lundi 15 août 2011 - par CHALOT

Défendre nos villages !

Tout est bon pour le profit...Qu'importe la santé des populations, immédiate ou dans un avenir prochain.

Aujourd'hui c'est le gaz de schiste ou l'enfouissement de déchets  !

Des communes où il fait bon vivre montent au créneau pour défendre leur environnement, notre environnement. C'est le cas pour Blandy les Tours en Seine et Marne :

"... plusieurs énormes poids lourds et au moins un camion semblant transporter un derrick ont été vus en Seine-et-Marne, dans la concession de Chaunoy, entre Champeaux et Andrezel, en passant par Blandy-les-Tours. Pas de panique, eh…

D’après des habitants de Blandy, deux énormes camions ont traversé Blandy-les-Tours en direction du site de Chaunoy où une grue est déjà installée et où il y avait déjà deux autres énormes poids lourds. Plus tard, plusieurs autres très gros camions ont encore traversé le village dans la même direction. En plus, ces camions ont circulé dans une rue interdite aux poids lourds."

Le livre de Didier Cornaille nous alerte sur les attaques qui visent nos villages...

JPEG - 83.3 ko
JPEG - 34.3 ko

« Le forgeron d'Eden »

roman de Didier Cornaille

Editions De Borée

juillet 2011

7,50 €

Sauve qui peut...ils viennent jusqu'ici

Ils sont tous là ou presque dans le café du hameau, ce haut lieu de la convivialité.

Depuis de nombreuses années, la mine étant fermée, plus personne ne passe ici.

Le café est le premier espace social et souvent le seul disponible . Quand des menaces pèsent, les habitués font tout pour défendre leur outil de vie.

L'auteur s'arrête sur les différents personnages.

La sociologie rurale permet de mieux appréhender les liens tissés par les personnages entre eux et avec leur espace de vie.

Mais que se passe t-il tout là haut ? Que font ces camions dans cette mine désaffectée ?

Il ne s'agit pas pour les habitants de refuser l'autre, l'étranger et d'ailleurs Juliette, la tenancière n'est-elle pas venue d'ailleurs il y plusieurs d'années ? !

Il s'agit de s'inquiéter pour l'avenir collectif.

Des bêtes meurent à proximité de l'ancienne mine et les hommes partis en observation sont revenus malades.

Quand un camion arrive et ne repart plus, des villageois décident d'en savoir plus et de questionner le châtelain, propriétaire de cette mine.

Quand l'Eden est menacé, tout le monde se met en marche et comme Juliette, les habitants du hameau refusent le renoncement.

« ...l'existence, dans ce petit bout de campagne oublié de tous gardait un sens, une raison d'être qui valait qu'on s'y arrête. »

Gare à ceux qui viennent jusqu'ici pour perturber l'équilibre existant au nom du profit !

Jean-François Chalot



1 réactions


  • Daniel Roux Daniel Roux 15 août 2011 10:28

    Les 3 premières lignes de l’article sont intéressantes, ouvrent le débat et servent d’appel pour l’invitation à la lecture qui suit.

    Constatons qu’il y a deux genres dominants sur terre, les humains faits de chair et de sang et une entité qui se manifeste à travers le fric et le pouvoir.

    Le second a engagé une guerre sans pitié contre le premier. On ne compte plus les morts et les blessés, les handicapés et les sans abris parmi les hommes de chair et de sang. Bien évidemment, aucun cadavre n’a été découvert dans l’autre camp puisqu’il s’agit d’être abstrait, moraux comme l’on dit paradoxalement dans le monde juridique.

    Premier choc, des humains collaborent avec l’entité contre les autres humains. Ces traitres ne manifestent aucune conscience, se satisfont de quelques récompenses matérielles et accablent tant qu’ils peuvent leurs semblables en multipliant les actes criminels et les sabotages.

    Deuxième choc, les humains ne réagissent pas ou très peu, comme s’ils ne s’étaient pas rendu compte que la guerre faisait rage et que leur avenir était en jeu.

    Troisième choc, l’ennemi occupe toute la planète et les humains sont d’ors et déjà réduit en esclavage.

    Mais, d’après l’article et le livre commenté, un petit village résiste quelque part en France...


Réagir