samedi 21 avril 2018 - par Jérôme Constantin

Féministes, antiracistes, frontistes, végans : les nouveaux marxistes

Depuis la chute de l'Union Soviétique en 1991, on croyait le marxisme à l'agonie. Avec une Chine qui n'a plus rien de communiste, un PCF en chute libre et des guérillas révolutionnaires qui s'éteignent un peu partout sur la planète - en août dernier, les FARC remettaient leurs armes au gouvernement colombien - on aurait pu penser que les marxistes étaient une espèce en voie de disparition.

En réalité l'espèce a muté. Marx a changé de visage mais son idéologie à rarement été aussi présente. 

Une métamorphose historique

Rappelons ce qu'est le marxisme : une doctrine née en 1848 sous la plume d'un philosophe allemand, qui décrit la perpétuelle "lutte des classes" entre dominants et dominés. L'État et la culture sont des instruments de maintien de cette domination. L'éducation, les institutions, les coutumes, sont là pour justifier les inégalités, ou point où celles-ci nous semblent naturelles. La classe dominante entretient le mythe des citoyens égaux ainsi qu'une morale artificielle qui sert ses intérêts.

Inutile de résumer le succès de cette idéologie tout au long du vingtième siècle, de parler des révolutions russe et chinoise, de l'Internationale, des brigades rouges, des Ho Chi Minh et autres Che Guevara.

Inutile de rappeler à quel point elle a imprégné les milieux intellectuels des pays occidentaux, de Pablo Picasso à Pablo Neruda et de Jean-Paul Sartre à Jean-Luc Godard. Dans les décennies d'après-guerre, tout artiste ou intello qui se respectait se devait d'être marxiste.

Inutile encore de revenir sur la chute du mur de Berlin, le triomphe du capitalisme et l'apparente ringardisation de ce courant révolutionnaire, qui semble relégué aux "poubelles de l'Histoire" dont parlait Lenine.

En apparence seulement. Observons quelques-uns des mouvements contestataires les plus tendances du troisième millénaire : le féminisme radical, l'antiracisme et le véganisme.

Tous sont des avatars modernes du marxisme, dont ils reprennent les concepts et la rhétorique. La lutte des classes se transforme en "lutte des races" selon le sociologue Paul Yonnet. Ou encore en "guerre des sexes". L'exploitation de l'homme par l'homme devient celle de l'animal ou de la femme. 

Dans L'antiracisme est l'idéologie de notre temps Alain Finkelkraut affirme que ce mouvement, à l'instar du féminisme, "réduit la complexité du monde pour ne dresser que deux camps : les oppresseurs et les opprimés". À la suite de leurs aînés, les nouveaux marxistes ne parlent pas d'individus mais toujours de "systèmes", de "logique de classe", de "privilèges" (de sexe, d'ethnie, d'espèce) soutenus par la culture ambiante.

L'ennemi designé, le "bourgeois", s'est à peine metamorphosé : c'est toujours le mâle blanc hétérosexuel, par nature phallocrate, colonialiste et mangeur de viande.
Comme dans le discours communiste, allègrement recyclé, les rapports sociaux sont resumés en une série de concepts et de formules. On parlait de "prolétariat", de "conscience de classe" et de "mouvement révolutionnaire" : on parle désormais de "racisés", de "culture du viol" et de "spécisme". Les bobos se revendiquaient maoïstes, désormais ils se disent végans.
 
Aymeric Caron, chroniqueur et essayiste, definit le spécisme comme " l'idéologie qui soutient qu’il existe une hiérarchie entre les espèces et que l'homme se situe au sommet de celle-ci. L’antispécisme, c’est le refus cette vision qui n’est que le prolongement de ce qu’était le racisme – certaines races sont « naturellement » supérieures à d’autres – et le sexisme – les hommes dominent « naturellement » les femmes." Il en arrive à rapprocher le sort de l’animal et du travailleur exploité, et à conclure que "la protection animale est le marxisme du XXIe siècle.

La tradition marxiste intègre depuis ses origines "la lutte pour la libération des femmes". Marx a argumenté sur la manière dont la classe dominante opprime les femmes, et ne voit en elles que des "instruments de production", production industrielle et production des êtres humains. La deuxième vague du féminisme, apparue dans les années 70, est un prolongement du mouvement communiste, dont elle partage les vues et accompagne les luttes. L'oppression des femmes rejoint la domination de classe.

Elle rejoint aussi la haine raciale. Une des figures historiques de l'antiracisme moderne, Angela Davis, célèbre militante des droits civiques, était aussi l'un des principaux leaders du parti communiste américain. Également féministe, elle définit le concept de l’oppression des femmes noires comme une expérience imbriquée de race, de genre et de classe.

L'alliance des contraires

Cependant l'antiracisme, le véganisme et le féminisme ne sont pas les seuls exemples de cette omnipresence du discours marxiste au vingt-et-unième siècle. Bien d'autres courants politiques sont concernés :

Dans le cas des mouvements altermondialistes, libertaires, écosocialistes et antilibéraux, l'ascendance marxiste est évidente et assumée. Mais que dire de la surprenante marxisation des partis d'extrême droite ? 

Depuis le début des années 2000, le Front National a progressivement délaissé ses thématiques habituelles pour se tourner vers la critique du capitalisme. Marine le Pen parle moins d'immigration que de "mondialisme ultraliberal" et de "marché fou". Elle n'hésite pas à citer directement Le Capital : "Pour le capitaliste financier, le processus de production apparaît comme un simple médiateur inévitable, un mal nécessaire pour faire de l’argent". Au point ou Yvan Blot, énarque et ancien membre du Front National, affirme en 2012 que "le dernier livre de Marine le Pen surprend. Il n’est même pas « de gauche », mais il est carrément marxiste."

L'un des sites d'extrême droite qui totalise le plus de visiteurs sur le web francophone s'appelle Égalité et Reconciliation. Il a été créé par Alain Soral, ancien membre du parti communiste, dont le discours mélange marxisme et nationalisme. On peut notamment lire que "FN et le PCF sont ensemble dans le camp qui s’oppose au libre-échangisme intégral et à ses destructions" ou encore que "l’ennemi numéro 1 est le capitalisme financier mondialiste, dont l’Europe est le cheval de Troie. "

Même le skinhead Serge Ayoud, figure médiatique de la fachosphère, parle des "attaques des valets du capitalisme mondialisé" et déclare "ne plus voir de problème racial ou ethnique, en France et dans le monde, mais un problème économique et de rapport de forces"

Le nom de Serge Ayoud est revenu régulièrement dans les médias lors des manifestations contre le Mariage pour tous. Ce qui nous amène à un dernier groupe dont le discours est bien souvent teinté de marxisme :

Parmi les phénomènes de sociétés emblématiques des deux premières décennies du vingt-et-unième siècle figurent aussi les revendications des homosexuels, notamment pour le droit au mariage. Or, il existe une parenté idéologique et pratique entre le communisme et le mouvement gay : le père de celui-ci, l'intellectuel communiste Harry Hay (1912-2002) a appliqué le schéma marxiste à l'homosexualité. Dès la fin des années 1940, il a théorisé le mode de développement de ce mouvement en identifiant le groupe homosexuel comme étant un groupe dominé et en en faisant une sorte de prolétariat. Son empreinte est toujours présente dans la rhétorique et les actions des défenseurs des droits des homosexuels, aux États-Unis comme en Europe.

Les militants homosexuels et les féministes utilisent régulièrement l'argument-phare des marxistes, la dialectique du progrès : nous sommes le progrès, vous êtes la réaction. En tant que progrès, nous avons toujours le droit d'avancer. Et vous, passéistes, ne l'avez pas. Tout ce que vous pourrez faire c'est retarder notre marche. Mais vous ne pourrez jamais l'inverser, car vous allez contre le sens de l'Histoire.

Tous les mouvements dont nous parlons aspirent, avec la foi des marxistes, à des lendemains qui chantent et un avenir radieux : une société sans classe, sans privilèges de genre, sans rejet des minorités sexuelles, sans discrimination systémique et sans génocide animal. La révolution est proche...



25 réactions


  • antiireac 21 avril 2018 16:44

    Ne texte réactionnaire nul de chez nul.



    • antiireac 21 avril 2018 17:01

      @antiireac

      .....Un....

    • Gasty Gasty 21 avril 2018 18:04

      @antiireac

      C’est dur à avaler ? Seriez-vous Végans ???


    • taketheeffinbus 21 avril 2018 23:48

      @Gasty

      Et ça changerait quoi ? C’est la nouvelle mode ce « racisme » contre les végans ?

      Incroyable le nombre de végéphobes ces derniers temps, à croire que les gens n’apprennent jamais rien de l’histoire.


    • Gasty Gasty 22 avril 2018 09:04

      @taketheeffinbus

      De l’exaspération « taketheeffinbus » pas du racisme. Parce que vous voyez, j’aspire à la paix dans le monde et pour vous convaincre... parce que moi je veux la paix mais vous, vous ne savez pas et pour cela je vais vous montrer avec moultes détails des armes de destruction capable de tué des milliers de personnes, je vais vous montrer des corps déchiquetés, des abominations, des villes rasées etc...pour vous convaincre.

      J’ai raison de vouloir la paix et vous avez tort, vous devriez comme moi aimer la paix.



  • foufouille foufouille 21 avril 2018 17:26

    "

    Cependant l’antiracisme, le véganisme et le féminisme ne sont pas les seuls exemples de cette omnipresence du discours marxiste au vingt-et-unième siècle. Bien d’autres courants politiques sont concernés :

    Dans le cas des mouvements altermondialistes, libertaires, écosocialistes et antilibéraux, l’ascendance marxiste est évidente et assumée."

    si tu le dis ..............


  • Jean Roque Jean Roque 21 avril 2018 19:35

     
    Féministes = véganistes = pédérastistes = gouinistes = écologistes = genderistes = immigrationnistes = antiofascistes = antispécistes = green washeristes
     
    = bonniches de l’oligarchie mondialistes , alibis de sainteté capitaliste
     
    Tout marxiste sait ça :
     
    « Un discours théorique justifie dans une perspective universelle des intérêts de classe [...] L’humanisme écologisant sera le véhicule de la bonne volonté (celle qui pave l’enfer), de l’idéologie [...] L’idéologie humaniste [ouverture négrière, sainteté capitaliste écolo, féminisme, anti-spécisme] et libertaire [sociétalisme, gode-bébé-gpa] va se trahir et révéler son opportunisme [la destruction des acquis, l’oligarchie mondialiste, c’est fait !] »
     
    « L’État a été l’instance superstructurale de la répression capitaliste. C’est pourquoi Marx le dénonce. Mais aujourd’hui, avec la mondialisation, le renversement est total. Alors que l’État-nation a pu être le moyen d’oppression d’une classe par une autre, il devient le moyen de résister à la mondialisation. C’est un jeu dialectique. » Clouscard
    marxiste


  • sls0 sls0 21 avril 2018 21:03

    Là on est sûr que l’auteur n’a pas lu Marx.

    Au fait, Marx était il marxiste ?

    • xana 21 avril 2018 21:42

      @sls0
      Mon impression aussi/


    • Jean Roque Jean Roque 22 avril 2018 12:14

      @sls0
      Suivant un mot fameux Marx s’est proclamé non-marxiste, voyant la dérive vers le « capitalisme d’état » du mvmt communisme. Il était même à la fin contre la révolution armée amenant une « dictature du prolétariat » biaisée, qui ne serait qu’un autre état, car l’Histoire n’était pas « mûre ». En quoi il voyait juste.
       
      « […] tandis que la bourgeoisie de chaque nation possède encore des intérêts nationaux particuliers, la grande industrie créa une classe dont les intérêts sont les mêmes dans toutes les nations et pour laquelle la nationalité est déjà abolie, une classe qui s’est réellement débarrassée du monde ancien et qui s’oppose à lui en même temps » L’Idéologie Allemande
       
      « La cuisinière deviendra alors capable de diriger l’État et chacun sera en mesure de gouverner la société autant que soi-même. C’est alors que l’État ne pouvant plus être un facteur d’oppression déclinera inéluctablement puis tendra à disparaître. La tâche de la dictature du prolétariat est ainsi de conduire au déclin et à la disparition de l’État. » Marx
       

       


    • bretagne 23 avril 2018 10:35

      @xana
      ah ? Ben , ce n’est pas la mienne


    • Jonas Jonas 23 avril 2018 11:03

      @sls0 « Au fait, Marx était il marxiste ? »

      Le marxisme économique original fondé par Karl Marx, c’est-à-dire la théorisation de la lutte des classes opposant le prolétariat ouvrier contre la domination oppressante de la bourgeoisie juive contrôlant les média, les banques, les industries et l’argent, a échoué à contrôler l’Europe Occidentale.

      La mutation de la doctrine socialo-marxisme venant des USA, prônant que l’égalitarisme et la liberté individuelle ne s’obtiendront que par la destruction de la toute puissance de l’homme Blanc, oppresseur colonialiste des minorités ethniques, des musulmans, des arabes, des noirs, des femmes, des gays, des lesbiennes et autres transgenres. L’objectif est donc de déconstruire la civilisation occidentale : c’est-à-dire anéantir le christianisme, la famille, la hiérarchie, le patriarcat, la nation, l’armée, la police, l’élite culturelle, le mérite scolaire, l’architecture, la peinture, la littérature.

      Dans les années 1910-1930, les idéologues marxistes tels que Georg Lukacs, Wilhelm Reich, Erich Fromm, Herbert Marcuse, Theodor Adorno, Max Horkheimer, Antonio Gramsci, puis plus tard Betty Friedan, Angela Davis, etc... ont construit l’idéologie du marxisme culturel, qui va promouvoir de manière forte, le féminisme.

      Le marxisme culturel a été finalisé en grand partie dans des clubs, des sociétés en Allemagne, en Italie dans les années 1930, dont l’institution la plus éminente fut l’école de Francfort.
      Après la deuxième guerre mondiale, les idéologues de l’école de Francfort émigreront aux USA et diffuseront en masse le marxisme culturel dans les plus grandes universités américaines, (féminisme et féminisation de la société, condamnation de l’homme Blanc, théorie du genre, promotion de l’Islam, déconstruction de la littérature européenne, promotion de l’athéisme et de l’art contemporain, déformation et occultation de l’Histoire de l’Europe, discrimination positive, endoctrinement par le divertissement, etc...).

      Pour atteindre ses objectifs, la révolution marxiste culturelle ne passe pas par les armes et la violence comme le préconisait Karl Marx, mais par la soumission à la terreur intellectuelle du « politiquement correct ».
      Ceux qui ne se soumettent pas au marxisme culturel sont licenciés, traités de complotistes, racistes, fascistes, nazis et mis inéluctablement au ban de la société.

      A partir des années 1960 (mai 68 en France), et surtout avec l’apport de l’immigration de masse africaine et arabo-musulmane des années 1980-1990, le marxisme culturel envahira le continent européen , puis tous les média de masse : le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, les Inrocks, Rue89, BFM TV, I-télé, TF1, France Télévisions, France Info, ...
      https://www.amazon.fr/L%C3%89cole-Francfort-Jean-Marc-Durand-Gasselin/dp/2070437035/ref=cm_cr_arp_d_product_top?ie=UTF8
      https://www.amazon.com/Dialectical-Imagination-Frankfurt-Institute-1923-1950/dp/0520204239
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Luk%C3%A1cs
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Reich
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Fromm
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Marcuse
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_W._Adorno
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Horkheimer
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Gramsci
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Betty_Friedan
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Angela_Davis


  • Dictature du peuple Dictature du peuple 21 avril 2018 22:23

    Un caca idéologique réactionnaire sans intérêt sûrement pondu par un type qui n’a jamais lu Marx.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 22 avril 2018 09:32

    L’auteur fait des raccourcis simplistes mais compréhensibles, car ce sont bien de prétendus « marxistes » qui se présentent eux-mêmes comme adeptes désormais de n’importe quoi, trahissant en général le contenu de leurs nouveaux objectifs, même quand ils sont justifiés, pour ne retenir qu’un prétendu « droit à la violence » dans l’engagement pour atteindre ces objectifs.

    L’auteur ajoute à la confusion en cédant à la mode qui prône le rejet de tout le marxisme. Or celui-ci, qui n’est pas le communisme stalinien, ni même le léninisme, pas plus que le carriérisme des « socialistes » aux pouvoirs (politiques et médiatiques) de ces dernières décennies, reste une base de réflexion et de combat toujours valable  :

    C’est bien par le détournement de la plus-value engendrée dans une production, au profit d’individus privilégiés, au lieu de leur affectation aux producteurs ou à l’investissement à profit collectif qui est et reste la principale cause de l’inégalité entre les humains. Et sa mise en évidence le principal apport théorique de Marx.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 22 avril 2018 10:44

    C’est la force des faibles : le nombre.


  • zygzornifle zygzornifle 22 avril 2018 12:52

    Vous préférez peut être le Rothschildisme ?


  •  C BARRATIER C BARRATIER 22 avril 2018 20:48

    Tour ramener à Marx en fait une caricature. La lutte des classes est une formule qui revient avec l’actuelle CGT....La classe ouvrière n’existe plus, notre modèle social s’avère progressiste. Il faudra enfin penser plus à coopérer qu’à se combattre, et en appeler plus souvent à l’opinion. De famille ouvrière, grâce à l’école je ne me sui jamais senti en infériorité, ni antagoniste. je pense que j’ai eu de la chance

    Alfred ARNAUD, un instituteur peut changer une vie http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=297

  • Rmanal 23 avril 2018 14:54

    En fait dès que l’on défend une cause de minorité on est Marxiste, suivant l’auteur.
    Les 0.1% qui possèdent la moitié du monde doivent se sentir une âme de Marxiste, c’est sur.


  • carolucem 23 avril 2018 18:46

    « L’ennemi designé, le »bourgeois« , s’est à peine metamorphosé : c’est toujours le mâle blanc hétérosexuel, par nature phallocrate, colonialiste et mangeur de viande.
    Comme dans le discours communiste, allègrement recyclé, les rapports sociaux sont resumés en une série de concepts et de formules. On parlait de »prolétariat« , de »conscience de classe« et de »mouvement révolutionnaire«  : on parle désormais de »racisés« , de »culture du viol« et de »spécisme« . Les bobos se revendiquaient maoïstes, désormais ils se disent végans. »


    Excellent ! 
    Il n’y a pas une virgule a changer. 

  • Blé 24 avril 2018 13:50

    Le communisme n’est pas né avec Marx, il est né bien avant, au moment des constructions des Cathédrales et les villes franches. Les communs, les communes dates de cette époque et à perdurer longtemps. Dans les années 60 il était fréquent de voir dans les petits villages éloignés des villes un four à pain commun où chaque famille venait faire cuire son pain.

    Commun , commune, communisme, La Commune, commu nication, on oublie trop souvent que des gens sont nés bien avant nous, avant Marx et Engels, ils ne théorisaient pas , ils mettaient en pratique la solidarité, l’aide et le soutien entre familles quand il y avait une difficulté « imprévue », le partage des savoirs et des expériences.

    Aujourd’hui, les vrais communistes, ce sont ceux et celles qui se partagent le monde et la richesse produite. Ils ne se battent pas entre eux, ils envoient où ils se servent de gens qui se bagarrent pour eux mais sans le savoir.


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