samedi 21 juillet 2012 - par Pierre Alain Reynaud

Aujourd’hui, existe-t-il encore une moralité ?

L'Histoire est un éternel recommencement. Et chaque époque représente un type de société qui évolue en bien ou en mal, et bien souvent dans les deux. Au cours des siècles passés, les constatations restent les mêmes, et c'est ainsi que disparaissent certaines civilisations alors que d'autres apparaissent dans le même temps.
 
Si l'on remonte au début du 20ème siècle, c'est-à-dire entre 1900 et 1914, la France vivait dans un contexte de petite bourgeoisie rentière. A cette période, les principaux moraux encadraient l'existence de nos aînés sur deux fronts bien distincts : d'une part, la laïcité représentée par l'école publique et républicaine où se propageaient les véritables valeurs de l'humanité (respect du prochain, probité, solidarité, devoir) ; d'autre part, la religion égratignée certes par la loi de 1905 portant sur la séparation de l'église et de l'Etat, mais qui rivalisait avec la république en enseignant dans la pratique les mêmes qualités humanistes, sauf que les orientations de vie étaient bien différentes de ceux que l'on appelait volontiers les « mécréants ».
A la fin de la Première Guerre Mondiale, le monde avait changé, en France comme ailleurs. Mais la plupart des principes moraux restait bien ancrée chez les citoyens qui conservaient volontiers une certaine idée de la famille et du couple, ainsi que des règles conduisant chaque individu tout au long de son existence.
 
La Seconde guerre Mondiale créa subitement une rupture dans la société. Rapidement, l'immoralité se développa au cours des périodes douloureuses de l'Occupation, se traduisant notamment dans les dénonciations des juifs et la collaboration avec l'Allemagne nazie, dans le développement du « marché noir » qui enrichissait les uns au détriment des autres, et dans la montée d'une violence qu'un pays égaré utilisait à des fins les plus sordides.
La période de la Libération, que ce soit en France ou ailleurs, ne mit jamais un terme aux violentes déchirures qu'avaient subi les peuples meurtris et révoltés par l'un des plus horribles conflits de l'Histoire de la planète.
 
C'est ainsi que de nombreux pays voulurent inventer un autre Monde, celui que l'on désigna souvent comme « un monde meilleur », qui au final est devenu aujourd'hui pire que le précédent.
Si à l'échelon des technologies nouvelles comme au niveau de la santé publique, les progrès du 20ème siècle restent exceptionnels, il n'en est pas de même au registre de la moralité, un mot qui disparaîtra un jour du langage courant.
Il faut dire que les gouvernants et les médias sont les premiers responsables de l'immoralité qui sévit un peu partout sur la Terre. Et internet avec toutes les qualités qu'il peut apporter certes, représente aussi un fléau planétaire qui détruit peu à peu les bases mêmes d'une société équilibrée.
Les nouvelles générations sont-elles éduquées pour appliquer des règles de conduite et des valeurs que toute communauté humaine doit prendre comme normes de mode de vie ?
A l'heure actuelle, la réponse est très claire. La jeunesse n'a plus le sens des morales que l'on pourrait espérer. Cependant, elle ne peut pas être considérée comme responsable de cette situation, leurs éducateurs fondamentaux ne remplissant plus leurs missions et leurs devoirs les plus élémentaires, que ce soit à l'école, à la maison ou ailleurs.
 
Dans un texte contexte, en ce début de 21ème siècle, la société est en pleine dérive :
Dérive dans les rapports humains : comportement irrespectueux dans la famille (entre parents et enfants), au travail (entre collègues ou envers les supérieurs), dans la rue (entre citoyens de tous bords).
Dérive dans les comportements : ignorance de tout civisme, malhonnêté envers les autres, escroqueries en tous genres, vols fréquents, etc …
Dérive dans les mœurs : violences sexuelles, pédophilie, adultère fréquent, prostitution banalisée, divorces constants, circulation facile des drogues et des armes, etc …
Dérive dans le milieu politique : corruptions, détournements de fonds, abus de biens publics, etc …
Dérive dans le grand capitalisme : pillage des entreprises, exploitation des travailleurs, licenciements abusifs, délocalisations en cascades, etc …
Dérive dans le système administratif : favoritisme fiscal profitant à particuliers ou à certaines grandes entreprises, laxisme dans la justice, impunité des jeunes délinquants, reconnaissance du mariage homosexuel, etc …
 
Alors, évidemment, il n'est pas question de jouer aux puritains. Nous savons tous que le monde évolue et que ce changement est nécessaire pour avancer vers le progrès.
Mais toutefois, restons vigilants ! Une société ne peut vivre et survivre que s'il existe un chemin bien tracé avec des garde-fous qui définissent des repères très précis pour l'ensemble de ses membres. Faute de quoi, l'effondrement est inévitable.
A force de vouloir plus de libertés, parfois injustifiées, on s'enfonce dans un abîme qui engloutira toute l'humanité. Pourra-t-on encore tolérer longtemps la recrudescence des délits et de la criminalité, la réduction des peines de réclusion, l'impunité des personnalités politiques mises en cause dans des affaires publiques ou privées ou le démantèlement de l'économie ?
Avant de conclure, je ferai appel à votre mémoire. Souvenez-vous donc de l'Empire romain ! Pendant cinq siècles, par sa puissance et ses richesses, Rome domina une partie de l'Europe et de l'Orient. Puis, peu à peu, ce fut le déclin. Un déclin dû à un système financier qui fonctionnait mal au fil des temps : déclin des ressources et dépenses croissantes ruinant les contribuables ; persécutions fiscales, désertion des campagnes, corruptions étendues au sein des administrations puis dans l'ensemble des populations. C'était l'époque du « veau d'or » où la débauche outrangeante d'une société romaine en perdition venait s'ajouter aux scandales de la grande finance de l'époque.
N'y a-t-il pas une ressemblance évidente avec ce qui se passe aujourd'hui en Europe et en France ?
Les citoyens de la Rome antique avaient perdu alors toute moralité. Notre monde occidental se dirige sans aucune réflexion sur la même voie. Alors, il n'existe maintenant que deux seules alternatives :
-soit une prise de conscience commune se met en place pour un redressement radical de notre comportement.
-soit notre civilisation disparaîtra comme ce fut le cas de la société romaine, avec toutes les conséquences qui en résulteront alors.
 
Aujourd'hui, l'Islam enseigne un puritanisme ascendant. Grâce à l'attitude libertine que nous adoptons, il gagne maintenant de plus en plus de terrain et il espère bien dominer ainsi le monde dans les temps futurs.
Comme ce fut le cas pour l'empire romain qui s'engloutit à l'époque face à l'ascension de la chrétienté, notre Europe disparaîtra sous la puissante montée de la religion musulmane.
 
Pierre-Alain Reynaud


22 réactions


  • Martha 21 juillet 2012 13:51

     Les principes de la morale sont des principes et en cela ils sont immuables et incontournables. Il font parti de notre vieux fond religieux et c’est cela qu’il faut préserver à tout prix : Tu ne tueras point. Aime ton prochain comme toi-même. Reconnais l’autre comme ton égal. Il n’y a pas de race (concept récent, scientifiquement démontré, très fécond) etc, etc... Un livre peut et doit être écrit sur ce sujet, si possible court et puissant, donc affaire à suivre. 
     Ce sont des règles cardinales et notre humanité (dans le sens de notre humanisme) est fondée sur la réflexion à leur sujet et la mise au plus haut de celles-ci. Tout le reste est décadence et retour vers la barbarie.
     Que ceux qui nous ont lancé dans les guerres depuis le 11 septembre 2001 et veulent dominer le Monde en prennent note. Leur manière de faire est amorale dès le départ. Elle l’est et le restera.
     Nous attendons une remise en question de cette dérive et un questionnement des responsables de la destruction de nos règles morales par cupidité et orgueil. Quand la vie des gens ne compte plus, plus rien ne peut aller, tout dégénère.

     * Pour revenir à internet : c’ est une révolution et un progrès énorme. Il n’est pas question de revenir en arrière. Il doit devenir en quelque sorte un lieu « sacré » : Liberté totale. Surveillance interdite, confidentialité garantie. C’est essentiel.
     => Reste ce qu’il est bon de garder hors des yeux et de la connaissance des enfants. Il semble nécessaire de bien le définir et le garder hors de leur porté pour qu’ils puissent profiter au mieux d’internet. Ce système, parce qu’il est extrêmement fécond doit être pour eux d’un accès le plus libre possible. Toute cette « zone rouge » qui a son intérêt et qu’il ne faut surtout pas perturber par des interdits, doit être préservé de leur atteinte par un double code : un code général et un code particulier (connu uniquement de ceux qui ont passé un certain âge) qui mène à ce premier code. Ce système de verrouillage doit pouvoir dépasser le contrôle parental classique, puisque beaucoup ne l’ont pas et sur ce sujet on imagine bien où cela peut mener... Cette zone rouge ne doit pouvoir être atteinte que par ceux qui connaissent ce code et celui-ci doit pouvoir être modifié en cas de rupture du secret.


    • Joma 21 juillet 2012 21:34

      D où viennent ces règles cardinales : de la Bible, lois mosaïques (10 commandements par exemple) d abord puis du christianisme ensuite (sermon sur la montagne du Christ). 


    • Martha 21 juillet 2012 22:19

      @Démostène :
       Pourquoi cherchez-vous à me démontrer que les choses ont changé ? Justement les règles morales ne changent pas. Ou bien on ne parle pas de la même chose... Les principes que j’ai choisi qui pourraient se résumer en : « considère l’autre comme si il était toi » Ont été transmis d’abord par nos textes sacrés, avant de devenir les bases de la laïcité et maintenant de la charte des droits de l’Homme.
       Dans notre civilisation ils sont immuables et reconnus par tous ceux qui veulent participer à sa construction et qui tiennent à la pérenniser. Ils ont fait leurs preuves il faut donc s’y tenir et non seulement cela, les cultiver, c’est un art de vivre.
       ce sont les bases de la construction de la paix et d’une société d’échange, tout l’inverse de celle que le « N.O.M. » veut nous imposer bâtie sur des « blocs » fermés et dominateurs et la guerre permanente. C’est pas compliqué à comprendre cela, non ?
       
       Votre choix à propos d’internet, au sujet des enfants est parfaitement raisonnable et il me semble qu’il va de soi. Mais vous savez comme moi ce qu’il est si facile de trouver sur internet. Il faut qu’il y ai un système fiable qui les préserve de ces images. Ils auront bien le temps de satisfaire leur curiosité quand ils auront atteint la maturité qui leur permettra alors de faire la part des choses. C’est une nécessité pour qu’ils puissent utiliser internet librement. C’est un outil incomparable, il va s’insérer de plus en plus dans leur vie scolaire et relationnelle. Il est de première importance de résoudre honnêtement ce problème pour donner, à l’avenir, tout son potentiel à ce média.


    • Martha 22 juillet 2012 11:48

      @démosthène :
       Je reviens au « vieux fond religieux » qui a créé le sens moral par diverses approches. Il nous a fait réfléchir sur des textes qui sont dit « sacrés » à cause du génie de leur inspiration. Il a ancré en nous un principe fondateur : « aime ton prochain comme toi même », qui est un trait de génie qui vient comme une révolution et qui est l’ aboutissement d’une réflexion millénaire.
       La partie principale de cette affirmation curieusement est dans la deuxième partie de cette proposition : il faut s’aimer soi-même. Ce n’est déjà pas si simple. Mais peut-on le faire si on n’aime pas, justement, l’autre ? C’est le fait d’aimer l’autre qui permet de s’aimer soi-même. C’est d’une logique incontournable. Ce principe, je le dis encore, est fondateur.
       C’est biblique et c’est comme ça...Dire le contraire est faux.


  • joelim joelim 21 juillet 2012 16:34

    Le problème est que la moralité est terriblement instrumentalisée et subvertie.

    La coalition occidentale arme des mercenaires et des meurtriers qui assassinent la population civile syrienne, mais elle clame qu’elle fait cela pour des considérations morales et même humanitaires.

    Face à cette subversion on ne peut rester qu’interdit ; on est réellement face à une grave pathologie, devant laquelle les problèmes de moralité de la vie courante sont à mon sens bien bénins.

  • alinea Alinea 21 juillet 2012 16:36

    Bien sûr que notre civilisation disparaitra ! Il n’y a aucune exception à cette règle.
    De là à ce que ce soit l’Islam qui prenne la relève ! Rien n’est joué.
    La jeunesse est telle qu’on l’a éduquée ; il y a encore des jeunes, sains, heureux de vivre, et... moraux. les inégalités grandissantes « sans complexe » comme on l’annonce, détermine évidemment toutes les dérives que vous mentionnez.
    Si l’instinct de mort comme le décrit Freud est aussi fort qu’il le dit, à l’échelle d’une civilisation qui tourne en rond, il est probable qu’il soit le plus fort.


  • Laconique Laconique 21 juillet 2012 17:57

    Il est écrit dans la Bhagavad-Gîtâ : « Tout ce que fait le chef, les autres hommes l’imitent. » Tant que les peuples éliront des dirigeants corrompus ou incompétents, il n’y aura pas de moralité en Occident. 


    • epicure 21 juillet 2012 20:22

      ce n’est pas propre à l’occident, sauf que souvent les chefs ne sont pas élus ailleurs ( jusqu’à il y a peu ).


  • epicure 21 juillet 2012 20:27

    il y a deux catégories de personnes :
    - celles qui savent faire la différence entre la liberté et le laxisme, et donc savent appliquer la morale universelle (pas la religieuse).
    - celles qui confodnent le laxisme et la liberté : soit pour profiter du laxisme au nom de la liberté , soit pour étouffer la liberté au nom du laxisme, les puns sont immoraux, les autres moralistes, puritains etc...


  • Cro Magnon Cro Magnon 21 juillet 2012 21:14

    La morale des uns n’est pas forcément celle des autres !!
    Un monde hypocrite et malsain, voila ce que nous vivons !!!


  • Joma 21 juillet 2012 21:30

    Quand il y a un choix entre deux solutions, c est UNE alternative pas deux.


    • Hermes Hermes 22 juillet 2012 00:03

      Meci pour ce rappel.
      "Une alternative est un choix entre deux possibilités distinctes. Le mot est parfois, sous l’influence de l’anglais, utilisé fautivement dans le sens d’une seconde option."
      L’angliscisme est devenu omniprésent ; on parle couramment de plusieurs alternatives. Une langue vivante étant une langue qui évolue, cet usage sera peut-être bientôt cautionné.
      Cdt.


  • Cro Magnon Cro Magnon 21 juillet 2012 21:50

    C’est qui ce débile ?????????????


  • atmos atmos 22 juillet 2012 23:32

    Cette déliquescence morale qui désagrégea Rome, et que nous subissons à notre tour, elle doit être assimilée à un effondrement du système immunitaire.
    Les invasions barbares furent la maladie opportuniste qui acheva Rome. L’islam est un bon candidat pour être la maladie opportuniste qui nous achèvera.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 23 juillet 2012 12:37

    J’ai l’impression que l’auteur de ce billet ne comprend rien à rien. Ou qu’il est victime du syndrome de l’ herbe verte.

    En effet, il faut méconnaître totalement la société pour penser que la société d’avant 1914 était un paradis sur Terre...

    "Dérive dans les rapports humains : comportement irrespectueux dans la famille (entre parents et enfants), au travail (entre collègues ou envers les supérieurs), dans la rue (entre citoyens de tous bords). : la politesse et le respect ont toujours été à géométrie et d’intensité variables entre les individus. Y compris au sein de la famille.
    Dérive dans les comportements : ignorance de tout civisme, malhonnêté envers les autres, escroqueries en tous genres, vols fréquents, etc … : hé, vous croyez vraiment que 1913 était un paradis ? Allez dans les petites ruelles des villes de l’époque, vous serez surpris de la rapidité à laquelle les Apaches vous piqueront montre gousset, bourses et autres biens. Soyez chanceux s’ils ne vous finissent pas pour ne pas laisser de témoin, histoire d’éviter la bascule à Charlot ou Cayenne ! Restez sur les Grand Boulevards, et vous aurez juste les poches vides ensuite.
    Dérive dans les mœurs : violences sexuelles, pédophilie, adultère fréquent, prostitution banalisée, divorces constants, circulation facile des drogues et des armes, etc…
     : là, je rigole... La prostitution avait même pignon sur rue, avec les maison closes, établissements légaux à l’époque. L’adultère était pour ainsi dire institutionnalisé, pour les hautes classes en tout cas. Et pour les hommes uniquement. Gare à la femme qui aurait essayé de rendre la monnaie de la pièce de son mari. S’il ne risque qu’une amende si un huissier constate l’adultère, sa femme risque elle la prison ferme !

    Le divorce, lui, était moins fréquent au contraire. Il faut dire que le consentement mutuel n’existait pas. Il fallait prouver la faute. La aussi, toujours plus facilement pour les hommes que pour les femmes. Pour les autres cas, il y avait le divorce à l’italienne. Un balai mal rangé sur une marche d’escalier un peu sombre et bien savonnée et hop, emballez.

    Quand aux armes, il n’existait aucune législation, aucune restriction. Avoir un arsenal chez soi était normal.

    Dérive dans le milieu politique : corruptions, détournements de fonds, abus de biens publics, etc … : là encore, pas une nouveauté. Il y avait bien deux scandales par an sous la IIIè ...

    Dérive dans le grand capitalisme : pillage des entreprises, exploitation des travailleurs, licenciements abusifs, délocalisations en cascades, etc … : vous saviez les conditions de travail du début du XXè siècle ? Des journées de 10, 12 heures. Les gosses à la mine dès 8 ans. Les femmes payées moitié moins que leurs maris. Et en cas de grève, le gouvernement envoie la troupe, qui tire dans le tas ! Allez beugler « tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais » sous la mitraille, vous ferez la différence !

     

    Et après, vous venez vous plaindre ???

    • Mycroft 23 juillet 2012 14:51

      D’accord avec vous pour signaler que le « c’était mieux avaaant » de l’auteur est ridicule.

      La dernière phrase est par contre, à mon sens, superflue. Ce n’est pas parce que la situation d’avant était pire qu’il faut pour autant accepter la situation actuelle sans lui reprocher ses nombreux disfonctionnements.


    • epicure 23 juillet 2012 18:24

      Oui tu as tout à fait raison, la société d’avant 1914 n’avait rien de mieux.
      La soumission de la population à l’ordre morale, était tout sauf le vrai respect dû à chacun , bien au contraire : enfants, femmes, ouvriers, pauvres etc... étaient mal traités par la société d’avant.
      Et il y a moins de criminalité maintenant qu’avant, et ce même avec l’abolition de la peine de mort.

      En fait l’ordre moral, a toujours été un moyen à certains de mépriser d’autres en bonne conscience ( notamment la femme ).


Réagir