mardi 29 juin 2021 - par Fergus

France : la restauration traditionnelle est-elle menacée ?

C’est un fait que chacun de nous a pu constater au fil des ans : notre pays compte toujours plus d’enseignes de restauration rapide et d’établissements servant de la cuisine étrangère. Et cela au détriment des restaurants dédiés à la tradition culinaire française, toujours moins nombreux. Zoom sur le cas représentatif de Rennes

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Comme chacun le sait, la crise du Covid-19 a, malgré les aides de l’État, mis en difficulté de nombreux restaurants, pénalisés notamment par la désertion d’employés partis chercher dans d’autres secteurs d’activité du travail moins éprouvant. Ce n’est toutefois pas cette menace qui est évoquée ici, mais la multiplication dans nos villes des enseignes de restauration servant de la cuisine étrangère, souvent exotique, au détriment des établissements de cuisine traditionnelle de nos terroirs.

Le phénomène a pris de l’ampleur dans notre pays il y a plusieurs décennies dans deux types de lieux : les quartiers à forte vocation touristique et les villes de concentration des populations immigrées. Puis, à l’instar de ce qui s’est passé au-delà de nos frontières, il s’est progressivement étendu, non seulement à l’ensemble des métropoles et des villes moyennes, mais également aux petites localités de nos campagnes. D’où cette question que l’on peut légitimement se poser : la restauration traditionnelle française a-t-elle perdu la bataille ?

Manifestement non, du moins pas encore. Mais, pour étalée qu’elle ait été dans le temps, l’« invasion » n’en a pas moins été révélatrice de la mondialisation en marche. Un processus qui, à l’évidence, n’est pas terminé : pizzaïolos, rois du tajine, spécialistes en yakitori et autres experts de la cuisine tandoori continuent de s’implanter sur le territoire, et cela jusque dans de modestes bourgs où il n’est désormais pas rare de découvrir, en lieu et place d’une ancienne auberge traditionnelle, ici une enseigne chinoise, là un restaurant maghrébin, ailleurs un établissement indo-pakistanais.

Mais c’est évidemment dans les villes grandes et moyennes que le phénomène s’est développé de la manière la plus spectaculaire. De Lille à Marseille, de Brest à Grenoble, de Strasbourg à Bordeaux, quiconque voyage peut le constater. Que cette mutation sociétale ait d’abord pris naissance à Paris, rien d’étonnant, eu égard au caractère cosmopolite de la capitale française et au tropisme qu’elle a toujours exercé. Qu’elle ait atteint, ô surprise, la ville de Lyon, mondialement réputée pour sa gastronomie – dont le tablier de sapeur et la cervelle de canut sont emblématiques – est autrement plus surprenant. De là à penser qu’entre Rhône et Saône, l’on pousse le bouchon un peu loin aux yeux des tenants de la tradition, il n’y a qu’un pas.

L’omniprésente galette bretonne

Dans la ville de Rennes, l’on compte des dizaines de crêperies. Certes, nous sommes en Bretagne, mais force est de reconnaître que ce type de restauration bon marché et familial gagne chaque année plus de terrain, et pas seulement en terre armoricaine : on peut faire le même constat sur tout le territoire national. Y compris dans les stations de sports d’hiver, ainsi qu’au cœur de régions très réputées en matière de patrimoine gastronomique comme l’Auvergne, la Bourgogne ou la Gascogne. L’art et la manière d’utiliser la billig (plaque de cuisson) y sont désormais parfaitement maîtrisés. Une Auvergne où la galette de sarrasin, localement appelée bourriol, existait pourtant dans l’ouest du Cantal bien avant cette invasion de la krampouezenn (galette) bretonne. Le bourriol n’a pas pour autant disparu, mais sa notoriété ne dépasse guère les limites du département.

Les crêperies mises à part, la cuisine traditionnelle (prise au sens large) résiste bien dans la métropole rennaise, et cela malgré l’invasion des enseignes de restauration rapide de type fast-food, sandwicherie, kebab qui, rappelons-le, représentent en moyenne plus de 35 % de l’offre sur le territoire français ! Outre l’étoilé Michelin IMA, dirigé aux fourneaux par le chef Julien Lémarié, et son alter ego Racines, où s’exerce le talent créatif de la cheffe Virginie Giboire, la métropole bretonne compte de nombreux restaurants qui affichent dans leurs menus les plats classiques présents dans la majorité des régions de France. Mais pas seulement : sont également proposés sur les cartes, ici une cuisine de la mer, là de la restauration savoyarde ou alsacienne, ailleurs des spécialités du sud-ouest. Rennes compte même pour les amateurs de ripaille médiévale une auberge où l’on peut s’émoustiller la gargamelle de joues de porc et d’escargots flambés arrosés d’hypocras.

Une offre traditionnelle par conséquent solide mais fortement concurrencée par une impressionnante légion étrangère faite de cuisiniers ayant franchi montagnes et océans pour venir flatter nos papilles gustatives de leurs saveurs exotiques ou ayant inspiré des collègues français. Rennes compte en effet des dizaines d’établissements où sont servies des spécialités qui puisent leurs racines dans la tradition gastronomique de quatre continents. Seule l’Océanie est absente des tables rennaises, encore privées de filets de kangourou aux figues ou de banana bread (cake à la banane).

Un exotisme tempéré si l’on prend en compte la solide armada italienne constituée des inévitables pizzérias et autres restaurants transalpins. Avec une cinquantaine d’enseignes, i nostri amici italiani se taillent la part du lion de l’offre d’origine étrangère. Encore doit-on remarquer que sur ce plan, Rennes ne se démarque pas des autres métropoles régionales où pizza regina et spaghetti alla bolognese sont omniprésents, jusque dans la très bourgeoise Bordeaux, de plus en plus infidèle à ses entrecôtes « marchand de vin » ou à ses lamproies au sauternes.

Que sont nos plats traditionnels devenus ?

Et que dire de la cuisine originaire du continent asiatique ? Elle est présente dans une soixantaine d’établissements se répartissant entre indiens, chinois, thaïlandais, vietnamiens, japonais ou coréens. On trouve même un tibétain dont la patronne, soit dit pour l’anecdote, est très amie de celle du restaurant parisien Norbulinga, elle-même très proche avec son mari du Dalaï-Lama. Le monde est décidément très petit !

Cela dit, tous les Rennais qui souhaitent voyager le temps d’un repas n’aspirent pas à goûter la cuisine asiatique. Qu’à cela ne tienne, il leur reste de multiples autres possibilités dans les dizaines de restaurants restants. Et quelle variété ! Aux établissements précités s’ajoutent en effet des maghrébins, des libanais, des grecs et des turcs, des mexicains, des créoles et caribéens, des africains sub-sahariens et même un brésilien et un hongrois. De quoi, là aussi, se réveiller les papilles en dégustant un tiéboudienne de Casamance, une feijoada du Nordeste, un stifado du Péloponnèse ou un goulash de Transdanubie.

Comme on peut le constater, l’offre est très large et particulièrement variée dans la métropole bretonne. Il est vrai que Rennes est un important pôle universitaire dont près du quart de la population est constitué d’étudiants et de chercheurs. Parmi eux, de nombreux étrangers, ravis de retrouver ici ou là les saveurs de leur pays et de les faire découvrir à leurs amis et condisciples français.

Quoi qu’il en soit, une chose est avérée : universitaires ou pas, toutes les villes de notre pays connaissent aujourd’hui le même phénomène, à des degrés plus ou moins important. N’est-ce pas, amis strasbourgeois chez qui l’agneau tikka massala concurrence désormais le poulet au riesling ? Ou camarades clermontois plus familiers dorénavant du bœuf chop-suey que du coq au vin ?

La mondialisation est un fait irréfutable, et elle se vit non seulement dans la généralisation planétaire des enseignes de prêt à porter ou de matériel numérique, mais également dans nos assiettes. Personnellement, je n’y vois pas d’inconvénient, étant amateur de cuisine exotique et de saveurs nouvelles. Je n’en regrette pas moins, de temps à autre, la disparition presque totale des recettes de nos grand-mères sur les cartes des restaurants. Que sont nos petit salé lentilles, bœuf gros sel ou tête de veau ravigote devenus ? Il y aurait sur ce plan beaucoup à dire, de même que sur la qualité de la cuisine servie dont il faut bien reconnaître qu’elle n’est pas toujours à la hauteur de l’attente des clients. Mais comme dirait Kipling, ceci est une autre histoire…  



149 réactions


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 29 juin 2021 08:44

    Un article pour mettre en appétit merci Fergousse miam miam

     smiley

    Note : Quelle est l’utilité tous ces liens (bordeaux, lyon, grenoble ...) qui nous renvoient à ... wikipédia l’encyclo de la doxa officielle ???

    Sinon OUI tout fout le camp, vive McDoInternational

     smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 09:05

      Bonjour, Bendidon

      « vive McDoInternational »
      Je confesse qu’il m’est arrivé une fois de « manger McDo » lors d’un transit avec des jeunes footballeurs à Hambourg. Mais cela a été la seule, mis à part quelques rares cornets de frites à emporter achetés à la gare Montparnasse en attendant mon train.

      Pour ce qui est des liens sur wikipedia, cela tient au fait que mes articles sont publiés sur le site Centpapiers au Québec ; ces liens ont pour but de faciliter la recherche des personnes qui veulent en savoir plus, même si wikipedia n’est pas toujours totalement fiable (raison pour laquelle je ne m’en sers pas moi-même pour la rédaction de mes articles).


    • Aristide Aristide 29 juin 2021 09:15

      @Fergus

       wikipedia n’est pas toujours totalement fiable (raison pour laquelle je ne m’en sers pas moi-même pour la rédaction de mes articles).

      Décidément vous tentez en permanence de décrédibiliser cette encyclopédie numérique. Que certains articles soient contestables est un fait. Mais jeter l’opprobre au point de ne pas l’utiliser est d’un ridicule impressionnant. 

      Tous les articles donnent des liens, on peut facilement croiser les informations et les vérifier, ... c’est un minimum quand o fait un travail rédactionnel.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 09:32

      Bonjour, Aristide

      « vous tentez en permanence de décrédibiliser cette encyclopédie numérique »
      Vous avez mal lu, je n’ai pas écrit « wikipedia n’est pas fiable », mais « wikipedia n’est pas toujours totalement fiable ». Ce que vous confirmez en écrivant « Que certains articles soient contestables est un fait ». 

      « ne pas l’utiliser est d’un ridicule impressionnant »
      Votre conclusion est aussi hâtive qu’erronée. J’utilise en effet fréquemment wikipedia pour me renseigner de manière superficielle. Mais pas pour y puiser des éléments précis, par exemple pour des biographies de peintres ou des analyses d’oeuvres d’art.


    • Aristide Aristide 29 juin 2021 09:46

      @Fergus

      Allons, j’ai été sévère mais il s’agissait de votre remarque que j’ai interprétée comme une approbation de ce malheureux Bendidon « wikipédia l’encyclo de la doxa officielle ».

      J’en rajoute toujours un chouia, c’est mon petit penchant. Cela permet de muscler la conversation ....


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 juin 2021 09:53

      @Aristide
       
       Wikipedia est une encyclopédie numérique privée. Nuance.
       
       A ce titre il est normal de penser qu’elle fabrique de l’ignorance.


    • Aristide Aristide 29 juin 2021 10:14

      @Francis, agnotologue

      C’est sûr qu’un outil de connaissance, même imparfait, ne peut satisfaire les tenants de la vérité alternative.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 30 juin 2021 01:49

      @Fergus
      Tiens un article pour la promotion du racisme de la part de notre Fergus ?
       ...
      Oui c’est bien raciste !
       
      Car dans les millieux gogochistes apres avoir soutenu le sallafisme et le racialisme ils serrent désormais le cliquet/collet un cran de plus de l’etranglement et la mise au banc de la société « France »
       
      Je delire ? oui et la ?c’est quoi ?
      Payé en plus par NOS IMPOTS smiley
       

      Souce ici mais bien ailleurs aussi !
      https://www.finedininglovers.fr/article/gastronomie-francaise-raciste
      ou la...
      https://actu.orange.fr/societe/videos/la-cuisine-francaise-est-elle-raciste-28-06-CNT000001Cc8wK.html
      Ou etc...


      La cuisine française, largement plébiscitée à travers le monde, est-elle raciste  ?

      C’est ce qu’affirme Mathilde Cohen, chargée de recherche au CNRS et maître de conférences à l’université du Connecticut aux Etats-Unis.

      Selon elle, notre gastronomie ne serait pas uniquement synonyme de plaisir mais également un outils de domination de la classe moyenne supérieure blanche.

      (Note : Pssst Ici ..UN.outil est sans s, meme l’orthographe apres la cuisine est massacré)

       

      Dans une vidéo réalisée avec Science Po Paris, la chercheuse affirme :

      "Le repas français est souvent présenté comme un rituel national auquel tous les citoyens peuvent participer à égalité.

      Mais les habitudes alimentaires sont façonnées par les normes des classes moyennes supérieures blanches.

      Il y a un parallélisme entre la nourriture halal et la question du voile. Tous deux sont considérés comme incompatibles avec la francité et son idéologie racialisée de l’universel."

       

       

      Note 2 : Donc si on continue à se faire une tranche de lard grillé (AOP) accompagné d’une bonne mousse ...

      on est donc forcément un facho racialiste suprématiste blanc ?

      Et si en plus cela se passe accompagné (donc en groupe, ce qui va bientot etre une association de malfaiteurs si j’ai bien suivi l’histoire lol)

      avec des non-bachés impudiques en mini jupe

      on aggrave notre cas vis a vis de la gogoche islamo-gauchiste racialiste new look ?

       

      Un peu comme en Talibanie ?

      Ben... si ca c’est les nouveaux dogmes de l’islamo-gauchisme woke racialiste...

      C’est ou qu’on signe pour etre un indépendantiste réactionnaire Francais anti gogochistes bas de plafond ?


       

      Je continue sisi, c’est interessant vous verrez smiley

      Pour appuyer ses propos, Mathilde Cohen s’appuie sur le droit en prenant l’exemple des AOP et AOC, affirmant que la suprématie blanche est entretenue dans la gastronomie française par le droit des appellations d’origine contrôlées, la réglementation des cantines scolaires - avec par exemple le service du poisson le vendredi - et par le droit du patrimoine de l’humanité qui, en classant la gastronomie française au patrimoine immatériel de l’Unesco, fige cette suprématie à travers le monde.

       

      Note 3 : Le poisson le vendredi ?

      Qui..

      Fige cette suprématie à travers le monde ?

       

      Whouhou hihgi whouhouhou hihi (pardon ) smiley smiley

      La ....meme plus l’energie de commenter ca smiley

      Le gauchiste lambda la lol (excusez moi j’en ris encore) deviens un concert du niveau des punks à chien , et encore ... tout refdléchi ...je me ravise...

      c’est vachard pour les punks à chien smiley smiley


    • Aristide Aristide 30 juin 2021 09:05

      @Ouam

      Vous avez raison de montrer cette bêtise crasse consistant à parler à Sciences Po Paris de « blanchité alimentaire ». Une démonstration éclatante que l’islamo-gauchisme n’est pas une invention de la droite.

      Après, je crois que vous attribuez à Fergus des positions qu’il n’a pas. Il n’est pas exempt d’une certaine naiveté, feinte ou pas, qui de temps en temps ressemble à une connivence non assumée pour sa « proximité » avec LFI. Il n’assume pas toujours les positions de ce parti alors que LFI est tout de même avec EELV, le parti de cet islamo-gauchisme qui n’existe pas.

      Je ne résiste pas à vous donner le lien de la video de cette dame qui espère trouver par cette posture woke un strapontin dans une université américaine ... Comme Rokhaya Diallo qui a su « moneyer » ses postures racialistes en France et a obtenu par le fait un poste de chercheur dans une université à Georgetown.

      Cela promet !!! La course aux bourses américaines est ouverte à toutes et tous ceux qui pourraient choisir ce genre de sujet. Une idée !!! La prochaine sera surement la « blanchité vestimentaire » ? C’est vrai que tous ces costards-cravates qui squattent dans tous les lieux de décisions des grandes entreprises ... etc, etc ....

      Ou peut-être la « blanchité sportive ». Quoique pour le foot, et de nombreux sports cela va être difficile mais en cherchant bien, ce qui est apanage de ces chercheurs qui cherchent, on peut trouver. Par exemple la « blanchité des sports alpins », en voilà un bon sujet où le skieur blanc de moins de 35 ans démontre le caractère systémique du racisme ...


    • Fergus Fergus 30 juin 2021 09:14

      Bonjour, Ouam

      Merci de ne pas m’associer à des démarches aussi imbéciles et dangereuses car elles induisent sans fondement des clivages sociétaux.

      Je crois avoir clairement qualifié ces démarches de « connerie » et je maintiens ce terme sans la moindre ambiguïté.


  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 29 juin 2021 08:55

    la restauration traditionnelle française a-t-elle perdu la bataille ?

    Techniquement, elle n’existe plus, a quelques établissements près, généralement inabordables. L’immense majorité des restaurants ne font que du réchauffage de plats sous-vide préparés en usine, et de surgelé. C’est ce qui explique aussi le « rétrécissement » des cartes, les industriels ne proposent que ce qui s’écoule sans difficulté.

    concurrencée par une impressionnante légion étrangère faite de cuisiniers ayant franchi montagnes et océans

    Vous retrouvez les mêmes, à Paris tout au moins, dans les établissements « traditionnelles ». Peu de restaurant sans Bengladis en cuisine, quelque soit l’enseigne. 


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 09:14

      Bonjour, Opposition contrôlée

      « L’immense majorité des restaurants ne font que du réchauffage de plats sous-vide préparés en usine, et de surgelé »
      C’est vrai pour beaucoup, mais il reste heureusement des restaurateurs qui font leur métier dans la tradition, et cela sans que leurs tarifs soient exorbitants.

      « C’est ce qui explique aussi le « rétrécissement » des cartes »
      Pas trop d’accord sur ce point. Ce sont au contraire les restaurateurs sérieux qui, en général, proposent le moins de plats, et ceux qui ne font que du réchauffé industriel qui ont une carte à rallonge. 

      « Vous retrouvez les mêmes, à Paris tout au moins, dans les établissements « traditionnelles ». Peu de restaurant sans Bengladis en cuisine, quelque soit l’enseigne »
      C’est parfaitement exact, tout particulièrement dans les quartiers touristiques. Pas seulement des Indo-pakistanais, mais également des Africains. J’ai personnellement constaté ce phénomène dans le quartier Saint-Michel à Paris dès les années 80.


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 29 juin 2021 12:44

      @Fergus
      J’entendais : le rétrécissement qualitatif des cartes. Les cartes sont longues, mais toutes similaires. 


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:20

      @ Opposition contrôlée

      « toutes similaires »
      Ce n’est pas dans le cas dans ma ville. Ni même à Rennes.


  • gruni gruni 29 juin 2021 09:20

    Bonjour Fergus

    Une crise d’urticaire géant, souvenir d’un repas dans un restaurant asiatique, m’a rendu méfiant envers l’oreille de Judas et ce qui n’est pas du coin.

    Je n’aime pas la quiche lorraine mais je me le laisse tenter parfois par un keebab smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 09:40

      Bonjour, gruni

      La première fois que j’ai mangé asiatique, j’ai moi aussi eu des problèmes. Mais c’était il y a au plus de 40 ans dans une gargote de la vétuste rue de Chalons, aujourd’hui disparue près de la gare de Lyon. Ayant ensuite habité durant 20 ans en bordure du Chinatown parisien, j’ai quand même persévéré, et je ne le regrette pas. 

      De manière générale, j’aime bien les cuisines exotiques, peut-être parce qu’elles sont en général épicées, ce qui me convient très bien. Sans doute aussi parce qu’elles ne comportent quasiment jamais de lait ou de crème. smiley

      Moi non plus, je n’aime pas la quiche lorraine. Quant au kebab, seulement de loin en loin. smiley


    • Aristide Aristide 29 juin 2021 09:52

      @Fergus

      peut-être parce qu’elles sont en général épicées, ce qui me convient très bien. 

      Avantage qui vous permet éviter de gouter à la finesse de la préparation. Souvent c’est une méthode assez commune pour dissimuler une aigreur de conservation, ou autres erreurs dans la préparation dont la plus commune est la banalité du produit de base ...


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 10:51

      @Fergus
      Ah Fergus, vous aimez bien la m... pourvu qu’elle soit épicée  smiley
      Parapit que c’est pas trop agréable au bout de la chapne.
      Moi, je m’en fous car je déteste les épices.


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 10:53

      @grounichou
      .Je n’aime pas la quiche lorraine

      Normal, vous ne devez pas en trouvez beaucoup dans votre bled, plutôt du couscous, non ?  smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:29

      @ Aristide

      Le fait est que les épices sont bien utiles pour masquer la médiocre qualité d’un plat. Mais ce n’est pas toujours le cas, heureusement. Qui plus est, certaines cuisines exotiques trahissent leurs goûts d’origine si elles sont édulcorées. 


  • ZenZoe ZenZoe 29 juin 2021 09:31

    C’est vrai que les habitudes alimentaires changent partout sur la planète et que la curiosité gastronomique règne. Au Royaume-Uni, le curry a supplanté le fish and chips. En Chine, le boeuf concurrence sérieusement le porc traditionnel. J’ai rencontré il n’y a pas longtemps un néo-zélandais qui pensait que le couscous était le plat national français (provoquant mon émoi d’ailleurs).

    Il faut dire aussi que les restaurateurs indépendants proposant de la cuisine française se sont sabordés eux-mêmes. Plats industriels réchauffés et décorés avec du persil décongelé, pratiques sanitaires douteuses, personnel quelquefois inefficace, prix hors de proportion. Au moins, avec une chaine, il existe un cahier des charges et on sait exactement ce qu’on va manger.

    Reste que la cuisine tradi n’est pas morte. On assiste parait-il à un renouveau des restos type routiers, et ils sont populaires. Voir l’appli Truckfly, site alimenté par des routiers, et aussi resto-routier, relais-routier...

    Concernant Rennes, ça ne m’étonne pas, déjà la Bretagne a toujours une identité culturelle claire et forte, et les crêpes ont toujours été populaires, c’est un peu comme les pizzas au fond, incontournables.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 09:46

      Bonjour, ZenZoe

      « Au Royaume-Uni, le curry a supplanté le fish and chips. »
      En effet, ce que l’on trouve le plus à Londres, ce sont les asiatiques et les indo-pakistanais. Avec une cuisine souvent plus relevée en épices qu’en France.
      Même chose en Irlande où la moitié des pubs servent des plats indiens.

      « En Chine, le boeuf concurrence sérieusement le porc traditionnel »
      Il semble en effet que ce phénomène se répande.

      « un néo-zélandais qui pensait que le couscous était le plat national français »
       smiley

      D’accord avec le reste de votre commentaire sur l’évolution contestable de la restauration traditionnelle dans de nombreux établissements.


    • gnozd gnozd 30 juin 2021 11:58

      @Fergus

      En même temps, la bouffe anglo-saxonne trad, hein, perso ça me dérange pas qu’elle soit supplantée par le curry !


    • Fergus Fergus 30 juin 2021 12:02

      Bonjour, gnozd

       smiley 


  • Aristide Aristide 29 juin 2021 09:32

    France : la restauration traditionnelle est-elle menacée ?

    En voilà une bonne question !!! Mais est-ce que seule la restauration traditionnelle française est menacée ? C’est y pas aussi une question ? J’ai rajouté française pour bien préciser ce dont parle l’article, il ne s’agit pas de savoir si la pizza ou le couscous devenus traditionnels le sont, mais il s’agit plutôt de ces plats locaux, en l’occurrence bretons. 

    Voilà donc que vous désignez ce besoin essentiel qu’est la nourriture, à juste titre vous constatez comme nous que la « mondialisation » est à œuvre. Quoi d’étonnant ? A mon humble avis, il n’y a pas que des inconvénients à la diversité, mais bon ...

    Vous posiez la question de savoir ce qu’était l’identité française, lui niant toute existence réelle. Et bien voilà que vous démontrez bien involontairement sa réalité par cet article qui sent bon la France traditionnelle et les regrets de voir s’éloigner une part de ce passé culinaire : la cuisine de nos grands-mères. 


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 09:51

      Bonjour, Aristide

      « A mon humble avis, il n’y a pas que des inconvénients à la diversité, mais bon... » 
      Un avis que je partage !

      « l’identité française, lui niant toute existence réelle »
      Pas du tout, je disais simplement qu’elle s’inscrivait dans une identité plus large et plus variable d’une région à l’autre, eu égard aux affinités des frontaliers avec les régions voisines. Et c’est d’ailleurs totalement le cas avec la cuisine. Les moules-frites de Flandre française étant plus identitaires (si je puis dire) avec les moules-frites belges qu’avec la bouillabaisse marseillaise ou la mouclade charentaise !


    • Aristide Aristide 29 juin 2021 10:08

      @Fergus

      Le problème de cette histoire d’identité française, c’est que nous ne parlons pas de la même chose. Pour moi, l’identité française est ce qui nous fait français, quel que soit notre origine, notre age, notre région, notre histoire, ...

      IL me semble que vous résumez l’identité à une compilation de points communs, des us et coutumes, une langue, ... A l’inverse, c’est justement pour moi identité française est ce qui reste quand on a oublié tous ces points communs. 


  • nono le simplet 29 juin 2021 09:36

    dans les années 70, du côté de la Huchette à Paris, j’avais été sidéré de voir des gens manger debout sur des tables hautes pour une personne ... délirant ...

    si je devais manger « rapide » je ferais mon sandwich ou ma gamelle le matin avant de partir ...

    pour moins de 3€ je fais 2 pizzas de la taille d’une plaque de mon four ... avec coulis de tomates du jardin ... oignons du jardin ... et ça demande peu de travail ... 400g de farine, un peu de levure, pétri à la main en quelques minutes ... on étale la moitié par plaque ( l’autre moitié au congél) ... coulis, fromage, jambon, quelques légumes en fines tranches selon la disponibilité ... en ce moment, lamelles de jeunes pâtissons, de tomates et de poivrons ... 20-25 mn au four à 300° ...


    • Clark Kent Johnny Wanker 29 juin 2021 10:19

      @nono le simplet
      Moi, je me fais des tartines de foie gras truffé qui me coûtent rien, vu que j’engraisse les oies moi-même avec des patates que je cultive et que je vais chercher les truffes avec mon cochon (et un fusil) dans le Périgord.


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 10:57

      @nono le simplet
      T’as pas été rue Saint Denis, il y avait pas mal de moules, des fraiches et des moins fraiches  smiley


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 11:01

      @Fergus
      Mais ca me fait penser à une chose. Vous Fergus qui avez tout vu et qui êtes allé partout, vous devriez nous faire un article sur les spécialités de la rue Saint Denis.  smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:33

      Bonjour, nono le simplet

      Moi aussi, en termes de restauration rapide, j’ai toujours préféré le bon vieux sandwich à un plat avalé à la sauvette. Encore que j’aie passé près de 30 ans en sautant le repas de midi, à de rares exceptions près pour des repas professionnels lors de rendez-vous ou de colloques.

      Merci pour les tuyaux de pizzaïolo. smiley


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 11:35

      @Fergus
      Vous avez l’adresse de la sauvette ? Ca m’interesse smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:38

      Bonjour, Johnny Wanker

      Cela me rappelle les excellents sandwiches au foie gras (à prix modique) de Mme Micouleau mère rue d’Odessa à Paris dans les années 90. smiley

      Pour ce qui est des cochons truffiers, il en est de très doués dans le Périgord. Attention toutefois de ne pas s’aventurer en terrain truffier privé, au risque de goûter aux effets du fusil d’un voisin.


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 11:42

      @Fergus

      Encore que j’aie passé près de 30 ans en sautant le repas de midi, à de rares exceptions près pour des repas professionnels lors de rendez-vous ou de colloques.

      Des colloques ? A taire ou pas ? Vous devez être champion, du saut en longueur après avoir sauté 30 ans de repas de midi.  smiley
      Dommage que le monde du travail ait perdu un être exceptionnel tel que vous. Vous auriez du refusé de partir en retraite. Ce doit être une des causes du déclin qui s’abat sur la France.  smiley


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 11:46

      @Fergus
      Si vous nous faisiez un article sur les lieux où vous n’avez pas été, les restaurants que vous n’avez pas fréquenté, les métiers que vous n’avez pas faits, etc, ca ferait un article assez maigre donc très rapide à écrire.  smiley
      A propos comment vont vos chevilles ?


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:47

      Bonjour, troletbuse

      Malgré un petit déjeuner léger, je n’ai jamais eu réellement faim le midi, sauf en période de randonnée, mais pas au boulot. Une question de métabolisme personnel, j’imagine. En revanche, j’ai toujours fait un dîner assez copieux.


    • Clark Kent Johnny Wanker 29 juin 2021 11:51

      @Fergus

      c’est bien pour ça que je prends mon propre fusil, parce que moi, je n’habite pas dans le Périgord, et je les connais les lascars !


    • facta non verba au profil trendy 29 juin 2021 17:01

      @Johnny Wanker
      Très cher Johnny Wanker-Jehanne-Séraphin Lampion
      Votre changement de nom et d’avatar pouvant égarer vos admirateurs, permettez-moi de rappeller à votre fan-club vos talents de traducteur : « votre » dernier article (Les 10 leçons...) est en effet la traduction littérale d’un article du Guardian (10-things). Il suffit d’ouvrir les 2 dans 2 fenêtres côte à côte pour constater que vous avez traduit quasiment mot à mot l’article original en « oubliant » de mentionner votre exploit, ce qui vous classe donc au rang d’un Attali ou d’un Minc qualifié par un juge de « plagiaire servile ».
      Votre commentaire dans lequel vous parlez de « votre » article en écrivant « le mien » et « mes dix affirmations » est un summum du culot.
      Battez donc votre coulpe pour éviter un rappel.


  • Loatse Loatse 29 juin 2021 09:38

    Bonjour Fergus,

    La restauration dite gastro n’est pas toujours synonyme de plenitude sensorielle. Les bonnes adresses se transmettent de bouche à oreille, que ce soit en cuisine française, vietnamienne, libanaise, grecque, italienne...

    En ce domaine je suis plutôt cosmopolite, cuisinant moi même aussi bien des « galettes » bretonnes que du poisson au lait de coco avec une pincée de curry.

    Mais mes meilleurs souvenirs gustatifs, ce sont la choucroute d’une brasserie alsacienne qui se trouvait boulevard poissonnière à paris, un coq au riesling à se rouler par terre d’explosion de saveurs en Alsace et la blanquette de ma grand mère ;)

    J’avoue tout de même que ces préférences sont quelque peu politiquement incorrecte, ainsi que votre article, Fergus qui m’a mis l’eau à la bouche (j’envisage du coup la réalisation d’un far aux pruneaux aggravant ainsi mon cas :)

    https://etudiant.lefigaro.fr/article/blanchite-alimentaire-sciences-po-sous-le-feu-des-critiques-apres-les-propos-d-une-chercheuse-du-cnrs_92f48ef2-d665-11eb-9c31-47598425ca9d/


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:43

      Bonjour, Loatse

      Je partage largement votre commentaire. Notamment sur ce constat : « Les bonnes adresses se transmettent de bouche à oreille ».
      Encore que, depuis que Tripadvisor a fait le ménage, le site soit devenu nettement plus fiable en termes d’avis, ce qui peut être pratique dans une ville inconnue où l’on ne peut prendre le conseil sincère de personne.

      Merci pour le lien sur cette étonnante polémique.


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 11:53

      @Fergus
      Tripadvisor ?
      Vous délirez Fergus.
      Comme les gens bouffent n’importe quoi, ils donnent des avis favorables sur des restaurants où l’on vous sert des assiettes bien garnies, comme pour un cochon, et ayant des menus à rallonges où vous avez tous les plats possibles .... en surgelés bien sur.
      Je ne fréquente les restos qui n’ont que 3 ou 4 plats au menu et même un restaurant où vous devez téléphoner avant et on vous demande ce que vous voulez manger.
      Ce dernier n(est naturellement pas dans Tripadvisor.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:26

      @ troletbuse

      « Comme les gens bouffent n’importe quoi... »
      Ah bon ? Ne généralisez pas !

      Pour ce qui est de la fiabilité de Tripadvisor, le fait est que dans ma ville les restaurants les plus recommandés par le bouche à oreille sont également ceux qui occupent les meilleurs rangs, et ceux que j’apprécie le mieux (pour les établissements que je fréquente).

      « un restaurant où vous devez téléphoner avant et on vous demande ce que vous voulez manger »
      Pas toujours un gage de qualité. Dans le genre, j’ai eu deux expériences plutôt déplaisantes, l’une en Isère (dans le Vercors), l’autre en Lozère.


    • pemile pemile 29 juin 2021 13:44

      @Fergus « Pour ce qui est de la fiabilité de Tripadvisor »

      L’ambiance et le réseau d’amis permettent des fois de finir au top niveau sur tripadvisor avec du très simple et pas cher.

      Véloc Cafe, N° 1 sur 135 restaurants à Périgueux !


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:55

      @ pemile

      Oui, c’est vrai, et ce n’est pas forcément immérité, le « simple et pas cher » n’étant pas forcément synonymes de médiocrité.
      A l’inverse, des étoilés Michelin ne sont pas forcément aux premières places, notamment du fait de l’appréciation qualité-prix. 

      A noter que certains restos qui offrent une cuisine de bonne qualité sont parfois assez mal notés pour des raisons qui ne tiennent pas au contenu de l’assiette, mais à des contacts abrupts avec la clientèle ou des temps d’attente rédhibitoires. D’où l’intérêt de lire les avis lorsqu’il y a une forte distorsion entre les avis positifs et les avis négatifs.


    • facta non verba au profil trendy 29 juin 2021 17:09

      @pemile
      « N° 1 sur 135 restaurants à Périgueux »

      Les nouveaux immigrés explorent le Périgord smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 17:19

      Bonjour, cyrus

      « Il y a surtout beaucoup de magouille sur trip advisor avec des avis posifif « fakenews » destiné a contrebalancer les avis negatif »
      Du ménage a été fait. Et le fait est que dans ma ville et les environs la notation des restaurants que je connais est justifiée.

      Pour ce qui est du Guide du Routard, nombre d’établissements n’existent plus ou ont changé de direction, ce qui le rend peu fiable, sauf à consulter systématiquement les toutes dernières éditions, et encore lorsque les mises à jour ont été faites, ce qui n’est pas toujours le cas pour la restauration et l’hébergement.


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 17:24

      @Fergus
      De route façon, je ne me fie à personne, surtout pas à vous Fergus qui n’aimez pas la quiche et qui se fie à Tripadvisor où les baffreurs donnent leurs avis.
      j’ai eu deux expériences plutôt déplaisantes,
      Ca m’aurait étonné que vous n’ayez pas eu ces expériences. Pour contrer vous n’avez eu que 2, mais déplaisantes.
      Cabanel a trouvé un bon petit restaurant vietnamien.
      Mais c’est bien sur, ca vous est arrivé aussi.
      Et bien moi, j’ai déjà mangé dans un restaurant esquimau. Ca m’étonnerais que vous n’ayez pas eu aussi cette expérience.  smiley
      Vous ne m’avez pas répondu si vous chevilles enflent plus qu’à l’ordinaire.


    • John John 29 juin 2021 17:39

      Pipile salut !

      « L’ambiance et le réseau d’amis permettent des fois de finir au top niveau sur tripadvisor avec du très simple et pas cher. »

      Si tu veux de l’atypique regarde, enfin je veux dire cherche Auberge de Layotte, Tursac ...


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 18:40

      @ cyrus

      Pour Tripadvisor, je ne prétends que cela soit la panacée, mais ce site me semble quand même utile. Et le fait est qu’il est fiable dans mon coin.

      « Rien de tel que le bouche a oreille »
      En effet. Mais quand on ne connaît personne dans une ville, on s’expose à des conseils plus ou moins orientés si l’on questionne des hôteliers ou des hôtes de B&B.


  • tashrin 29 juin 2021 09:59

    C’est pas très étonnant que dans un contexte mondialisé la restauration le soit aussi. Les resto sur le marché reflètent la culture culinaire de ceux qui les tiennent et les gouts des clients...

    Après, sur 100 ’resto’ en activité, ya du tri à faire...

    > une part non négligeable sont des fast food dédiés au blanchiment dans lesquels la meme broche à kebab tourne depuis 2015...

    > Une autre part, majoritaire, sont des cantines dédiées au réchauffage de produits metro (dans le meilleur des cas). A peine mangeable et vendu à prix d’or

    > Une petite minorité fait du haut de gamme

    Du coup il reste plus grand chose... Mais la restauration, c’est pas délocalisable, ca demande aucune qualification (pour ouvrir un resto, pas pour être bon) ca permet de faire du black comme un cochon, c’est sponsorisé (TR), et la TVA est arrangeante. Couplée avec une zone touristique, c’est bingo !

    A quand un displome exigé pour tenir un restaurant ? Ce qui serait le minimum syndical dans d’autres professions...


    • ZenZoe ZenZoe 29 juin 2021 11:09

      @tashrin
      A quand un displome exigé pour tenir un restaurant ? Ce qui serait le minimum syndical dans d’autres professions...

      Oui, je n’ai jamais compris pourquoi on exigeait un CAP coiffure pour ouvrir un salon, et rien pour un resto ! Alors qu’à mon humble avis, mieux vaut avoir une coupe ratée que de se choper une listériose chez un gargotier.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:51

      Bonjour, tashrin

      Beaucoup de vrai dans ce que vous écrivez. Encore qu’il reste quand même une proportion non négligeable de restaurants sérieux qui proposent une cuisine de qualité.

      « A quand un displome exigé pour tenir un restaurant ? Ce qui serait le minimum syndical dans d’autres professions »
      Vous avez raison : il est en effet plus facile d’ouvrir un restaurant qu’un salon de coiffure. 


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:52

      @ ZenZoe

      Désolé pour le doublon, j’ai répondu à tashrin sans avoir lu votre commentaire.


    • tashrin 29 juin 2021 14:09

      @ZenZoe
      mieux vaut avoir une coupe ratée que de se choper une listériose chez un gargotier

      Le risque est surtout lié à l’utilisation de produits chimiques potentiellement dangereux à meme la peau (comme pr les esthéticiennes)
      L’exigence de diplome concerne les activités artisanales dont on considère que le manque de qualif serait risqué pour le client : bâtiment, elec, mecanique, coiffure, esthetique, ... Ce qui du coup serait tout aussi valable pour un restaurateur


  • Trelawney 29 juin 2021 09:59

    La cuisine est mondiale et seule la gastronomie (décoration, art de la table, cuisine à base de plusieurs plats) est française. Que d’autres cuisines « exotiques » trouvent leur place sous forme de restaurants, de food trucks, ou de food streets, n’est pas le problème.

    Le gros problème et vous ne l’avez sans doute pas remarqué, est que les restaurants dans les lieux touristiques (au pieds d’un monuments, en centre ville de villes touristiques, au bord de mer) appartiennent tous à des grands groupes alimentaire (Bertrand, Agapes, Areas, le Duff etc) et suanvent c’est la rue entière qui appartient à un même groupe. Ces derniers sous louent ces restaurants à des entrepreneurs qui ont obligation d’utiliser leur produits préparés et conditionnés. Un « cuisinier » souvent migrant avec une batterie de fours micro onde ferra le reste. Et ce que vous pensez être de la cuisine traditionnelle française servit dans un restaurant typique n’est rien d’autre qu’un plat préparé que vous pourrez gouter à Flunch ou ailleurs.

    Pour info Bertrand qui est propriétaire de Burger King est aussi propriétaire de l’ancien groupe Flo et rien ne l’empêche de développer une chaine de cuisine indienne, pakistanaise ou vietnamienne si ca lui chante et pourquoi pas des bars à tapas.

    Les petits restaurants familiaux sont eux en voie de disparition, car jamais ils ne pourront vous faire un cassoulet au prix d’un cassoulet préparé dans les usines (souvent africaines) du groupe Compass, Danone ou Nestlé.

    De plus ces groupes sont puissant côté médias, car avec la sponsorisation d’émission comme top chef etc ils orientent le gout du public vers des plats « revisités » voir « destructurés » pour mettre en phase le gout du client avec les impératifs d’une industrie alimentaire


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:55

      Bonjour, Trelawney

      « les restaurants dans les lieux touristiques (au pieds d’un monuments, en centre ville de villes touristiques, au bord de mer) appartiennent tous à des grands groupes alimentaire (Bertrand, Agapes, Areas, le Duff etc) et suanvent c’est la rue entière qui appartient à un même groupe. Ces derniers sous louent ces restaurants à des entrepreneurs qui ont obligation d’utiliser leur produits préparés et conditionnés. »
      Merci pour l’info, j’ignorais en effet cet aspect de la question.

      « Les petits restaurants familiaux sont eux en voie de disparition, car jamais ils ne pourront vous faire un cassoulet au prix d’un cassoulet préparé dans les usines (souvent africaines) du groupe Compass, Danone ou Nestlé. »

      Mais il en reste quand même, fort heureusement.


      Merci pour votre commentaire.


    • Trelawney 29 juin 2021 12:24

      @Fergus
      C’est même pire que cela. Un entrepreneur loue à un groupe ago-alimentaire, un restaurant dans une zone de chalandise. Dans son contrat de location il est expressément noté qu’il est obliger de passer par ce groupe alimentaire pour acheter ses plats préparés.
      La location, plus l’achat de la nourriture vendu très cher, plus l’énergie et divers, il n’a pas les moyens d’en vivre correctement. Aussi le migrant n’est pas seulement en cuisine, il est aussi derrière la caisse. En France la durée moyenne de vie d’un restaurant est de 2 ans.
      Certaines mairies rachètent les locaux des restaurants en faillite pour les louer à bas prix aux repreneurs avec des exigences propre à la mairie à savoir : dépot de presse et de pains et obligation d’acheter des produits frais et locaux (éleveurs et maraichers locaux). Ca fonctionne plutôt pas mal. Mais le lobby de l’alimentaire fait des pieds et des mains pour légiférer contre ce système en prétextant que ce n’est pas le rôle des mairies


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:28

      @ Trelawney

      Merci pour ces précisions. Ce n’est heureusement pas le cas partout, notamment dans les bourgs de la France rurale.


    • tashrin 29 juin 2021 14:12

      @Fergus
      A la campagne il faut chercher les camionnettes EDF
      Quand on voit les bleues garées devant, en général, on peut y aller sans souci :)


    • pemile pemile 29 juin 2021 14:20

      @tashrin « A la campagne il faut chercher les camionnettes EDF
      Quand on voit les bleues garées devant, en général, on peut y aller sans souci »

      Ou les camionnettes d’artisans, mais ce sont quand même souvent des restos où la rapidité du service et le prix sont primordiaux ?


    • tashrin 29 juin 2021 16:05

      @pemile
      Mais où on mange bien :)


    • foufouille foufouille 29 juin 2021 16:30

      @Trelawney
      très exagérer car des kebabs avec viande maison existent pour 5 € sans migrants.

      pareil pour des restaus pas très cher env 10€ le plat.


    • chantecler chantecler 29 juin 2021 16:38

      @foufouille
      Vu : reportage à la TV , sur arte je crois me souvenir :
      Une grande entreprise d’origine turque s’est installée en Allemagne pour proposer des rouleaux de viande d’agneau (?) préparés , congelés et exportés dans les kébabs européens .
      D’après les enquêteurs ça puait dans l’usine tellement les conditions d’hygiène de base de préparation et conservation viande entre autre température n’étaient pas respectées .


    • foufouille foufouille 29 juin 2021 17:11

      @chantecler
      vu aussi mais ça a changé depuis.
      il suffit de le prendre sans sauce = sec il est nul, moelleux et avec un peu d’épices est top.
      écrit sur la boutique broche maison.
      c’est comme les merguez ou chipos du super = de la merde de flotte.


    • mmbbb 4 juillet 2021 12:17

      @Trelawney assez d accord mais ne tirons pas trop sur les grands groupes J avais vu un reportage sur une crepiere du Mont Saint Michel . Elle ne cachait pas la provenance de ces produits de base , lait et oeuf industriels ! 
      Quant aux plats revisités , ils sont destinés au bo bos , j avais vu un pot au feu « revisité » A mourir de rire , une brochette de boeuf et quelques légumes .
      On est loin du pot de mon enfance avec l os a moelle et met roboratif 
      Changement de civilisation 
      En Italie dans les petits village il y a moins de chi chis débile , j avais mange un civet de lievre avec de la polenta , c etait simplement bon 
      C est cette cuisine simple qui tend a disparaitre en France pays pourtant de la gastronomie .
      neanmoins dans certaine region , le Queyras par exemple , du pain de seigle local avec du miel de montagne local , un bonheur pour le palais 


  • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 10:30

    Ben did donc, ca commence fort cette semaine. Un article inutile de Grounichou sur les ET présumés et un article de Fergus aussi inutile sur la cuisine qui nous révèle ce que chacun sait et voit.

    Oubliés les élections, le veriant indien à ailes delta.

    Fergus, vous magnifiez l’europe et la mondialisation, les migrants tout en vous lamentant sur les traditions perdues de la France.

    D’ailleurs, mettre le mot « FRANCE » dans le titre est une incongruité de votre part 

    Dommage vous n’avez pas parlé de votre chérubin Micron. Enfin, c’est le but, non ?  smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:57

      @ troletbuse

      J’ai bien conscience qu’il ne puisse rien y avoir de plus « utile » que vos commentaires !  smiley


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 12:01

      @Fergus
      Fergus, merci pour ce compliment !  smiley
      Et comme ca vous fait plaisir, je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin. 


  • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 11:14

    Un bon cuisiner aujourd’hui est celui qui n’a besoin que d’une paire de ciseau pour ouvrir les sachets de sauce et qui sait parfaitement se servir d’un micro-onde et d’un chalumeau.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 11:59

      @ troletbuse

      Même si c’est trop souvent avéré, votre commentaire est une caricature insultante pour les vrais cuisiniers !


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 12:05

      @Fergus
      Vous parlez là des restos à plus de 100€ le menu et même beaucoup plus.
      N’ayant pas vos revenus supposés après votre brillantissime et exceptionnelle carrière professionnelle, je n’y ai pas été souvent. smiley


    • pemile pemile 29 juin 2021 12:10

      @troletbuse « Vous parlez là des restos à plus de 100€ le menu et même beaucoup plus. »

      Non, du fait maison avec des produits de qualité de producteurs locaux ça tourne plutot à 30€ le menu.


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 12:24

      @Permile
      Des produits locaux achetés dans les Lidl, Aldi et autres.  smiley


    • pemile pemile 29 juin 2021 12:26

      @troletbuse « Des produits locaux achetés dans les Lidl, Aldi et autres.  »

      Non smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:17

      Bonjour, pemile

      « Non, du fait maison avec des produits de qualité de producteurs locaux ça tourne plutot à 30€ le menu »

      Merci, vous m’avez devancé. A ce prix-là dans un restaurant bien tenu avec un bon cuisinier aux fourneaux, il est tout à fait possible de faire un excellent repas.


    • pemile pemile 29 juin 2021 13:23

      @Fergus « il est tout à fait possible de faire un excellent repas. »

      Oui, ceux que je connais ne proposent souvent que 3 entrées et 3 plats, par contre, ils ont quand même tendance à ne pas assez renouveler leur carte, hors légumes de saison pour l’accompagnement et plat du jour du midi en semaine.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:31

      @ pemile

      « ceux que je connais ne proposent souvent que 3 entrées et 3 plats »
      Comme je l’ai écrit dans un autre commentaire, cette limitation de l’offre est en général un gage de sérieux. 


    • Et hop ! Et hop ! 29 juin 2021 13:39

      @Fergus

      “Notre repas fut simple et frugal : Comme hors dʼoeuvre nous eûmes une bonne et

      franche soupe à la paysanne, sans jus, sans coulis, avec de la laitue, des poireaux

      et de lʼoseille ; Au 1er service, nous eûmes : un petit bouillis de bonne mine, du

      beurre frais, des raves, des côtelettes bien cuites sans sauces ; Au 2nd service :

      (nous eûmes au choix) une poularde rôtie excellente, une salade délicieuse, une

      tourte de pigeons, une de frangipane et des petits pois accommodés à la

      bourgeoise : voilà tous les plats qui parurent à table. Au dessert, nous

      eûmes des fromages à la crème, des échaudés, des confitures, des bonbons et des

      abricots séchés ; et pour que finis coronat opus, on nous donna du café que le

      maître de la maison alla faire lui-même.” (1764, lettre de Mlle Laurette de

      Malboissière, 18 ans)


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:46

      Bonjour, Et hop !

      Ces repas à l’ancienne tels qu’ils sont décrits dans la littérature ou les relations épistolaires sont impressionnants. Personnellement, j’aurais calé au 2e plat. smiley


    • Et hop ! Et hop ! 29 juin 2021 15:36

      @Fergus

      Laurette précise que c’est un « repas simple et frugal ».

      C’est très ressemblant avec la cuisine du XXe siècle.

      Il y avait des menus comme ça dans les restaurants en Corrèze et dans le Quercy, d’abord comme entrée une soupe épaisse à la crème avec des quignons de pain. Ensuite comme entemet une truite meunière ou une omelette au girolles ou des choux farcis, puis le plat de résistance, par exemple un lapin chasseur avec des légumes, ou des côtes d’agneau avec une truffade, une salade verte du jardin à la ciboulette, ensuite une tarte aux pommes maison, puis du roquefort avec du beurre sur un pain délicieux, avec du raisin de Chasselas et des noix.

      Il suffit de manger un petit peu de chaque plat, on doit toujours garde un peu faim en sortant de table.

      Un autre menu que décrit Marmontel à la même époque dans une lettre de la Bastille : 
      " Dîners à la Bastille : “(Entrée :) un excellent potage, une tranche de boeuf succulent, (2nd service :) une cuisse de chapon bouilli ruisselant de graisse et fondant, un petit plat d’artichauts frits en marinade, un gratin d’épinards, (Dessert :) une très belle poire de Cressane, du raisin frais, une bouteille de vin vieux de Bourgogne, et du meilleur café de Moka.”(1760, Marmontel)


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 17:25

      @ Et hop !

      J’ai moi aussi connu des repas de ce genre dans des restaurants auvergnats ou dans l’Aubrac.
      Trop roboratif à mon goût, et cela même si les plats sont de bonne qualité.
      Je n’y peux rien : la quantité me coupe l’appétit. C’est d’ailleurs pour cela que je ne mets plus les pieds dans certaines pizzérias, à l’image de l’excellente Pizzeria des Moulins à Chamonix.


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 17:34

      @Fergus
      J’ai moi aussi connu


      Inutile de nous le dire. Ca devient un pléonasme  smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 18:46

      @ Troletbuse

      Quiconque a déjà mangé naguère chez les frères Bastide à Nasbinals sait ce qu’est un repas roboratif. Je n’ai jamais pu y finir mes assiettes !

      Ne vous en déplaise, je ne parle que de ce que je connais !!!


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 18:57

      @Fergus
      je ne parle que de ce que je connais


      C’est pour cela que vous avez des avis sur tout sauf Le Poudré ... comme Arias.  smiley


    • troletbuse troletbuse 29 juin 2021 19:03

      @Fergus
      Roboratif
      Hum ; drôle de mot qu’on ne trouve pas à toutes les sauces, sauf chez un pédant. smiley


    • Et hop ! Et hop ! 30 juin 2021 22:26

      @Fergus

      Contrairement aux restaurants américains qui vous servent des assiettes pleines, les restaurants français traditionnels laissent les gens se servir, rien n’oblige à remplir son assiette, ni à finir les plats,

      C’est pour ça que je rappelais la règle de bien vivre : « On doit toujours garder un peu faim en sortant de table. »


  • Pierre 29 juin 2021 13:16

    Tout part en couille, mon voisin de table buvait un coca pour accompagner un risotto...


  • olivier cabanel olivier cabanel 29 juin 2021 13:19

    bonjour Fergus

    un de mes meilleurs souvenirs culinaire est marseillais...

    lors d’une tournée du groupe dans lequel j’oeuvrais, je cherchais une gargote...et le hasard faisant toujours bien les choses, j’ai découvert un minuscule restaurant tenu par des vietnamiens, qui ne parlaient pas le français... heureusement, il y a les gestes, et j’ai, ce jour là, dégusté un repas sensationnel, raffiné, (et pas cher)...perso, l’origine du cuisinier, et de la cuisine qu’il défend ne m’importe pas... seule la qualité compte... mais j’enfonce une porte ouverte, non ? smiley


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:36

      Bonjour, olivier cabanel

      Merci à toi pour ce témoignage. Le fait est que l’on peut faire des découvertes étonnantes et se régaler pour un prix modique.
      Dans le genre vietnamien, mon épouse et moi avons un jour pris un superbe repas dans un petit resto quasiment introuvable dans une ruelle du vieux Cahors éloignée de tout pôle d’intérêt touristique. Un excellent souvenir, là aussi.


    • Pierre 29 juin 2021 13:51

      @Fergus
      Ouais mais là vous répondez à un antivax qui nous imposera de nouveaux confinements sans restos.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 13:56

      @ Pierre

       smiley


    • Pierre 29 juin 2021 14:04

      @Fergus
      Comme vous, ce genre de zigoto me faire rire...un peu jaune...


  • Buzzcocks 29 juin 2021 14:17

    Je rentre justement de vacances dans la région de Caen, et j’étais effaré qu’à Caen, je ne trouve que des restaus avec Burgers et Pizzas. On a déambulé dans tout le centre piéton et on n’a rien trouvé de typique (même si je n’ai pas très envie de tester les tripes à la mode de caen)

    Sur la cote, c’est moules frites. J’adore ça mais je ne vais pas en manger tous les jours.

    Pizzas, Crêpes, ça ne coute rien à produire et c’est là dessus qu’ils margent le plus car il y a un miminum de viande. Le Burger contient de la viande mais là encore, j’imagine que c’est moins cher de refourguer un steack haché qu’une belle entrecote.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 17:27

      Bonjour, Buzzcocks

      Votre constat rejoint le mien et ceux de nombreux intervenants. Pas de surprise en l’occurrence, hélas !


  • bernard29 bernard29 29 juin 2021 14:25

    la seule restauration qui est menacée et qui a d’ailleurs quasiment disparu , est celle des « restaurants routiers ». Pour le reste il n’y a pas de souci, il suffit de constater la multiplication des émissions culinaires et le succès les livres et revues de cuisine pour en tester l’engouement.

    Quant aux crêperies, il est faux de dire que l’on y sert des repas pas chers..


    • Adèle Coupechoux 29 juin 2021 14:50

      @bernard29
       
      « restaurants routiers » qui existaient parce que nous prenions le temps d’emprunter les routes secondaires.
      En bretagne, les restaurants qui proposent des menus ouvriers ont eux aussi tendance à disparaître.
      La crise sanitaire y a été pour beaucoup, les ouvriers et employés devant se restaurer sur place, sur leur lieu de travail. Certains employeurs ont distribué des paniers repas d’après ce qui m’a été rapporté. 
      Encore une intrusion dans ce moment de détente...la pause déjeuner.


    • Fergus Fergus 29 juin 2021 17:29

      Bonjour, bernard29

      Les routiers étaient appréciés. Mais le fait est qu’ils offraient en général une nourriture du genre roborative, pas forcément adaptée à toutes les faims.


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