jeudi 20 août 2020 - par moderatus

Ensauvagement !

 

Il est certain que l'ensauvagement n'est pas un sentiment, un ressenti, comme le disait Jospin au sujet de la violence ce qui lui a valu une déculottée mémorable, mais une réalité journalière.

Il est un fait qu'il s'aggrave d'année en année.

En effet, les agressions qu'il génère touchent toute la population, les femmes, même enceintes, les hommes vieux ou jeunes, même les handicapés, le quidam comme tous ceux qui représentent l'institution, la police, les pompiers, les médecins, les maires, les infirmières, les professeurs.

 

 

Force est de constater que cet ensauvagement va de l'insulte aux crimes les plus odieux.

Mais en dehors du constat de cet ensauvagement que personne de sensé ne conteste, sauf une extrême gauche qui est dans un déni complet, une question que l'on évite, un non dit, une omerta, une dose anesthésiante de politiquement correct évitent d'aller plus loin dans l'analyse.

 

 

 

Qui sont les responsables, les acteurs de cet ensauvagement ?

 

Alors j'ai trouvé sur le blog d'un personnage très connu médiatiquement, ancien avocat général, la liste des interrogations, qui conduisent à une réponse qui je crois ne souffre aucune contestation sauf pour ceux dont l'idéologie est devenue une prison mentale.

Qui est celui qui ose proposer cette liste à la Prévert mais aux accents alarmistes ?

Un extrémiste de droite notoire ? Un identitaire combatif ? Un inconnu vindicatif et raciste ?

 

Non, il s'agit de Philippe Bilger Président de l'Institut de la parole, aujourd'hui magistrat honoraire, ayant exercé pendant plus de vingt ans la fonction d'avocat général à la cour d'assises de Paris. 

 

Cet homme modéré s'est interrogé avant d'avoir le courage de répondre à cette interrogation

 

« j'ai un peu peur de formuler cette interrogation. Je pressens les tombereaux d'insultes qui vont se déverser sur moi, notamment dans ce cloaque qu'est souvent Twitter, et dont la moindre sera l'accusation de penser et d'écrire comme le RN. Ce reproche sera grotesque mais il constituera, comme d'habitude, l'argumentation simpliste de ceux qui n'en ont pas d'autre »

 

Ses craintes et interrogations sont légitimes, ses réponses sont claires.

 

-Qui a traité Éric Zemmour de sous-humain avant de retirer son tweet sous l’effet d’une réprobation générale, mais de « pisser » sur lui et ses soutiens ?

-Qui a vanté la pratique de la polygamie et insulté la police en prétendant qu’elle massacrait des gens à cause de la couleur de leur peau ?

-Qui a agressé et tué Philippe Monguillot, à Bayonne, parce que, conducteur d’autobus exemplaire, il avait voulu faire respecter l’ordre et la loi ?

-Qui, sans permis, sous l’empire de la drogue, récidiviste, a été responsable de la mort de la gendarme Mélanie Lemée ?

-Qui, à Seynod, a insulté et agressé des chasseurs alpins faisant tranquillement leur footing ?

-Qui multiplie les refus d’obtempérer, un toutes les 30 minutes, se soustrait aux interpellations de la police avec des conséquences souvent dramatiques que leur mauvaise foi et le soutien médiatique imputeront systématiquement aux forces de l’ordre ?

-Qui, dans les cités et les quartiers sensibles, se livre au trafic de stupéfiants, terrorise les résidents honnêtes, empêche les interventions de la police ou n’hésite pas à exercer des violences de toutes sortes contre elle ?

-Qui tend des guets-apens aux pompiers et à la police ?

-Qui s’en est pris à des citoyens rappelant l’obligation du masque dans une laverie ou ailleurs ?

-Qui est revenu, après s’être vu interdire l’accès à un bus à cause de ce manque, pour frapper le conducteur ?

-Qui a mis en branle une effrayante bataille de rue, à Fleury-Mérogis, où deux bandes armées se sont opposées pour une « embrouille » de drogue ?

-Qui sème la panique dans les centres de loisirs, comme à Étampes, récemment ?

-Qui commet des cambriolages où on défèque sur le visage d’une victime de 85 ans, comme au Croisic ?

-Qui, en bande, se comporte dans l’espace public comme en terrain conquis, sans souci d’autrui mais avec l’arrogante certitude de l’impunité ?

-Qui vient, jour après jour, remplir la déplorable chronique des transgressions, des plus minimes aux plus graves ?

-Qui, pour tout et n’importe quoi, s’en prend aux maires au point que l’un d’eux, frappé, doit se satisfaire d’un rappel à la loi pour son agresseur campeur violent, l’anonymat systématique concédé aux transgresseurs laissant présumer son origine ?

-Qui sont ces jeunes Français interdits de revenir à la piscine d’une commune suisse proche de la frontière française parce qu’ils perturbaient la tranquillité du lieu ?

-Qui, majeur ou mineur, se livre au pire, au point que la majorité des citoyens prend acte avec accablement de ce qui se commet sur tout le territoire national et n’espère plus le moindre redressement politique et judiciaire ?

 

 

Les interrogations de Philippe BILGER sont légitimes,

sa réponse qui saute aux yeux est claire et sans ambiguïté

 

« On comprendra que ces interrogations sont de pure forme puisqu’à tout coup, la responsabilité incombe souvent à des fauteurs d’origine étrangère, maghrébine ou africaine, pour la plupart parés nominalement de la nationalité française grâce à un droit du sol qui n’a plus aucun sens puisqu’on l’offre mécaniquement.

Sans oublier les clandestins qui se glissent dans ces bandes ou participent à ces exactions. »

Il ne faut pas oublier les extrémistes de gauche, les BLACKS BLOCKS qui s'infiltrent dans des manifestations, sont d'une violence extrême envers les forces de l'ordre, et saccagent tout sur leur passage. Mais leurs actions sont très ponctuelles.

Il y a aussi ceux bien sur qu'on appelle des Français de souche qui commettent des actes délictueux, mais ils sont plus rares, et dès qu'ils se produisent on peut être sûr qu’on aura leur identité complète, leur âge, leur passé judiciaire et leur structure familiale.

Données cachées la plupart du temps.

 

Ce ne sont que des minorités bien sur, mais des minorités très actives et très dangereuses.

Alors pourquoi ces atermoiements, ces silences, ces pudeurs de gazelle, ces non dits, cette omerta politique et médiatique ?

Pourquoi cache-t-on le nom des agresseurs, alors que l'on connaît leur identité et leur présence en surnombre dans le tableau pénal et dans les prisons de France ?

Il y a aussi un lien entre immigration et délinquance

22 % d'étrangers dans les prisons françaises

7% est la représentation de la population étrangère en France

Nier donc le lien délinquance immigration est nier des évidences. Les chiffres sont sans appel.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/02/16/01016-20180216ARTFIG00305-plus-d-un-detenu-sur-cinq-en-france-est-de-nationalite-etrangere.php

 

C'est une minorité, une infime minorité appartenant à des communautés qu'il ne faut pas stigmatiser c'est certain, mais qu'on ne doit plus s'interdire de nommer.

 

Xavier Raufer, criminologue et essayiste français, expert en questions de criminalité, terrorisme et insécurité urbaine, cerne la problématique avec des chiffres qui peuvent nous laisser espèrer une solution.

26 départements gravement touchés par les violence urbaines, 80% des actes de violences comptabilisés sur tout le territoire y sont commis. Trafics de drogue et d'armes, émeutes sporadiques, courses poursuites , incendies de voitures et d'édifices publics.

Le noyau dur de ces violences, une centaine de racailles en moyenne par département seulement.

 

Alors reconnaître simplement de facto que cet ensauvagement est le fait de jeunes Français d’origine africaine ou maghrébine et de certains étrangers en situation irrégulière, une minorité d'entre eux bien sur, ne résoudra rien, mais si le diagnostic n'est pas établi correctement, si on est dans le déni, les mesures nécessaires ne seront jamais prises.

Ce constat devrait en premier lieu nous inciter à revoir notre programme d'immigration et donc les possibilités d'intégration en fonction de notre capacité à le faire de façon humaine mais réaliste.

La courbe exponentielle d'une immigration incontrôlée et aussi clandestine est le vecteur du communautarisme et de la violence. 

 

 

On ne tient pas compte dans ce graphique bien sur de l'immigration clandestine.

Le type d'immigration a aussi complètement changé .

L'immigration qui était européenne est devenue une immigration majoritairement africaine qui demande un contrôle sur le nombre, car l’intégration de ces populations aurait demandé et demande toujours nettement plus d'efforts et d'attentions compte tenu des différences cultuelles et culturelles.

 

 

Une immigration contrôlée serait viable, mais un pas un afflux sauvage ni un regroupement familial sans précautions, qui se concentre dans des lieux qu'elle rend insalubres et invivables, foyers de violences et d'agressions.

Les solutions, des suggestions en grande partie partagées par Philippe Bilger.

Prendre acte des réalités dans un premier temps, puis faire preuve de courage politique pour appliquer des mesures indispensables.

 

Une justice moins laxiste.

Retour des peines plancher

Un moratoire sur l’immigration puisque c’est une question de survie

Le Contrôle du regroupement familial

Des demandes de droit d’asile effectuées dans les consulats à l’étranger.

La suppression du droit du sol qui dévalorise la qualité de Français, et rend obligatoire ce qui devrait être un choix.

L' expulsion des délinquants étrangers,

La suppression de la double nationalité pour les non-Européens et l'élargissement des cas de déchéance de la nationalité.

La fermeture des mosquées salafistes ou tenues par les Frères musulmans.

La condamnation à des travaux d'intérêt général sous la houlette de l'armée pour les jeunes contrevenants et notamment les récidivistes, le but à atteindre étant que la peur change de camp

Alors le nouveau ministre de l'intérieur ose prononcer des paroles fortes, à quand les actes ?

 

 

Gérald Darmanin a déclaré.

"Des consignes ont été données à l'ensemble du ministère de l'Intérieur pour pouvoir comprendre ce phénomène d’ultra violence d'une certaine communauté. Aucune communauté sur le sol de la République ne fait sa loi", a déclaré Gérald Darmanin. Le ministre a rappelé que "c'est la police de la République, la gendarmerie, les forces légitimes d'intervention des forces de l'ordre qui font la loi dans notre pays". Il faut absolument que les actes suivent les paroles.

Un état défaillant, sans autorité, une justice laxiste, et une police contestée sont l'assurance d'un état qui s’effondre et la certitude d'un chaos à venir.

 




Réagir