lundi 2 janvier 2012 - par Georges Yang

Après boire et bouffer, Copulo ergo sum ! (1)

D’Aphrodite à Eros, Pan et surtout Dionysos, si cher à Michel Onfray, en faisant une petite dérivation par le Satiricon, le Décaméron, les contes de Canterburry, on ne peut que constater que le plaisir des Dieux et celui des hommes passe par des limites floues entre amour et sexualité. Pour beaucoup d’entre nous, y compris les poètes et les romantiques, sexe = plaisir, amour = souffrance ! Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie. Que d’ingrates Sylvie ont poussé au désespoir des hommes sérieux et raisonnables quand ils ont eu le malheur d’en tomber amoureux ! A l’opposé de la bluette de Florian, précurseur du romantisme et de l’eau de rose, l’amour platonique et le viol, sont les limites extrêmes de l’expression de la libido. Mais entre ces deux pôles, la place du plaisir est limitée pour celui ou celle qui aspire à aimer. La jalousie, la crainte, les larmes sont plus souvent au rendez-vous que le rire et la joie. Cela peut ressembler à un vulgaire cliché, mais pour aimer il faut être au moins deux si l’on ne veut pas voir tourner la belle histoire à la déception et à l’amertume. Se croire aimé, que cela soit vrai ou non amène plus de souffrance ou de douleurs que de plaisir. Aimer à perdre la raison, chacun y voit la suite qu’il veut, mais elle est tragique. Celui qui aime et fait face à des problèmes insurmontables manque cruellement de lucidité alors que sa sagacité est aiguisée quand il réfléchit sur les problèmes des autres. Il devrait écouter ses vrais amis avec plus d’attention, car ceux-ci, non aveuglés par la passion, voient très vite tout ce qui cloche et n’a aucune chance de s’améliorer. Hélas, la plupart du temps, celui qui est égaré par l’amour refuse tout conseil et se voile la face. Il avouera penaud, bien plus tard déconfit par le fait d’avoir été éconduit, trompé, bafoué ou financièrement saigné à blanc, que ce qu’on lui avait dit était l’évidence qu’il refusait d’admettre. Pas besoin de sortir des aphorismes dignes de Sacha Guitry sur le mariage et le couple pour être crédible. Bien au contraire, l’ami doit dépassionner le débat, éviter l’ironie et les lieux communs et s’en tenir aux faits et non aux supputations. Ce n’est guère aisé et sans inconvénients, car l’homme amoureux est au-delà de la raison et de la rationalité. Disons que pour les femmes la situation est similaire, mais non identique, car même si elles n’en tiennent pas compte, elles sont bien plus fréquemment demandeuses d’avis et de conseils auprès de leurs amies. Il existe un malentendu au niveau des sentiments, on en fait toujours trop ou insuffisamment pour être en adéquation avec l’autre. Pour de courts instants de bonheur quelquefois partagés que de craintes, de doutes et de désillusion, mais cela vaut encore mieux que l’aboulie affective totale. Il vaut mille fois mieux sacrifier sa tranquillité d’esprit que de rester amorphe. Cependant, les chanceux sont ceux qui arrivent à associer le plaisir sexuel aux sentiments, rares sont ceux qui y parviennent pleinement.

En dehors du moment de passion des premiers instants où tout semble sourire, où l’on marche sur un tapis de roses sans épines, l’ardeur des sentiments diminue assez rapidement. Mais le plus souvent pour l’homme, dans le sens d’individu de sexe masculin, la sexualité se résume à de brefs moments d’érections et de pénétrations entrecoupés de longues méditations et ratiocinations sur le sexe, sur sa vanité, son importance et tout le tralala. La plupart du temps, la copulation soulage à l’instant présent, mais elle est sans issue dans le sens gainsbourgien du terme, car elle laisse sur sa faim et ne demande qu’à être renouvelée, car insatiable. Le baiseur est un Sisyphe qui s’ignore. Le plaisir sexuel de l’homme peut certes se teinter d’un sentiment que l’on appelle communément l’amour, mais ce n’est ni obligatoire ni nécessaire ; pour un nombre non négligeable cet aspect est même subalterne, voir importun. Pour la femme, c’est nettement plus complexe et nous y reviendrons, le physique étant lié au psychique bien plus intimement.

L’apparence de la poutre !

Déviation et perversions, à l’instar de l’orgie romaine, caricaturée intentionnellement par les premiers penseurs chrétiens dans leur lutte fanatique contre le paganisme, allient les trois thèmes repris en titre comme éléments majeurs de l’expression du plaisir. Nombreux sont ceux qui se bâfrèrent en consommant les mets les plus chers et les plus raffinés arrosés de vins capiteux en compagnie de prostituées et de gitons tout en faisant des vers ou en réfléchissant à la législation de l’Empire. Les plaisirs ont peut-être tué Rome à petit feu et seraient l’explication de la Décadence de l’Empire, mais cela a pris tout de même quatre siècles. Le christianisme et les invasions barbares ont probablement plus participé à la déliquescence de Rome que la débauche. Le christianisme devenu religion de l’Empire est probablement le principal moteur de la décadence de l’Empire romain.

Dans les sociétés modernes, ce qui est en général considéré comme immoral est cependant toléré légalement. Fétichisme, prostitution, adultère, pornographie, variations sexuelles sont acceptés avec plus ou moins de tolérance selon les législations en cours. Les limites de l’acceptable ne sont pas repoussées, mais déplacées. Ce qui est rigoureusement interdit à la plèbe peut être admis, voire pratiqué sans retenue par une caste dirigeante, un groupe d’apparatchiks ou une petite coterie de riches et de puissants. Seul dorénavant le crime sexuel, l’inceste et la pédophile sont unanimement condamnés. Mais là encore, les limites du tolérable se sont déplacées. Depuis une bonne vingtaine d’années, le fléau de la balance morale a changé de position dans les sociétés nord-américaines et euro-occidentales, malgré une apparente libéralisation des mœurs.

La révolution Viagra n’a pas que des avantages pour les mâles en mal d’érection. Elle présente aussi des inconvénients, car le leurre de la virilité retrouvée ne compense pas hélas les rides, le décharnement et la bedaine. Le ridicule et la honte de soi ne peuvent être effacés par l’unique magie de la petite pilule bleue. La satisfaction de pouvoir recommencer à bander peut-elle compenser la tragédie du vieillissement ? Le Viagra est une renaissance du pénis, mais hélas pas du corps. Véritable révolution sociale plus que solution chimique à un problème physiologique, le Viagra a redonné le goût de la vie à des hommes déstabilisés par l’andropause, malgré l’amertume due au temps qui passe et les effets inéluctables de l’âge. Plus que la morale, la religion ou la loi, l’amour-propre est le frein le plus important à l’expression du plaisir. Ne devenir qu’un pitoyable clown en érection apporte plus d’angoisse que de sérénité une fois passé le soulagement de l’éjaculation.

La pornographie est loin d’être récente. Des scènes plus qu’érotiques ont été retrouvées peintes sur les murs des établissements de plaisir de Pompéi. Le décorum et les fresques des bordels pompéiens a longtemps influencé le concept du lupanar jusqu’à nos jours. Les images et gravures érotiques circulaient dans les milieux libertins du XVIIIème siècle et les clichés de femmes nues en positions lascives sont aussi vieux que l’apparition de la photographie. Pareillement, les films érotiques apparaissent avec les premiers balbutiements du cinéma. Le roi d’Espagne, Alphonse XIII en était parait-il un amateur assidu et aurait passé commande de deux films du genre dans les années 20. Le Prince Edouard était quant à lui grand connaisseur de « maisons de spécialités » qualifiées aussi de façon égrillarde « d’établissements à la française » lors de ses séjours à Paris. Puis arrivent les posters, les magazines pour GI’s et leurs pin-up lors de la seconde guerre mondiale, suivis des premiers numéros de Playboy, Penthouse et Lui, malgré les tentatives de censure des moralistes américains embrayés par les gaullistes et les socialistes français. Mais tout va s’accélérer avec l’invention du magnétoscope, mais surtout après l’explosion d’Internet. Le porno se vulgarise et ne nécessite plus de rentrer tête basse et l’air gêné dans une boutique interlope située derrière une gare ou dans un quartier chaud. Et si beaucoup d’hommes regardent des pornos chez eux en solitaire, ou au bureau pour faire passer les 35 heures de façon moins monotone, des femmes, de plus en plus nombreuses ne rechignent pas à ce genre de spectacle. Si la consommation de porno s’est répandue dans la pratique, peu nombreux sont ceux et celles qui avouent sans honte regarder de tels films. Il existe encore une certaine gêne à en parler. La première raison était il n’y a pas si longtemps la morale judéo-chrétienne, les musulmans, reconnaissons-le ne sont guère mieux lotis. Hélas en Occident, le rejet vient du féminisme radical, qui voit d’un très mauvais œil l’exploitation du corps de la femme à des fins commerciales et marchandes. Quand on fait remarquer qu’il existe aussi toute une production homosexuelle masculine, ces militantes de la cause des femmes restent bien souvent coites en dehors de leur leitmotiv de marchandisation du corps. Un autre argument condamnant la pornographie cinématographique est la pauvreté des scénarios. Il est vrai qu’à de rares exceptions, la mise en scène est basique et les dialogues réduits au minimum, quand il ne s’agit pas quasi exclusivement de feulements, râles et borborygmes surajoutés lors du montage.

Jadis, celui qui était à la fois en panne d’érection et d’imagination érotique demandait des conseils à ses copains ou lisait des revues spécialisées quand il ne restait muet dans son désarroi. I can’t get no satisfaction, cela arrive quelquefois dans la vie d’un homme, surtout passé un certain âge. Puis arrivèrent les sexologues, sortes de gourous de la baise pour individus peu imaginatifs. Il existe toute une kyrielle de revues hebdomadaires ou mensuelles spécialisées dans l’érotisme du couple et Internet foisonne de conseils plus ou moins fantaisistes souvent débouchant sur des attrape-gogos ou la vente de produits-miracles. On est loin des premiers conseils prodigués à la radio par Ménie Grégoire ou des petits bouquins écrits vers le début des années 70 par Xaviera Hollander, ex sténodactylo devenue call-girl et qui essayait d’apprendre au citoyen lambda à baiser intelligemment. La sexualité des autres est devenue un créneau financièrement attrayant. Le nombre de gens vivant de la misère sexuelle des autres devient au fil du temps plus important que celui des prostituées classiques et personne n’y voit à mal, sauf les rares intégristes qui traquent le démon dans chaque publication qu’ils trouvent immorale ou obscène. Cependant, certains sexologues se sont tellement impliqués dans la recherche de l’harmonie sexuelle de leurs clients et surtout clientes, qu’ils se sont retrouvé au pénal.

Enfin, la jouissance dans l’humiliation et la soumission est regardée comme un avilissement alors qu’il s’agit plutôt d’un jeu de soumission théâtralisé comme le bondage ou l’éjaculation faciale. La mode du porno et sa vulgarisation par Internet ont modifié la perception de la sexualité par le plus grand nombre. Jadis, les fantaisies sexuelles et érotiques n’étaient connues et pratiquées que par une petite minorité. Les excès en tous genres, la sexualité de l’extrême n’était le fait que de quelques « pervers » souvent financièrement aisés. Désormais, le moindre adolescent rêve de sodomie, de double pénétration, de bondage et de fist fucking dès ses premiers rapports sexuels alors qu’il ne sait encore rien du solfège du corps. Il ne peut qu’être déçu par une sexualité classique, pour ne pas dire banale et aspire à brûler les étapes. Or, comme pour l’alcool, la drogue ou la gastronomie, il existe une préparation et une initiation qui doit aller crescendo. La sodomie, le triolisme, l’utilisation de « jouets sexuels » ne sont pas condamnables en soi, mais ne sont ni la meilleure première approche ni la meilleure initiation quand on est encore puceau. Et même au niveau homosexuel masculin, une première sodomie ne peut se concevoir qu’après une préparation faite de tendresse, de caresse, de psychologie bien avant de penser crème anale et gel lubrifiant. Quelque soit l’orientation sexuelle, on ne devient pas un Bocuse du braquemart après quelques semaines de pratique, même avec un très bon initiateur.

Tout comme pour la prostitution, l’échangisme ou le strip-tease, la dimension marchande est mise en avant comme condamnation obligatoire par les tenants de la morale. Alors que l’exploitation au travail quand il concerne une autre partie du corps que les organes génitaux n’est condamnée avec véhémence que par les syndicalistes et quelques politiciens de gauche. L’acte professionnel mettant en cause la sexualité d’une manière ou d’une autre est dénoncé avec les mots les plus durs alors qu’ils sont peu nombreux à signer des pétitions pour défendre les caissières à mi-temps qui en attendant la reprise, poirotent sans être payées et rentrent chez elles tardivement à des kilomètres de leur lieu de travail pour un salaire inférieur au SMIC car à temps partiel. Mais en quoi exploiter sa bonne, ou ses ouvriers serait moins immoral que de refiler 50 euros pour une pipe salutaire ou un petit billet pour une lap dance ? Or, du moins dans les clubs européens, une strip-teaseuse est nettement mieux rémunérée qu’un manutentionnaire ou un ouvrier du bâtiment qui manie un marteau-piqueur et encore mieux qu’un clandestin faisant la plonge. Bien que mis souvent en avant par les moralistes et les prohibitionnistes, ce n’est pas le versant économique et l’exploitation de la main d’œuvre sexuelle qui déclenche cette réprobation, mais la morale, qu’elle soit religieuse ou laïque. Et quand Houellebecq fait une vague et timide apologie du tourisme sexuel en Thaïlande ou en Russie, il reçoit une volée de bois vert de ces mêmes bien-pensants. On peut comprendre qu’il n’y a rien de glorieux à profiter de la pauvreté et du désarroi poussant de jeunes femmes du Tiers-monde ou d’Europe orientale à se prostituer, ou à exercer des professions de masseuses ou de danseuses nues, mais il y a pire comme injustice sociale. Quand Berlusconi est soupçonné d’avoir rémunéré grassement des jeunes filles exerçant le même genre d’activité, il est gravement condamné par une partie de l’opinion publique. Très peu par contre s’indignent qu’un dirigeant puisse utiliser des sommes aussi élevées pour des parties fines ou des galipettes, en se demandant s’il s’agit de fonds publics ou de ses économies personnelles. Ce qui choque le plus, c’est le lien entre pouvoir et sexualité. Car quand il n’y a aucune rémunération associée, l’opprobre reste la même. Bill Clinton est là pour en faire la démonstration vivante, sa plume dans le bureau ovale a déclenché l’ire du juge Kenneth Starr dont les investigations inquisitrices tenaient plus du voyeurisme poussé jusqu’à l’obscénité flagrante que de la justice. Jouir quand on a le pouvoir, quoi de plus naturel, le faire dans une démocratie demande cependant de la préparation et un quarteron de bons avocats et de conseillers en communication. Mais encore faut-il le faire avec intelligence, brio et panache. Hélas, le bling-bling, le m’as-tu-vu et l’exposition de son pouvoir et de sa richesse par des hommes politiques enclins à l’histrionisme sont loin de la voie à suivre prônée par Aristippe de Cyrène.

Au niveau de l’expression de la sexualité, il existe une classification assez floue entre ce qui est licite et tolérable et ce qui est perversion et délinquance. Cependant, il est impossible d’établir une échelle universelle des perversions, car celle-ci serait tributaire d’une variable intimement liée au niveau de tolérance de la société à un instant donné. La limite entre le normal et l’inacceptable est en permanence mouvante. Sa stabilisation ne peut être que conflictuelle. La tolérance se comporte comme un ludion jeté violemment dans un fluide, au début il subit les mouvements du liquide, puis il se stabilise plus ou moins rapidement selon la force du jet et la viscosité du liquide. Pour tout ce qui concerne les mœurs, la permissivité ou la rigueur morale, suivent un effet de balancier, autorisant ou punissant selon la position où se trouve le fléau de la balance.

Enfin, on ne peut faire l’impasse sur le viol. Bien que de nature criminelle, il traduit avant tout une exacerbation de la libido pouvant aller jusqu’à la torture et au meurtre. S’il existe plusieurs types de viols et de violeurs, chaque acte est cependant l’expression d’une personnalité et d’une individualité, même si les criminalistes arrivent à déterminer des catégories et des profils à la fois de coupables et de victimes. Il n’y a rien de commun entre le viol organisé comme arme de répression lors d’un conflit armé et celui commis soit par un amoureux éconduit soit par un homme seul sous l’influence de l’alcool ou d’hallucinogènes, bien que les viols collectifs soient souvent commis par des soudards ivres ou drogués. Il existe des violeurs presque impuissants, d’autres qui aiment humilier et forcer et enfin ceux dont l’acte traduit une ambiguïté sexuelle. Le viol des femmes est souvent comparable aux sévices contre des homosexuels perpétrés par des individus très peu sûrs de leur orientation sexuelle ou à la sexualité chancelante. Mais ce n’est pas parce qu’il est condamnable pénalement qu’il faut nier au viol sa possible dimension de plaisir. S’il n’y avait aucun contentement ou même soulagement dans l’acte, il n’y aurait aucune raison de le commettre. Plaisir nuisible et criminel certes, mais plaisir tout de même, il serait vain de le démentir et de le nier. Celui qui viole assouvi un besoin, une pulsion irrépressible et ressent une jouissance qu’il n’est le plus souvent pas capable d’atteindre par le biais d’une sexualité dite normale, si jamais il en a eu une. Et puis, comme pour toute situation mettant en scène des humains, il existe toute une gamme de comportements allant de la simple insistance une peu lourde, en passant par le harcèlement verbal ou téléphonique, le tripotage trop poussé et l’agression sexuelle pure et simple pouvant aller jusqu’au meurtre. Le législateur parle de consentement explicite ou de relation imposée, comme si cela était si facile à cerner. Combien de femmes jouissent en disant, voir en criant non en plein orgasme et combien se taisent et n’osent protester après qu’un abruti leur ait arraché leur slip et les ait culbutées dans une décharge à défaut de la paille d’une grange. En dehors des cas de violence avec arme ou de coups et blessures où l’intention criminelle est évidente, de nombreux débordements sexuels restent dans la limite assez floue de la lourdeur, de la grossièreté et du malentendu. Certaines allumeuses ne savent pas vraiment ce qu’elles veulent, alors que des victimes de véritables viols sont quelquefois sidérées et tétanisées au point de ne pas résister ou même de protester.

Il est enfin curieux de constater que si les romanciers, les essayistes, les poètes et autres prosateurs ont exploré avec plus ou moins de talent et de réussite les domaines variés de la sexualité et de son expression, les philosophes à l’exception notoire de Michel Foucault ont été par contre très peu prolixes quand il a été question d’analyser cet aspect de l’existence dans ses détails techniques et physiques et son vécu au quotidien. Ils restent le plus souvent au niveau du sentiment ou de son illusion et non dans la réalité de l’acte. Si Michel Houellebecq peut écrire sans trop émouvoir les foules : « …que la dégustation de leur sperme n’était pas pour les hommes un acte indifférent ni optionnel, mais constituait un témoignage personnel irremplaçable  », (La possibilité d’une île), pourquoi un philosophe ne prendrait-il pas à bras le corps cette thématique existentielle et ne disserterait-il pas sur l’importance de la fellation dans les relations humaines, surtout quand elles deviennent intimes, mais pas forcément. Etre ou ne pas être se transforme dans l’esprit des hommes quelque soit leur âge, mais de plus en plus à mesure qu’ils vieillissent, en bander ou ne pas bander. Telle est la question essentielle et la raison d’être majeure ! Houellebecq, dans le même livre, constate que « La vie sexuelle de l’homme se décompose en deux phases : la première où il éjacule trop tôt, la seconde où il n’arrive plus à bander ». L’interrogation shakespearienne va au-delà de la possibilité d’érection, le Viagra est à présent là pour y remédier, mais concerne l’image que le mâle donne de lui, même. Malheureusement, ce questionnement ne s’efface cependant pas quand l’homme possède suffisamment d’argent pour faire passer les réticences de l’âge et de l’aspect physique. Il est difficile voire impossible d’imaginer Kant, Pascal, Schopenhauer, ou Marx écrire sur la place de l’orgasme, du cunnilingus ou de la fellation dans la société, dans l’éthique et le concept de civilisation. Pas de doxa de la pipe chez les philosophes ! Il faut reconnaître qu’à l’encontre de quelques sociologues spécialisés sur le thème, peu d’économistes ont de leur côté étudié l’impact de la sexualité sur le PNB et les échanges internationaux. Ce n’est pas en écoutant ou en lisant les « brillantes » analyses d’Alain Minc ou de Jacques Attali et leurs projections sur l’avenir que l’homme un tant soi peu encore vivant a envie de prendre son pied. Les philosophes ne sont donc pas les seuls à blâmer. L’écriture sérieuse sur le sexe est jusqu’à présent réservée à des spécialistes médicaux ou du psychisme, tels les sexologues, les psychologues, psychiatres et quelques austères féministes, sinon elle devient le domaine des égrillards, pornocrates et auteurs de romans de gare.



36 réactions


  • Georges Yang 2 janvier 2012 10:21

    PS : ce texte entre dans une trilogie du plaisir, dont les deux premiers composants ont été traités dans les deux articles précédents


  • morice morice 2 janvier 2012 10:35

    ce texte entre dans une trilogie du plaisir, dont les deux premiers composants ont été traités dans les deux articles précédents


    dont la scatologie ?

  • morice morice 2 janvier 2012 10:36

    Certaines allumeuses ne savent pas vraiment ce qu’elles veulent, alors que des victimes de véritables viols sont quelquefois sidérées et tétanisées au point de ne pas résister ou même de protester.

    propos d’un machisme sidérant. Avec Yang, DSK est tranquille. 

    • Georges Yang 2 janvier 2012 10:50

      Morice
      Retournez découpez des photos d’avions avec des ciseaux à bouts ronds dans vos magazines au lieu de venir me gaver


  • COVADONGA722 COVADONGA722 2 janvier 2012 10:52

    yep , monsieur Yang est un bienfaiteur du vulgum pecum trainant sur agoravox , rien que l’alacrité , les reflexions oiseuses et acerbes et la haineuse jalousie qu’il provoque chez
    le « team redactionnel » identifié sous le vocable Morice est en soit un moment de plaisir rare .


    nonobstant je vous souhaites à tous la santé pour 2012
    bloavez mad !
    Asinus:ne varietur


  • morice morice 2 janvier 2012 10:55

    « team redactionnel » identifié sous le vocable Morice 


    ah ah ah : et le team Covadonga-Asinus, il en pense quoi, disons ?

  • supermémère 2 janvier 2012 12:43

    Article vraiment intéressant, sans complaisance et documenté. Il demeure toutefois en filigrane quelques poncifs au sujet des femmes ( je cite ici l’auteur de l’article : « Le plaisir sexuel de l’homme peut certes se teinter d’un sentiment que l’on appelle communément l’amour, mais ce n’est ni obligatoire ni nécessaire ; pour un nombre non négligeable cet aspect est même subalterne, voir importun. Pour la femme, c’est nettement plus complexe et nous y reviendrons, le physique étant lié au psychique bien plus intimement. »). L’affirmation est suffisamment évasive pour être vraie, mais malheureusement beaucoup liront « la sexualité féminine s’accomplit exclusivement dans le sentiment amoureux »... Un bémol donc... mais vraiment ténu. Non vraiment, merci de parler sérieusement de sexualité quand on nous submerge d’un pornomarketing virtuel destiné en effet à masquer une misère sexuelle de plus en plus réelle, elle. 

    Je vous souhaite, hommes, femmes, dominé(e)s, dominant(e)s, une année de plaisir !


    • Georges Yang 2 janvier 2012 15:12

      Merci et aussi meilleurs voeux
      Certains thèmes comme la pédophilie et l’inceste passent mal sur ce genre de site, mais je ne compte pas prendre parti sur la culpabilisation, je ne place pas au niveau moral
      Il existe des délits, la loi ne devrait pas s’embarrasser de morale mais juger selon le préjudice subit


  • Vipère Vipère 2 janvier 2012 15:33

    Bonjour Georges

    Votre vision mortifère sur couple moderne m’a tiré quelques larmes !

    Comment ne pas s’émouvoir devant un enterrement, de la relation homme/femme, ramené à ce niveau de dénigrement ?

    Avez-vous pensé au divan du psychanaliste, un expert qui pourrait interpréter vos épanchements, mieux que je ne saurais le faire ?


  • Georges Yang 2 janvier 2012 16:01

    Vipère
    On peut aimer les femmes et constater les méfaits du couple
    et une fois divorcés, on peut toujours faire de la blanquette entre hommes, sans risque de déception à condition de bien choisir sa viande


  • Vipère Vipère 2 janvier 2012 16:19

    Georges,

    Votre corps est votre propriété exclusive, vous pouvez le donner à la science et ou à qui vous voulez, aucune loi ne vous l’interdit !


  • Loatse Loatse 2 janvier 2012 17:35

    @L’auteur

    Devriez essayer le pot au feu.... ca mijote longtemps certes mais vous ne serez pratiquement jamais déçu :)


    • Georges Yang 2 janvier 2012 18:13

      Quand on est entre hommes on embraye sur le pot au feu, après la blanquette et ensuite, on hésite entre couscous ou coq au vin
      Il y a eu une choucroute garnie en Somalie, mais c’était mixte, à 45 C ° à l’ombre, on digère mal tout de même


  • Christoff_M Christoff_M 2 janvier 2012 19:20

    le porno est un métier pour certains...

    hypocrisie générale qui n’a rien à voir avec la « morale judéo chrétienne », un secteur qui rapporte et qui fait des milliards sur le net ou en DVD pour les amateurs de spécialité...

    Dans notre société c’est « pas bien » de dire qu’on voit du porno alors que bcp de gens en voient, en ont vu et en reverront un jour... pour les bien pensants pisse froid et rabat joie, c’est du même ordre que d’oser avouer qu’on va voter extrême droite, alors que devant ses proches et amis on a une autre version...

    Je trouve que la France de 2011 est un pays coincé ou l’on a du mal à aborder certains sujets, et ou d’ailleurs il y a une pauvreté flagrante de l’érotisme et de la sexualité, cantonnées à des secteurs, des compartiments, des spécialités, avec un étiquetage de grande surface...

    Bien loin de l’explosion de création et de foisonnement de créativité post 2000... d’ailleurs il reste maintenant du porno bas de gamme et on cache Manara et autres, il n’y a pratiquement plus de création visible et diffusée dans le domaine de l’érotisme et on a du mal avec les basiques mécaniques qui ont remplacé les créations françaises ( nous étions les premiers !!) remplacées par des séances de baise mécanique à tendances déviantes ou sado maso, importées des states ou des pays de l’Est...

    A quand le porno low cost venu de Chine avec des vieilles retapées à faux seins... à l’époque des gestionnaires, des radins et des comptables de la mondialisation, Eros est bien malade et Clara Morgane est un souvenir qui s’estompe doucement !!!


    • Christoff_M Christoff_M 2 janvier 2012 23:10

      on peut regarder un film à deux désolé que cela ne vous soit pas arrivé, je suis sans doute plus vieux et moins pisse froid que vous...

      On peut aussi regarder un film et reveiller une charmante créature dans son lit ensuite...

      Si vous ne bandez pas c’est votre problème, il faut dire qu’il vaut mieux avoir un cerveau et une certaine culture pour choisir un film qui sorte de l’ordinaire et qui ne ressemble pas au piètre porno ou à la version bas de gamme de pisse froid qui n’y connait rien et confond le dvd de supermarket pour beauf ou le film de TNT étiqueté rose avec du porno...

      Tous les gouts sont dans la nature si vous ne bandez pas changez de main, de cerveau ou de film mais au vu de vos réactions de primate, je doute que vous ayez compris quelque chose à l’érotisme et à la pornographie... vous oubliez peut etre que Marc Dorcel reste le plus grand producteur haut de gamme et qu’il est français, il ne faut pas renier les saintes nitouches et renier ses origines...

      Quand au petit garçon qui ne s’est jamais branlé, je vous plains !!!


    • Christoff_M Christoff_M 2 janvier 2012 23:17

      Vous etes la preuve vivante que nous sommes revenus à une société de Tartuffes et de pisse froid...

      Qui vous a parlé de branlette en solo devant votre moniteur, sinon vous, c’est sans doute cela votre conception de l’érotisme et de la pornographie...

      Bien formaté par une pensée lisse et unique... essayez la branlette vous verrez ça débloque les neurones et ça évite de sauter sur les autres sans savoir et sans les connaitre en bon petit juge des vertus !! vous feriez un bon ministre de la censure dans le futur gouvernement Sarkozy !!


    • Christoff_M Christoff_M 3 janvier 2012 01:33

      je n’ai insulté personne mais si quand on parle de pisse froid et de moraliste tu te sens visé...

      je n’impose à personne ma vision du porno, pas de ma faute si tu n’y connais rien et te permets des amalgames...

      Si tu n’en as rien à foutre ( tu ne sembles pas connaitre le sens des expressions que tu emploies) ne viens pas faire suer les autres ici comme un rabat joie...

      Et au lieu de ne rien foutre branles toi un peu devant ton écran je te donnerais de bonnes références tu verras, ça développeras quelques peu tes neurones de rabougris pisse froid !!

      Si tu ne te branles jamais n’empeche pas les autres de le faire et relis Rabelais tu seras un peu plus français et moins americanisé cul coincé à la sauce sarkozy !!


    • Christoff_M Christoff_M 3 janvier 2012 01:43

      encore une fois c’est toi qui est dans le cliché avec ton « homme super viril » et tes « tas de copines », arrêtes de regarder les clips de rap américains à la télé mon pauv’ gars tu sors cliché sur cliché, je me demande si le porno ne t’es pas interdit par une version biaisée d’une religion restrictive inventée par les américanisés ou à l’autre bout les adorateurs du masochisme...

      Tu sais il y a bien pire que le porno, c’est l’intégrisme de la pensée unique et l’adoration de la bonne pensée emplie de bravitude, un vrai vomi de niaiserie...

      j’ai commencé à regarder la télé dans les années soixante dix, on ne se refait pas, franchement maintenant on est dans la société de l’interdit, du pas bien, du faut pas et à un moment ça commence à me gonfler sérieusement les burnes les censeurs et les attardés mentaux qui traitent les autres de pauv type qui se branle devant sa télé, alors qu’on ne parlait pas de ça... aveu de sa propre limite imaginaire...


    • Christoff_M Christoff_M 3 janvier 2012 01:49

      A monsieur Viktor je sais tout je te conseille de regarder un film réalisé par une femme ça t’ouvriras un peu les yeux et les sens avant de dénigrer ce que tu ne connais pas...

      Plus vulgaire que le porno pour moi, la politique et le football par exemple !!!


    • Christoff_M Christoff_M 3 janvier 2012 02:42

      on parlait de blanquette pas de branlette au départ... et on peut tres bien regarder un porno en mangeant une blanquette, franchement je prefères cela plutot que de regarder les concours culinaires pour boeufs qui veulent un bon point dans leur loisir ou ceux qui redécorent leur maison en maison de poupées pour Hallowen avec une commerciale des castos et Leroy Merlin, ça c’est encore plus vulgaire que le plus mauvais des pornos !!


    • Georges Yang 3 janvier 2012 14:16

      Le porno n’est ni une panacée ni une abomination
      Ce n’est pas au niveau moral qu’il faut juger ces films, mais à celui de la qualité


    • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2012 00:45

      Vous êtes ridicule vous n’y connaissez rien et vous voulez donner des leçons visiblement vous êtes nourri d’à priori !! vous ne faites que des références à ce qui est en bas de l’échelle au porno bas de gamme ou amateur le plus pitoyable largement diffusé sur la toile et ailleurs par les vendeurs de tapis mondialistes..

      Ici nous serions plutôt par rapport à l’article dans la grande bouffe, la gaudriole, le sexe joyeux, vous nous parlez de porno américain qui est le mac do du porno et le plus bas de gamme !! je vous provoquait avec la blanquette et la branlette histoire de voir votre réaction !!
      Pas une once d’humour ou de deuxième degré !!

      Je vous signale que pour le haut de gamme les français restent la référence... si vous voyez un sous produit infect et que vous prenez cela pour une généralité, cela prouve encore une fois votre manque de connaissances et d’esprit critique...

      C’est bien cela que veulent les mondialistes, une culture limitée avec des référence bas de gamme américaines, encore une fois vous nous montrez que vous etes tres limité dans vos références et vos connaissances, voyez un film de Marc Dorcel réalisé par une femme et après on reparlera de votre vision de l’érotisme et du porno...

      Je trouve le porno chic bien plus abject que le porno basique, la marchandisation du monde actuel est bien plus pornographique que toute allusion au sexe... si vous ne voyez que des sexes en mouvement, la vous etes dans le plus que bas de gamme diffusé sur internet à foison sans aucune réaction de la part des internautes et des journalistes des médias qui ont vite fait de faire un caca nerveux mis en scène lorsqu’on évoque le terme porno, dans un débat ou sur un plateau rempli d’intellectuel bien pensants de la pensée unique mondialisante, qui avant tout une pensée restrictive, de tartuffe et de faux cul !!

      Interdire ou censurer le porno a abouti, comme l’interdiction par des faux culs bien pensants de la prostitution, à une activité bas de gamme, en cachette et de bas étage qui explique toute la merde pornographique (entre autre) qui circule sur ce bon tuyau à diffuser de la merde pour les masses qu’est internet...Il n’y a jamais eu de progrès dans une société qui censure ou qui interdit...

      Et la société française sous Sarkozy est caractérisée par l’interdit, la regression et la censure de tout ce qui est artistique et manifestation des sens ou de la sensualité...

      Pour votre gouverne, vous devez être plus jeune, nombre d’actrices françaises connues maintenant, et pas mal de réalisateurs et scénaristes ont commencé dans des films ou on zoomait sur l’anatomie sous la ceinture des dites actrices, mais avec de vrais réalisateurs on pouvait parler d’un certain esthétisme...

      Je vous accorde que ce n’est plus le cas maintenant avec le film « amateur » fait avec Ginette qui n’est plus très fraiche et Robert qui est pas tres ragoutant, avec des moyens du bord, dans des décors sordides (quand il y en a)... mais c’est ce genre de sous produit de merde que l’internet ( sauce américaine) comme les bêtisiers ou on filme ses gosses qui se cassent la gueule en ricanant... que l’internet à portée de monsieur tout le monde a largement contribué à diffuser et à généraliser en lieu et place de ce qui existait auparavant...

      Nous serons d’accord la dessus que ce bas de gamme americanisé, avec des gens qui vont donner leur sang et font un porno pour quelques billets... est déplorable et pas du tout excitant,
      mais n’est ce pas encore une preuve de ce que peut produire la mondialisation intensive, et le dumping qui aboutit forcément à de la quantité et de la médiocrité imposée au plus grand nombre, tandis que le haut de gamme n’est plus du tout à la portée du commun des mortels !!!


    • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2012 00:53

      ceux qui ne font pas comme vous sont des bovins, et vous vous êtes génial ??

      je serais curieux de parler de votre sensualité et de votre capacité géniale avec une amie de votre entourage, je pense que je n’aurais pas la meme version...

      Mais si tu veux je peux te présenter mon amie orientale qui m’a fait beaucoup évoluer par rapport à la sexualité de base du français grincheux qui agresse les autres et les voient forcément limités et seuls pour se rassurer...


    • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2012 23:24

      étrange réaction... la camisole n’est pas loin !!

      toujours dans l’insulte le déni de dialogue...

      Qui a vu une geisha à part vous, qui a parlé de se branler devant son petit écran vous, qui traite les autres d’abruti, d’ado, d’attardé ( alors que je pense que vous êtes plus jeune que moi...)

      Ce qui est très drôle c’est qu’à chaque réponse vous montrez votre limite mentale, votre manque de culture, votre mépris des autres et de ce qui ne vous ressemble pas...

      Et surtout un imaginaire très limité et une incapacité à parler de sexe sans parler de graveleux et l’insulte des autres sans chercher jamais à répondre à ce qui vous est opposé !!

      Que certaines choses ne vous intéressent pas ou que vous trouviez médiocre d’office sans connaitre un domaine qui vous échappe, c’est votre droit...

      Dites que vous n’y connaissez rien et évitez d’insulter les autres... je me demande si vous avez compris un mot de l’article au dessus de nous c’était quand même ça le sujet de base...


    • Christoff_M Christoff_M 4 janvier 2012 23:27

      0h30 n’est pas non plus en pleine nuit !!?? attention la consultation psychiatrique n’est pas loin !!

      je suppose que ceux qui se couchent après 23h00 pour vous sont des « anormaux » encore une belle preuve de votre esprit bien ouvert et tolérant...


  • lacenaire lacenaire 2 janvier 2012 19:37

    la seule femme que j’ai vraiment aimé c’est moi !


  • lacenaire lacenaire 2 janvier 2012 19:41

    les films pornographique : le degré zero du cinema .


    • Georges Yang 2 janvier 2012 19:49

      Avec un tel pseudo, je m’attendais à mieux


    • Emmanuel Aguéra LeManu 3 janvier 2012 09:56

      lacenaire, les films pornos sont du cinéma ? En plus ? faut arrêter la moquette.
      C’est une thérapie non remboursée pour débourseurs surendettés par un trop plein d’amour insurmontable.
      C’est évident.
      Pareil pour la presse porno (ça existe encore ?), les fétiches, godes et les putes et les bordels.
      Malheureusement, ne me sentant ni particulièrement malade ou frustré, je ne suis pas partie de ces patients non remboursés et ne peut donc vous en dire plus de bien profond dans le sujet. Pas vraiment expert en nombril, non-plus, pas de chance, je vous laisse donc là et bonne année.


  • herbe herbe 2 janvier 2012 22:18
    En passant un télescopage d’info qui m’a marqué en ce début d’année :

    ça c’est la promesse (avec un peu de cécité ça roule, c’est tentant et louable le plaisir en toute liberté) :

    Là c’est la réalité (on ouvre les yeux) :

    Meilleur voeux !



    • Georges Yang 4 janvier 2012 09:46

      La sexualité ne se démocratise pas, il existe un regain de puritanisme au niveau des relations (drague, propos, harcèlement etc..) paradoxalement, le porno permet de ne pas se faire rembarrer ou taxer de lubricité
      D’autres part, les clubs libertins et les rencontres via Meetic et autres, annoncent la couleur, les gens s’inscrivent pour « ça », c’est comme le camélia de Marguerite Gautier
      Dans les autres cas, il faut se tenir à carreau pour ne pas être traité de harceleur, voire pire, la moindre allusion sexuelle est alors mal venue
      Les femmes désormais sont comme les taxis, si le voyant lumineux est éteint, elles ne sont pas disponibles et encore moins abordables


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