mardi 21 janvier 2014 - par femmeatoutfaire

François, Valérie, Julie, Roger.. ou quand on a que l’Amour

Si nos infidèles de présidents se suivent et se ressemblent, l'amour pose problème partout dans le monde aujourd'hui. Et en son nom, qu'il soit jeu de dupe présidentiel ou torture homosexuelle, on ferait n'importe quoi...

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Jeune camerounais mort pour avoir envoyé un sms d’amour à un autre homme.

Ça fait mal. C'est ce que doit se dire Valérie Trierweiler.
Vérité commune à tous, un jour ou l'autre. Et d'autant plus douloureuse quand elle se joue à la face du monde.
Bien sûr, de nombreuses questions persistent depuis que le magasine Closer a signé l'arrêt de la mascarade présidentielle. Deux ans. Elle aura duré deux ans. Deux ans que François Hollande compte fleurette à sa comédienne. Deux années qui nous ramènent avant la campagne présidentielle. Alors pourquoi avoir joué cette tragédie programmée ? Pourquoi ne pas avoir évincé celle qu'il n'aimait plus avant même son arrivée à l'Elysée ? Car les communicants politiques s'évertuent à penser que le français moyen aime les choses dans l'ordre : un homme et une femme et pis c'est tout. Un célibataire ne peut toujours pas arriver tout seul comme un grand sur le péron du pouvoir. Mieux vaut des tromperies aux yeux du monde, qu'un homme libre, se frayant un chemin sur le tapis rouge de l'Elysée.
Mais réjouissons nous, ils ne sont pas allés jusqu'au mariage. Car tant qu'on y était dans la fausse vie des vraies gens, on aurait pu pousser le vice. Mais il a dû tenir le coup pour une fois. Et dire non. Ce n'est pas si souvent, admettez que c'est bien tombé.
Une autre question vient à nous cependant : pourquoi ne pas avoir profité de l'affront de la fausse première dame lors du vrai scandale de la Rochelle ? Pas maline, Valérie sur ce coup là. Se sentant en danger, elle s'est précipité sur l'odeur du sang d'un tweet assassin. On a déjà trouvé mieux pour faire retomber son homme en amour...pour une autre !
Elle était haïe, fastoche de lui demander de faire sa valoche à Valérie. Mais non.
Alors que savait elle déjà à ce moment là ? Jusqu'où ont-il poussé la duperie ?

Questions existentielles vous en conviendrez. C'est pourtant de cela dont on parle. Tous les jours, dans tous les journaux. Ça traverse même nos frontières.Vous pensez bien, ces impétueux français bien incapables de garder leurs mains dans leur poche...et le reste aussi d'ailleurs. Ils nous feraient presque croire que ces histoires d'infidélité serait une exception française. Et nous, on ferait presque semblant de les croire.

L'INFIDÉLITÉ : UNE EXCEPTION FRANÇAISE, INDIENNE, AMÉRICAINE...

Car cette semaine, la même mésaventure est arrivée à une ministre indienne. Sunanda Pushkar, troisième ministre du pays,trompée par son mari, s'est soudainement vengée sur twitter.
Décidément, le réseau social des cocues.
Mais au pays du sari c'était une grave erreur...puisqu'elle en est morte. Et dans des circonstances bien étranges...de quoi peut-être remonter le moral de Valoche ?
Mais pendant que l'on parle de ces jeux de dupe, il me semble qu'on en oublie de parler d'amour. Du vrai.

LA TRAGÉDIE CAMEROUNAISE

Pourtant, l'actualité nous apprend que l'Amour est toujours une raison de se haïr. Nous ne comptons plus les pays où les amours homosexuelles sont interdites et punies.
Tenez si, comptons "tout compte fait" :
Algérie : 3 ans d'emprisonnement
Libye : 5 ans de prison
Arabie Saoudite : Flagélation publique + exil
Inde : 10 ans de prison
Egypte : de travaux forcés à 10 ans de prison
Et que dire du Cameroun ?
Où l'on a appris cette semaine que Roger Jean Claude Mbédé est mort à 34 ans pour avoir envoyé ce sms "je suis très amoureux de toi" à un autre homme. On aura vu message de haine plus virulent. Emprisonné, torturé, remis en liberté sans aucun soin médical, il est mort dans l'indifférence générale.
Pendant ce temps, Valérie est soignée à l'hôpital pour "détresse psychologique".

WHAT ELSE ?

Et bien le nouveau pape "super tendance ouverture" qui soutient une manifestation anti avortement en France. Au nom de l'amour sans doute.
Et les espagnols qui reviennent sur le droit des femmes à disposer de leur corps au nom de l'argent.

Finalement, c'est Brel qui avait raison...

PERRINE VASQUE



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