mercredi 7 septembre 2005 - par Le Drakkar Bleu Noir

Pandémie de grippe aviaire transmissible à l’homme et Biotox

La nature nous montre que faire l’autruche avec un virus ne réussit pas au volatile.

La preuve : cet extrait de rapport de L’OIE en date de Juin 2005 :

« Province de Western Cape

Une surveillance renforcée des 749 élevages d’autruches entre décembre 2004 et mai 2005 a permis de découvrir 124 élevages de la province présentant une sérologie positive. Tous les groupes épidémiologiques de chaque élevage ont été examinés et seuls les oiseaux adultes (reproducteurs et oiseaux destinés à l’abattage) se sont révélés positifs au virus de l’influenza aviaire de sous-type H5. Aucun signe clinique n’a été observé. Toutes les tentatives d’isolement ou d’identification du virus par PCR dans tous les élevages atteints ont été infructueuses.

On ne connaît pas la date du début de l’événement car aucun signe clinique n’a été observé. Toute la province a été placée en quarantaine le 17 février 2005 et un contrôle strict des déplacements a été instauré. L’abattage des oiseaux des élevages atteints est permis si les résultats de la PCR sont négatifs. A ce jour, aucun résultat positif à la PCR n’a été obtenu. La surveillance sérologique et les examens par PCR se poursuivent. » source O.I.E.

Par quel processus une société parvient-elle à anéantir l’expression de l’instinct de survie au point de faire dire à certains de ses membres, ces mots terribles : « Je ne veux pas savoir » ?


« Je ne veux pas entendre ce que disent les experts, c’est trop effrayant » ! « Je ne veux pas savoir les actions préventives ou curatives envisagées » !

D’aucuns, parmi les plus brillants, vont jusqu’ au : « ALARMISTES ! » faisant ainsi écho aux « ISTES » historiques pour enfin délivrer la vérité : « le pire n’est jamais certain ».

Bien sûr le pire n’est jamais certain !

Cette expression est le fondement même du concept de risque. Définition qui fait apparaître le risque comme étant UNE probabilité de réalisation ou plus précisément de la survenue d’une situation dangereuse, la gestion des risques quant à elle optimisant, entre autres, le nombre et les niveaux de probabilités en les associant aux conséquences.

Mais :

Des certitudes d’observations, nous en avons sur la grippe aviaire :

> Des millions de volatiles tués directement ou indirectement notamment par les mesures d’éliminations systématiques.

> Le virus de la grippe aviaire de formule H5N1 a déjà infecté des humains. OMS

> 1 Humain sur 2 atteints est décédé. ( Influenza H5N1 sur une base Ins.V.S. )

> Aucun pays ne peut être déclaré « territoire sain » au regard de la situation des oiseaux sauvages comme le note l’ O.I.E.

Des certitudes sur des parcours infectieux possibles, nous en avons aussi sur les virus de grippe aviaire.

> Promiscuité Humains - Animaux due aux cultures locales éloignées des standards d’hygiène.

> Suivi des routes migratoires pour les oiseaux sauvages.

> Proximité d’étendues d’eau près de grosses batteries d’élevage de volatiles. Source O.I.E

> Parcours historique passant par les ports, autrefois ; les aéroports, aujourd’hui.

Enfin, Des certitudes d’observation générale, nous en avons au moins trois :

> les saisons sont inversées entre les hémisphères nord et sud.

> les migrations peuvent être vues comme une fuite devant la rudesse des températures hivernales.

> Les cages d’oiseaux ne sont pas étanches.

Tout cela montre à quel point la situation ne peut être ignorée sous prétexte de confort immédiat.

Quant au pire , il vaudrait mieux l’écrire au pluriel. Aux Pires !

En effet, les conséquences d’une pandémie sont pour certains types de virus les mêmes, que ce virus circule après une mise au point en laboratoire spécifique ou dans le laboratoire de la Nature.

A ce titre, je ne peux que vous encourager à lire les mesures que les autorités prévoient de prendre et qu’elles désignent sous le sigle de BIOTOX, et notamment le plan variole.

Pour conclure,

J’enrage que les volatiles ne soient dans cette affaire que des décomptes statistiques, et que certains humains, au nom de profit immédiat, fassent courir un risque d’infection à des milliers de bêtes.

Je peste en constatant que les cas humains ou animaux lors des grosses pertes, ne sont signalés qu’après autorisation donnée par les commissaires politiques qui existent dans tous les pays, quels que soient les régimes politiques.

j’enrage, après la lecture de ces plans, que l’on nous considère comme des simples ou des pauvres d’esprit, et qu’aucune recommandation d’experts reconnus ne soit relayée par les autorités.

Et cela, que ce soit en matière d’hygiène ou de matériel respiratoire, car - n’en déplaise à certains - les premiers niveaux de réponses ne sont pas d’ordre médicamenteux mais d’hygiène.

Enfin, rappelez-vous cette règle de bon sens, la connaissance de la réponse à tenir dans les premiers temps est un facteur de maîtrise du risque de panique.

À visiter le site de la cité des sciences



2 réactions


  • prévention (---.---.249.139) 10 septembre 2005 17:30

    Je m’informe des risques de la grippe aviaire. Faite comme moi, même si le pire n’est heureusement pas certain, achetez quelques paquets de masques FFP3 ( le prix de quelques paquets de cigarettes) et vous ne serez pas complétement démunis si le pire arrive. Ces masques peuvent aussi servir contre le SRAS ou en cas d’accident nucléaire. Et souhaitant que le pire n’arrive pas, cela vous aura coûté largement moins cher que votre assurance incendie habitation. L’OMS déclarent que la pandémie est inévitable,


  • Pinky (---.---.189.2) 27 septembre 2005 17:50

    Salut... Moi ça me fait vraiment peur cette affaire la... je me demande que va t’on faire...resté chez nous, mais on doit aller chercher de la nourriture.. mon copain m’a dit que je devrais mettre un masque et des gants...mais auront-t’on le droit d’avoir un vaccin pour nous aider ? ouffs... mon copain me dit d’arrêter de me stressé avec ça parce que ça me rend malade d’attendre de voir parce que il m’a dit que ça ira a Vancouvers et Toronto avant de venir à Winnipeg


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