samedi 19 février 2011 - par olivier cabanel

Je vais vomir un peu et je reviens

Le malheur est dans nos assiettes, car pour des raisons discutables, l’industrie alimentaire est prête à nous faire avaler toutes les couleuvres, pourvu que çà lui profite.

Au moment où le salon de l’agriculture ouvre ses portes, c’est l’occasion de faire le point sur ce que nous proposent nos ingénieux commerçants.

Lorsque vous allez acheter votre steack quotidien, pour ceux qui le peuvent encore, des surprises se préparent.

Tout le monde connait (?) la pratique de la « remballe  » qui consiste à enlever les parties périmées d’un morceau de viande afin de redonner à l’entrecôte une seconde jeunesse, et en broyant les parties enlevées, votre boucher « remballeur » en fait d’éventuelles merguez bien épicées. vidéo

Mais il y a pire.

Certains bouchers peu scrupuleux n’hésitent pas à nettoyer la viande avariée avec de l’acide sulfurique, tel ce marseillais mis en examen en 2007. lien

En 2008, les autorités chinoises ont découvert une pratique peu encourageante : de l’eau est injectée dans la viande, afin d’augmenter la marge bénéficiaire, puisque l’eau coute moins cher que la viande.

Mais le plus inquiétant c’est que de la formaline peut y ajoutée (solution à base de formol) afin de la « désinfecter » et de lui redonner un "bel aspect" . lien

Les enquêteurs chinois ont relevé plus de 70 000 cas de fraude.

Plus de la moitié de la viande vendue dans leurs grandes surface est concernée par cette pratique, et le danger est d’autant plus important que des antiseptiques peuvent être injectés en même temps, et que des produits chimiques, tel l’atropine sont utilisés pour dilater les veines des animaux afin d’injecter une plus grande quantité d’eau. lien

Cette pratique ne se limite pas manifestement à la Chine. lien

Les anglais, gros consommateurs de poulets (1 million de tonne par an) ont découvert que ceux-ci, provenant souvent de Hollande, comportent près de la moitié d’eau.

Ce même poulet se vend aussi en France, et un vendeur de l’entreprise en cause avoue : « nous y rajoutons un peu d’eau, et plus on ajoute de l’eau, plus le prix devient intéressant. L’eau coute moins cher que le poulet ».  lien

Certaines fabricants proposent même un mélange de produits chimiques que vous pourrez injecter dans vos viandes, pour leur donner « du gout » avant de les passer au barbecue, ( lien) et pour donner du gout aux poulets, saucissons, poissons, fruits de mer, les industriels de la viande nous suggèrent d’y intégrer des phosphates, (lien) alors que d’ingénieux industriels proposent d’intégrer des fibres végétales qui permettent « une amélioration de la texture et plus de croquant ». lien

Et que dire de l’aspartame (E951) : il se retrouve dans au moins 6000 produits de consommation courante.

Alors que David Hattan, toxicologue à la FDA, affirme qu’il est sans danger, un autre spécialiste l’a donné à manger à des bébés souris et à observé les mêmes dégâts cérébraux produits par l’acide aspartique. vidéo

Après le lait frelaté à la mélamine, (lien) et celui du porc contaminé au clenbuterol, l’imagination des commerçants ne connait pas de limite. lien

On en vient à se dire qu’il ne faudrait plus prendre le risque de consommer des produits transformés.

Ecœuré, le consommateur se tourne donc vers les légumes, et les fruits, croyant échapper ainsi à ces pratiques dangereuses.

Mal lui en prend.

Les belles pommes rouges qu'il trouve chez son commerçant reçoivent en moyenne 27 traitements.

Plus de 50% des fruits, légumes et céréales consommées en France contiennent des résidus de pesticides, 7% des échantillons dépassant même les LMR (limites maximales en résidus). lien

Les raisins de table posent aussi des problèmes.

Une grande enquête menée par 5 ONG européennes sur 124 échantillons de raisins dans des magasins appartenant à 16 enseignes différentes est inquiétante.

Un seul échantillon ne comportait aucune trace de pesticides.

99,2 % des raisins contenaient des résidus de pesticides, et 4,8% des échantillons dépassaient la LMR. lien

C’est l’occasion de rappeler que la norme n’empêche pas le danger, car même si le produit consommé ne la dépasse pas, les pesticides ingérés s’additionnent dans notre corps, et auront fatalement des conséquences pour notre santé.

Il est plus que probable que tous les autres fruits connaissent le même problème.

Oublions donc les fruits, et optons pour les légumes.

Inutile de s’attarder sur les OGM, technique qui consiste à intégrer les pesticides dans la plante, de façon a tuer les insectes prédateurs qui auraient le malheur de s’y aventurer, mais c’est oublier que si ces pesticides OGM sont dans les fibres de la plante, ils se retrouveront aussi dans nos assiettes. lien

Pour ceux qui ne l’ont pas encore visionné, c’est le moment de découvrir l’émission d’Elise Lucet et Lionel de Coninck « pièces à conviction  » : « assiettes tous risques : manger peut nuire à la santé » (4, 5, 6) mais aussi cette vidéo « des toxiques dans nos assiettes  », et ce documentaire d’Eric Guéret, avec Isabelle Saporta diffusée le 16 février 2011 sur FR3. lien

Une bonne nouvelle quand même : le conseil d’état vient de condamner le Cruiseur, mais il reste d’autres pesticides qui menacent notre santé, et celle des abeilles dont on constate aujourd’hui l’effarante mortalité. lien

Une technique fait fureur aujourd’hui : l’irradiation des aliments. Pour ne pas effrayer le consommateur, vous ne verrez pas ce mot apparaitre, il est remplacé par celui « d’ionisation », mais le résultat est le même.

Il s’agit donc de soumettre les aliments à un rayonnement radioactif afin de tuer les bactéries qui pourraient les abimer, d’empêcher la germination (oignons, pommes de terre), et de ralentir le murissement des fruits. lien

Même nos herbes aromatiques sont irradiées.

En France, 80% de nos fruits et légumes subissent ce traitement. lien

Pour ceux qui se demandent quel est le danger d'une telle pratique, il leur suffit de cliquer sur ce lien

Les contrôles sont rares ou quasi inexistants : entre 100 et 200 échantillons par an, et ne concernent quasiment que les aliments importés.

Cette technique discutable est pourtant tout à fait légale, en vertu d’un accord passé entre la FAO (Food and Agriculture Organisation) et l’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique).

Un collectif français s’est crée contre l’irradiation des aliments, et vous pouvez les rejoindre sur ce lien.

Devant cette avalanche de mauvaises nouvelles, il ne reste que peu d’alternatives au consommateur : acheter directement à un producteur, en se limitant aux fruits et légumes de saison, en s’étant assuré qu’il ne traite pas, ou encore mieux acheter bio.

Ceux qui rétorquerons qu’il coute un peu plus cher, on peut répondre que notre santé à un prix, et qu’il est bien plus onéreux de traiter un cancer (entre 2000 et 6000 € par mois).lien

Et puis, les légumes et fruits non traités ont du gout, et ont une supériorité nutritionnelle à ceux issus de l’agriculture industrielle.

De nombreuses études l’ont prouvé, même s’il faudrait en réaliser une sur le long terme pour le prouver définitivement. lien

La BIO, considérée longtemps comme l’apanage des bobos de gauche vient d’être considérée par la FAO comme une réelle solution.

Elle est présente dans 120 pays, recouvre 31 millions d’hectares, et représente un marché de 40 milliards de dollars. lien

La FAO a reconnu que l’agriculture biologique permet de freiner, voire d’arrêter, la stérilisation du sol, évitant ainsi le recours aux engrais chimiques, réduisant ainsi l’utilisation des carburants fossiles, en permettant aussi une meilleure production en terme de gout,

La FAO dans un rapport des 3/5 mai 2007 le conclut ainsi :

« l’agriculture biologique est un mode de gestion globale de la production qui exclut l’utilisation d’engrais et de pesticides de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés, réduit au maximum la pollution de l’air, du sol et de l’eau, et optimise la santé et la production des communautés interdépendantes de végétaux, d’animaux et d’être humains ». lien

Et pourtant le BIO est menacé. lien

Les privilégiés sont ceux qui ont leur jardin, et leurs arbres fruitiers à condition bien sur qu’ils ne traitent pas chimiquement le sol, et la production.

En effet, des études ont prouvé que certains jardiniers, espérant une meilleure production, dépassent souvent la dose prescrite, rendant du coup celle-ci plus dangereuse que celle que l’on trouve dans le commerce. lien

L’idéal est de se contenter d’apports naturels, en fabriquant son propre compost, ce qui réduira d’autant le contenu de sa poubelle, et contribuera doublement au développement durable.

Il ne faut pas non plus oublier cette nouvelle technologie, le BRF (bois raméal fragmenté) qui permet de cultiver sans arrosage, et qui recrée de l’humus. lien

Tout n’est donc peut-être pas perdu.

Comme disait mon vieil ami africain :

« La mère est celle qui prend le couteau par la lame ».

 

L’image illustrant l’article provient de « eleveducobu.centerblog »

Emission à venir : « notre poison quotidien  » prévue pour le 15 mars 2011 à 20h40.

Autres articles :

OGM : l’Amérique s’inquiète

L’Amarante, plante espiègle,

Globalement mauvais, 

Des pommes, des poires, mais pas n’importe quoi

Mets de l’huile ? surtout pas !



184 réactions


  • Epiménide 19 février 2011 14:27

    " Les anglais, gros consommateurs de poulets (1 million de tonne par an) ont découvert que ceux-ci, provenant souvent de Hollande, comportent près de la moitié d’eau. "

    Voilà qui fait bien rire les poulets. En étudiant les Anglais et quelques autres sous-espèces, ils ont constaté que tous sont composés d’eau à 80 %.


  • brieli67 19 février 2011 14:49

    T’es prêt M ; le Hérault du Naturel qui revient au Galop !

    J’ai du temps devant moi et sus à la Biodynamie Maison sauce bonobo
    mâtiné du grand escroc PELT - cet expat en Lorraine profonde- qui a encadré la spoliation de la verdure africaine et sud-amériacaine.

    Vu que tu parles gallinacées de compagnie :

    Tu retournes ta sole de jardin- tu découpes du ver de terre - normal cette terre est plus fumée, les déchets sont si proche...
    Très sympa avec tes « couveuses » tu ouvres le poulailler et vive la curée. Elles en rafollent et avantage font un petit effet brise-mottes

    ERREUR :
    1) trop de lombrics, parce que le compost n’est pas assez mûr
    2) prélever de l’azote des lombrics, il faudra compenser encore plus de débris, déchets
    3) tranché, coupés, les vers cicatrisent très bien, en bêchant ils se reproduisent sans sexe sans oeuf
    4 LES OEUFS de tes aides jardinières ..... sont imbouffables pendant 4 -5 jours ( le temps que l’oviducte soit dégagée )

    voilà la Nature est si bien faite !
    mieux c’est de saisons de retourner son carré de trognons de choux qui se mettent à pourrir, tu lâches tes pondeuse..... alors là le nec plus ultra en dérivés H2S2
    même sous sa coque ça schlingue. Alors j’tedis qd tu casses pour omelettes aux fines herbes..

    à chacun ses poules en liberté ! et ses oeufs nature ....

    Que la fête commence !!

    Sous les hospices de BiODyVIN -syndicat international des vignerons en Culture Bio-dynamique

    rejoignons les gourous formateurs

    en avant-goût les préparations « fécondantes »

     Les préparations

    Elles proviennent de matières végétales, animales et minérales transformées :

    - le compost de bouse MT soutient et renforce le processus de décomposition de la terre. Il contient tous les éléments qui aident à la formation du complexe argilo-humique. On y trouve un nombre et une variété de bactéries considérables.

    la préparation 500, bouse de corne, agit sur la plante. Elle renforce la vie souterraine. Son efficacité se confirme après de nombreux essais : les racines sont plus allongées, plus denses, mieux réparties.

    la préparation 501, silice de corne aide au développement des feuilles, à l’équilibre de la fleur et à l’énergie nécessaire à une bonne et belle fructification.

    Ces trois premières doivent passer par la dynamisation avant l’épandage.

    Les autres préparations, élaborées à partir d’achillée, de camomille, d’ortie, d’écorce de chêne, de pissenlit et de valériane, ont toutes subi des transformations - fermentations en présence d’organes animaux pour certaines - élevant leurs propriétés premières en les transformant en humus aux qualités particulières. Ces dernières sont indispensables, elles servent à l’ensemencement des composts afin d’en orienter les fermentations pour l’équilibre et l’harmonie du sol et de la plante.


    Lieu de stage et de formation  : en Bourgogne

    Formations de l’Ecole des Vins et Terroirs (Puligny Montrachet)
    Renseignements sur http://www.ecolevinterroir.org

    Alors on discute ici ou quoi !
    qu’un publi-reportage d’un amoureux du champignon et de Madame Rivasi ?

    Je sors fourrager avec Green Deane
    pour dresser de belles assiettes cruditès divers d’hiver à mes invitès de ce samedi soir.


    • brieli67 19 février 2011 16:35

      7OOO PLANTES comestible’s - DU FUTUR
      dans cette banque données

      à moins que vous cherchez des « herbes »

      Les publications ATTRA -
      http://attra.ncat.org/publication.html

      The following list contains more than 300 easy-to-read titles covering organic production, livestock, horticultural crops, business and marketing, farm energy, water and pest management and more. ATTRA’s publications are written by our sustainable agriculture specialists, who are experts in their fields, and are meant to help farmers, ranchers and others involved in sustainable agriculture.

      Tout ce qu’on faire chez soi question bouffe , à condition d’avoir un tel partenaire

      un peu de science « culinaire » eau minérale puis pain facile
      blog du site à Martin

      même Harvard s’y est mis !!!


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 16:44

      Owen
      merci d’avoir rappelé l’existence de ces fleurs que l’on peut manger,
      le chou avait donné le signal du départ, mais je conseille la capucine qui, avec son gout subitl de cresson un peu piquant, est capable de donner du punch a une salade.
      et vu l’époque, les pissenlits, qui nettoient notre appareil digestif, permettent aussi si on ramasse les fleurs en bouton de remplace facilement les câpres.
      merci de ce commentaire.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 16:45

      brieli,
      a part ta critique de mon ami JM Pelt, dont je n’ai jamais compris la raison, merci pour toutes ces informations judicieuses.
       smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 17:37

      Owen
      surtout pas la capucine vendue dans le commerce,
      y a de fortes chances qu’elle ait été traitée, surtout que la capucine, çà pousse facilement sur un balcon,
      je n’en sème jamais : les graines de l’an dernier repoussent systématiquement,
      c’est décoratif et très bon, et on peut même mélanger des jeunes feuilles fraîches à nos salades,
      avec un peu de salade de roquette, c’est parfait,
      et huile de noix bien sur !
      pour le vinaigre d’alcool, je ne suis pas au courant, et pas sur du tout qu’il soit possible de le faire a partir d’une mère ?
      j’ai trouvé çà :
      http://www.eco-bio.info/forum/upload/topic/3372-vinaigre-dalcool/
      à+
       smiley


    • brieli67 19 février 2011 22:10

      OH LA JOSIANE ;; ;; 


      suffit de laisser traîner du vin à l’air.... 

      du vinaigre de vin ... avec des petits poissons dedans........... des dépots.... 
      un tiers vinaigre deux tiers vin .. à la température ambiante 
      pas de vins alcool trop FORT couper le vin pour faire du 6 - 8 °
      et tfaire tourner dans un petit tonnelet... qu’on soutire par le bas

      ma « mère » vient d’une Maille IL Y A 15 ANS ;; ; 

      wellcome  tout ce qu’on peut faire chez soi !

      conclusion :
       un vinaigre « naturel » de chez ton légumier-épicier bio... avec des dépôts
      idem avec du vin blanc tu peux te faire du vin jaune oxydé avec un fond de vin jaune d’Arbois...
      mettre la bouteille debout pour que le liège devienne poreux.
      succés garanti : tu fais comme eux ;; ;
      tu dilues avec du vin de l’année avant de servir ha ha ha
      ou si c’est trop madère... tu fais ta langue de boeuf... Ha ha ha rien ne se perd
      pour les balsamiques ;; ;; ;; tu rajoutes un peu de caramel - bsucre cramé ;; ; encore un peu sucré
      j’ai rajouté un peu du cognac des vieilles alsaciennes du Jagermeister (58 plantes dedans !!)




  • A. Nonyme A. Nonyme 19 février 2011 14:57

    Je vais vomir un peu et je reviens lire la fin de l’article.
    Beuark ! Ah merci Olivier !
     smiley


  • Francky la Hache Francky la Hache 19 février 2011 15:38

    Bizarre, moi qui croyait que la préoccupation n°1 des Français était la sécurité* ?

    Auraient-ils de mauvais mérdias pour les éloigner des vrais problèmes ?
    ---
    * thème apparu spontanément, ex nihilo, le jour même de l’ouverture officielle de la campagne présidentielle 2002, médusant les braves gens de gauche qui se sont retrouvé KO suite à cette arnaque que je ne peux concevoir que comme fomentation merdias-UMP.
    ---
    Il faudra bien qu’un jour la justice s’occupe de ces gens qui nous font vomir à plus d’un titre,
    j’espère qu’ils n’auront aucun lieu où se cacher pour éviter leur sort.
    Avis tranché.

    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 16:47

      Francky,
      notre nimpérial président n’a comme préoccupation que de diviser, avec pour but de regner,
      çà a marché une fois,
      est-ce que çà marchera une seconde fois ?
      va savoir.
      merci pour ce commentaire,
       smiley


  • brieli67 19 février 2011 15:40

    QUE PENSEZ VOUS DES PRODUITS BIO

    Je vais encore perdre des amis

    Hervé Thiese mon voisin de paillasse chez le Prof Jean-Marie Lehn - Prix Nobel de Chimie 1987
    Lehn ( cousin) l’autre bête noire de notre pousse-chanson nettes et propres

    ps les Lehn une dynastie de boulangers de la ville de Rosheim, au pied de la Sainte Odile.


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 16:51

      brieli
      cet hervé this prend un cas particulier pour une généralité,
      bien évidemment, rien n’est parfait en ce bas monde,
      mais il ne faut pas confondre pollution délibérée d’un industriel de la bouffe qui sans scrupules a décidé de nous empoisonner pour s’enrichir
      et le cas particulier qu’il décrit.
       smiley


    • brieli67 19 février 2011 19:11

      on ne s’invente pas thérapeute spécialiste des plantes ......

      MOI DE TON ARCHITECTURE je me permets de te contredire si « subtilement » ?

      monsieur l’architecte !



    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 19:41

      brieli
      ne monte pas sur tes grands chevaux,
      mais j’ai lu en détail ce que décrit ton ami,
      je ne le contredis pas, mais je pense qu’il ne faut pas faire d’un cas isolé, une généralité,
      rien de plus.
       smiley


  • lagabe 19 février 2011 18:01

    oui c’est un constat , mais j’ai une question a posé
    Compare les prix des céréales et de la viande , dans les années 70 et actuellement , je parle du prix payer a l’agriculteur
    Il est le meme , par exemple le maïs en 75 se vender à 1 F 50 la il est a 260 euros la tonne ,( mon père était agriculteur , et tu peux prendre d’autres exemples)
    comment tu résouds le problème , à part faire une agriculture productiviste , ou alors faudra accepter de payer beaucoup plus cher


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 18:10

      lagabe
      je ne suis pas spécialiste « es maïs »
      mais je pense que globalement, le problème vient plus des intermédiaires que du prix de la production, quelle que soit la céréale,
      en fouillant un peu sur le net, j’ai trouvé des prix différents de ce que vous donnez :
      http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=38585&menu_id=2&page=1&local=false&pub_id=2
      mais peut être que d’autres commentateurs pourront répondre à ma place ?


    • lagabe 19 février 2011 18:20

      moi ici et c’est beaucoup plus actualiser
      http://www.oda-agri.com/www/newsletter/oda_news/index1.php


    • lagabe 19 février 2011 18:23

      moi ici et beaucoup plus actualiser
      http://www.oda-agri.com/www/newsletter/oda_news/index1.php
      je sais pas si les gens aimerait etre payer comme il y a 30 ans


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 18:39

      comme le dit fort justement Owen, les producteurs de grains obligent les agriculteurs a acheter la semence tous les ans,
      c’est aussi sur ce terrain que les agriculteurs devraient à mon avis se battre : avoir le droit de produire leur propre semence, et ainsi arrêter les maïs hybrides, infertiles fatalement,
      c’est à dire : de ne pas se tromper de combat.
      ceci dit, le maïs est un gros consommateur d’eau, et on m’a dit récemment qu’en écartant les rangées, il y avait une meilleure production, et moins d’eau consommée.
      mais j’avoue que je suis pas vraiment spécialiste en la matière.
      çà mériterait un article, peut-être...


    • lagabe 19 février 2011 18:47

      ce que je veux dire , c’est que depuis pratiquement 30 ans les prix n(ont pas évolué , j’entend par la , prix payer a l’agriculteur , je peux dire la même chose sur le poulet , sur pas mal d’autres productions ( fraise , fleurs etc)


    • ZEN ZEN 19 février 2011 18:51

      Owen
      Quoi ? du maïs terminator en France ?
      Je croyais que c’était prohibé (pour l’instant)


    • brieli67 19 février 2011 18:58

      owen c’est une journaliste nutritionniste 


      cf 

      L’éCHO MuLHOuSIeN N° 321 MArS 2010 -19 ENv IRONNEMENT Des alternatives à l’utilisation des pesticides n Le service des eaux de la Ville de Mulhouse participe à la Semaine des alternatives aux pesticides, qui se déroulera dans toute l’Alsace du vendredi 19 au dimanche 28 mars. Objectif : informer des dangers liés à l’utilisation des pesticides sur la santé et l’environnement et proposer des alternatives pour réduire leur emploi. A Mulhouse, une conférence intitulée « Des solutions pour un potager sans pesticides » sera animée par Josiane Goepfert, journaliste et nutritionniste, dans le cadre du lancement de la charte « Vos jardineries vous conseillent pour jardiner au naturel ! »

    • brieli67 19 février 2011 19:27

      un peu de probité ma dame 


      on ne met pas 

      Mmmmhh,

      Mi figue mi raisin, du lard ou du cochon, peut-être l’aigre et le doux, la dualité, déjà pour dynamiser. Et toujours ces oracles à déchiffrer...

      Moi j’ai vu ça. Saint Jean, je ne sais pas, mais les yeux de Saint Thomas ont constaté. 800 variétés, en région froide et de plateaux. 

      mais moi je produis ça, je fais des conférences je fais des livres

      et je vous guide sur mon exploitation de 3o ares pour 33 euro .....


    • brieli67 19 février 2011 20:13

      production internationale.......


      bravo de l’ortie 


      très sympa : belle paysanne qui se destinait à la médecine

    • brieli67 19 février 2011 21:04

      ah demoiselle B......

      et son frère au cinéma !

      allez owen à la lecture ... les ATTRA 
      et plus de « jardin permaculture » 





      Cest au Grand Ballon à 1233 mètres daltitude que notre compost se bonifie. Grâce à la collaboration de Fernand et Yvette, propriétaires de la Ferme Auberge du Haag, nous avons un compost produit par des vaches élevées dans les prés du Grand Ballon.
      Le fumier de la ferme est mis en andain (alignement de paille et de fumier), puis on y ajoute des préparats (lensemencement) à base de végétaux du 502 au 507 dans le but de transformer le fumier de ferme en compost.

      502 : achillée millefeuille
      503 : camomille matricaire
      504 : ortie
      505 : écorce de chêne
      506 : pissenlit
      507 : valériane

      Tous les deux mètres ont fait un trou, puis on met une cuillerée à café de chacune des préparations dans un trou différent. Commence alors la décomposition du fumier de ferme en compost biodynamique 

      Domaine Barmès Buecher - Vignerons d’Alsace en biodynamie certifiés par ECOCERT - F68920 WETTOLSHEIM







  • slipenfer 19 février 2011 18:39

    Bel article coupe faim qui fait un inventaire accablant des
    pratiques mortifère d’individus ou de sociétés sans aucune moralité.

    Et personne ne porte plainte pour tentative d’empoisonnement. ?

    Les bouchers des grandes surfaces (exemple) pratique la remballe
    il faux comme le bon vieux toutou renifler,regarder,retourner
    le morceau avant achat et encore,la viande de supermarché
    je déconseil, pove chien, quoi !!!  smiley

    Comme on dit chez nous
    mange ta main et garde l’autre pour demain.
    a+


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 19:46

      slipenfer,
      moi qui pensais qu’au contraire çà allait ouvrir l’appétit,
      bon c’est vrai les bonnes nouvelles sont à la fin de l’article, et je crois qu’il faut absolument prévenir les uns et les autres des risques que nous font courir ces empoisonneurs,
      et puis, tout à fait d’accord pour se demander : pourquoi la justice ne fait rien ?!!!
      ces gens là sont au moins autant dangereux que les allumés de bigpharma, non ?
      à+ et vive le bio !
       smiley


  • brieli67 19 février 2011 19:07

    zeN


    si t’aime les fleurs.............. ET LES LIVRES

    A la découverte du docteur Bach et de ses élixirs floraux.
    Sylvie Yonnet BIOFLORAL



    l’incontournable diva du purin d’orties

    en salle 2 le premier avril
    SALLE 2
    10H30 : Biodiversité du jardin à l’assiette
    Josiane Goepfert, LE POTAGER D’UNE CURIEUSE
    11H30 : Jardiner bio, c’est penser autrement
    Josiane Goepfert, LE POTAGER D’UNE CURIEUSE
    12H30 : Les pesticides et le monde qui va avec ! 
    Josiane Goepfert, LE POTAGER D’UNE CURIEUSE
    13H30 :
    14H30 : Atelier yoga derviche.
    Libre Université du Samadeva - CLOS ERMITAGE
    15H30 : Musicothérapie énergétique
    Franck NABET
    16H30 : L’ambre, origines, différences, vertus et faux-amis
    Jean-Claude Kernnedec AMBRE NATUREL
    17H30 : Les fleurs s’invitent en cuisine
    Céline Ciacqua, ART & NATURE


  • LE CHAT LE CHAT 19 février 2011 19:36

    salut Olivier ,
    en ces temps de crise , il faut vomir en serrant les dents pour garder les plus gros morceaux ! smiley

    un conseil , ne pas acheter de viande en Belgique ! le steack réduit de moitié dans la poele à la cuisson , tellement la barbaque est chargée en flotte ! c’est le pays où les agriculteurs nourissent le betail à coup de seringues , après avoir testé les produits sur les cyclistes !  smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 19:48

      au Chat,
      je crois qu’en France on est à la même enseigne,
      mais les consommateurs devraient commencer à boycotter ces assassins.
      ou du moins, ces voleurs...
      parce que vendre l’eau au prix de la viande, çà s’appelle du vol.
      à+
       smiley


    • brieli67 19 février 2011 23:14

      ce sont les BBB belges - spécial steack


      il faut une césarienne dès la naissance : leur arriérre train ne passe pas la filière !
      sélection gastronomique d’une erreur congénitale..... belge quoi !

      Les porcs d’élevage ont acquis le siècle dernier une côte supplémentaire...
      Plus de collier-cou de porc en vente ...... complètement fibreux
      tarmac des instruments des ... infirmiers-éleveurs

  • rocla (haddock) rocla (haddock) 19 février 2011 20:36

    moi  qui suis dégueulé CGT de l’ entreprise qui m’ emploie  je veux dire « Bras cassés jambes de bois et cerveaux lents   » je peux vous dire qu’ au sein de notre  entreprise nous appliquons le principe : « un pété pour un rendu  »  ce qui remet les pendules à l’ heure . 


    Vos mis sont les nôtres .... smiley

  • brieli67 19 février 2011 20:41

    Dans un magazine culinaire paru en avril-mai 2009, je lis un article sur la Coulée de Serrant :

    « Le vigneron a choisi de lui appliquer strictement tous les principes de la biodynamie. Ses raisins sont gorgés de sèves naturelles, le terroir s’exprime pleinement, la nature incante sa magie sans entrave. Sans aucun apport chimique ni de synthèse, ses vignes approchent souvent les 90 ans et se portent comme des charmes. L’enherbement est naturel, le désherbement est assuré par un troupeau de moutons. Le compost fourni par une dizaine de vaches nantaises. Des ruches assurent la bonne pollinisation de la flore locale. Les maladies de la vigne sont essentiellement prévenues et guéries par des tisanes ».

    Jusque là, on se dit simplement qu’il y a faute du journaliste : 
    - « gorgés de sèves naturelles » : jusqu’à présent, je n’ai pas vu comment faire autrement
    - la nature « incante » sa magie ? il faudra que je réfléchisse longuement à l’usage de cette expression
    - pas d’apport chimique ni de synthèse : là aussi, il faudra qu’on m’explique
    - la vigne se porte comme des charmes : et si les charmes se portaient comme la vigne ? 
    - des maladies prévenues par des tisanes... allons.

    Mais le mieux est à venir : la dernière phrase est la suivante :

    « Même le soufre provient de volcans »

    Ici, les chimistes se gondolent, et ils peuvent s’arrêter de lire.

    Pour les autres, il faut prendre le temps d’expliquer que le soufre, élément chimique que l’on se procure sous la forme d’une poudre jaune, sert à « mécher » les tonneaux : on le brûle, afin de produire du dioxyde de soufre, lequel protégera les vins (mais donnera parfois mal au crâne, quand on voit des vins blancs). 
    Seul hic, ce dioxyde de soufre, produit par la réaction du soufre avec l’oxygène, est formé par le méchage en quantités incontrôlées ! Je n’invite d’ailleurs personne à respirer du dioxyde de soufre : on s’intoxique. 
    En très petites quantités, le dioxyde de soufre est autorisé comme additif, mais son usage est de plus en plus réglementé, parce que l’on se dit qu’il y a mieux à faire. 
    Entre cela et le sulfate de cuivre utilisé pour traiter les vignes, je vois bien « la nature qui s’exprime pleinement » (rigolade). 
    Et puis, tant qu’on y est, pourquoi ne pas accepter en biodynamie, par exemple, l’arsenic : c’est un produit « naturel », comme le soufre, puisqu’il existe sous forme native dans le sol ; et, tant qu’on y est à marcher sur la tête avec la biodynamie, pourquoi ne pas mettre dans les vins de l’hydrogène arsenié, que l’on obtiendrait à partir de l’arsenic (mais utilisé comme gaz de combat pendant la Première Guerre mondiale) 


    extrait d’un fil sous Fergus  La révolte des gueux


  • Klisthène 2017 Kxyz 19 février 2011 22:46

     en voyant le titre et le sujet j ai cru un instant qu il s agissait de votre réaction au discours d inauguration du nabot au salon de l agriculture....
    agriculture moderne qui détruit les territoires et empoisonnent les consommateurs ...et affament les paysans du tiers monde - o pardon on ne dit plus ça ..pays en voie de développement....
    une agriculture qui ne se demande plus comment sainement les Hommes mais plutôt comment faire le profit maximum...et cela en toute impunité les gouvernants aux ordres des Monsento et cie....
    Il y a urgence à réagir les amap étant un début ...


    • brieli67 19 février 2011 23:06

      oH CON ! 



      les AMAP c’est la Confédérations des paysans de Bové avec WELEDA- DEMETER

      faut regarder où on met ses pieds

      cultive ton jardin, fais ta cuisine, ton pain et ton vin ! 

    • olivier cabanel olivier cabanel 19 février 2011 23:23

      kxyz
      oui, ça aurait pu être aussi la raison du titre,
      mais non,
      la langue de bois sarkozyste ne fait plus mouche
      j’ai bien peur pour lui que le monde agricole lui fasse moins confiance
      la première année, il s’était dit ému par la détresse du monde agricole,
      il n’a rien fait pendant 4 ans, et maintenant à 15 mois de l’élection, il revient avec sa voie suave, et ses mines d’enfant de coeur,
      le tragique, c’est que les paysans ne voteront pas à gauche, mais encore plus à droite, vers marine, et au lieu de faire couler la marine vont la mettre au second tour,
      quelle misère.
       smiley


  • brieli67 19 février 2011 23:01

    des proteines de la VIANDE §


    un super livre de la FAO 
    sur l’élevage de petits animaux



    DONC


    cochons d’inde comme au pérou


    dites très bon le sauté de ce sauteur boucané dans un « maquis » à Cotonou

    Vous les viandards festifs et gastronomes UNESCO 
    Moi pas d’âme ? je hais le beurre breton et l’ ail... même d’ours !

    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2011 01:21

      brieli
      déchainé à ce que je vois,
      merci de tous ces conseils, ces pistes,
      mais sur l’ail des ours, je ne te suis pas du tout
      produit merveilleux que j’ai intégré dans mon jardin...
      une feuille ciselée dans une salade de roquette !
      hummmmmmmmmmm
      délice
       smiley


    • brieli67 20 février 2011 01:59

      ouvre donc les liens !


      c’est le gentil escargot de Bourgogne qui se plaint de terminer maître d’hôtel.

      l’ail d’ours ? plein plein dans nos forêts à muguets, c’est âcre. En plus , ne tient pas la route si on veut piquer de la viande, un gigot par exemple. 

      Essaye la ciboule de Chine du vert toute l’année.... et très facile à doser

  • Yvance77 20 février 2011 01:16

    Salut

    Constat édifiant et écoeurant. On ne sait même pas ce qu’il faudrait faire pour repartir sur des bases saines.


    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2011 01:20

      Yvance
      il suffirait que les juges fassent leur boulot,
      s’attaquer à l’industrie pharmaceutique quand elle met sur le marché des produits dangereux est aussi répréhensible que d’empoisonner les consommateurs, ou de les voler, en agissant comme le font les pro de l’agro-alimentaire,
      il faudrait peut-être que les consommateurs portent plainte ?
      à+
       smiley


  • Defrance Defrance 20 février 2011 05:08

    Pour resumer en un mois au Vietnam, tout en me regalant a chaque repas j’ai perdu 10 KG ! Ici les fruits achetes directement au producteur sont delicieux, les oranges de Tuyen Quang avec leur pelure qui se separe presque toutes seules ont un gout incomparable mais sont introuvables a plus de 50 km du pays. Je reviens sur le pain , un pain de 25 cm de long ne pese que quelques grammes, rien a voir avec notre baguette qui est devenue imangeable en France.


  • patroc 20 février 2011 07:04

     Merci pour cet article !..

    Et si, après çà, vous avez encore envie de nourriture industrielle, vous pouvez aller chez quick, pas de danger d’être malade avec eux, on meurt directement !..


  • kéké02360 20 février 2011 11:29

    Pour faire du bon pain mieux vaut prendre une bonne eau de source !!!!!

    Est-ce que ce sera toujours possible !!!! ????? Pas sûr si on laisse faire !!!

    çà concerne peut-être votre région, votre pays et toute l’europe , faites circuler ce lien ,c’est ici :

    http://www.actu-environnement.com/ae/news/extraction-gaz-schiste-demesure-industrielle-11963.php4#xtor=EPR-1 


  • joletaxi 20 février 2011 12:32
    il suffirait que les juges fassent leur boulot,
    s’attaquer à l’industrie pharmaceutique quand elle met sur le marché des produits dangereux est aussi répréhensible que d’empoisonner les consommateurs, ou de les voler, en agissant comme le font les pro de l’agro-alimentaire,


    Pour le coups, vous dites quelque chose de tout à fait sensé.
    Notre façon de juger est le reflet de notre société.Et comme généralement notre justice a encore des comportements « médiévaux »,il ne faut pas attendre de grands progrès.

    il faudrait peut-être que les consommateurs portent plainte ?

    Ben oui, cela s’appelle le « classaction » qui ne réussit pas à franchir la porte de nos juridictions,et qui permettrait aux organisations de défense des consommateurs d’intenter des procès,en nom collectif.Peut-être dans 50 ans....
    Comme l’introduction de représentants de la société civile dans les prétoires,chose tout à fait courante dans le droit anglo-saxon.
    Comme le droit de la défense de mener des enquêtes,comme...,j’arrête,je vais à nouveau abuser de mallox.

    Il est salutaire de s’égosiller à dénoncer tout ce qui ne va pas, mais ces discours, je les entends depuis ma plus tendre enfance, et je ne vois rien changer.Les mêmes magouilles reviennent périodiquement(ils n’ont guère d’imagination)les mêmes dérives,les mêmes copinages.
    Alors à quoi bon...




    • ali8 20 février 2011 15:53

      le contrôle au faciès, soit disant 17 fois par jour, reste inopérant smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2011 17:39

      jo
      sauf que les mentalités évoluent,
      il n’y a pas si longtemps le « JP Coffe » en question était la cible des rieurs,
      au vu des réactions sur ce fil, on constate qu’il y a une vrai colère contre ces empoisonneurs de la malbouffe...
      je ne serais pas surpris que dans les mois à venir, il y ait une plainte ou deux ?
      merci de ton commentaire
       smiley


  • brieli67 20 février 2011 13:41


    aH le fin analyseur Olivier :

    Faut revenir à la politique de l’implantation des « Grandes surfaces » en France. Trés efficace et très rapide : les campagnes sont vides plus de petits commerces ; La proximité a foutu le camp

    Par les retombées aventageuses, les politiques se sont fait des amis-sponsors , mécènes de leurs campagnes médiatiques qui coûtent si cheres.
    La Droite a cassé systématiquement son populisme « local » : le poujadisme !

    Notre Grande Distribution, nos Grands industriels dec l’alimentation ont depuis une dizaine d’années délocalisés Ils ont bradé .notre savoir faire ;

    Danone fait son beurre dans l’eau minérale aux Amériques.
    On se souvient de la première OPA .... contenu + contenant.
    Kronenbourg a été lâché vendu pour se recentrer.
    Un groupe à la Tapie a fait la liquidation, le ménage ... en construisant des copies de l’usine d’Obernai en Irlande cet en Russie. Le tout se retrouve chez Heineken.
    A Strasbourg Danone avait son Centre de Calcul du groupe ( une filiale selon leur statut) qui sous-traitait par exemple MARS ( qui ne donne pas que dans le chocolat : alimentation pour chiens et chats)
    Toute la gestion et logistique de Heineken va se faire en Pologne.

    Le père Dodu par ses filiales brésiliennes nous sert du bon poulet découpé, transformé.

    Tous jambons et tous les saucissons secs sont américains

    justin bridou la Deudeuche de Cochonou c’est le groupe Aoste
    ( très très rigolo : dans leur paquet ils marketing Weightwatcher)

    Propriétaire : Groupe Smithfield

    Nationalité : américaine

    Date du rachat : 2008


    osons l’affirmer : Coco rit co 

    Les Justin Cochonou livrent la bidoche à tous les Macdo du Monde


    • brieli67 20 février 2011 18:40

      déconditionnement :

      aux USA 4o % DES PRODUITS FRAIS sont balancés : poubelle. 

      Dans les viandes et autres produits périssables : 
      d’une part c’est de l’espace loué (contre €) 
      les producteurs rangent et dé-rangent .... font les gondoles.
      d’autre part les producteurs font la gestion du stock ne livrent que si l’article tourne 
      et emportent 3 a 5 jours avant la péremption
      et le dépose ailleurs où il y a demande 
      ou le re/déconditionne ou l’utilise pour d’autres charcuteries...

      Tout ça pour limiter la casse.. La Grande Distribution s’en fout pas que des consommateurs-clients.

      NB tricho et BT surtout pour la lutte contre la pyrale de maïs. Sur chrysomèle ne marche que mal.
      Je produit du vieux maïs blanc - un tiers du rendement du maïs conventionnel depuis 12 ans.
      3 fois moins de rendement, mais semences à la ferme.
      Mes acheteurs : poulardes chapons gaveurs - pas de graisse jaune. 
      le plus offrant et en quantités d’apothicaire
      il font leur beurre ce serait vraiment bêtes ( les pauvres) de ne pas en profiter.
      Un canard gavé transformé de « luxe » c’est 65o euros.... 
      je devrai céder ma graine « miracle » à quel prix le kilo ? la tonne ?

    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2011 19:30

      brieli,
      d’autant qu’en s’attribuant un quasi monopole, ils peuvent se mettre d’accord et faire les prix qu’ils veulent.
      on appelle çà comment déjà ?
      ils font du chantage aux producteurs, obligés d’accepter, ou d’aller se faire pendre.
       ;-/


    • brieli67 20 février 2011 21:07

      pire :


      ils offrent l’espace des échanges
      font la pub et la font payer
      font les choix de ce qui est à proposer et à quel prix

      l’arnaque : font banquier ( et autres services) en plus : payé après trois mois.
      Ticket d’entrée très cher ? Non ! doit y avoir un équivalent de boycott chez producteurs/grossistes

      Comment contrôler il y a des multinationales - pieuvres qui ne gagnent pas -que- d’alimentaire
      cf l’américain du jambon et du saucisson.....

      Tu voies ce que je regrette un peu c’est « l’ingénieux  » des pays de l’Est avant la chute du Mur.
      Chacun se battait, « organisieren » le mot : le taille-haie de la dacha servait encore à autre chose, 
      des briques séchées au soleil, 
      la révolution de « la banane » ..... 
      On retrouve cet esprit en Afrique mais avec sa dérive ludique
      Impressionnant, aux USA la middle-class , une autarcie intelligente qui peut devenir plus « rude » s’il y a licenciement ou autre malheur. Pour des raisons multiples il n’y a pas de mouvement politique qui encadre les actions ; une des raisons la politique de la santé, les retraites et les assurances en général. 
      Style d’action « communautaire » 
      dimanche matin rdv sous le panneau d’entrée de la ville
      au programme les papiers et autres merdes le long de l’autouroute.....
      à partir de 15 h BBQ géant pour tous et sponsorisé ....
      La prochaine fois, dans le mois ou dans 6 mois départ sous le même panneau....


    • brieli67 21 février 2011 03:52

      ha ha le pain et les pâtes

      incontournable le chef Simon de l’aventure Gastronomie moléculaire

      http://chefsimon.com/techniques-pates-base.html

      son avis sur les machines à pains

      qu’importe... j’utilise du pain anglais pour faire de la chapelure 

      c’est chouette de se réveiller le dimanche matin avec une odeur de Kougelhopf tout chaud prêt à être tartiné ha ha ha. Sûr c’est du Canada-dry , comme du Nescafé ;; ;; c’est bon pour ce que c’est.

      Cette casserole « animée me sert aussi à faire des marmelade - pâte de fruits comme notre célèbre Quatschel-schaggel - de la marmelade de Quetsches, que nos grand-mères cuisaient pendant toute une semaine sur la cuisinière dans un pot de grès de Soufflenheim,une fois le »feu« de midi passé...

      Pour réussir ses pâtes : faut comme les pros sécher sa farine qui »va« avec l’humidité de l’air, si ce n’est pas un meunier qui mouille

      D’autre part faire un »poolish«   : au bonheur la chance. Toujours garder un fond, car si cette mixture est excellente, on pourra facilement la multiplier ad eternum. J’ai comme celà quelques grosses seringues en stock. 

      Faites des petits pains, comme les resto 3*** il y a plus de croûte, ça cuit plus rapidement et si pour mille raison votre première fournée rate, il restera pour en faire une 2* ou 3* de bonne

      Ne rêvez pas de faire de la baguette, il faut connaitre son four, dès que la croûte est un peu dorée il faut inciser pour libérer de la vapeur d’eau ... et dans la pâte , on met un peu de graisse, secret bien gardé par la boulange. 

      Trés facile et original, c’est plutôt sécher la pâte fermentée au four mais fermentation longue style Pumpernickel aux grains grossiers ( 3 semaines) et les pains d’épices ( 2 à 3 mois) qui »sortent« très bien des machines à pain !!

      remarque : pour les zinzins de la pizza ou de la pizza blanche ( tarte flambée)

      garnir le lèche-frite avec des pierres réfractaires à la chamotte et cuire avec programme »pyrolyse« ... bref il faut démolir les systèmes de protection de votre four auto-nettoyant et faire très attention, voire réserver une cuisinière (d’occase) que pour l’activité »pizza"


  • lloreen 20 février 2011 18:32

    bonjour à tous
    D’une part, je suis végétarienne et j’ associe élevage à abattoir ;c’est cela qui me fait vomir.
    D’autre part,j’ai lu que la viande des animaux élevés industriellement était de très mauvaise qualité car les animaux étant stressés durant le transport, cela stimule des hormones qui détériorent le tissu.Sans compter tout le circuit autour...
    Excusez-moi d’y penser mais le stress auquel on soumet nos concitoyens a le même effet sur nos tissus également ce qui entraîne les maladies et dérèglements de toutes sortes.Alors, stress humain +ingestion de tissus ayant subi un stress...Appréciez le résultat.
    Et manger un morceau de cadavre, même inondé de sauces...très peu pour moi.Mais à ceux qui aiment, je souhaite un bon appétit !


    • brieli67 20 février 2011 18:52

      Désolé nous sommes des OMNIVORES, nous devons ingérer des produits carnés. 

      Ni peut rien, c’est dans la Nature des choses.

      Toute l’humanité n’avait pas accès a son g de protides par kg par jour :
      regarde les kwashiorkor ou marasmes. Les tissus et les organismes vieillissent très vite.
      Ca touche aussi la faune des mannequins de chez nous : 
      y a quoi voir ce qu’il y a sous les maillots de bains de notre Présidente. Beurk ! 


    • olivier cabanel olivier cabanel 20 février 2011 19:27

      lloreen
      c’est vrai que dans la foulée j’aurais pu évoquer le scandale de l’abattage tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, mais l’article était déjà long, et je pense que le sujet mériterait à lui seul un article,
      merci de ton commentaire.
       smiley


  • lloreen 20 février 2011 18:36

    brieli
    L’initiative du « parti blanc » serait sûrement une alternative pour remédier à beaucoup de gâchis et permettrait de favoriser un commerce équitable. 


  • brieli67 20 février 2011 20:17

    ma B.A. de la journée


    rendez vous chez Merlin et ses clarinettes
    http://www.merlinshepherd.co.uk/ très champêtre, découvrez 


    aH OUI ! un lettré Sandro se lance « sauvagement » dans l’étiquettage des bouteilles, 
    de toute bouteille p---arkerisée ou pas
    je propose K comme Klezmer tout proche .....





  • VC972 21 février 2011 02:03

    djo Olivier, je ne vomirai point.

    quant au pain, à chaqu’un ou chaqu’une de craquer ;

    interprète comme tu l’es,

    pourrions-nous le faire connaitre ?

    http://www.youtube.com/watch?v=js3YnoQy7gQ&feature=related

    J.


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2011 06:20

      VC972
      merci pour cette chanson, elle sera proposée dans un prochain article :
      titre provisoire : une révolte ? non sire, une révolution
       smiley


  • stephanemot stephanemot 21 février 2011 08:46

    n’oublions pas les acides gras trans, bannis dans certains pays et devant obligatoirement etre indiques sur les emballages dans la plupart des pays dits developpes.

    le lobby agroalimentaire francais parvient a retarder l’ineluctable, au risque de saborder sa competitivite internationale : les transfat apparaissent bien sur les emballages a l’export (c’est comme cela que j’ai arrete de consommer des produits de marques pourtant reputees)

    une petite petition Facebook pour exiger l’affichage des transfat en France ne serait pas malvenue (dans un premier temps, plus efficace que de demander directement leur suppression), mais en veillant a ne pas laisser passer des seuils de tolerance (la plupart du temps c’est moins de 1% du produit - on voit comment les OGM ont exploite la faille)


  • TSS 21 février 2011 09:57

    Ne pas oublier le decret qui vient de passer en catimini permettant de passer de 450 porcs à

    2000 porcs et de 10000 à 40000 volailles par elevage et qui abroge la limite d’epandage du lisier

     qui etait de 100M d’une habitation et passe à 0 ! les nappes phreatiques en fretillent  !

    il y a tellement de « cochons » en Bretagne qu’ils « delocalisent » ...en Anjou.La douceur angevine

     c’est bientôt fini ,accessoirement la vice presidente de la FNSEA y habite... !!


  • TSS 21 février 2011 10:00

     rectification

     qui etait de 100M d’une habitation et passe à 0 !ou d’un point de captage,les nappes

     phreatiques en fretillent !


  • Martin D 21 février 2011 10:12

    pourquoi fait-on du commerce avec la santé des gens ?
    c’est ignoble
    il faut encourager le BIO !!! l’etat doit cesser d’aider l’industrie agro-alimentaire maintenant !!!


    • olivier cabanel olivier cabanel 21 février 2011 11:12

      parkway
      oui, c’est bien d’en parler, et j’aurais du le faire,
      merci de l’avoir fait
      à+
       smiley


    • brieli67 21 février 2011 14:39

      parkway 

      ça t’arrive de lire le fil avabnt de pondre du n’importe quoi ?

      ET TOI L’auteur fait donc ton enquête 

       

      les AMAP c’est la Confédérations des paysans de Bové avec WELEDA- DEMETER

      faut regarder où on met ses pieds

      cultive ton jardin, fais ta cuisine, ton pain et ton vin !


  • TSS 21 février 2011 17:34

    les AMAP c’est la Confédérations des paysans de Bové avec WELEDA- DEMETER

    oui ! et alors ?


  • starav 23 février 2011 16:41

    Merci pour cet article clair.


  • Marc Kieny 27 février 2011 23:30

    Juste un bémol. Je ne suis pas un spécialiste de chacun des domaines traités ici, mais certaines affirmations me paraissent inexactes ; en tous cas, celle-ci est carrément fausse, à propos de l’ionisation des aliments :
    « En France, 80% de nos fruits et légumes subissent ce traitement. »
    D’ailleurs le lien fourni comme justification de cette affirmation ne cite pas (et pour cause !) une telle énormité.
    Qu’il y ait des d’aliments soumis à ce procédé est une réalité, qu’il y en ait de trop, c’est une opinion parfaitement respectable, que cela concerne 80 % des fruits et légumes est tout simplement faux - et d’ailleurs techniquement totalement impossible, ne serait-ce que du fait des volumes en cause...
    Avoir laissé passer cette invraisemblable contre-vérité jette ainsi un doute sur les autres affirmations de cet article, qui étaient pourtant nombreuses à trouver mon approbation.


  • Marc Kieny 28 février 2011 19:33

    http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/je-vais-vomir-un-peu-et-je-reviens-89142?debut_forums=200#pagination_forums

    Bonjour Olivier Cabanel,

    Non, je n’ai pas de problème de vue smiley et je persiste à dire que le lien donné ne mentionne nulle part que « En France, 80% de nos fruits et légumes subissent ce traitement. »

    Certes, le chiffre de 80% existe bien, à un seul endroit, il s’agit de la phrase :
    « 80% des tonnages irradiés le sont en Belgique, aux Pays-Bas et en France. »
    Ce qui ne signifie absolument pas la même chose !

    Quant à l’« augmentation quasi exponentielle » de 10%, il s’agit « principalement de produits importés » et la hausse en question est celle « de produits commercialisés illégalement ». (et je ne relèverai que pour mémoire que, ces 10%, c’est encore bien loin des « 80% » qui m’on fait réagir).

    Mais venons-en aux quantités concernées. La France a traité en 2005 (dernier chiffre cité, vos sources ne sont pas très récentes…) « plus de 3.100 tonnes », à rapprocher d’ailleurs des 15.000 tonnes de produits traités « dans les dix Etats membres qui disposaient en 2005 d’unités irradiations agréées ». Ces tonnages concernent l’ensemble des produits alimentaires irradiés (herbes aromatiques, épices, condiments, légumes et fruits secs, produits céréaliers, produits animaux, additifs alimentaires), et pas seulement les fruits et légumes ; en fait, il s’agit essentiellement en France de hachis de volailles, de cuisses de grenouille et de gomme arabique (voir le rapport AFSSA cité).

    Et pour traiter ces 3.100 tonnes - de tous produits - la France disposait de six unités d’irradiation agréées. Il s’agit en effet d’une technologie très spéciale, supposant des équipements tout à fait spécifiques, surveillés, supposant une formation particulière. Disons, rapidement, que les producteurs agricoles n’en disposent pas, ni les transformateurs de produits agricoles habituels.

    C’est en regard de ces chiffres que je voudrais simplement rappeler que la production de fruits (de table) est, en France, de 2,8 millions des tonnes, et la production de légumes de 5,5 millions de tonnes (chiffres 2009, in Bimagri HS n°23, janvier 2010).

    Voilà pourquoi, Olivier Cabanel, j’ai réagi face à ce « 80% de fruits et légumes traités par irradiation » ; et je suis sûr que ce chiffre n’a pu qu’échapper à votre vigilance, tant il est aberrant.

    Enfin, s’agissant des dangers de l’irradiation des aliments, vous prêchez un convaincu. J’ai toutefois été surpris que vous n’ayez pas cité, dans vos sources, l’excellent travail du CRIIRAD, qui demeure la référence en la matière (voir notamment : http://www.criirad.org/actualites/dossiers2005/menacesradioactivesaliments/ menacesaliments.html ).

    Bonne journée à vous.


  • olivier cabanel olivier cabanel 28 février 2011 20:15

    marc
    je connais bien la CRIIRAD,
    mieux que vous ne le supposez.
    pour la petite histoire, nous avions fait venir Michèle Rivasi il y a plus de 20 ans dans notre nord isère, elle y a donné une conférence suite à un film sur tchernobyl, (le tocsin de tchernobyl) film qui avait été diffusé sur toutes les télés européennes, sauf en France, et nous avons même eu l’honneur de l’accueillir sous notre toit pour la nuit...
    j’ai évoqué à mainte reprise le travail en profondeur, et irréfutable que font les scientifiques de cette organisation indépendante, mais pour ne pas allonger trop un article, j’essaye de m’en tenir à l’essentiel,
    or, comme vous avez pu le noter, il s’agissait surtout de dénoncer les déviances de l’agro-alimentaire, dont l’irradiation n’est qu’une partie.
    pour ce que vous contestez, je n’ai pas d’autre réponse que le lien donné,
    le sujet est complexe, et mériterait à lui seul un article,
    je compte sur vous pour me donner des infos si vous le souhaitez.


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