lundi 12 octobre 2009 - par Napakatbra

Le Tamiflu coule à flots... dans les rivières !

Le Tamiflu se retrouve dans les eaux des rivières, selon des scientifiques japonais qui craignent désormais que les oiseaux aquatiques permettent aux virus des grippes saisonnière, aviaire ou porcine de développer des résistances aux antiviraux.

Des chercheurs de l’université de Kyoto University ont analysé les eaux des rivières recueillant les rejets de trois stations d’épuration. La pêche fut bonne : ils ont trouvé des traces de la molécule active du Tamiflu dans la totalité des échantillons prélevés, les concentrations relevées atteignant parfois les 300 ng/l. La quantité de médicament est en outre proportionnelle au nombre de grippes déclarées dans les alentours. Concrètement, la molécule, évacuée dans les urines des patients, survit à son passage en station d’épuration. Des modélisations réalisées par un Centre de recherche environnementale de Magdebourg (Allemagne) concluent que le seul traitement efficace serait l’exposition au soleil, qui permet de diviser par deux les concentrations... toutes les trois semaines.

Des médicaments en pagaille

Que les eaux de surface soient polluées n’est pas nouveau. Pesticides, polluants organiques, hormones, nitrates, métaux lourds... Des traces de médicaments ont même été détectées dans l’eau du robinet, en France et ailleurs. Soit. Il va falloir s’y faire. Les stations d’épuration ne sont pas prévues pour dégrader ce genre de composants. Si les concentrations de Tamiflu relevées par la fine équipe nippone ne sont pas exorbitantes, elles approchent tout de même les limites généralement recommandées. Ce qui complète un cocktail aussi divers qu’avarié, dont les effets se font déjà sentir sur l’environnement. Parmi les plus spectaculaires : l’inversion de sexe chez les poissons et les interdictions de pêche en eaux douces qui pourraient rapidement être généralisées à toute la France (voir le dossier "l’eau dans tous ses états... ").

La grippe A aggravera la situation

L’étude japonaise a été menée entre décembre 2008 et février 2009, bien avant l’apparition de la grippe A H1N1. Le Tamiflu n’était alors utilisé qu’avec parcimonie. Aujourd’hui, les autorités sanitaires ont donné des consignes claires de prescription massive du médicament, et la consommation devrait flamber : multipliée par 10, 20, 50, 100... personne n’en sait trop rien.

Les virus font de la résistance

Mais Gopal Ghosh, le responsable de l’étude, trouve une autre raison de s’inquiéter, et pas des moindres. Selon lui, les concentrations mesurées en certains lieux semblent d’ores et déjà "assez élevées pour entraîner une résistance aux antiviraux chez les oiseaux aquatiques". En clair, si les doses de médicament présentes dans les rivières ne cassent pas trois pattes à un canard, elles peuvent lui permettre de développer des souches grippales résistantes à l’antiviral. La volaille flottante étant un vecteur naturel du virus de la grippe, qu’elle soit saisonnière, aviaire ou... porcine. Ahrg.

Moralité : Si vous prenez du Tamiflu, arrêtez de pisser ! Même si c’est dans un violon...

La suite à suivre sur "Les mots ont un sens"



19 réactions


  • Nicole 12 octobre 2009 10:51

    Une algue que je trouve intéressante et que prennent beaucoup les japonais, que conseillent les dentistes suédois quand ils font la dépose d’amalgame à cause du mercure c’est la chlorelle, parce qu’elle draine les métaux lourds. J’en viens parfois à me demander s’il ne faudrait pas la consommer en permanence, avec toutes les saloperies qu’on ingère dans notre seule alimentation


  • aigle80 aigle80 12 octobre 2009 11:42

    Interessant ! ! allez on va tous boire l’eau des rivières et ....plus de grippe A !! par contre bonjour à toutes les autres saloperies ! je vous le dis on vit une époque formidable !!!!


  • Jim 12 octobre 2009 12:47

    C’est le moment de dire FUCKLAGRIPPE !


  • Jean DOSSOY Jean DOSSOY 12 octobre 2009 12:55

    Espérons que les représentants des peuples de la planète ( à tous les niveaux hiérarchiques ) ne réagissent pas trop tard pour protéger les futures générations des conséquences de notre mode de vie. Nous sommes entrain de découvrir les pollutions humaines qui se développent inexorablement à cause d’une surproduction agro-industrielle où la surpopulation du globe ne fait qu’accroitre les phénomènes.

     Igepac soulève une pollution bien de chez nous qui demande des explications auprès de tous nos élus et qui restent muets. Lire cet article. Réagisser, faites le circuler, il nous faut de véritables informations, des garanties sanitaires.

    Je publierai, ici, un article sur cette préoccupation.

    Pierre


  • manusan 12 octobre 2009 14:23

    Concrètement, la molécule, évacuée dans les urines des patients, survit à son passage en station d’épuration.

    c’est bien connu qu’un verre de pisse le matin, c’est bon pour la santé.


  • W.Best fonzibrain 12 octobre 2009 14:25

    en plus le tamiflu est méga malsain

    On apprend aujourd’hui que le British Medical Journal appelle le département de la Santé britannique à reconsidérer de façon urgente sa politique actuelle dans le cadre de la pandémie due nouveau virus A (H1N1).Rien que ça,pour un pays ou il suffit d’appeler une une ligne verte et dire que l’on a de la fièvre pour en obtenir,c’est vraiment flippant.Voila ce que l’on peut lire également dans cet article du point : “l’agence sanitaire britannique, la Health Protection Agency (HPA), rapportait que plus de la moitié des 248 jeunes élèves qui avaient eu de Tamiflu, après qu’un de leurs camarades eut contracté la “grippe porcine”, ont souffert d’effets secondaires, tels que des nausées, des insomnies et des cauchemars.”Vous vous rendez compte LA MOITIÉ DES ENFANTS TRAITÉE ONT ÉTÉ EMPOISONNÉ,la moitié,c’est GRAVISSIME.Quand je vous dis que nous devons juger et punir ces gens,c’est de la légitime défense.

    NOUS NE POUVONS PAS LES LAISSER EMPOISONNER NOS ENFANTS !!!!

    Mais ce n’est pas tout,parcequ’en fait,il y a deux ans la Corée du sud a INTERDIT la prescription de ce médicament et pour cause : “Parmi 1 079 cas de patients ayant eu des effets secondaires dus à ce médicament, 128 d’entre eux, dont une majorité de jeunes, avaient eu des manifestations de type psychiatrique. Le gouvernement japonais avait intimé au fabricant Chungai (partenaire japonais du géant Suisse Roche), l’ordre d’inclure dans sa notice une mise en garde. Ce que le laboratoire a fait. Les autorités ont comptabilisé huit cas de mort survenue dans ce contexte. Les adolescents adoptent soudain un comportement irrationnel, tentant de sauter d’un balcon ou se jetant sous les roues d’une auto.”

    article du figaro

    http://fonzibrain.wordpress.com/2009/08/10/le-tamiflu-interdit-aux-enfants-cela-fait-deja-deux-ans-que-la-coree-du-sud-le-dit-et-la-fait-nombreux-suicides-dadolescents-ayant-pris-ce-medoc/




    salut nicole


    qu’est tu penses du vaccin à deux doses qui fonctionne à une dose !!


    c’est à croire que l’industrie du vaccin est dans l’à peu prèt, c’est comme si c’était de la mécanique.



    Personnellement je ne comprends pas comment un vaccin fabriqué pour avoir un effet souhaité nécessitant deux doses se retrouve à faire le même effet avec une seule dose !
    C’est pas de la mécanique ou du batiment la fabrication des vaccins, c’est précis non ?

    Comme c’est la première fois qu’ils mettent autant de squalène, ils ont été surpris par la réponse immunitaire des premiers cobayes.Je trouve que c’est mauvais signe.Avec moins de principe actif,le vaccin fonctionne quand même, le squalène booste le principe actif en stimulant le système immunitaire.Ils font des économies de materiel vaccinal.
    Regardez la contenance du vaccin : 3,8 microgrammes avec adjuvant et 15 microgrammes sans adjuvant.

    Ajouter de l’adjuvant, c’est rentable, avec un vaccin ils en font presque 4 !

    En tout cas, je trouve que c’est pas bon signe, dès le début le vaccin ne réagit pas comme il faut, il est deux fois plus fort que prévu !

    Il ne faut surtout pas leur faire confiance,ils ne savent même pas ce qu’ils fabriquent.

    http://fonzibrain.wordpress.com/2009/10/09/tous-les-essais-therapeutiques-convergent-maintenant-vers-lidee-quune-seule-dose-de-vaccin-contre-le-virus-h1n1-tu-metonnes-avec-tout-le-squalene-quil-y-a-dedans/

    comme ça vraint quand même


    • Nicole 12 octobre 2009 17:39

      Salut Fonzi,

      Moi, je pense...NON...je ne sais pas si tu connais le blog d’un médecin généraliste ; j’y passe régulièrement, il m’amuse, et j’apprécie un positionnement aussi clair d’un toubib. Il le dit clairement, très peu de ses patients sont prêts à se faire vaccinés. Bon, il y a ceux qui suivent son blog, évidemment, mais dans toute patientèle, tu as toute la gamme. C’est un blog assez visité, donc un juste reflet. Aujourd’hui :

      "...Questions toujours, encore et encore, des patients sur le vaccin. Très clairement la plupart ne sont pas chaud. Je leur parle des chiffres de l’hémisphère sud, des questions, des doutes. Et à ceux qui me le demande (à tous donc ...) je leur dis que pour moi ce sera non. Au passage, n’étant pas très loin de deux hôpitaux un peu gros, plus quelques autres établissements, je crois que si mes patients qui y travaillent sont représentatifs, le vaccin va faire un flop parmi les personnels de santé ......"


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 octobre 2009 15:46

    Bonjour,

    j’ai entendu un matin sur E1 que 125 vaccins étaient prêts pour être diffusés sur les vingt prochaines années. Cela sous entend que 125 maladies ont été délibérément détectées, analysées et que leurs vaccins ont été étudiés.

    C’est la politique de santé mise au point sur le processus suivant : non prévention sur les nombreux poisons légalement autorisés après prohibition de produits naturels, suivie de répression soutenue envers les affections liées à cette dissémination chimique.

    Résultats conséquents pour la filière médicale.


  • Popol 12 octobre 2009 16:00

    Une seule dose et....couic tant pis pour.... !


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 12 octobre 2009 16:02

    Merci Napa... pour cet article.

    Oui, il faut aller voir le lien proposé par Jean Dossoy ci-dessus.
    @ Lisa : bonjour, on créé des maladies à la chaîne et leurs vaccins et remèdes en conséquence, les meilleures et plus juteuses affaires de ce 21ème siècle commençant. ...... et se terminant bientôt faute de combattants ? 
    Nicole aussi a raison, de même que Fonzibrain.
    Amitiés à toutes et tous. 

  • 65beve 65beve 12 octobre 2009 16:54

    Bonjour,
    Je suis un buveur de vin.
    Y a t il du tamiflu dans le Bordeaux ou le Corbière et eventuellement dans le bourgogne sans oublier le Côtes du Rhone ?
    A la bonne vôtre !


    • akariatr akariatr 12 octobre 2009 20:25

      Pour le Tamiflu je ne sais pas ... mais ton breuvage préféré fait plutôt dans le pesticide et avec une concentration qui dépasse largement les seuils normalement admis. Et les grands crus ne sont pas épargnés.


  • 65beve 65beve 12 octobre 2009 16:55

    Bourgogne avec une majuscule !


  • 65beve 65beve 12 octobre 2009 22:10

    Bien,
    il ne me reste plus que la bière ou le chouchen....


    • Christoff_M Christoff_M 13 octobre 2009 11:35

      Merde alors on peut même plus pisser dans la nature, au vert dans une pause dans un champ !!!

      Imaginez les rejets d’urine d’un troupeau de porcs élevés aux médocs et aux antibiotiques, on comprend que l’eau ne soit plus potable dans le coin... en dehors des pesticides dans les champs...

      Étrange silence depuis un moment sur les produits transgéniques cultivés dans nos champs...


  • jjwaDal marcoB12 18 octobre 2009 11:55

    Il est normal (dans un monde de Shaddocks) qu’on trouve des traces d’un « médicament » dans l’eau des rivières. On y trouve de tout depuis qu’on sait détecter à faibles coûts tout ce qu’on cherche. Les hormones me semblent un peu plus préoccupantes (voir ’Our stolen future’),surtout que tout ce beau monde n’a aucun obstacle majeur pour se retrouver dans l’eau du robinet (on parle bien de traces mais en consommation quotidienne). Pour mémoire F. Veillerette (Pesticides : le piège se referme) mentionnaient des études montrant que l’eau de pluie pouvait avoir une charge en pesticides la rendant « non potable », autant dire que cette pollution diffuse est omniprésente. Personnellement je conseille à tous de faire ce que nous avons fait il y a des années : D’abord arrêter de balancer et pipi et caca dans des montagnes d’eau potable (on composte les déchets organiques de nos toilettes sèches avec 2 ans de maturation du compost) et ensuite installer un osmoseur à domicile (pour un coût inférieur au coût de l’eau minérale en gros bidon).
    On ne va pas sauver le monde avec ça, mais on limite la casse pour nous et les autres. Je n’ai pas acheté d’engrais pour le jardin depuis des années et le manque de minéraux dans l’eau n’est pas un problème même quand on n’est pas végétarien.
    Une minorité va se faire vacciner dans le corps médical (chez nous et en grande-bretagne vu mes lectures) et je rappelle à tout le monde que nous avons un système immunitaire et que la saison des kiwis commence.
    Le « tamiflu » est un « piège à c.. » et « sauvera » (sans preuve démontrable) une personne pour une centaine indisposée.
    Qui se prend pour du bétail peut le tester sur lui...


  • occidere jehan 18 octobre 2009 20:36

    Bien vu l’article. La pollution des eaux par des médicaments est un sujet peu connu, notamment des scientifiques.
    Encore un défi qui se rajoute à la liste (nombreuse) des menaces pour l’humanité. Voir notamment l’article suivant : pollution des eaux par les médicaments sur mon blog.

    Pour garder une note d’humour : étant donné que le tamiflu est un antiviral qui ne sert (quasiment) à rien, un risque de résistance le concernant le relèguera définitivement à la poubelle, après de bons et loyaux service rendus aux laboratoires Roche.


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