mardi 21 décembre 2021 - par Perplex

La vaccination à l’épreuve des statistiques

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Excès de mortalité hebdomadaire en Europe - chez les 15 - 44 ans

En effet, on peut douter de tout sauf des chiffres. Alors allons-y ! Prenons connaissance des chiffres fournis par nos institutions concernant la mortalité toutes causes confondues. Pour l’essentiel des pays européens (29 pays participants), ils sont agrégés ici :

https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps/

 

À quoi ça sert ?

 

Compter le nombre de décès sert à se rendre compte s’il y en a plus que d’habitude. Et si à un moment donné, on fait ce constat, c’est que les citoyens rencontrent un péril inhabituel.

 

Quel genre de péril ?

 

Par les temps qui courent, c’est un virus qui vient à l’esprit de tous. Mais il peut s’agir aussi de canicules, comme le montrent les pics de surmortalité estivale, sur les courbes en question. Pour ma part, je crois qu’il convient de rester ouvert à toutes les causes possibles de morbidité.

 

Peut-on être en sous-mortalité ?

 

Cela n’est possible que si le sort des citoyens s’améliore. Et je distinguerais deux cas :

  • soit il n’y a pas de surmortalité particulière et soudainement, on découvre un produit miracle qui allongerait la vie des gens ;

  • soit on sort d’un épisode de surmortalité et le facteur de morbidité disparaissant, on passe marginalement sous la mortalité moyenne.

 

Je suis convaincu qu’on ne rencontre jamais le premier cas. Même si on constate un allongement de notre espérance de vie, nous n’avons jamais créé les conditions pour que ça se fasse brutalement.

 

Par contre, le second cas est récurrent. Après un épisode de forte mortalité, on observe souvent un passage en légère sous-mortalité. Après son accélération, le flux des décès peut ralentir au-delà de la normale. En effet, en présence d’un péril, des gens qui auraient dû nous quitter dans quelques semaines ou quelques mois décèdent en avance. En conséquence, dès que la « vague » se lève, le groupe des gens les plus fragiles se réduit. À l’issue de la phase critique, quand le péril a disparu, si le nombre de gens qui aurait dû décéder à ce moment-là est encore inférieur à celui en temps normal, on observe une sous-mortalité. Autrement dit, le solde des personnes parties trop tôt n’est pas encore résorbé et continue à réduire temporairement les décès. On nomme ce phénomène « effet moisson ». Mise à part cette petite particularité statistique qui n’est en rien le signe d’un miracle médical ou d’une mesure sanitaire efficiente, il n’est pas possible d’observer de sous-mortalité.

 

Que peut-on en conclure ?

 

On ne sait pas ralentir le flux des décès quand celui-ci est à son niveau habituel. J’en déduis que les décès COVID durant les périodes de mortalité standard n’étaient pas des victimes du COVID. Ces gens étaient de toute façon condamnés à mourir qu’elle qu’en soit la cause. Dans les régions ou les pays concernés, en période sans excès de mortalité, il n’y a personne à sauver. La saturation de

s urgences et tout autre signe de danger n’y changeront rien. Malgré l’impossibilité du phénomène, partout dans le monde, on a tenté de sauver des vies en appliquant des mesures sanitaires aux conséquences douteuses.

 

On peut raisonner de la même façon avec les classes d’âge et ainsi se rendre compte que certaines ne sont pas affectées par le danger qui sévit sur d’autres. De là, on est en droit de se demander s’il n’aurait pas fallu concentrer nos efforts sur certaines classes d’âge, plutôt que nous disperser, en tentant, par exemple en France, de tracer quotidiennement les contacts de dizaines de milliers de « cas asymptomatiques »… Mirage de la politique « zéro COVID ».

 

Quelle est la cause ?

 

Maintenant, la surmortalité ne nous renseigne en rien sur sa cause. Et là, on peut facilement se tromper de cible comme l’a remarquablement montré Décoder l’éco, ici : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/covid-19-virus-mortel-ou-mauvaises-237361

À ce sujet, j’ajouterais que le doute sur la cause est d’autant plus fort que lors du déferlement des vagues, certains pays et régions n’enregistraient aucune surmortalité, alors que le virus était bien présent chez eux (Finlande, Danemark, Norvège, Chypre, Malte, Irlande du nord, ainsi que le Luxembourg, coincé entre deux pays martyres : la France et la Belgique).

 

Une nouvelle cause ?

 

Aujourd’hui, l’Europe se trouve à nouveau en situation de surmortalité. Le SARS-CoV-2 est toujours le coupable tout désigné et pourtant depuis cet été, un changement important s’est produit : 90 % des adultes européens sont vaccinés. Même si on a encore envie de penser que le virus est en cause, on ne peut exclure les effets secondaires des vaccins. Le consensus a choisi d’incriminer le virus parce que les hôpitaux se remplissent de « positifs », mais comme on l’a vu jusque là, ça ne fait pas démonstration du péril.

En fait, un élément a effectivement changé depuis juin dernier. La classe d’âge 15 – 44 ans est en constante surmortalité. Cette classe d’âge a bien déjà subi un excès de mortalité lors des trois premières vagues COVID, mais ponctuellement (pas plus de 4 5 semaines) et pas aussi intense. Par rapport aux années précédentes, depuis mi-juin, l’Europe a perdu 4 000 jeunes gens, soit 160 par semaine ou 23 par jour. La situation est parfaitement inédite, au moins depuis 2016 quand Euromomo a commencé à traiter ces données. Un nouveau péril menace cette classe d’âge et celui-ci est apparu quand la vaccination a pris son envol.

 

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Excès de mortalité cumulée en Europe - chez les 15 - 44 ans

 

Peut-on accuser les vaccins ?

 

Cette surmortalité est bien apparue en même temps que les injections en masse dans cette classe d’âge ont débuté. Il est difficile d’éviter le rapprochement.

Le doute se renforce quand on constate que les 0 – 14 ans qui ont échappé aux injections, n’ont rencontré aucun excès de mortalité.

On pourra objecter que les plus de 75 – 85 ans après vaccination ont connu 3 semaines sans excès de mortalité (fin mai – début juin). Quant aux plus de 85 ans, ils ont carrément passé 4 mois en légère sous-mortalité (fin février – mi juin). Ainsi si les injections peuvent être administrées sans qu’on observe d’excès de mortalité, on pourrait en déduire que finalement, ces injections sont sans danger. Ce serait oublier l’effet moisson qui, à la sortie de la « vague », a positionné les classes d’âge les plus atteintes en sous-mortalité. Par ailleurs il y a 20 fois plus de décès chez les plus de 85 ans que chez les 15 – 44 ans. Ainsi, quand 160 décès/semaine sont immanquables chez les 15 – 44 ans, ils passent largement inaperçus chez les plus de 85 ans.

L’effet moisson brouille les cartes. D’ailleurs, depuis juin dernier, quand toutes les classes sont passées en surmortalité, il est difficile pour les plus âgés de dire si l’effet moisson produit encore ses effets, en même temps que le virus produirait les siens, ainsi que la vaccination. Mais pour les moins de 45 ans, il n’y aucun effet moisson et le virus n’a jamais généré autant de surmortalité. Chaque jour en Europe, les vaccins tuent 23 jeunes gens.

 

Est-ce grave ?

 

Si on applique une règle de trois dans les classes d’âges suivantes, en supposant que les plus âgés ne sont pas plus sensibles que les plus jeunes aux effets secondaires des vaccins, ce sont 50 décès quotidiens qu’il faut considérer pour l’Europe, soit 18 000/an. Et si par hasard vous estimiez que les personnes âgées sont moins bien armées que les plus jeunes pour faire face aux effets secondaires des vaccins, les conséquences seraient encore plus importantes.

Depuis le début de la vaccination, j’entends qu’on relativise ce genre de chiffres au regard du nombre d’injections. Je veux bien l’entendre, mais pas de la part de ceux qui tyrannisent le monde pour des chiffres COVID du même acabit.

Et pour ceux qui invoquent le « COVID long », j’appellerais leur attention sur son pendant vaccinal : le volume des vaccinés qui survivent désormais avec des séquelles. Et personnellement, je redoute moins les suites d’une infection virale que celles d’un empoisonnement, qui plus est avec un produit inconnu.

Par ailleurs, si on revient à notre classe d’âge 15 – 44 ans : en 6 mois, le vaccin a autant tué que le COVID avant vaccination. On pourra toujours rétorquer que sans mesures sanitaires le bilan aurait pu être plus lourd. À cela, je répondrais que les conséquences de la vaccination courent toujours. Le bilan n’est pas arrêté. La surmortalité actuelle ne montre aucun signe de fléchissement (les dernières semaines sont en attente de remontées de chiffres). Nul ne sait quand ce phénomène morbide prendra fin ou s’il y aura une fin. La génotoxicité étant inconnue, on ne peut exclure des conséquences transmises aux générations suivantes.

Et si vous pensez qu’il suffira de lire la courbe pour apprécier le phénomène dans le temps, détrompez-vous. Euromomo est un outil de surveillance en temps réel et par nature, il ne peut servir de base à des études à long terme. Il calcule les excès par rapport à la moyenne des années précédentes et en appliquant quelques corrections liées au vieillissement des populations (taille des classes d’âge). Aussi, nul doute qu’à l’avenir cette surmortalité sera intégrée dans leur calcul de la normale (la « Baseline »). Sauf à ce que les effets secondaires s’amplifient avec le temps, nous verrons cet excès disparaître des courbes. Nous aurons donc du mal à apprécier l’ampleur des dégâts et en tirer un bilan.



32 réactions


  • Ben Schott 21 décembre 2021 16:10

     

    Là encore, la démonstration est éloquente. On ne s’étonnera donc pas de voir débouler tous les zézéticiens hystériques...

     


    • Ben Schott 21 décembre 2021 18:30

      @Jeekes
       
      Oui, c’est consternant, mais à part des flaques malodorantes, on ne retiendra rien de leur passage, comme d’habitude.


    • pipiou2 22 décembre 2021 11:19

      @Ben Schott
      Dit le gars qui déboule sur tous ces articles ... smiley


  • nono le simplet 21 décembre 2021 16:18

    statisticien ! le métier qu’il est bien smiley

    complotiste ! le métier des artistes smiley


  • Lynwec 21 décembre 2021 16:41

    Au contraire, on peut douter de tout et également des chiffres, en particulier dans un état dirigé par des menteurs chroniques.

    Les phrases et maximes toutes faites sont juste là pour empêcher l’interlocuteur de penser sainement. Oubliez les statistiques et les argumentaires d’une page, regardez autour de vous, et consultez les rubriques nécrologiques ou tout autre moyen de vérifier l’effroyable surmortalité de la seule, l’unique, l’irremplaçable pandémie.

    Et pour les novices en attente de promotion dans l’église covidiste, réfléchissez au moyen pratique de porter votre future perfusion continue du saint waxxin. Le chariot à roulettes, pratique, mais manque de classe. Le sac à dos avec kit mains libres, c’est mieux mais attention au lumbago...


  • lecoindubonsens lecoindubonsens 21 décembre 2021 17:37

    Difficile de travailler sur des données définies par "Il calcule les excès par rapport à la moyenne des années précédentes et en appliquant quelques corrections liées au vieillissement des populations (taille des classes d’âge)."

    Une courbe ne peut donner une indication que si les données sont clairement définies, ce qui n’est pas le cas. Dommage de construire tout un raisonnement et des conclusions sur du vide. Cela s’écroule smiley


    • Ben Schott 21 décembre 2021 18:33

      @lecoindubonsens
       
      Ton charabia est clair comme du jus de boudin. Sois plus précis, si ça te dérange pas trop.

      De quoi tu parles ?
       


    • JulesDu13 22 décembre 2021 01:34

      @lecoindubonsens

      « en appliquant quelques corrections liées au vieillissement des
      populations (taille des classes d’âge) »

      Par la normalisation des effectifs de chaque tranche d’âge je suppose.
      ***
      Avec des chiffres arbitraires,
      prenons une tranche de 5 ans, les 30-34 ans,
      étudiée sur la semaine N (N va de 1 à 52) de 2017, 2018 et 2019, qui sera comparée à la même semaine N de 2020

      en 2017 : 101 personnes, 4 morts
      en 2018 : 105 personnes, 5 morts
      en 2019 : 107 personnes, 3 morts
      On se demande combien il y aurait eu de morts si la tranche de 30-34 ans faisait toujours 100 personnes. On fait donc une règle de trois.
      en 2017 : (4 * 100) / 101 = 3,96 morts pour 100 personnes
      en 2018 : (5 * 100) / 105 = 4,76 morts pour 100 personnes
      en 2019 : (3 * 100) / 107 = 2,80 morts pour 100 personnes
      Donc en moyenne sur les 3 dernières années avant 2020 : (3,96 + 4,76 + 2,80) / 3 = 3,84 morts pour une tranche de 30-34 ans de 100 personnes.

      On veut comparer avec la semaine N de 2020 :
      en 2020 : 108 personnes, 5 morts
      donc pour une tranche normalisée à 100 personnes
      en 2020 : (5 * 100) / 108 = 4,63 morts pour 100 personnes

      Conclusion en 2020, par rapport à la moyenne 2017-2019, sur la tranche 30-34 ans, sur la semaine N, il y a eu un excès de décès :
      4,63 - 3,84 = 0,79 mort de plus pour 100 personnes.
      Et en valeur absolue en 2020, sur la tranche réelle de 108 personnes, cela fait (0,79 * 108) / 100 = 0,85 mort de plus qu’attendu sur cette tranche.

      Ensuite pour voir l’excès total de décès des 15-44 sur la semaine N de 2020, on additionne les excès (ou les manques) en valeur absolue de toutes les tranches : 15-19, 20-24, ..., 40-44.


    • JulesDu13 22 décembre 2021 02:02

      @lecoindubonsens
      L’auteur de l’article n’est pas responsable des données et de leur traitement qui est fait par https://www.euromomo.eu/.
      Mais l’auteur aurait pu donner un lien, si celui-ci existe, vers la méthode précise utilisée par euromomo pour calculer la surmortalité d’une tranche sur une semaine donnée. Je ne trouve que cette page sur la méthode, assez vague :
      https://www.euromomo.eu/how-it-works/methods/
      ***
      Ceci dit la surmortalité des 15-44 de la semaine 24 à la semaine 48 est assez visible sur le graphe du site euromomo.
      Pour vérifier cette surmortalité des 15-44 ans en France à partir de mi-2021 (courbe bleu-clair), il ’suffirait’ d’utiliser le fichier des décès individuels de l’INSEE pour 2021, à comparer avec les années précédentes (ces fichier contiennent la date exacte de naissance et de mort des décédés de l’année).


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam (Paria statutaire non vaccinné) 22 décembre 2021 02:16

      @JulesDu13
      Salut a toi, juste une petite remarque sur ceci précisement..
       
      "...., il ’suffirait’ d’utiliser le fichier des décès individuels de l’INSEE pour 2021, à comparer avec les années précédentes (ces fichier contiennent la date exacte de naissance et de mort des décédés de l’année).."
       

      J’espere juste que les chiffres de l’insee que tu conseilles d’utiliser sonts un peu plus le reflet reel de la réalité que celui sur l’inflation actuelle réeelle que ...
      chaque Francais peut constater actuellement tant pour son plein que sa facture de gaz, d’electricité et aussi bien sur des produits de consommation courante.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 22 décembre 2021 09:38

      @Ben Schott
      sur « Ton charabia est clair comme du jus de boudin. Sois plus précis »

      si des données definies par
      "Il calcule les excès par rapport à la moyenne des années précédentes et en appliquant quelques corrections liées au vieillissement des populations (taille des classes d’âge)."

      vous semblent claires, bravo ! vous comprenez mieux cette definition précise que mon charabia qui dit que je ne comprends pas cette formule smiley


    • Perplex Perplex 22 décembre 2021 09:44

      @JulesDu13

      Merci de le faire remarquer : je ne suis « pas responsable des données et de leur traitement ». Certains ont l’air de penser autrement.

      En fait, je cherche pas à débattre sur la validité de ces données car elles sont fournies et traitées par ceux qui poussent à la vaccination. Il n’y a donc pas de raison qu’ils se tirent une balle dans le pied.


    • Perplex Perplex 22 décembre 2021 10:10

      @lecoindubonsens

      Je précise que « Il », ce n’est pas moi, mais EuroMOMO ... hosted by Statens Serum Institut, Denmark.
      Comme vous, je ne connais pas précisément leurs méthodes de traitement des données.

      Mais libre à chacun de croire aux présentations qu’ils en produisent.

      Personnellement, je ne sens pas le besoin de les mettre en doute, vu qu’ils sont plus que sponsorisés par les gens qui aimeraient nous cacher la dangerosité de la vaccination.


  • BA 21 décembre 2021 23:12

    Covid-19 : Israël va commencer à injecter une quatrième dose à toutes les personnes de plus de 60 ans.


    Israël : une quatrième dose de vaccin contre le Covid pour les plus de 60 ans et les soignants.


    Le premier ministre Naftali Bennett a déclaré mardi que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auront droit à une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19, après consultation d’un groupe d’experts.


    « Les citoyens d’Israël ont été les premiers au monde à recevoir la troisième dose de vaccin contre le Covid-19, et nous continuons d’être à l’avant-garde avec la quatrième dose », a-t-il dit dans un communiqué diffusé par ses services, appelant ceux qui remplissent ces critères à « aller se faire vacciner ».


    Près de 830 cas du variant Omicron ont déjà été détectés en Israël, dont 480 viennent de voyageurs entrés sur le territoire israélien, d’après les autorités.


    Plus de 4,1 des 9,3 millions d’habitants d’Israël ont reçu trois doses de vaccins anticoronavirus, le pays vaccinant actuellement les enfants de cinq à 11 ans.


    Le pays a ainsi annoncé, plus tôt dans la journée, avoir ajouté les États-Unis et plusieurs autres pays à sa liste rouge d’une cinquantaine d’Etats vers lesquels il est interdit de voyager.


    https://www.lefigaro.fr/international/israel-quatrieme-dose-de-vaccin-contre-le-covid-pour-les-plus-de-60-ans-et-les-soignants-20211221




  • Jean Keim Jean Keim 22 décembre 2021 09:01

    Je vais écrire de nouveau ce que constate : depuis le début de la possible pseudo pandémie, et donc toujours actuellement, de source sûre, je ne vois toujours pas d’hécatombe autour de moi, parmi mes proches, mes amis, mes voisins, quelques personnes ont bien attrapé la covid, parfois assez sévère, mais pas de mort, et je m’en réjouis ; je précise que je ne nie pas qu’il y a bien des décès dus à la covid.

    Un chiffre est asséné à l’envi, 80 % des malades hospitalisés sont des non vaccinés, mais en genre et en nombre 80 % de quoi ?

    Faisons un calcul :

    Population vaccinable 54,8 millions, non vaccinés 6 millions, vaccinés 48,8 millions.

    Malades non vaccinés : 80 % x 6 / 54,8 = 8,8 %

    Malades vaccinés : 20 % x 48,8 / 54,8 = 17,8 %

    On fait dire aux chiffres ce que l’on veut, d’après ce mode de calcul il y a donc 2 fois plus de malades parmi les vaccinés.


    • Yaurrick Yaurrick 22 décembre 2021 12:09

      @Jean Keim
      La problématique de cette pandémie n’a jamais été la mortalité à titre individuel, mais la charge sur le système de santé induite par la contagiosité.
      Dans votre exemple, si on considère que près de 1/3 de la charge hospitalière liée au Covid est due à un groupe qui ne représente que 10% de la population, vous vous doutez bien que la gestion de la charge est moins contraignante que si la population était entièrement non-vaccinée
      Attention, je ne dis aucunement qu’il faille obligatoirement vacciner la population, ou bien qu’il suffise d’augmenter très fortement la capacité hospitalière, je fais simplement un constat.


    • Jean Keim Jean Keim 22 décembre 2021 13:44

      @Yaurrick

      Dans cette affaire tout est sujet à caution, l’état sanitaire étant ce qu’il est, pour certain il est à mettre au crédit de la vaccination qui, il faut le rappeler, à un taux qui dépasse l’objectif gouvernemental, taux qui devait apporter une protection collective suffisante contre le virus ; pour d’autres la vaccination à tout va commence à montrer ses limites, si tant qu’elle était la seule alternative, personnellement j’ai le sentiment que la possible pseudo pandémie est une monstrueuse magouille.

      L’état de l’hôpital public est le résultat de politiques calamiteuses successives, mais tout ce que l’on retient est la (soi-disant) situation désastreuse qui n’est pas propre à la covid, conclusion : nos hôpitaux ne valent rien, il faut mieux migrer vers le privé, en entrainant la sécu et le pactole des mutuelles santés.

      Et maintenant on lance la vaccination des enfants, des parents sans état d’âme vont obéir aux consignes, l’ignominie est sans limite.


  • lecoindubonsens lecoindubonsens 22 décembre 2021 10:05

    Puisque certains citent le relevé Insee des déces quotidiens, je mets le lien

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854

    2 courbes intéressantes !

    La courbe par jour montre effectivement un pic impressionnant en mars 2020 (et un 2eme, moindre, en nov20), argument pour ceux qui disent « covid = catastrophe ».

    Mais si l’on voit que cette courbe est anormalement basse avant ET apres le pic, argument pour ceux qui disent « covid a juste accelerer le rattrapage après periode faste, et anticiper le deces de personnes normalement décédées peu après »

    La courbe cumulée montre environ 30 000 deces de plus en 2020 et 2021 par rapport a 2019. Soit total de 60 000 en 2 ans. Une partie de ces 60 000 s’expliquent déjà logiquement par l’augmentation de la population (mais ceci n’explique pas tout quand même). Toutefois avec moins de 60 000 deces en plus depuis l’arrivée de covid, nous sommes loin des 121 000 déces covid annoncés actuellement (les baisses de deces, genre moins d’accidents de la route, ne semblent pas pourvoir expliquer ce grand écart)

    Qu’en pensez vous ?

    Effet covid réel mais moins important qu’indiqué ?


  • Perplex Perplex 22 décembre 2021 10:24

    @lecoindubonsens

    Et encore, mon discours est mesuré.
    Quand je vois sur Euromomo que quelques pays, comme le Luxembourg n’ont pas eu de surmortalité pendant que les vagues les traversaient, j’ai des doutes sur la responsabilité pure et simple du virus.

    Le virus n’est peut-être pas aussi dangereux au Luxembourg qu’en France ou en Belgique ?
    Il y avait peut-être moyen d’éviter les hécatombes qu’on a connu ?

    Autre hypothèse : ces pays trichent avec les données qu’ils transmettent à Euromomo ?


  • pipiou2 22 décembre 2021 11:31

    Le problème c’est que pour la France les chiffres donnés par l’INSEE sont contradictoires avec votre courbe européenne : en 2021 il y a plutôt une sous-mortalité pour les 25-49 et les 0-24 ans en 2021.


  • BA 22 décembre 2021 13:12

    27 novembre 2021 : pour protéger du variant Delta, injection de la troisième dose.


    27 avril 2022 : pour protéger du variant Omicron, injection de la quatrième dose.


    27 septembre 2022 : pour protéger du variant Pi, injection de la cinquième dose.


    27 février 2023 : pour protéger du variant Rho, injection de la sixième dose.


    27 juillet 2023 : pour protéger du variant Sigma, injection de la septième dose.


    27 décembre 2023 : pour protéger du variant Tau, injection de la huitième dose.


    27 mai 2024 : pour protéger du variant Upsilon, injection de la neuvième dose.


    27 octobre 2024 : pour protéger du variant Phi, injection de la dixième dose.


    27 mars 2025 : pour protéger du variant Chi, injection de la onzième dose.


    27 août 2025 : pour protéger du variant Psi, injection de la douzième dose.


    27 janvier 2026 : pour protéger du variant Omega, injection de la treizième dose.


    Fin de l’alphabet grec. Passage à un autre alphabet.


    https://www.lefigaro.fr/international/israel-quatrieme-dose-de-vaccin-contre-le-covid-pour-les-plus-de-60-ans-et-les-soignants-20211221


  • I.A. 22 décembre 2021 18:32

    Il n’y a pas que la vaccination, qui tue.

    C’est l’ensemble des mesures, qui tue, vaccins inclus. Il suffit de les étudier calmement, ces mesures, une à une, avec un minimum de bagage en physiologie, en psychologie, en pédiatrie et en sciences naturelles.

    Au moins le virus, lui, ne tue que les personnes âgées et/ou atteintes de comorbidités. Comme d’habitude et depuis toujours.

    Il existait des règles

    • en matière de vaccination
    • en matière de taux d’incidence
    • en matière de prise en charge médicale des virus respiratoires
    • en matière de communication médiatique
    • en matière d’autonomie des médecins de ville
    • en matière de séparation des pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire, et maintenant médical 
    • en matière de démocratie
    • en matière de prévention
    • en matière d’apaisement médical et politique

    Toutes ces règles on sauté une à une, détruites ou dénaturées par des rustres manipulés par le lobby pharmaceutique et/ou par une puissance étrangère.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 décembre 2021 18:45

      @I.A.
       
       ’’Toutes ces règles on sauté une à une, détruites ou dénaturées par des rustres manipulés par le lobby pharmaceutique et/ou par une puissance étrangère.’’
       
      Ou par de extra-terrestres ? Pour moi, les transhumanistes sont extra-terrestres.


    • I.A. 23 décembre 2021 10:35

      @Francis, agnotologue

      Je pense que certains ne voient pas, dans la définition du transhumanisme, que « sciences », ça signifie aussi « connaissances » (nutrition et habitudes de vie...), et que « techniques », ça signifie aussi « prothèses » (pacemaker, implants dentaires, lunettes...).

      • Il y a donc ceux qui moquent la nature et le naturel, et qui s’imaginent en cyborgs ultra connectés à quelque matrice électronique toute-puissante. C’est là un genre d’intégristes, de modernistes.
      • Et ceux qui, simplement, ne renient pas l’apport des connaissances et des technologies, pour mieux vivre  tout en cherchant à éviter les pièges de ces technologies. Il apprécient le progrès, pas le progressisme.
      « Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains et de supprimer le vieillissement et la mort. Le mouvement transhumaniste se préoccupe des dangers comme des avantages que présentent de telles évolutions » (Wikipédia)

    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 23 décembre 2021 11:08

      @I.A.
       
       vous semblez ignorer que Wikipedia est devenu un outil de debunking comme les autres.
      Cet extrait de Wiki est tout récent.
       
       Je préfère ça :
       
      Transhumanisme : Tuer l’humain pour soigner ses imperfections ? Conférence à Argelès sur Mer, le 26 avril



    • I.A. 23 décembre 2021 19:02

      @Francis, agnotologue

      Vous avez sans doute raison. Ce terme de toute façon me déplaît à moi aussi, il est à la mode et instaure une mode idiote.

      Je sais que vous avez malgré tout compris ce que je veux dire, lorsque j’oppose le progrès au progressisme  smiley


  • xana 22 décembre 2021 22:47

    Moi je doute de tout, et en particulier des chiffres dans une société où la corruption est systématique.

    Depuis deux ans je n’ai jamais eu besoin de me frayer un chemin parmi les cadavres, donc même votre « pandémie »...

    Depuis deux ans j’ai eu des morts parmi mes voisins, mai ce sont essentiellement des cancers non soignés et des suicides dûs à la panique organisée. Moi-même j’ai cessé d’aller à l’hôpital pour mon cancer probable, je mourrai donc de mon cancer (par manque de soins) ce qui est mieux que de mourir de frousse comme ces idiots de vaxxinés.


    • I.A. 23 décembre 2021 10:15

      @xana

      Je vous plusse : une pandémie qui fait 5 millions de morts sur 7,8 milliards d’habitants, ça nous donne une mortalité de 0,064 %... Et encore, je ne parle pas des morts faussement étiquetés « covid ».

      Autant dire que ça ressemble une grosse grosse erreur qui, elle, est bien bien morbide.


  • moderatus moderatus 26 décembre 2021 10:48

    Bonjour Perplex 

    pour abonder dans la vérité des chiffres 

    Il n’y a qu’un seul critère pour juger de la validité et de l’efficacité de la méthode de lutte contre la pandémie employée.


    Le nombre de morts par million d’habitants.

    Et nous sommes très mal placés en contradiction avec l’auto satisfaction ridicule du pouvoir relayée par les médias.


    Sur 222 pays la France est dans les peloton de tête des pays les moins performants et ayant le plus de morts 43 ème.


    179 pays ont été plus efficaces et sont moins touchés que nous, ayant moins de morts par million d’habitants que la France alors que nous sommes les rois du confinement et des contraintes sanitaires en tous genres.


    https://coronavirus.app/map?mode=deathsPerMillion




    • Perplex Perplex 26 décembre 2021 15:29

      @moderatus
      Bilan peu reluisant smiley

      Malgré tout, personnellement, je ne considère pas ça comme un bilan. Depuis le début, j’ai du mal avec l’idée qu’on ne distingue pas les victimes du COVID des victimes d’autres causes... Porteurs du COVID.

      En conséquence, j’aime bien considérer les choses par la surmortalité toutes causes confondues : https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/covid-un-leger-malentendu-233176

      Cependant, je concède que cette approche ne nous indique pas de quoi la population souffre. Mais elle a le mérite de ne pas gonfler les chiffres et surtout de nous indiquer quand il n’y a plus personne à sauver.
      Si on l’avait suivi, comme c’était prévu avant cette crise, on aurait évité des mois de contraintes sanitaires inutiles. On aurait même réalisé que ce qui nous arrive n’est si différent des hivers précédents.
      ... Une approche pas suffisamment effrayante :->


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