jeudi 8 janvier 2009 - par
« Ma(ir)de in China »
Après le poulet aux dioxines, les huiles de vidanges dans la friture, ou les fauteuils provoquant des allergies chez les retraités, l’Empire Chinois ne manque pas d’imagination pour faire grossir son chiffre d’affaire.
Comme 70% des produits consommés dans le monde sont d’origine chinoise, çà pose problème.
D’après la commission européenne, la moitié des produits de consommation considérés dangereux étaient déjà en 2006 d’origine chinoise.
Dernier épisode : le lait contaminé à la mélamine : 294 000 enfants chinois en sont tombés malades
La mélamine ?
En principe, çà ne se mange pas : il s’agit d’un produit chimique industriel utilisé pour la fabrication de divers matériaux plastique, par exemple, pour faire les revêtements de cuisine.
Les géants de l’agro-alimentaire ont finit par trouver à ce « lait » d’autres utilisations : bonbon, biscuits, charcuteries, etc…
Tout a commencé en 2007 aux Etats-Unis, lorsqu’on a constaté que des chats et des chiens mouraient après avoir absorbé de la nourriture, provenant de Chine, et contenant de la mélamine.
En 2008, en Chine, des cas d’enfants souffrants de croissance anormale, et d’anomalie rénale ont été découverts, provoquant par la suite leur mort.
Août 2008, de la mélamine a été découverte dans un lait provenant de Chine (sanlu milk).
En septembre 2008 de la mélamine est découverte dans des produits provenants de Taiwan.
On peut se demander pourquoi utiliser ce produit chimique en l’ajoutant aux produits laitiers ?
En fait, l’élément le plus important du lait est la protéine, et la mélamine a la même protéine.
Ajouter de la mélamine dans le lait réduit le volume du lait. Comme elle coûte moins cher que le lait, les bénéfices progressent.
De plus, elle n’a pas d’odeur et ne peut pas être détectée au goût.
L’action de la mélamine sur l’organisme est terrible, car ce produit n’est pas évacué par les reins, il se transforme en « pierre », empêchant celui qui en est la victime, d’uriner, et provoquant une augmentation de la taille du rein.
Naturellement une dialyse permet de nettoyer les reins, mais lorsque ce problème arrive à un bébé, les choses se compliquent beaucoup, car la taille des reins des nourrissons est minuscule.
Mais le consommateur doit s’attendre à d’autres problèmes.
Des sièges auto pour enfants, défaillants, des guirlandes qui s’enflamment, aux fers à repasser provoquant des courts circuits, la liste est longue.
Bien sur, on peut mettre ça sur le fait que la Chine est le premier fournisseur mondial.
Pourtant l’ampleur des problèmes nous interroge.
Des canapés d’une grand marque d’ameublement comportant des sachets de diméthylfumarate, et provoquant des eczémas, aux affaires de bottes « toxiques » le consommateur n’est pas à la fête.
Noel étant passé par-là, les jouets dangereux ne sont pas en reste : Une vingtaine de millions de jouets « made in china » ont été retirés récemment de la vente par le numéro 1 mondial du jouet.
La Chine fait feu de tout bois, et les contrôles minimalistes n’empêchent pas les objets non conformes de franchir nos frontières.
Le danger est partout :
L’été dernier 20 marques de dentifrice ont été bannies aux Etats-Unis et au Canada. Ces dentifrices contenaient du diéthylèneglycol (deg) qu’on trouve habituellement dans les antigels.
Même nos vêtements sont touchés :
L’enquête menée par le gouvernement néo-zélandais a permis d’affirmer que des tissus de laine ou de coton chinois contenaient du formaldéhyde jusqu’à 900 fois le niveau limite fixé par l’OMS (organisation mondiale de la santé). Ce produit censé empêcher la moisissure, provoque des irritations cutanées et des problèmes respiratoires.
Alors comme disait un vieil ami africain :
« On tarde à grandir, mais on ne tarde pas à mourir ».