jeudi 23 août 2012 - par Rage

Santé : Pourquoi une réforme d’ampleur est nécessaire

La Ministre de la Santé, Marisol Touraine, en cohérence avec les propos du candidat Hollande, a répété à plusieurs reprises vouloir s'attaquer aux dépassements d'honoraires des praticiens de médecine. Effectivement, il existe depuis de très (trop) nombreuses années une médecine à plusieurs vitesses et à 2 secteurs : l'un par des honoraires cadrés (secteur 1), l'autre pas des honoraires libres (secteur 2). Mais le mal est bien plus profond que ces simples dépassements d'honoraires : c'est tout le système de santé qu'il faut réinventer et réguler.

La médecine a toujours jouit d'un statut spécifique en France, statut bâtit à la fois sur le rôle central de ceux qui sauve la vie des gens et sur un habile jeu utilisant à la fois la sécurité de l'argent public (couverture maladie/sécurité sociale) et la liberté des gains privés (honoraires libres, prestations connexes). Les professions de santé, et notamment les plus rares, qui plus est pour les praticiens les plus spécialisés, ont donc tout loisir de choisir d'évoluer en secteur public (hôpital) ou bien en secteur privé (libéral-cliniques) avec en complément 3 autres leviers :

  • la capacité de pouvoir s'inscrire ou non dans le secteur 2 des honoraires libres

  • la capacité de chercher à allier les avantages des 2 systèmes, avec par exemple les médecins hospitalier qui utilisent les infrastructures publiques pour pratiquer des actes privés

  • la capacité à jouer des rivalités entre les 2 systèmes, les praticiens publics arguant des rémunérations privées, les praticiens privés pouvant se référer aux couvertures publiques.

Depuis plus de 30 ans, les pouvoirs en place se sont couchés face au lobby des médecins et des praticiens de santé. D'ailleurs, au sein même du terme « praticiens de santé » il existe d'énormes différences entre le chirurgien, l'infirmière, le médecin libéral ou le spécialiste. Cette différence se repère aisément par les coûts des prestations et plus largement par rapport aux rémunérations surtout si on les rapporte à un ratio horaire.

Depuis les « hygiénistes », les médecins et praticiens de santé disposent d'un pouvoir financier, politique et social fort que redoutent les gouvernements de gauche et soutiennent les gouvernements de droite dont une partie des élus sont issus. Une partie cruciale de ce pouvoir réside certes dans les prises en charge de la sécurité sociale qui peuvent avoir un impact sur les dépassements d'honoraires. Mais le véritable enjeu n'est pas là, il réside dans 2 mots : numérus clausus.

 

1. Le premier tamis du numérus clausus.

Le numérus clausus, signifie « nombre fermé ». Ce terme désigne le nombre fixe d'étudiants admis dans certains cursus chaque année, principalement dans les professions de santé (médecin, pharmacien, dentiste, sage-femme, infirmière, kiné), qui sont réglementées. Il a été mis en place en France en 1971.

Cet outil visait en premier lieu à engendrer une sélection des étudiants capable de démontrer un niveau de connaissance important. Surtout, il visait à « contrôler » le nombre de professionnels et donc de prescripteurs dans une logique de maîtrise des dépenses de la sécurité sociale. Dans une Europe encore balbutiante, cette logique nationale pouvait avoir un sens.

Toutefois, après 40 ans d'existence, on ne peut que constater les limites voire les ravages de ce numérus clausus, et ce pour plusieurs raisons :

1 : Fixé à 8500 en 1971 pour une population de 50 millions d'habitants, le numérus clausus des étudiants en médecine en France n'a cessé de decroitre jusqu'en 1993 (3500 !) avant de remonter en 2012 à 7500. Sur une période de 40 ans, le chiffre a donc diminué de 12% pour une population qui s'est accrue de 30%.

Si l'on venait à comparer courbe à courbe sur une base 100, le déficit s'est particulièrement creusé dans les années 90, ce qui explique aussi aujourd'hui le manque de praticiens.

2 : L'effet inverse de la raréfaction, comme chacun sait, a été un renchérissement de ceux qui étaient dans la rareté. Ainsi, le numérus clausus est devenu un outil, savamment contrôlé, engendrant de la rareté et occasionnant pour les praticiens en place un rapport de force très fort jouant de la rareté : ce qui est rare étant cher, l'Etat n'a eu d'autres choix que de céder aux multiples revalorisations, notamment des lobbies les plus actifs, à savoir ceux des professions les plus « représentées », les médecins ou les chirurgiens.

3 : La liberté d'installation couplé au numérus clausus a engendré une fracture spatiale : derrière les moyennes se cachant des déserts médicaux (espaces ruraux) et des sur-densités médicales (villes côtières). La non régulation spatiale de l'installation des professions médicales EST à l'origine de cette fracture.

4 : La rareté engendrée s'est heurtée à l'évolution de l'Europe. En effet, pour les études de médecine, le tamis du numérus clausus opère pour le passage en 2ème année, ce qui engendre des « pertes » d'années pour les étudiants échouant à l'examen. Du coup, des stratégies d'évitement ont été inventées (étudiants Français allant en Belgique). A l'inverse, la raréfaction a engendré un nécessaire besoin de correction dans l'immédiat en invitant des praticiens étrangers (Roumains) à exercer en France.

En clair, on a empêché des étudiants français de devenir médecin pour subventionner des médecins étrangers afin qu'ils viennent en France.

5 : La rareté a généré et générera des pénuries fortes de praticiens spécialistes : gynécologues, ophtalmologues, médecins généralistes etc... Mais sur ce plan, le numérus clausus n'est pas l'unique responsable.

6 : Enfin, la gestion même du numérus clausus, soumise au pouvoir en place n'a pas été en corrélation avec les besoins futurs. Sous couvert de « limiter » les dépenses publiques par praticien, la gestion des 40 dernières années a générer des surcoûts et surtout des surcharges pour les praticiens en place. Ces surcharges ont soit dissuadé les futurs médecins, soit engendrer des revenus très élevés générant eux-même une aspiration à facturer encore plus.

Bref, la liste des dérives pourrait s'allonger pour des bénéfices très limités. D'ailleurs d'autres pays ne dispose pas de cet outil ou bien quand ils en disposent, définissent un seuil bien plus élevé permettant de répondre aux besoins des populations.

In fine, si on peut comprendre l'intérêt prévisionnel de ce type d'outil, il est aujourd'hui inconcevable de rester à des niveaux aussi bas, et ce dans plusieurs spécialités (médecins, mais aussi dentistes, infirmières, spécialistes etc...). En parallèle, il n'est plus possible, sous pression des praticiens en place contestant une « fragilisation » des diplômes ou de la libre installation, de ne pas réguler un système qui a engendré une fracture spatiale et des spécialité de santé. Le numérus clausus doit donc être largement ouvert et re-configuré.

 

2. Le second tamis : la spécialisation post bac+5

En effet, il existe un second tamis qui aujourd'hui fait très mal à la diversité des professions de santé : la spécialisation (internat) orientée. Orientée par quoi me direz-vous ?

La réponse est relativement simple : par la rémunération.

Avec une sélection drastique au numérus clausus, avec des études longues, le système engendre mécaniquement un souhait pour les étudiants à rechercher les professions les plus rémunératrices avant de s'attacher au goût du soin et de la santé publique.

Cette logique, accentuée par l'extrême concurrence interner aux filières, engendre des dérives que nous allons payer dans les années à venir, à savoir la disparation de certaines professions de santé comme les gynécologues (mécanisme renforcé par des lobbies catholiques) mais aussi les pédiatres, la raréfactions d'autres spécialités nécessitant des investissements lourds à l'installation et enfin la prolifération de certains profils comme les chirurgiens plastiques/esthétiques.

Le choix de spécialisation étant « définitif » à Bac+5, l'organisation et la ventilation des profils est donc un enjeu national de santé public. A ce jour, trop peu de ministres se sont penchés sur la question car il s'agit là très clairement de choix opérés bien en amont par les étudiants : pourquoi faire une profession moins bien rémunérée, parfois plus éprouvante (notamment du fait de la rareté qui occasionne un afflux de patients) et souvent moins bien « considérée » par les cercles de santé alors qu'il est possible de gagner plus plus facilement ? Pourquoi suivre une filière peu rémunératrice quand d'autres génèrent des rémunérations connexes, notamment par les prescriptions médicales ou la possibilité d'intervenir à des colloques et formations diverses ?

Les conclusions semblent évidentes : il est grand temps de faire le ménage à la racine du système, c'est à dire au niveau des études de santé pour préparer l'avenir et corriger les erreurs du passé.

Pour cela, il faudra aller bien au delà de la simple limitation des dépassements d'honoraires, et s'attaquer au fond des choses, car c'est là et précisément là qu'il faut agir en premier lieu.

 

3. Une logique du « tout pour le médecin »

Pour ma part, j'ai souvent considéré que le déficit de la sécurité social était aussi profond que le bénéfice des praticiens de santé était important. Même s'il s'agit d'un raccourci, il y a une certaine vérité dans cette affirmation car les médecins ont une part non négligeable dans le trou de la sécurité sociale.

En ce sens et jusqu'à ce jour, ce sont plutôt les patients qui ont porté le chapeau : trop de médicaments, trop de consultations etc... Les gouvernements successifs se sont alors attelés à dérembourser les médicaments, à appliquer des franchises (le fameux 1€ de Douste-Blazy), puis à rajouter d'autres franchises médicales sans jamais s'intéresser à la part de responsabilité des praticiens de santé, notamment ceux qui « peuvent » choisir ou non d'appliquer des soins.

On a alors créé le « médecin-traitant » et le « parcours de soin », engendrant pour 97% des patients sous couvert des excès des 3% restants, des logiques stupides consistant à consulter un généraliste dans tous les cas, alors que certaines questions relèvent exclusivement de spécialistes. D'ailleurs sur ce point, je vois mal une femme aller chez un généraliste lui demander d'évaluer une situation gynécologique entre deux rendez-vous pour des angines et vomissements...

Le coût a été énorme pour la sécurité sociale, les médecins « traitant » bénéficiant d'une prime pour chaque patient.

Dernièrement le gouvernement Sarkozy avait même inventé « l'objectif chiffré amenant prime », avec des objectifs dérisoires et des primes pouvant aller jusqu'à 9000€ par médecin.

Entre-temps, il y aussi eu l'informatisation des actes avec les télétransmissions, la sécurité sociale compensant évidemment ces transmissions par une rémunération des praticiens : en 2012 est-ce encore acceptable ? Il y a aussi eu les revalorisation successives, mais avec de fortes disparités entre professions (lobbies en action) sans aucune gestion prévisionnel ou indexation du type « point d'indice fonction publique ».

Bref, depuis 40 ans, les gouvernements successifs font porter le chapeau aux patients tout en caressant les praticiens par des méthodes de rémunération/compensation de tout acte supplémentaire demandé.

A mon sens, c'est inadmissible d'autant que l'affiliation à la sécurité sociale DEVRAIT générer des devoirs comme l'informatisation de fait (éventuellement par un prêt bonifié et un accompagnement technique) et « l'obligation de » pour être affilié. Il y a donc aussi sur ce point un rapport de force trop défavorable aux finances publiques qui mérite d'être corrigé.

 

4. Le démantèlement des hôpitaux publics, et plus largement des services publics

A lire les précédents propos, on se rend rapidement compte qu'une logique d'ensemble, insidieuse mais parfaitement orchestrée est organisée depuis plusieurs dizaines d'années dans le sens unique de la « libéralisation de l'élite des professions de santé », et plus largement afin de conforter les fortes rémunérations du secteur au profit des « insiders » et heureux bénéficiaires.

Certes, c'est sans doute une vision raccourcie des fortes disparités entre professions, mais le fil conducteur, la tendance est là.

L'exemple le plus symptomatique de cette logique à l'oeuvre a été et réside encore dans l'affaiblissement chronique des hôpitaux publics. Si l'on fait du journalisme à la française, c'est à dire que si on ne regarde que la surface, les hôpitaux sont déficitaires : il faut donc réformer.

Quand on regarde plus précisément dans le détail, on se rend compte que plusieurs mécaniques dévastatrices fragilisent ces établissements, la réforme n'est donc pas celle que l'on croit :

1 : Une fois encore, les conditions de rémunérations de certains corps, très élevée, génère de forts déficits. Pour exemple, un dernier décret de X.Bertrand en décembre dernier a permis aux médecins hospitaliers de pouvoir bénéficier d'un calcul de leur retraite non seulement sur leur rémunération indiciaire, mais également sur leurs primes. Pour repère, pour les 5 millions de fonctionnaires, cela viendrait à prendre en compte dans l'assiette du calcul environ le double de leur rémunération. Afin de provisionner ces charges futures, il a fallu creuser les dettes des hôpitaux.

Donc, pour rémunérer 1 médecin et sa retraite, c'est le coût de 5 à 10 infirmières qui disparaît.

2 : Vu qu'il n'y a plus d'argent pour rémunérer tout le monde, les hôpitaux publics font appel très largement à des élèves : infirmiers, sages-femmes, etc... qui, malgré leur bonne volonté, fragilise aussi la qualité des soins dispensés (moins d'expérience).

3 : La logique comptable de l'Agence Régionale de Santé (ARS) accentue encore la fragilisation par des logiques de regroupement d'établissements ou spécialités qui non seulement vide les territoires ruraux, mais parfois génère plus de coûts dans l'immédiat (matériel, locaux, mobilités etc..) sans pour autant répondre aux enjeux des BESOINS des populations.

Pour exemple, un bloc opératoire de campagne peut sembler à priori coûteux s'il pratique peu d'actes. Mais l'histoire ne dit pas que sans ce bloc, les actes qui seraient pratiqués à 50km auraient générés de coûteux transferts par hélicoptères ou ambulances (les soins ambulanciers c'est aussi un vrai dossier).

4 : La logique du « vite expédié » avec une présence en chambre limitée pour les accouchements alors que d'autre part on pratique de l'acharnement thérapeutique (question de l'euthanasie) qui mobilise sur des longues durées des moyens, donc des coûts.

5 : La sur-exposition des hôpitaux aux monopoles, notamment pour les injections de certains médicaments et substances. En ce sens, chaque hôpital étant une république indépendante, c'est aussi à chaque fois une cible de choix pour les entreprises qui peuvent jouer des faiblesses de tel ou ou tel établissement. Pour exemple, certaines injections pouvant coûter plusieurs milliers d'euros à l'unité, à défaut d'avoir ou de connaître d'autres produits (génériques, concurrents etc...), les praticiens de santé n'étant pas de spécialistes « achats », ils sont bien obligés de payer à prix d'or certains produits... ce qui fait la richesse des pharmaceutiques notamment.

Là aussi, la liste pourrait être longue (un livre n'y suffirait pas). Mais au lieu de s'attaquer aux vraies dérives, c'est à dire pas forcément aux principaux postes de coûts, mais bien aux postes proportionnellement les plus coûteux pour ce qu'ils produisent, cette logique a renforcée les établissements privés, cliniques en tête. Ainsi il n'est pas rare de voir certains hôpitaux publics perdre des postes alors qu'en face les cliniques s'agrandissent.

Mais comment font-elles ?

Très simple : elles ne réalisent que les actes rémunérateurs.

Corollaire : les hôpitaux publics ne conservent plus que les actes les moins rémunérateurs, et donc se fragilisent encore un peu plus.

Il s'agit d'une logique très largement répandue, notamment par la droite et l'Union Européenne qui tend à privatiser les gains et ne laisser au public que les activités déficitaires. Il est ensuite aisé de pointer du doigt l'activité publique en arguant plus de « rigueur ». Plus simplement, on sépare les activités bénéficiaires des activités déficitaires (école, justice, police, santé, transports etc...) pour ne laisser aux États que la joie du financement des activités déficitaires.

Hier cela enrichissait les uns (qui le savaient) et appauvrissait les autres (qui ne s'en rendaient pas compte), aujourd'hui cela génère la « rigueur et la crise », demain ce sera le crash puisque cette logique n'est durablement pas soutenable à tous points de vues. Sur ce volet, il est donc encore temps de réinjecter dans le secteur public des activités rémunératrices qui compenseront les actes plus déficitaires de fait.

 

5. Que faire, en conclusion ?

On se rend bien compte dans cette rapide digression qui pourrait mériter nombre de pages supplémentaires, que les dépassements d'honoraires ne constituent que la résultante, face émergée d'un iceberg, de successions de décisions politiques visant une logique claire de « clientèlisme » des praticiens de santé et de « libéralisme ». On pourrait d'ailleurs écrire tout un registre sur les couvertures maladies transférées en grande partie aux mutuelles, système engendrant aujourd'hui le renoncement aux soins. Il y aurait aussi beaucoup à dire sur les excès de facturation de certaines professions, mais c'est bien une logique d'ensemble que je cherche à dénoncer.

Cette logique du « tout pour moi tant qu'il est encore temps » est tragique à court terme (déficits) mais aussi à long terme (affaiblissement du système français, déserts médicaux, renoncements aux soins). Il est donc grand temps de « cogner » et d'agir avec une vraie loi de santé en France.

Quelles pourraient en être les pistes d'actions ?

En voici déjà quelques lignes évidentes à mon sens :

1 : Accroître le numérus clausus dans des proportions nettement plus significatives qu'à l'heure actuelle et faire évoluer ce chiffre en corrélation avec la population

2 : Repenser le système d'affectation des praticiens de santé avec une priorité aux métiers en déperdition notamment avec les départs en retraite sur certains spécialités (pédiatres, gynécos, ophtalmos) mais aussi trop rares (dentistes, ortho-dentistes) et donc trop onéreux par des baisses ou à minima gels de tarifs d'actes.

3 : Définir, comme c'est le cas dans la fonction publique, suivant rang de classement ou autre méthode des affectations géographiques afin de limiter les déserts médicaux et réduire les trop fortes densités à d'autres endroits.

4 : Casser les dépassements d'honoraires, très largement répandu, par une réflexion sur les secteurs « 2 » et un texte de loi allant bien au delà de la simple « charte » sympathique mais non contraignante de la « rémunération avec tact et mesure » applicable à ce jour. Dans la même logique, inciter les mutuelles à faire de même, notamment vis à vis des opticiens où des excès d'honoraires sont mécaniquement transférés sur les cotisants aux mutuelles, sans régulation du secteur.

5 : Ne plus compenser financièrement certains « tâches » qui devraient être obligatoires pour l'affiliation à la sécurité sociale (télé-transmission, médecin traitant etc..)

6 : Engager une réforme de fond de l'organisation spatiale dans la santé publique en France autour de 2 piliers : l'hôpital publique et les maisons de santé (regroupement de praticiens sur un même lieu). Ceci dans une logique de prévention, de mutualisation et d'optimisation des coûts.

7 : Revenir sur les lois « cadeaux » des mandats précédents comme le décret « Bertrand », la loi « Douste-Blazy » et autres qui ont généré plus de coûts que de gains, le tout toujours au profit des mêmes bénéficiaires. En l'occurrence le parcours de soins doit être repensé pour certains cas.

8 : Faire payer l'usage du système de santé Français, au coût global, aux étrangers qui viennent s'y faire soigner. A l'inverse, sans doute limiter certains actes ouverts aux bénéficiaires de la CMU (actes non vitaux ou non liés à la santé immédiate) dans une logique de « prise de conscience » des bénéficiaires.

9 : Ne plus rembourser certains actes de confort (chirurgie esthétique) ou non liés à des pathologies/maladies relevant de la santé.

10 : Instaurer un rapport de force favorable vis à vis des fournisseurs pour limiter les monopoles et sur-facturation de fait, notamment par des marchés (appels d'offre) mais aussi un regroupement au niveau national de certaines commandes « sensibles » (injections coûteuses, matériels spécifiques, maintenance etc...).

11 : Organiser une plus grande transparence financière des établissements. C'est une logique tout aussi valable dans la fonction publique au sens large (FPE, FPT, FPH) : identifier, supprimer ou regrouper les organismes satellites souvent fort onéreux, prohiber les PPP, limiter les « sièges de jetons de présence » notamment dans les comités de direction.

Une fois encore la liste pourrait s'allonger. Mais s'il fallait retenir une idée : il est grand temps de NE PLUS CEDER face aux lobbies de la santé, médecins, pharmaceutiques et autres majors en tête. Il est aussi temps de faire le ménage sur les hautes rémunération et « barons du soin » qui depuis trop longtemps grèvent la sécurité sociale. Enfin, il n'est que trop temps d'agir sur le parcours et système de formation des professions de santé avec une vraie vision de long terme.

http://progress.canalblog.com/archives/2012/08/23/24948294.html



40 réactions


  • Massaliote 23 août 2012 16:27

    « il est grand temps de NE PLUS CEDER face aux lobbies de la santé » 

    H1N1 souvenez-vous :

    Marisol Touraine s’apprête à lancer une campagne de vaccination de grande envergure contre la rougeole. Des bébés jusqu’aux trentenaires. Pour les labos, c’est le changement dans la continuité.


    • JPhilippe 23 août 2012 16:50

      C’est peut-etre aussi une nécessité sanitaire ?


    • lebreton 23 août 2012 20:20

      le fric le fric ,et apres la désinformation ,vous savez combien ça coute ? non alors retourner jouer dans la cour de récréation ,vous avez une idée de ce coute la recherche contre le cancer , et des résultats positifs ? et de l’espérance de vie de celui qui a un cancer ? nulle mise a part qu’on te laisse crever pire qu’un un chien , parce que un chien on le pique pour ne plus qu’il souffre ,quels progres depuis 40 ans ! rien ,rien en dépit de la propagande ,pire les traitements sont remis en cause ,suffit de s’informer . Alors la medecine de 21emme siecle sera sans doute la meme que celle du 19 eme une pompe a fric , le serment des hypocrites qui se gavent avant d’entrer en politique tel des kouchners et compagnie je pourrai en donner d’autres mais bon 


    • lambda 23 août 2012 23:47

      @ jphilippe

      je vous laisse méditer sur cet article

      http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=12001


    • lebreton 23 août 2012 20:33

      Mais il est clair que nos elus ne ferons rien en ce sens ,vous en apparence ne le souhaiter pas en tant qu’homme de droite ,je me trompe ? parler de la santé en France d’abord le monde apres ok ,vous serez credible 


  • cassios 23 août 2012 16:51
    Est ce que déjà l’Etat pourrait rendre à la sécu l’argent qu’il détourne depuis des années ? Savez vous que nous payons des milliards de taxe sur l’alcool et les tabacs pour la sécurité sociale depuis des années mais que l’argent récolté tous les ans finit dans le budget général de l’état au lieu de finir dans les caisses de la sécu ??
    Car si on donnait l’intégralité de ce qu’on paye pour elle à la sécu, le trou de sécu n’aurait jamais existé....

    Ensuite je vais me permettre de donner certains détails sur le secteur de la médecine, étant marié avec une gynécologue de la jeune génération.
    Déjà il faut savoir que les études de médecines sont certainement parmi les plus dures et longues de France et que le métier en lui même est très contraignant.
    Néanmoins jusqu’ici, étant donné que le médecin était un « notable » gagnant bien sa vie et étant respecté, cela attirait du monde, au delà de ceux qui avaient la vocation de soigner et sauver des vies.
    Hé oui, il y a 2 types de personnes qui deviennent médecins, à savoir ceux qui ont la vocation et qui sont peu nombreux et les autres qui aspirent à un métier valorisant et bien rémunéré (la majorité en gros....).
    Donc il faudra bien penser aux mesures qui baisseraient leurs rémunérations car il existe bien des études débouchant sur des métiers moins durs et contraignant (ingénieur ou chercheur par exemple).
    Personnellement, ma femme (qui a la vocation, elle prend les CMU alors qu’elle est secteur 2) a définitivement décidé de devenir médecin après avoir discuté avec sa généraliste. Celle ci lui avait dit en gros « C’est un très beau métier mais très dur. Néanmoins on gagne relativement bien notre vie ».
    A votre avis, ma femme aurait-elle fait médecine si sa généraliste lui avait dit « On gagnait correctement notre vie avant les lois qu’ils ont passé pour limiter nos revenus, par contre, il nous reste les gardes de nuit , on a des procès sans arrêts pour un oui ou un non et nos assurances n’arrêtent pas d’augmenter, ne mets pas le doigt dedans, il y a beaucoup d’études qui déboucheront sur un salaire équivalent pour 40 heures par semaine ».

    il faudra donc bien réfléchir à toutes ces mesures pour limiter les abuset ne pas au contraire se retrouver avec une crise de vocations.
    De plus, la crise des médecins étant mondiale, ceux en place partiraient facilement voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
    Sans compter que ceux qui feraient malgré tout des études de médecine (on a quand même un très haut niveau en France) pourraient facilement faire leurs valises pour aller gagner mieux une fois leurs études finies.

    Néanmoins, il est clair qu’il faut limiter les abus des praticiens et les sanctionner sévèrement.

    Par contre, un médecin spécialiste Bac+13 qui fait 80 heures par semaine (gardes de nuit comprises) et qui gagne 10 000 euros nets par mois ne me semble pas choquand. Il faut juste penser à calculer son salaire horaire et ne pas se focaliser sur le montant qui tombe à la fin du mois sans savoir.

    • foufouille foufouille 23 août 2012 17:40

      "Par contre, un médecin spécialiste Bac+13 qui fait 80 heures par semaine (gardes de nuit comprises) et qui gagne 10 000 euros nets par mois ne me semble pas choquand."

      5000 pour 40h, ca lui suffit pas
      ca fait 2 boulot
      et moins d’erreurs


    • poubellelavie poubellelavie 23 août 2012 20:33

      Comme d’habitude, seuls les personnes ayant un médecin dans leur entourage apportent une nuance au cliché du médecin qui se fait du fric sur le dos des malades et de la sécu.

      Quelques points que le grand public ne connait pas et que l’administration évite d’évoquer :

      Les médecins en secteur 1 ont une partie de leur cotisations URSSAF prises en charges par cette administration, de plus, ils versent moins de cotisations à la CARMF (caisse de retraite des médecins français) que les secteurs 2.
      Le secteur 2 paye plein pot ces deux cotisations.
      Il est donc financièrement impossible pour l’état de supprimer le secteur 2 , ce qui augmenterait encore ses charges. Il faut arrêter de remuer du vent pour faire plaisir au grand public.

      Il y a une grande disparité dans les dépassements d’honoraires. Et si les patients ont la faiblesse d’accepter une consultation à 100 euros. C’est finalement leur problème. Il existe des médecins qui dépassent avec « tact et mesure » Simplement parce qu’ils ont des titres en plus qui leur en donne le droit (clinicat), et parce qu’ils préfèrent ce mode d’exercice (consultations plus longues , service « après-vente » gratuit", pas d’abattage à la chaine).pas forcément plus lucratif mais plus gratifiant pour tout le monde.

      Le problème du numerus clausus est scandaleux à plusieurs titres :
      De jeunes français ratent le concours de 1ère année avec 14/20 de moyenne . Ils n’ont pas droit à plus de deux essais (triplement interdit). Lorsqu’ils sont très motivés et que leur parents peuvent payer, ils partent faire leur médecine en Belgique ou en Roumanie.
      Et pendant ce temps la France , en pénurie, accueille à bras ouverts les médecins roumains !
      Cette sélection redoutable basée sur un bachotage pour débiles, associée à un changement d’état d’esprit de la jeunesse fait que la médecine n’est plus une vocation mais une machine à gagner ....du fric.

      La liberté d’installation est un problème que le gouvernement précédent a géré de façon lamentable. Il y a environ 5 ans , on est allé dire aux internes (entre 6 et 10 ans d’études avec 2 concours redoutables dans les dents) qu’ils ne pourraient pas s’installer où ils voulaient. Grève de 2 mois, et comme ce sont les internes qui font tourner l’hôpital, le gouvernement a reculé !
      Il suffisaient de dire aux 1ères années (et non pas aux 6èmes...) qu’à partir de dorénavant, les règles d’installation changeaient. Nous en serions à 5 ans , et cette réforme pourrait enfin s’appliquer dans 5 ans.(10 ans pour former un médecin).

      J’ai eu la chance de pouvoir tripler ma 1ère année de médecine à une époque où on avait droit aux erreurs de jeunesse , je fais un métier merveilleux (en secteur 2 !)
      Je ne préfère pas calculer mon salaire horaire (qui ne doit pas atteindre celui d’un cadre). Mon plus beau salaire, c’est la confiance et la chaleureuse poignée de main de mes patients.


    • foufouille foufouille 23 août 2012 20:40

      "Il y a environ 5 ans , on est allé dire aux internes (entre 6 et 10 ans d’études avec 2 concours redoutables dans les dents) qu’ils ne pourraient pas s’installer où ils voulaient. Grève de 2 mois, et comme ce sont les internes qui font tourner l’hôpital, le gouvernement a reculé !"

      la motivation a pourtant l’air, le pognon


    • lambda 23 août 2012 22:45

      @ cassios

       

      je trouve que vous ne manquez pas d’air en disant ceci «  »sans compter ceux qui feraient malgré tout leurs études de médecine (sous entendu ici) pourraient faire facilement leurs valises pour gagner mieux ailleurs une fois leurs études finies«  »

      Savez vous que ce sont les contribuables qui paient les 13 années d’études des médecins sans que rien ne leur soit demandé en échange, comme c’était l’usage pour les Normaliens (4 ans d’études à l’Ecole Normale d’instituteurs) - Ils leur était fait obligation de rester 10 ans au service de l’Education Nationale sous peine de rembourser à l’Etat leur prise en charge s’ils quittaient avant

      Et de plus ils ne pouvaient pas exercer forcéement où ils en avaient envie

      Au vu de ces différences de traitement où intervient le contribuable, en effet il faut faire des réformes ! !

       

       

       

       

       

       


    • Rage Rage 24 août 2012 11:59

      @poubellelavie
      Votre commentaire est intéressant à plus d’un titre.
      C’est vrai que l’Etat a besoin du secteur 2 et qu’il a minoré les prélèvements sur le secteur 1. Et même si un patient peut choisir de payer cher, cela n’empêche pas qu’il existe des excès, notamment quand le choix n’existe pas (cas des spécialistes) et que cela a été structurellement généré.

      Le numérus clausus est clairement LE levier à modifier. Et comme vous le dites, il eut été plus logique de changer les règles du jeu pour les 1ères années que pour les 6èmes années, avec par exemple plus de place (droit) mais en face une obligation géographique (devoir).

      Dans l’article, et même les propositions je n’évoque pas tout en solution. Mais que dire aussi du serpent de mer du dossier médical unique sur carte vitale ? Que dire sur les ARS dont l’utilité et les méthodes même de travail sont « contestables » ? Que dire sur les liens dangereux entre ministère et labbos ? Bref, c’est un vrai dossier, lourd, et il faudra faire des choix.

      J’attends vraiment de voir.


    • cassios 24 août 2012 12:10

      Attention, beaucoup font 80 heures au début de leur installation mais cela se tasse au bout de 2-3 ans une fois qu’ils voient bien que leurs crédits seront payés et que leur cabinet tourne bien.

      Mais quand on s’installe, on bosse toujours comme un fou les premières années.


    • cassios 24 août 2012 12:32

      @ réponse à Lambda


      Attention, je précise une chose, les étudiants en médecine sont sur le terrain à l’hopital à faire au minimum le boulot des infirmiers dès la 3ème année. Ma femme touchait 1000F par mois et elle passait la majeure partie de son temps à s’occuper de patients (comme une infirmière au début, puis progressivement comme un médecin) plus qu’à étudier.
      Donc les études de médecine comprennent une énorme partie du temps à bosser à très bas prix pour l’état, c’est d’ailleurs une des raisons qui font que les étudiants bondissent quand on leur parle de leur liberté d’installation et d’un éventuel nombre d’années à bosser pour l’état. 
      Ils considèrent qu’avec tout le boulot qu’ils ont abattu pendant leurs études, ils ont bien payé une partie de leurs études.
      D’ailleurs si un médecin se met en grève, il peut être réquisitionné mais un étudiant en médecine ne peut pas l’être, n’étant pas encore médecin. C’est pour cela que le gouvernement a reculé quand les étudiants se sont mis en grève car les hôpitaux allaient se retrouvés paralysés.
      Par contre, si les étudiants en médecine ne bossaient pas autant dans les hôpitaux, il est clair qu’on pourrait leur demander des comptes après leurs 13 ans d’étude. Mais ils payent pas mal de leur personne durant la plus grosse partie de leurs études.

      Quand au fait d’éventuellement quitter la France si celle-ci prenait des mesures visant à taper trop fort sur les revenus des médecins, ce n’est pas une menace, c’est juste un état de fait.
      Ils se disent en gros « avoir bossé comme un dingue pendant des années avec du travail gratis dans les hôpitaux et on me dit qu’au bout de 13 ans, on me dictera où je dois m’installer ou que je dois bosser 10 ans pas cher pour l’état, et puis quoi encore ?? »
      En tant que conjoint non médecin marié à un médecin et étant un grand supporter de notre système de solidarité, si ma femme devait s’être vu imposer après 13 ans d’études de se voir imposer son lieu d’installation voire pire de devoir bosser 10 ans à bas prix pour l’état, j’aurais eu 2 réactions :
      1) soit ma femme n’est pas encore rentrée dans les études de médecine et là, j’ai donc encore le temps de la convaincre de ne pas faire ce métier.
      2) Soit ma femme est déjà médecin (c’est le cas) et dans ce cas, je lui proposerais de moi même qu’on quitte la France refusant que ma femme, que je vois rarement (à cause des gardes) ou que je vois épuisée (allez passer des moments sympas avec quelqu’un d’épuisé qui veut une seule chose, dormir...).
      Les étudiants en médecine se font exploiter durant leurs études, en échange ils auront droit à un métier dur mais bien payé, c’est le contrat actuel. Cassez sans réfléchir ce contrat et vous aurez une hémorragie des médecins actuels et une crise de vocation chez les jeunes.
      On manque cruellement de médecins en France, il ne faut pas perdre de vue le rapport de force, il faut en être conscient et réfléchir en le prenant en compte (cela ne veut pas dire non plus se déculotter devant les médecins, ils ont des devoirs).

      Néanmoins, il faut réfléchir au problème et proposer des solutions sauf que l’état est un des principaux fautifs puisqu’il détourne une partie des impôts pour la sécu à son profit. Je pense qu’on devrait d’abord se focaliser sur les dizaines de milliards fauchés à la sécu avant de parler des médecins.... Ensuite seulement on pourra passer les revenus des médecins à la loupe.

    • lambda 24 août 2012 13:23

      @ Cassios

      Il faut en effet prendre en compte le travail effectif à l’hopital durant les études des médecins et vous avez raison d’en faire état

      Ma réaction est due à une situation inverse qu’ont connu mes enfants, qui parce que nous étions expatriés lorsqu’ils étaient etudiants ont fait leurs études dans des universités américaines que nous avons payées très cher et ont obtenu des diplomes américains non reconnus à l’époque en France, ce qui les a conduits à s’expatrier pour exercer

       l’idée que vous émettiez de faire des études quasiment gratuites en France pour aller exercer ailleurs, a ravivé pour moi des souvenirs difficiles puisque nous avons payés très cher pour que la finalité soit que nos enfants ne puissent travailler dans leur pays -

      Cette situation paradoxale a été à l’origine de mon post

       

       


    • Gemini Gemini 24 août 2012 14:15

      Effectivement, les médecins ont un métier dur mais bien payé. Par contre, ce qui me fait plus rire, c’est de prétendre que de baisser leur rémunération les ferait se tourner vers des carrières d’ingénieur ou de chercheurs. Et là, je rigole très fort.

      Déjà, premier point, il ne reste pas beaucoup de métiers bien payés tout court, à part peut-être ceux de parasites inutiles tels que traders.

      Maintenant, parlons un tout petit peu plus des chercheurs et ingénieurs, que je connais un peu mieux puisque je suis dans le milieu.

      Déjà, pour le métier de chercheur, vous pouvez oublier. Sauf quelques bons postes, la plupart sont sous-payés et travaillent pourtant beaucoup  ; c’est plus une vocation que l’appât du gain. Quant au métier d’ingénieur, cela dépend peut-être des milieux, mais dans le mien, celui de l’informatique, mis à part pour quelques privilégiés, la plupart ont également des salaires peu élevés, et en tout cas bien moins élevés que ceux d’un médecin.

      Prétendre que les médecins, si l’on revoyait leur rémunération à la baisse, se jetteraient à bras ouverts dans ces carrières relève au mieux de l’ignorance des conditions de travail et de rémunération de celles-ci.

      Donnons quelques chiffres : dans les commentaires ci-dessus, il est fait état d’un médecin à 80 heures par semaine pour 10 000 € net par mois.

      Si ce brave médecin choisis la carrière de chercheur, il sera en dessous des 2 000 € nets par mois. Peut-être, en fin de carrière, atteindra-t-il glorieusement les 3 000 €. Quant aux ingénieurs, le débutant peu espérer 1 800 € pour atteindre glorieusement les 2 500 / 3 000 € par mois en fin de carrière, allez, soyons généreux, 3 500 €. Bien sûr, ces chiffres sont ceux qui concernent la majorité des gens, certains pouvant toujours trouver de meilleurs postes, mais ce ne sera qu’une minorité. Également, les salaires parisiens seront probablement un peu plus élevés que cela.

      Mais l’écart est de toutes les façons tel que nos amis médecins et futurs médecins reviendront vite à la raison et resterons bien sagement dans leur filière qui restera bien plus rémunératrice.


    • cassios 24 août 2012 16:33

      @ Reponse à Gemini


      Vous avez raison, beaucoup de métiers gagnent bien moins qu’avant.
      D’un autre coté, s’il n’y a plus l’attrait d’une somme d’argent suffisamment forte pour justifier des quantités d’heures aussi dingues, les médecins feront comme beaucoup d’autres, ils accepteront de gagner moins mais se replieront sur leur vie de famille.

      Prenons l’exemple d’une femme médecin qui a des enfants en bas âge (60% des étudiants en médecine sont des femmes de nos jours). Vous lui dites qu’elle gagnera 6000 euros nets par mois pour 80 heures par semaine, il y a de fortes chances qu’elle se dise que, ne pas voir ses enfants pour ce prix là ne vaut pas le coup, qu’il vaut mieux qu’elle réduise ses heures (4000- 4500 euros par mois) et qu’elle voit ses enfants plus souvent.

      Un exemple tout simple que ma femme rencontre tous les jours chez des collègues. Un nombre de plus en plus grand de gynécologues ne font plus maintenant plus de suivi de grossesses ni d’accouchement, à votre avis pourquoi ? Car les procès suite aux grossesses ont tellement augmenté ces dernières années (suite à une trisomie ou une anomalie non détectée, les parents attaquent de plus en plus le praticien pour récupérer de l’argent) que les assurances sont devenues hors de prix.
      Résultat, les assurances ont maintenant 2 tarifs pour les gynécos, un pour ceux qui font les grossesses très cher et un autre pour ceux qui ne font les font pas, bien moins chères.
      Il faut savoir qu’un accouchement pouvant survenir à n’importe quelle heure, si un gynéco est appelé à 14H et revient à 15H, cela veut dire qu’il a pris une heure de retard sur les consultations et partira 1H plus tard ce soir.
      Donc les gynécos sans accouchement commencent à l’heure, finissent à l’heure et ont une vraie vie de famille. Mais ils ont la phrase suivante :« Désolé, je ne fais pas de suivi de grossesse ».
      Et vu la pénurie de gynéco, ils ont suffisamment de patients pour occuper leurs heures.

      Il est faux de croire que réduire aveuglément les revenus des médecins n’aura aucune conséquence sur les patients. Les médecins se replieront sur les actes les plus rémunérateurs et/ou les moins contraignants.

      Ou alors on expliquera aux médecins qu’ils doivent faire l’ensemble de tous les actes de leurs spécialités, qu’ils ne peuvent refuser les grossesses (je sens bien venir les gynécos qui rempliront à ras bord leur carnet de consultation avec que des personnes âgées pour éviter les grossesses).
      On leur expliquera aussi qu’ils doivent aller dans la campagne, contents ou pas contents, on leur dira dans quel village s’installer.
      Qu’ils doivent travailler à bas prix pour l’état pendant 10 ans 70 heures par semaine pour payer leurs études.
      On leur expliquera aussi qu’ils ne peuvent quitter le pays avant la retraite (vite le retour des frontières).
      bref, on mettra en place des mesures dignes de l’époque soviétique pour garantir les soins aux français au prix le plus bas possible.

      Délire mis à part, on est capable d’envoyer des gens sur la Lune, on jette environ 40% de la bouffe qu’on produit et on ne serait pas capable de nos jours d’assurer un bon système de santé avec des patients bien soignés et des praticiens qui vivent correctement ??
      Réveillez vous, si on est dans cette situation, c’est qu’il y a des gros malins bien placés qui détournent les richesses d’une manière ou d’une autre et qui, petit à petit, dépouillent aussi bien les patients que les praticiens.
      Un indice pour trouver l’identité de ces spolieurs, ils seront les premiers à nous parles des médecins qui « se font des couilles en or sur le dos de la sécu », des malades qui vont à l’hôpital au premier rhume et engorgent les urgences, bref ils dressent les pigeons les uns contre les autres pour continuer à les plumer !!!
      Si on pouvait piquer le pognon des banques pour le mettre dans la recherche contre les maladies, ça fait longtemps que le cancer et le SIDA n’existeraient plus.


    • Gemini Gemini 24 août 2012 20:08

      @cassios : je suis en effet assez en accord avec votre argumentaire. Mais, j’ai envie de dire que ce n’est pas un problème, bien au contraire.

      Cela me semble plus sain que les médecins profitent de leur vie de famille comme d’autres, leur salaire restant de toutes les façons plus que confortable ; en outre, le fait qu’ils aient une vie plus équilibrée devrait meme contribuer à une meilleure qualité de soins, ceux-ci étant mieux dans leur peau devraient être d’autant plus enthousiaste à la tâche.

      Dans le même temps, il faudrait bien entendu augmenter les numerus clausus afin d’avoir plus de médecins disponible, mais étant donné le nombre de personnes disponibles dans notre pays, cela ne devrait pas poser de problème autre que le délai nécessaire à leur formation.

      Je trouverais cette situation bien plus saine et meilleure pour tout le monde : les médecins avec un meilleur équilibre de vie pour des rémunérations qui resteront très confortables, les patients qui auront des médecins disponibles et moins stressés/pressés, et le pays qui aura autant de chômeurs en moins pour des emplois qui ont en plus le bon goût d’être utiles.


    • cassios 24 août 2012 21:04

      Finalement nous sommes tous d’accord une fois les details en tete.

      Il est clair que ma femme pourrait bosser pour moitié et encore bien vivre. Mais actuellement un rendez vous pour poser un stérilet, c’est un an, vous imaginez si elle faisait 2 fois moins d’heures ? Des médecins font aussi beaucoup d’heures par vocation. on les reconnait facilement, ils sont secteur 2, travaillent beaucoup et prennent led gens en CMU. Ceux qui sont là pour le pognon ne prennent aucun secteur 2.

    • cassios 24 août 2012 21:44

      euh pardon, ils ne prennent aucun patient cmu, c’était ça la fin de ma phrase.


    • lemouton lemouton 26 août 2012 11:21

       à cassios ..


      « ...80 heures par semaine (gardes de nuit comprises) et qui gagne 10 000 euros nets par mois ne me semble pas choquand... »

      Scandaleux... !! 80h/semaine.. !!!.. smiley
       et au vu des chiffres du chômage cela ne vous gêne pas .. ??

      Cela fait 40ans que les médecins s’accommode d’un numerus clausus, qui au fond doit bien leur convenir.... non.. ?? . smiley
       

    • crublent 27 août 2012 12:00

      80 heures par semaine 


      Ben oui ,Foufouille, il y a encore dans ce pays des gens qui travaillent énormément ....au risque de vous surprendre ...

  • RAVAZ CHRISTINE RAVAZ CHRISTINE 23 août 2012 17:01

    Il faudrait surtout séparer la médecine qui a pour but de soigner de la médecine de confort et de faire un lot à part en ce qui concerne les chirurgiens esthétiques dont l’activité est essentiellement commerciale. A ce titre, il n’est pas normal que les chirurgiens esthétiques soient totalement exonérés du paiement de la TVA pour leurs actes, ce qui est injuste par rapport à d’autres professions : les avocats par exemple versent à l’Etat 19.6% sur leur chiffre d’affaires, ainsi, lorsqu’un justiciable s’adresse au tribunal pour obtenir par exemple le versement d’une pension alimentaire, il est taxé à 19.6%, par contre, s’il va se faire refaire le nez, aucune TVA, aucune justice fiscale dans ce système ! Mais vu le nombre de médecins au gouvernement et à l’assemblée nationale, nul doute que ce n’est pas demain qu’ils seront assujettis au paiement de la taxe en vertu du principe d’égalité, même si cela ferait du bien à nos finances publiques.


  • Tipol 23 août 2012 19:49

    La grande réforme principale, derrière tout le décorum médiatique, est de tout réorganiser comme le demande des dictateurs d’Europe, et les sociétés financières américaines, tel que c’est déjà prévu et signé de longue date par la France.
    Comme pour nos comptes bancaires, les assureurs américains auront sur leurs écrans, à 6000km, le détails de toutes notre santé, jusqu’au dernier suppositoire.
    L’assurance maladie sera bientôt totalement du simple registre commercial, et abondamment renseignée de toutes nos moindres maladies.


  • gonehilare gonehilare 23 août 2012 22:47

    Et si on commençait par foutre hors de nos frontières tous ces délinquants à la solidarité nationale qui profitent outrageusement du système ?

    Ainsi un triplement des étrangers clandestins bénéficiaires de l’AME (de 2000 à 2011) à curieusement fait exploser le budget consacré en le multipliant par... 8 !!!

    Il est vrai que, quand on rembourse, sans ciller, des soins aussi vitaux que « l’assistance médicale à la procréation » à 21 « bénéficiaires » en « situation irrégulière » pour un montant de « 99 000 € » dont certaines avaient même dépassé l’âge limite de 42 ans fixé par la sécu, on est en droit de se poser la question sur la santé mentale des irresponsables qui gèrent les fonds publics....

    Pour peu qu’on y ajoute des fraudes telles que celle tentée par cette « africaine » bénéficiaire citée par un médecin consulté, comme des « dizaines de confrères en quelques mois », pour la délivrance d’une cinquantaine de médicaments à base de cortisone destinés au final à « s’éclaircir la peau »...


  • rakosky rakosky 23 août 2012 23:10

    Tout cela est passionnant,sauf que cet article oublie simplement l’essentiel du contenu de la Réforme que nous prépare Mme Touraine.

    Il se trouve que notre système de santé repose totalement sur l’existence de la Sécurité sociale telle qu’elle a été instaurée par les ordonnances de 1945
    Pour faire simple,la sécu est financée par des cotisations sociales,ce qui signifie qu’elle constitue une composante différée du salaire dont l’affectation ,la gestion et l’usage relèvent exclusivement des besoins de santé publique pour ce qui est de l’assurance maladie
    La réforme que prépare le gouvernement ,pour satisfaire aux exigences du patronat et de l’Union européenne,vise à remettre en cause ce mode de financement pour « alléger le coût du travail » comme ils disent
    On vanous amuser avec des conneries,dresser les patients contre les médecins ,pour faire passer l’essentiel ,le transfert vers l’impôt du financement de la protection sociale
    Rien n’est joué ,chacun se souvient de la grève contre la réforme Juppé en 1995 et de la mobilisation pour les retraites et tous savent que toute attaque contre la sécu declencherai un immense mouvement social



    • wesson wesson 24 août 2012 00:13

      bonsoir rakosky,


      je partage un peu la même analyse. On a Terra Nova qui vient de nous pondre un rapport allant dans ce sens : Pas de doute, c’est les même de 1983 qui sont revenus au pouvoir. Et ils nous ressortent la même rhétorique du « système dépassé », et des « archaïsmes », marrant d’ailleurs d’entendre ça pour des mecs qui en fait nous proposent de revenir à la politique d’il y a 150 ans en arrière ... 

      Je crois effectivement qu’ils veulent se faire la sécu, et vu comme ils procèdent, ils pourraient bien y arriver si les gens ne se réveillent pas.

  • lebreton 24 août 2012 14:57

    nul doute que demosthene est bien dans le milieu de celui qui saigne la securité sociale comme certains de ces comperes politiciens sans vergogne la vérité est blessante n’est ce pas pov type ! c’est bien vos amis qui emploient ces mots non ? 


  • Denzo75018 24 août 2012 15:11

    L’Heure est à la réforme !

    La France est RUNIEE !

    Son Modèle Social est à bout de Souffle !

    Le « Trou » est devenu un GOUFFRE !

    Même si l’on ne doit pas compter pour sauver des vies humaines, chaque vie humaine à un « prix », enfin il va falloir en finir avec ces budgets qui ne planifient que les dépenses et qui ne les met pas en adéquation avec les recettes ! Parce que depuis 35 ans les recettes sont systématiquement alignées avec une croissance pertinnament chimérique !

    De toute façon plus personne ne voudra nous prêter....nous allons bien devoir passer par une économie analytique pour la France (Pour rappel cela fait 35 ans que cela est en place dans les Entreprises privées).


  • jako jako 24 août 2012 15:52

    Merci de votre article, je voudrais poser une question sans aucune provoque, juste pour savoir. J’ai eu un ami en soin palliatifs récement juste quelques jours, le médecin nous a affirmé que la journée coutait 1.500 Euros .... je serais bien curieux de savoir comment on arrive à un tel montant ?


  • chmoll chmoll 24 août 2012 16:52

    t’es gonflée Marisol , aussi bein le gang qui a sévit de 2007/2012

    vous avez rackettés les caisses de la sécu de plusieurs millards , asteur tu veux noyer le poisson avec tes rustines

    on s’croirait a palerme , ou naples, quoique c’est votre titre qui vous protège et non votre intelligence


  • Proudhon Proudhon 24 août 2012 19:28

    Si vous voulez un sérieux conseil, éviter d’aller voir votre médecin, vous vous en porterez que mieux. Ne prenez plus ou très peu de leur merde chimique, choisissez les plantes en gélules ou l’homéopathie. Je n’ai jamais été en si bonne santé que depuis que je ne prends plus de médicaments chimiques, antibiotiques et autres merdes. Ils affirment avoir fait des progrès contre le cancer par exemple. Mensonges éhontés. Lors d’un cancer ils vous balances leur chimio-thérapie de merde qui fini de détruire l’organisme. Renseignez-vos autour de vous sur le nombre de récidives qui finissent par la mort assurée. A part le Tamoxifène pour les cancers hormonaux-dépendants le reste n’est que poudre au yeux. Prenez plutôt de l’aspirine tous les jours pendant plusieurs années que leur protocole chimique...


  • cassios 24 août 2012 22:01

    Tout cela vient de m’amener une réflexion.

    On nous dit qu’augmenter le numerus est la solution mais on oublie certains composantes du problème.
    A la base, le numerus clausus a été mis en place pour limiter l’accès au soins et donc espérer qu’une partie des patients se soignerait par lui même, voire pas du tout et ne coûterait rien (raisonnement comptable et absolument pas humain, on voit bien que ceux qui le font ne seront pas touchés par ce qu’ils mettent en place).
    Néanmoins, en plus du numerus clausus, ils ont aussi fermé des hôpitaux et des infrastructures médicales. Or les études de médecine se font beaucoup sur le terrain par la pratique. Vu le nombre d’hôpitaux qui ont été fermés, on ne saurait où accueillir ces nouveaux étudiants si on ouvrait le numerus clausus.
    Sans compter qu’avec la masse de médecins qui partent à la retraite et vu qu’il y a bien moins de remplaçants, on va avoir du mal à trouver des professeurs en nombre suffisant pour enseigner aux nouveaux élèves (toujours dans le cadre d’une augmentation du numérus).
    Ou si on leur demande d’enseigner, cela fera des médecins en moins alors qu’on est en pénurie (et oui, soit enseigner, soit soigner tel est le dilemne).

    On est pas sorti d’affaire, il y a toute une réflexion à mettre en place et surtout, il faut exclure les politiques, les labos et les pontes politicards médecins de la réflexion pour qu’une saine réflexion s’engage.
    Il faudrait faire un groupe de réflexion constitué de médecins ayant la vocation (la vocation, pas le sacrifice, il y a un juste milieu) ainsi que d’associations de malades (les petites associations désintéréssées, pas les associations professionnelles qui ont fait un métier du militantisme à la Kouchner...) et que tout ce monde commence à réfléchir en profondeur au problème.

    Mais tant que les politiques, labos et gros pontes médecins continueront à détourner les ressources financières de la sécu, on ira pas loin.....

  • non667 25 août 2012 17:22

    Plus simplement, on sépare les activités bénéficiaires des activités déficitaires (école, justice, police, santé, transports etc...) pour ne laisser aux États que la joie du financement des activités déficitaires.

    on dirait du bernard tapi dépeçant manufrance !


    • lulupipistrelle 25 août 2012 21:03

      Ben a priori c’est la seule raison d’être de l’Etat qui n’a pas à faire des bénéfices, juste à gérer à organiser...et c’est payer par l’impôt... donc il faut bien laisser les activités lucratives aux citoyens, si on veut qu’ils payent des impôts..


  • chantecler chantecler 26 août 2012 10:53

    Article intéressant .

    Pas grand chose à ajouter sauf que le numerus clausus est antérieur à 71 (pas de beaucoup , mais en 69 il existait déjà ) et qu’initialement c’est le conseil de l’ordre qui l’a imposé non pour une question de gestion de coûts de santé qui ne posait pas problème à l’époque , mais pour protéger le niveau de vie des médecins .

    De la même façon les règlements d’implantation des pharmacie qui doivent recouvrir une population de tant .

    Pour le reste le corps de médecins se situe largement à droite , pas seulement pour une question de revenus mais aussi de pouvoir : pouvoir sur les corps , paternalisme et autorité morale .

    Nombre de médecins se lancent d’ailleurs dans la politique .
    Faut dire qu’ils se situent parmi les élites de notre pays .

    L’autre aspect c’est les dérives des revenus qui sont corrélées aussi aux dérives du système néolibéral qui a suscité justement l’enrichissement excessif de certaines tranches de la population : certains patrons , certaines activités bancaires et spéculatives , trading etc ...

    Nous en sommes revenus à Guizot « enrichissez vous » et l’éthique est mise de coté . Le serment d’ Hippocrate est un rite obligé mais qui a perdu de sa valeur .

    Quand on observe les agissements et les revenus d’un B. Tapie, de certains capitaines d’industrie et de dirigeants d’entreprise, de banques , on se dit que la médecine n’y a pas échappé .

    Idéalistes à 20 , 30 ans mais ensuite par ici les pépètes .( le coût de l’immobilier n’a rien arrangé)

    Quant à la pharmacie effectivement il y a abus mais les entreprises représentées par des lobbies travaillent au corps les représentants politiques (A.N , Bruxelles etc ...)

    Les transnationales ne sont elles pas des états supernationaux imposant leurs propres règles ?


    • lemouton lemouton 26 août 2012 11:11

      « ......... le numerus clausus est antérieur à 71 (pas de beaucoup , mais en 69 il existait déjà ) et qu’initialement c’est le conseil de l’ordre qui l’a imposé non pour une question de gestion de coûts de santé qui ne posait pas problème à l’époque , mais pour protéger le niveau de vie des médecins... »


      un ramassis de pignoufles ce conseil de l’ordre..

      Veulent pour eux,
       la sécurité d’emploi d’un système socialiste mais la « liberté », le laisser faire d’un système capitaliste.. . smiley

  • crublent 27 août 2012 11:51

    Oui enfin ....les médecins sont trop payés le lobby médical a trop de pouvoir les médecins sont des fonctionnaires payés par la sécu ...Yaka les obliger il fokon les force. Leurs études sont payé par la collectivité (c’estvrai qu’ils sont lse seuls dans ce cas)


    Alors il faudrait quand même que les grands esprits nous expliquent -sans trop choper mal à la tête- pourquoi, dans ces conditions, pourquoi parmi 100 médecins qui sortent de de la faculté au terme de leur cursus universitaire, seulement 8 j’ai bien dit huit ce sont les chiffres officiels consentent désormais à s’installer en libéral en France ...et encore le font ils à 60 pour cent d’entre en secteur 2....Ne craignent ils pas si on applique les mesures qu’ils préconisent une fuite accrue des pratriciens et au lieu de 8, parvenir à ce que 4 seulemnt choississent le statut libéral ....Une fois qu’il aura trouvé la réponse il nous indiqueront ensuite comment on espérera pourvoir soigner dans quelques années la population de ce pays ...

  • crublent 27 août 2012 11:57

    Ben oui il y a encore des gens, dans ce pays, qui travaillent énormément ....Au risque de vous surprendre ....


  • crublent 27 août 2012 17:47

    oh ben si ça nous gene mais si nous ne sommes pas d’accord nous sommes réquisitionnés de force ....vous l’ignoriez ???


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