et GLO1 est une enzyme clé limitant la vitesse de défense anti-glycation. »...

      https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32858501/

      Et ceci n’est pas nécessairement connu, malheureusement.


    • Seth 9 février 12:04

      @Legestr glaz

      Je n’avais pas compris mais nous sommes parfaitement d’accord.  smiley


    • LeMerou 10 février 09:26

      @Eric F
      Le jeûne en question n’a pas pour but de maigrir ou d’obtenir une silhouette avantageuse, mais de détoxifier l’organisme de l’intérieur et sûrement de l’extérieur le compte en banque aussi.
       smiley


  • Rinbeau Rinbeau 8 février 13:53

    Une baguette de pain blanc contient l’équivalent de 24 morceaux de sucre..

    Vous achetez un sandwich pour le midi vous ingérez 13 morceaux de sucre !

    vous êtes amateur de café.. Et vous aimez le sucre dedans..

    Vous aimez bien le p’tit gâteau à 16 h..

    Ha les p’tits bonbons Haribo.. Le où les chocolats..

    Tous les laitages bourrés d’aspartam et autres sucres ajoutés..

    Pour aller plus vite vous achetez des plats préparés où mangez Mac DO ;;

    Ha la petite glace dans le frigo..

    Vous aimez les bières.. MEME SANS ALCOOL.. 

    Vous aimez les alcools..

    Vous ne pratiquez que peu d’activité physique..

    Sachant que ce sont les glucides qui sont transformés en glucose pour fournir l’énergie dont nous avons besoin.. Tout le reste n’étant pas nécessaire..

    Je vous laisse faire par vous même le compte de morceaux de sucre que vous ingérez tous les jours..

    PS : ça risque de faire peur à certains !

     smiley


    • Eric F Eric F 8 février 14:01

      @Rinbeau
      Oui, si ce n’est la question de l’aspartam : zéro sucre mais quelques molécules sujettes à caution.


    • berry 8 février 14:17

      @Rinbeau
      En mangeant du pain, des pâtes et du riz complet, les apports en sucre sont étalés dans la journée, et c’est pas mauvais.
      En prime, ça fait baisser le taux de cholestérol et la glycémie à jeun.


    • Seth 8 février 14:34

      @berry

      Quelle est la différence de composition en nutriments de base entre ces produits céréaliers « complets » ou « blancs » hors la mode et les magasins « bio » ?


    • Seth 8 février 15:08

      @Eric F

      Sujettes à caution jamais démontrée. Mais l’aspartam a un goût dégueu. Tout comme la saccharine qui est amère.

      Préférer l’érythritol qui a un goût de métal avec de la sucralose (attention à la quantité : pouvoir sucrant de 600).


    • berry 8 février 16:21

      @Seth
      Globalement, il y a plus de vitamines et d’oligo-éléments dans un pain complet et il ne provoque pas des pics de glycémie comme le pain blanc, qui est considéré comme un sucre rapide (plus ou moins selon les farines utilisées).
      Avec le pain blanc, vous avez un apport de sucre de d’énergie important, tout de suite, et ensuite un manque ; la faim revient rapidement et s’accompagne d’un coup de fatigue. A long terme, c’est mauvais pour la santé.


    • berry 8 février 16:28

      @berry
      « un apport de sucre et d’énergie »

      Si le pain est fait à 100 % avec des farines complètes, c’est pas très bon. En général les boulangers font un compromis, par exemple le pain de mie Harrys complet comprend 39 % de farine complète.


    • LeMerou 9 février 08:03

      @berry

      Bonjour,

      « par exemple le pain de mie Harrys complet »

      Parce que vous appelez ça du pain ? Pour moi c’est de la mie, rien d’autre.


    • Legestr glaz Legestr glaz 9 février 12:42

      @Rinbeau

       Copié-collé : « Sachant que ce sont les glucides qui sont transformés en glucose pour fournir l’énergie dont nous avons besoin.. Tout le reste n’étant pas nécessaire.. ».

      C’est absolument faux. Tous les lipides fournissent de l’énergie, et une énergie « propre », à l’organisme. Il suffit de s’intéresser à la « bêta oxydation » des lipides pour savoir comment se déroule ce processus. 

      Et l’erreur majeure c’est de penser que les glucides sont nécessaires. Il en faut, certes, mais en absence de leur consommation par l’alimentation l’organisme humain, par la « néoglucogenèse de Novo » est en mesure de fournir tout le glucose nécessaire à l’organisme.

      Et savoir également que la graisse stockée sous forme de « triglycérides », c’est à dire la graisse que nous mangeons, contient des glucides sous forme de « glycérol ». En effet, les « triglycérides » sont composés, comme leur nom l’indique, de 3 acides gras lesquels sont reliés entre eux par un molécule de glycérol, c’est à dire un glucide. L’être humain consomme donc des « glucides » à travers la graisse animale. 


    • Legestr glaz Legestr glaz 9 février 12:50

      @berry

      Une vision un peu naïve. D’abord le cholestérol n’est « jamais » dangereux. C’est une légende. C’est l’oxydation des transporteurs du cholestérol l’immense danger, à savoir « l’oxydation des LDL ». Accuser le cholestérol c’est accuser les pompiers présents sur les lieux de l’incendie d’être les incendiaires ! 

      Et les céréales ne produisent pas leurs méfaits par les glucides uniquement, mais par tous les antinutriments qu’elles contiennent ! 


  • Wladimir 8 février 14:56

    Et les effets secondaires ? chacun réagit à sa manière ...

    Si pour certains , cela peut être excellent , pour d’autres cela peut être nuisible ...

    Le cerveau a besoin de sucre ... et si le métabolisme est déjà un peu défaillant avec une circulation sanguine défectueuse et des problèmes d’assimilation , il peut vite y avoir des dégradations au niveau des yeux très rapidement ...

    Quand on fait un article de ce genre , l’auteur a-t-il fait des expériences personnelemennt en la matière ? Quel est son âge ? car on ne réagit pas pareil à 20 ans , à 30 ans à 60 ans à 80 ans ! et selon les soucis ou misères que l’on a ..

    La théorie , c’est beau et cela marche super bien sur le papier ... mais dans la réalité , cela dépend beaucoup des individus et de diverses conditions ...

    La publicité pour ceci ou cela , en oubliant les dangers ... ce n’est que de la pub


    • Seth 8 février 15:09

      @Wladimir

      Le cerveau a besoin de sucre ...

      Faux. Le cerveau fonctionne largement aussi bien avec des lipides.


    • Legestr glaz Legestr glaz 9 février 17:08

      @Wladimir

      Tous les individus réagissent bien au jeûne, à moins d’avoir de très lourdes pathologies. L’organisme humain a évolué de cette façon : des périodes d’accès à la nourriture et des périodes pauvres en nourriture. Le jeûne fait partie de l’évolution de l’Homme. Notre organisme possède toutes les ressources pour compenser, pendant une certaine période, le manque de nourriture. Et lors de ces périodes de manque de nourriture, il consacre toute son énergie à la survie. Il « priorise » les tâches. Les cellules défectueuses sont éliminées et recyclées. Les cellules sont aussi nettoyées de leurs déchets qui sont ainsi, eux aussi, recyclés. Et le jeûne a ceci de particulier c’est qu’il met fin au processus de prolifération. Tous les facteurs de croissance sont mis au repos. Les cellules cancéreuses ne profitent donc plus de ces facteurs de croissance. C’est le schéma général, que la biologie connait sous le nom « d’activation de la voie métabolique de l’AMPK » et de « l’inhibition de la voie métabolique mTOR ». Les bienfaits du jeûne portent sur l’activation, de l’AMPK et l’inhibition de mTOR.

      Le cerveau a besoin de sucre. Ce n’est pas vrai. Le cerveau, en absence de glucose, utilise les corps cétoniques. Mais c’est vrai que quelques cellules du cerveau utilisent exclusivement du glucose. Ces cellules sont minoritaires et l’organisme sait produire suffisamment de glucose pour les fournir en sucre. Les globules rouges, également, fonctionnent seulement et uniquement au « glucose » parce que les globules rouges sont les seules cellules qui ne possèdent pas de mitochondrie. Pour les globules rouges seul le glucose peut leur servir de substrat pour produire leur énergie.
       Quant au cerveau, pour y revenir, les choses sont un tout petit peu complexes. En effet ce sont les astrocytes qui utilisent le glucose. Celui ci, lors de la glycolyse dans les astrocytes, est transformé en pyruvate, puis en lactate, lequel est « récupéré » par les neurones. Ce « filtre » des astrocytes permet aux neurones de conserver une grande stabilité et de ne pas être attaqués par les effets secondaires potentiels de la glycolyse et par le stress oxydatif. Ce sont les astrocytes qui sont en première ligne.


  • Rinbeau Rinbeau 8 février 14:57

    Psychologiquement.. Peut être que beaucoup de gens sont victimes du mode de vie d’aujourd’hui et ont tendance à faire du « remplissage » liquide où solide, pour combler un vide.. Il existe deux hydres dont il faut à mon avis se méfier.. C’est l’ennui et la solitude..


  • ETTORE ETTORE 8 février 17:42

    GUERIR PAR LE JEUNE.*.....

    ..........

    Je crois que c’était la conviction de Briz Hit, quand elle a alpagué le pt’it jeune Macronito

    (*Désolé pour les accents, mais « chapeau » pour l’idée.)


  • ricoxy ricoxy 12 février 01:37

     

    Je ne sais si le jeûne guérit, mais en tout cas il confère une grande énergie. J’avais l’habitude, il y a quelques années, de jeûner un jour par semaine ; puis deux jours d’affilée par quinzaine ; puis trois jours consécutifs par mois. Le troisième jour, je me sentais d’une énergie à renverser des montagnes.

     


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