jeudi 27 août 2020 - par moderatus

AUGUSTIN : quand la France n’ose plus honorer les actes de courage

 

Augustin, un gamin de 17 ans, pas très costaud, qui ose s’interposer entre 5 racailles et des jeunes filles que ceux-ci importunent. Une certitude, le risque est énorme, il peut se faire massacrer par cette bande de voyous, il le sait, mais il y va.

Ce qui devait arriver arriva, il se fait fracasser, dents cassées , mâchoire fracturée, vertèbres touchées, il est transporté à l’hôpital .

 

 

Alors que pensez-vous qu'il se passât ensuite ?

 

Que les médias allaient unanimement saluer le courage de ce garçon, et vilipender ces racailles ?

 

Que l'ensemble des politiques allaient saluer ce jeune homme courageux, le citer en exemple et condamner fermement les actes journaliers de ces sauvages ?

Que les chefs de partis sortant de leurs discours de propagande et de la défense de leur chapelle auraient des encouragements à apporter à un tel acte de courage ?

 

Que le chef de l'état ou au minimum un de ses sous fifres allait se déplacer jusqu'à l’hôpital pour honorer au nom de la nation ce citoyen courageux comme cela a été fait pour un certain Théo de sinistre renommée ?

Ou qu'un ou une ministre allait intervenir comme pour la famille Traoré ?

 

Non cher Augustin pour toi, comme pour Marin 22 ans handicapé à vie , comme pour Adrian Lopez assassiné, comme pour Grégory tué pour un regard et tant d'autres, le service minimum est de rigueur.

 

Service minimum des médias très discrets ou alors à l'écoute de versions tentant de te décrédibiliser, parce qu'il ne faut pas trop parler de ces agressions habituelles, ne pas stigmatiser, ne pas faire d'amalgame et rester dans le politiquement correct et la pensée unique. Dans cette intention, on choisit avec soin des témoins qui vont se charger de minimiser la gravité de l'acte et de trouver des circonstances atténuantes aux agressseurs.

 

Service minimum des chefs de certains partis qui s'évertuent à éviter de monter du doigt ces sauvages. Pour certains, la politique de l'excuse prime. « Vous comprenez si cette racaille se comporte ainsi c'est de notre faute. » Le cœur des pleureuses unanime est à l'unisson, extrême gauche, racialistes, décoloniaux, indigénistes, associations.

Alors les excuses permanentes pleuvent comme à Gravelotte : milieu social, ghettos, pauvreté, discrimination, tout y passe, la responsabilité individuelle n'existe pas, ces racailles sont des victimes, ils ont des tonnes de circonstances atténuantes.

 

Alors mon cher Augustin tu payes l'addition d'une société qu'ils ont rendu injuste, tant pis pour toi pensent-ils. La peur n'est pas près de changer de camp

 

Pour notre Président et ses ministres, on a fracassé un petit jeune, mais sa communauté docile et légaliste ne va pas mettre la ville à feu et à sang, brûler des voitures, incendier des bâtiments publics et attaquer des forces de l'ordre, alors pourquoi envisager ce déplacement inutile qui risque d'être contre productif !

 

Augustin, je te salue, peu de gens, moi y compris auraient eu ton courage, mais tu vis dans une société où les valeurs sont inversées, une société qui invite et incite à vivre à genoux, mais dans laquelle toi tu as décidé de vivre debout, fidèle à des valeurs sans lesquelles il n'existe pas d’humanité ni de vivre ensemble possible. Merci à toi.

 




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