mardi 16 mars 2010 - par Théodore

Transports & Travail : stressez moins, covoiturez plus !

Une étude du GART souligne que le covoiturage est l’une des pistes à envisager pour réduire le stress lié au transport sur le lieu du travail. Voici pourquoi.

Le stress au travail, on en a beaucoup entendu parler ces derniers jours avec la publication par le Ministère du Travail d’un classement des plus grandes entreprises françaises en 3 catégories (feu vert, tout va bien, feu orange, vigilance, feu rouge, problèmes évidents de gestion du stress). A titre d’exemple, on trouvait ainsi France Telecom dans le rouge en raison de la vague de suicides qui résultait de conditions de travail trop stressantes.

Les facteurs de stress peuvent être nombreux, et comme nos métiers d’aujourd’hui exigent de nous une mobilité toujours plus grande, la place des transports dans notre humeur quotidienne va croissant. Qui n’a jamais râlé dans le métro, ou trouvé que, décidément, les bouchons du matin et du soir mettaient les nerfs en pelote ?

Le GART, pour Groupement des Autorités Responsables des Transports, qui regroupe l’ensemble des collectivités qui gèrent des transports, a mis le doigt sur cette problématique en publiant une étude sur le "stress travail-transport en Ile de France"... car c’est bien dans cette région que les problèmes se font le plus ressentir, entre des RER fatigués, des voies d’accès à la capitale saturés et des travaux en permanence.

L’intérêt de cette étude, c’est quelle pointe le covoiturage comme l’une des solutions possibles à la réduction du stress dans les transports pour aller au travail. Et, effectivement, nous avons des raisons d’y croire ! Le covoiturage pour aller au travail, c’est :

* des économies, en partageant les frais et en évitant les voitures à passager unique. Une étude Nokia avait estimé le "coût" des places vides dans les voitures à 500 milliards de dollars au niveau mondial.

* de l’écologie, en dégageant moins de Co2 et en respirant donc mieux. Sur un trajet de 30km qui serait covoituré trois fois par semaine, c’est 4 tonnes de Co2 évitées par an.

* du temps de gagné : + de voitures qui covoiturent = - de voitures au total sur la route. A Toulouse, on estime ainsi qu’une réduction du trafic de seulement 5% pourrait décongestionner le périphérique

* du lien social, avec le partage d’une activité avec ses collègues ou ses amis étudiants, de quoi briser la solitude et la monotonie des transports.

Et tout cela, c’est du stress en moins !

A bon entendeur !



3 réactions


  • Fergus Fergus 17 mars 2010 11:05

    Le covoiturage, c’est également le stress, et parfois plus important encore qu’avec les transports en commun car cela implique un accord parfait entre les participants et une organisation sans faille pour prévoir en amont les... impondérables. En outre, si l’on connaît le temps de transport en métro ou tamway, il est souvent très variable en voiture en raison des embouteillages.

    Le covoiturage n’est finalement uen bonne solution que sur des itinéraires simples et si possible entre employés d’une même entreprise.

    Une bonne idée certes, mais en aucun cas une panacée. Et le covoiturage ne doit surtout pas remettre en cause le développement des transports en commun.


  • jymb 17 mars 2010 12:57

    Pas de chance

    Tout est actuellement fait, calculé, étudié, prémédité pour que les trajets en voiture soient ultra stressants et de préférence interminables...sans aucune place à l’arrivée pour se garer sinon au prix de l’or

    Match nul avec un RER bondé, malodorant et mal famé !


  • jymb 17 mars 2010 13:00

    J’ajoute qu’à Toulouse, cela est doublement volontaire puisque le contournement distant de l’agglomération a été à ma connaissance refusé (à Paris ?) , histoire de faire atterrir le trafic en transit des autoroutes en plein dans les embarras locaux. CQFD et radars à tous les étages.


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