lundi 20 décembre 2010 - par docdory

Médiator : dès 1994, les médecins étaient informés du fait que c’était une amphétamine

Dans un communiqué daté du 26/11/2009, l'Assapas (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) décidait de retirer son AMM (autorisation de mise sur le marché) au Médiator (benfluorex), des laboratoires Servier, ainsi qu'à tous les médicaments contenant du benfluorex (les génériques du Médiator) (1). Cette suspension était consécutive à la survenue de cas d'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et de valvulopathies graves pouvant évoluer vers l'insuffisance cardiaque. Cette suspension d'AMM faisait suite à une première restriction d'AMM en 2005 époque à laquelle était imposée un renforcement de l'information sur les effets secondaires neuro-psychiatriques du Mediator, et en 2007, l'AMM du Médiator se voyait amputée de l'indication »hypertriglycéridémie »(NDLR : augmentation de la concentration d'un certain type de graisses dans le sang). Ne restait à l'époque que l'indication »patients diabétiques en surcharge pondérale, en complément d'un régime adapté."
 
Or, cette indication restante était plus que contestable et ce fait était parfaitement connu des médecins dès octobre 1994. Examinons les faits :
En octobre 1994 un document circulaire intitulé »prescription médicamenteuse et toxicomanie / Guide pratique en médecine ambulatoire »était adressé aux médecins français. (cf photocopies du document en fin d'article, si le système d'adjonction d'image d'agoravox veut bien fonctionner pour une fois !)
Cet opuscule était une réalisation collective, signée par :
 
1°) l'association nationale »généralistes et toxicomanies (Dr Fhima (69), Dr Jourdain(69), Dr Afchain (93) Dr Binder (17) Dr Polomeni (95) Dr Polomeni (95) et Dr Mucchielli (06)
2°) Le centre d'évaluation et d'information sur la pharmacodépendance de Grenoble (Dr Mallaret et Dr Daniel)
3°) Le service d'inspection régionale de la Pharmacie- direction régionale des affaires sanitaires et sociales Rhône-Alppes (Mme Valençon)
4°)Le Service Toxicomanie de la DirectionDépartementale des affaires sanitaires et sociales de Savoie (Dr Legrand)
5°) Le réseau VIH Savoie REVIH 73 (Dr Rogeaux)
6°) Le réseau Santé -Toxicomanies_Savoie (Dr Vignoulle)
 
Le deuxième chapitre de cette publication,de la page 5 à la page 9 était intitulé »présentation des spécialités dont l'usage peut être détourné ».
 
Un sous-chapitre, appelé »médicaments apparentés à l'amphétamine »contenait la phrase suivante :»stimulants, souvent déviés en association à l'alcool, l'héroine ou la morphine : Dinintel, Fenproporex, Ordinator, Préfamone, Ténuate-Dospan, mais aussi Anorex, Incital, MEDIATOR, Modératan, Orténal.
 
Le risque paraît plus faible pour Pondéral Retard et Isoméride, mais une vigilance doit être maintenue. »(fin de citation).
 
En résumé, cette liste contenait tous les »coupe faim », anorexigènes amphétaminiques répertoriés et défavorablement (2) connus comme tels, et le Médiator s'y trouvait en bonne place et était considéré comme plus à risque que l'Isoméride, autre produit phare du laboratoire Servier, (dont l'interdiction pour effets indésirables cardiologiques fut obtenue en 1997) (3)
 
Donc, nous pouvons constater que dès 1994, la classe pharmacologique réelle du Mediator était parfaitement connue : celle d'un anorexigène amphértaminique et nullement celle d'un antidiabétique. Certes, le laboratoire Servier aurait pu tenter de faire valoir que l'un n'empêche pas l'autre, et aurait pu prétendre que la molécule de benfluorex puisse à la fois être anti-diabétique et anorexigène. Encore aurait-il fallu préalablement qu'il admette publiquement les faits présentés par le guide pratique sus-mentionné.
 
Mais examinons cette hypothèse, selon laquelle une amphétamine pourrait être aussi un antidiabétique. Est-elle plausible d'un point de vue scientifique ?
 
Pour éclaircir ce point, il faut tout d'abord préciser qu'il y a deux types principaux de diabète (augmentation pathologique du taux de glucose dans le sang) :
 
- le diabète de type 1, du à une insuffisance profonde de fonctionnement du pancréas endocrine, qui ne sécrète plus suffisamment d'insuline, hormone qui permet au glucose (le principal sucre utilisé par l'organisme) d'entrer dans les cellules. Ce diabète de type 1 se traite par des injections d'insuline à vie, et n'a pas de rapport avec le sujet qui nous concerne.
 
- le diabète de type 2, survenant le plus souvent chez l'adulte en surcharge pondérale, chez lequel l'insuline est sécrétée normalement, mais ne parvient plus à faire rentrer de glucose dans des cellules déjà surchargées, par des mécanismes qu'il serait trop long d'expliquer ici. Cette deuxième variété de diabète, qui est celle qui nous intéresse, se traite par un régime, l'exercice physique, si possible, et éventuellement par des médicaments en cas d'échec des deux premières mesures.
 
Le traitement du diabète de type 2 sert essentiellement à prévenir les graves complications vasculaires qui en résultent : atteinte athéromateuse des gros vaisseaux, entrainant insuffisance coronarienne, accidents vasculaires cértébraux et artérite des membres inférieurs, et microangiopathie diabétique pouvant entraîner cécité, insuffisance rénale et autres complications.
 
Le traitement du diabète de type 2 doit obligatoirement être associé à celui des autres facteurs de risque vasculaire, dont il est l'un des principaux. 
 
Pour mieux faire comprendre au lecteur ce qu'est un facteur de risque vasculaire, il est tentant d"établir une comparaison avec la sécurité routière, dans un but de clarté :
 
Quelqu'un en bonne santé qui roule à 130 km/h sur l'autoroute, avec une vue correcte, sans avoir bu ni pris de drogue, en ayant bien dormi la nuit précédente, et dans un véhicule dont les réparations exigées par le contrôle technique sont bien faites, a fort peu de chances d'avoir un accident. Par contre, quelqu'un qui prend un traitement tranquillisant, qui a oublié ses lunettes, qui a fait la fête toute la nuit, roule avec 2 g d'alcoolémie, roule à 180 km/h, a fumé 4 pétards avant de prendre le volant d'une voiture dont le contrôle technique n'a pas été fait depuis longtemps, et dont les pneus n'ont pas été gonflés depuis trois ans, eh bien ce conducteur à une probabilité extrêmement élevée d'avoir un accident. On voit donc qu'il existe des facteurs de risque d'accidentologie routière : le mauvais état général et visuel du conducteur, l'alcool, les drogues, la vitesse, la fatigue, le mauvais état du véhicule. Ces facteurs ne s'additionnent pas entre eux, ils se multiplient !
 
De la même façon, en matière de maladies cardio-vasculaires, nous avons quatre facteurs de risque majeurs : le diabète, le tabagisme, l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, et d'autre facteurs non négligeables : l'obésité, en particulier abdominale, la sédentarité, les antécédents familiaux, entre autres.
 
Quelqu'un qui ne présente aucun des facteurs de risque sus-mentionnés n'a que très peu de probabilité d'avoir un jour un accident cardio-vasculaire. Quelqu'un qui cumule tous ces facteurs a, au contraire, une probabilité très élevée de faire un infarctus, un accident vasculaire cérébral ou autres complications vasculaires dans les années qui viennent !
 
Le principe de base de la prévention des maladies cardio-vasculaires, qui sont l'une des principales causes de mortalité prématurée en France, est donc d'agir simultanément sur tous ces facteurs de risque. Mais un être humain est quelque chose de bien plus compliqué que la sécurité routière. Il existe des cas dans lesquels l'action favorable sur un facteur de risque peut entraîner une action défavorable sur un autre. Cela implique évidemment que, pour faire de la bonne médecine préventive, le traitement de l'un de ses facteurs de risques ne doit pas aggraver les autres : imaginons par exemple qu'un traitement pour l'hypertension ait pour effet secondaire chez certains patients d'augmenter le taux de cholesterol dans le sang, cela imposerait l'interruption de ce traitement anti-hypertenseur chez les patients en question..
 
Ceci n'est pas une idée seulement théorique : un antidiabétique, l'Avandia (rosiglitazone), faisait bel et bien baisser le taux de sucre dans le sang, mais faisait prendre pas mal de poids aux malades qui le prenaient, donc améliorait un facteur de risque tout en aggravant un autre. (4).Personnellement, je n'en avais jamais prescrit à cause de cet effet secondaire, et bien m'en a pris, car, comme c'était hautement prévisible à la lecture de sa notice dès la commercialisation, la surveillance de ce produit par la pharmacovigilance a fini par démontrer qu'il augmentait fortement le risque d'affections cardiaques, il a donc été retiré du marché ! (5)
 
« Primum non nocere »est un des principes de bases de la médecine. Comme disait Hippocrate :»« Avoir, dans les maladies, deux choses en vue : être utile ou du moins ne pas nuire »(« ἀσκέειν, περὶ τὰ νουσήματα, δύο, ὠφελέειν, ἢ μὴ βλάπτειν »).
 
Appliquons ce raisonnement médical de simple bon sens au Médiator.
 
Tout le corps médical, comme nous l'avons vu plus haut, était averti dès 1994 du fait qu'il s'agissait d'une amphétamine. Or, quels sont les effets secondaires cardio-vasculaires bien connus et bien établis, constants et communs de toutes les amphétamines ? Ces effets secondaires sont décrits ici (6) :»L’administration d’amphétamines expose à des risques somatiques comme psychiques. Au plan somatique, les amphétamines accélèrent le rythme cardiaque, d’où hypertension artérielle avec risque d’hémorragies (cerveau, poumon), et troubles du rythme. De plus, elles ont une action vasoconstrictrice (NDLR : réduction du calibre des vaisseaux sanguins) qui aggrave encore l’hypertension.". Un cas célèbre d'intoxication amphétaminique fut celui du décès subit du cycliste Tom Simpson, au tour de France 1967.
 
On comprend donc que les effets délétères cardio-vasculaires des amphétamines, ensemble de molécules à auquel appartient le Médiator, excèdent très largement, et de loin, le bénéfice qui pourrait être induit par une hypothétique diminution de la glycémie.
 
Quel aurait d'ailleurs pu être le mécanisme de la discutable diminution de la glycémie alléguée par le laboratoire Servier, et qui prétendument aurait justifié la commercialisation et le remboursement par la sécurité sociale du Médiator ? C'est très simple : les amphétamines ont pour caractéristique commune de couper l'appétit. Les diabétiques de type 2 étant généralement trop gros, la diminution des apports alimentaires causée par la prise de Médiator devait avoir une petite action statistique sur le taux de glycémie, avec diminution légère de celui-ci dans les premiers mois du »traitement »(l'effet anorexigène diminue ensuite).
 
Par conséquent, la connaissance, largement diffusée, du caractère amphétaminique du Médiator aurait du suffire à le discréditer dès 1994 en tant qu'antidiabétique. Les autorités de santé auraient du non seulement le dérembourser dès cette époque, mais également le retirer du marché. Il est impossible d'imaginer que le laboratoire Servier n'ait pas été averti de l'existence du document diffusé en 1994. Il a continué malgré cela à le faire présenter comme anti-diabétique par ses visiteuses médicales (Celles-ci avaient d'ailleurs bien »appris la leçon »puisqu'elles niaient, en utilisant des pseudo-arguments chimiques qu'elles semblaient connaître par coeur, la nature amphétaminique du produit lorsqu'on leur objectait ce document).
Il est inconcevable que les »experts »chargés de l'AMM et du remboursement des médicaments, n'aient pas été capables de tenir le raisonnement médical simple exposé plus haut, raisonnement à la portée de tout médecin généraliste de base.
 
Un dernier point, non documenté malheureusement, au sujet du Médiator. En 1983-1984, lorsque je finissais mes études médicales, j'ai fait fonction d'interne pendant un an dans le service de médecine interne et d'endocrinologie de ma ville. Il était fréquent que des diabétiques de type 2 y soient hospitalisés pour diverses raisons. Dès cette époque, les malades qui arrivaient avec un »traitement »par le Médiator se voyaient supprimer, dès l'entrée dans le service, ce médicament (qui provoquait des sourires narquois chez le chef de service et les chefs de clinique, tous endocrinologues) Ces malades ressortaient bien sûr du service sans Médiator sur l'ordonnance de sortie...
 
Dès cette époque, l'inutilité du produit était donc parfaitement connue dans les services spécialisés, et, si mes souvenirs sont justes, était également enseignée dans les cours de pharmacologie dispensés aux étudiants en médecine.
 
Une conclusion s'impose : il faut revoir entièrement le système d'attribution de l'AMM et du remboursement des nouveaux médicaments, en particulier, les experts qui y travaillent doivent être totalement dépourvus de lien avec l'industrie pharmaceutique, afin d'éviter tout conflit d'intérêt, qui ne manquent pas de survenir autrement... Pourquoi d'ailleurs ne pas mettre aussi quelques généralistes expérimentés dans ces structures, afin qu'ils y apportent un minimum de bon sens et d'expérience de terrain !
 
Docdory


151 réactions


  • brieli67 20 décembre 2010 16:47

    D’ailleurs

     à propos des autres batailles de DOCDORY son islamophobie est adulée encouragée par LS

     si vous avez la chance de travailler dans les locaux de Servier, en l’occurrence le service informatique pour le suivi pharmacologique, basé entre autre à la Défense, vous vous apercevrez que bizarrement, il y a un taux de populations aux origines étrangères très faible voire totalement nul. Sauf le personnel de nettoyage et de gardiennage.

    De là à rapprocher ce phénomène étrange et inexpliqué, au financement de Jacques Servier au FN et à l’UMP, il n’y a qu’un pas facile à franchir…

    DOCDORY faudra à l’avenir trouver d’autres pépettes pour soutenir ta xénophobie !

    Là tu as perdu un argument de poids !


    • Krokodilo Krokodilo 20 décembre 2010 17:02

      N’est-ce pas ce labo qui a eu autrefois la réputation d’effectuer des enquêtes très très fouillées... par un service efficace style anciens flics, pour le recrutement de son personnel ?


    • brieli67 20 décembre 2010 17:49

      pour le choix d’un bon collaborateur  : une dizaine d’amis et proche de contactés.
      tenue de fichiers des ex-candidats.

      un des associès gestionnaires de la gente de l’IP, des annonces de l’Express était
      le cabinet dont RAFFARIN a été le directeur
      ce groupe a changé de produits

      aH le fumeux aéropage DUXIL :
       des hôtesses de l’air style Nielsen avec des heures de vol , la quarantaine « cougar » turbulente qui adore les demi-dieux carabins/médecins en voie d’installation.

      LA VISITEUSE et plus récemment le visiteur « Servier & autres filiales » invite et couche ....
      c’est étudié pour....


    • docdory docdory 20 décembre 2010 17:52

      @ Briel 67 et cher confrère

      Tiens, vous avez adopté la même tactique que Wesson me concernant, l’attaque ad hominem ? Expliquez moi en quoi mon article est xénophobe, j’attends vos arguments avec impatience ( essayez d’être plus clair que d’habitude, vous devenez franchement illisible , par moments ! ) .

    • brieli67 21 décembre 2010 02:12

      SERVIER finance larga manu UMP et FN et.......


      faut lire le lien ou certains ex-collaborateurs Servier osent s’exprimer !

  • brieli67 20 décembre 2010 17:08

    La honte de l’ IP française

    allez et lisez le fil suite à cet article !

    Aïda dit :

    18 janvier 2008 à 10:01

    Bonjour à tous,

    Je me suis rendue plusieurs fois dans cette entreprise. La défense, Courbevoie, Neuilly, Croissy. La préférence nationale est de mise. Pas un black ni un arabe…Trop flagrant. Le personnel de la maison est blanc, le personnel de gardiennage toujours blanc, au risque de te contredire le personnel de ménage est ou portugais ou brésilien..jamais arabe ou noir C’est un scandale que je ne peux supporter.
    Quand je pense qu’ils poussent le vice à afficher en grand dans leurs espaces accueil un sermon ou autre d’hypocrate..genre » c’est pour l’amour de l’être humain … » à vomir.


  • Rough 20 décembre 2010 17:49

    @blartex....avec clostra vous faites la paire !...Ok vous êtes mal soignés et surmédicalisés, faites un stage au Tchad ou en Guinée et on en reparlera....

    Sachez aussi blartex que maxiton, tonédron et autre captagon c’était vraiment bien pour faire la fête...et que comme l’a écrit le Dr. Yang de nombreux étudiants ont potassé ou brigué en étant dopés avec ces produits...Je vois vraiment pas où est le problème...Dinintel par contre c’était du pipi de chat !

    Question réflexion par contre je pense que c’est plutôt le sous-équipement qui vous guette !....
    Y’a clairement un problème d’éthique et de bon sens avec MEDIATOR mais même si les 500 décès étaient avérés ça ne ferait qu’un infime pourcentage sur la durée et le nombre de prescription et en faire un problème de santé publique est pour l’instant exagéré.
    De plus compte tenu du mauvais état général et des pathologies multiples de nombreux patients il sera très difficile de mettre en évidence le « surcroit » de mortalité du au MEDIATOR...
    La pharmacologie est une science un poil plus complexe que la lecture d’AV....Même si l’on acceptait les 2000 morts clamés haut et fort par les les plus extrèmistes cela reste tout à fait insignifiant rapporté aux 2,6 millions de patients exposés....ça fait un incidence brute de 0.08% pas de quoi foueeter un diabétique !



    • clostra 20 décembre 2010 18:06

      C’est vous qui faites la paire tout seul !

      Encore une de ces « co... » d’étudiants en médecine ayant à portée de main n’importe quel médoc en « échantillon », cotillon et autre TONUS de FOI de D...

      Bernique !

      Pas étonnant que dans ce petit village du centre de la France profonde, le charcutier du coin soit - presque - au chômage...Interrogé par nous, il y a de cela quelques années, il se lamentait du peu de choix sur son étalage : « ...sont tous au régime ! » - « Ah ! bon ! tous les vieux du pays sont au régime. Mais quel régime ? » « ...sais pas...ils mangent tous de la margarine »

      Conclusion - provisoire - dans ce petit village aux confins de la Creuse, de l’Indre et du Cher, euh ! quoi ? à propos ?


    • Blartex 20 décembre 2010 18:47

      Alors là, Rough, tu déconnes.
      Je ne suis pas surmédicaconnisé !
      Et certainement pas mal soigné puisque pas vu un toubib depuis des dizaines d’années.

      vous écrivez :

      le Dr. Yang de nombreux étudiants ont potassé ou brigué en étant dopés avec ces produits...

      Leurs prof’s aussi ?

      Tout ça nous rassure.


    • Krokodilo Krokodilo 21 décembre 2010 16:09

      J’ai entendu à la radio une des épidémiologistes auteur de l’estimation « basse » de 500 vicitmes, parler de l’autre évaluation : Il ne s’agit pas d’extérmistes, mais d’un choix entre une évaluation à court terme (4 ans) contre une évaluatioon à long terme car les valvulopathies pourront causer des décès bien après les 4 ans.


  • brieli67 20 décembre 2010 17:56

    BIOGARAN SERVIER = BOYCOTTEZ

    LA HONTE DE L IP FRANCAISE

    anti-racistes dit :

    8 février 2008 à 05:02

    ma mere prends du diamicron et en est tres satisfaite, ainsi que d,autres medicaments du laboratoire servier, qui sont exellents et satisfaisants, mais comme c,est une industrie raciste, etant anti-raciste, je les prendrais sous d,autres marques en generiques, et je ne prendrai plus les generiques biogaran, car c,est une filiale de servier, et ce pour lutter contre le racisme et la xenophobie, que je n,encouragerais pas, et je demanderai a mon cousin medecin, de ne plus prescrire les medicaments servier et biogaran, et je deconseillerais ce laboratoire aux gens, car leurs tests sont trop rapides et il mettent la sante et la vie des humains en dangers aux depens de l,economie, sans parler de celles des animaux,je voudrais bien le dire a la fondation brigitte bardot mais elle est raciste et du meme bord, et de ce fait elle ne ferait rien pour ces pauvres animaux que l,on sacrifie, de toutes facons servier est un petit groupe qui fonctionne differement des grands groupes pharmaceutiques, et il faut se mefier de ces petits groupes independants, car ca leur permet d,eviter les controles, et ceux ci font des economies sur la securite des medicaments car ils ont un budget limite, servier n,est pas civique et ,a pas d,ethique sociale, il est pas etonnant que ce groupe en plus d,etre criminel soit raciste, fasciste et xenophobe, cessons d,acheter leurs medicaments.


  • brieli67 20 décembre 2010 18:49

    clostra

    - Aime : Joël de Rosnay, Jacques Attali, Henri Laborit, Ivan Illich ...

    tiens !! comme dirait le triumviré :  le poulailler


    • clostra 20 décembre 2010 20:23

      L’attaque mes amis ?
      Mes amis sont imparfaits tout comme moi-même et je n’approuve pas tout ce qu’ils font, font font les petites marionnettes


  • antonio 20 décembre 2010 19:11

    Une anecdote rapide : une de mes amies en sur-poids avec un taux de sucre de 1,26 est envoyée chez une jeune diabétologue : celle-ci insiste sur la nécessaire perte poids et dit : « Pour vous aider à maigrir, je vous prescris du Médiator. » Mon amie refuse fermement, arguant du fait qu’elle se sent capable de perdre du poids sans l’aide d’un médicament. La diabétologue insiste fortement, allant jusqu’à dessiner une cellule en expliquant qu’avec le Médiator, la cellule absorbera mieux le sucre...
    Mon amie répète qu’elle peut maigrir seule mais tout de même ébranlée par la « démonstration » accepte la prescription ; 3ème jour : une diarrhée grasse. Fort inquiète, la patiente va se renseigner sur Internet et apprend que le Médiator est interdit en Espagne depuis plusieurs années, non prescrit en Italie, etc, et qu’il se revend comme coupe-faim sur E-Bay à 15 euros la boîte !
    L’amie en question jette tout à la poubelle et ne se prive pas d’admonester le généraliste qui l’a envoyée chez une telle incapable ; celui-ci se « défend » en disant qu’il n’est au courant de rien concernant la nocivité du Médiator...
    Il s’agissait d’une spécialiste, d’une diabétologue !
    Cela s’est passé il y a environ 18 mois.


  • Blartex 20 décembre 2010 19:32

    Ge Groix Gue le fil est Guit.


  • janequin 20 décembre 2010 19:41

    Tout cela n’arriverait pas si les chimistes de chez Servier (et j’en connais) ne s’étaient agenouillés devant la sacrosainte théorie « clé-serrure » et les études statistiques, sans tenir compte de la similitude fonctionnelle. En effet, il ne faut pas être un chimiste de haut vol pour comprendre, à la vue de la formule du Médiator, que c’est une amphet’.

    D’ailleurs, il faudrait que ces mêmes chimistes aient leur mot à dire quant aux propriétés biologiques des substances que l’on fait ingérer aux gens. Le rôle du monoxyde d’azote et des peroxynitrites dans l’immunité n’est par exemple pas encore pris en compte pour mieux soigner...


  • Truth 20 décembre 2010 19:41

    Pour information, les mecanismes cellulaires deleteres du benfluorex (compose actif du Mediator) sont connus depuis le debut des annees 2000 par les scientifiques. Le metabolite du benfluorex, connu sous le nom de norfenfluramine est decrit comme un agoniste d’un recepteur a la serotonine, le recepteur 5-HT2B. En se liant a ce recepteur, la norfenfluramine active ce recepteur et induit une proliferation anormale des cellules formant les valves cardiaques ainsi qu’une proliferation anormale des cellules formant les vaisseaux pulmonaires d’ou les cas de valvulopathies ou d’hypertension pulmonaire chez les patients prenants du Mediator. Ces effets sont decrits in vitro mais aussi in vivo chez la souris ou le rat par une serie d’article publiees depuis le debut de la decennie principalement par des equipes francaises et americaines. Cela rend l’attitude du laboratoire Servier et des pouvoirs publics d’autant plus lamentable et irresponsable.


    • clostra 20 décembre 2010 20:29

      Ce que vous dites ici d’un grand intérêt scientifique fondamental rend ce dossier vraiment « à gerber » !
      Vraiment ! vraiment !


    • brieli67 21 décembre 2010 02:28

      RIDICULE !!


      Mediator est de la classe des fenflumarides PONDERAL . Bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché en Europe dès 1965
      avec action nulle sur le métabolisme des glucides.
      à sa sortie, les petites nanas de chez Servier aux invites gastros voire plus vantaient l’effet anti-callypige de leur nouveau produit. 

      Fallait pas faire comme DocDoryphore se fermer se claustrer derrière son bureau et refuser les agapes et avantages en nature de l’IP

      Interessé par la pharmaco de base enseignée dans sa fac de Province, il aurait pu découvrir de lui même la nature amphet du Mediator dès sa sortie !
      Il n(v)ous prend pour des cons que du story-telling 

      Qu’il nous explique le Fludex et le Duxil servies par le laboratoire sise à Neuilly 
       




    • docdory docdory 20 décembre 2010 23:47

      @ Calmos

      Il faudrait que je vérifie, mais je crois bien que Kouchner devait traîner dans le coin ( il a été le ministre de la santé le plus mauvais de la 5 ème République, ex aequo avec Dufoix et Bachelot )

    • brieli67 21 décembre 2010 02:43

      mediator ?? 76_________77 


      confrère BK et ses abdos 

      en Mer de Chine. 
      y a même le cousin ophtalmo qui m’a proposé de les rejoindre comme infirmier. 



  • Muriel74 Muriel74 20 décembre 2010 19:45

    N’oublions pas dans cette histoire le sort qui est réservé aux lanceurs d’alerte en matière de santé : coupe des budgets de recherche, dénigrement, intimidations, menaces et sanctions, radiations du conseil de l’ordre pour que les informations soient verrouillées http://www.google.fr/url?q=http://sciencescitoyennes.org/&sa=U&ei=UaMPTZOXFoyTjAeHlYnEDg&ved=0CBcQFjAA&usg=AFQjCNF4Fx2BIOmnwy72S4w4kTu_HVrK_Q


  • Tuscany 20 décembre 2010 20:27

    Semble absurde que les médicaments au lieu de bien faire et d’améliorer nos produits de santé sont seulement à des fins économiques et donc souvent mener à pire.
    By Tuscany


  • Annie 20 décembre 2010 21:05

    Bonsoir, Doctory,
    Votre article est excellent , mais vous êtes un peu le messager qui annonce des mauvaises nouvelles, et c’est pour cela que vous vous trouvez dans la ligne de mire.
    J’espère que vous persévérerez avec ce type d’article. Les patients ont besoin d’être informés.


    • docdory docdory 21 décembre 2010 00:11

      @ Annie

      Merci de votre appréciation. Mais à vrai dire, un certain nombre de réactions ne m’encouragent guère à persévérer dans ce type d’articles ! On verra ...

    • Gasty Gasty 21 décembre 2010 10:11

      Nous sommes des patients satisfait de pouvoir lire autre chose que « Jour de France » ou « Paris Match ».Cet article n’est pas un placebo. smiley


    • Gasty Gasty 21 décembre 2010 10:14

      Pour preuve, il agit. Soyez au contraire satisfait du résultat.


    • Krokodilo Krokodilo 21 décembre 2010 11:11

      Je te comprends, beaucoup de travail pour recevoir pas mal d’agressivité, mais c’est pourtant un bon antidote à la dérive d’Agora vox vers la « désinformation citoyenne »de certains articles - pas tous. AV cherche encore sa voie.


    • clostra 21 décembre 2010 12:37

      @docDory

      Non ! surtout ne désespérez à propos de votre article et si certains commentaires semblent agressifs, ils ne le sont pas contre vous, ni même contre la profession mais on aimerait en être certains.

      Réfléchissant à ce fil initié par votre article, je songeai qu’il mettait en accusation tous vos confrères qui ont prescrit ce médicament jusqu’à son interdiction : imaginez ! 300 000 personnes sont sous surveillance médicale aujourd’hui car ils se situent dans la zone d’ombre (2 ans d’après ce que j’ai compris* après l’arrêt de la prise de ce médicament). Ce qui est énorme** compte tenu de ce dont vous nous faites part !

      *hier soir, un entretien avec une personne ayant pris ce médicament récemment, jusqu’aux premiers symptômes d’atteinte cardiaque. Mais c’est le témoignage contradictoire de cette autre femme ayant pris ce médicament, l’ayant arrêté. Elle consulte son cardiologue : le premier examen clinique est négatif, nécessitant cependant une écographie cardiaque « de confirmation » dans 15 jours. Dans le commentaire, on entend ce médecin répondre à l’intervieweur qu’il faut 2 ans pour être sûr qu’il n’y a pas/n’y aura pas de valvulopathie. Ce même médecin dit à sa patiente, devant nous : oui, après l’écographie, vous serez tranquille, tout risque sera écarté...

      **300 000 personnes, ça fait presque 1.5 patients par médecin exerçant en France
      « En 2007, le nombre de médecin en activité était de 208 000 » lien


    • Krokodilo Krokodilo 21 décembre 2010 16:03

      « mettait en accusation tous vos confrères qui ont prescrit ce médicament jusqu’à son interdiction »
      Pas seulement, ; mais aussi la trop grande dépendance entre certaines revues de formation continue et l’industrie pharmaceutique, ainsi que les liens entre le smultinationales et le pouvoir politique... . Et demain, au niveau européen, la pharmacovigilance sera peut-être confiée clés en main aux labos, du moins la Commission fait-elle pression en ce sens, contrée pour l’instant... par des associations de médecins et de citoyens consommateurs. Dans une société complexe, il n’y a pas de problème qui ait une explication simple.


    • docdory docdory 21 décembre 2010 16:58

      @ Krokodilo

      Beaucoup de travail, non pas vraiment, une heure et demi au maximum. Cela m’a pris par contre beaucoup plus de temps à essayer de joindre le document à l’article ( au moins deux heures !!! ).
      La direction d’agoravox devrait avoir pitié de ses rédacteurs. Le système d’adjonction d’images et d’illustrations est d’une complexité telle qu’il faudrait presque un diplôme d’informaticien pour parvenir à joindre une illustration à l’article ( j’ai essayé de joindre aussi les pages de garde du document, mais ça s’est révélé tout à fait impossible )
      Pourquoi ne peut on pas simplement faire un copier-coller de l’image sur l’article rédigé ???

    • Krokodilo Krokodilo 20 décembre 2010 23:02

      Sources de votre citation « pourraient poser des problèmes » ?


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 21 décembre 2010 09:00

    Faut revenir aux produits naturels , faire une pause au logis 

     et préconiser le sirop de cordom , qui a l’ aval de la faculté .

  • Clojea Clojea 21 décembre 2010 12:29

    Toujours la même histoire, les cartels des labos font n’importe quoi pourvu que cela ramène du pognon. La santé du consommateur.... comment ? La « santé », c’est quoi ce mot bizarre.... Ah le pognon, comprends mieux.
    Ce n’est pas nouveau et ça arrivera encore tant que les cartels criminels seront à le tête de l’empire pétro-chimique et des labos pharmaceutiques.
    Merci à l’auteur, qui en tant que médecin ouvre les yeux. 


  • Georges Yang 21 décembre 2010 15:42

    En résumé, il ne faut pas confondre prescription de complaisance et détournement de médicaments par des patients ou achats parallèles
    D’autre part, s’il est certain que les labo pharmaceutiques visent avant tout le profit, il existe désormais une mode revendicatrice à la recherche de compensation matérielle et pas seulement au niveau des médicaments (cf les procès de la feuille de laitue, de la frite dans un fast food et autres escroqueries légales venues des USA
    Enfin, la mode écolo actuelle diabolise la chimie et veut revenir aux lavements aux herbes
    Il faut faire la part des choses entre médecins profiteurs et laxistes et alarmistes de tout poil 


    • Krokodilo Krokodilo 21 décembre 2010 15:59

      Ce me semble, le thème de l’article n’est ni l’éventuel aspect décadent et procédurier de notre société (thème qui vous est cher...), ni le refus de la chimie en faveur de la médiation et du massage tantrique aux fines herbes, mais le déficit du focntionnement normal de nos institutions, particulièrement les instances come l’AFSSAPs et autres comités d’experts, qui sont formés, placés là, rémunérés, organisés, documentés, bref qui ont les moyens et la force décisionnaire pour peser les AMM et suivre la pharmacovigilance.
      Sans nier notre éventuel manque de rigueur, nous les praticiens de base, il ne nous appartient pas d’évaluer les nombreuses études appuyant les prétentions de tel ou tel médicament. La société, c’est un partage des rôles, et dans l’affaire du mediator, il est bien évident qu’il y a eu de graves dysfonctionnements, comme pour l’amiante (pendant quelques décennies...), ou le sang contaminé (pendant quelques mois) , le chlordécone (pendant qq années).


    • Georges Yang 21 décembre 2010 16:27

      L’article est sobre, les commentaires beaucoup moins


    • Blartex 22 décembre 2010 13:06

      Monsieur Yang,

      « il ne faut pas confondre prescription de complaisance et détournement de médicaments par des patients ou achats parallèles »

      Vous semblez incriminer les patients alors que ce ne sont que les prescripteurs et le labo qui sont en cause. Le patient n’a aucune information sur le produit que l’on lui propose d’ingérer. Vous faites partie comme la plupart des médecins de la caste « Molière ».
      Le malade imaginaire, déjà avait dénoncé le discours incompréhensible des médecins (pour cacher leur incompréhension). Nous, les pauvres cons, on accepte n’importe quoi...puisque ça vient des savants.

      Yang, soyez Yin !


    • Georges Yang 22 décembre 2010 14:13

      Je ne parle pas des petites grosses diabétiques qui ont reçu du Médiator en prescription par leur généraliste ((qui aurait pu passer plus de temps à leur expliquer un régime équilibré et hypocalorique)
      Concernant les amphés, l’info circule de bouche à oreille et il existe même un marché parallèle
      Ce fut le cas de l’Ordinator, du Captagon, du Dinentel et de bien d’autres médicaments coupe faim totalement en dehors de tout contrôle médical


    • Blartex 22 décembre 2010 15:03

      Oui, vrai.

      Mais alors on ne parle pas des pharmaciens qui délivrent le tout sans ordonnances, histoire de s’en mettre plein les fouilles...

      Du style Neo-codion, un médicament soi-disant pour calmer la toux, dérivé de l’opium. Qui servait à calmer le manque des toxicomanes ! Il arrivait en tête de vente dans les pharmacies.
      Avec le Di-Antalvic, c’étaient les meilleures ventes en pharmacie.

      Docteurs pharmaciens, même combat. Le tiroir caisse.


    • Krokodilo Krokodilo 22 décembre 2010 19:00

      Et d’où sortent les montagnes de produits dopants consommés de par le monde - dont quelques produits à la pointe de la chimie biologique - sinon des laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes ?


    • Blartex 22 décembre 2010 20:43

      À krocodilo,

      "Et d’où sortent les montagnes de produits dopants consommés de par le monde - dont quelques produits à la pointe de la chimie biologique - sinon des laboratoires pharmaceutiques eux-mêmes ?"

      Vous savez, on peut fabriquer du LSD dans sa cuisine. D’où croyez-vous que la coke que vous cosommez...


    • Krokodilo Krokodilo 13 janvier 2011 18:28

      Vous fabriquez de l’hormone de croissance dans le lavabo ?


  • Blartex 22 décembre 2010 16:00
    Sarkozy réclame la transparence la plus totale sur le Mediator
    Déjà qu’on ne peut plus avoir de transparence sur le patrimoine de nos hommes politiques, je vois mal comment l’avoir sur ce dossier.

    Sarkozy c’est de la réclame. (de la pub)

    Et la transparence sur le Di-Antalvic ?
    Et la transparence sur le vaccin je sais plus quoi ?
    Et la transparence de la combinaison de Carla ?
    Et la transparence de l’Opac cité ?

    Sarkozy réclame, réclame de Sarkozy.


  • Blartex 22 décembre 2010 18:09

    Je tiens à m’excuser rapport à mes messages tendancieux au sujet de monsieur Sarkozy.
    Après tout ce n’est qu’un être comme moi. Avec une bite et deux couilles.
    De même que pour sa femme qui n’en a pas.

    La santé n’a pas de prix, sauf pour nous, pauvres.

    Mais j’ai bien l’impression que les riches ne sont pas forcément mieux lotis.

    Médiator, c’est comme un air de guitare....


  • Blartex 22 décembre 2010 19:29

    Comment se fait-il ? Comment se fait-il donc ?
    Que des articles tel que celui-là disparaissent de l’en-tête d’agoravox ? Selon quel critère ne sont-ils plus en première page ?


  • Krokodilo Krokodilo 23 décembre 2010 15:21

    Sur libé (articles payants), on reparle des méthodes musclées de Servier (que je croyais appartenir au passé), et du fait méconnu que NS a travaillé comme avocat pour eux durant quelques années... Il est peu probable qu’il leur retire leur légion d’honneur !


  • Francis, agnotologue JL 24 décembre 2010 10:19

    Bonjour docdory,

    Il y a trois scandales dans cette affaire : le premier que l’actualité dénonce, concerne d’une part la pression execrcée par les labos sur les instances qui délivrent les AMM, d’autre part la pression faite sur les médecins prescripteurs par ces mêmes labos.

    Le deuxième scandale est le fait que ces médicaments soient utilisés comme médicaments de confort et remboursés par la Sécurité sociale : la malbouffe industrielle qui induit des maladies dont l’obésité, trace ainsi un boulevard royal pour Big Pharma. La nature a horreur du vide, disait-on : de fait la collusion est partout.

    Enfin, last but not leat, le troisième scandale est l’implication du président de la République, Nicolas Sarkozy :

    « Mediator : Nicolas Sarkozy était avocat d’affaires pour Servier »

    « L’actuel président a travaillé pour le laboratoire pendant plusieurs années et il a décoré de la Légion d’honneur son fondateur en 2009 ».

    Ce fait ainsi que le discours actuel du chef de l’Etat sur ce sujet, serait suffisant à lui seul s’il le fallait, pour destituer un diruigeant quel qu’il soit, dans une république digne de ce nom.


     


  • Krokodilo Krokodilo 13 janvier 2011 18:30

    Très bon dossier cette semaine dans le Nouvel obs (papier), avec un rappel historique des liens de Servier avec la politique, et de l’industrie pharmaceutique en général.


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