mercredi 31 août 2016 - par rosemar

Cette année, la rentrée des enseignants a lieu au mois d’août...

Eh bien, oui, cette année, pour la première fois, le mois d'août s'achève avec la journée de pré-rentrée des enseignants qui a lieu ce mercredi 31 août.
Les élèves, eux, sont accueillis dans les établissements scolaires, dès le 1er septembre...
 
Peu à peu, le ministère grignote les vacances des enseignants : de nombreux professeurs ont corrigé le baccalauréat jusqu'au 10 juillet, et leur temps de congé se réduit, ainsi, comme peau de chagrin.
 
Alors que l'été est encore bien présent, est-il raisonnable d'avancer la rentrée scolaire au tout début du mois de septembre ?
C'est absurde : il y a quelques années, la rentrée avait lieu vers la mi-septembre, ce qui permettait aux élèves un temps de réadaptation, après leurs vacances...
 
Encore une innovation qui ne résout aucun problème : ce n'est pas en gagnant quelques jours de cours que les élèves vont pouvoir mieux travailler.
De plus, les enseignants de collège vont devoir s'adapter à la nouvelle réforme mise en place, dès cette année, et cette prérentrée prématurée ne va pas faciliter leur travail.
 


Les EPI, enseignements pratiques interdisciplinaires, présentés comme une panacée, risquent de désorganiser les cours et de créer de nombreux problèmes...
Encore une réforme que vont devoir expérimenter les professeurs, encore une lubie du ministère qui provoque mécontentements et fureur de la part des acteurs de l'éducation.
Cette rentrée est donc placée sous le signe de la contestation puisqu'une grève est déjà prévue et programmée, dès le 8 septembre.
 
Décidément, en matière d'éducation, le gouvernement "socialiste" a réussi l'exploit de mécontenter à la fois les enseignants et les parents d'élèves.
D'abord, on se souvient de cette réforme catastrophique des rythmes scolaires, sous la houlette de Vincent Peillon qui s'est rapidement éclipsé, après avoir désorganisé les écoles primaires...
Puis, ce fut un passage éclair de Benoit Hamon... qu'on à peine vu, et on a assisté, enfin, au "bouquet final" : la réforme des collèges initiée par Najat Vallaud-Belkacem...
 
Une réforme placée sous le signe de la démagogie : le latin et le grec ont été sacrifiés, intégrés dans des EPI... cette réforme tend à supprimer ces enseignements optionnels, pourtant très formateurs, elle supprime aussi les classes bi-langues, et surtout, elle ne restaure pas la place essentielle que doit occuper le savoir, dans une société moderne.
 
En ce qui concerne les EPI, les enseignants vont devoir jongler pour croiser des disciplines aussi diverses que l'EPS et le français par exemple !
Quant à la constitution des emplois du temps, les chefs d'établissements vont se retrouver devant un casse-tête.

 
La "gauche" a, ainsi, déçu dans ce secteur essentiel : l'éducation qui représente l'avenir d'un pays.
Le fiasco est total : encore des réformes mal conçues, faites dans la précipitation, au mépris de l'avis des enseignants.
 
 
Un article sur la réforme des collèges :
 
http://www.lepoint.fr/societe/reforme-du-college-voyage-en-absurdie-30-08-2016-2064609_23.php
 
 Blog :

http://rosemar.over-blog.com/2016/08/cette-annee-la-rentree-des-enseignants-a-lieu-au-mois-d-aout.html



45 réactions


  • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 31 août 2016 13:43
    Une très bonne synthèse des graves problèmes que risquent d’ engendrer cette réforme.
    N’ oublions pas malgré tout que la réforme Najat Belkacem s’inscrit dans un projet global européen avec des objectifs communs, et un calendrier précis d’ application.


    Cette dérive et les dangers que tu dénonces à juste titre vont menacer l’ ensemble de la communauté européenne

    • rosemar rosemar 31 août 2016 17:44

      @ALEA JACTA EST

      Un projet européen inquiétant : comment envisager des EPI, quand les élèves ont des difficultés dans la maîtrise de la langue ?
      Cette réforme se veut encore très démagogique : on veut privilégier un enseignement ludique, comme on a voulu gommer les difficultés : recul de l’enseignement de l’orthographe, de la grammaire, du latin, du grec...

  • Odin Odin 31 août 2016 16:02

    « de nombreux professeurs ont corrigé le baccalauréat jusqu’au 10 juillet, et leur temps de congé se réduit, ainsi, comme peau de chagrin. »

    C’est vrai, ces corrections sont du bénévolat et ils ne peuvent plus récupérer correctement d’une dure année de travail, un peu plus de 7 semaines de vacances d’été ce n’est pas suffisant. 

    « C’est absurde : il y a quelques années, la rentrée avait lieu vers la mi-septembre »

    C’est encore vrai, est c’est une des raisons du mauvais classement PISA. Il faut passer à une rentée au 01 octobre.

    http://www.leconomiste.com/article/984371-enquete-pisa-2016-un-eleve-sur-quatre-sous-le-seuil-de-competences


    • rosemar rosemar 31 août 2016 17:46

      @Odin


      Ce n’est sûrement pas en raccourcissant les vacances qu’on va régler les problèmes de l’Education Nationale : c’est de la poudre aux yeux !
      Il faut renforcer l’enseignement de la langue française, au lieu de l’affaiblir...

  • marmor 31 août 2016 18:07

    Il faut renforcer l’enseignement de la langue française, au lieu de l’affaiblir...

    Quel rapport avec les congés des fonctionnaires de l’éducation nationale ????

    e n’est sûrement pas en raccourcissant les vacances qu’on va régler les problèmes de l’Education Nationale : c’est de la poudre aux yeux !

    C’est vrai, 18 heures par semaine, la semaine de 4 jours, quinze à Noel, autant à Paques, et tout le reste, c’est sûr, ça laisse du temps pour « travailler » à la maison.........et bien préparer les cours pour donner le meilleur aux petits français, qui n’ont jamais été plus ignares. Vous noterez que la dame met des majuscules aux noms communs que sont éducation et nationale


    • rosemar rosemar 31 août 2016 18:14

      @marmor


      En fait, pour moi, c’est 15 heures par semaine, mais il faut rajouter les WE à corriger des copies, à préparer des cours, des sujets de devoirs : tout le monde envie les enseignants à cause des vacances mais plus personne ne veut faire ce métier : c’est curieux !
      Pourquoi ?


  • TicTac TicTac 31 août 2016 18:22

    Je suis Avocat et mon épouse enseignante.

    Je crois que nous nous tirons la bourre tous les deux pour savoir qui de nous deux travaille le plus.
    Je ne prétends certainement pas que tous les enseignants sont comme elle.
    Mais en tout cas, elle, elle bosse comme une damnée, chaque année, chaque période de vacances, chaque week-end.

    Hier soir, elle a reçu un mail d’un de ses collègues, qui se demandait quel était le livre choisi cette année.
    Inutile de préciser qu’il n’a rien foutu des vacances et qu’il n’a trouvé à s’inquiéter qu’à la veille de la rentrée.
    Inutile de dire qu’il ne doit pas s’inquiéter : ma femme a préparé tout ça aux petits oignons et il en profitera bien, de ses heures de travail.
    Et inutile également de dire qu’ils sont payés l’un comme l’autre de manière identique.

    Maintenant, on peut aussi simplifier au possible le débat, comme certains ici.
    Mais je crois que le problème est bien plus profond.

    • rosemar rosemar 31 août 2016 19:35

      @TicTac

      Merci pour ce témoignage : l’enseignement est un métier qui peut être passionnant, mais c’est « prenant » : un métier qui prend la tête, qui occupe l’esprit, sans cesse.
      Bien sûr, comme dans tous les métiers, un petit nombre de profs se laissent aller... 


  • Salade75 31 août 2016 19:00

    Bonjour,

    « ...et leur temps de congé se réduit, ainsi, comme peau de chagrin. »
    6,5 semaines l’été = peau de chagrin. C’est bien un message de prof ça !

    J’ai entendu exactement le même cet été : les propriétaires, profs donc, d’un gite + chambres d’hôte (bien agréable au demeurant) qui se plaignaient parce qu’ils avaient dû réduire de 2 semaines leur petit business (« au noir » évidemment. Paiement en liquide obligatoire).

    Ça mériterait une bonne grève non !


    • rosemar rosemar 31 août 2016 19:37

      @Salade75


      Si le métier d’enseignant était si attrayant en raison des vacances, tout le monde se précipiterait pour faire ce métier : or, c’est l’inverse qui se produit, on ne trouve plus de candidats pour les concours d’enseignement.

    • Salade75 2 septembre 2016 15:08

      @rosemar

      Bonjopur,
      Pourquoi me parlez-vous de l’attrait du métier d’enseignant ?!? Il n’en était pas du tout question dans mon commentaire.

      Un peu plus bas dans vos réponses, vous vantez l’ouverture sur les autres que vous semblez vouloir enseigner. Cela pourrait commencer par la lecture des posts pour ce qu’ils sont, et non pour ce que vous les fantasmez.
      Je n’ai aucun avis sur la durée des congés des profs, ni sur leur évolution.
      Mon commentaire tenait juste au caractère « hors-sol » de votre formulation quand c’est lu par des gens qui doivent se battre auprès de leur employeur pour prendre 3 semaines (je ne parle évidemment même pas d’éventuels lecteurs issus de pays dont les lois sur le sujet sont inférieures aux nôtres), ou de petits entrepreneurs qui eux n’en prennent pas.
      Pour l’immense majorité de l’humanité, 6,5 semaines de congés d’affilée ne peuvent pas être qualifiées de « peau de chagrin ».
      Ce serait bien que les enseignants en aient un peu plus conscience quand ils larmoient sur l’épaule des autres.


  • Bernie 2 Bernie 2 31 août 2016 20:58

    Chère Rosemar,

    J’adore vous lire, franchement, et je ne peux m’empêcher de repenser à ce film « Hibernatus » à chaque fois. Un rapport au temps, souvent anachronique, mais tellement attachant.

    Entre les billets, Ô temps suspend ton vol, sur le mélilot aux voyelles nasillardes, et la découverte du made in china en 2016 par exemple. Il y a quelque chose de délicieusement suranné qui fait tout votre charme.

    Pour le billet du jour, ma foi, je ne sais pas quelle orientation a été voulue. Que tout cela est brouillon.

    Le titre et les premières lignes laissent entendre que le raccourcissement serait scandaleux, du fait de la fin des corrections au 10 juillet pour le repos de nos valeureux profs des lycées. Argument que vous accolez rapidement avec une nécessaire réadaptation des élèves.

    Des lycéens entre 15 et 18 ans (je fais large), devrait arriver à ce reposer dans ce délai, ne vous inquiétez pas.

    A moins que vous vouliez amalgamer avec les plus petits ? Mais là, on ne parle plus de lycée, ni de collège. Vous savez, pour nombre d’entre eux, hors les vacances avec leurs parents, (rares sont ceux qui ont plus de trois semaines) Si pas de grands parents ou famille pour les accueillir, c’est centre de loisirs et réveil 7h tous les matins. Donc 2 mois ou 2 mois et demi, pas de grande différence. Il sont déjà réadaptés.

    Finalement, vous glissez vers les EPI, c’est quoi ? Cela aurait mérité un peu plus d’explications. On sacrifie le latin, et on mélange les matières ? C’est confus, et perso, j’aurais aimé que vous nous expliquiez bien plus les dangers de cette réforme.

    Je vous cite : les enseignants vont devoir jongler pour croiser des disciplines aussi diverses que l’EPS et le français par exemple

    Cela veut dire quoi ? Que si mon enfant fait une faute de français dans une dictée, il devra faire 10 pompes ? Que vous devrez faire cours de français en survêtement ?

    Bref, on n’en sait pas plus, et le pire en ressenti, c’est que vous non plus, ça vous fait juste suer d’avoir moins de temps à écrire des billets indigents.

    PS : vous rendez vous compte que vos 15h de cours hebdomadaires équivalent quasiment au temps de trajet seul de nombres de personnes. Eux doivent faire 35h en plus, et même pour certains ramènent le pc à la maison, soir et week-end.

    Un petit cadeau.


    • Agafia Agafia 1er septembre 2016 15:16

      @Bernie 2
      « les EPI, c’est quoi ? »


      Perso, via mon boulot, je connais les Equipements de Protection Individuels ^^
      Oups...
      Désolé pour le hors-sujet, Rosemar, je sors smiley

      Quoique vu l’ambiance dans certains collèges, les profs en auront peut-être bientôt besoin aussi...^^

    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 09:54

      @Agafia

      Je crains aussi que les enseignants de collège aient fortement besoin d’équipements de protection...

    • philouie 2 septembre 2016 10:05

      @rosemar
      Les enseignants pourraient aussi s’interroger sur l’idéologie qu’ils véhiculent et qui conduit à cette situation qu’ils déplorent.


    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 10:22

      @philouie

      Quelle idéologie ? Les enseignants ne sont pas destinés à véhiculer une idéologie, ils sont là pour transmettre des savoirs, des connaissances, certaines valeurs, notamment l’importance du travail, de la curiosité intellectuelle.

    • chantecler chantecler 2 septembre 2016 10:31

      @rosemar
      Philouie veut sans doute dire que les profs étant neutres dans le cadre de l’enseignement face aux élèves ne font pas la promotion des idées du FN .
      Effectivement .
      Ni ne font du prosélytisme religieux , voire fondamentaliste , tout du moins dans les écoles publiques .
      Une anomalie sans doute .


    • Francis, agnotologue JL 2 septembre 2016 10:39

      Il n’est pas inutile de rappeler que dans l’école républicaine, le maître ne doit pas dire en classe quelque chose qu’il ne dirait pas devant aucun des parents d’élèves.


    • philouie 2 septembre 2016 10:43

      @rosemar
      Les enseignants ne sont pas destinés à véhiculer une idéologie
       
      Quelle blague !
      les prof véhiculent l’idéologie maçonnique.
      Par exemple mixité, dévirilisation, féminisation.
      Refus de l’éducation.
      L’école publique laïque a été conçue par ces concepteurs pour ça. Voir ce qu’en disait Peillon : un projet religieux pour la république au moyen de l’école.
      Sauf que ce projet est occulte comme tout ce qui relève de la maçonnerie.


    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 10:55

      @philouie


      Ce que je crains, avec les nouveaux programmes, c’est un affaiblissement du savoir, de la culture qui pour moi est essentielle : nous devons développer chez les élèves une soif de connaissances, une ouverture sur les autres... C’est le sens du travail des enseignants : rien à voir avec la dévirilisation, la féminisation !? C’est de l’ordre du fantasme...

    • philouie 2 septembre 2016 11:28

      @rosemar
      Je vois que vous êtes un bon petit soldat de votre ministre.
      Vous avez écrit :
      Je crains aussi que les enseignants de collège aient fortement besoin d’équipements de protection...
       
      Donc votre problème, c’est bien la violence qui monte au sein de la société et pour laquelle vous refusez d’envisager une responsabilité de l’école.


    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 16:56

      @philouie

      La violence est partout présente : on la trouve même sur agoravox... pourquoi ne serait-elle pas présente à l’école ? Mais l’éducation, la culture ont pour but de canaliser cette violence. Vous ne pensez-pas ?

    • philouie 2 septembre 2016 18:52

      @rosemar
      La violence est partout. Certes.
      Mais quand on discute avec des enseignants ou que l’on vous lit, on se trouve face à un même constat : la dégradation des conditions de travail due à l’augmentation de la violence, au refus de l’autorité.
      Comme l’école est quand même un des lieux principal de la formation des nouvelles générations (les nouveaux élèves sont les enfants des anciens élèves) on est en droit de se poser la question de la responsabilité de l’école dans cette dégradation.
      Comme de plus, et malgré vos dénégations, l’école est le principal vecteur de l’idéologie de la république - Voir à ce sujet de qu’en dit Peillon, l’école comme moyen d’arracher l’enfant à ses aliénations familiales et sociales - il faut quand même se poser la question de savoir s’il n’y a pas cause à effet.
      Je ne dis pas que c’est nécessairement le cas, bien que le pense, mais se poser la question est pour le moins légitime.
      Vous dites que l’éducation et la culture ont pour but de canaliser la violence.
      L’éducation certainement, mais l’école y a renoncé, puisque se ne serait que le rôle des parents, même lorsque ceux-ci seraient déficients, en raison par exemple d’une acculturation liée à la condition d’immigrée mais la culture certainement pas : vous pourrez mettre dans le crâne de n’importe qui autant de science et de connaissance que vous voudrez vous ne transformez jamais un mal élevé en bien élevé.
      Je vous invite et j’invite les lecteurs à lire la thèse d’histoire de madame Georgette Mouton « Jeunesse et genèse du Nazisme » qui montre que la question de la violence n’a rien à voir avec la culture - les nazis étaient cultivés - mais avec l’éducation.
      Voir également des enfants sans foi ni loi
      « La jeunesse invente, par la violence, l’autorité qu’elle n’a jamais subie » Georgette Mouton.
      Question :
      L’école d’aujourd’hui est-elle en train de former les nazis de demain ?


    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 20:01

      @philouie

      Je pense qu’il faut rétablir une autorité à l’école : les enseignants méritent d’être respectés dans le travail qu’ils accomplissent... Pour ce faire, il faut que les parents soutiennent les enseignants : une punition donnée, une note ne doivent pas être contestées.
      Le problème est que les élèves ont maintenant l’impression, grâce à internet, de maîtriser un savoir qu’ils ne maîtrisent pas vraiment... Rien ne remplace l’expérience, l’accumulation des connaissances, ce qui demande des efforts constants...
      Bien sûr, des gens cultivés peuvent être violents, mais la culture aide à vivre, elle est un réconfort, surtout si elle s’accompagne d’une volonté de progresser, d’apprendre toujours plus. Dans ce cas, la violence peut être canalisée par cette envie et cette soif de connaissances.

    • philouie 3 septembre 2016 15:12

      @rosemar
      Je pense qu’il faut rétablir une autorité à l’école : les enseignants méritent d’être respectés dans le travail qu’ils accomplissent... Pour ce faire, il faut que les parents soutiennent les enseignants : une punition donnée, une note ne doivent pas être contestées.
       
      Ce que vous dîtes là est une ritournelle maintes fois entendues - j’imagine que nous somme sensiblement du même age - :
      Moi quand j’étais gosse, j’avais pas intérêt de dire que l’instit m’avait filé une baffe, sinon mon père m’en collait une deuxième.
      Ben c’est plus comme ça, et c’est la conséquence de la féminisation des esprits.
      Quand on dit ça, certains pensent qu’il y a dans ce propos un mépris pour les femmes. Il n’en est rien, les femmes sont des humains formidables qui savent accueillir, consoler, soigner, nourrir, panser. Elles nous réconfortent quand nous souffrons et elles aiment chacun sans faire de distinctions entre leurs enfants. Mais il y a une chose qu’elle ne save guère faire, c’est incarner l’autorité. un truc d’homme.
      Et oui, les qualités on été réparties chez les hommes et chez les femmes mais dans des proportions différentes pour nombreuses d’entre elles.
      Donc vous avez voulu la féminisation des esprits et maintenant vous en voyez le résultat.
      cessez donc de pleurnicher, vous n’avez que ce que vous méritez.


  • Virrrr (---.---.13.38) 31 août 2016 23:16

     Finir le 8 juillet l’an prochain est juste la volonté de l’état de montrer qu’ils n’embauchent pas des profs à ne rien faire. Il faut savoir quand même que chaque année, un pourcentage important d’élèves a disparu du collège une fois les conseils de classe passés, même en troisième avant le brevet !
    On devrait plus réfléchir à suivre le rythme « biologique » (pardon ce n’est certainement pas le bon mot) de l’élève : par exemple finir fin juin et reprendre autour du 20 août. Je m’explique :
    A partir de juin dans une grande partie de la France, il commence à faire très chaud, la nuit aussi et les collèges ne sont pas tous climatisés (bon non ça coûte des sous aussi !) ; alors que fin août, les nuits sont quand même plus longues et plus fraîches, la majorité des parents a repris le travail et donc ce sont entre autres des conditions plus propices au travail.
    Pareil pour les congés de Noël : il faudrait mieux je pense en poser trois à Noël et une seule en février par exemple pour un réel repos de l’enfant. Mais là, ce sont les lobbies du tourisme qui viendront à se révolter ...


    • rosemar rosemar 31 août 2016 23:42

      @Virrrr


      C’est exact : de nombreux élèves de collège ne viennent plus en cours la deuxième moitié du mois de juin, mais il ne faut pas oublier que les profs sont mobilisés par les examens : des copies à corriger, des oraux à faire passer, pendant ce mois de juin et parfois au delà....
      Le mois d’août reste un des mois les plus chauds surtout dans le sud de la France et beaucoup de gens prennent leurs vacances au mois d’août.
      Effectivement les lobbies du tourisme pèsent beaucoup dans le choix des vacances : voir la polémique à propos des prochaines vacances de la Toussaint...
      Le ministère en raccourcissant les vacances des enseignants veut donner l’impression de régler les difficultés des élèves : ce n’est qu’un leurre.

    • Bernie 2 Bernie 2 1er septembre 2016 00:16

      @Virrrr

      Magnifique, imparable et indiscutable. Point de cours si au dessus/dessous de 20°

      Et si juillet est bof coté météo, et fin août chaud, on fait comment ? (comme cette année par exemple). Trop chaud pour aller à l’école ?

      Et donc, logiquement, pour Noël, hibernation de toutes nos têtes blondes pour mini 3 semaines. J’imagine qu’une vasodilatation due à une trop forte activité cérébrale par nos températures glaciales doivent décimer des générations entières d’élèves.

      A ce demander comment africains et suédois arrivent à produire des adultes instruits...


  • ENZOLIGARK 1er septembre 2016 06:49

    frOnce 2016  : Un enseignant tente de s ’ immoler dans la salle des profs pres de Rouen [ corsematin . kom du 31/08/16 ] . ... Ca nous change de ceux qui s ’ immolent devant pOOOle emploi  !!! . ... E CORSICA LIBERTA SERA ... A ФRANCIA ФORA ... ИСС ... 


  • tashrin 1er septembre 2016 11:31

    1/ techniquement les enseignants ne sont pas en vacances mais en chomage technique durant les mois d’été puisque les eleves ne sont pas là.
    2/ la durée des congés des élèves français est déjà largement supérieure à bon nombre de pays d’europe, ce qui oblige à condenser les heures d’enseignement sur une période annuelle plus courte, donc moins propice à l’apprentissage
    3/ les dates de congés sont fixées sous la pression des parents d’élèves et de l’industrie touristique qui préfère vendre des semaines de location pleines. on peut pas tout avoir, la priorité c’est pas les bonnes conditions d’enseignement :)
    Il n’ ya qu’à suivre le debat actuel sur les vacances de Toussaint


    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 09:32

      @tashrin

      Il ne faut pas oublier que les enseignants travaillent pendant leurs vacances pour préparer des cours : les programmes changent régulièrement et les profs doivent d’adapter.
      Il s’agit aussi de faire fonctionner l’industrie du livre...
      Pour les vacances, on a tendance à dire que les profs en ont trop mais elles sont vraiment nécessaires face aux difficultés grandissantes de ce métier : le ministère n’arrive pas à recruter un nombre suffisant d’enseignants. Ce métier n’attire plus les vocations.

    • tashrin 2 septembre 2016 09:43

      @rosemar
      J’ai jamais dit le contraire


  • zygzornifle zygzornifle 1er septembre 2016 17:12

    Si Sarko se fait élire il retrouveront tous les avantages perdus du privé , les 5 semaines de vacances en premier .....


    • ENZOLIGARK 2 septembre 2016 07:19

      @zygzornifle ... , Priviette , ... si Narkozy est de nouveau elu chez les COLLABOS ... , ... je vais balancer les restant de mon passeport frOncais par dessus le MUR de l ’ ambassade gOOOloise de Moscou * avec prise d ’ images et de son  ! . ... A FRANCIA FORA ... INDIPENDENZA SOLA SOLUZIONE per Corsica * ...


  • Hervé (---.---.59.136) 2 septembre 2016 09:39

    Franchement, je crois que pas grand monde ne réalise le calvaire des profs, à longueur d’année, face aux chiards pondus notamment par ceux qui critiquent, alors qu’ils en font des gamins mesquins, enfants rois, et en viennent à défendre leurs mauvais comportements plutôt que les profs.

    Bon ok, c’est une grosse généralité mais tout de même... Les gamins pourris gâtés de nos jours, ne sont pas une sinécure ! Et ne parlons pas bien souvent des parents...


    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 09:44

      @Hervé

      Effectivement, les enseignants font un métier de plus en plus difficile et l’administration a parfois tendance à fermer les yeux face à tous ces problèmes que vous évoquez.

  • egos 2 septembre 2016 11:14

    Intéressant, l’article, son contenu, son titre exposent crument toute la difficulté à engager un plaidoyer en faveur des enseignants sans alimenter le torrent de préjugés qui dévaste l’image de cette profession.


    Des années d’étude, une forte motivation personnelle à ts les stades de la carrière, la pression psychotique du cadre de travail, une profession sans réelle possibilité de progression, les contraintes liées au travail individuel à domicile, des relations « compliquées » avec les élèves, les parents, l’administration ... que sais-je ? tt cela parait passer par la rubrique pertes et profits.

    Parmi les modèles éducatifs proposés en Europe, le nôtre semble issu des régions latines et aspirer à emprunter les voies tracées par les contrées nordiques, cad une amplitude annuelle plus large associée à des rythmes journaliers moins soutenus (complétés par des activités sportives, artistiques, culturelles)


    Un autre aspect de la carrière concerne la « séquestration » de l’enseignant au sein même de sa profession.

    Une plus grande liberté quant à l’exercice d’activités complémentaires (salariées, libérales indépendantes, ds le secteur public) amènerait pour certains un appoint d’oxygène stimulant.

    Deniers points : les indices de rémunération & plans de carrière ne sauraient être occultes indéfiniment.

    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 11:36

      @egos


      Bien évidemment, on ne peut évoquer dans un seul article tous les problèmes liés à l’enseignement : la liste est longue...
      Par ailleurs, ce n’est pas le nombre de jours passés en classe qui est une garantie de qualité : tout dépend ce que l’on y apprend et comment : voir la nouvelle réforme des collèges que j’évoque dans l’article.

    • Salade75 2 septembre 2016 15:22

      @egos
      Bonjour,
      je trouve intéressante votre réflexion sur « l’aération » nécessaire des enseignants.
      Il me semble d’ailleurs que ce sujet touche toutes ces professions venues du passé ou une personne épousait pour la vie un métier unique : prof d’anglais, conducteur de train, notaire, huissier, et beaucoup d’autres (souvent des métiers fonctionnaires de statut ou de fait) ....
      L’évolution s’accélère (on aime ou on aime pas, mais c’est un fait), et ces professions elles restent figées si on ne les force pas à bouger. Tout changement y est vécu comme une attaque et un recul.

      Aujourd’hui la majorité des gens exercent plusieurs professions dans leur vie, surtout dans les niveaux « cadres ».
      Personne n’est « séquestré ». Et dans une profession qui se vante de développer le libre arbitre chez les enfants, peut-être qu’une plus forte propension à l’exercer pourrait être demandée aux prétendants ?


    • egos 2 septembre 2016 20:27

      @Salade75


      Les bouleversements promis aux secteurs dont vs dressez une liste partielle (car trop d’activités paraissent concernées) sont d’ores et acquis, actés.

      Consenti ou non le changement s’imposera par la contrainte ou l’effraction, 
      entremêlant nationalités, performances, retour sur investissement, sélection sociale.

      Par séquestration, entendez enfermement (familial, social, dévotion à l’intérêt général,à l’enfance, à la culture , à la transmission, idéologique, psy, sentimental, altruiste ...) presque des « blinkers »

      Un fois énoncés et considérés les intérêts en causes, les enjeux propres aux secteur de l’éducation, ses évolutions probables à court terme, il serait peut être judicieux, pour les personnels enseignants d’en mesurer la portée sous tous ses aspects, évaluer leurs atouts et les faire fructifier.

    • rosemar rosemar 2 septembre 2016 21:37

      @Salade75

      L’aération, oui, c’est bien mais le fait est que la plupart des réformes entreprises dans l’enseignement ont été désastreuses : on a privilégié une éducation ludique, au mépris de l’effort qui est nécessaire pour tout apprentissage : et la nouvelle réforme des collèges va encore dans ce sens... 

    • egos 2 septembre 2016 23:04

      @egos


      lire rationalités

  • zygzornifle zygzornifle 4 septembre 2016 18:39

    le point commun entre un instit et un tampon c’est qu’ils sortent tout les 2 du corps en saignant .....


Réagir