lundi 12 juin 2006 - par Stéphane Rangaya

Un nouveau médicament pourrait arrêter la propagation du VIH

Lors de tests à petite échelle sur des humains, des scientifiques américains affirment avoir pu développer un nouveau médicament capable de stopper la progression du VIH et le « nettoyage rapide » du sang par le virus.

Keith Alcorn, du National Aids Manual, indique, tout comme les experts, qu’il "y a beaucoup de choses intéressantes dans ce produit", cependant il ne s’attend pas à une utilisation médicale avant plusieurs années, trois ans étant le minimum pour réaliser toutes les analyses.

Le nom du médicament est PA-457. Dérivé de l’acide betulinique, extrait de sous-produits bon marché de l’industrie du papier, le médicament a été conçu et produit par le Panacos Pharmaceuticals, dans le Maryland.

Le médicament est connu comme inhibiteur de maturation, une nouvelle catégorie de médicaments. Son fonctionnement est simple : son but est de décomposer la protection formée par les protéïnes autour du virus. Sans son cône protecteur, le VIH ne peut plus se répliquer, ni se transmettre à un autre individu.

Par ailleurs, des études ont montré que si le VIH ne se répliquait pas assez rapidement dans le sang, il avait tendance à disparaître.

"C’est vraiment une nouvelle classe de médicaments, et je supporte leur développement. Si PA-457 s’avère n’être pas toxique et être facile à utiliser, il trouvera bon usage", indique Charles Boucher, chercheur sur le VIH au Centre médical de l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas.

Les premiers tests ont montré que le PA-457 fonctionnait même sur des patients pour lesquels les médicaments actuels échouaient, laissant beaucoup d’espoirs aux personnes dans le même cas.

Sources :

- Trials for drug that leaves HIV defenceless New Scientist
- "New HIV drug could stop virus from spreading". Wikinews
- "New drug class adds to HIV treatment arsenal". DrugResearcher.com
- "Drug ’blocks the spread of HIV’". BBC News
- "New drug may block HIV spread". Daily News & Analysis
- Image d’illustration libre de droit. Haute définition disponible ici



38 réactions


  • Le Doc 12 juin 2006 11:24

    Etonnant ! On ne s’attendait pas a ce genre de découvertes... La recherche se focalisait plutôt sur le rôle des GP membranaires, notamment la 120.

    Petite précision : le VIH n’est pas conique, il est ’sphérique’.

    Je vous remercie en tout cas de cette info, que je vais suivre avec la plus extreme attention...


    • Stéphane Rangaya Stéphane Rangaya 12 juin 2006 12:27

      L’enveloppe entourant le code génétique est connique, non ?


    • (---.---.0.30) 12 juin 2006 12:57

      SIDA : Supercherie scientifique et arnaque humanitaire livre de Jean-Claude Roussez :

      Chacun est persuadé que le sida est une terrible pandémie propagée par un rétrovirus meurtrier. Il n’en est rien. Les nombreux cas d’effondrement du système immunitaire constatés depuis plus de vingt ans ont d’autres causes - des causes qui dérangent. La désinformation orchestrée par certains groupes d’influence dépasse tout ce que l’on peut imaginer. Elle a permis de collecter de colossales subventions provenant en majeure partie de l’argent public. Le lobby du virus ne peut plus faire machine arrière, au risque de faire éclater le plus énorme scandale médical de tous les temps.

      Pourtant, dans le monde entier, des voix s’élèvent, et non des moindres. Plusieurs centaines de scientifiques et de médecins crient leur refus de voir un virus virtuel proclamé responsable d’un syndrome d’immunodéficience.

      Résultat d’une longue et difficile enquête réalisée par un professionnel de l’information, journaliste scientifique et technique depuis trente ans, cet ouvrage est un message d’espoir pour tous ceux qui souffrent. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire : « Je ne savais pas ! ».

      Site de l’éditeur : http://www.marcopietteurediteur.com

      A voir aussi : SIDA : catastrophe virale ou catastrophe scientifique ? Neville Hodgkinson (Journal of Scientific Exploration, Vol. 17, No. 1, pp. 87-120, 2003)

      En savoir plus : http://www.sidasante.com/journal/catastrophe.htm

      Quelques actions en justice : http://www.sidasante.com/markcv/mjustice.htm

      Causes de mortalité en Suisse 1998-2003 : Source : Office Fédéral de la Statistique (OFS) http://www.sidasante.com/stats/statindex.htm

      Voir en ligne : www.sidasante.com

      *********************************************** Ailleurs ! ***********************************************

      Les dix plus gros mensonges sur le SIDA, par Simon

      Aids, the virus myth par Duesberg, par Bryan

      Positively faslse, Exposing the myths around HIV and And Aids par Shenton

      Inventing the Aids virus par Duesberg et Mullis

      Why we will never win the war on Aids par Ellison et Duesberg

      The cure of HIV and Aids par Regehr clark

      Get all the facts : HIV does not cause AIDS par Ali Al-Bayati

      extrait du livre : http://www.toxi-health.com

      What if everything you thought you knew about AIDS was wrong ? par Maggiore

      Deadly deception par Wilner

      Le virus est il bien la cause du Sida et la grande révolte des malades par Epstein

      Enquètes sur le Sida- les vérités muselés par Russeil

      La mafia médicale par Lanctot

      Le mythe du Sida hétérosexuel par Fumento

      http://perso.wanadoo.fr/sidasante et http://sidasante.com

      http://www.alasanteglobale.com partie : sida à choisir

      http://virusmyth.com

      http://www.rethinkingaids.com

      http://www.aliveandwell.org

      http://www.continuummagazine.org

      http://www.duesberg.com

      http://robertogiraldo.com


    • Fabiolo (---.---.104.15) 12 juin 2006 13:54

      comme quoi la connerie humaine a la vie dure....


    • (---.---.0.30) 12 juin 2006 14:39

      il convient de préciser que les schémas de virus comme celui récupéré par l’auteur de l’article, sont le plus souvent issues de CAO ! ( conception assistée par ordinateur) !


    • (---.---.219.8) 12 juin 2006 14:48

      Ce genre de molécules n’est pas dessiné en CAO mais en modélisation moléculaire (qui prend en compte les liaisons entre atomes, molécules, etc). Et en quoi ça apporte quelque chose au débat ?


    • Le Doc 12 juin 2006 14:48

      Pas necessairement, si mes souvenirs de virologie structurale sont bons... question de représentation


    • (---.---.0.30) 12 juin 2006 14:51

      @ (IP:xxx.x8.219.8) le 12 juin 2006 à 14H48

      merci d’utiliser un autre ton pour me parler ! si on est dans l’échange, il n’y a pas de souci que je ne vous répondes pas.

      Si vous restez dans l’invective, je vous zaperais comme le posteur qui est avant vous !


    • (---.---.0.30) 12 juin 2006 14:56

      @par Le Doc (IP:xxx.x54.4.84) le 12 juin 2006 à 14H48

      oui, c’est bien possible. j’ai utilisé le terme CAO dans un sens « générique » ! En ce sens qu’il n’est pas photographié réellement mais « dessiné » !

      enfin, la plupart des virus qu’on nous présente ne sont que des représentations artificielles !

      Après, qu’on le fasse dessiner par le petit jésus ou le plus grand ordinateur machin moléculaire du monde, cela ne change rien au fait que le plus souvent, on nous fasse passer du « virtuel » pour du « vrai ». Du moins, pour moi !


    • Le Doc 12 juin 2006 15:13

      Pas forcément... On a des méthodes d’observation qui ont une précision de l’ordre de l’atome (RMN notamment). D’autres ont des résolutions de l’ordre de quelques Angströms, par exemple les études par crystallo, largement utilisées dans la determination des structures protéiques, ou des ultrasructures de complexes. Ensuite, les outils de modélisation permettent des calculs qui s’ils ne sont pas infaillibles, sont relativement exacts.


    • Marie Pierre (---.---.1.176) 12 juin 2006 15:22

      C’est honteux de lire sur les sites que vous proposez que le sida n’est pas contagieux, qu’on peut en guérir avec une alimentation spécifique et l’aide de gourous.


    • Marie Pierre (---.---.1.176) 12 juin 2006 15:23

      Ce message est destiné à IP:xxx.x18.0.30)


    • Le Doc 12 juin 2006 15:38

      C’est surtout profondément injustifié, et scientifiquement réfutable. Le VIH satisfait aux postulats de Koch, il est donc responsable du SIDA. POINT


    • Stéphane Rangaya Stéphane Rangaya 12 juin 2006 13:12

      J’ai cité mes sources à la fin de l’article. Elles sont toutes anglaises, mais c’est très compréhensible.


  • Fabiolo (---.---.104.15) 12 juin 2006 11:59

    La recherche se focalise sur beaucoup de chose, effectivement sur les GP avec le T20 entre autres mais aussi sur l’intégration et la réplication du génome viral.

    Par contre l’article est vraimment optimiste avec une aspect de vulgarisation mais bon on n’est pas sur pubmed ici....

    sinon une recherche ici : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?CMD=search&DB=pubmed avec PA-457 comme mot clé donne l’état de la recherche mais rien du sieur Alcorn.


  • nono (---.---.94.25) 12 juin 2006 14:08

    Il donne de l’espoir.... Je prefere lire cela que des papiers de site web qui font du revisionnisme médical en disant que le virus du vih n’existe pas... Because j’ai des copains qui en sont mort .. et c’est pas immaginaire... Et que si 25 ans apres le début de la pandémie on pourait enfin guérir du hiv ce serait formidable.


  • David (---.---.175.15) 12 juin 2006 16:33

    Attention, les personnes mettant en doute ne sont malheureusement pas des illuminés...

    Si vous vous penchez sur les liens donné au dessus, vous réaliserez alors qu’il y a un bien un doute réel et il n’est pas question de gourou quand les personnes qui vous parlent de ce sujet épineux sont plus de 2.000 chercheurs dont des prix Nobel qui essayent de chercher dans une autre voie... en silence depuis 15 ans !

    Le virus n’a jamais été isolé en suivant complètement le postulat de Koch contrairement à ce qu’une personne a indiqué ci-dessus et cela été reconnu de façon publique par le découvreur Luc Montagnier dans l’interview ci-dessous :

    INTERVIEW DE LUC MONTAGNIER Luc Montagnier a-t-il découvert le VIH ? http://www.sidasante.com/journal/dtintlm.htm

    Donc je vous le dit la situation est bien plus compliquée que cela... prenez 15 minutes pour lire au moins cet article qui explicite le problème et après on verra si vous n’avez pas envie de creuser la question.

    Une distraction fatale Par Celia Farber. Magazine « SPIN », Juin 1992 http://www.sidasante.com/journal/jouceli1.htm

    D’autres articles : http://www.sidasante.com/journal/jouindex.htm

    Concernant l’aspect MST du SIDA... qui pour ces chercheurs n’est pas dû au virus HIV - jamais isolé de façon scientifique - voici les chiffres officiels de risque de contamination à mettre en parallèle avec une autre MST véritablement reconnue comme telle : l’herpès dont la probabilité de transmission est de 50%.... Attention il s’agit bien de 50% et non 50‰, c’est tout de même étonnant pour une pandémie...

    Les taux officiels de transmission de la séropositivité entre sérodiscordants :

    http://www.sante.gouv.fr/pdf/dossiers/sidahop/ch16.pdf

    On y lit : RAPPORT SEXUEL NON PROTÉGÉ AVEC UNE PERSONNE SÉROPOSITIVE :

    1. Anal réceptif* : ppa** [5 ‰-30 ‰]

    2. Vaginal réceptif : ppa [0,3 ‰-0,7 ‰]

    3. Vaginal insertif* : ppa [0,2 ‰-0,5‰]

    4. Anal insertif : ppa [0,1 ‰-1,85 ‰]

    ** ppa = probabilité de transmission par acte.


    • Rodin (---.---.235.105) 12 juin 2006 16:43

      Laissez tomber ! ça ne sert à rien de répondre à desgens qui ont des réponses automatiques type gourous et autres ! ce qui m’amuse, c’est que des gens comme marie pierre ou le Doc se drappent dans une supériorité toute scientifique pour parler de gourous et autres ! on sait bien que en France, il n’y a pas pire chose que de se faire traiter de sectaire ! En attendant, ce genre de réponse me confirme l’aspect moutonnier des scientifiques ( hélas) et confirme aussi qu’ils sont devenus les pantins des multinationnales !

      Je crois qu’il y a un temps pour tout et que cette grosse anarque (de soit disant sida) explosera un jour !

      Mais, tout est fait pour que cela ne soit pas le cas ! Flicage, traçage de l’internaute, etc..................... ;

      ( je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un IP flottant mais je suis à l’origine du commentaire polémique qui cite Roussez et des liens) !

      Je devarais me donner un nom ! tiens !

      Rodin :)


    • pierrot (---.---.141.25) 12 juin 2006 18:37

      @ Rodin

      L’ip fluctuante est normale car vous avez une connection dynamique. Donc rien de grave.

      Sans être spécialiste, un ensemble de phénomèmes me semblait curieux et me semble toujours curieux lorsque l’on parle de virus. Comme dans le H5N1 tous cela me semble incohérent, non logique si l’on préfère. Exemple dans les liens donnés si effectivement le dépistage procède de la manière indiquée, cela veut dire qu’il n’est pas fiable.

      D’autre part, lorsque l’on parle de chute des défenses immunitaires, la choses qui tombe immédiatement sous le sens, c’est le milieu dans lequel cette maladie se déclare, avec les abus de toutes sortes, les infections répètées avec des seringues douteuses, l’absorbtion de produit affaiblissant l’organisme, la mode crasse visant à manger sans gras (les 0% matières grasses dénoncés il y’a quelques années par les médecins de la communauté européennes-je crois savoir que la « peau de la cellule est faite de lipides »smiley...etc


    • Le Doc 12 juin 2006 19:40

      Postulats de Koch :

      Hote infectieux, intracellulaire,

      Isolé a partir d’un organisme malade,

      Mis en culture,

      Réisolé à partir d’un organisme mis au contact de l’hote en culture

      Le VIH y satisfait.

      D’autre part, j’ai pris le temps de parcourir les articles. Je me refuse de construire le moindre raisonnement sur des papiers datant de plus de 10 ans, a l’heure ou les ’certitudes’ sont remises en cause pratiquement tous les mois.

      Il est facile de prendre a parti quelques papiers (récents, ô combien... quelle honneteté intellectuelle) qui appuient votre thèse, et de passer sous silence la masse d’autres qui abondent en sens inverse...


    • David (---.---.248.24) 12 juin 2006 21:46

      Merci d’avoir pris le temps de consulter les articles.

      C’est tout de même mieux de parler calmement à froid de ce sujet brûlant, l’échange n’en est que plus intéressant.

      Concernant l’articles oui il date un peu mais c’était pour montrer que la polémique n’est pas récente et surtout c’est une porte vers d’autres articles plus récents

      Un article plus récent et intéressant et la réponse faite à la déclaration de Durban, déclaration faites par des scientifiques partisans de l’hypothèse SIDA=HIV parue dans la revue Nature en 2000.

      Cette déclaration censée clore complètement la polémique en montrant que le SIDA provient du HIV et que celui-ci a bien été isolé est très loin d’être probante.

      C’est pourtant ce que l’orthodoxie a fait de mieux pour défendre la thèse dites officielle.

      Voici donc la réfutation détaillée point par point de la déclaration de Durban :

      http://www.sidasante.com/science/refutation.htm

      A lire pour se faire une idée de la polémique existante.


    • David (---.---.248.24) 12 juin 2006 22:07

      Concernant le postulat de Koch...

      Il faut lire l’interview consternante de Luc Montagnier datant de 1997 montrant un certain laxisme concernant l’application du postulat de Koch...

      Rajoutons aussi que si le virus n’a pas été isolé de façon spécifique alors les anti-corps censés démontrer la présence du virus ne sont peut-être pas aussi spécifiques.

      De nombreux faux positifs sont possibles... Il y a beaucoup de cas (70 il me semble de mémoire). Tous les tests précisent bien dans leur notice que le test n’est pas suffisant pour diagnostiquer le SIDA et qu’il faut faire d’autres tests avec d’autres tests qui eux même ont la même mention !

      Le VIH a tellement été bien isolé que le protocole dépend du pays où vous êtes.

      Suivant le pays avec le même résultat vous serez déclaré séropositif en Australie, négatif en France, positif en Afrique etc...

      C’est tout de même étrange dans une démarche scientifique ?

      Creusez le sujet et faites vous une idée précise des doutes soulevés par plus de deux milles chercheurs... qui arrivent à se faire entendre grâce à la liberté d’information mise en place par le net.

      Ce sujet est grave et scientifiquement passionnant, il est trop grave pour le traiter par dessus la jambe en appliquant la logique du ça me dérange dans mes convictions alors je ferme les yeux sans essayer de réfléchir et de m’informer.

      PS : Tiens un exemple plus récent de chercheurs ayant rejoint la « dissidence » : une chercheuse qui a passé 10 ans sur le SIDA donne son avis... après 10 ans de recherche le SIDA=HIV n’est qu’une hypothèse qui selon elle est fausse

      Rebecca V. Culshaw, une biologiste américaine spécialiste du traitement mathématique de l’évolution de la maladie SIDA, retourne sa veste : http://www.lewrockwell.com/orig7/culshaw1.html


    • David (---.---.248.24) 12 juin 2006 22:18

      and je parlais de prix Nobel remettant en cause l’hypothèse SIDA=HIV... en voici un exemple concret :

      KARY MULLIS Prix Nobel de chimie 1993, pour l’invention de la technique PCR.

      Prix Nobel de chimie en 1993, étoile de la génétique, a révolutionné la médecine et la biologie par la découverte de la PCR, une technique qui permet de multiplier l’ADN à volonté. La PCR a changé la routine de travail dans les laboratoires. Grâce à cette baguette magique de la génétique, découverte en 1984, il fut possible de mener à sa fin le projet « Génome », d’identifier des criminels à travers l’analyse de leur ADN ou de découvrir si telle maladie est inscrite dans le code génétique d’une personne.

      « Il y a un terrible malentendu autour du »sida« . Nous avons travaillé durant 10 ans sur une fausse idée ». Les critiques de Kary Mullis sont : « Depuis 1983 nous travaillons avec l’hypothèse que le virus »VIH« est la cause du »SIDA« , mais pour le moment nous ne disposons d’aucune preuve solide qui le démontre. Il n’existe aucun article publié dans aucune revue scientifique qui conclue : »le VIH est la cause du SIDA".

      PRÉFACE DU LIVRE DE PETER DUESBERG « INVENTING THE AIDS VIRUS »

      En 1988, je travaillais comme consultant au Speciality Labs, à Santa Monica, réalisant des analyses du virus de l’immuno-déficience Humaine (VIH). Je m’y connaissais assez bien à propos d’analyses de tout ce qui a un acide nucléide car j’avais inventé la Réaction en Chaîne de la Polymérase (PCR). C’est pour cela que l’on me contacta.

      D’autre part, le Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA) était quelque chose à propos duquel je ne savais pas grande chose.

      De cette façon, lorsque je me retrouvais écrivant un rapport d’information sur nos progrès et objectifs parrainés par l’Institut National de la Santé, je me rendis compte que je ne connaissais pas la référence scientifique pour appuyer la déclaration que je venais d’écrire : « Le VIH est probablement la cause du SIDA ».

      Je m’adressais donc au virologue de la table d’à côté, un monsieur sérieux et compétent, et lui demandais pour cette référence. Il me répondis que je n’en avais besoin d’aucune, je ne fus pas d’accord. Malgré qu’il soit vrai que pour certaines découvertes ou techniques scientifiques il est bien établi que leur source ne sont plus mentionnées dans la littérature contemporaine, celà ne parraissait pas être le cas à propos de la connexion VIH/SIDA.

      Pour moi il était totalement évident que l’individu qui avait découvert la cause d’une nouvelle maladie mortelle et jusqu’alors incurable, ne soit pas continuellement mentionné dans les publications scientifiques jusqu’à ce que la maladie soit guérie et oubliée. Mais, comme je l’apprendrais bientôt, le nom de cet individu, qui serait sûrement apte au prix Nobel, n’était dans la bouche de personne. Assurément, cette simple référence devait être quelque part en dehors d’ici. Dans le cas contraire, des dizaines de milliers de serviteurs publics et de scientifiques de renom de diverses provenances, essayant d’éclairer les morts tragiques d’un nombre considérable d’homosexuels et/ou de consommateurs de drogues intraveineuses compris entre 25 et 40 ans, n’auraient pas permis que leurs recherches suivent une voie d’étude étroite. Tout le monde ne pêcherait pas dans la même mare, à moins qu’il ne soit bien établi que les autres mares soient vides. Il devait y avoir une information publiée, ou même plusieurs, qui ensemble indiquent que le VIH est la cause possible du SIDA, celà devait exister !

      Je fis des recherches sur l’ordinateur, mais ne trouvais rien ! Bien sûr, vous pouvez perdre des informations importantes avec les recherches sur ordinateurs, seulement en n’introduisant pas les mots clés concrets. Pour être certain d’une conclusion scientifique, le mieux est de demander à d’autres scientifiques directement. Voilà à quoi servent entre autres choses ces conférences scientifiques en des lieus éloignés sur de belles plages. Une part de mon travail consistait à aller à beaucoup de rencontres et de conférences. Je pris l’habitude d’approcher quiconque donnait une causerie sur le SIDA et de lui demander quelle référence je devais citer pour cette grandissante polémique déclaration : « Le VIH est la cause probable du SIDA ».

      Après 10 ou 15 rencontres en deux ans, je commençais à m’inquiéter lorsque je vis que personne ne pouvait me citer cette référence. Je n’aimais pas la vilaine conclusion qui se formait dans mon esprit : la campagne entière contre une maladie considérée comme la peste noire grandissante du vingtième siècle, était basée sur une hypothèse dont personne ne pouvait se souvenir de l’origine. Celà défiait le sens scientifique comme le sens commun.

      Finalement, j’eus l’opportunité d’interroger un des géants de la recherche du VIH et du SIDA, le Dr Luc Montagnier, de l’Institut Pasteur, lorsqu’il donna une conférence à San Diego. Ce fut la dernière fois que j’ai pu poser ma petite question sans me mettre en colère. Je m’étais imaginé que Montagnier connaissait la réponse. Ainsi je la lui demandais. Avec un regard perplexe condescendant, Montagnier dit : « Pourquoi ne citez vous pas l’information du CDC ? » (Centre de Contrôle des Maladies).

      Je répondis : « elle ne se réfère pas réellement au thème de savoir si le VIH est ou non la cause probable du SIDA, ou le fait-elle ? »Non« admit-il, sans doute en se demandant dans combien de temps j’allais partir. Il chercha de l’aide dans le petit cercle de personnes autour de lui, mais tous, comme moi, attendaient une réponse plus concluante. »Pourquoi ne citez vous pas le travail sur le VIS ?« (Virus de l’Immuno-déficience Simiesque) offrit le docteur. »J’ai aussi lu ceci, Mr Montagnier et ce qui est arrivé à ces singes ne me rappelle en rien le SIDA. De plus cette information n’a été publiée qu’il y a deux mois. Je recherche l’information originale dans laquelle quelqu’un a démontré que le VIH est la cause du SIDA". Cette fois ci , comme réponse, le Dr Montagnier s’est dirigé de l’autre côté de la pièce pour saluer une connaissance.

      Je saute à une autre scène quelques années plus tard dans ma voiture. Je conduisais de Mendocino à San Diego. Comme beaucoup de monde en ce temps-là, je savais beaucoup plus sur le SIDA que je ne l’aurais jamais voulu. Mais je ne savais toujours pas ce qui avait déterminé ce qui était causé par le VIH. Comme je commençais à m’endormir, pendant que je passais les montagnes de San Bernardino, j’allumais la radio et tombais sur un type qui parlait du SIDA. Son nom était Peter Duesberg et c’était un éminent virologue de Berkley. J’avais entendu parler de lui, mais je n’avais jamais lus ses écrits ni ne l’avais écouté. Je fixais mon attention, à présent bien réveillé, pendant qu’il expliquait exactement pourquoi il avait tant de problèmes à trouver des références qui reliaient le VIH au SIDA. Lorsque j’arrivais à la maison, j’invitais Duesberg à San Diego à présenter ses idées dans une conférence à l’Association Américaine de Chimie. Très sceptiques au départ, l’audience resta à la lecture, puis à l’heure des questions et puis, restèrent à discuter jusqu’à ce que l’on nous mette dehors en nettoyant la salle. Tous repartirent avec plus de questions que lorsqu’ils arrivèrent.

      J’aime et je respecte Peter Duesberg. Je ne crois pas qu’il sache nécessairement ce qui cause le SIDA, nous avons des différents à ce propos, mais tous deux savons ce qui ne le cause pas. Nous n’avons put trouver aucune bonne raison pour expliquer pourquoi la majorité des gens sur la Terre croit que la maladie SIDA est causée par un virus appelé VIH. Simplement, il n’y a aucune évidence scientifique qui dise que c’est vrai !

      Nous n’avons pas été capables non plus de découvrir pourquoi les médecins prescrivaient une drogue toxique nommée AZT (Zidovudine-Rétrovir) à des personnes qui n’ont d’autre mal que la présence d’anti-corps au VIH dans leur corps. De fait, nous ne pouvons comprendre pourquoi des êtres humains prendraient cette drogue pour quelque raison que ce soit. Nous ne parvenons pas à comprendre comment a surgie cette folie, et ayant vécu tous deux à Berkeley, nous avons vu des choses très étranges.

      Nous savons que l’erreur est humaine, mais l’hypothèse HIV/SIDA est une erreur diabolique. Je dis celà à voix haute en tant qu’avertissement. Duesberg le dit depuis très longtemps. Lisez son livre !

      http://www.sidasante.com/critique/mullis.htm


    • Le Doc 12 juin 2006 22:39

      En ce qui concerne l’association maladie/positivité, ce n’est absolument pas étonnant : regardez ce qui se passe pour, par exemple, la polyarthrite rhumatoide, ou n’importe quelle maladie auto-immune...


    • Rodin (---.---.233.112) 12 juin 2006 23:18

      @Pierrot merci pour votre réponse sur l’IP ! S’agissant de vos interrogations sur l’apparition inopinée de virus, je les trouve légitime.

      L’exemple de la grippe aviaire est d’ailleurs très troublant car dans les pays d’Asie du Sud Est, la disparition croissante et programmée des volaillières traditionnelles a laissée la place à des élévages industriels ! La production de volailles en Asie du sud EST est passée de 300 000 tonnes de viande de poulet à 2 440 000 tonnes en 2001 ; Je n’ai as vérifié, mais selon mes sources, il semble que les pays européens y exportent MASSIVEMENT et dans des conditions iniques des petits poussins qui s’y font « gonfler » et ensuite qui reviendraient en catimini dans nos assiettes ( restaurations collectives, plats cuisinés.....) !

      Les constatations font état de la pandémie dans les contrées où les volailles sont confinées dans des fermes industriels !

      Un début de piste passe par la Birmanie ( résultats hasardeux de la guerre ? ), les phillipines et le Laos. Ces pays sont épargnés dans une très large mesure par l’industrialisation géante de l’élevage de la volaille.

      Sachant que les oiseaux migrateurs font partie du paysage, ces trois pays, pourtant entourés par les pays infectés n’ont pas déclarés de pandémie !

      Je relie cette information avec celle que Roussez (Sida : Supercherie scientifique et anarque humanitaire) évoque dans son livre ! A ma grande stupeur, on y apprend que un fermier anglais a battaillé ferme pour prouver que l’épidémie de « vache dite folle » ne venait pas d’un prion comme on se serait empressé de nous le faire croire, mais de l’usage d’un insecticide qui a été imposé aux agriculteurs anglais : le Phosmet (firme astra zeneca) ! Ledit agriculteur Max Purdey a tenté en vain de montrer la très forte corrélation entre l’utilisation de cet organophosphoré et l’épidémie ! En vain.

      Il y a d’autres exemples d’épidémies suspectes impliquant l’industrie chimique et passés sous silence !


    • Le Doc 13 juin 2006 11:07

      Les maladies a étiologie complexe sont rarement monofactorielles. On trouve facilement des correlations avec les facteurs environnementaux, et pour peu qu’on choisisse une cohorte de cas/contrôles suffisament bien construite, on correle avec ce qu’on veut.

      D’autre part, concernant l’implication de firmes de l’industrie chimique, il est extremmement important de regarder qui a donné les fons pour l’étude : si c’est une firme concurrente, ou un organisme affilié à une firme concurrente, il est tout a fait légitime d’attendre une réplication plus neutre des résultats avant de se prononcer (notez que le phénomène inverse est vrai aussi, regardez le phénomène du faux-sucre, seulement 8% des études du domaine public se prononcent pour l’innocuité, là ou plus de 75% de celles qui sont payées par l’industrie le font).

      La règle numéro 1 en matière de publications, c’est bien sur de comprendre a fond le texte, puis de chercher les autres études sur le meme theme, de s’informer au maximum. Ne croire que ce qu’on à lu plusieurs fois...

      D’autre part, comme je le disais deja par avant, les populations possedent des caracteristiques genetiques tres particulières (différence flagrante sur certains HLA notamment, mais pas uniquement) qui expliquent les différentes réponses aux maladies impliquant le système immunitaire. L’organisation des gènes du système immunitaire, et leur mode d’expression, fait que les réactions possibles sont quasi infinies.

      Ceci dit, quand on regarde les effets d’une infection par le VIH, et son mode de fonctionnement, les cellules qu’il cible, son mode de réplication, ... il est tout à fait probable (en théorie pure, j’entends) qu’il provoque à long terme une immunodéficience. Laquelle permettrait l’apparition de maladies opportunistes, révélatrices de la « phase SIDA déclaré » de l’infection par le VIH.

      En ce qui concerne le fait que peu de sperme de séropositifs contienne le virus, c’est tout a fait logique et prévisible. Les spermatozoïdes sont des cellules réduites à leur strict minimum, c’est à dire ne contenant pratiquement pas de cytoplasme. Et ne portant pas de récepteurs CD4. Donc très peu susceptibles d’être la cible du VIH.

      Il serait interessant d’avoir le nombre de contaminations selon que l’homme ou la femme sont seropositifs. Il ne serait pas étonnant de constater un désequilibre dans la transmission.


    • pierrot (---.---.141.25) 13 juin 2006 14:08

      @ Le Doc

      Soit !

      Pourtant nous portons en nous de manière habituelle un grand nombre de micro organisme, voire de virus etc.

      Ce qui n’implique pas forcément une maladie. Pourtant de temps en temps cela se produit et la maladie se déclare. Donc la question du mono factoriel ne pose que dans certaines circonstances précises.

      Ce n’est pas le cas du HIV.

      Au vu des divers documents consultés, des deux bords, la thèse officielle semble la plus obscure et contradictoire. En bref ce que l’on saisi très bien c’est qu’en fait ils n’en savent rien tout en continuant à affirmer au et fort qu’il progresse. C’est pleinement déduit de ces textes.

      Quand à savoir si la thèse inverse est vraie, elle en à toute les apparences.

      D’autre part on sait aussi que les sommes allouées aux recherches sur le SIDA sont colossales. Elles sont probablement utilisées afin de découvrir un peu mieux le fonctionnement du virus. Cela est d’ailleur inquiétant si l’on met en parralèle le moratoire affectant les recherches génétiques dans beaucoup de pays. Aucun rapport me direz vous ! Pourtant si, ces recherches passent par la connaissance du virus en tant que vecteur permettant de modifier la structure génétique du noyau (je vous laisse les détails). D’une certaine manière, les deux recherches sont forcément liées et pour la deuxième sans tomber sous le coup des moratoires.

      Pure hypothèse, mais il semble tout de même que le monde scientifique ne soit plus lié à notre époque, et ce de manière générale, qu’à des intérêts économiques.


    • David (---.---.175.15) 13 juin 2006 15:03

      Il est clair que c’est étrange de constater les incohérences et les zones d’ombres de la thèse officielle, nombreuses concernant un sujet qui est étudié depuis 20 ans sans réel résultat probants... Il y a de quoi se poser des questions, n’y-a-t-il pas une mauvaise orientation de la recherche ?

      Surtout quand on étudie le rapport entre le nombre de mort et les fonds alloués à la recherche... Le SIDA monopoplise toutes les subventions avec un nombre de mort très peu important en France (le SIDACTION ne préfère pas en parler)... par rapport au cancer...

      PS : Concernant les sucres de substitutions (l’aspartame) et les études... c’est étrange car il me semble que ce produit a longtemps été interdit de mise sur le marché... avant que Donald Rumsfled ne se charge de forcer le passage. Un peu comme l’AZT crée pour être utilisé dans les chimio-thérapie mais qui a été interdit car reconnu comme étant trop toxique (! !!!!!!!)... A l’arrivée du SIDA devant la panique et l’acceptation (dans la précipitation) de la thèse de Montagnier une AMM lui a été délivrée après une -nouvelle- étude de nocivité baclée...

      Pour certains chercheurs dissidents donner un traitement à l’AZT dans les doses quotidiennes mortelles des années 80 revient à provoquer un désordre immunitaire bref le SIDA... surtout si le patient est un faux positif !


    • (---.---.80.32) 25 juin 2006 22:21

      une solution à beaucoup de choses : devenez végétariens !

      il serait temps d’y penser ne fusse que d’un poin de vue moral


    • Alain1 (---.---.64.171) 2 décembre 2006 11:28

      Pour mettre les points sur les i a propos du fait que le VIH satisferait aux postulats de koch, voilà ce qu’en disent les dissidents dans « la réfutation de la déclaration de Durban ».

      En ce qui concerne les « exigences les plus sévères de la science », il se trouve que le VIH ne remplit aucun des postulats de Koch fixant les règles fondamentales à respecter pour faire la preuve qu’un microbe est l’agent causal d’une maladie. Ces règles furent adoptées au XIXème siècle pour mettre de l’ordre dans une situation où des chasseurs de microbes proclamaient à qui mieux mieux, mais à tort, avoir découvert des microbes causant telle ou telle maladie. Nombre des maladies en question s’avérèrent non infectieuses ; c’est le cas du scorbut, du béri-béri, de la pellagre (maladies dues à des déficiences vitaminiques) et, plus récemment, du « virus SMON » japonais... qui n’était en réalité qu’un artefact provoqué par une substance médicamenteuse bien précise, le clioquinol. Les postulats de Koch ne sont rien d’autres que l’énoncé de règles d’une logique inattaquable qui doivent être respectées pour faire la preuve qu’un microbe (virus ou autre) est l’agent causal d’une maladie donnée.

      Première règle : on doit trouver le microbe en abondance chez tout patient souffrant de la maladie en cause et dans tous les tissus malades.

      Deuxième règle : il faut isoler le microbe et le multiplier en laboratoire.

      Troisième règle : le microbe purifié doit à son tour provoquer la maladie lorsqu’on l’inocule à un autre patient.

      Et voici maintenant ce qu’il en est du VIH et de ces trois incontournables postulats :

      Première règle : on doit trouver le microbe en abondance chez tout patient souffrant de la maladie en cause et dans tous les tissus malades.

      Des milliers de personnes déclarées atteintes du SIDA restent obstinément séronégatives aux tests visant à mettre en évidence la présence d’anticorps au VIH (Duesberg, 1993). En outre, les tests d’anticorps sont rarement utilisés en Afrique et autres régions pauvres où sont supposées se trouver la majorité des personnes atteintes du SIDA, ce qui empêche de savoir combien de ces personnes sont séropositives. De plus, il est très possible que même les personnes trouvées séropositives à ce qu’on a déclaré être des anticorps au VIH ne soient porteuses d’aucun virus ; il n’existe en effet aucun test prétendant détecter le VIH lui-même. Tous les tests existants se contentent de rechercher des marqueurs de substitution tels que des anticorps ou des petits fragments d’ARN ou d’ADN. On fait le pari que la présence de ces sustituts prouve que le patient a été infecté par le VIH, mais cela n’a jamais été démontré en ayant recours aux indispensables techniques d’isolement.

      Mieux encore : même en utilisant la technique des marqueurs au lieu de celle de l’isolement, les chercheurs en VIH ont observé qu’il existe des individus séropositifs chez qui on ne trouve aucune trace de virus dans le sang circulant et qu’il est très rare de trouver ne serait-ce que des fragments de virus dans le sérum (Michaelis & Levy, 1987). On ne trouve des « traces du virus » que chez 30% des personnes séropositives, et le plus souvent à des concentrations insignifiantes, inférieures à 10 « particules infectieuses » par millilitre (Levy, 1988). La plupart des gens croient que le test de charge virale met en évidence le vrai virus, or ce n’est pas le cas. Ce test recherche de minuscules brins d’ARN qu’on déclare être spécifiques au VIH. On applique alors une formule mathématique complexe qui génère un nombre qu’on étiquette « charge virale ». En 1993, Piatak et ses collègues ne parvinrent à « isoler » (les guillemets rappellent qu’il ne s’agit pas d’un véritable isolement au sens scientifique du terme) le virus que chez 53% des personnes dont la charge virale atteignait des centaines de milliers de particules infectieuses par ml. L’un de leurs patients avait une charge virale de 815 000 exemplaires par millilitre mais ils ne parvinrent tout de même pas à « isoler » le moindre virus actif chez lui. Ceci montre combien le diagnostic de séropositivité est contestable du point de vue scientifique et combien il serait opportun de réévaluer tout cela.

      En fin de compte, si une personne vivant dans un pays occidental (c’est-à-dire où on a les moyens de se payer des tests sanguins) souffre de l’une ou l’autre des 29 maladies considérées comme typiques du SIDA et présente des symptômes identiques à ceux du SIDA, elle ne sera pourtant pas considérée comme atteinte du SIDA si elle n’est pas séropositive puisque, dans ces pays, il ne peut pas y avoir SIDA sans séropositivité. Ceci donne lieu à une corrélation artificielle et parfaitement ridicule par laquelle la définition du SIDA exige une séropositivité, ce qui est ensuite utilisé comme prétendue démonstration que le VIH est la cause du SIDA. Dit autrement, la « science » orthodoxe s’appuie sur le « raisonnement » suivant : 1) il n’y a SIDA que s’il y a séropositivité, celle-ci étant censée prouver l’infection par le VIH, 2) donc il y a toujours VIH lorsqu’il y a SIDA et 3) cette corrélation (parfaite par construction) montre que le VIH est l’agent causal du SIDA...

      Deuxième règle : il faut isoler le microbe et le multiplier en laboratoire.

      L’isolement du VIH n’a jamais été réalisé par qui que ce soit. Eleni Papadopulos-Eleopulos et ses collègues nous rappellent que l’isolement d’un virus exige la réalisation de photographies au microscope électronique de particules virale purifiées, ce qui n’a jamais été fait pour le VIH (Papadopulos, 1998). Non pas qu’on n’ait pas essayé de le faire, mais toujours sans succès ainsi que le décrit Étienne de Harven, l’un des pioniers de la technique de microscopie électronique pour identifier les rétrovirus (de Harven, 1998). Le découvreur du VIH, Luc Montagnier, a lui-même reconnu qu’il n’était pas parvenu à isoler le virus (Tahi, 1997).

      Les articles traitant du VIH utilisent le mot « isolement » non pas dans le sens exigé par les postulats de Koch mais pour désigner la détection de marqueurs de substitution, par exemple des protéines déclarées spécifiques au VIH. Cette perversion du vocabulaire fait croire que le VIH a été « isolé » alors que cela n’a jamais été fait. Pour ce qui est des protéines utilisées comme marqueurs de substitution, on les a déclarées « spécifiques du VIH » alors qu’on les retrouve chez l’homme et les animaux séronégatifs. Par exemple, les anticorps à la p24, l’une des protéines couramment utilisées comme marqueurs de substitution servant de base à la déclaration d’isolement, est présente chez 14% des donneurs de sang séronégatifs et en bonne santé (Genesca et al, 1989), chez 41% des personnes séronégatives mais atteintes de sclérose en plaques et chez 13% des personnes séronégatives mais souffrant de verrues généralisées (Ranki et al, 1988 ; Papadopulos et al, 1993).

      Troisième règle : le microbe purifié doit à son tour provoquer la maladie lorsqu’on l’inocule à un autre patient.

      Aux Etats-Unis, aucun personnel paramédical ni technicien ou chirurgien urgentiste n’a contracté le SIDA à l’occasion de son travail (CDC, 1999). Sur un total de 733 374 cas de SIDA répertoriés aux U.S.A. depuis l’origine jusqu’à 1999, 25 seulement sont considérés comme ayant été contractés à l’occasion de l’exercice d’une profession, et encore (comme on l’a déjà indiqué) cette explication n’a-t-elle été retenue que parce qu’on n’en a pas trouvé de meilleure (CDC, 1999). Au Canada, sur un total de 16 235 cas de SIDA répertoriés, 3 seulement ont été déclarés contractés à l’occasion de la profession mais, là aussi, sur la base d’indices indirects (CCDR, 1992 ; LCDC, 1998). Rapprochez ces chiffres des quelque 1 million de blessures par piqures d’aiguille qui se produisent chaque année chez le personnel médical aux Etats-Unis, qui donnent lieu à environ 1 000 cas d’hépatite. Ceci signifie qu’en 18 années d’ère du SIDA, le personnel médical de ce pays a été contaminé 18 000 fois par le virus de l’hépatite et seulement 25 fois par celui du SIDA, alors que tous deux sont censés se trouver dans le sang. Décidément, ce VIH est un virus bien étrange !


  • David (---.---.175.15) 12 juin 2006 17:02

    Oui mais bon cela serait juste dommage qu’on ne puisse pas dépasser le stade des réponses non réfléchies... insulte et autres...

    Mais bon quelque part j’étais dans la même situation avant le lire des articles sérieux et les avis/recherche de plusieurs scientifique.

    En tout cas c’est une « belle » réussite d’auto-aveuglement combinant la maladresse ou paresse, les intérêts économiques et les interdits judéo-chrétiens...

    Comme il n’y avait pas tous ces éléments combinés pour l’amiante, la vérité de la nocivité de l’amiante a pu éclater au grand jour.

    Mais dans le cadre du sida causé par un virus le sujet est très épineux et complexe d’où le réflexe de ne pas se poser de question en refusant même de lire des articles très intéressants, c’est dommage.

    C’est vrai que découvrir cette polémique et les bases très sérieuses des dissidents, pousse vraiment à voir les choses différemments et à être méfiant vis à vis des traitements/labos. (cf. le Vioxx de Merck... qui était déconseillé par La seule revue indépendante de France « PRESCRIRE » quand les autres faisaient des publi-articles élogieux alors même qu’aux USA le doute concernant le Vioxx commençait à monter...)


  • David (---.---.248.24) 14 juin 2006 20:49

    La polémique sur le lien HIV->SIDA commence à toucher les médias !!!

    A quand un article sur Agoravox ?

    1) Dans Harper’s Magazine (Mars 2006) :

    « Out of control : AIDS and the corruption of medical science »

    http://www.harpers.org/OutOfControl.html

    2) Sur The Business Online.com (mai 2006)

    http://www.thebusinessonline.com/comment_analysis/media_file/Stories.aspx?StoryId=1A39B51F-B745-4330-9E2B-0F87E783EE2E&page=0


  • ofuma (---.---.71.40) 11 juillet 2006 16:02

    Messieurs ou Mesdames,

    Est ce que vous avez une idée précise, qu’une telle annonce peut avoir sur la vie de tous ce qui sont séro positifs(ves) ou vivants avec cette maudite bestiole dans le sang ?

    Ceci dit, s’il est confirmé ce que vous avez écris, j’implore ceux qui ont mis en place ce médicament, de ne pas faire comme ceux de leur frères qui ont trouver au VIH, un crénau pour avoir tout l’OR du monde dans leur maison, peut être qu’ils partiront avec le jour J, mais de se dire que le Monde a d’autres défi à relever, et même eux en tant que chercheur. Et que celà ne peut ce faire sans les Humains. Que feront-ils après que le VIH SIDA ai dejà tué tous les enfants, tous les Hommes et toutes les Femmes sur Terres ? Que feront tous ces grands chercheurs de l’argent qu’ils auront amassés sur la conscience de tous ces morts ? Dieu nous a envoyé sur Terre, pour un temps bien précis. Si cet à vous, que Dieu notre créateur a donné la clef, pour permettre aux Hommes de profiter au maximum de ce passage sur Terre, ne penser vous pas que cela représente un bonheur, lorsque vous sortirais de votre LABO et voir les enfants, les Hommes et les Femmes qui sont sur des lits de la mort ressucités au tour de vous, à cause d’une décisions ou une initiative que vous aurez prise en leurs faveur ?

    Que feriez vous en rentrant chez vous, et apprendre, que un membre de votre famille est atteint du SIDA, sachant que vous detener la solution dans votre LABORATOIR ?

    lA REPONSE A CETTE QUESTION, DOIT INTERPELLERS NOS GRANDS CHERCHEURS QUI TRAVAILS SUR CE SUJET, COMME JE LES INTERPELLES EN CE MOMENT, AU NON DE LA CONSCIENCE DE L’HOMME. ET NON PAS PROFESSIONNELLE.

    Merci d’avance pour votre compréhension


  • mangafou (---.---.137.208) 17 août 2006 08:12

    Bonjour a tous,

    pour les theses Revisionistes sur le sida, vous pouvez aussi consulter le reseau Voltaire qui est fortement documente sur le sujet (sur google taper sida imposture mensonge reseau voltaire). Cela etant, une chose est vrai, les gens seropositifs declares mourant d un cancer sont declares morts du sida au meme titre que ceux qui meurent d une pneumonie.Une autre realite : que l on soit porteur ou non du vhi, lorsque l on meurt, c est forcement a cause d une malfonctionnalite ou impuissance du systeme immunitaire a combattre la maladie. Je ne suis pas medecin et encore moins scientifique mais j ai deja frequente les associations . Quand vous rencontrez les malades, c est difficile de remettre la maladie en question. Parler de conspiration mondiale associant les elites de la sciences pour attirer des fonds de recherche me parait exagere. Bill Gates vient de donner 500 MD a la recherche sida. Meme si c est un homme de buisness n ayant pas de formation medicale, je pense qu il est suffisament conseille pour mesurer la pertinence de ses dons. Moi le sida j y crois mais ce que je cois plus fortement, c est le vaccin afin de la terrasser.

    salutations distinguees


  • sam (---.---.213.39) 18 août 2006 11:55

    les commentaires comme celui ci-dessus sont d’une profonde débilité... jusqu’à présent ce post avait été épargné et chaque intervention tres pertinente et documentée. mais la franchement ca tombe très bas ! ca m’étonne pas de toute facon vue l’ignorance générale de l’intervenant. BORDEL QUAND VOUS AVEZ RIEN D’INTERESSANT A DIRE ABSTENEZ VOUS ! ou allez sur des sites de rencontre pour causer de la pluie et du beau temps. j’ai des projets d’ici quelque temps et j’ai bien l’intention de demander la contribution de certains intervenants. en tout cas je remercie tout le monde (mis a part le dernier) de prrendre la peine de de documenter ses dires et refutation diverses et du ton peux politique et restant au niveau de ce qu’il faut dans la thèse du complot.


  • bertheletbruno (---.---.37.250) 15 janvier 2007 14:02

    Comme se plait à l’indiquer mon ami Jean Claude Roussez : “Il est temps de remettre les pendules à l’heure !”.

    L’énigme du sida peut être, d’ores et déjà résolue par la plume... Si l’on accorde, à son Histoire et à la notre, un minimum d’attention, de temps, et de compréhension.

    C’est au moment ou l’on s’interroge sur la conscience collective présente dans notre civilisation contemporaine sous “l’angle du sida”, que l’on se rend compte, à l’évidence, que l’acronyme “sida” se voit être communément reconnu par la majorité de la population comme un synonyme de souffrance, de maladie, de différence, de peur et de mort. C’est une réalité, une terrible réalité. Et nous en sommes tous responsable.

    Et un jour, autrement ...

    Nous sommes à Lyon, le 09 février 2005, je suis assis dans un fauteuil assez confortable en face de mon médecin traitant, le docteur Garnier. Cet entretien n’était pas prévu avant la fin de la semaine. A ce moment-là j’étais, depuis deux jours, dans l’attente de mes résultats de séropositivité. Le docteur Garnier me regarde, les yeux attendris par l’annonce qu’il doit me faire : “Mr Berthelet, vos tests sérologiques à VIH sont positifs. Il faut que vous vous rendiez au plus vite à l’hôpital de la Croix-Rousse, au service des maladies infectieuses et tropicales, afin de rencontrer le professeur Chidiac qui se chargera de vous expliquer, le plus clairement possible, la situation dans laquelle vous vous trouvez.”

    “Quoi ! J’ai le sida !?” Sans remettre une seule seconde en question la validité de cette affirmation qui venait de résonner dans la partition de ma conscience, je prends mon téléphone portable afin de joindre la femme qui est aujourd’hui mon épouse. Elle est alors en Tunisie pour des raisons professionnelles. Je m’empresse de lui annoncer cette nouvelle, qui bouleverse aujourd’hui encore le cours de notre existence. J’organise son retour sanitaire afin d’entamer au plus vite le protocole d’analyses médicales. Je prends la route pour l’aéroport de Roissy Charles de Gaule, où j’arrive tel un zombie à une heure du matin. Nous rentrons sur Lyon immédiatement, perdus dans l’angoisse morbide qu’elle ait été, elle aussi, contaminée... par moi. Perdus mais heureux, ensemble. Le lendemain, après des heures d’une attente insoutenable, le verdict tombe : Hélène est séronégative. Je ne serai pas son meurtrier.

    La suite des événements peut se résumer de la sorte : séjours au sein de services hospitaliers glauques aux couleurs ternes, visages de patients effondrés, mutilés, corps déformés, silence lancinant... de nombreuses analyses sanguines... et leurs résultats : POSITIF à DEUX tests ELISA, POSITIF à deux tests WESTERN BLOT, PCR démontrant un taux de Lymphocytes TCD4 alarmant (256), une charge virale de 116 000 copies et une candidose oropharyngée dont l’ensemble des services hospitaliers s’efforce de nier l’existence. Pour le corps médical lyonnais, la candidose reste une maladie opportuniste et non la cause de positivité de ces tests.

    A entendre le professeur Chidiac, je suis en fin de vie, mon état de santé est préoccupant, et je dois au plus vite prendre du Trizivir ! D’un côté, il me conseille fermement de ne pas lire les contre-indications fournies par les fabriquants de ce produit, ni la liste de ses effets indésirables, de ne porter aucune attention à la littérature farfelue en circulation sur internet et surtout, de ne pas écouter les vendeurs de miracles ! De l’autre, il m’invite à signer un document dans lequel je l’autorise à transmettre mon dossier médical à des tiers non identifiés !... après le grotesque, là, cela devient louche... Il insiste et conclut sur le fait que je suis “malade du sida”. Ne pas suivre ses recommandations, c’est signer mon arrêt de mort dans les six mois.

    Hélène et moi sortons du cabinet abasourdis par ce discours, seuls devant cette annonce d’une proximité de la mort que nous n’avions pas prévue, ni même envisagée. Deux jeunes êtres épris l’un de l’autre, effondrés dans ce couloir de la mort menant aux portes du spécialiste lyonnais des maladies infectieuses ! Un gouffre pour la psyché ! et un effondrement...

    Courage ! Elle est là ! Et elle le sera toujours, avec ses caresses, ses encouragements, son écoute, son sourire ; elle m’aime, je l’aime. Qu’importe ce qui peut arriver, nous sommes heureux. L’annonce de mon état aux différents proches nous confirme l’importance des belles rencontres de la vie.

    Agir ! S’informer ! Apprendre ! Analyser ! Ce qui n’aurait dû être qu’un long et banal parcours thérapeutique se transforme très vite en une enquête terriblement passionante. C’est Hélène qui fait la preuve du plus grand courage et de la plus simple détermination dans l’accompagnement de cette épreuve. Elle me nourrit en tout, moi, le porteur de mort, le porteur de ce virus fatal qui nous empêchera probablement de construire une famille... C’est une nouvelle expérience qui s’étiole jusqu’à cette belle soirée de printemps, où Hélène me tend un ouvrage co-écrit par Jean-Claude Roussez et Etienne de Harven, éminent anatomopathologiste et spécialiste de la microscopie électronique, qui annonce, à qui veut bien l’entendre, que le lien de causalité entre le VIH et le sida est fortement remis en question par un groupe toujours grandissant de scientifiques internationaux.

    Cette lecture d’espoir me transporte jusqu’au petit matin. Je me connecte alors sur internet, dans l’intention de vérifier par moi-même le contenu des documents cités en référence dans cet ouvrage. Ce que j’y découvre est édifiant ! Les plus grands experts du monde scientifique moderne alertent la population depuis plus de 20 ans sur la non-validité des tests de séropositivité, sur leur “non-spécificité” et sur le rôle mineur tenu par le VIH dans le syndrome d’immunodéficience acquis.

    Après de nombreuses heures de recherche, temps libre généreusement offert par mes employeurs, je prends finalement la décision de mettre un terme à cette image de ma mort inéluctablement associée au sida. La rencontre avec le professeur Etienne de Harven est hautement instructive. Parmi tant d’autres informations, Etienne de Harven nous annonce que le créateur de la technique utilisée pour le décompte de ces fameux CD 4, le professeur Kary Mullis, Prix Nobel de chimie en 1993 pour la mise en place de la technique de PCR, déclare lui-même depuis 1996 que sa technique ne permet en rien de définir un diagnostic à VIH 1, VIH 2 et HVC !... Toute l’Histoire du sida serait fausse... Le sida ne serait ni contagieux, ni sexuellement transmissible... Et le VIH ne serait certainement pas à son origine...

    Nos convictions profondes, à Hélène et moi, s’avèrent exactes ! Je ne suis pas malade du sida et je n’héberge aucun vilain virus s’attaquant à mon système immunitaire. J’ai une candidose oropharyngée, et c’est bien suffisant ! Je suis un nouveau “faux positif” de plus sur la liste... J’ai juste la désagréable particularité de vouloir lutter contre l’ignorance du personnel des services de santé publique, qui veut que je sois “malade du sida”, et en aucun cas “en phase de développement d’un candida”. Je suis contraint et forcé, pour la bonne gestion de ma santé, dans le seul but d’obtenir la liberté de choix de traitement thérapeutique, de faire appel au Droit Constitutionnel, Art.3 de la Déclaration de Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 : “Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ”.

    J’ai bel et bien été à deux doigts de faire les frais d’une erreur d’interprétation médicale de la part des services de santé de Lyon. Ce type d’erreur dans la lecture des tests ELISA, WESTERN BLOTT et PCR continue aujourd’hui encore de se répéter et entraîne un cortège de souffrances chez des hommes, des femmes et des enfants traités chimiquement pour des maux dont la cause prétendue et non avérée se nomme sida.

    J’ai réussi à me sortir indemne de cette histoire, sans subir de traitements inapropriés, j’ai soigné ma candidose et je suis dans une forme rayonnante, aux côtés de ma femme, avec qui je consacre aujourd’hui une bonne partie de mon temps à informer la population de ce qui est et restera une bourde médicale morbide passée sous silence !

    Un survivant.

    —  Copyright original : Bruno Berthelet Copyright (C) 2000 Free Sofware Foundation, inc 59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA 02111-1307 USA

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  • bertheletbruno (---.---.138.170) 5 février 2007 08:57

    sida et « faux-positif », une nouvelle vie

    « La science ne cherche pas à énoncer des vérités éternelles ou des dogmes immuables ; loin de prétendre que chaque étape est définitive et qu’elle a dit son dernier mot, elle cherche à cerner la vérité par approximations successives. » (Bertrand Russell / 1872-1970 / ABC de la relativité)

    Que ceux à qui l’on a dit qu’ils étaient atteints par le terrible syndrome d’immunodéficience acquise ou qui ont été testé séropositifs reprennent espoir.

    Sans être un professionnel de la santé, je voudrais vous faire la recommandation suivante, basée sur la logique et le bon sens...

    On vient de vous annoncer un diagnostic de sérologie positive aux tests ELISA, WESTERN BLOTT avec un grand renfort de PCR : Pas de panique ! Avant de tirer toute conclusion hâtive, voici une mesure d’anamnèse simple qu’il est possible d’entreprendre avec votre référent médical, si celui-ci fait encore preuve d’esprit de synthèse, de scepticisme et de pragmatisme intellectuel. Si ce n’est pas le cas, soit-dit en passant, changez de praticien !

    Aviez-vous une ou plusieurs de ces conditions déclarées avant le test, parmi la liste suivante :

    (Liste non exhaustive en date du 25 Janvier 2007)

    Acidose lactique Anémie Anémie à cellule falciforme Angiomatose bacillaire Anticorps contre les antigènes des lymphocytes T Anticorps antimembrane cellulaire Anticorps anti-microsomes Anticorps anti-nucléaires Anticorps anti-lymphocyrtaires Anticorps contre certains sucres Anticorps naturels Arthrite rhumatoïde Anticorps contre le tissu musculaire lisse Anticorps IgM contre l’hépatite A Anticorps contre les cellules pariétales Anticorps anti-collagène Anticorps ant HLA Anticorps anti-mitochondriaux Autres rétrovirus Cancers Candidose pulmonaire, oesophagienne, oro-pharyngée, vaginale Choc émotionnel récent Cholangiopathie sclérosante Cholangite sclérosante secondaire Cirrhose alcoolique Cirrhose biliaire primitive Coccidioïdomycose extra-pulmonaire Crytococcose et hystoplasmose cutanées Cryptococcose pulmonaire Déficience rénale Dermite séborrhéique Encéphalopathie Epstein-Barr, le virus d’, Mononucléose infectieuse Eczéma Fièvres Fièvre-Q avec hépatite asociée Folliculite à pityrosporum ovale Gingivite Hémodialyse Hémophilie Hépatite Herpès Histoplasmose hépatique Homosexualité réceptive Hyperbilirubinémie Hypergammaglobulinémie Hyperlipidémie Hyperviscosité sanguine IgM contre les globules blancs Immunisation passive par gammaglobulines ou immunoglobulines Infections des voies respiratoires supérieures (rhume ou grippe) Infections virales diverses en cours Infections ou vaccinations récentes Insuffisance rénale Insuffisance rénale avec hémodialyse Leishmaniose viscérale Lèpre Leuco-encéphalite multifocale progressive Leucoplasie chevelue de la langue Lupus érythomateux systémique Lymphadénopathie généralisée persistante Lymphome Lymphomes malins non hodgkiniens Maladies autoimmunes Maladie de Hodgkin Maladie de Kaposi Malaria Malnutrition, carences multiples Méningite à cryptocoques Méningite lymphocytaire Multiparité Myélome multiple Mycobactéries aviaires Mycoses diverses Myopathies Neuropathie démyélisante, périphériques Neutropénie Pancréatite Péliose hépatique Polynévrite sensitive Pneumocystose pulmonaire Pneumonies bactériennes récidivantes Pneumopathie interstitielle à cytomégalovirus Prise de stupéfiants Prurigo Psoriasis Purpura Rétinite à CMV Ribonucléoprotéines humaines normales Salpingite Sclérose en plaques Septicémies récidivantes à salmonelles Stress Strongyloïdose Syndrome de Guillain-Barré Syndrome de Stevens-Johnson Syphilis Traitement à l’interféron de patients hémodialysés Thrombopénie Toxoplasmose pulmonaire, cérébrale Transfusion sanguine Transplantation d’organes Tuberculose Vaccination anti-grippale Vaccination anti-hépatite B Vaccination anti-tétanique Végétations ano-génitales à papillomavirus Verrues vulgaires ou à molluscum contagiosum Xérose Zona

    Si oui, il est raisonnable de penser, avant tout « scénario catastrophe », que c’est bel et bien cette condition qui a provoqué un éventuel résultat « faux-positif » et non une prétendue infection à VIH. Prenez en compte la pathologie initiale, traitez-la avant d’envisager tout traitement à base de chimiothérapie (AZT, inhibiteurs de protéase, de transcriptase inverse, etc). C’est un principe de précaution sage qui s’est révélé salvateur dans de multiples cas.

    Toutes ces affections médicales sont susceptibles d’expliquer le taux élevé d’anticorps que l’on vient de déceler chez vous. N’oubliez pas que les tests que l’on vient de vous faire subir démontrent uniquement un taux élevé d’anticorps. Ils ne démontrent pas l’hypothétique présence d’un virus tel que le “prétendu” VIH. En outre, les anticorps révélés par ces tests n’ont aucune spécificité qui puisse permettre de faire un diagnostic précis. Enfin, on n’est pas « malade » parce que l’on a des anticorps dans le sang ! C’est normal et c’est même, le plus souvent, une fort bonne chose !

    Si votre praticien de référence n’a pas pris le temps de lire la liste des conditions déclarées par les fabriquants de tests comme source de « faux-positifs », donnez la lui.

    Premium non nocere

    NB : anorexie, cachexie, vomissements, fatigue, fièvre, insomnie, maux de tête, nausées, perte de l’ouïe, perte de conscience, pertes de mémoire, problèmes visuels, hématomes, manque de souffle, sécheresse de la bouche, sudation excessive, toux, ulcères buccaux et bien d’autres encore ne sont pas des symptomes exclusifs d’une prétendue infection à VIH. Soyez vigilant ! Informez vous.

    Un conseil prudent : renforcez votre terrain avant d’envoyer l’armée.

    Un témoignage éclairé : « Pour moi, l’autre vision du sida, c’est apprendre à être critique, pour réellement prendre des décisions pour moi, plutôt que de laisser la société, un médecin, une compagnie pharmaceutique me dire ce qui est le mieux pour moi ; de réellement considérer toutes les options et de vivre sur ce que je sens juste en moi, de ne pas prendre des décisions basées sur la peur et la mort, mais plutôt de prendre des décisions basées sur la vie. »

    —  Copyright original : Bruno Berthelet - 2007 Copyright (C) 2000 Free Software Foundation, inc 59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA 02111-1307 USA

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