vendredi 24 août 2012 - par Michel Tarrier

Qui paiera notre chimio ? Monsanto & Co ?

Bon appétit ou bonne chance ? L'agriculture et sa logique de mort
Comment, avec l'infect chantage des bouches à nourrir, le monde paysan s'est laissé pervertir par celui des affaires, au détriment de la santé publique et de l'environnement : un portrait peu flatteur de l'agriculture et de sa logique de mort.
Un règlement de comptes entre nos problèmes de santé et les paysans voyous est désormais plus qu'urgent et doit se faire en toute transparence. L'heure de la mobilisation est venue !

En rage contre l'agriculture mercenaire des industries chimiques et contre les paysans bourreaux des animaux, j'ai écrit L'AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES l'automne dernier. Après quelques batailles avec "les censures", ce livre brûlot est finalement paru.

« J'ai autrefois craché le sang à la suite de traitements chimiques avec lesquels j'empoisonnais moi-même les autres… Tout le monde sait que les produits chimiques sont cancérigènes. » 30 juillet 1972, 20 h, première chaîne de télévision, le présentateur Philippe Gildas relate le congrès international de la défense de la Nature, tenu à Fleurance (Gers), dont le maire était alors l'illustre Maurice Mességué.

400 000 tonnes de produits chimiques sont utilisées chaque année par l’agriculture en Europe. Chaque jour, chaque fois que vous ingérez un aliment, une boisson, vous risquez de contracter, entre-autres maladies, un cancer. L'agriculture et son complice capitaliste l'agro-alimentaire tuent nos enfants à petit feu. Les consommateurs nés peu après guerre et qui ont grandi de concert avec cette progressive militarisation de l'agriculture sont fortuitement passés entre les gouttes. Forts de leur longévité en apparente bonne santé, ils ont parfois l'imprudence de se gausser de la phytochimie et de tous les intrants, sans chercher à comprendre que selon un sûr et long empoisonnement à petites doses, la grande métastase ne fait que débuter ! Les nouvelles générations commencent à trinquer et c'est probablement là le plus grand scandale du troisième millénaire.

Chaque jour quand vous croyez vous faire du bien en mangeant 5 fruits et légumes de provenances quelconques, vous vous faites piéger en suivant les recommandations plus que douteuses de la Ligue contre (ou pour ?) le cancer qui roule aussi pour le système véreux en place. Le programme de cette fameuse campagne avait été confié à l’APRIFEL, une agence dont l’activité est de booster la vente des filières des fruits et légumes frais, sans sélection ni autocritique des origines et des façons culturales. Leur ambitieux site Internet sur la promo d’une transition nutritionnelle contre le déséquilibre énergétique et l’incidence corollaire de l’obésité, qui se veut pourtant très complet sur le plan préventif et épidémiologique, ne fait curieusement nulle part référence aux risques de l’agriculture productiviste. On imagine aisément qui peut être le sponsor connivent de cette agence… 5 fruits et légumes par jour comme remède anticancérogène, et "dès le plus jeune âge", en se gardant bien de la précaution de leur saine traçabilité et donc en laissant sous-entendre le non-danger de la provenance de la filière ordinaire intensive : c'est plutôt la dose mortelle ! Le cancer sera la moisson du futur.

Le monde agricole ne va guère apprécier cette dénonciation et le rejet, pour première fois global, de ses pratiques spécistes et pesticidaires : cruauté envers les animaux, consommateurs pris pour des cobayes et chaque fois plus exposés aux empoisonnements chimiques (dont les exploitants agricoles sont eux-mêmes les victimes kamikazes !), détérioration de la qualité biologique des sols, gestion courtermiste et éminemment capitaliste alors que l'agriculture demande évidemment une démarche respectueuse dans un souci d'avenir. La FNSEA, vectrice de l'horreur agricole française, cherchera à condamner mon ouvrage.

Ces gens, cultivateurs, éleveurs, notoirement connus pour leur brutalité envers les animaux qu’ils exploitent sans vergogne et envoient froidement à l’abattoir, ont de toute évidence toujours été en relations consanguines avec les abominables filières bouchères, semencières, pétrochimiques et agrochimiques. C’est cyniquement qu’ils nous balancent de la viande aux antibiotiques, des fruits et légumes pesticidés. Il n’y a pas un paysan sur cent qui respecte la nature et son travail. Et, cerise sur le gâteau, ultime pantalonnade, escroquerie grotesque, ils voudraient nous convaincre que des sols désormais bourrés d'un cocktail de 100.000 molécules chimiques, irréversibles et irrattrapables, parfois mitoyens de cultures transgéniques où succombe la moindre abeille, peuvent produire ce qu'ils nomment du bio et qui n'est, en aucun cas, le naturel d'antan.

Ce livre est dédié aux animaux non-humains qui souffrent plus et davantage depuis l'avènement de l'agriculture industrielle et de son corollaire l'élevage concentrationnaire, ainsi qu'aux victimes humaines des produits agricoles pétris de résidus chimiques. Mais pas seulement. Je le dédie aussi à la pétro-tomate sans saveur, au poivron en deuil de son sol, à la pomme de terre aux gènes de poulet, de phalène, de virus et de bactérie, au maïs aux gènes de luciole, de pétunia, de blé, de scorpion, au riz aux gènes de haricot, de pois, de bactérie et d'humain, à la fraise-melon et au melon-fraise ou kiwi, à la banane empoisonnée, à l'abricot qui ne murira plus, à la cerise qui pourrit rien qu'en la regardant. Et à tous les « fruits » de notre antimonde aux terroirs perdus.

S'il est plus question que jamais de faire payer les pollueurs, il serait grand temps de présenter la facture qui revient aux gangsters de l'agrotoxique, ainsi que l'ont fait les intoxiqués de la nicotine ou de l'amiante aux entités qui les avaient bernés. En droit pénal français, le délit dont nous sommes tous victimes se nomme mise en danger de la vie d'autrui et ce, notamment par un manque éhonté de précaution.

Alors, les futurs cancéreux que nous sommes, avant de passer à table, feraient mieux de se souhaiter "bonne chance" que "bon appétit" !

L'AGROTERROSRISME DANS NOS ASSIETTES dit très fort ce que tout le monde pense tout bas !
« La vie avant la domestication. L'agriculture était en fait largement une vie de plaisir, de contact avec la nature, de sagesse des sens, d'égalité sexuelle, et de bonne santé. » John Zerzan

L'AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES
Michel Tarrier, 256 pages, Éditions LME
Commander le livre chez Amazon, Fnac ou l'éditeur :
http://www.amazon.fr/Agroterrorisme-dans-assiettes-Michel-Tarrier/dp/2360260391
http://livre.fnac.com/a3995918/Michel-Tarrier-Agroterrorisme-dans-nos-assiettes
http://www.lamaisondeditions.fr/livre-agroterrorisme-tarrier.html
 



36 réactions


  • Denzo75018 24 août 2012 08:06

    La seule façon de s’en sortir : le contrôle Mondial de la natalité !

    Et donc revenir à des pratiques Chinoises élargies ....


  • Marc Viot Marc Viot 24 août 2012 09:37

    Merci à Michel de faire entendre la voix tonitruante du professionnel qui connait la nature pour l’étudier en profondeur, aux consciences souvent trop sourdes pour entendre celle apparemment trop douce à leur sommeil des sages écologues comme Pierre Rabhi, Claude Bourguignon et ou Yves Paccalet.

    Les politiques, quand à eux n’ont toujours pas encore compris que si leur métier est de parler aux cons,, leur vrais rôles est d’écouter ceux qui savent plutôt que ceux qui tirent profit.


  • fcpgismo fcpgismo 24 août 2012 11:10

    Jamais l’ Humanité n’ aurait du accepter l’ idée de l’ élevage industriel depuis mon BEPA élevage en 1980 j’ enrage contre ce monde ignoble.D’ autant plus que les paysans se sont transformés et tâcheron de l’ agro-industrie,Ce que nous faisons subir au monde animal est un crime contre notre Humanité ou le peu qu’ il en reste.


  • fais fais 24 août 2012 11:29

    Avant de manger 5 fruits et légumes (et de bouger point FR), demandons où vont pousser les 5 fruits et légumes de cette journée, qui va accompagner leur émergence et comment va-t-il les accompagner, qu’adviendra de la douce terre qui a donner le substrat et les ressources à ces denrées gouteuses...
    Mangeons 5 fruits et légumes, l’intention n’intègrerait-elle pas toute la problématique qui finit superficiellement interprétée par des esprits en fonctionnement superficiel ne mesurant que l’unité de quantité en gramme de bouf peu important les doses de chimie qui pourraient créer un facteur dommageable plus grand à l’entreprise d’équilibrage de l’approvisionnement énergétique humain (sans tenir compte des effets sur la capacité de l’environnement à maintenir ses offrandes/ressources ainsi consommées) ?


  • eugène wermelinger eugène wermelinger 24 août 2012 11:46

    Merci l’auteur pour vos mises en garde.
    Voir sur le lien la vérité sur les intolérances au gluten d’un blé hybride falsifié par les mêmes agro-terroristes :
    http://regionauxois-morvan.blog4ever.com/blog/lire-article-465649-9485711-intolerance_au_gluten_par_un_ble_falsifie.html


  • Eléonore Eléonore 24 août 2012 12:18

    Je ne puis qu’approuver à nouveau ce article formidable de Michel Tarrier, merci à lui et à Marc Viot pour son commentaire parfait. Je n’ai donc rien à ajouter...sauf que je vis par ma fille, qui a le cancer, cette société cancérigène et par elle je comprends tellement bien le DVD, nos enfants nous accuseront ! Pourtant elle a toujours depuis ses 3 ans, mangé bio....Bio est le moins mauvais et le mieux qu’on puisse faire pour nous et la nature, mais le bio est aussi, malgré lui, empoisonné par notre environnement. Et avant ses trois ans et même durant ma grossesse, elle a pu déjà être contaminée ! Qui sait ?


    • foufouille foufouille 24 août 2012 12:28

      le cancer, ca peut se choper de tas de facons
      entre autres les gaz des voitures, des usines (de recyclages comprise), les centrales nukes qui fuient, etc


  • foufouille foufouille 24 août 2012 12:30

    « peuvent produire ce qu’ils nomment du bio et qui n’est, en aucun cas, le naturel d’antan. »

    ca depend de la distance qui obligent a ceuillir pas mur
    avant, il y avait des fermes dans les villes
    en france, car l’espagne ca devait etre different


  • foufouille foufouille 24 août 2012 12:36

    avant les fermes coutaient moins cher
    ce qui permettait de demarrer facilement
    maintenant, il faut un BTA et un gros credit
    conditionne par un gros acheteur qui IMPOSE ses conditions
    SON aliment, SES legumes, SA methode de travail
    en zunie, il suffit d’une graine pour un proces

    le technocrate va jusqu’a mentir : un oeuf bio a le meme gout que l’industriel
    les poules ne pondent que 80 oeufs en liberte
    comme certains, le technocrates se croit parfait et ne peut avoir tord


  • foufouille foufouille 24 août 2012 12:48

    « Ces gens, cultivateurs, éleveurs, notoirement connus pour leur brutalité envers les animaux »

    ca doit etre en espagne
    les betes doivent manger du sable


  • LE CHAT LE CHAT 24 août 2012 13:11

    ce matin même sur BFM TV , certains se glorifiaient d’avoir inventé un nouveau riz transgénique ................


  • foufouille foufouille 24 août 2012 13:15

    A l’atterrissage, ces avions se délestent de leur excédent de kérosène qui se répand dans l’atmosphère et dans l’environnement des communes proches

    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=kerozene+pollution&source=web&cd=2&cad=rja&ved=0CC8QFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.senat.fr%2Fquestions%2Fbase%2F2000%2FqSEQ000122168.html&ei=AWI3UKSdNMjQ0QXwu4DYCw&usg=AFQjCNF9PJ4E-CovSCYAFj09qd1ceTgirw


  • foufouille foufouille 24 août 2012 13:18

    http://www.web-agri.fr/actualite-agricole/economie-social/article/beurre-frelate-1142-44140.html

    Le tribunal correctionnel de Créteil a condamné jeudi 22 novembre à des peines de prison avec sursis les responsables d’une société laitière reconnus coupables de vente de denrées fabriquées avec du beurre frelaté et a fixé à 23 millions d’euros le préjudice subi par l’Office de l’élevage.


  • foufouille foufouille 24 août 2012 13:23

    http://www.wikistrike.com/article-l-ue-a-autorise-l-huile-de-moteur-dans-l-alimentation-81714678.html

    Le 5 mai 2007, la comission européenne a autoisé l’huile de moteur (huile minérale derivée de l’hydrocarbure) à hauteur de 10% dans les mayonnaises, les plats cuisinés, la vinaigrette industrielle, et les conserves à huile.
    Evidemment, cette mesure sert une fois des intérêts financiers au mépris de la santé des européens.  Bon appétit.


  • Tzecoatl Claude Simon 24 août 2012 14:12

    Merci de faire du préventif qui ne marche pas tant que ça, Michel. Par contre, en médecine préventive, il y a sûrement des trucs.


  • Jason Jason 24 août 2012 15:08

    Il y a un gros boulot devant avec les 15.000 lobbyistes de Bruxelles.

    Quant à la médecine, elle n’a aucun sens critique. Redoutez-vous le cancer ? le spécialiste lève les bras au ciel et vous dit que ce sont vos gènes (entendu chez mon spécialiste). Autrement dit, si vous êtes malde, c’est de votre faute, ou encore c’est la fatalité. Rien à dire.

    En attendant la machine tourne à plein. Avec la raison d’Etat en prime.


  • joletaxi 24 août 2012 15:34

    vite que l’on retourne à l’agriculture d’antan, cela résoudra le problème démographique, et cerise sur le gâteau, nos caisses de pension crouleront sous l’argent.

    j’sais pas, mais j’ai lu que l’espérance de vie continuait à augmenter ?
    Un vrai drame.
    Qu’est-ce que cela serait sans Monsanto, j’ose pas imaginer.

    Mais quel charlot !


    • publicator 26 août 2012 11:23

      Sans Monsanto, le monde serait le paradis béat.

      Grâce à Monsonto nous avons nos petites maladies à soigner : cancers et ....

       


  • joelim joelim 24 août 2012 15:35

    Agrotoxique, industrie agrotoxique sont des termes qui devraient être bien plus utilisés, car ils reflètent une réalité concrète.


    Faudra en parler aux médias.

    Mais les médias n’écoutent pas, ils prescrivent. 

    Sur les conseils entre autres de l’industrie agrotoxique...

  • chmoll chmoll 24 août 2012 17:17

    servier peut aussi vous aider


  • Quentin le Mézec 24 août 2012 17:30

    « Il n’y a pas un paysan sur 100 qui respecte la nature et son travail ».

    Je dirais plutôt qu’il y a quelques paysans peu scrupuleux qui salissent l’image d’une profession entière. D’ailleurs le rôle d’un paysan n’est pas de vivre en harmonie avec la nature, mais c’est -tout en préservant son équilibre écologique- d’en tirer des ressources alimentaires. Il est donc normal qu’il ne respecte pas le travail de la nature, puisque celle ci évolue vers la forêt, ou la lande, le maquis,.Terminé le temps des chasseurs-cuieilleurs,c’ est c’est bien moins fatiguant maintenant. En respectant vos principes, il faudrait écouter la nature, c’est à dire, aller au gré des saisons, cueillir, déplacer nos habitations tels des nomades d’antan. Problème : Vous ne trouvierez pas le temps de cartographier les insectes au Maroc ni de réfléchir à la meilleure manière d’attaquer une profession, somme toute respectable.

    Il n’y a aucune mesure dans votre article, et l’agro-industrie, c’est pas l’agriculture en général.

    Par ailleurs, les sols ont bel et bien un passé chimique, mais je ne vois pas pourquoi un agriculteur qui conduit une culture en bio sans traitement depuis 3 ans ne pourrait avoir l’appelation « bio » sur sa production. Il faudrait qu’il attende combien d’années, pour pouvoir valoriser -enfin- son produit ?

     

     


  • Jason Jason 24 août 2012 18:17

    M. le Mézec,

    Vous arrive-t-il de boire de l’eau du robinet ou tout simplement de cuisiner avec cette eau ? Oui, bien sûr, vous faites comme tout le monde. Eh bien, rassurez-vous, vous allez absorber un cocktail de molécules dont personne ne connaît les effets à long terme.

    Et pourquoi dans certaines rgions de France on recommande de ne pas utiliser l’eau du robinet pour préparer les biberons ?

    Laissez les clichés sur les chasseurs-cueilleurs et renseignez-vous sur les pesticides, les engrais, et les pressions des chimistes sur les agriculteurs.

    La politique de l’autruche peut être mortelle. En général, c’est le lion qui gagne.


  • Quentin le Mézec 24 août 2012 18:40

    Vous n’avez pas compris mon message. Lisez mes articles sur agoravox, et vous verrez que je suis aussi un écologiste convaincu. J’ai fait des études d’écologie scientifique, et d’agrobiologie et je sais de quoi on parle mais merci de me tenir au courant, de m’expliquer ce qu’est un engrais, un pesticide, etc.

    J’ai travaillé 3 ans dans l’agriculture biologique, et c’est pour cette raison que j’écris ce message. relisez mon message, vous comprendrez la subtilité de celui-ci, ca je trouve ça trop facile de mettre tout le monde dans le même panier.

    Je trouve que les propos de l’auteur traduisent une haine envers le monde agricole en général, et non pas seulement envers les agroindustriels.

    je trouve hors sujet votre message sur la consommation d’eau polluée par les nitrates. Je ne parlais pas de ça, relisez moi, comprenez moi, et on en reparlera après.

     

     


    • Jason Jason 24 août 2012 19:29

      J’ai bien lu votre message, mais votre carte de visite m’a échappé.

      Que vous défendiez l’agriculture bio, grand bien vous fasse. Mais il s’agit, en toile de fond, de réagir vigoureusement contre la pollution agro-industrielle. j’habite à la campagne, entouré de champs cultivés, et, croyez-moi, ça pulvérise et ça répand à tire larigot. Et l’eau est une de mes préoccupations.
       
      Quand j’ai dit à l’agriculteur qui vient faire le foin chez moi qu’il ne devrait pas mettre de Glyphosate pour éradiquer les liserons, il m’a ri au nez. je lui ai demandé s’il buvait de l’eau, et je suis sûr qu’il n’a pas compris le sens de ma question. Pour moi, l’agriculture, c’est ça.

      Vous vous réfugiez trop dans le bio, et ignorez le reste ; C’est aussi votre problème. Pour moi, en biologie de la nature, il n’y a pas de hors sujet.


  • foufouille foufouille 24 août 2012 18:43

    les stations d’epurations ne sont pas concus pour eliminer certaines choses
    l’agriculteur ne choisit pas, c’est le technocrate qui le fait


  • jacques lemiere 24 août 2012 19:35

    espérance de vie, mortalité infantile..baratin à la limite de la diffamation..aucun chiffre...

    surtout jamais de chiffres surtout ne jamais regarder les stats surtout ne jamais comparer les pays ou règne la chimie avec les autres... ainsi on peut tout dire...
    On peut tout mélanger aussi tantôt les cancers sont causés par l’eau pas les aliments par l’environnement...
    Je ne remet pas en cause le fait que des substances provoquent des cancers mais sans chiffre ça reste du pur baratin. 

    Combien de morts du fait des pesticides ?? on en sait rien DONC ce doit être beaucoup...
    Combien de morts évitent l’emploi des substances dites chimiques (qui pour moi recouvrez toutes les substances !! ça inclut le sel ? ou le sulfate de cuivre ? le soufre ? ) sans doute pas beaucoup...
    ça vous arrive de faire un bilan ?


    Bon c’est un brûlot mais quand je pense que ce type en mal ou bien de notoriété ou bien de sainteté.. va pousser des jeunes à aller commette des actes délictueux ça m’énerve un peu...

    Qu’il est doux notre génocide pour le moment...

    Quand je pense que la fille de ce triste torquemada vert est partie planter des arbres en amazonie est que ce monsieur en a profité pour pondre un article pour l’en féliciter on imagine...que pour lui envoyez des charters de nos mouflets planter des arbres en amazonie...serait une chose merveilleuse.. Mais bien sur chut pas de bilan si les pauvres bougres qui plantent des arbres le lundi avec sa fifille les coupent le mardi ..ben ça ne change rien à l’affaire...

    Combien de cancers dus aux pesticides ?

    Vous n’êtes pas non plus sans ignorer que une alimentation parfaitement naturelle ne met pas à l’abri de cancers....mais des cancers naturels...ça va bien..dans des pays où la majeure partie de la population est aux champs avec de faibles revenus...donc cancers qu’on ne peut pas soigner car on est trop pauvres...mon dieu....

     


    • Jason Jason 24 août 2012 22:13

      @ J. lemière,

      Depuis les années 70, les congrès internationaux de médecine ont fait une corrélation certaine entre la prolifération de cancers et les activités humaines.

      Des stats, il y en a partout, qui pointent le doigt sur les molécules de toutes sortes.

      Un des grands courants de pensée, et sur lequel les agro-chimistes surfent, c’est de dire que les enquêtes sont fausses, les méthodes biaisées, etc. ils ont des spécialistes sur ce sujet. Ce genre de machin est étudié de près aux USA où il nes’agit pas de nier les résultats, mais de mettre en doute les méthodes.

      Et quand il y a un doute, les polémiques enflent, et le temps passe.


  • slipenfer 25 août 2012 07:32

    Avant les patates de super marché elles avaient pas de goût
    maintenant elles ont un goût dégueulasse.


  • Dzan 26 août 2012 09:24

    Remember « l’histoire de la vache folle »
    On a découvert que les vaches devaient manger de l’herbe ou du foin ! Si ! Si !

    Dans les années 60 mon beau -père avait 60 vaches limousines sur 70 Ha., maintenant ce sont 10 vaches à l’Ha.
    L’hiver, elle avaient comme complément de la betterave, et un peu de farine d’arachide.

    Quant à l’abruti que je vis un jour dans une émission télé prétendre doctement, que les oeufs de batterie avaient le même goût, que les oeufs de poules en liberté totale, il n’a jamais dû en goûter.

    Moi, si je considère la moyenne d’âge des hommes en France, j’ai fait une grande partie de mon parcours.
    Mais je reprendrai volontiers cette phrase de St Exupéry dans « Citadelle »
    « La termitière future m’épouvante. »


    • Proudhon Proudhon 26 août 2012 20:17

      @Dzan

      Il est rare de voir citer le livre « Citadelle » de St Exupéry.

      Rare aussi sont ceux qui l’on compris du début à la fin, moi le premier. C’est d’une telle profondeur ....


    • blh 26 août 2012 23:12

      Êtes-vous jamais allé dans une vigne ?
      Il y avait des tas d’escargots qui se promenaient tranquillement, pas très dangereux pour le raisin ?
      Aujourd’hui, c’est nickel partout. Y en a plus.
      On fait venir les escargots des pays de l’Est, plus exactement des régions où les pesticides n’existent pas encore.

      Pendant les vacances scolaires, je gardais les vaches quand j’étais gamin, dans les grands prés du village. Et je peux vous assurer que jamais je n’ai vu un seul berger ou paysan maltraiter les bêtes qu’ils avaient en charge.


  • blh 26 août 2012 23:00

    Juste un aspect que l’on ne lit pas ici, peut-être dans le livre de l’auteur..
    Les paysans ne sont pas directement à stigmatiser et à vouer aux enfers, il serait prudent de dénoncer les pratiques de nos différents ministres de l’agriculture et autres politiques nationaux et européens. Les paysans n’avaient que l’embarras du choix, crever ou laisser faire.


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