mercredi 10 octobre 2007 - par Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations

Les essais vaccinaux

Il est des personnes qui considèrent, et c’est leur droit, que leur santé et celle de leurs enfants ne peut être assurée qu’en se soumettant à un certain nombre de vaccinations. Ces personnes doivent néanmoins savoir qu’avant d’être mis sur le marché les vaccins font l’objet d’essais pour en évaluer l’immunogénicité (c’est-à-dire leur capacité à stimuler le système immunitaire) et en connaître la tolérance.

Le consentement éclairé

Les sujets participant à ces essais doivent apporter leur consentement éclairé. Ces essais étant effectués la plupart du temps sur des enfants, c’est le consentement des parents qui est recueilli, ce qui suppose qu’ils soient informés non seulement qu’il s’agit d’un essai, comportant donc une marge d’incertitude, mais aussi du but de la recherche et de ses risques éventuels. Comment le promoteur de l’expérience pourra-t-il répondre aux craintes éventuelles de la survenue d’effets secondaires puisqu’il réalise l’essai pour le savoir ? Ne fera-t-il pas ressortir le fait que, l’essai nécessitant des contrôles réguliers de l’enfant, cela sera pour lui un gage de meilleure santé ?

Informera-t-il les parents qu’on ne sait pas vraiment évaluer l’immunité cellulaire, composante essentielle de notre immunité générale ? Ou encore que l’apparition d’anticorps n’est pas forcément l’assurance d’une protection ? Peut-être est-ce la raison pour laquelle les essais sont réalisés le plus souvent sur des

populations sans défense dont le consentement est facilement obtenu :

handicapés mentaux, pensionnaires d’orphelinats, enfants du tiers-monde ?

En voici quelques exemples

Le journal télévisé de France 2 du 11 juin 1997 nous apprenait ainsi que de 1945 à 1970 des essais de vaccins contre la diphtérie, la coqueluche, l’herpès, la grippe (avec des doses d’adultes pour voir les réactions) ont été effectués sur des orphelins australiens, le consentement ayant été donné par les responsables de l’orphelinat.

Aux Etats-Unis des essais de vaccins contre la rubéole ont également été réalisés dans un orphelinat de Philadelphie.

Le chercheur américain Koprowski a testé son vaccin polio vivant sur 250 000 personnes (dont plus de 100 000 enfants) dans les zones rurales de l’est du Zaïre (Congo belge à l’époque).

Selon la déclaration de Manille, les essais réalisés dans les pays en voie de développement, par des institutions venant de pays industrialisés, doivent obéir aux mêmes règles que celles en vigueur dans les pays d’origine de ces institutions. Cependant, comme le déclaraient des représentants de l’industrie pharmaceutique réunis en séminaire au Centre international de l’enfance en 1992, “il n’y a pas

d’obligation au sens juridique du terme, et seule la responsabilité éclairée des responsables politiques des pays en voie de développement peut éviter les mauvaises pratiques dans leur pays”. Il est bien certain que tout cela n’est qu’un vœu pieux et que les pays industrialisés disposent de moyens de pression pour s’affranchir de ces recommandations.

Les essais du vaccin anti-rougeoleux Edmonston-Zagreb

Depuis quelques années des cas de rougeole apparaissent chez de très jeunes nourrissons que l’on ne peut pas vacciner car le vaccin classique contre la rougeole n’est pas efficace avant l’âge de 10 à 12 mois. En 1983, une nouvelle souche, dite Edmonston-Zagreb, se montre efficace dès l’âge de 6 mois, mais à la condition d’utiliser des doses jusqu’à 100 fois plus fortes qu’à l’accoutumée. Après des essais

réalisés notamment en Guinée Bissau et en Haïti, ce vaccin fut recommandé par l’OMS en 1990, mais ne fut appliqué en principe que dans le tiers-monde. Très vite on s’aperçut que la mortalité des enfants, vaccinés avec cette nouvelle souche, augmentait. Ils ne mouraient pas de rougeole, mais des maladies endémiques de ces pays. Autrement dit, ils étaient protégés de la rougeole, mais étaient en plus

mauvaise santé ! Après deux ans d’utilisation, ce vaccin fut retiré. Quelques années plus tard, on apprenait que les mêmes essais avaient été conduits en secret aux Etats-Unis en 1989 sur les enfants de 900 familles américaines, choisies comme par hasard parmi les familles pauvres, noires et hispaniques, sans qu’elles aient été prévenues qu’il s’agissait d’une expérimentation.

Les autorités sanitaires s’excusèrent en ajoutant, ultime mépris pour les enfants du tiers-monde, que les doses utilisées aux Etats-Unis étaient inférieures à celles utilisées en Afrique et en Haïti.

Les essais de vaccins fabriqués par génie génétique

Lorsque la technique de l’ADN recombinant, c’est-à-dire le génie génétique, a été mise au point, des applications pour obtenir de nouveaux vaccins ont été mises en chantier. Il devenait possible de fabriquer des protéines antigéniques (vaccins antihépatite B par exemple), mais aussi de créer des vaccins chimères en introduisant des gènes d’un virus dans un autre virus.

D’autres vaccins chimères ont aussi été fabriqués par génie génétique pour lutter contre les rotavirus responsables de nombreuses diarrhées à travers le monde. Après avoir testé sans succès des souches animales de rotavirus prises chez les bovins et les singes, un laboratoire a fabriqué un vaccin chimère à partir d’une souche virale de singe dans laquelle un gène était remplacé par des gènes équivalents du virus humain. Bien que les premières études de tolérance aient déjà montré la survenue de troubles intestinaux, le vaccin fut mis sur le marché aux Etats-Unis. Quelques mois plus tard, alors qu’il était sur le point d’arriver en Europe, il fut retiré en catastrophe suite au recensement de nombreux cas d’intussusception (diverticulose intestinale).

Quand les enfants sont de véritables cobayes

Dans les années 70, on a comparé les capacités immunitaires d’enfants souffrant de malnutrition à celles d’enfants bien portants. Dix enfants malnutris ont reçu un vaccin antipolio oral et dix autres un vaccin contre la rougeole, comparés à chaque fois à dix enfants bien portants recevant ces mêmes vaccins. Que croyez-vous qu’il advint comme résultat ? Les enfants malnutris avaient une immunité moins bonne. Faut-il avoir fait de longues études pour comprendre qu’on cherchait à démontrer une évidence ? Ne pensez-vous pas que les fonds dépensés pour cette étude auraient été mieux employés à améliorer le régime des enfants malnutris ?

Il est vrai que même les autorités de l’OMS ne semblent pas considérer la malnutrition comme un grave problème puisqu’on pouvait lire, dès les années 80, dans un ouvrage édité par l’Institut Mérieux : “afin d’augmenter la couverture vaccinale dans les pays en voie de développement, l’OMS, dans le cadre du PEV (Programme élargi de vaccination) a récemment allégé les contre-indications vaccinales en recommandant l’immunisation des enfants malades ou atteints de malnutrition”. Qui oserait avoir un tel comportement chez nous ?

Une autre étude, plus récente celle-là, a comparé un groupe de nourrissons nés à terme avec un groupe de prématurés. Tous les nourrissons ont reçu un vaccin contre l’hépatite B dès leur naissance. Ce vaccin contenant un conservateur à base de mercure, le but de l’étude était de voir quelle serait la concentration de mercure dans les liquides corporels de ces nourrissons. Là encore il n’était pas besoin d’être grand clerc pour deviner que cette concentration serait plus élevée chez les prématurés puisque leur masse corporelle (et liquidienne) est inférieure à celle des nourrissons nés à terme, ce que l’étude confirma bien évidemment. Mais, outre qu’il est déjà inquiétant d’injecter un vaccin aussi toxique dès la naissance (même pour les nourrissons nés à terme), le plus révoltant est de lire que les prématurés enrôlés dans cette expérience avaient, en moyenne, 25 semaines et demie de gestation, pesaient, toujours en moyenne, 750 grammes et mesuraient 31 centimètres ! Quel accueil pour leur arrivée dans ce bas monde ! L’étude ne dit pas si ces cobayes ont été suivis après l’obtention des résultats, mais comment ne pas penser qu’on a probablement porté une atteinte grave et peut-être irréversible à l’état de santé des prématurés sans que pour autant les autres en soient sortis indemnes.

Extrait de Réalités et vaccinations, le bulletin d’informations de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations



3 réactions


  • Sz 14 octobre 2007 18:46

    J’ai été vacciné contre l’hépatite B. Aujourd’hui, on me dit qu’aucun médecin ne me referait ce vaccin, car mon père souffrait de sclérose en plaque, et que ce vaccin pourrait me causer des dommages neurologiques.

    Depuis 2002, je souffre de fibromyalgie, une maladie, ou plutôt un symptôme neurologique, et le corps médical ose prétendre que ça n’a aucun rapport.

    Je pense que ça se passe de commentaire.


  • T.REX T.REX 15 octobre 2007 11:45

    Si l’on en croit le rapport parlementaire ci-dessous, les Français sont insuffisamment vaccinés (surtout les adultes qui omettent les rappels)

    Paru dans les infos.com et repris par un entrefilet dans 20 minutes :

    Rapport parlementaire : les français se méfient des vaccins 05/10/2007

    Un rapport parlementaire, présenté le 4 octobre, fait état « de réticences croissantes » des médecins et de l’opinion publique à l’égard des vaccins, ainsi que d’un taux de vaccination des adultes insuffisant en France.

    Le rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (Opeps) indique que la couverture vaccinale « est globalement satisfaisante », mais variable selon l’âge et les vaccins considérés. Convenable pour les jeunes enfants, « elle se dégrade chez les adolescents et les adultes », faute d’effectuer les rappels nécessaires. Le rapport recommande ainsi que le suivi des vaccinations des patients soit officiellement confié au médecin traitant. Rappelons qu’en France, la politique vaccinale repose sur un système de recommandation. L’obligation vaccinale ne porte que sur le vaccin DT-polio.

    Ainsi, le taux de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite dépasse 95% chez les enfants de moins de 2 ans. Mais pour la rougeole (vaccin ROR), seulement 86,3% des enfants de 2 ans étaient vaccinés en 2003 (Assurance maladie).

    L’Opeps met aussi en évidence le rejet, « propre à la France », du vaccin contre l’hépatite B, "en raison des soupçons, non confirmés à ce jour, de l’apparition de la sclérose en plaques. L’Opeps suggère la création d’un portail Internet d’information, afin de redonner confiance dans la vaccination, et d’informer sur les effets secondaires et les risques encourus en cas de non-vaccination.

    Quant aux professionnels de santé, ils doutent eux-mêmes « de plus en plus souvent de l’opportunité de certains vaccins ». Près de 70% des généralistes sont ainsi vaccinés chaque année contre la grippe, mais seulement 30% des infirmiers libéraux, ce qui est insuffisant pour éviter la transmission du virus entre soignants et malades.

    De plus : La France n’atteint pas les objectifs vaccinaux de l’OMS.


  • Jackie H amatchi 30 octobre 2007 11:08

    « L’étude ne dit pas si ces cobayes ont été suivis après l’obtention des résultats, mais comment ne pas penser qu’on a probablement porté une atteinte grave et peut-être irréversible à l’état de santé des prématurés sans que pour autant les autres en soient sortis indemnes. »

    Cette course en avant, comme dans le brouillard, en matière de vaccins, est très inquiétante. L’exemple que vous citez est particulièrement cruel parce qu’on imagine ces enfants déjà si fragilisés de par leur état de grands prématurés, de même que les enfants malnutris, servir de cobayes.

    Mais on ne sait pas plus, pour des enfants en très bonne santé initiale, ce que pourront être les modifications induites à long terme par l’association de divers vaccins, de plus en plus nombreux si j’en crois le calendrier vaccinal.

    Même s’ils le voulaient, je crains fort que les responsables des laboratoires et a fortiori les médecins soient totalement incapables d’éclairer les patients ou leurs parents des risques éventuels.


Réagir