lundi 25 mai 2020 - par Sylvain Rakotoarison

Hydroxychloroquine : l’affaire est entendue…

« L’utilisation de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine n’est associée à aucune preuve d’amélioration, mais plutôt à une augmentation du risque d’arythmie ventriculaire. » ("The Lancet", le 22 mai 2020).



Cela faisait plus de trois mois que se disputaient partisans et opposants à l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour traiter les malades du covid-19. Enfin, une étude scientifique sérieuse donne un éclairage quasi-définitif sur le sujet.

Disons d’abord, avant même cette étude, que l’absence d’étude scientifique prouvant l’effet bénéfique de l’hydroxychloroquine donnait déjà une idée sur son intérêt : après trois mois d’une pandémie qui a touché la plupart des pays, et très durement (j’y reviendrai), si un remède existait pour traiter efficacement les patients, il aurait été utilisé massivement dans les plus brefs délais.

L’argument d’un refus de traitement "pas cher" pour promouvoir un traitement "coûteux" voire un vaccin pour faire plaisir à madame BigPharma est d’autant plus stupide que, hélas, il n’y a ni traitement coûteux, ni vaccin, et pour le vaccin, l’imaginer avant une année est très peu raisonnable.

En outre, madame BigPharma fabrique également l’hydroxychloroquine et comme, selon le protocole, il faudrait l’administrer juste au début d’un dépistage positif, cela signifierait, appliqué rigoureusement, que l’hydroxychloroquine aurait un marché de plus de 5 millions de personnes, prix à l’unité peut-être faible, mais avec le nombre, probablement aussi coûteux que des médicaments très chers administrés uniquement à ceux qui sont en grandes difficulté respiratoire (soit autour de 1% des personnes infectées), ce qui signifie qu’un marché cent fois plus important avec un prix à l’unité cent fois moindre ferait finalement la même "fortune" que des médicaments coûteux.

Il n’y a pas d’explication à un soutien qui tient de la croyance, celle d’une secte, à une molécule qui, malheureusement, n’a aucune efficacité, si ce n’est qu’elle est promue par un infectiologue très réputé mais très atypique dont la personnalité attachante balaie tout sur son passage, y compris la raison, y compris l’éthique du chercheur.

L’étude publiée par "The Lancet" ce vendredi 22 mai 2020 devrait clore intellectuellement le débat, ce qui permettra de passer à autre chose et de consacrer des budgets à des essais qui pourraient être un peu plus porteurs de bonnes nouvelles. "The Lancet", c’est l’une des revues scientifiques les plus réputées au monde dans le milieu médical, ce n’est pas un simple bulletin rattaché à l’institut où travaillent les auteurs des articles. C’est une revue très rigoureuse, avec un comité de lecture exigeant qui vérifie les informations écrites dans le projet de publication et, le cas échéant, qui demande correction, précision, suppression de certains passages. Publier dans "The Lancet", c’est une petite heure de gloire pour l’heureux chercheur, du moins, le débutant, le doctorant, qui n’a pas encore de réputation. C’est le mini Nobel des apprentis.

Désolante plus qu’amusante (le sujet ne m’amuse pas, avec près de 350 000 personnes décédées du covid-19), c’est la contre-attaque. Elle aurait été amusante dans un autre contexte, pour un autre sujet. Elle est désolante car elle utilise un argument particulièrement stupide : dans une obscure réunion secrète, le directeur de "The Lancet" aurait confié que la moitié des études que publie sa revue serait bidonnée. Notons qu’il reste quand même l’autre moitié.

Désolante aussi car l’argumentation a été donnée par l’ancien Ministre de la Santé, également médecin, Philippe Douste-Blazy, sur BFM-TV le 23 mai 2020. Du reste, il n’a pas beaucoup insisté sur l’efficacité non démontrée ou plutôt, l’inefficacité démontrée de l’hydroxychloroquine, substance qu’il a rappelée très dangereuse à ne pas prendre en automédication (il est cardiologue), et a préféré parler du dépistage systématique et isolement des personnes infectées comme manière de faire efficace face à l’épidémie (ce qui est la procédure postconfinement prônée par le gouvernement).

Je suis bien incapable de savoir si l’affirmation du directeur de "The Lancet" a réellement été dite, et si elle exprime la vérité, et cela ne m’intéresse pas car c’est sans rapport avec l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Je me doute bien que les intérêts financiers colossaux en jeu derrière des autorisations de mise sur le marché de certains médicaments pourraient évidemment encourager certaines grandes entreprises à faire pression sur les chercheurs ou sur leurs éditeurs. Il y a déjà eu des scandales, et il y en aura certainement encore d’autres.

On imagine aisément que si une étude est truquée (on appelle cela de la fraude et c’est pénalement répréhensible, je le rappelle à tout hasard), c’est pour un intérêt industriel évident : prouver que telle molécule est efficace dans le traitement d’une maladie. Le fabriquant de cette molécule aurait le jackpot s’il arrivait à démontrer son efficacité. Ok.. Mais j’ai du mal à comprendre quel est l’intérêt de qui pour faire pression pour dire que telle molécule n’est pas efficace pour traiter une maladie. Car dans ce cas, il n’y a rien à vendre, justement, et qu’on ne me dise pas que c’est pour vendre les traitements coûteux ou les vaccins de madame BigPharma, je le répète, il n’y en a pas à ce jour, et c’est même le drame (ce n’est pas étonnant pour une maladie aussi nouvelle). Quel est l’intérêt de truquer une étude pour empêcher le développement d’un marché potentiellement juteux ? Je ne vois pas.

Quand on n’a aucun argument sérieux à opposer à une étude scientifique rigoureuse, on remet en cause l’argument d’autorité : attaquer la revue qui la publie, ce qui n’a pas beaucoup de sens. C’est le fond qu’il faut juger.

Revenons donc à cette étude intitulée très clairement "Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of covid-19 : a multinational registry analysis", proposée par Mandeep R. Mehra (de Boston), Sapan S. Desai (de Chicago), Frank Ruschitzka (de Zurich) et Amit Patel (de Salt Lake City et Nashville). Son objectif est de déterminer si l’hydroxychloroquine d’une part, la chloroquine d’autre part, administrée seule ou avec l’ajout d’un antibiotique (macrolide) serait efficace pour le traitement du covid-19, en sachant que les deux substances peuvent avoir des effets négatifs sur le rythme cardiaque. On pourra lire l’intégralité de cette étude ainsi que ses documents annexes ici.

L’étude prend en compte …96 032 patients qui ont été hospitalisés dans 671 hôpitaux répartis sur les cinq continents. On voit le sérieux de l’étude, on est loin de quelques dizaines voire centaines de patients. L’annexe de la publication donne tous les détails sur les caractéristiques de cet échantillon : âge, sexe, pathologies, origines géographiques, etc. (on pourra s’étonner de la mention de caractéristiques ethniques, dont l’objectif est de démontrer que les différents groupes sont composés de la même manière, même ethniquement). D’un point de vue géographique, 65,9% de ces patients proviennent d’Amérique du Nord (559 hôpitaux), ce qui n’est pas surprenant, vu la nationalité des auteurs de l’étude, 17,3% d’Europe (50 hôpitaux), 7,9% d’Asie, 4,6% d’Afrique, 3,7% d’Amérique du Sud et 0,6% d’Australie.

_yartiCovidBG02

Autre argument de "contre-attaque prohydroxychloroquinienne", le protocole du professeur Didier Raoult n’aurait pas été appliqué car il administre les médicaments à toutes les personnes dépistées positives, dès qu’elles le sont, pas à celles qui sont hospitalisées. Cela signifierait-il que "son" traitement ne serait efficace que pour ceux qui n’auraient besoin de rien pour guérir ? Un bon chocolat chaud ne ferait-il pas plutôt l’affaire ? Concrètement, toutes les personnes qui prennent de l’hydroxychloroquine doivent être, de toute manière, hospitalisées car elles doivent bénéficier d’une surveillance du rythme cardiaque (avec électrocardiogrammes).


Dans l’étude, il est indiqué qu’il y avait eu à l’origine 98 262 patients, mais 2 230 ont été exclus de l’analyse pour diverses raisons, dont 852 parce qu’ils ont eu de la chloroquine trop tard, c’est-à-dire, plus de 48 heures après le diagnostic de leur infection. Donc, le protocole, au contraire, semble avoir été correctement appliqué (précisons bien que ce sont des observations, voir plus loin).

Ce qui m’étonne, c’est l’extraordinaire entêtement à vouloir soutenir l’hydroxychloroquine pour le traitement du covid-19. Comme s’il s’agissait d’une secte et que le produit était assimilé au gourou et comme si on voulait défendre le gourou coûte que coûte. Pourtant, le professeur Didier Raoult n’y peut rien si son protocole est inefficace, c’était une tentative qui méritait d’avoir été faite, mais pourquoi vouloir s’entêter ? Ce n’est pas la première fois dans la médecine qu’une piste mène nulle part. Beaucoup y ont cru et semblent aujourd’hui se déconsidérer des résultats de cette étude, alors que cela n’a rien à voir. Il y a les faits et ceux-là doivent être reconnus comme tels. Les malades du covid-19 se moquent bien des susceptibilités égotiques, ils veulent du concret pour les soigner.

J’avais évoqué le professeur Claude Huriet, auteur de la première loi de bioéthique en France, qui a beaucoup travaillé sur l’éthique des chercheurs et l’intégrité scientifique. C’est le minimum qu’on peut attendre d’un chercheur, son honnêteté intellectuelle. Claude Huriet avait évoqué le 23 février 2017 à Nancy les atteintes à cette intégrité par une « liste qui, excluant les erreurs de bonne foi, comporte une vingtaine de rubriques, depuis la fabrication, l’embellissement ou la falsification de données, les conflits d’intérêts, le plagiat, jusqu’à un management trompeur de la demande de financement, ou le manque de respect dans le traitement des collaborateurs : abus d’autorité, harcèlement, discrimination, diffamation ».

L’ancien sénateur avait également encouragé la signature, le 26 janvier 2015 à Bordeaux, de la "Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche" sur la manière de travailler : « La description détaillée du protocole de recherche, dans le cadre de cahiers de laboratoire ou de tout autre support, doit permettre la reproductibilité des travaux expérimentaux. Tous les résultats bruts (qui appartiennent à l’institution) ainsi que l’analyse des résultats doivent être conservés de façon à permettre leur vérification. ». Aussi sur la manière de communiquer : « La liberté d’expression et d’opinion s’applique dans le cadre légal de la fonction publique, avec une obligation de réserve, de confidentialité, de neutralité et de transparence des liens d’intérêt. Le chercheur exprimera à chaque occasion à quel titre, personnel ou institutionnel, il intervient et distinguera ce qui appartient au domaine de son expertise scientifique et ce qui est fondé sur des convictions personnelles. La communication sur les réseaux sociaux doit obéir aux mêmes règles. ».

J’insiste sur la nature de cette étude publiée dans "The Lancet". C’est une étude observationnelle, comme il y en a beaucoup aux États-Unis. Par exemple, je me souviens avoir lu en 1988 une étude sur la chute des chats à New York : il y avait une courbe sur le nombre de chats par étages d’où ils sautaient et sur les conséquences (mort, blessures, etc.). La conclusion était assez intéressante (et déconcertante). Cette étude portait sur plus d’une centaine de chats et évidemment, les chercheurs n’avaient pas récupéré des chats vivants ni ne les avaient balancés du haut d’un appartement selon l’étage de l’immeuble. Ils avaient simplement repris toutes les informations sur toutes les chutes de chats qui avaient eu lieu à New York (malheureusement très nombreuses).

Pour cette étude sur l’hydroxychloroquine, c’est un peu la même chose. Les auteurs n’ont pas ordonné des traitements à près de 100 000 personnes dans près de 700 hôpitaux sur les cinq continents : quel scientifique aurait-il assez de puissance pour l’organiser ? Simplement, les chercheurs ont recueilli un très grand nombre de données très précises pour établir des statistiques significatives et fiables. Donc, pour être concret, ils n’ont pas joué avec la vie des patients, ils ont juste observé la manière dont les médecins hospitaliers, partout dans le monde, ont traité leurs patients du covid-19, ainsi que les effets de leurs traitements.

C’est là une argumentation très foireuse de l’équipe du professeur Didier Raoult (en particulier exprimée le 27 mars 2020 sur LCI par le professeur Éric Chabrière qui travaille pour lui) : celle de dire que ce n’est pas éthique de ne donner aucun traitement à un malade pour voir ce qu’il se passe (le fameux placebo). D’une part, c’est faux de parler d’aucun traitement, c’est le traitement "standard" qui est donné, mais pour ce genre de personnes si aveuglées par leur gourou, pas d’hydroxychloroquine signifie nécessairement dans leur esprit pas de traitement. D’autre part, c’est le plus important, il est plus dangereux de donner une molécule qui n’a pas encore testée pour l’objectif voulu que de ne rien donner du tout. La folie, c’est de vouloir administrer aux 5 millions de personnes infectées un protocole qui risque de faire beaucoup de dégâts cardiaques sur les patients lorsqu’il y a un grand nombre.

Je n’en veux pas à des non scientifiques d’utiliser cette argumentation, ils ont le droit d’être des profanes (tout le monde l’est hors de son domaine de confort). En revanche, c’est une honte, une malhonnêteté intellectuelle, une atteinte à l’éthique scientifique que des scientifiques, d’autant plus s’ils sont réputés, utilisent cet argument de l’éthique en le déployant à l’envers. Les plus de 2 000 victimes du Mediator apprécieront la rhétorique.

Et insistons toujours : le problème, c’est de soigner les personnes à risques, celles qui déclenchent une forme grave de la maladie, souvent en raison de comorbidités, et parmi elles, beaucoup sont avec des faiblesses cardiaques qui, justement, empêchent l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Bref, voici un médicament très intéressant pour ceux qui n’ont pas de problème de santé. Les autres, on repassera.

_yartiCovidBG04

Indiquons enfin le plus important dans cette étude. Le groupe contrôle a eu 7 530 décès, soit 9,3%, tandis que les groupes qui ont reçu de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine, avec ou sans antibiotique, ont eu un taux de décès supérieur, entre 16,4% et 23,8%. Si l’on prend ceux qui sont décédés ou qui ont dû être sous ventilation artificielle, la différence reste également nette en défaveur de l’hydroxychloroquine ou chloroquine : un taux de 13,2% pour le groupe contrôle, entre 28,4% et 34,1% pour ceux qui ont été testés à l’hydroxychloroquine ou chloroquine.

En d’autres termes, il est plus probable de décéder ou d’être placé sous ventilation artificielle si l’on a été traité avec de l’hydroxychloroquine ou chloroquine que si un traitement standard seulement a été appliqué. Ce sont ceux qui administrent ces produits à leurs patients sans avoir rien démontré qui bafouent l’éthique car ils réduisent la chance de ces malades à s’en sortir. Honte à ceux qui invoquent l’éthique à contresens !

En réaction à cette étude, le Ministre de la Santé Olivier Véran a senti venir sa responsabilité : « Suite à la publication dans "The Lancet" d’une étude alertant sur l’inefficacité et les risques de certains traitements du covid-19 dont l’hydroxychloroquine, j’ai saisi le HCSP (Haut conseil de la santé publique) pour qu’il l’analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription. » (Twitter, le 23 mai 2020).

Qui d’ailleurs pourrait faire le reproche à Olivier Véran de réagir ainsi ? En effet, en laissant l’utilisation en milieu hospitalier de l’hydroxychloroquine pour traiter les patients du covid-19, alors que la balance risques sur avantages penche désormais beaucoup plus sur les risques, Olivier Véran et plus généralement son ministère pourraient se retrouver dans le même scandale que celui du Mediator, prescrit pour une autre utilisation que ce que l’autorisation de sa mise sur le marché préconisait. En matière sanitaire, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le peuple qui décide si un médicament est efficace ou pas, ce sont les faits que des études rigoureuses analysent sans biais majeur.

On peut aussi noter que le ministre de la santé a saisi le Haut conseil de la santé publique, une instance déjà présente avant la pandémie, alors qu’on avait reproché au gouvernement d’avoir voulu court-circuiter les instances de régulation sanitaire par la nomination d’un conseil scientifique dont le professeur Didier Raoult, je le rappelle, est encore officiellement membre.

Peut-être qu’il faudra quitter les champs de la médecine et de la science politique pour comprendre les ressorts de cette polémique, pourquoi une secte autour d’un gourou tient-elle autant à un médicament qui fait plus de mal que de bien aux patients du covid-19 ? Peut-être faudra-t-il des études sociologiques ou même psychologiques pour mieux comprendre ? Peut-être que cette défense d'un médicament inefficace est le résultat d'une peur, celle de l'ignorance de la médecine, celle de ne pas savoir (encore) soigner cette nouvelle maladie, celle, plus généralement, que l'être humain ne puisse pas tout maîtriser, tout contrôler de son environnement et de la nature, ce qui nécessite beaucoup d'humilité pour l'accepter, pour revenir à notre condition très petite et fragile d'être humain ?

Toujours est-il qu’il y a près de 350 000 personnes décédées du covid-19, et que près de 3 millions de personnes actuellement infectées, dont près de 55 000 en situation critique, attendent toujours le médicament miracle. S’accrocher à l’hydroxychloroquine, c’est leur enlever des chances supplémentaires de trouver les bons traitements, c’est-à-dire, ceux qui sont réellement, efficaces, pas ceux qui sont défendus par des grandes gueules et qui ne guérissent que des bien-portants.



Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (23 mai 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La Charte de déontologie des métiers de la recherche (à télécharger).
"Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of covid-19 : a multinational registry analysis" (la publication dans "The Lancet" à télécharger).
Hydroxychloroquine : l’affaire est entendue…
Madagascar : la potion amère du docteur Andry Rajoelina contre le covid-19.
Rapport de Jean Castex sur le plan de déconfinement le 6 mai 2020 (à télécharger).
Les attestations nécessaires pour les transports après le 11 mai 2020 (à télécharger).
Tout savoir sur le déconfinement à partir du 11 mai 2020.
Protection rapprochée.
Discours de Claude Malhuret le 4 mai 2020 au Sénat (texte intégral).
Covid-19 : les trois inepties du docteur Claude Malhuret.
11 mai 2020 : Stop au covid-19 ! (et traçage ?).
Discours du Premier Ministre Édouard Philippe le jeudi 7 mai 2020 à Matignon sur le déconfinement (texte intégral).
Professeur mégalo (vidéo).
Covid-19 : où est l’Europe de la Santé ?
Michel Houellebecq écrit à France Inter sur le virus sans qualités.
Unitaid.
Déconfinement : les départements verts et les départements rouges, la confusion des médias…
Didier Raoult, médecin ou gourou ?
Le déconfinement selon Édouard Philippe.
Covid-19 : le confinement a sauvé plus de 60 000 vies en France.
Du coronavirus dans les eaux usées ?
Le covid-19 n’est pas une "simple grippe"…

_yartiCovidN01



149 réactions


  • gaijin gaijin 25 mai 2020 08:56

    « Enfin, une étude scientifique sérieuse donne un éclairage quasi-définitif sur le sujet. »

    sauf que il y a déjà deux artic sur avox qui la débunkent l’étude ....

    dommage smiley


    • pemile pemile 25 mai 2020 09:21

      @gaijin « sauf que il y a déjà deux artic sur avox qui la débunkent l’étude .... dommage »

      Vraiment ? Ils sont où ces deux articles ?


    • mac 25 mai 2020 11:35

      @pemile
      Un étude qui utilise une méthode peut-être encore plus critiquable que celle de Raoult mais qui est médiatisée à souhait ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 25 mai 2020 15:50

      @gaijin
      Surtout un nécrologue qui se mêle à une querelle scientifique n’augure rien de bon.
      Le type est subjugué par l’ampleur des échantillons...sauf qu’il ne comprends pas que ça ne sert à rien.
      Dans une étude (?) rétrospective, toujours moins parlante qu’une étude prospective, trois choses comptent.
      La fiabilité des données étudiées.
      La représentativité des échantillons testés et non testés.
      Et enfin le plus compliqué, corriger au mieux les biais inévitables.
      Une étude prospective randomisé sur 100 cas aurait été beaucoup plus parlante.
      Et surtout comme le souligne l’article de Delepine l’ensemble de l’étude est problématique : données de départ invérifiables car non publiques, soupçons de fiabilité de ces données, biais statistiques....


    • périscope 25 mai 2020 17:18

      @gaijin
      « l’étude scientifique sérieuse » qui comme par hasard, vient au secours de Big Pharma. 
      vient aussi faire de la mousse pour cacher l’extrème responsabilité de « Mr 11 vaccins » , par hasard, encore, poulain en 2017 de la Finance irresponsable.
      Rien que les élections du 14 mars ont fait bien plus de morts que les prétendus dégats attribués à l’Hydrochloroquine.
      Véran n’est que le « toutou » de son maïtre.


    • périscope 25 mai 2020 17:22

      @périscope ajoute au sujet de Mr Véran :
      ... conseillé par des « experts » stipendiés tous par Big Pharma 


    • foufouille foufouille 25 mai 2020 17:31

      @périscope

      cuba impose aussi 11 vaccins aux enfants cubains .........


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mai 2020 19:07

      @gaijin

      Je garde mon respect pour l’auteur. : son verre n’est pas grand, mais il boit dans son verre... et il a le courage de signer ses articles, ce qui devient de plus en plus rare. Cela dit, DÉCOUVRIR QUE LANCET VOLE AU SECOURS DU DU SYSTEME N’EST PAS VRAIMENT UNE SURPRISE..... smiley

      Redevenons sérieux : est-ce que l’État va exiger réparation de ceux qui ont refusé le protocole Raoult, ou le peuple voudra-t-il-t-il s’en charger lui-même, ce qui serait vraimnent déplorable dans ce qui se présente comme un État de Droit. ?  La seule option qui est impensable, c’est que ceux qui on laissé mourir des milliers de victime du Covid 19 s’en sortent la tete haute. A moins que ce ne soit au bout d’une pique, naturellement...

      PJCA


    • spearit 25 mai 2020 19:26

      @pemile
      Comme t’es un trou de cul as-tu pensé à regarder entre tes fesses ??


    • Désintox Désintox 25 mai 2020 20:35

      @gaijin
      "sauf que il y a déjà deux artic sur avox qui la débunkent l’étude ....

      On ne met pas sur le même plan une publication dans une revue scientifique internationale de haut niveau et un papier sur Agoravox.

      Sur Agoravox, il n’y a pas de comité de lecture formé de scientifiques. Agoravox n’est PAS une revue scientifique.


    • joletaxi 25 mai 2020 20:53

      @Désintox

      à ce stade, on peut dire qu’il y a consensus à 97.5%


    • JP94 26 mai 2020 13:26

      @Désintox
      sauf que deux ex rédacteurs en chef, l’un de The Lancet, reconnaît que 50% de leurs articles sont biaisés, l’autre d’une « prestigieuse revue médicale » britannique, a démissionné à cause de ça !
      Même the Lancet dit que c’est bidon ! du reste demandez à des amis chercheurs, si vous en avez ! celui qui ne ne se vend pas n’a pas de place dans la Recherche actuelle en pays capitaliste. C’est mieux en maths..
      Un peu d’esprit critique ! 
      Le Monde aussi passe pour sérieux ...c’est le roi des fake news...

      the Lancet va évidemment évidemment ne pas publier des articles pseudo-scientifiques  le comité de lecture sert à ça... mais un article payé d’un ponte payé par Gilead ou Abbott, comment le refuserait-il ? et quand il y a 7 milliards en jeu ...

      L’article prouve justement que les intérêts en jeu ont contraint des scientifiques à biaiser leurs tests...d’autres en cours, qui invalident la publication du Lancet.

      On excusera the Lancet, qui doit bien vivre...le milieu lui pardonnera, car ils sont soumis aux mêmes pressions.

      Mais cet article est surtout mis en avant par nos responsables politiques qui veulent se dédouaner des crimes qu’ils ont commis dans cette affaire. Le problème n’est pas tant de publier des études biaisées ( seule la Recherche reproductible, de plus en plus pratiquée par des chercheurs honnêtes avant tout, permet de garantir ou dé vérifier une expérience scientifique  c’est parfaitement possible)l que de servir à épargner des procès pour des dirigeants politiques au service des intérêts capitalistes et qui ont sciemment saboté la gestion publique de la Santé.
      car grâce à de tels articles, les Fabius et autres Juppé se retrouvent à siéger au Conseil Constitutionnel au lieu de croupir en priison.


    • Désintox Désintox 26 mai 2020 16:32

      @JP94

      Encore des idées complotistes.

      Que ce soit en matière de santé ou de climat, on retrouve exactement les même raisonnements absurdes. D’un côté « Big Pharma », de l’autre ’le GIEC« .

      Si vous aviez vécu au Moyen-Âge, vous auriez dit »Satan« .

      Si vous aviez vécu dans les années 30, vous auriez dit »les juifs".

      Faites donc un effort intellectuel, et sortez de ce prêt à ne pas penser !

      Il suffit de réfléchir un peu pour s’apercevoir qu’il n’y a pas de complot contre l’hydroxychloroquine. L’épidémie a sans doute coûté des milliers de milliards de dollars. Si on avait vraiment trouvé un remède efficace et peu coûteux, tout le monde l’aurait utilisé, évidemment !

      Si je vous disais que le moteur à eau existe, mais que le lobby pétrolier empêche sa production, vous trouveriez évidemment cette idée complètement loufoque.

      Pour la Chloroquine, c’est pareil !


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 26 mai 2020 19:24

      @Désintox
      Je préfère ne pas prendre d’office un rédacteur d’Agora pour un con. Beaucoup sont aguerris, et sourcent leurs articles. Quand on va se promener ailleurs du côté des lanceurs d’alertes eux aussi aguerris, ayant du contrer des attaques judiciaires, depuis des années s’acharner à défendre la vérité cachée... le ballon de baudruche de bigpharma/The Lancet se dégonfle avec les mêmes arguments. 
      Sorry mais le faisceau d’indice, la convergence des données sont implacables. 


    • Désintox Désintox 30 mai 2020 11:07

      @Un des P’tite Goutte

      Palu


    • V_Parlier V_Parlier 31 mai 2020 18:46

      @Cadoudal
      BHL, toujours du côté pourri. En ce sens c’est une source fiable.
      Côté chloroquine : 80% de la population mondiale (*) fait partie des pays qui vont encore l’utiliser mais attention, nous sommes plus intelligents comme l’explique Mr Rakoto.

      (*) J’ai estimé à la grosse en ajoutant : USA, Bresil, Chine, Inde, Russie et une moitié de l’Afrique.


  • devphil30 devphil30 25 mai 2020 09:01

    Effectivement l’affaire est entendu par les lobbys pharmaceutique qui ont initié une pseudo étude ...... dont tout le monde médiatique s’est emparé comme preuve de leur mensonge précédent.

    Sauf que le professeur Raoult a bien indiqué les modalités d’usage et de mise en œuvre de la Chloroquine alors avant de raconter n’importe quoi comme d’habitude il faudrait que l’auteur sort de son schéma suiviste de pensée nauséabond.

    Les médicaments antiviraux s’appliquent à une période bien définie de l’infection ou en prévention comme pour la paludisme.

    Comment on peux être aussi ..... et rien comprendre à ce point c’est affligeant mais il ne fallait rien attendre de l’auteur fidèle scribe de la pensée dominante

     



    • pemile pemile 25 mai 2020 09:30

      @devphil30 « Sauf que le professeur Raoult a bien indiqué les modalités d’usage et de mise en œuvre de la Chloroquine »

      Il est tellement bon et prévenant qu’il écrit personnellement la prescription sur chaque boite de plaquénil vendue à Marseille ?

      Et quand rien ne montre qu’en suivant « ses modalités » ça marche mieux ?


    • mac 25 mai 2020 11:34

      @pemile
      Votre pseudo sonne comme un nom de médicament, aucun rapport avec les labos  ?


    • Emohtaryp Emohtaryp 25 mai 2020 13:05

      @mac

      aucun rapport avec les labos 

       ?

      Vu le nombre de posts impressionnants émis par cet énergumène à charge contre Raoult et l’HCQ, il ne fait aucun doute que le trollage est un vrai job stipendié pour ce « bouffon »...

      Autrement dit, un troll probablement « multicompte »....


    • foufouille foufouille 25 mai 2020 15:02

      @Emohtaryp

      c’est où qu’on peut s’inscrire pour faire troll bien payer ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 25 mai 2020 15:52

      @foufouille
      Rapproche toi de la cellule locale de LREM.


    • Désintox Désintox 25 mai 2020 20:37

      @devphi
      "Effectivement l’affaire est entendu par les lobbys pharmaceutique qui ont initié une pseudo étude ...... dont tout le monde médiatique s’est emparé comme preuve de leur mensonge précédent."

      Vous n’avez même pas lu l’article, car celui-ci démonte méthodiquement ce genre d’argumentation complotiste.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mai 2020 21:24

      @pemile

      Se lancer dans le sarcasme quand on n’a pas vraiment d’esprit est une entreprise périlleuse...

      PJCA


    • Désintox Désintox 26 mai 2020 16:39

      @devphil30
      « Les médicaments antiviraux s’appliquent à une période bien définie de l’infection ou en prévention comme pour la paludisme. »

      Sauf que le paludisme n’est pas une maladie virale...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Paludisme

      Ah, les « experts » des forums ...


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 26 mai 2020 19:27

      @Désintox
      Si


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 26 mai 2020 19:31

      @Un des P’tite Goutte
      Si : réponse précédente : article lu.
      Les médicaments interagissants entre eux de manière complexe ils ont plusieurs indications. Je n’en rajoute pas car je tomberai dans le vulgaire.


    • Désintox Désintox 30 mai 2020 11:06

      @Un des P’tite Goutte

      Non, palu et pas viral !


  • Francis, agnotologue JL 25 mai 2020 09:02

     « Récemment, une étude publiée par la revue scientifique The lancet a conclu à l’inefficacité du traitement à la chloroquine du professeur Raoult, voire à sa nocivité.

    Interrogé sur BFM TV, Douste-Blazy a violemment critiqué cette étude, dont les résultats seraient biaisés. En effet, sur le groupe testé à la chloroquine, 20 % des personnes seraient atteintes de graves affections respiratoires, explique-t-il, contre seulement 7 % dans le groupe de contrôle… Un déséquilibre qui, évidemment, gonfle artificiellement la mortalité du groupe chloroquine « Si vous donnez de la chloroquine à des mourants, c’est sûr qu’ils vont mourir », a ajouté l’ancien ministre. »

    A lire absolument là


    • pemile pemile 25 mai 2020 09:45

      @JL "Interrogé sur BFM TV, Douste-Blazy a violemment critiqué cette étude"

      Il s’est démis l’épaule et l’étude n’a pas tremblée !

      Par contre, il rappelle que le covid rend les boursicotages délirant à chaque annonce et que ces enjeux financiers pourrissent la recherche, et là, sur ce point, il a pas tort le ptit Douste.


    • Francis, agnotologue JL 25 mai 2020 10:01

      @pemile
       
       ’’ il rappelle que le covid rend les boursicotages délirant à chaque annonce’’
       
       Vous êtes passé maître dans l’art d’utiliser un fait vrai pour en faire un mensonge.
       
       Voici le fait vrai :
       
      « Pourquoi des scientifiques reconnus fausseraient-ils des données médicales aussi importantes ? » lui demanda alors Apolline de Malherbe, qui l’interrogeait. La réponse de Douste-Blazy vaut le détour. Selon lui, une revue de renom comme The Lancet, comme d’autres revues aussi reconnues, sont désormais sous l’influence directe des multinationales du médicament. Les sommes en jeu sont tellement énormes que les labos financent en sous-main certains articles. « Si le laboratoire américain Gilead annonce qu’une de ses molécules marche, le Wall Street journal reprend cette info le lendemain et la hausse immédiate du cours de Bourse fait gagner quatre milliards de dollars aux actionnaires. Les laboratoires ne peuvent laisser passer cette chance unique de faire des profits colossaux », selon Douste-Blazy.

       »
       
       C’est là


    • pemile pemile 25 mai 2020 10:10

      @JL « Vous êtes passé maître dans l’art d’utiliser un fait vrai pour en faire un mensonge. »

      Non, vous devez voir des problèmes de lecture, où serait ce « mensonge » ?


    • Francis, agnotologue JL 25 mai 2020 10:21

      @pemile
       
       présenter un fait avéré dans une bouillie qui n’apporte aucune information utile, est le mensonge récurrent de tous les médias inféodés à Big Money.
       
       Si vous ne dites ne pas voir la différence entre le fait avéré et la présentation que vous en faites, alors ou bien vous êtes un crétin ou bien vous êtes une ordure.


    • nono le simplet 25 mai 2020 10:42

      @pemile
      tu as reçu ton chèque hebdo de « big pharma » ? moi pas encore ... ça traîne ... il va me falloir encore attendre quelques jours pour acheter une deuxième Ferrari, une F40 jaune cette fois ...


    • chantecler chantecler 25 mai 2020 12:03

      @JL
      Ben oui !
      On a vu comment Benvéniste avec son étude sur « la mémoire de l’eau » a été trop bien accueilli par les labos qui fabriquent des médicaments homéopathiques .
      Puis cette étude a été rejetée par la mise en défaut de l’expérimentation initiale ...
      Faut dire que c’était énorme : une molécule devenue absente par X dilutions resterait « en mémoire » et en donnerait tout de m^me les effets .


    • Désintox Désintox 25 mai 2020 20:40

      @JL
      "Interrogé sur BFM TV, Douste-Blazy a violemment critiqué cette étude, dont les résultats seraient biaisés"

      Voici 3 métiers différents :

      • Homme politique
      • Médecin de ville
      • Chercheur


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 mai 2020 22:02

      @JL

      il a quelques années, quand j’ai publié 2 articles qui soulignaient que l’Industrie pharmaceutique, et sa petite protégée la médecine - étaient devenues plus lucratives et plus dangereuses que les industries de la Défense (guerre), je suscitais parfois des débats animés....  Maintenant c’est fini. il a suffi d’une campagne inconsidérée pour vilipender un chercheur respecté au moment ou la population avait besoin de CROIRE, pour que médecins et Big Pharma cessent d’apparaitre comme des sauveurs et soient perçus par une majorité de la population comme des profiteurs . Il va falloir revenir au bon sens et séparer le bon grain de l’ivraie...

      https://nouvellesociete.wordpress.com/2016/10/10/dans-les-griffes-de-la-medecine-loup-garou/   

      pjca        


    • Francis, agnotologue JL 26 mai 2020 07:42

      @Pierre JC Allard
       
       ’’ il a suffi d’une campagne inconsidérée pour vilipender un chercheur respecté au moment ou la population avait besoin de CROIRE, pour que médecins et Big Pharma cessent d’apparaitre comme des sauveurs et soient perçus par une majorité de la population comme des profiteurs ’’
       
      Objection !
       
      Il y a dans cette phrase un amalgame entre divers phénomènes, leurs causes et leurs effets.

      Dans un premier temps, ce sont les experts stipendiés (pléonasme !) qui ont, sur les médias inféodés, détruit la réputation d’un chercheur respecté.
       
      La réponse de la population qui ne s’en laisse pas conter a été, sur les réseaux sociaux, de jeter le discrédit sur Big Pharma et la médecine alignée.

      Dans un troisième temps, c’est toute la population qui perçoit Big Pharma et Big Medica comme des profiteurs, au point que le gouvernement a entrepris d’e bloquer sur certains terminaux (android ?) l’affichage

      des messages relatifs au Covid-19 qui n’émanent pas de ses institutions.


    • Désintox Désintox 26 mai 2020 16:22

      @Cadoudal
      « Pédophile, c’est juste un hobby...lol... »

      Eh bien Cadoudal, vous avez la mémoire courte.

      Je vous parlais d’un breton, qui avait été jugé pour avoir essayé de se faire une gamine.

      Et vous m’avez répondu ceci :

      « Romain, le mec bourré au Fest Noz, je le prends dans mon équipe... »

      Une équipe de quoi ?


  • caillou14 rita 25 mai 2020 09:07

    Etude payée par les labos anti-Raoult !

    Soigner des malades avec un médicament de quelques centimes ça va pas la tête ?Dans peu de temps nous aurons un « truc » qui vaudra la peau du cul sur la marché ! 

    C’était une annonce du sinistre de la santé !


  • Clark Kent Séraphin Lampion 25 mai 2020 09:35

    le plus grand danger de cette gigantesque manipulation est de décrédibiliser le monde de la recherche et de la science auquel le grand public faisait plutôt confiance jusqu’à maintenant en estimant, comme moi, ne pas posséder lui-même les compétences nécessaires.

    Ce déploiement d’artillerie lourde pour dézinguer faire dézinguer par des « scientifiques » corrompus (!) d’autres « scientifiques » honnêtes (?) et/ou naïfs (?) mais peut-être simplement rigoureux, retire à ce secteur jusqu’ici considéré comme neutre, en-dehors des enjeux politiques, la légitimité (peut-être imméritée d’ailleurs) qu’il avait jusqu’ici.

    Maintenant, on sait que même les scientifiques ne sont pas « objectifs », mais qu’ils sont au service de puissances plus puissantes que les états, comme des armes.


    • chantecler chantecler 25 mai 2020 09:50

      @Séraphin Lampion
      Tu sais ça fait partie d’un tout plus que préoccupant .
      Ainsi Blackrock cette officine financière US et transnationale qui gère plus de 6000 milliards « d’actifs » pour le compte de fonds de pensions , de sociétés d’investissements ,d’assurances et paraît il de particuliers .
      Le tout sans aucun contrôle externe .
      Une société qui a bien plus d’influence et de pouvoirs que la plupart des états .
      Ca fait penser à Monsieur Sylvestre des Guignols de l’Info d’avant 2004 ...
      La réalité a dépassé la fiction .


    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 25 mai 2020 11:30

      @Séraphin Lampion @ tous

      On sait depuis les années 70 (au moins de manières certaines) que l’industrie (toutes orientations confondues) nous -comprendre, tout le vivant- intoxique (teflon, amiante, plastique, additifs alimentaires, etc.), que la chimico-pharmacologie nous intoxique (mediator, vioxx, distilbène, vaccin, etc.), que la géo-ingénierie nous intoxique -ou pollue, revient au même- (dispersion de sulfates, bio-ingénierie, etc.) , que l’exposition (quasi continue) aux rayonnements nous intoxique (1,2,3,4,5 G, wifi, armes micro-ondes, etc.) .
      Tout ceci est vérifiable !

      Et ce système -sponsorisé par le cartel bancaire et industriel- qui a répandu tout ce merdier, est le même qui propose des solutions. o_O 
      Donc, comment voulez-vous faire confiance ds un système totalement corrompu et criminel ?

      Quant au sujet précis, la chloroquine, ce n’est pas un médicament banal (au départ pour contrer le paludisme), est ds la liste des médicaments essentiels de l’OMS, fabriqué par Famar (en redressement judiciaire) pour Sanofi ; 
      et dont Raoult se fait le porte parole, lui qui nous dit que le covid-19 est d’origine naturelle, alors que Montagnier

      ou Petrovsky nous disent que le virus a été fabriqué, et qu’il existe le protocole Marik, qui a été interdit en France !!

      Je ne donne aucun lien, cherchez, comparez, réfléchissez ! ^^


    • chantecler chantecler 25 mai 2020 11:50

      @bouffon(s) du roi
      salut,
      Je ne vois pas où vous voulez en venir .
      D’accord sur le début de votre commentaire...
      Mais la suite ?
      Montagnier est un ex chercheur , bien avancé en âge (euphémise) qui laisse supposer ....tout en s’appuyant sur un pote mathématicien qui semble lui avoir tapé dans l’oeil .
      ...
      Alors virus naturel , qu’est-ce que ça veut dire ?
      Qu’il est probablement issu d’animaux : zoonose .
      Ou qu’il a pu, par la même source , être isolé en laboratoire aux fins d’études vaccinales ou thérapeutiques . Et par là contaminer à l’extérieur ...
      ...
      Mais certainement pas qu’il a pu être fabriqué ex nihilo par des humains .
      Que je sache nous n’avons pas encore réussi à fabriquer du vivant , même tout petit à partir d’atomes ou de molécules organiques .
      ...
      Nous savons juste « bricoler » : couper adjoindre des morceaux , sur des gènes existants : par ex les OGM .


    • Francis, agnotologue JL 25 mai 2020 11:50

      @bouffon(s) du roi
       
      ’’On sait depuis les années 70’’
       
      « L’industrie est la cause de toute laideur. » Oscar Wilde (1854, 1900)


    • Désintox Désintox 25 mai 2020 20:44

      @Séraphin Lampion

      Non.

      Un mec s’est fait mousser dans les médias en vantant les mérite d’une poudre de perlimpimpin.

      Mais les scientifiques, dans leur immense majorité, ont fait le job.


  • Legestr glaz Legestr glaz 25 mai 2020 09:58

    Quelle honte d’écrire un tel article propagandiste ! 

    Si une affaire est « vraiment » entendue c’est que l’hydroxychloroquine a des effets anti-inflammatoires et antiviraux. Ces deux effets, conjugués à celui d’un antibiotique étaient efficaces contre le covid19. Tout le reste n’est que mensonge ! Peu importe le choix dans les médicaments pour soigner du covid19 pourvu que les trois effets soient associés. En y ajoutant un antioxydant, comme le zinc, et un anticoagulant, c’était le quinté gagnant ! Mais si on pense « vaccin » nous ne sommes plus dans le soin aux malades mais dans le profit financier. 

    En effet : 

    1°) le protocole Raoult s’applique « dès les premiers symptômes » 

    2°) L’étude (honteuse) présentée concerne des malades hospitalisés.

    Lorsque le cadre d’une étude est biaisée alors l’étude elle même est biaisée et elle cherche à introduire autre chose que la vérité scientifique !

    En réalité, peu importe le protocole Raoult, peu importe l’hyxdroxychloroquine, ce qui était important, dans le cas de l’attaque du covid19, c’était de comprendre qu’il fallait soigner l’endothélium attaqué par le virus. 


    Ainsi, le protocole Raoult n’était autre : qu’un antibiotique (l’azithromicyne) associé à un anti-inflammatoire et un antiviral (l’hydroxychloroquine qui cumule ces 2 dernières fonctions).
    D’autres médecins de terrain ont traité efficacement leurs patients atteints du covid19, dès les premiers symptômes, en prescrivant d’autres anti-inflammatoires, comme le « Singulair » par exemple, et d’autres antibiotiques et antiviraux. D’autres ont ajouté des antioxydants, comme le zinc et d’autres encore des anti-coagulants, puisque la faiblesse de l’endothélium provoquait des caillots sanguins. 

    Le protocole Raoult n’est donc pas le sujet central. Le sujet central est bien : comment est-ce que l’on combat le covid19 sachant qu’il dégrade l’endothélium provoquant, ensuite, une détresse respiratoire pouvant être fatale. Le professeur Raoult a proposé une piste, d’autres médecins en ont proposé d’autres, mais, visiblement, les médicaments prescrits cumulaient les mêmes effets bénéfiques pour contrer l’action du covid19. Une fois les lésions provoquées il était évident que certains médicaments n’étaient plus d’aucune utilité. 

    Comprendre les portes d’entrée du covid19 et sa manière de provoquer des lésions dans l’organisme c’était comprendre ce qu’il fallait prescrire pour soigner les patients. Des médecins et chercheurs l’ont découvert, l’ont démontré, et la situation en est, dans les médias, au même point : c’est le silence général sur la maladie de l’endothélium. Et cette porte d’entrée du covid19 qui dégradait l’endothélium était connue depuis au moins 15 années. Mais lorsque l’on ne veut pas le voir, on ne veut vraiment pas le voir. Mieux vaut parler de « vaccin » !

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coronavirus-covid19-des-morts-223743

    Alors Sylvain, si vous nous faisiez un article sur les lésions endothéliales provoquées par le covid19 ? Vous savez, ce sujet qui n’est jamais abordé et qui est, plus exactement, caché et camouflé !


    • pemile pemile 25 mai 2020 10:06

      @Legestr glaz "Lorsque le cadre d’une étude est biaisée alors l’étude elle même est biaisée et elle cherche à introduire autre chose que la vérité scientifique !« 

      Cher docteur, ne serait-ce pas plutôt votre regard qui est »biaisé" ?


    • nono le simplet 25 mai 2020 10:53

      @Legestr glaz
      un antiviral l’hydroxychloroquine

      un « antiviral » utilisé (de moins en moins d’ailleurs) contre le paludisme ... un parasite ...
       contre le LED ... une maladie auto-immune ...


    • Legestr glaz Legestr glaz 25 mai 2020 11:00

      @nono le simplet
      Et anti-inflammatoire ! Faudrait pas oublier la moitié des effets en cours de commentaire. 

      Les antipaludéens de synthèse sont des bases faibles qui interfèrent avec les fonctions phagocytaires par le biais d’une élévation du pH intracellulaire. Cela entraîne une altération de la présentation sélective des auto- antigènes, de faible affinité, tout en respectant celle des antigènes exogènes, de plus forte affinité.
      La chloroquine et l’hydroxychloroquine bloquent les réponses lymphocytaires T à la stimulation induite par les mitogènes et inhibent la production de certaines cytokines, d’interféron α et de facteur de nécrose tumorale (TNFα).
      Ces effets bloquants passent par une inhibition de l’activation du récepteur toll-like, impliqué dans l’immunité innée et dans les pathologies auto-immunes, notamment le lupus, par le biais d’une liaison aux acides nucléiques.
      La chloroquine et l’hydroxychloroquine abaissent la clairance de l’insuline et augmentent l’insulinémie, d’où un risque hypoglycémique (en association aux antidiabétiques) et un effet favorable sur le contrôle du diabète. Elles améliorent le profil lipidique, possiblement par le biais d’une diminution de la synthèse hépatique de cholestérol. Elles diminuent l’agrégation plaquettaire. Du fait de ces trois propriétés, l’hydroxychloroquine améliore le profil de risque vasculaire dans le lupus.
      La chloroquine et l’hydroxychloroquine pourraient avoir des propriétés antitumorales et anti-infectieuses.


    • Legestr glaz Legestr glaz 25 mai 2020 11:04

      @pemile

      Une petite chimiothérapie donnée à un malade cancéreux en phase terminale aura des effets aussi puissants que l’hydroxchloroquine donnée à un patient atteint du covid19, en réanimation, ou à un patient dans les lésions par le covid19 sont déjà avérées et installées, forçant à son hospitalisation. 

      C’est ballot non ? 

      Anti-inflammatoire + antiviral + antibiotique + anti-oxydant + anti-coagulant = quinté gagnant ! smiley


    • nono le simplet 25 mai 2020 11:34

      @Legestr glaz
      20 lignes pour ne pas dire que ce n’est pas un antiviral ...


    • chantecler chantecler 25 mai 2020 11:54

      @nono le simplet
      Parce que ce n’est pas un antiviral : il ne tue pas le virus mais il empêche de se développer dans l’organisme donc à terme il disparaît .
      Pour le VIH c’est la même chose .
      Un antibiotique tue une bactérie .
      Un antiviral contrarie le développement d’un virus .
      L’amène à une impasse .
      Tu saisis la différence ?


    • nono le simplet 25 mai 2020 12:13

      @chantecler
      donc à terme il disparaît .

      je croyais que c’était à Marseille qu’il disparaissait


    • Legestr glaz Legestr glaz 25 mai 2020 12:25

      @nono le simplet

      Je m’incline, l’hydroxychloroquine n’a pas d’effet antiviral, sauf en langue anglaise smiley smiley smiley

      « Synergistic antiviral effect of hydroxychloroquine and azithromycin in combination against SARS-CoV-2 : What molecular dynamics studies of virus-host interactions reveal »

      traduction en +/ 20 lignes supplémentaires : 
      « L’émergence du SRAS-coronavirus-2 (SARS-CoV-2) a conduit à une pandémie mondiale appelée coronavirus maladie 19 (COVID-19). Le traitement combiné de l’hydroxychloroquine (CLQ-OH) / azithromycine (ATM) est actuellement testé pour le traitement du COVID-19, avec des résultats prometteurs. Cependant, le mécanisme d’action moléculaire de cette combinaison n’est pas encore établi. À l’aide de simulations de dynamique moléculaire (DM), cette étude montre que les médicaments agissent en synergie pour empêcher tout contact étroit entre le virus et la membrane plasmique des cellules hôtes. Une similitude moléculaire inattendue est montrée entre l’ATM et la fraction sucre de GM1, un ganglioside lipidique de radeau agissant comme un cofacteur d’attachement de l’hôte pour les virus respiratoires. En raison de ce mimétisme, ATM interagit avec le domaine de liaison aux gangliosides de la protéine de pointe SARS-CoV-2. Ce site de liaison partagé par ATM et GM1 affiche une triade d’acides aminés conservée Q-134 / F-135 / N-137 située à la pointe de la protéine de pointe. Les molécules CLQ-OH saturent les sites de fixation du virus sur les gangliosides à proximité du récepteur principal du coronavirus, l’enzyme de conversion de l’angiotensine-2 (ACE-2). Ensemble, ces données montrent que l’ATM est dirigé contre le virus, tandis que CLQ-OH est dirigé contre les cofacteurs d’attachement cellulaire. Nous concluons que les deux médicaments agissent comme des inhibiteurs compétitifs de l’attachement du SRAS-CoV-2 à la membrane de la cellule hôte. Cela est compatible avec un mécanisme antiviral synergique au niveau de la membrane plasmique, où l’intervention thérapeutique est susceptible d’être la plus efficace. Ce mécanisme moléculaire peut expliquer les effets bénéfiques de la thérapie combinée CLQ-OH / ATM chez les patients atteints de COVID-19. Par ailleurs, les données indiquent également que la triade Q-134 / F-135 / N-137 conservée pourrait être considérée comme une cible pour les stratégies vaccinales.

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920301837?via%3Dihub

      Et regardez attentivement »nono« (’c’est en gras), il est question de »l’enzyme de conversion de l’angiotensine-2-, rappelez vous, celle que j’ai évoqué dans un article consacré aux « portes d’entrée » du covid19 et à la manière de soigner les malades de ses attaques sur l’endothélium !

      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coronavirus-covid19-des-morts-223743


    • nono le simplet 25 mai 2020 13:13

      @chantecler
      Un antibiotique tue une bactérie .

      mais qu’est ce qu’ils ont tous à me faire des cours de biologie ...il y a deux sortes d’antibiotiques, les bactéricides et les bactériostatiques ... et encore, pour certains l’action ce peut être l’une ou l’autre action selon le dosage ...

    • chantecler chantecler 25 mai 2020 13:42

      @nono le simplet
      Crofor !


    • nono le simplet 25 mai 2020 13:50

      @chantecler
      pirouette cacahuète ...crocon !


    • nono le simplet 25 mai 2020 14:03

      @nono le simplet
      je tripotais les antibiotiques dans les années 74 à 94 ... on ensemençait une colonie bien isolée dans des boites de pétri en nappe et on déposait des pastilles en carton mâché imbibée de différents antibiotiques à certains dosages avec un distributeur à ressort dans ce genre là ...

      et on regardait après 24h à 37° l’action de l’antibiotique ... je peux même affirmer sans hésitation que sur la photo c’est un proteus mirabilis ...


    • chantecler chantecler 25 mai 2020 15:19

      @nono le simplet
      Ouais , nono !
      T’as raison et même vraiment raison ....
      Mais permets moi de simplifier le débat  !
      Un antibiotique tue les bactéries ou les neutralise .
      Ce qui revient au même .
      Un antiviral ne tue pas le virus in vivo .
      L’eau de javel oui in vitro , mais pas in vivo sauf pour D . Trump .
      Mais lui c’est un nase : en dehors de ses casinos , ses investissements immobiliers ses terrains de golf, ses hôtels , ses animations TV et ses exhibitions de miss amériques ... !
      PS : moi aussi j’ai tripoté des boites de pétri et des tubes d’entérobactéries ! smiley


    • nono le simplet 25 mai 2020 16:25

      @chantecler
      Un antibiotique tue les bactéries ou les neutralise .
      Ce qui revient au même .

      ouais c’est pareil sauf que c’est pas pareil
      j’ai tripoté des boites de pétri et des tubes d’entérobactéries !

      des tubes ? à l’école alors ou alors dans les années 60 ... les entérobactéries étaient cultivées en boite de pétri et s’identifiaient en galerie API 20E dés les années 70 ... les cultures en tube étaient réservées à quelques rares bactéries comme les mycobactéries en milieu de lowenstein, les listeria ... on utilisait aussi quelques tubes pour les strepto (esculine) ou les staphylo (je ne sais plus quoi comme tubes) ...


    • Désintox Désintox 25 mai 2020 20:45

      @Legestr glaz
      « Quelle honte d’écrire un tel article propagandiste ! »

      Ce n’est pas de la « propagande », mais de la « science ».


    • chantecler chantecler 31 mai 2020 10:49

      @nono le simplet
      Ben , t’as aussi quelques lacunes : j’ai pas souvenir que staphyloc. et streptoc. gram + fassent partie des entérobactéries . (et pour cause les entréob. sont gram -)
      ....
      Mais je te confirme , à l’époque, nous déterminions le type d’entérob. par des jeux de tubes : 6 de mémoire ...
      Maintenant effectivement les techniques labos ont bien évoluée .cf les robots .
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Enterobacteriaceae


  • leypanou 25 mai 2020 10:12

    Enfin, une étude scientifique sérieuse 

     : aussi sérieux qu’un article de Sylvain R.


  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 25 mai 2020 10:29

    Bonjour Monsieur,

    Nos deux articles étant publiés quasiment en même temps sur Agoravox et exposant une analyse diamétralement opposée, il m’a semblé naturel de commenter votre travail.

    En premier lieu, je tiens évidemment à saluer la qualité rédactionnelle de votre article qui est agréable à lire et expose très clairement votre positionnement.

    En deuxième lieu, j’ai beaucoup apprécié votre défense des études observationnelles. Vous avez raison, ce type d’études a son utilité et parfois, dans cette certaine situation, ce sont les seules études qui peuvent être conduites…. Sauf à se transformer en assassins de chats.

    En dernier lieu, je ne partage pas la majeure partie de votre analyse. Cela ne veut pas dire que vous avez tort et que j’ai raison, cela veut dire que je vous trouve soit partial, soit oublieux de certains fondamentaux qui ne relèvent pas de la médecine, mais de la science en général, voire du bon sens. Ne critiquons pas le bon sens, ce dernier a souvent sauver les hommes de grands désastres.

    J’ai fait de longues études supérieures mais je ne suis pas médecin. De fait, je me garderais bien d’exprimer un avis relevant du médical. Je tiens juste à soulever quelques points qui normalement devraient interpeller toute personne lisant cette étude.

    Premier point : cette étude est une étude observationnelle fondée sur des analyses statistiques de données informatisées collectées dans un but autre qu’une étude sur l’efficacité d’un traitement contre le Convid-19. Ces données informatisées proviennent de 671 hôpitaux répartis principalement aux Etats-Unis (presque 66 % des données). Or, vous le savez, nous ne savons pas si les règles de construction et d’alimentation des bases de données dans ces 671 hôpitaux sont les mêmes. Certes, un mort à New-York n’est guère différent d’un mort à Nice. Ce qui est différent, c’est l’histoire de cette personne décédée et son histoire médicale. Or, nous ne savons parfois guère de choses sur ce passé médical, sur les thérapies auxquelles étaient astreintes la personne etc… De plus, nous ne savons pas si ces bases de données ont été alimentées de la même manière, avec la même précision et avec le même sérieux. Un doute est permis et ce doute a un impact fort sur l’appréciation des résultats.

    Deuxième point : les auteurs de l’étude ont réalisés des corrections de bases, notamment en ce qui concerne la constitution des groupes au sein de l’étude. Ces corrections ne sont pas toujours claires et peuvent induire des biais dans les résultats.

    Troisième point : cette étude indique que l’hydroxychloroquine a été administrée dans les 48 heures suivant le diagnostic de contamination au Covid-19. Presque 66% des données proviennent des Etats-Unis. Or, il ne vous est pas étranger la circonstance qu’aux Etats-Unis le système de santé ne fonctionne pas comme le système français, notamment au niveau de la prise en charge économique des soins. Des différences économiques et sociales singularisent les populations françaises et américaine (au sens populations des Etats-Unis). Aux Etats-unis, quand un patient se rend à l’hôpital c’est souvent parce qu’il ne peut plus faire autrement. En France, malheureusement, beaucoup de gens engorgent les hôpitaux pour des problèmes souvent mineurs et qui auraient pu être traités en médecine de ville. Ainsi, il n’est pas déraisonnable de penser, qu’au regard des modalités d’accès à l’hôpital aux Etats –Unis, ceux qui s’y sont rendus avaient depuis plusieurs jours, si ce n’est semaines, des symptômes liés au Covid-19. En clair, ils n’avaient pas d’autres choix que de se rendre à l’hôpital. Dès lors, si l’hydroxychloroquine a été administrée dans les 48 heures suivant le diagnostic de contamination fait à l’hôpital, ces 48 heures succèdent très certainement à plusieurs jours, voire semaines de contamination. L’hydroxychloroquine a donc été administrée trop tardivement. Cette tardiveté est d’autant plus soupçonnable, qu’aux Etats-Unis, jusqu’à fin avril, l’hydroxychloroquine n’était délivrée que dans les cas de patients déjà gravement atteints.

    Vous me direz que je ne fais que des suppositions par rapport à la période de contamination au Covid-19 avant son repérage à l’hôpital, certes, mais l’étude ne nous permet pas d’en savoir plus. Je vous rappelle sur ce point que c’était l’un des reproches adressés à l’étude du professeur Raoult, l’absence de fiabilité de sa cohorte. Ce qui était critiquable pour l’étude du professeur Raoult, vous en conviendrez en toute logique et honnêteté intellectuelle, l’est aussi pour l’étude publiée dans The Lancet.

    Enfin, pour limiter la longueur de ce commentaire déjà trop long, vous écrivez qu’aucune étude n’a montré l’efficacité de l’hydroxychloroquine associée à un macrolide, ceci est faux. Vous avez été non informé de l’existence de ces études, je vous invite donc à en prendre connaissance.

    Beaucoup d’autres critiques peuvent encore être formulée à l’encontre de l’étude publiée dans The Lancet. Pour ma part, je m’en tiens à ce que j’ai écrit et j’invite les lecteurs à se forger leur propre opinion en lisant la littérature produite sur ce sujet.

    Cordialement.


    • rogal 25 mai 2020 11:49

      @Régis DESMARAIS
      « Bonjour Monsieur, »
      Étrange façon de s’adresser à une officine de propagande européiste.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 25 mai 2020 12:09

      @Régis DESMARAIS

      Ce qu’il faudrait , c’est faire une étude sérieuse sur le pourcentage des contaminations et des cas de gravités chez les malades du covid-19 chez les populations que prend de la chloroquine comme médoc préventif au paludisme. Enfin, ce médoc était en France en vente libre il y a encore quelque temps !

      Le 10 mai sur mon blog, j’ai placé cet article. ( bien évidemment refusé par le site ) :


      Covid-19 la « guéguerre » entre le « Gaulois réfractaire » D.Raoult et le labo US Gilead Sciences qui vient de recevoir l’appui de Trump !


      Il y a quelques mois, D.Trump était encore l’ ambassadeur du Remdésivir médoc du labo US Gilead Science,,,,. puis il y a une dizaine de jours, ce dernier il est devenu un fervent de la chloroquine enfin de son dérivé l’hydroxychloroquine  !


      Bizarre , comme c’est bizarre !


      @+,P@py


    • Iris Iris 25 mai 2020 12:17

      @rogal

      Votre remarque est déplacée et contre productive, ou alors votre but n’est pas de convaincre. 


    • rogal 25 mai 2020 14:38

      @Iris
      Que vous trouviez ma remarque déplacée ne concerne que vous. Je ne saisis pas en quoi elle serait contre-productive et d’ailleurs je m’en moque. Elle synthétise ce que j’observe et dénonce depuis un certain temps au sujet de l’opération Sylvain-Rakotoarison (je ne parle pas là de la personne qui, peut-être, y prête son nom).


    • Iris Iris 25 mai 2020 15:30

      @rogal

      Désoĺé, j’aurai du dire ça autrement : Je trouve qu’entamer un dialogue par une formule de politesse rend ce qui suit plus crédible. L’insulte est courante sur ce site, mais je vois que vous ne la pratiquez pas. Bien à vous.


    • rogal 25 mai 2020 18:52

      @Iris
      Alors passons.


    • lord_volde lord_volde 25 mai 2020 19:25

      @rogal

      Effectivement, je suis en mesure de confirmer que l’auteur de cet article qui par ailleurs se produit depuis moult années ici et ailleurs en divers points de réseaux sociaux dispose d’une équipe diversifiée en compétence et de moyens financiers propres à une organisation à vocation lobbyiste pour la préparation, la rédaction et la publication des articles et autres contenus de nature propagandiste.

      La rigueur de la présentation et de la rédaction conjuguée au sérieux apparent représenté par la figure et la biographie de l’auteur signalé participe de l’opération d’esbroufe afin de donner l’illusion d’un véritable travail mené dans les règles de l’art, et ce, avec abondance de sources et de notes visant à renforcer l’illusion de sincérité et d’objectivité.


    • Désintox Désintox 25 mai 2020 20:47

      @Régis DESMARAIS

      Écrivez à « The Lancet ».
      Ce n’est pas Agoravox qui a publié l’étude.


    • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 31 mai 2020 01:08

      @Désintox
      Ah bon, l’article « Hydroxychloroquine : l’affaire est entendue… » auquel je réponds a été publié par The Lancet ??? LOL


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 25 mai 2020 10:39

    Enfin, une étude scientifique sérieuse donne un éclairage quasi-définitif sur le sujet. ( alors là nous sommes à mil lieux lumières de la philosophie de l’abée Pierre :1 -, dans la page d( Wikipédia lire le paragraphe : neutralité des publications médicales :Ici.ici ;2
    - 3



    madame BigPharma fabrique également l’hydroxychloroquine  …( sauf que des centaines de petits labos peuvent eux aussi fabriquer ce médoc ,.. et la part de madame bigpharma deviendrait « portion congrue » )


    dans une obscure réunion secrète, le directeur de « The Lancet » aurait confié que la moitié des études que

    publie sa revue serait bidonnée. Notons qu’il reste quand même l’autre moitié.( ouf !, c’est rassurant, surtout dans celles qui sont bidonnées figures celle de la chloro )


    @+ P@py


    • nono le simplet 25 mai 2020 10:44

      @Gilbert Spagnolo dit P@py
      dans une obscure réunion secrète, le directeur de « The Lancet » aurait confié que la moitié des études

      ...
      on dirait du Coluche smiley


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 25 mai 2020 11:21

      @nono le simplet


      Coluche au moins lui , nous faisait mourir de rire, alors que certains grands labos tiens Sevier par exemple et son Médiator !

      Couche lui nous faisait « plier en quatre », alors que les grands labos , nous placent entre « quatre planches » !


      @+,P@py



  • Carburapeur Carburapeur 25 mai 2020 11:41

    Rokoto à tort !

    C’est tout.

    Pas la peine d’argumenter, ça lui donne de l’importance.

    Il a une baudruche à la place de la tête : faudrait y planter une épingle pour qu’il retombe les deux pieds sur terre !


    • Furax Furax 25 mai 2020 11:48

      @Carburapeur
      Rakoto n’existe pas.
      C’est tout.
      On a mis une bonne tête de malgache sur une officine de propagande.


    • MickyPatou 25 mai 2020 16:48

      @Carburapeur
      Vous avez répondu à ma place et bien : mais qui est ce Sylvain, une sorte d’inquisiteur qui semble très excité, notamment dans sa dernière phrase qui fait penser à D. C. Bendit quand , excédé lui aussi, à force d’être à bout d’arguments solides, s’emportait en disant : « qu’il ferme sa gueule » ! ? C’est une honte d’entendre de tels propos de l’un et de l’autre.


  • bernard29 bernard29 25 mai 2020 12:13

    Très bon article et je crois aussi qu’

    « il faudra quitter les champs de la médecine et de la science politique pour comprendre les ressorts de cette polémique …, et même mener des études sociologiques ou psychologiques pour mieux comprendre »..





  • agent ananas agent ananas 25 mai 2020 12:31

    D’autre part, c’est le plus important, il est plus dangereux de donner une molécule qui n’a pas encore testée pour l’objectif voulu que de ne rien donner du tout.

    L’auteur persiste dans la désinformation. La chloroquine est utilisée depuis 1949 et sa toxicité jugée acceptable. L’hydroxychloroquine est 3 fois moins toxique. Ces deux molécules font partie de la liste modèle de l’OMS des médicaments essentiels (pages 24, 52, 53).

    Par ailleurs quelle crédibilité a cette étude financée par Brigham and Women’s Hospital ? En 2017, cette institution hospitalière avait payé une amende de 10 millions de dollars pour fraude scientifique.

    De surcroît, la publication d’une étude dans une revue scientifique n’est pas toujours synonyme de parole d’évangile ... En 1988 la prestigieuse revue Nature s’était fourvoyée en publiant les travaux de Benveniste sur la « mémoire de l’eau » ...


    • Désintox Désintox 25 mai 2020 21:01

      @agent ananas
      « . La chloroquine est utilisée depuis 1949 et sa toxicité jugée acceptable. L’hydroxychloroquine est 3 fois moins toxique »

      Sauf qu’on l’a utilisée à contre-emploi.

      À titre de test, vous devriez prendre un médicament contre la constipation sans être constipé, puis venir nous exposer le résultat.


    • agent ananas agent ananas 25 mai 2020 21:15

      @Désintox
      Sauf qu’on l’a utilisée à contre-emploi.

      Ce n’est pas ce que pense Estrosi ou tous ceux qui ont été traité avec le protocole du Pr Raoult ...


  • sylvain sylvain 25 mai 2020 12:53

    Ala suite de la commercialisation de l’asparthame, de nombreuses associations ont dénoncés son caractère toxique . Les industriels ont jurés de son innocuité .

    Les deux parties ont commandités plus de 200 chacunes études à des labos « indépendants » . 100% des études des industriels ont conclus qu’il ne présentait aucun problème , 100% des études des associations ont conclus qu’il était dangereux .

    On retrouve des chiffres similaires pour des études sur les ondes ou les OGM, en un peu molins caricatural quand même ( du genre 80/20) .

    Les scientifiques ont compris qu’il valait mieux avoir une gamelle remplie que de débusquer laborieusement la vérité et ils ont aujourd’hui la même crédibilité que le curé du village .

    Du coup vous pouvez croire ce qui vous arrange, mais vous n’aurez pas longtemps le droit de l’exprimer . La société a besoin de Vérité pour être stable et compréhensible par ses citoyens, et l’argument qui finit toujours par convaincre est la violence


  • Emohtaryp Emohtaryp 25 mai 2020 12:58

    Oui, l’affaire est entendue, Ragototo est bien un petit propagantiste à la solde relayant des études falsifiées et malhonnêtes, complicité de crimes.....


  • GHEDIA Aziz GHEDIA Aziz 25 mai 2020 12:59

    Covid-19.

    Nous assistons actuellement à une querelle de chapelles entre les pro et les contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Sars CoV2. Alors qu’en réalité, jusqu’à l’heure actuelle, aucun traitement n’a prouvé de façon indiscutable son efficacité dans cette affection virale. La guérison des malades infectés étant spontanée, nous préconisons une seule attitude de sagesse : revenir aux recettes de grand-mères d’antan : fumigation et grog.


Réagir