samedi 21 novembre 2020 - par olivier cabanel

Mon beau vaccin, roi des banquiers

 

Sûrement pas des forêts... le vaccin, cher à un certain Pasteur, ne fait globalement plus l’unanimité, loin s’en faut.

L’occasion de s’interroger sur la précipitation de nos dirigeants, et la validité de ce que proposent les labos pour mettre un terme à la pandémie du coronavirus.

Qui a oublié la tragédie vécue par les Philippins en 2016, lorsqu’un vaccin dangereux censé lutter contre la dengue a provoqué des dégâts considérables ?

Dans cette triste affaire, c’est Sanofi/Pasteur qui a été montré du doigt, suspecté de provoquer chaque année la mort de plus de 500 philippins à cause de ce vaccin.

Finalement, l’OMS a réalisé que ce vaccin inoculé à des personnes jamais vaccinés risquait de développer une forme plus sévère de la maladie, et a suspendu tardivement, le plan de vaccination (lien) car il a quand même fallu près de 3 ans pour que le programme soit arrêté.

Scott B. Halstead, virologue d’un hôpital militaire et auteur du livre Dengue (lien), avait lancé en vain l’alarme dès 2015. lien

On pourrait aussi évoquer le problème des sels d’aluminium utilisés comme adjuvants dans beaucoup des vaccins actuels, en principe sans danger, sauf qu’ils seraient responsables d’une maladie dégénérative identifiée en 1998 par le professeur Ghérardi.

Cette maladie, la MFM (myofasciite à macrophages) est soupçonnée de provoquer une fatigue chronique, et des troubles musculaires, et articulaires. lien

Bien sûr, ce soupçon est jugé infondé par les défenseurs des vaccins...lien

Or, ces sels d’aluminium se trouvent dans la quasi-totalité des 11 vaccins devenus obligatoires pour les enfants nés après le 1 janvier 2018...

En effet, sur ces 11 vaccins, un seul (le ROR/rougeole, oreillons, rubéole) n’en contient pas. lien

Ces débats ne font rien pour rassurer les potentiels clients de vaccins...comme celui qu’on nous promet pour lutter contre le coronavirus.

On sait la lutte acharnée que mènent de nombreux labos afin d’être les premiers à bénéficier de la manne financière dont ils pourraient bientôt bénéficier, et que certains ont déjà reçu...

Dès le début de l’année, près de 120 candidats étaient sur la ligne de départ, (qui ne seraient plus que 77 aujourd’hui) afin de ramasser le pactole...mais seuls 3 ou 4 seront récompensés. lien

Sanofi semble l’un des mieux placés, et l’on se souvient qu’avec son chiffre d’affaire de 36 milliards, il a récemment pu verser 4 milliards d’euros à ces actionnaires, lesquels se frottent les mains, au cas où leur labo arriverait en tête de la compétition. 

L’état français n’est pas en reste, et le 21 avril il avait augmenté sa participation au capital de Sanofi Pasteur, tandis que la caisse des dépôts et consignations avait de son côté acheté 60 millions d’actions.

Afin de se permettre une fabrication en quantité industrielle du futur vaccin, l’institut Pasteur, a obtenu un prêt de 4,3 millions de dollars de la part de la CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovation) en s’alliant avec le labo autrichien Themis Bioscience, et avec l’université de Pittsburgh.

Ajoutons pour la bonne bouche que le commerce des vaccins représente dans le monde la coquette somme de 1200 milliards d’euros. lien

Du coup, les financements viennent de toute part : l’Europe a mis la main à la poche et a déboursé 80 millions pour que le laboratoire privé CureVac ne vende pas sa technologie aux USA...et l’on sait grâce à Thierry Bodin (CGT Sanofi) que son entreprise reçoit de la part de l’état français 130 millions d’euros en crédit d’impôt recherche...alors que l’ANR ne dispose que de 15 millions d’euros.

La commission européenne a aussi levé 7,4 milliards d’euros, tout en essayant de regrouper plusieurs laboratoires européens.

Ajoutons que le même Sanofi a reçu un chèque en blanc de 226 millions de dollars de la part de Barda (Biomedical Advanced Research en Development Authority).

Le gouvernement américain a aussi versé à Johnson 456 millions de dollars, sans même attendre l’approbation de la FDA.

Tous ces milliards versés pour un vaccin pour lequel on n’a aujourd’hui aucune certitude, ne font pas le bonheur de tous, comme par exemple le patron d’un labo d’Aix-Marseille qui peine à trouver 1 seul petit million d’euros « pour acheter un microscope...alors que des milliards sont investis dans des choses hyper aléatoires en soutien à de très grosses entreprises » a-t-il déclaré. lien

L’occasion de rappeler le gâchis du H1N1, dû à une certaine Bachelot qui a couté à la France plus d’1 milliard d’euros. lien

Au-delà de la course aux milliards menée par les labos, on pourrait aussi s’interroger sur le degré de responsabilité que refusent de prendre les labos, en cas d’insuccès, voire de d’accident grave.

A ce jour, les différents fabricants refusent en effet d’en endosser la responsabilité, et, s’il faut en croire les experts juridiques, comme un certain Frédéric Pourriere, les tentatives d’incriminer un laboratoire se sont heurtées à un mur : « et a censuré un arrêt de la Cour d’Appel ayant retenu la responsabilité du laboratoire fabricant en considérant qu’aucun élément scientifique ne permet de retenir une association entre la vaccination et la maladie, le lien de causalité étant considéré comme défaillant  ». lien

Pour être plus clair, une personne qui décède après avoir accepté l’injection d’un vaccin ne peut en aucun cas mettre en cause le laboratoire qui l’a fabriqué...d’autant plus qu’il est décédé.

Plus sérieusement, on comprend mieux que les postulants aux vaccins du covid-19 se sentent libérés d’une contrainte, reportant la responsabilité d’une possible « bavure » à l’administration qui aura validé le dit vaccin.

En tout cas, la question fait débat, et même si elle est contestée, il apparait clairement que la responsabilité des labos ne sera pas engagée en cas « d’effets secondaires », terme discret pour masquer le décès éventuel d’une personne...

Ruud Dobber, membre de l’équipe de direction d’Astra Zeneca, a évoqué récemment « un effet indésirable chez un participant » ce qui a provoqué la fin des essais, suggérant qu’une « clause d’indemnisation » soit décidée par les pays ayant signé des contrats d’achat anticipés, ce qui n’est pas envisagé aujourd’hui.

Sous la pression, le EFPIA (fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques dont font partie Sanofi, GSK, Johnson & Johnson, Astra Zeneca et Vaccine Europe sont en discussion avec les autorités européennes pour développer un système de compensation en cas « d’effets secondaires »...

La fédération a ajouté : « tout système devrait permettre d’indemniser le patient concerné à un juste niveau, en évitant des retards interminables dus à des litiges d’un coût prohibitif et à des résultats incertains ». lien

Pas de quoi nous rassurer...

En effet, aux USA, une loi permet « d’exclure les actions en responsabilité délictueuse pour les produits qui aident à contrôler une crise sanitaire publique », et il semble bien que l’Europe prenne le même chemin.

Finalement, le vaccin proposé par les uns ou les autres a de curieux accents de roulette russe, et l’on en vient à suggérer que, lorsque la campagne de vaccination sera possible, devant les réticences de nombreux français, les membres du gouvernement devraient être les premiers à le tester, suivis par les députés de la majorité, afin de convaincre le bon peuple de se faire vacciner.

Le Professeur Didier Raoult, malgré les tentatives successives pour l’empêcher de s’exprimer n’a pas lâché le flambeau, et reste sceptique sur l’utilité d’un vaccin.

Alors que de nombreux pays se sont lancés dans une course au traitement, il remarque que l’épidémie actuelle n’a rien à voir avec celle que nous avons connu en début d’année : « ce n’est plus la même maladie qu’en février. La forme est très bénigne aujourd’hui  », (lien) et comme il n’a pas la langue dans sa poche, il ajoute : « quand on ne sait pas gérer une maladie infectieuse, on nous sort le coup du vaccin (...) les vaccins ne sont pas toujours la bonne solution, et trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante, c’est même un défi idiot ». lien

Un défi qui risque de couter cher aux pays et aux institutions qui le financent, et peut-être encore plus cher pour ceux qui en seront les cobayes.

Comme dit mon vieil ami africain : « on ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser ».

Le dessin illustrant l’article est de Wingz

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Olivier Cabanel

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