mercredi 16 juin 2010 - par olivier cabanel

Les microbes auront le dernier mot

La phrase est de Louis Pasteur. Il savait de quoi il parlait. Et c’est l’institut Pasteur qui en 1983 a identifié le virus du sida.
 
Peter Piot a repris cette phrase « les microbes auront le dernier mot  » lors d’une série d’émissions concernant le Sida, sur France culture commencée le 7 juin dernier. lien
 
Il dénonçait l’incroyable manque de réaction des pouvoirs publics, lors de l’apparition du virus, il y a maintenant 29 ans, (il a été décrit pour la première fois en 1981) et affirmait que si à l’époque on avait pris conscience de l’importance de cette menace, on n’en serait pas là aujourd’hui.
 
Peter Piot est docteur en Médecine, titulaire d’un Phd en microbiologie et il est l’un des membres fondateurs d’ONUSIDA dont il a été directeur exécutif. lien
 
Pour 2 millions de morts (en 2007) de cette maladie, 500 000 personnes étaient natifs d’Afrique du Sud, et Patric Piot affirme qu’il faudrait trouver 7 milliards de dollars pour endiguer réellement la pandémie.
 
Il existerait pourtant des alternatives.
 
En 2005, un docteur, Abdelmadjid Zendani prétend avoir guéri 4 personnes atteintes du Sida, grâce à un remède miraculeux. lien
 
La même année, on apprenait dans la revue médicale « the Lancet » que des chercheurs avaient utilisé avec succès l’acide valproïque pour affaiblir le virus HIV dormant dans le corps. lien
 
En 2006, Hiroaki Nanba, professeur à l’université de Kobe, au Japon défend l’efficacité des plantes médicinales pour renforcer ou réactiver le système immunitaire.
 
Certains scientifiques utilisent même des champignons pour lutter contre le VIH (lentinus edodes, ganoderma lucidom, grifola frondosa).
 
Différentes universités (Harvard Medical School USA, states Université of Sao Paulo, Brésil, Tulane Université School of Medecine USA, Baylor College of Medecine USA, Université de Kobe au Japon) ont démontré l’efficacité du Beta Glucan, extrait de divers types de champignons, d’algues et de levures. lien
Ce serait une bonne nouvelle pour ceux qui en Afrique, ne peuvent se payer les ARV (anti rétro virus) et qui représentent 70% des populations mondiales infectées par le VIH.
 
En effet, le prix d’un traitement avec des ARV est en moyenne de 500 € mensuels, ce qui n’est pas à portée de toutes les bourses. lien
 
Le 14 juillet 2007, le professeur Mohamed Tahirou Barry affirme avoir découvert un remède contre le sida avec l’hypochlorite de sodium (eau de javel). lien
 
Le 26 octobre 2007 des chercheurs français avaient trouvé un moyen de bloquer la multiplication du virus VIH (immunodéficience humaine).
 
Il s’agit d’une approche nouvelle qui s’attaque aux mécanismes cellulaires utilisés par le virus, et non plus aux mécanismes propres au virus, et il devrait permettre de résoudre le problème de la mutation perpétuelle du VIH. lien
 
En juillet 2008, un institut de recherche (Images Appli) dirigé par le professeur Andriamanalina Nirina prétend avoir découvert un remède contre le SIDA.
 
Il serait à base de plantes, mais n’a jamais pu être validé par l’OMS.
 
En tout cas, cet institut certifie avoir traité 20 malades et avoir obtenu 100% de réussite. lien
 
Que l’OMS ait refusé de valider cette trouvaille ne prouve rien, car l’on connait les errements de cette institution, notamment lors du H1N.
 
En juillet 2009, on a découvert Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny, inventeur du remède JMAR 1, lequel est supposé guérir du sida. Un essai concluant à Madagascar a poussé le Ministère de la Santé de l’Ile à autoriser la poursuite des essais. lien
 
On peut légitimement se poser la question du peu de médiatisation de toutes ces découvertes et s’étonner que des expertises indépendantes ne soient menées sur ces possibles découvertes.
 
En attendant, le sida est toujours là.
 
Ce qui est moins connu, c’est la polémique lancée par plusieurs scientifiques
Certains d’entre eux affirment que le virus du SIDA est inoffensif et que le SIDA n’est pas contagieux.
 
Walter Gilbert, prix Nobel de Chimie1980 déclare : « Je ne serais pas surpris s’il y avait une autre cause du sida, et même qu’aucun VIH ne soit impliqué ». lien
 
Ces scientifiques pensent que le sida a probablement des causes toxiques.
Ils mettent en doute le fait que le sida soit provoqué par un rétrovirus dénommé VIH, et souhaitent que soient définies et réalisées des études épidémiologiques critiques.
 
Ces chercheurs qui se comptent par centaines ont déjà signé un manifeste. lien
En attendant la lutte continue.
 
Le Mondial de Foot vient d’être le théâtre d’une nouvelle polémique.
En effet, on vient d’apprendre par une alliance regroupant 10 importantes organisations sud-africaines de lutte contre le Sida que la FIFA aurait interdit la distribution de fascicules d’information sur le VIH, ce que dément la FIFA.
 
Décidément ce Mondial de foot commence très mal : après les révélations de corruption faites par Andrew Jennings, cette nouvelle polémique ne va rien arranger. lien
 
Mais revenons à nos virus.
 
Virus et Bactéries sont regroupés sous le même terme de « microbes », et sont pourtant de natures très différentes.
 
Contrairement à la bactérie, le virus ne peut se reproduire tout seul, ne fait pas partie du monde vivant, et il est insensible aux antibiotiques. lien
 
On peut définir le virus comme un parasite des cellules constitué uniquement d’une enveloppe de protéines.
 
il exploite la « machinerie de production » des cellules les obligeant a en reproduire de nouvelles, qui iront infecter d’autres cellules. lien
 
Quant aux bactéries, on a tort de les mettre toutes dans un même sac.
 
Un peu comme si on condamnait la totalité de l’humanité pour quelques dictateurs ayant mis la planète à feu et a sang.
 
On oublie trop souvent que les bactéries nous sont souvent bénéfiques. lien
Par exemple, elles servent à la production du fromage, du yaourt, ou pour le traitement des eaux usées.
 
Les bactéries non pathogènes qui se trouvent dans notre estomac permettent notre digestion. lien
 
Elles peuvent aussi être utilisées pour la dépollution, tout comme le Bacillus Thuringiensis qui peut décomposer certains pesticides qui sont dans nos champs, et elles aident à la formation du compost. lien
 
Un gramme de sol possède 40 millions de cellules bactériennes, et il y a un million de cellules bactériennes dans un millilitre d’eau douce. lien
 
Justement pour l’eau, en y intégrant du chlore, on détruit toutes les bactéries, les bonnes comme les mauvaises, et on fait de cette eau, une eau « morte ».
 
Pour cette raison et d’autres, des scientifiques de plus en plus nombreux pensent que le chlore devrait être purement et simplement interdit. lien
 
Il contient des trihalométhanes (ou organochlorures) qui sont cancérigènes, se stockent dans les tissus gras du corps, et peuvent causer des mutations en changeant l’ADN, et en supprimant la fonction immunitaire.
 
Même les gels et autres produits bactéricides peuvent être dangereux.
Certains gels bactéricides sans rinçage ne sont pas à mettre entre toutes les mains. lien
 
C’est tout le problème des bactéricides qui est posé, car en mettant au point les antibiotiques on a éliminé indifféremment les bonnes et les mauvaises bactéries.
D’autant que l’on sait aujourd’hui que certaines bactéries ont développé une résistance aux antibiotiques.
 
On s’est aperçu qu’elles pouvaient réparer leur ADN lorsque celui-ci est endommagé. lien
 
On voit donc qu’il existe de multiples solutions pour traiter, retrouver la santé, et on peut s’étonner du peu d’empressement des laboratoires pharmaceutiques à se tourner vers des solutions alternatives.
 
La recherche du profit maximum en est peut-être la cause ?
Car comme disait mon vieil ami africain : « Une main toute seule ne peut pas applaudir ».
 


36 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 16 juin 2010 12:10

    ils étaient là avant les cafards et les dinosaures , ils seront là bien après nous , c’est une certitude ! même en ratatinant la planète , certains survivent là où nul autre être vivant le pourrait !

    certains sont quand même à éliminer  !  smiley


  • dhbasse dhbasse 16 juin 2010 12:14

    @ l’auteur

    bonjour,

    beaucoup de choses dans cet article... des bonnes... et d’autres...

    Un rappel intéressant sur les bactéries, et sur les effets bénéfiques ou au pire neutre de la plupart des micro-organisme, mais quelques approximations...
    sur les antibiotiques, toutes les premières molécules antibiotiques ont été isolées de micro-organismes divers, surtout des champignons et sont donc naturellement présentes dans l’environnement et donc, les résistances aux antibiotiques le sont également. On a pas créé les résistances à cause des traitements médicaux, on en a juste renforcé certaines.

    Pour le chlore dans l’eau, le lien donné parle d’eau de piscine et non pas d’eau de consommation... les quantité n’ont vraiment RIEN à voir...

    Maintenant le début de l’article sur HIV...

    vous citez, comme scientifiques ayant trouvé des remèdes au SIDA

    Abdelmadjid Zendani : il n’y a aucune publication scientifique sous ce nom
    Mohamed Tahirou Barry : il n’y a aucune publication scientifique sous ce nom
    Andriamanalina Nirina  : il n’y a aucune publication scientifique sous ce nom
    Jean Giuliano Nicol Ramarovahiny : il n’y a aucune publication scientifique sous ce nom

    si je puis me permettre de vous conseiller de regarder au NCBI, base de donnée qui recense tous les travaux dans le domaine de la biologie et de la médecine avant d’écrire votre prochain papier, il gagnera en crédibilité.

    cordialement


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 13:46

      dhabasse
      au sujet du chlore, il y en a dans les piscines, et dans l’eau que nous buvons,
      bien évidement, s’il faut en croire les liens que j’ai proposé,les quantité ne sont pas les mêmes,
      avec plus ou moins de danger, biensur.
      mais vous devez (?) connaitre le danger des normes.
      elles sont indicatives pour fixer un seuil,
      ce seuil n’est-il pas dangereux même s’il n’est pas dépassé ?
      ce n’est qu’une question.

      au sujet des « découvertes » et des chercheurs signalés, je veux bien qu’ils ne soient pas crédibles, mais alors pourquoi ne pas accepter une expertise indépendante sur toutes ces découvertes ?
      n’y aurait-il pas une affaire de gros sous la dessous ?
       smiley


    • dhbasse dhbasse 16 juin 2010 14:10

      « au sujet des »découvertes" et des chercheurs signalés, je veux bien qu’ils ne soient pas crédibles, mais alors pourquoi ne pas accepter une expertise indépendante sur toutes ces découvertes ?« 

      parce qu’il est d’usage que les scientifiques présentent leurs résultats à leurs pairs pour vérification, discussion, validation et publication, et non que la communauté scientifique passe son temps à courir après tous ceux qui pensent avoir révolutionné la science, la médecine, l’univers et le reste... et ils sont nombreux...
      le système est peut être discutable, mais pour l’instant c’est le moins mauvais qu’on ai trouvé pour rester rigoureux... 

       »n’y aurait-il pas une affaire de gros sous la dessous ?"

      principe n° 1 : il y a TOUJOURS une histoire de gros sous... smiley



    • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 14:36

      dhabasse,
      mais il s’agit de personnes en train de mourir,
      pourquoi ne pas authentifier, ou non, ces découvertes ?
      si elles sont intéressantes, ce serait une merveilleuse nouvelle pour les malades,
      et si ce n’est pas le cas, çà clarifierait tout.
      c’est un système vraiment critiquable,
      merci de votre commentaire.
       smiley


    • dhbasse dhbasse 16 juin 2010 14:51

      vous posez une bonne question, pourquoi la science ne s’interesse pas à ces « découvreurs »...

      en fait d’une part elle ne s’y interesse pas car elle a un peu tendance à la consanguinité et a souvent le fâcheuse reflexe de ne s’occuper que du travail de ses pairs... c’est une des gros points noir de la recherche scientifique. Mais à sa décharge, les sujets deviennent tellement pointus et complexes qu’il est quasi impossible de voir ce qui n’entre pas dans son champs de compétence.

      Maintenant, malgré tout elle s’interesse à ces découvreurs, et régulièrement elle se penche sur ces cas. Malheureusement, dans l’immense majorité des cas on a affaire à du charlatanisme, de la malhonnêteté, voir dans les bons jours à de la folie douce et du coup, les quelques VRAIS découvreurs sont noyés dans une telle masse de délire qu’on passe à coté...


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 18:14

      dhbasse,
      autant de raisons pour réclamer des expertises indépendantes pour chacune de ces découvertes.
      la question restant, pourquoi ne le font-ils pas ?
       smiley
      et merci de votre commentaire.


    • dhbasse dhbasse 17 juin 2010 09:14

      « la question restant, pourquoi ne le font-ils pas ? »

      parce qu’on ne leur en donne pas les moyens...
      et là on sort du champs de la recherche scientifique pour entrer dans celui des choix politiques...


  • Pyrathome pyralene 16 juin 2010 14:04

    Article passionnant, je reviendrais plus tard..... smiley


  • edzez edzez 16 juin 2010 14:16

    tres passionnants !

    qui connait l’argent ionique ? c’est un tres bon antibiotique , il va revenir en force, c’etait l’antibiotique du début du siecle , tres efficaces.

    tu as un rhume ou un taux , ou 600 autres maladies ? une cuillere de l’argent ionique , et tu ira mieux.


    • dhbasse dhbasse 16 juin 2010 14:40

      efficace sur certains micro-organismes mais pas sur tous...
      et les nombreux surdosages, qui arrivent encore parfois chez les gens qui se préparent leur argent colloïdal eux même, font qu’on évite un peu son utilisation... l’argyrisme n’est pas qu’un désagrément esthétique, ça peut aussi avoir des effets destructeurs irréversibles sur l’organisme.

      mais bien utilisé, ça peut avoir une certaine efficacité.


  • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 14:33

    edzez,
    je pense que les lecteurs, moi le premier,seraient intéressés si vous développiez un peu plus,
    je ne connais pas cet « argent ionique ».
     smiley


  • joletaxi 16 juin 2010 18:29

    A l’intitulé de l’article, on est immédiatement intéressé,car ,à n’en pas douter, il s’agit d’un problème bien réel,et qui touche les gens directement dans leur espérance de vie.

    hélas, comme à son habitude,l’auteur nous sert une soupe qui part dans tous les sens.Que vient faire le sida dans cet article, et que vient faire la coupe du monde foot ?On retrouve le penchant de l’auteur pour les recettes de l’almanach Vermot,les remèdes ésotériques et autres calembredaines sur l’eau de javel, au moins on évite le crottin de cheval,(oserai-je, le cheval de bataille dans la bataille énergétique de l’auteur. ?)
    Pourtant,avec son penchant au catastrophisme,et son aversion pour la société capitaliste qui le tient bien au chaud, l’auteur aurait pu nous entretenir du scandale sans nom de l’emploi systématique des antibiotiques dans l’élevage du fait de la mise en batterie.Avec pour résultat, dès le plus jeune âge,d’une moindre efficacité des traitements.
    Egalement, il aurait pu nous parler du mirage de la maîtrise des infections dans les hôpitaux qui a conduit à abandonner la structure pavillonnaire,concentrant les risques en un même lieu.
    Il aurait pu nous tenir en haleine en nous racontant la panique des autorités US, à la suite du décès d’un passager entré à NewYork, qui avait mis en branle toutes les agences, y compris la CIA.Et nous éclairer un peu sur la problématique de la prolifération des germes exotiques du fait des migrations exponentielles des populations.
    Il aurait pu nous donner quelque espoir,en nous racontant cette histoire fabuleuse de la résolution de l’énigme de la peste noire.On ne comprenait pas pourquoi,malgré les ravages de l’épidémie ;certains échappaient à ce fléau.Longtemps, on avait mis cela sur le compte des différences de santé dans les classes sociales, mais en fait il ne s’agissait absolument pas de cela.Grâce à la découverte d’un petit village anglais, suffisamment isolé, épargné depuis des siècles par les migrations de populations, des chercheurs ont pu mettre en évidence une modification génétique chez des descndants directs des survivants,qui renddait les heureux bénéficiaires résistants à la terrible maladie.
    Comme quoi, les faucheurs feraient bien d’y réfléchir à deux fois.
    Bref,on heureux de constater malgré tout que, mais allez savoir, les centrales nucléaires ne sont pas en cause cette fois(avec cette auteur, même l’ongle incarné est du à Tchernobyl)
    J’attends avec impatience des commentaires éclairés, car ce sujet me touche,mon épouse ayant afilli succomber à une infection nosocomiale l’an dernier, et un de mes meilleurs mais(j’aime à croire que j’ai des amis) est décédé en huit jours suite à un voyage en Chine,l’infection qui l’a emporté n’a jamais pu être déterminée avec certitude((et il n’avait pas fait escale en Ukraine)
    Bref,il s’agit là d’un problème dont on peut dire avec certitude qu’il explosera un jour comme une bombe, autrement plus sérieuse et inéluctable que 1,5 * c éventuel de réchauffement climatqiue.

    • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 18:43

      joletaxi
      c’est bien, vous aimez raconter votre vie,
      et celle de vos proches,
      vous devriez en faire un article,
      je suis sur que çà intéressera beaucoup de monde.
      enfin, j’espère.
       smiley


  • chuppa 16 juin 2010 19:24

    Notre futur passera par la NATUROPHATIE ou ne passera pas.
    La plupart des grands labos l’ont compris et chassent tous azimuts pour déposer des brevets sur les molécules des plantes curatives.
    La base essentielle de notre santé est le maintien et dans la plupart des cas, la récupération de notre système immunitaire.
    exemple simple et peu couteux
    Les stupides épidémies de « gastro » pourraient être évitées par un équilibre alimentaire adhoq notamment par l’utilisation régulière de probiotiques.
    L’establishment médical aux ordres des labos conteste à longueur d’année les multiples découvertes de guérisons obtenues par les « simples » (Plantes)
    Lire ou relire les sagas : Beljanski, Loic Le Rimbaud, Seignalet.
    Les maladies nosocomiales pourraient être endiguées par la diffusion d’huiles essentielles dans les chambres des hopitaux.
    soyez curieux, sortez des ornières dans lesquelles vos médecins vous maintiennent.


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 21:31

      chuppa,
      merci de ce commentaire intelligent et raisonné,
      j’ai un ami qui dit toujours « il y a sur la terre toutes les plantes pour nous guérir »,
      il suffit d’essayer de mieux les connaitre,
      éviter de donner aussi de faux espoirs,
      et se souvenir que la plupart des médicaments actuels sont à base de plante.
      pour moi, l’essentiel est d’être attentif à ce que nous mangeons.
      pour ma part, j’écarte chaque fois que possible l’alimentation transformée.
       smiley
      un manque de confiance peut être ?
      justifiée surement.
       smiley


  • Surya Surya 16 juin 2010 21:04

    Bonjour Olivier Cabanel,

    J’ai vu un documentaire super intéressant l’autre jour à la télé. Pour reprendre son thème depuis le début, des chercheurs ont voulu comprendre pourquoi lors de la grande peste de mille six cent je ne sais plus combien en Angleterre, certaines personnes, dont un médecin qui avait été en contact avec des dizaines de malades, n’ont jamais contracté la maladie, alors que les autres mourraient comme des mouches.
    Ils ont fini par découvrir que ces personnes étaient porteuses d’un gène mutant, le « delta 32 », qui les immunisait contre la peste bubonique.
    Ils sont allés dans un petit village situé à une cinquantaine de kilomètres de Londres, qui à l’époque avait étonné tout le monde par son nombre élevé de survivants. Ils y sont allés pour tester les habitants, dont la plupart sont les descendants directs de ces survivants. Il se trouve que ces personnes sont également aujourd’hui porteuses du delta32.

    Or, certaines personnes seraient, selon ce documentaire, naturellement immunisées contre le sida. Ils ont donné l’exemple d’un homme hémophile qui avait reçu des transfusions contaminées et n’est jamais devenu séropositif. Ils ont testé ces personnes, et il s’avère qu’elles sont porteuses de ce gène. Ce gène agit en empêchant le virus d’entrer à l’intérieur de la cellule.

    Le documentaire s’achevait en disant que les recherches sur le sida pourraient à l’avenir être orientées vers une reproduction des effets du delta32 pour les personnes qui n’en sont pas porteuses.

    Espérons que ça marchera

    ------

    "En 2006, Hiroaki Nanba, professeur à l’université de Kobe, au Japon défend l’efficacité des plantes médicinales pour renforcer ou réactiver le système immunitaire."

    Il n’est pas très difficile pour lui d’affirmer cela, sachant que certaines plantes sont en effet connues pour renforcer le système immunitaire, donc évidemment il a raison de défendre l’efficacité des plantes, mais de là à s’imaginer que ça peut être suffisant pour traiter une maladie aussi grave que le sida, disons que j’ai des sacrés doutes et que j’ai peur que ce monsieur fasse fausse route... Pour moi c’est un peu comme si on donnait à quelqu’un de gravement malade un médicament phyto en disant : tenez, prenez ça contre votre pneumonie, ça va vous guérir puisque c’est bon contre le rhume...

    Mais comme en Afrique de nombreux malades ne peuvent se payer les traitements ARV, certains sont si désespérés qu’ils ont tendance à se raccrocher à toute personne qui passe en leur proposant le traitement miracle.
    Je suis d’accord pour que l’on cesse de stigmatiser l’usage des médecines alternatives (dans le domaine du sida mais aussi dans tous les autres domaines) car si ça peut aider il faut le prendre, mais je suis encore plus d’accord pour que les industries pharmaceutiques fassent preuve d’humanité une fois dans leur vie et distribuent gratuitement, ou à très bas prix, des traitements ARV dans les pays où les gens n’ont pas les moyens de les acheter. Cette façon qu’on a dans nos sociétés de faire passer le fric avant tout, même avant la vie humaine, commence vraiment à me désespérer.


    • olivier cabanel olivier cabanel 16 juin 2010 21:36

      bonjour Surya,
      votre commentaire confirme une évidence : il est essentiel de renforcer notre système immunitaire et nous avons tout ce qu’il nous faut pour le faire sur cette planète.
      globalement, j’applaudis des deux mains votre analyse.
      je crois que nous ne sommes pas seuls à considérer que la médecine actuelle ne fait souvent que « déplacer le problème », et ne s’intéresse pas à en comprendre les causes,
      c’est en amont qu’il faut guérir.
      merci encore.
       smiley


  • Karash 16 juin 2010 23:59
    "Justement pour l’eau, en y intégrant du chlore, on détruit toutes les bactéries, les bonnes comme les mauvaises, et on fait de cette eau, une eau « morte ».

    Pour cette raison et d’autres, des scientifiques de plus en plus nombreux pensent que le chlore devrait être purement et simplement interdit. lien

     
    Il contient des trihalométhanes (ou organochlorures) qui sont cancérigènes, se stockent dans les tissus gras du corps, et peuvent causer des mutations en changeant l’ADN, et en supprimant la fonction immunitaire.« 

    Quelques corrections :
    Le chlore, c’est un élément chimique. Il ne »contient« rien du tout.
    Et vous mélangez les objets.
    Ce qu’on utilise pour désinfecter l’eau, ce sont les ions hypochlorite HClO-, ou des composés qui en relarguent par réaction avec l’eau.

    Je cite votre lien :
     »A température ambiante, c’est un gaz avec une odeur piquante. Il
    est très réactif, se combinant aisément avec la plupart des éléments et forme des composés,
    dont beaucoup sont connus pour être cancérogènes, comme le chloroforme, les trihalométhanes
    et les organochlorures.« 

    Manifestement il est la question du dichlore Cl2 qui a des propriétés complètement différentes.
    On produit effectivement l’eau de javel par réaction du dichlore sur de la soude, mais c’est une réaction totale en milieu basique. Il n’y a plus une trace de dichlore dans l’eau de javel.

    Le coup des organochlorés dans l’eau, ça à l’air d’être un délire qui s’auto entretien sur la toile. pas moyen de trouver une seule information de première main sur le phénomène. Les ClO- jouent leur rôle d’oxydant, mais bon ils n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent.

     »Heureusement, le chlore retourne facilement à son état naturel gazeux et est séparé de l’eau en la pulvérisant ou simplement en la
    laissant reposer calmement pour plusieurs jours.« 

    Du n’importe quoi. Les ClO- oxydent l’eau et finissent en dioygène et en chlorures.
    Les mêmes que ceux du chlorure de sodium .... du sel quoi.
    Du coup même si les ClO venaient à oxyder autre chose, ce serait en quantité infinitésimale vu le taux de dilution.

    Et le coup de l’eau »morte« ... buvez du bouillon de culture si ça vous chante, mais gardez ça pour vous. Il n’y a pas moyen de différencier bonnes et mauvaises bactéries puisque cette notion d’ »utilité" est totalement dépendante du contexte dans lequel on se place.

    C’est bien de sortir hors des sentiers battus.
    Mais encore faut il connaitre la forêt pour ne pas s’y perdre ....


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 juin 2010 07:25

      Karash
      merci de votre cour magistral, il est impressionnant, et le néophyte que je suis en est tout retourné.
      pourtant il appelle quelques réactions :
      je vous cite :
      « Quelques corrections :
      Le chlore, c’est un élément chimique. Il ne  »contient« rien du tout.
       ».
      sur ce lien
      http://www.cchst.ca/oshanswers/chemicals/chem_profiles/chlorine/basic_chlor ine.html
      on peut lire çà au sujet de la composition du chlore :
      que faut-il savoir sur la composition et la pureté du chlore ?
      « les impuretés qui se retrouvent dans les bouteilles sont principalement le dioxyde de carbone, l’azote, l’oxygène, et l’eau, mais on peut aussi trouver des traces d’hydrocarbures chlorés...etc »

      s’il y a composition, c’est donc qu’il contient quelque chose ? non ?
      ensuite vous dites :
      « Et le coup de l’eau »morte" ... buvez du bouillon de culture si ça vous chante, mais gardez ça pour vous. Il n’y a pas moyen de différencier bonnes et mauvaises bactéries puisque cette notion d’« utilité » est totalement dépendante du contexte dans lequel on se place.« 
      à quel moment ais-je encouragé le lecteur de boire de l’eau croupie ?!
      ce n’est pas honnête de votre part.
      j’ai seulement évoqué le fait qu’en ajoutant du chlore dans l’eau on tuait les mauvaises bactéries tout comme les bonnes, et j’ai donc utilisé le mot »morte" dans ce sens.

      vous savez , un journaliste citoyen bénévole ou pas, n’est pas obligatoirement un scientifique,
      mais il sait lire, et il essaye de retranscrire ce qu’il a lu, de façon à ce que ce soit le plus compréhensible possible du plus grand nombre.

      pour reprendre votre fin :
      c’est bien de vouloir donner des volées de bois verts, encore ne faut-il pas se tromper d’adversaire.
       smiley


    • Karash 17 juin 2010 16:40

      Vous savez, c’est impossible d’obtenir un composé chimique pur.
      Des traces d’hexachloro ethane et benzene, ça ne nous dit rien sur leurs concentrations.
      Comme la mention des traces d’arachide dans les céréales, même si je vous l’accorde, les enjeux ne sont tous autres.

      Par contre j’aimerais réagir sur ce point, qui est en fait le centre de nos désaccords :

      "vous savez , un journaliste citoyen bénévole ou pas, n’est pas obligatoirement un scientifique,
      mais il sait lire, et il essaye de retranscrire ce qu’il a lu, de façon à ce que ce soit le plus compréhensible possible du plus grand nombre."

      Autrement dit, vous pensez que votre rôle, c’est de transmettre les informations qui vous passent sous la main et que vous jugez pertinentes.

      Seulement en tant que néophyte, vous n’avez à priori pas les moyens de vous rendre compte par vous même de la fiabilité de ces informations.
      Ce ne serait pas un problème si vos sources étaient elles même fiables, ou si vous preniez le temps de potasser à fond les sujet auxquels vous vous intéressez.
      Mais vu vos sources la plupart du temps, le nombre d’articles que vous produisez, et la quantité d’approximations (si ce n’est pire) que contiennent vos articles, on peut difficilement croire que ce soit le cas.

      De fait, vous participez malgré vous à l’établissement du brouillard d’informations parasites qui décrédibilisent l’internet.

      On peut faire tout ce qu’on veut et avoir toute la bonne volonté qui soit, mais si jamais tous les internautes venaient à exposer tous aussi fort les uns que les autres leur version des faits, alors il deviendrait impossible trouver les informations pertinentes au milieu du tout.


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 juin 2010 18:15

      karash
      c’est votre droit de penser que mon travail n’est pas fait assez a fond,
      heureusement pour moi, la grande majorité des lecteurs me fait l’honneur de penser le contraire,
      de plus, comme vous (j’imagine ?) je suis perfectible.
       smiley


    • Karash 17 juin 2010 18:50

      Ça, c’est une source.

      http://www.afssa.fr/Documents/RCCP2004sa0070.pdf

      (Je suis tombé dessus par hasard, en plus)


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 juin 2010 19:22

      karash,
      je connaissais ce lien, même si je ne l’ai pas utilisé, mais je me demande si vous l’avez bien lu :
      dans certains cas, ils recommandent de ne pas utiliser le chlore.
      ensuite, sur le sujet des normes, il faut rester prudent :
      la norme n’empêche pas le danger.


    • Karash 17 juin 2010 19:35

      J’aimerais que vous m’expliquiez plus en détail ce qui vous a poussé à laisser de côté une source venant d’un organisme officiel qui reconnait le problème, fournit des explications sur le type de réactions en jeu, le type de risques en fonction de l’exposition et j’en passe, et de choisir un lien vers un obscure pdf ou tout est mélangé ?

      Franchement, la première chose à laquelle je pense en voyant ça c’est :« il essaie de mystifier le sujet, de faire croire que c’est quelque chose qu’on nous cache »
      Pourtant je n’ai absolument pas envie de croire ça. Alors ?


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 juin 2010 19:39

      karash,
      c’est pourtant évident,
      l’article porte sur bactéries et virus,
      cela ne vous a pas échappé ?

      il y a quelques temps, j’ai proposé un article sur l’eau :
      voici le lien :
      http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/j-ai-decouvert-l-eau-de-jouvence-44191
      bonne lecture


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 juin 2010 21:22

      brieli,
      le lien amène sur le moyen age.
       ?
      j’essaye de comprendre.
       smiley


  • jahlucine 17 juin 2010 08:13

    Le chlore est un élément chimique et pas un composé, pas besoin de faire un débat la-dessus...
    http://membres.multimania.fr/jaumotte111/images/Mendeleiev%5B1%5D.jpeg
    (3eme ligne avant derniere colonne).

    En effet il y aurait beaucoup de choses à dire sur les affaires de gros sous dans le milieu de la santé, mais il faut bien comprendre que quand les néophytes se mettent à en parler ils discréditent avec eux ceux qui ont un vrai discours alternatif. Desole mr Cabanel mais les diplomes de chimie et de medecine ne se trouvent pas en lisant la presse, tout bon journaliste citoyen que vous soyez.

    Peut etre qu’en la matiere les journalistes citoyens doivent se contenter de relayer les propos de spécialistes.

    http://www.youtube.com/watch?v=hylBqwHkE-w
    http://video.google.com/videoplay?docid=-6852992210969858023#


  • Clojea CLOJEA 17 juin 2010 09:29

    Salut Olivier : Merci pour cet excellent article. Puisque tu parles du sujet douloureux du Sida, j’avais fais quelques recherches à l’époque ou cette « maladie » a débuté, car ce qui me paraissait curieux, c’était le nombre de séropositifs déclarés dans le monde qui ne collait pas avec le nombres de personnes atteintes du Sida. En effet, le nombre de séropositifs (non malade) suivait une courbe ascendante et le nombre de malades ne suivait pas la même courbe. Donc bizarre. Personne ne relevait ce bémol, à part Peter Duesberg, Prof Américain qui remettait en cause tout ceci et expliquait que le Sida était généré par l’abus de drogues, de malnutrition, de médocs etc....
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Duesberg
    Et bien, je pense qu’il a raison, mais il s’est fait décrié évidemment. 
    Jette un oeil si tu as le temps et dis moi. 


    • olivier cabanel olivier cabanel 17 juin 2010 11:54

      Bonjour Clojea,
      c’est une piste intéressante,
      je regarderais,
      pour l’instant, avec mon article sur deepwater, je suis un peu débordé !
      mais c’est passionnant.
       smiley


  • Marc Bruxman 17 juin 2010 10:05

    Nawak. Si un mec avait réussi à guérrir ne serait ce qu’un malade du dass’ surtout en affrique, il aurait tout le village qui serait venu lui filer plein de thune pour être guerri à son tour. Il serait rapidement une très grosse fortune affricaine et personne ne pourrait l’ignorer. 


    Mais bon y’a toujours des escrocs qui prétendent guerir le sida et le cancer avec des plantes ramassées au fond de la cour. Ils profitent de la fragilité des malades pour se les dorer à l’or fin. 

    Poubelle ! 


  • xray 17 juin 2010 11:18


    Un virus est un mot de cinq lettres qui permet de tout faire comprendre à des gens qui n’ont pas besoin de savoir. 

    La cuisine diabolique des croyances (Sida) 
    http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/25/la-cuisine-diabolique-des-croyances/ 

    Le virus machin (Le virus du Sida) 
    http://levirusmachin.hautetfort.com/archive/2006/12/01/le-virus-machin.html 



  • sidaventure sidaventure 2 août 2010 14:40

    Avec mon association SIDAVENTURE je suis moi même impliqué, dans cette découverte du remède JMAR1 qui soigne du SIDA, depuis 5 ans.
    Je vous explique pas ce nopus endurons pour faire reconnaitre le remède, la dernière a été une pérquisition au siège de notre association et personnel !!! 

    http://positivement-votre.forumactif.com/procuration-a-mr-christian-cavalli-f86/


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